Le gouvernement ne veut pas de logos « - 12 » ou « - 18 » sur les sites Web
Signal et TIC
Le 11 décembre 2014 à 07h40
7 min
Droit
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La secrétaire d’État au Numérique vient de rejeter la proposition portée par plusieurs députés de la majorité, qui souhaitaient que les sites Web apposent sur chacune de leurs pages des logos de type « - 12 » ou « - 18 », et ce au nom de la protection du jeune public. Selon Axelle Lemaire, une telle mesure serait à la fois inappropriée et bien trop difficile à mettre en œuvre.
En mai dernier, le député socialiste Daniel Goldberg a transmis une question écrite à la secrétaire d’État au Numérique, Axelle Lemaire, afin de l’inviter à prendre davantage de mesures pour protéger le surf des enfants sur Internet. « Il n'est pas rare que lors de ses recherches, le jeune public soit confronté à des sites inappropriés » s’alarmait ainsi l’élu, en référence probablement aux contenus violents et pornographiques qu’il est parfois facile de trouver sur le Net.
Le parlementaire brandissait alors trois propositions :
- Mise en place d'une signalétique identique à celle qui prévaut pour la diffusion de films, avec des logos de type - 3,- 7,- 10,- 12,- 16,- 18. « Cette signalétique devrait être immédiatement visible sur chaque page de chaque site » ambitionnait Daniel Goldberg.
- Création d’extensions « .enf » et « .ado » pour les sites destinés aux enfants et aux adolescents, lesquels devraient « répondre à des critères de protection de ces publics ».
- « Inciter les fournisseurs d'accès à organiser des campagnes annuelles de sensibilisation aux dangers de l'internet ».
Les suggestions de l’élu, rapidement reprises par plusieurs députés de la majorité, viennent d’obtenir leur réponse de Bercy. Mais si la secrétaire d’État au Numérique a pris les pincettes de rigueur, c’est malgré tout une belle fin de non-recevoir qui a été adressée à ces propositions... « Les mesures préconisées (...) paraissent de prime abord séduisantes, mais leur mise en oeuvre et leur efficacité ne vont pas de soi » affirme ainsi tout de go Axelle Lemaire, avant de détailler son argumentation point par point.
Une signalétique inadéquate et très difficile à mettre en place
L’instauration de logos « - 12 » ou « - 18 » sur « chaque page de chaque site » a fait l'objet selon la secrétaire d’État au Numérique « de très nombreuses tentatives depuis la fin des années 90, en buttant toujours sur les mêmes écueils ». Ces écueils ? La locataire de Bercy déroule :
« Si la signalétique est réalisée par les propriétaires des sites eux-mêmes, dans le cadre d'une auto-régulation, il est alors à craindre que la majorité des sites se dispensent de la mettre en place, les sites étrangers en premier lieu, et que des sites commerciaux ayant les enfants pour cible (jeux et jouets, livres, DVD, confiseries...) utilisent la signalétique comme outil d'appel.
Si la signalétique devait être imposée, même la loi serait sans portée sur les sites les plus nombreux hébergés hors de France.
En admettant même que le principe de l'instauration d'une telle signalétique soit acquis, la détermination des critères d'âge et de pertinence est à peu près insoluble : ainsi, le Forum des droits sur internet avait du renoncer en 2009 à établir de tels critères, faute d'accord entre les participants au groupe de travail. De même, la tentative du gouvernement allemand de gérer un portail de sites pour enfants avait été sévèrement critiquée par les associations familiales, considérant que les pouvoirs publics n'avaient pas à faire la promotion de marques comme Disney ou Barbie... »
Bref, cette proposition s’avère à la fois très complexe – sinon impossible – à mettre en place d’un point de vue juridique, mais également pratique (beaucoup de sites étrangers, difficultés pour déterminer la classe d’âge autorisée à consulter chaque site...). Axelle Lemaire enfonce le clou en soulignant ensuite que « les pouvoirs publics sortiraient de leur rôle en étant prescripteurs de recommandations en matière de sites pertinents pour les enfants ». Aux yeux de la secrétaire d’État, les autorités s'exposeraient ainsi « à d'innombrables critiques justifiées ».
