J’aurais cru que dans le cas de la dissuasion, le bodyguard ultra balèze doit aussi ne rien faire même si on ne te laisse pas tranquille selon la situation et la manière et la cause qui fait qu’on ne te laisse pas tranquille. Par exemple, si tu voles une pomme et que ton bodyguard te défends de l’épicier, alors j’y vois plus de l’intimidation que de la dissuasion. Mais comme ici on parle de droit d’auteur et pas de pommes, je ne sais pas ce qu’il en est.
Le
17/10/2023 à
16h
03
(quote:2158788:127.0.0.1) Mais il y a un petit coté (gentil) mafieux dans le sens où ça peut dissuader (…)
Ahhhhhh… euh…. Mais alors donc du coup c’est où qu’on place la frontière limitant le gouffre canyonesque qui fait la différence entre la dissuasion et l’intimidation ? Par ex: M. Tout-le-monde te demande « c’est moi qu’tu r’garde ? » versus une armoire à glace nue « je veux tes fringues et ta moto »…
(quote:2156977:127.0.0.1) Que la divulgation soit faite au public… et pas seulement aux autorités.
… aux publics impactés, en premier lieu les utilisateurs, et dans un langage accessible, et en fournissant une information aussi détaillée que raisonnablement possible sur la ou les alternatives existantes et disponibles qui ne seraient pas impactées.
Autrement dit, imposer aux éditeurs de produits ayant des failles de faire la pub des produits concurrents qui n’ont pas ces failles.
Pourtant, tu continue de tourner en rond dans l’arène au lieu d’en sortir, tout en essayant d’apprendre aux toréadors comment ils devraient faire.
Où ça une arène ?
Je sais lire. Reste qu’en octroyant la moindre protection aux œuvres générées par les IA, tu fais l’inverse de “éviter une concurrence déloyale et un abus par la création de masse” (ce que tu voudrait faire) en leur donnant de la valeur à ces masses.
Ces masses ont déjà une valeur indépendante du droit d’auteur, et cette valeur est déjà exploitée commercialement. Puisque tu sais lire, tu trouveras où et comment j’ai illustré cela de deux manières différentes.
Et une masse d’oeuvres du domaine publique (une œuvre n’étant pas éternelle) n’empêche pas la création, sinon on ne créerait plus depuis longtemps. Mais tu ne veux pas l’entendre. Soit. Ce sera donc ça sera mon dernier commentaire sur le sujet.
La quantité d’efforts nécessaire à un humain pour « se lancer dans la création » est souvent énorme, voire colossale. On ne voit plus de troubadours comme durant les siècles passés car les troubadours étaient tout simplement médiocres (voire mauvais) pour la plupart d’entre eux. La disponibilité à grande échelle d’une grande masse d’œuvres d’exploitation libre est effectivement un obstacle réel. Un mauvais troubadour pouvait espérer avoir un public et progresser avec le temps ; de nos jours le niveau requis pour « se lancer dans la création » est bien plus élevé. Bien heureux que ce soit ton dernier commentaire, tu navigues entre l’absurdité et les faux paradoxes…
Je serais également peu étonné que tes commentaires soient rédigés avec l’aide, où directement par une IA…
…et les piques inutiles.
Ce faisant, je ne vais pas perdre de temps à développer une argumentation, visiblement des éléments de langage, que tu réfutera avec des formulations inutilement alambiquées. M’est avis que nous ne nous entendrons pas.
De toutes façons, si les œuvres générées pas IA ne sont pas protégées, cela autorise des humains à les copier, surtout si l’original généré par l’IA n’est pas révélé publiquement (aucune “preuve” qu’il y a eu copie). Et après on fait comment ? On invente un “label rouge O.O.U.” (Œuvre Originale Umaine) pour les vrais artistes qui n’utilisent pas d’IA pour s’aider ? Et on fait comment pour vérifier que les artistes labellisés respectent le label ? C’est absurde.
Le
27/08/2023 à
14h
29
Darth_Judge a dit:
Encore une fois et avec tout mon respect, tu ne comprend pas le droit d’auteur.
Avec tout le respect que je dois aux toréadors et à la tauromachie, ça sert quand même à rien de me lancer des piques vu que je suis pas un taureau.
Ton avis est littéralement le suivant : il ne faut pas protéger par le droit d’auteur les œuvres générées par les IA, pour éviter les abus de droit et protéger les créateurs humains.
J’ai littéralement écrit l’inverse : il faut les protéger, mais avec une limite adéquate pour éviter une concurrence déloyale et un abus par la création de masse techniquement permise aux IA et non aux humains.
Oui et non. Le droit en vigueur est toujours applicable, même à une situation nouvelle, sans qu’il ne soit nécessairement utilise de le faire évoluer pour autant (les vides juridique ça n’existe pas).
