La banque d'affaires JPMorgan Chase & Co. vient de confirmer avoir été la cible d'une cyberattaque d'envergure lors des précédentes semaines. Des données personnelles provenant de 83 millions de comptes ont ainsi été compromises.
Nom, prénom, adresse, email et numéros de téléphone de 83 millions de comptes
Dans le courant du mois d'août, plusieurs de nos confrères américains indiquaient que JPMorgan Chase & Co. avait été la cible d'une cyberattaque. La banque, qui compte parmi les plus importantes du monde, n'avait alors pas confirmé cette information. Mais c'est désormais le cas, avec en plus une publication sur ses différents sites, ainsi que sur celui du NASDAQ, sous l'égide de l'U.S. Securities and Exchange Commission.
On y apprend que les données personnelles de pas moins de 83 millions de comptes ont été compromises. 76 millions de comptes appartiennent à des particuliers, tandis que les 7 millions restants concernent des petites entreprises. Sont touchés les éléments suivants : nom, adresse, numéro de téléphone, email ainsi que des données internes à JPMorgan concernant les clients, sans plus de précisions.
Les identifiants, mots de passe et numéros de comptes ne seraient pas concernés
La banque ajoute par contre que, « concernant les clients touchés, il n'existe aucune preuve indiquant que les informations de compte comme les numéros de compte, le mot de passe, l'identifiant, la date de naissance ou le numéro de sécurité sociale aient été compromis au cours de cette attaque ». La banque précise n'avoir identifié « aucun mouvement frauduleux concernant le compte d’un client en lien avec cet incident » et ajoute que ses clients ne sont pas responsables des transactions frauduleuses de leurs comptes, à condition qu'ils alertent rapidement la société.
On ne se retrouve donc pas dans la même situation que les histoires de Target ou de Home Depot, où des millions de cartes bancaires avaient été compromises. Néanmoins, le fait qu'une banque d'affaire de cette importance soit victime d'une fuite de données de cette envergure reste inquiétant, même si les éléments les plus sensibles ne sont a priori pas concernés.
Nos confrères du Monde indiquent que Jamie Dimon, PDG de JPMorgan Chase & Co., précise que son groupe dépense près de 250 millions de dollars par an pour sa sécurité et que près d'un millier de personnes travaillent sur ce sujet. Mais, faut-il encore le rappeler, le risque zéro n'existe pas vraiment dans ce domaine.
Commentaires (37)
Ah bah bien ! Respect
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JP Morgan ? La banque de la crise des subprimes, des financements immobiliers bidonné, de la fin de lemman brother et de l’affaire Madoff ? Celle là même ??
Je suis désolé pour les particuliers, mais franchement pour cette banque je n’irai pas pleurer leur sort. D’ailleurs je me demande même si c’est pas fait exprès ce piratage, histoire de touché des sous quelque part.
concernant les clients touchés,il n’existe aucune preuve indiquant que les informations de compte comme les numéros de compte, le mot de passe, l’identifiant, la date de naissance ou le numéro de sécurité sociale aient été compromis au cours de cette attaque
L’absence de preuve n’est pas une preuve d’absence.
JPMorgan Chase & Co., précise que son groupe dépense près de 250 millions de dollars par an pour sa sécurité
Soit 0.24% du chiffre d’affaire ou 1.47% du résultat net, autrement dit, presque rien..
La sécurité info est un secteur d’avenir !
concernant les clients touchés, il n’existe aucune preuve indiquant que les informations de compte comme les numéros de compte, le mot de passe, l’identifiant, la date de naissance ou le numéro de sécurité sociale aient été compromis au cours de cette attaque
Ha!Ha!Ha!
Ben tien c’est sûr que si je menais ce genre d’action je laisserais les logs bien en vue
Nous vivons dans un monde magnifique où, face à l’absence de sécurisation de leurs codes par des multinationales réalisant 30% de bénef, l’état met en place une agence pour assurer la sécurité informatique. Bref une fois encore on privatise les profits et collectivise les pertes.