Les extensions « .enf » et « .ado » n’emballent pas davantage Axelle Lemaire
Quant à la proposition consistant à identifier les sites pour enfants via des extensions dédiées de type « .enf » ou « .ado », celle-ci « se heurte aux mêmes difficultés » selon la locataire de Bercy. « Qui attribuerait l'extension et sur quels critères ? Aucune autorité indépendante ne saurait imposer ses propres choix, aussi argumentés soient-ils, sans être aussitôt récusée par ceux qui auraient une perception différente de ce qui convient aux enfants... » fait-elle valoir.
Reste enfin l’idée de faire organiser par les FAI « des campagnes annuelles de sensibilisation aux dangers de l'internet ». Cette fois, Axelle Lemaire explique que cette piste est déjà suivie, puisqu’un « Safer Internet Day » a lieu tous les ans, en principe au mois de février, via le programme national « Internet sans crainte » (voir ici). Et ce avec la participation de plusieurs acteurs du numérique, de la fédération française des télécoms à certaines entreprises telles que Facebook.
« La protection des mineurs sur Internet passe par la vigilance et l'accompagnement par les parents et les éducateurs, retient la secrétaire d’État au Numérique en guise de conclusion. C'est l'esprit du B2i (en place depuis 2000, et non 2012) et la vocation du dispositif « Internet sans crainte », initié et suivi par la délégation aux usages de l'internet (DUI) depuis 2005, dans le cadre du programme européen « Safer Internet », qui propose des ressources et des conseils aux enfants, aux parents et aux éducateurs pour une navigation sur internet responsable et en confiance. »
La meilleure protection des jeunes ? La maîtrise de l’informatique et du code
Au travers d’une réponse à une question écrite portant sur le même sujet, Axelle Lemaire a ajouté qu’elle considérait que « la meilleure protection consiste à maîtriser les outils matériels et logiciels utilisés quotidiennement par les jeunes. C'est dans cet esprit que le ministère soutient, en partenariat avec le ministère de l'Éducation nationale, l'apprentissage de l'informatique (le « code ») en périscolaire dès le primaire ainsi qu'au collège, afin de permettre aux enfants de programmer les services qu'ils utilisent et, ainsi, mieux les maîtriser. »
À noter qu’un avant-projet de loi préparé par le ministère de la Culture confie au Conseil supérieur de l’audiovisuel les clefs des logiciels de contrôle parental que doivent obligatoirement proposer les FAI français à leurs clients. Ces dispositions pourraient ressurgir via le texte que présentera Fleur Pellerin au premier trimestre 2015.
Rappelons enfin que depuis la fin 2013, le Royaume-Uni impose à ses fournisseurs d’accès à Internet le déploiement systématique d’un filtre parental « anti-porno », qui ne peut être désactivé que sur demande expresse des abonnés. Sauf que ce dispositif subit lui aussi de nombreux écueils, à commencer par le blocage injustifié de nombreux sites « tous publics », tels que le site d’information TorrentFreak, des pages officielles de distribution Linux... (voir notre article).
Le gouvernement ne veut pas de logos « - 12 » ou « - 18 » sur les sites Web
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Une signalétique inadéquate et très difficile à mettre en place
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Les extensions « .enf » et « .ado » n’emballent pas davantage Axelle Lemaire
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La meilleure protection des jeunes ? La maîtrise de l’informatique et du code
Commentaires (45)
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Abonnez-vousLe 11/12/2014 à 07h52
Ah bah les news se suivent et ne se ressemblent pas on dirait !
Je ne peux que saluer la réaction de l’Etat (dans ces temps moroses, ça mange pas d’pain) face à des propositions idiotes et inapplicables.