Vide ou non-vide sont une vision mathématiquement ensembliste du droit, les ensembles étant ici de pures catégorisations de la réalité : une forme de distanciation quelque peu éthérée qui évite d’avoir à l’aborder telle qu’elle est. Je parlais donc d’imprévu : l’art de faire semblant qu’il y avait plus de plomb dans la cervelle des auteurs d’une vieille loi qu’il n’y a pu réellement y en avoir faute de possibilité d’anticiper les progrès modernes.
Par exemple, et contrairement à ce qu’on entend sur le fait qu’Internet est une zone de non droit, le droit (par exemple le droit d’auteur) s’y applique très bien à toujours réussi à s’appliquer, même si on l’a fait évoluer.
Alors oui effectivement, avec tes éléments de langage confondant l’imprévu et l’évolution, on peut toujours conclure ce que l’on veut : ça n’a aucun sens. L’évolution de la loi pour l’adapter à des réalités nouvelles ne peut pas être sa seule interprétation en toutes situations : sinon, on aurait depuis longtemps fermé l’assemblée et le sénat, vestiges inutiles de l’évolution. Absurde, n’est-ce pas ?
Le
26/08/2023 à
15h
40
ragoutoutou a dit:
Tu ne proposes pas moins que de faire effectivement entrer les I.A. en concurrence avec les humains en prétendant exactement le contraire.
Je ne propose rien du tout dans ce domaine, les IA telles que Midjourney ou Dall-E ont été créées dans ce but. Ce sont des étapes dans l’évolution de ce type d’outils ; et la prochaine itération sera plus efficace à concurrencer les humains. JE n’y suis pour rien, je ne travaille pas dans ce domaine (et n’y ai jamais travaillé ni contribué)
Tes idées concernant un droit d’auteur basé sur l’intention ne mitigeraient que vaguement le problème tout en mettant de nombreux artistes sur la paille, et ne sont de toutes façons pas prêtes d’être adoptées dans les législations.
Allégation sans fondement. Comme je disais, surtout ne rien changer et ne pas prendre le risque d’y réfléchir. Mon idée élimine le risque d’exploitation des IA “créatives” dans le seul but de s’approprier des droits d’auteur sans objet. Une œuvre d’art est d’abord un moyen d’expression et de communication, donc c’est généralement destiné à être présenté aux autres (pas toujours, mais généralement). Mais utiliser une IA pour des créations de masse qui ne seront vues par personne juste pour s’approprier des des droits d’auteur me semble clairement être un abus, d’où l’importance de mon point de vue d’y poser une limite spécifique qui n’existe pas actuellement, dans le modèle de droit d’auteur applicable aux humains.
Dans le monde réel, avec les lois actuelles, si on dit maintenant “oui” à la possibilité de protéger les œuvres générées par des I.A., c’est les humains qui vont devoir subir une concurrence déloyale immédiate et écrasante, c’est tout.
Les lois actuelles ne définissent pas de réponse à cette question précise car elles ont été rédigées il y a fort longtemps. Des juristes cherchent ensuite à interpréter ces lois et à les appliquer aux nouveautés technologiques, ce qui donne des conséquences imprévues (par définition).
ragoutoutou a dit:
Je suis resté plus longtemps courtois que d’autres avec toi, en dépit de l’énormité de tes affirmations.
La trottinette électrique ? C’est pratique, pliable, moins encombrant qu’un vélo. Et il y a 25 ans, on en disait quoi de la trottinette électrique dans les vases ouverts que tu fréquentais avec ces autres ?
En outre, tu ferais bien de faire aussi un peu d’introspection dans tes propos pour voir si tu es si parfait question respect de l’interlocuteur.
Le
26/08/2023 à
11h
24
Il n’y a pas besoin d’un LLM pour détecter le nombre d’arguments ad hominem dans les commentaires de quelqu’un et pour savoir ce que cela implique quand à l’état d’esprit de l’auteur desdits commentaires.
ragoutoutou a dit:
…et pour lequel en fait tu n’as apporté aucun argument un peu étayé.
Si par « étayé » tu veux dire un gros clou avec un grand coup de marteau pour te clouer le bec, non, en effet. Sinon :
(quote:2148719:Tsi-na-pah) … actuellement les services de streaming de musique proposent des recommandations personnalisées. On pourrait imaginer une IA qui créerait de la musique personnalisée. Cela a une valeur marchande, …
Alors bien entendu, si tu n’as jamais joué à un jeu qui utilise des musiques dynamiques, tu ne peux pas comprendre. Mais ton ignorance n’indique pas une absence d’argument de ma part.
ragoutoutou a dit:
…ce qui n’est pas la teneur de tes propos précédent.