JPMorgan… La banque du mal où les gens veulent quand même y bosser
Les systèmes de trading n’ont pas l’air d’avoir été touchés. Ouf !
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(oui, parce que les comptes du tout-venant
… et sa grande inventeur des Credit Default Swap : Blithe masters
http://fr.wikipedia.org/wiki/Blythe_Masters
Blythe Masters ou la nouvelle Eve
«Running from an Angel Running to the Devil ; I gave up on you a long time ago ; Well, there’s something I want you to know, Your lying and cheating really tore us apart»
Hootie & The Blowfish - Live in Charleston
Elle a refusé des interviews à Newsweek, au Times, au Telegraph et même aux télévisions américaines et anglaises. Normal : sa banque veut à tout prix que son nom reste dans l’ombre, que Blythe Masters soit oubliée, et que son nom ne devienne jamais connu car le grand public ne comprendrait alors qu’une chose, que la JP Morgan est la grande responsable de cette crise. C’est pour cela qu’après la faillite de la banque Lehman Brothers, la femme qui a inventé les «armes financières de destruction massive» n’a jamais été vue à la une de Newsweek, de Fortune ou de Forbes. Même le magazine féminin Elle est passé à côté… Hélas, un article du Guardian de Londres l’a immortalisée à jamais comme LA FEMME qui a déclenché la crise mondiale, et cela grâce au livre de Gillian Tett, une journaliste visionnaire du Financial Times. Songez que le prestigieux Time Magazine avait dressé le 11 février 2009 la liste des «25 personnes responsables de la crise financière» et que son nom n’y figurait même pas ! Ni sur la liste des «25 responsables» du quotidien britannique The Guardian*, légèrement différente de celle du Times. Et Dieu seul sait si tous les journalistes de ces deux titres avaient remué ciel et terre pour avoir les noms des principaux acteurs de la crise.
Incroyable !
Dès le début, j’avais informé Blythe Masters que j’allais écrire ce livre, mais aussitôt, elle a reçu l’interdiction de la direction de la communication de la JP Morgan de me parler. L’ayant surnommée dans la Revue de Presse Internationale La Catherine de Médias des Subprimes, et ayant lu à l’antenne le poème acide d’un lecteur tombé fou amoureux d’elle, cela n’avait manifestement pas plu à la banque, bien que l’humour anglais de Lady Masters aurait dû apprécier la prose à sa juste valeur (à terme).
J’ai décidé d’écrire ce livre après avoir découvert la portée phénoménale de ses actions et surtout son rôle majeur (bien que son nom n’apparaissait quasiment nulle part en 2008) dans le déclenchement de la plus grande crise économique que l’histoire de l’Humanité ait connue. Je crois d’ailleurs que depuis la fameuse Eve du jardin d’Eden mythique, jamais aucune femme n’a eu une telle influence sur la destinée des hommes. Avec une différence capitale cependant : contrairement à Eve, Blythe Masters est bien réelle, elle boit de temps en temps des cocktails à base de gin, elle achète des grands appartements en Floride, court dans Central Park, participe à des concours d’équitation, a un vrai petit jardin sur le toit de son immeuble de Tribeca, bref elle est humaine et vit parmi nous dans cet espace-temps.
Chronologie des hacking
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Pirater? 2 à 24H
S’en rendre compte? 24H à 72H
Communication de l’entreprise à ses clients : 2 à 3 mois
“au fait, si on vous a usurpé votre identité dans les dernières semaines, c’est normal, vous inquiétez pas”
Pour résumer la grande majorité des posts, c’est bien fait pour leur gueule à ces escrocs.
Encore la faute de Google !
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#celebgate
Master of the Universe - Confessions d’un banquier
Je suis certain que les comptes perso et pro des dirigeants de la banque ne font pas partie des comptes dont les infos ont été piratées.
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Enfin j’espère pour eux, parce que vu la mentalité et la politique suivue par la banque, ils seraient mal. Suivez la trace de l’argent….