La seule et unique solution est clairement posée à la fin de l’article : l’éducation à l’Informatique, à l’Internet et aux Droits & Devoirs dans le monde numérique.
Par contre, vis-à-vis du code, j’suis pas convaincu de l’utilité en soit ; mais bon. Ils ferraient mieux de foutre un coup de pied dans l’apprentissage des langues AHMA.
Le 11/12/2014 à 14h34
Le 11/12/2014 à 14h42
Le 11/12/2014 à 15h00
Que les vieux pour moi " />
Sinon ,aucune allusion ou pensée sur ton" /> dernier point
Le 11/12/2014 à 15h04
Le 11/12/2014 à 15h14
Sur les logos : jour à marquer d’une pierre blanche, le gouvernement c’est rendu compte de inefficacité d’une mesure proposée dans les new tech du grand méchant zinternet. " />
Quand au .enf ou .ado…. On aurai surement vu des milf.ado ou des sites pédo en .enf " />
Avec internet ca dégénère toujours, il faut fermer ce repère de mécréants et revenir au 3615 !" />
Le 11/12/2014 à 15h33
Oui mais la plus part des gens ignorent complétement les notions de portance et n’ont même pas connaissance des risques de gèle des ailes à haute altitude.
Et en dehors des paperasses administratives ou d’énumérer leurs désidératas à leur architecte et / ou à leur entrepreneur, ils n’y connaissent que dalle non plus sur comment construire une maison.
Apprendre à coder revient à connaitre tout ça. Et pour une vaste majorité ça n’a aucun intérêt.
Par contre leur apprendre les tenants et aboutissants de la création d’un compte sur X ou Y sites de tel ou tel type (commercial, forum, réseau social, …) ou encore leur inculquer des bonnes pratiques en matières de sécurités antivirus / malware / fishing serait bien plus utile.
En gros une formation aux risques et à “l’hygiène” inhérents aux outils numériques plutôt que de leur mettre le nez dans le cambouis
Le 11/12/2014 à 16h47
Je ne suis pas certain que mettre des logos d’âge requis puisse dissuader les personnes n’ayant pas l’âge requis de ne pas visiter le site en question.
Et de toutes façons, impossible de poser des critères de façon simple sur une limite d’âge requis sur des sites internet.
En revanche, ce qui pourrait être une idée à creuser, c’est un moteur de recherche qui recense tous les sites que l’Etat recommande pour l’éducation des jeunes. Ensuite, les établissements scolaires et les parents de jeunes choisiront ou non de l’utiliser. Cela fonctionnera certainement mieux que ces fameux filtres qui bloquent une image même quand c’est une éolienne juste parce-qu’elle est hébergée sur blogspot.
Le 11/12/2014 à 18h26
Le 11/12/2014 à 21h42
J’espère que c’est un troll…
Tout d’abord, ça n’a rien de simple. Comment normaliser la description de tout le contenu possible d’un site pour que tous les webmasters puissent renseigner correctement leur fichier ? Qui va se charger de vérifier si ce contenu est fiable ou véridique ? Sur quels critères pourra-t-on attribuer un type de contenu à une tranche d’âge ? Bref, tous les problèmes soulevés dans l’article sont les même avec ta “solution miracle”…
Ensuite, une telle solution ne pourrait, dans l’hypothèse improbable où elle pourrait être mise en place, être efficace que si l’utilisation des moteurs de recherche est obligatoire pour accéder aux contenus… impossible donc d’accéder directement à un site, on perdrait l’info référencée par le moteur de recherche…
Des solutions pour repérer les sites accessible, il en existe déjà : pare-feu, filtrage, extension WoT… mais il faut savoir les mettre en place. La solution est donc dans l’éducation et l’apprentissage, non seulement des enfants, mais de leurs parents aussi !