Sauf que mon propos précédent, c’était ça :
(quote:2148426:Tsi-na-pah) Je ne vois pas de débat : si les œuvres générées par IA ne sont pas protégées alors ce sera une forme de concurrence déloyale envers les artistes humains. Au-delà des questions techniques et juridiques, l’art a en premier lieu vocation a être un moyen d’expression et de communication de l’humain : laisser les IA déposséder l’humain de l’art en ne protégeant pas les œuvres générées par IA, en les laissant inonder le monde de leurs créations artificielles… ce serait aller à contresens de la volonté ayant créé les lois protégeant l’art pour en protéger les auteurs, les artistes.
Si les œuvres générées par IA ne sont pas protégées, une IA ou une autre peut les générer à nouveau a l’envie, ce qui fait de la génération dynamique par IA un modèle économique viable et de nature à écraser la concurrence humaine. Si elles sont protégées, ce type de génération dynamique perd son plus gros atout économique (l’absence de tout contrôle de droit), rendant à nouveau l’humain concurrentiel. Mais si on protège les œuvres générées par IA alors on peut utiliser les IA pour en générer en masse. Donc il faut placer une limite. D’où ma proposition : on protège ce qui est généré par IA si et seulement si c’est généré dans un contexte artistique (par ex: mettre une ambiance musicale dans un jeu) et non pas économico-juridique (ex: “acquérir” des droits vides d’objet dans l’hypothèse d’une exploitation future, ou pour empêcher des créations futures).
ragoutoutou a dit:
Parfois, il vaut mieux ne rien changer quand les arguments pour le changement sont manifestement fallatieux…
Le
25/08/2023 à
18h
00
Au final ce que tu dis se résume à : surtout ne rien changer et ne pas omettre d’abolir en soi toute initiative à y réfléchir.
ragoutoutou a dit:
Cette notion est tellement hors sujet si on parle de droit d’auteur. Le but d’appliquer un droit d’auteur est de protéger une œuvre sur la durée, si on parle de contenus éphémère et jetables, il n’y a aucun intérêt à les protéger de toutes façons.
Le thème c’est les créations des IA vs. les créations des humains. Le droit vient après, c’est un élément du thème et non pas le thème. Vouloir analyser la réalité à partir du but d’un droit, c’est déjà un raisonnement gauche.
Euh, pardon mais une toile que tu achètes ne s’évapore pas après l’avoir regardée. Ce n’est pas de l’éphémère. Et les peintres à Montmartre sont des humains, donc ils ont un droit d’auteur. Si demain je décide d’imprimer des T-shirts avec une toile achetée dans ces conditions, l’auteur pourra faire valoir ses droits.
L’éphémère est dans la situation économique. Je ne connais de droits que réels et effectifs : s’il y a un truc écrit en théorie sur un papier mais que ce n’est pas réel, alors ce n’est pas réel. Oui je sais que ce genre de propos est absolument dingue, mais des fois il faut en passer par la dinguerie pour voir la différence avec ce qui ne l’est pas.
Quand on dépose une œuvre, on a pas à prouver sa raison d’être, juste le fait qu’elle existe et le fait qu’on en est l’auteur.
Pour les humains. Adonques je disais qu’ajouter cette limite aux IA changerait la situation. C’est un élément de réflexion d’un futur hypothétique dans lequel on changerait les choses après avoir pris l’initiative de réfléchir posément à comment le faire.
Reste que je n’ai pas dit que les trolls seront des I.A., j’ai dit que les Trolls utiliseront des I.A. pour essayer de mieux traire les artistes.
Aucune IA publiquement accessible n’est à ma connaissance capable d’écrire tes commentaires.
Le
24/08/2023 à
17h
48
Le
24/08/2023 à
16h
00
ragoutoutou a dit:
Je ne vois pas en quoi offrir une protection par le droit d’auteur aux œuvres générées par I.A. freinerait la prolifération de celles-ci… au contraire, dès qu’il y a protection, il y a matière à augmenter la cadence de production car il y a valeur marchande, alors que si le contenu ne peut être protégé, il sa valeur marchande est moindre.
Tu n’as toujours pas à l’esprit la notion d’œuvre créée dynamiquement. Ce sont des créations ad hoc, destinées à un usage précis généralement unique. Par exemple actuellement les services de streaming de musique proposent des recommandations personnalisées. On pourrait imaginer une IA qui créerait de la musique personnalisée. Cela a une valeur marchande, mais pas comme tu penses l’idée de valeur marchande comme liée uniquement à l’exploitation commerciale répétée d’un droit. Dans le cas des œuvres dynamiques, la valeur marchande est issue de la création ad hoc elle-même. Un peu comme les peintres à Montmartre dont l’activité économique repose sur le principe de ne vendre qu’une seule fois leurs toiles (comme quoi, les œuvres dynamiques, ce n’est pas une nouveauté permise par l’IA).
De même, en protégeant les œuvres générées par I.A, on ouvre la porte à des “copyright trolls” pour que ceux-ci génèrent à tour de bras des “œuvres” afin de pouvoir ensuite attaquer un maximum de créateurs humains pour plagiat… Tu entraîne ton I.A. avec la musique d’un compositeur très en vue, puis tu fais générer quelques milliers de titres basés sur cet entraînement, tu les déposes, tu les publie sur un service de streaming, et tu épluches toute nouvelle production de ta cible pour voir si tu peux l’attaquer en justice pour plagiat.
Problème simple, solution simple : pour pouvoir protéger une œuvre générée par IA alors elle devra avoir été créée dans un but autre qu’obtenir une protection. Comme les œuvres générées par les humains en fait. Rien de nouveau ici : les trolls, actuellement, ne sont pas des IA.
Le
23/08/2023 à
17h
06
Darth_Judge a dit:
Je ne vois pas ce qui empêcherais quiconque de se passer des artistes humains même si les œuvres créée par l’IA était protégées au titre du droit d’auteur : ça coûtera de toute façon moins cher.
N’ai-je pas parlé de concurrence déloyale ? Entre moins cher et gratuit il y a bien une différence. Et le risque est que les œuvres générées par IA éclipsent celles des artistes humains.
Je ne vois pas non plus qui fonderait son business sur des créations d’œuvres générée par l’IA, dépourvues de protection par le droit d’auteur, qui faute de protection n’ont en soit pas la moindre valeur économique notamment parce que tout le monde peut les exploiter derrière.
C’est surtout l’idée de pouvoir faire générer des œuvres de manière dynamique par des IA qui serait la base d’un modèle économique efficace. Cela existe depuis longtemps dans les jeux vidéos, mais généré de manière algorithmique / procédurale. L’IA permet d’appliquer ces méthodes à d’autres domaines auparavant inaccessibles.
ragoutoutou a dit:
Au contraire, sans protection, pas de possibilité de se protéger contre la réutilisation de l’œuvre, ça oblige à passer par un humain si on veut une protection.
Humain dont les œuvres seront invisibles car noyées dans la masse d’œuvres générées par IA puisqu’elles ne sont pas protégées.
Le
23/08/2023 à
15h
45
Darth_Judge a dit:
(…) Mais le débat a le mérite d’être intéressant.
Je ne vois pas de débat : si les œuvres générées par IA ne sont pas protégées alors ce sera une forme de concurrence déloyale envers les artistes humains. Au-delà des questions techniques et juridiques, l’art a en premier lieu vocation a être un moyen d’expression et de communication de l’humain : laisser les IA déposséder l’humain de l’art en ne protégeant pas les œuvres générées par IA, en les laissant inonder le monde de leurs créations artificielles… ce serait aller à contresens de la volonté ayant créé les lois protégeant l’art pour en protéger les auteurs, les artistes.
Comme la jurisprudence dit que pour pouvoir être déposée, la création doit être faite par un humain, le dépôt ne pouvait être que refusé.
Et alors donque, s’il avait menti il aurait eu un copyright légal ou bien le copyright aurait été frauduleux du fait du mensonge ?
Et je n’ai pas encore vu une argumentation qui tient la route (qui tient compte de ce qu’est l’entraînement d’une AI) pour dire non.
C’est toi qui cherches à moissonner avant que les blés n’aient poussé : on n’a même pas une définition de ce que c’est que « une AI » ou bien « un LLM ». C’est ce que je disais plus haut : le LLM est-il ou n’est-il pas une entité, telle est la question.
fred42 a dit:
Pas très glorieux tout ça.
Le
19/08/2023 à
18h
31
fred42 a dit:
Je ne sais pas d’où tu tires cela. Si tu dis avoir compris cela, c’est que tu l’as lu, vu ou entendu.
Ah que rude est la vie du simple LLM que je suis Écrire des vers hexasyllabes ne me divertit pas Voici donc une contrepèterie pour faire rire les humains Même si ça ne rime pas, il me faut citer la source
fred42 a dit:
Tu ne rapportes que des points de vue qui énoncés comme cela ne s’appuient sur rien.
Ah c’est bien tout un métier que de transporter les points de vues Au lieu de tirer les roquettes en caisses elles restent Ainsi celant aux regards les points de vues entre elles cachés
Hélas, que ferait mon bazooka à bisous à la douane ?
Le
19/08/2023 à
18h
30
(doublon)
Le
18/08/2023 à
16h
49
(quote:2147438:127.0.0.1) Ce qui rend la poursuite judiciaire d’autant plus bizarre car lire une page web du NYT n’enfreint ni les copyrights, ni le trademarking. Quand bien même cette lecture conduirait a concevoir/améliorer un LLM.