Le 12/12/2014 à 09h31
C’est dans cet esprit que le ministère soutient, en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale, l’apprentissage de l’informatique (le « code ») en périscolaire dès le primaire ainsi qu’au collège
Il n’y a aucun rapport entre le “Code” et l’informatique. (Du moins, autant de rapport qu’entre un immeuble et un pinceau.)
Je ne vois pas en quoi apprendre à “coder” (néologisme qui se veut plus moderne et plus dans “le mouv” que “programmer”), apprendrait à ne pas aller sur des site porno.
Une nouvelle fois, ces députés se ridiculisent en dévoilant autant leur ignorance sur ces sujets, tout en faisant mine de savoir ce qu’ils racontent.
Ces gens font bien la différence entre la sculpture (la programmation) et le permis de conduire (le B2i), alors il serait temps d’arrêter l’amalgame avec cette notion four-tout “d’apprentissage de l’informatique”.
Le 12/12/2014 à 17h10
Axelle Lemaire a écrit (dixit NXI) :
« En admettant même que le principe de l’instauration d’une telle signalétique soit acquis, la détermination des critères d’âge et de pertinence est à peu près insoluble »
Qnaud je lsi ça, j’arirve psa à cmoperndre : si c’est “insoluble”, comment se fais-ce qu’il y ait des logos (-1x) etc. à la téloche et au ciné ?
Dit autrement : si on a réussi à résoudre partiellement le problème pour la téloche et le ciné, on peut conserver cette solution partielle pour certains sites.
J’ai l’impression que le gvt veut que ce soit les parents qui choisissent les dessins animés que les gosses vont regarder, et ne laisser aux enfants aucun choix… Quand j’étais gosse, j’allais à la bibliothèque pour farfouiner dans les bandes dessinées… et j’adorais ça ! Et j’étais pas le seul. Et il y avait des livres “jeunesse” aussi. Et même des VHS (ça par contre c’était une idée à c*n puisqu’à force de passer dans les magnétos de tout le monde, les cassettes devenaient vite de qualité pourrave 3 étoiles).
D’accord, j’arrête de raconter ma vie, n’empêche que des logos (-1x) par endroits, c’est pas “insoluble”… " />
Le 12/12/2014 à 18h52
deja la loi sur les cookies…
Le 11/12/2014 à 07h53
Ya pas à dire, il y a des députés qui sont capables de vouloir faire passer tout ou n’importe quoi sans se poser la question du comment et du pourquoi.
Tout à fait d’accord avec Axelle Lemaire sur ce point. C’est avant tout aux parents (et à l’école) de donner aux enfants les outils et la compréhension d’internet.
Le 11/12/2014 à 07h55
La meilleure protection des jeunes ? La maîtrise de l’informatique et du code.
Je comprends l’idée de maitrise de l’informatique mais je ne comprend pas cet insistance sur l’apprentissage du code. PS : Problème sur les commentaires dans la gestion du Gras.
Le 11/12/2014 à 07h56
Pour la justice américaine :
Antenne local d’un groupe étranger. Notre juridiction prime.
Antenne étrangère d’un groupe national. Notre juridiction prime.
Antenne étrangère d’un groupe étranger. Notre juridiction prime.
Ca va poser quelque problème je pense.
Le 11/12/2014 à 07h58
Le 11/12/2014 à 08h11
Non mais c’est sur que c’est n’importe quoi. Si tout les pays pensaient pareil faudrait que toute les boites s’adapte à tous les droits de tout les pays. Et déjà que dans un même pays certaines lois ce contredisent. Alors dans le monde entier…
Parce que tu peux rajouter pour les US
Que le simple fait d’avoir une antenne local d’un groupe étranger sur le territoire permet de demander au siège social dans un autre pays les données…
Le 11/12/2014 à 08h12
« la meilleure protection consiste à maîtriser les outils matériels et logiciels utilisés quotidiennement par les jeunes. C’est dans cet esprit que le ministère soutient, en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale, l’apprentissage de l’informatique (le « code ») en périscolaire dès le primaire ainsi qu’au collège, afin de permettre aux enfants de programmer les services qu’ils utilisent et, ainsi, mieux les maîtriser. »
Le fameux apprentissage du “code” servira aux enfants à programmer les services qu’ils utilisent. C’est moi où je comprend rien à ce qu’elle dit.