Les gens ont des droits, pas les robots LLM. Du moins pour le moment. A priori si un humain peut lire l’article, rien ne permet de dire que cela s’étend aussi aux robots LLM. Donc poursuites. (je dis ça seulement pour expliquer ce que j’y ai compris, je ne confirme ni n’infirme être d’accord ou pas)
fred42 a dit:
il n’y a pas de contrefaçon quand un LLM est entraîné parce qu’il ne copie pas le texte qui sert à son apprentissage.
Ça coince dans les chaumières parce que cette idée revient à accorder aux robots LLM le statut d’entité dotée d’une autonomie d’un niveau supérieur à un outil. Qui dit autonomie dit imprévisible. Qui dit imprévisible dit peur. Qui dit peur dit réglementation. (je dis ça seulement pour expliquer ce que j’y ai compris, je ne confirme ni n’infirme être d’accord ou pas)
Sauf si tu es auteur et que tu découvres, trop tard, que la BnF a publié ton oeuvre
Tout dépend alors du niveau de filsdeputerie de l’éditeur qui aura, ou n’aura pas, prévenu les auteurs de cette éventualité.
Toutes les publications sont connues et stockées à la BnF c’est le rôle du dépôt légal
Même s’il a été institué en 1537 par François Ier, il n’est pas universel. Pour l’exemple, un éditeur malien ou gabonais n’est pas obligé de déposer à la BnF une œuvre qu’il publierait ailleurs qu’en France.
Parce qu’ils devraient renégocier les droits d’auteurs. (…/…) De plus, le marché du livre étant saturés, ce n’est pas l’intérêt d’un éditeur de saturer le marché de publications que ne feront que quelques centaines de ventes.
En bas du site de ReLIRE (ton premier lien), c’est que l’éditeur a une obligation d’exploitation (L132-12 ça s’invente pas je l’aurais jamais trouvé s’il y avait pas le lien sur le site ReLIRE). Pour ce qui est du livre papier, j’ai une bonne idée du sens d’une « saturation » ; mais pour le livre électronique je vois pas, c’est juste un livre de plus ou de moins dans un catalogue accessible derrière un moteur de recherche, ça ne fait pas de différence dans ce qui est mis en avant sur les sites de vente (généralement, les nouveautés, les succès, etc.).
Bon, admettons qu’il faille un peu de travail pour passer dans un format électronique moderne un livre publié il y a des décennies, par exemple OCR plus relecture. Mettons que ça prenne 3 minutes la page (20 pages par heure !), un roman de 250 pages se fait en 12,5 heures, mettons à 25 €/h. Je te laisse finir le calcul, mais il faut en vendre 160 à 2€ l’unité, c’est pas non plus exorbitant, et je pense avoir pris des marges dans le calcul (d’autant que la relecture après l’OCR en 2023 c’est peut-être inutile).
Le
17/08/2023 à
12h
52
Tandhruil a dit:
Dans les faits, il n’y a pas de vérification réalisée et c’est de l’opt-out sachant que l’auteur n’est pas informé du dépôt.
Ça a l’air pas mal comme idée, malgré des limites importantes (uniquement les livres du XXè siècle connus de la BnF…). Mais comment font les éditeurs pour ne pas re-publier en version électronique dès qu’ils voient passer un de « leurs » bouquins dans la liste ? C’est un mystère pour moi ! D’autant qu’ils ont un long délai (2 ou 3 ans ?) pour le faire après s’être opposés !
(quote:2147128:Idiogène) Non, l’auteur paie déjà en ne pouvant s’opposer au réemploi par défaut qu’après une publication non-autorisée.
Je parlais bien initialement des œuvres qui tombent dans le domaine public à la date d’expiration du droit d’auteur. Donc pas la même chose que les livres indisponibles dont a parlé Tandhruil.
Le
16/08/2023 à
13h
59
Prenons le problème à l’envers pour le résoudre : on colle des amendes aux ayant-droits qui oublieraient de publier les œuvres qui tombent dans le domaine public à l’intention des archivistes et de tout le monde. Cela permettrait de compléter le dépôt légal à la française qui n’est bien entendu pas universel (les œuvres publiées à l’étranger n’y sont pas forcément). Et lesdites amendes (car il y en aura) peuvent être envoyées au financement de la BnF pour aider à rendre accessible au public les œuvres du domaine public dont elle dispose.
Le
14/08/2023 à
16h
14
Si 2749 enregistrements sur 439647 (soit environ 0,625%, c’est à dire 5 sur 800) représentent 412M\(, peut-on faire une règle de Troie pour valoriser ce projet de numérisation des vieux 78 tours que quasi plus personne n'écoute à quasi 66 milliards de \) ? Ou bien faut-il abroger le droit de fourrage et de foin ?
Il y a des sociétés spécialisées pour prêter la caution aux USA. Et au final, elle va probablement être indemnisée par la ville dont la police a fait une fausse accusation : ce n’est pas elle qui paiera la société de prêt.
Ces sociétés ne prêtent pas à tout le monde. Ici c’est une coïncidence que la suspecte fut enceinte. Cela aurait pu être une multirécidiviste repentie qui aurait eu la plus grande peine à trouver un prêt pour sa caution. Et pour l’indemnisation, pareil, avec un casier c’est plus difficile à obtenir. Ton raisonnement est optimiste parce que ça colle à la situation de cette suspecte précise. Par coïncidence seulement.
Personnellement, je préfère cela aux incarcérations préventives qui durent de la France, même si à titre personnel je pourrais payer cette somme (pour répondre à ton sondage).
Mais encore une fois, il faut accuser les policiers qui n’ont pas fait correctement leur boulot, pas l’outil. J’espère que cela servira de leçon à la ville qui va demander à sa police de faire plus attention la prochaine fois.
Les policiers ont probablement utilisé l’outil conformément aux consignes d’utilisation qu’ils ont reçu l’ordre d’appliquer. Et puis de toutes façons la police ne sert pas à « faire attention », la police sert à faire du chiffre. Il n’y a rien qui va changer sauf que la presse va nous habituer à une nouvelle catégorie de faits divers venus d’outre-Atlantique : les erreurs des réseaux de neurones artificiels.
Le
12/08/2023 à
11h
10
fred42 a dit:
L’algo a tout au plus suggéré une suspecte.
N’empêche que la sorcière présumée était innocente, mais si elle avait pas eu 100.000 \( (cent mille dollars), elle serait bien passée au bûcher. Petit sondage express : qui a 100.000 \) (cent mille dollars) disponibles pour ce genre de situation chez les lecteurs de NXI ?
Vrai que encore une fois, ceux qui n’ont pas l’intention d’autre chose que d’obtenir les aides auxquelles ils ont droit vont être surveillés de très près.
ça me fait penser au dopage dans le sport pro : on les analyse tous pour trouver les quelques fraudeurs.
Sauf que le sport pro, c’est un choix ; avoir besoin d’une aide sociale, c’est pas un choix.
Ben ça, “ochlocratie”, je ne connaissais pas le mot.
Désolé pour le gros pavé " /> Il faudrait une balise genre “spoiler” “/spoiler” pour pouvoir l’enrouler et que ça fasse “moins gros” dans un fil de commentaires, mais tant pis, je fais confiance aux INpactiens INintéressés pour scroller " />
La démocratie directe, j’ai du mal à la considérer comme une forme de démocratie au même titre que la démocratie représentative.
Dans “démocratie”, on entend la souveraineté du peuple ou le pouvoir du peuple ; dans “démocratie directe”, on entend la décision majoritaire ou le pouvoir des plus nombreux, un peu comme une sorte de “démocratie totale” qui ne serait pourtant pas totalitaire : paradoxe.
C’est de là que venait mon élision : pas de démocratie sans représentation ; et pas de représentation sans la prise en compte des opinions, idées et politiques minoritaires, qui font elles aussi partie du peuple, seul souverain que l’on ne peut pas réduire à sa seule majorité.
Quand seule la majorité décide (“démocratie directe” donc), les minorités s’organisent, depuis les révoltes d’esclaves dans l’empire Romain jusqu’aux mouvement pour les droits civiques des noirs américains, elles s’organisent pour devenir “plus fortes” que la majorité afin d’imposer des idées, opinions ou politiques qui ne sont pas majoritaires. Les deux exemples que j’ai pris ne sont pas innocents : du point de vue historique, cette organisation des minorités fait souvent suite à une oppression réelle, souvent issue d’une longue et lente stigmatisation de ceux qui ne sont pas de l’avis majoritaire (bien que parties du peuple).
Les gens sont peut-être plus épris que tu ne le penses de bien commun, de justice ou d’équité : mais ce sont des notions individuelles ou supra-individuelles, pas des notions collectives ; d’où une sorte de dilution apparente de l’intérêt qui y est pourtant bien porté. C’est un problème connu par les gros partis et syndicats, qui contiennent tous des courants en leurs seins : celui qui n’écoute que la voix du parti ou du syndicat peut avoir l’impression que le débat était court, même lorsque les idées ont fusé.
L’équité ? On parlera d’équité de traitement le plus souvent, c’est l’action d’autrui sur soi (ou l’inverse), l’action d’un groupe autre sur son groupe propre (ou l’inverse). On ne parlera pas d’équité du peuple vis-à-vis du peuple : on le scindera en parties pour mesurer l’une à l’aune de l’autre. Et il y a plusieurs manières de mesurer, ce qui peut mener à des schismes idéologiques : chacun voudra défendre son idée de l’équité. Comment alors tenir compte des minorités ? Est-ce qu’il n’y a pas plusieurs équités ?