Il est où le rapport entre apprendre à coder et apprendre à paramétrer un compte utilisateur d’un service? Puis comment apprendre à des enfants à paramétré son compte utilisateur sachant que chaque service a un menu de paramètre différent, que l’éducation nationale n’a pas à faire la promotion de tel ou tel service privé et que de toute façon les CLUF demandent d’avoir plus de 13 ans pour s’inscrire généralement.
Sinon tant mieux qu’ils nous saoulent pas avec les logos et la France ne semble pas comprendre qu’Internet signifie International Network et donc n’a pas de frontière. C’est lourd d’entendre des termes comme “site étranger”.
Etranger à quoi?
Etranger parce qu’il n’est pas rédigé en français? Ce serait débile.
Etranger parce qu’il n’est pas en “.fr”? Ca ne représente pas grand chose le “.fr”.
Etranger parce qu’il est hébergé hors de France? Un citoyen français peut hébergé son site n’importe où tout comme un citoyen d’un autre pays peut héberger un site en France.
Et quand est ce qu’il vire le message bien lourd et inutile sur les coockies qui me donne faim quand j’ouvre une page web? lol
Le 11/12/2014 à 08h14
Le 11/12/2014 à 08h20
Bon je vais m’en faire une pleine cafetière et acheter du redbull parce que la en plus je récidive…
Le 11/12/2014 à 08h23
Cette manie qu’ils ont dernièrement de brandir le mot “Code” à tout va dès qu’on parle d’apprendre à la population à maîtriser un minimum les outils informatiques qu’ils utilisent me donnent l’impression que l’un d’entre eux a découvert ce terme et qu’ils ont simplement tout focalisé dessus…
Ils n’ont pour la plus part aucune idée de ce que cela implique mais comme c’est ce qui fait tourner la machine, il faut le connaître à tout prix.
Demain il faudra des bases de maçonnerie pour faire construire sa maison et de solides connaissances en aéronautique pour faire Paris - Marseille en avion. " />
Le 11/12/2014 à 08h24
La proposition par contre devrait être reprise avec d’autres logos ayant d’autres critères que l’âge.
-“…”
Prévenir, c’est guérir.
Le 11/12/2014 à 09h00
Moi ,je dis…
Les parents au votre boulot …assumer vos gosses …
Et ,un peu de prévention à l’école …mais bon, y e na marre de faire le boulot des parents.
Le 11/12/2014 à 09h12
Le 11/12/2014 à 09h16
Je propose la création, juste pour faire plaisir à Daniel, des extensions “.cré” et “.tin”
Le 11/12/2014 à 09h20
“dangers de l’internet”
" />
" /> “d’Internet” ! rhaa !
Le 11/12/2014 à 09h30
Ca s’appele du paternalisme, une pratique déplorable de déresponsabilisation “pour notre bien”. Y’a pas plus moche comme comportement.
Le 11/12/2014 à 09h31
Le 11/12/2014 à 09h32
J’ai eu la même réaction que toi en lisant cette phrase…
Est ce que madame Lemaire relit les réponses rédigées par ses assistants avant de les lire ou les envoyer ?
Ça n’a pas de sens ni de rapport avec la problématique.
C’est le rôle des parents d’éduquer leurs enfants aux dangers d’Internet avec l’aide de l’école pourquoi pas.
Le 11/12/2014 à 09h38
Le 11/12/2014 à 09h40
Le 11/12/2014 à 09h47
Le 11/12/2014 à 09h48
De mémoire, “d’” est un raccourci pour “de le/la/l’”, donc “d’internet” serait équivalent à “de l’internet”.