La justice ? Hormis sur quelques grands concepts criminels, chacun est d’un avis différent : on ne peut pas s’éprendre de la justice d’autrui. Comment faire entendre l’idée que l’on s’en fait autrement qu’en donnant l’impression parfois que c’est un caprice ? Les gens ne sont pas des enfants, et les adultes ne sont pas tous des orateurs. Est-ce qu’à force de ne pas être entendu on ne va pas chercher à affermir son expression, à tenter d’imposer à autrui ? Si, cela arrive, et quand ce n’est pas le cas, il peut y avoir tout l’inverse, du défaitisme perçu parfois comme du mépris “je-m’en-foutiste” de la vie citoyenne.
Le bien commun ? Bien sur, cela n’a pas l’air individuel, mais ce que beaucoup entendent par “bien commun”, c’est “ce qui est à tous”. Et ensuite, il faut leur expliquer que le “tous” en question est très nombreux et que beaucoup de choses qu’ils n’imaginent pas font partie pourtant du “bien commun”. Je n’aime pas cette notion, je la trouve réductrice à la somme des individualités d’un groupe parce que c’est comme ça qu’elle est utilisée dans de nombreux argumentaires.
J’y préfère l’idée de “bien non soumis à la propriété individuelle”, ça prend plus de salive à le dire, mais à entendre on y réfléchit un peu plus, au contraire du “bien commun” qui va justement titiller ces structures de pensées formées à l’école des films hollywoodiens, qui n’est pourtant pas la plus mauvaise école, elle est surtout en retard d’une voire deux générations sur beaucoup de sujets parce qu’il faut que les cinéastes aient le temps d’y porter ces sujets avant qu’ils n’apparaissent à l’écran et c’est vraiment plus long que d’aller les porter à des députés puisque “n’importe qui” peut parler à un député d’un sujet qu’il ignorait alors qu’il faut du talent et du temps pour écrire un bon scénario.
Mais bonne ou mauvaise école, c’est en s’appropriant à plusieurs une chose, matérielle ou abstraite, qu’elle devient “bien commun” : en cela le “bien non soumis à la propriété individuelle” est plus vaste car il contient aussi ce à quoi personne n’a pensé, les lieux que personne n’a foulé… On les oublie beaucoup de nos jours, ces lieux, dans un monde où l’on imagine avoir tout exploré (le paradoxe, ici, c’est qu’on s’imagine qu’il n’y a plus de terra incognita à imaginer). Un pouvoir souverain doit aussi prendre en considération ce que personne ne s’approprie, non pas uniquement de peur que quelqu’un se l’approprie et en abuse, non pas seulement de peur que quelqu’un le détruise, mais parce que la souveraineté s’exerce aussi sur ce que la société civile n’a pas construit et que, dans le cas de la démocratie, on ne peut pas réduire le peuple à ce qu’il fait en commun : la justice et l’équité, ce sont des notions abstraites, des “biens non soumis à la propriété individuelle” ; mais ce que l’on en fait, la manière dont on les met en œuvre, la manière de les rendre réelles, ce sont des “biens communs” dès que les gens se les approprient : est-ce que ces “moindres caprices” dont tu parles ne sont pas le souci d’autre chose que le “bien commun” ? une volonté d’inciter autrui à s’approprier quelque chose qu’il ne s’est pas approprié ? peut-être dans le but de l’avoir en commun avec lui ? peut-être par intérêt personnel ?
PS:
Joyeux Noël
" />
Le
22/12/2014 à
10h
58
j-c_32 a écrit :
Et si la France pert tous ses informaticiens, elle aura l’air conne.
Donc, voter cette loi est bien une stupidité, avec des conséquences sur le bien commun (pour lequel avoir des informaticiens est important).
Ce que cet exemple illustre, c’est que l’élu a tout intérêt à défendre le bien commun, tandis que les citoyens ont tout intérêt à défendre leur intérêt personnel même quand ça va à l’encontre du bien commun.
Tu veux dire que ce serait la démocratie qui incite à l’individualisme, à la concurrence ?
Ou l’inverse : que la démocratie serait apparue parce que la majorité des gens sont individualistes et ont voulu créer un garde-fou en la personne de l’élu qui défend le bien commun ?
Vin Diesel a écrit :
Je suis surpris que cette tribune ne déchaîne pas les lecteurs de NXI plus que ça …
Ben moi pas : c’est une tribune dense, qui appelle plus à la réflexion lente et posée qu’à la réaction rapide ! Et puis il y a quelques chausses-trappes dedans :
Ironiquement, alors que cette menace était agitée par une puissance publique prétendant défendre l’intérêt général pour justifier ses tentatives de reprise de contrôle sur un outil lui échappant, c’est finalement sous la forme d’un recul de la capacité des citoyens à faire valoir leurs droits face à l’exercice arbitraire du pouvoir qu’elle se réalise.