Le 11/12/2014 à 09h49
l’apprentissage de l’informatique (le « code ») en périscolaire dès le primaire ainsi qu’au collège, afin de permettre aux enfants de programmer les services qu’ils utilisent et, ainsi, mieux les maîtriser.
Je n’vois pas pourquoi je ne peux pas mettre ce c/c dans le quote…
Le 11/12/2014 à 10h02
Pourquoi ne pas mettre en place un fichier .txt à la racine de tout les sites, qui dirait ce que contient ou est susceptible de contenir le site, les bots lisent le contenu de ce fichier et voilou, si un site ne met pas ce fichier il n’est pas référencé sur les moteurs de recherche, comme ça ça force tout les sites qui veulent être référencé à mettre ce system en place, il ne reste plus cas faire le tri, les petits malin qui y mettent n’importe quoi se ferait déférencé.
Problème réglé en moins d’un mois, merci, problème suivant.
Le 11/12/2014 à 10h18
" /> pour la majuscule j’ai pas fait exprès en plus, c’est juste la tournure qui est immonde, même si elle est correcte :)
Le 11/12/2014 à 10h44
La maîtrise du code aurait-elle donc toujours réussi à préserver les nerds des affres de la masturbation via 4chan ???
Première nouvelle !!!
Réapprendre aux gens à se parler, se voir, sortir ensemble, baiser ensemble etc. c’est le meilleur rempart !
Le 11/12/2014 à 11h02
Le 11/12/2014 à 11h16
Tiens, je l’attendais celui qui allait nous pondre la “solution miracle tellement simple que personne y avait pensé avant”.
Un .txt avec un index des “Types de contenus”, très intéressant, oui !
Si intéressant que personne n’a mis ce système en place car tout le monde pourrait tricher, mettre ce qu’il veut et ainsi de suite.
Je parle même pas du fait qu’il faudra un accord international pour ça (bonjour le temps de négociation, si tant est que ce soit possible).
Sans compter que Google/Bing/autres le font très bien d’eux-mêmes. Ils ont des algo’s développés pour différencier et catégoriser des milliers de contenus différents.
Bref, comme tu dis si bien “Problème réglé” mais en moins d’une minute, merci, idée suivante.
Le 11/12/2014 à 11h49
Et pourtant ça serait tellement simple.
Comme tu le dit les moteurs de recherches peuvent déjà le savoir, donc facilement vérifiable, pourquoi tricher ?
Le 11/12/2014 à 11h49
Et sinon déjà faire un truc tout bête : obliger Google (et les autres moteurs de recherche si concernés) à remettre l’option “safe search” activée par défaut dans les images. Ok ce sera toujours désactivable en deux clics et ça ne change rien à l’accès en soi, mais peu importe. C’est juste plus logique et plus sain que ce soit dans ce sens-là et pas dans l’autre. L’accès à des images adultes nécessite ainsi une action en plus qui fait office de choix conscient, et pas juste parce qu’elles te sautent à la figure si t’as rien demandé.
Ça coûte rien, ça peut être fait très vite, et c’est juste un peu de bon sens gagné.
Le 11/12/2014 à 12h00
Depuis quand l’applicabilité d’une loi est-elle prise en compte dans son écriture ??
Le 11/12/2014 à 12h48
Le gouvernement ne veut pas ? Ca tombe bien, moi non plus.
Le 11/12/2014 à 13h21
Sauf que tout le monde a des bases de maçonnerie et d’aéronautique, on sait comment ça fonctionne, grosso modo. On sait que l’avion est porté par l’air grâce aux ailes, et qu’il n’y a même pas besoin de plumes pour que ça fonctionne, et on sait qu’un moteur brule de l’essence pour fournir l’énergie. . C’est tellement évident qu’on n’y pense même pas. Alors que les programmes informatiques, pour la plupart des gens, c’est ni plus ni moins que de la magie.