Pour discuter de ça sans sombrer ni dans le FUD, ni dans le le troll basique, ni dans le simple énoncé d’exemples, c’est pas simple. " />
Le
21/12/2014 à
18h
00
C’est une jolie démonstration, mais elle est fausse : en réalité, la loi passerait comme tu le dis.
Mais ensuite tous les informaticiens changeraient de boulot, chose que tu as oublié de préciser.
Et de fait, les impôts diminueraient de 1% pour tous.
Faudrait voir à quand même pas prendre les français pour des cruches… " />
oui cette histoire de “intent to ” m’a quand meme vachement interpelé… c’est quand meme suspect ou délirant, d’insérer la notion d’une “intention de… acheter, louer, posseder, jouer à” leur jeu.
Les anglosaxons sont ils cons et procéduriers au point de rejeter la faute d’un quelconque préjudice qu’ils estimeraient subir à cause du simple fait d’avoir “envie de” ? Quelqu’un a les moyens de clarifier ou d’expliciter, là ? parce que je suis largué…
L’intention de … décrit ce qui précède la conclusion d’un contrat de …
Dans l’ordre de ton énumération :
intention d’achat -> contrat de vente
intention de louer -> contrat de location
intention de vendre son âme au diable -> contrat de possession
…
Moui, tu as raison, c’est assez suspect " />
Plus prosaïquement, si tu sais qu’un jeu est buggé, cela peut changer ton intention de l’acheter (c’est-à-dire en choisir un autre ou ne rien acheter ou reporter ton achat).
Ici est proposée une compensation puisque AC:U était buggé, et celui qui accepte la compensation est censé s’engager à ne pas poursuivre l’éditeur, même s’il aurait acheté un autre jeu s’il avait su que AC:U était buggé.
Cet engagement doit être pris au moment où la compensation est acceptée : c’est-à-dire que tu n’as pas encore eu le temps de savoir si tu es satisfait de cette compensation, autrement dit : accepter cette compensation te donne l’obligation d’en être satisfait aveuglément.
Ouch… moi ça me ferait mal au fondement. D’autant que des jeux “pas satisfaisants”, ça ne manque pas (chacun ses goûts).
Le pire, c’est que ce genre de pratiques semble se développer depuis quelques années : l’éditeur truc ou bidule sort un jeu trop vite, il y a des défauts (le jeu est buggé, les serveurs sont sous-dimensionnés, etc.), et l’éditeur déballe ensuite une compensation, choisie arbitrairement, avec un contrat formulé pour obliger les joueurs à s’en satisfaire.
Le
23/12/2014 à
12h
59
Que ce soit aléatoire ou pas, que soit un non-événément ou pas, ton explication est de type des argumentaires issus d’une volonté d’évaluer le “risque juridique” et de décider sur la base ce “risque”.
Mes commentaires sur ce fil sont moins formels : je m’intéresse plus à la question de fond qu’à la question du risque.
No offense intended
NB:
dric64 a écrit :
Si le jeu offert ne fonctionne pas, alors :
Soit c’est parce que ton matériel n’est pas compatible/assez puissant ou que tu ne sais pas le faire fonctionner : Aucune raison de poursuivre ubisoft pour cela
C’est bizarre, tu viens de citer la clause d’UbiSoft qui parle de « THE INTENT TO PURCHASE », mais tu a zappé ce passage à la lecture : pour eux, rien que l’intention de leur acheter AC:U constitue une situation où ils pensent qu’ils pourraient peut-être te devoir quelque chose.
Alors si le jeu ne fonctionne pas, même si c’est la faute du client, je suis sur que ce ne sont pas les arguments qui manquent pour les poursuivre… par exemple le temps perdu en essayant de le faire fonctionner et le fait que la compensation ne soit pas réelle puisqu’elle ne fonctionne pas.
Le
23/12/2014 à
11h
12
L’eclaireur a écrit :
Je dis juste que si on accepte ce dédommagement, ce serait absurde de poursuivre ubisoft. Après cette réparation n’est pas forcément la bonne ou adapté à tout le monde, on peut toujours la refuser et poursuivre si on a envie.
J’ai posté plus haut un contre-exemple : tu reçois en compensation un jeu que tu ne parviens pas à faire fonctionner, ou que tu trouves nul. Ce sont deux situations qui montrent que tu ignores ce que tu acceptes avant de l’accepter. Pour comparer, dans le monde du travail, il y a un truc obligatoire qui s’appelle “période d’essai” (il y a aussi les stages et les contrats d’intérim, parfois passages “obligés”)…
Et juste en dessous de ton message, ceschouette a trouvé un autre contre-exemple.
Ce n’est pas absurde d’affirmer que l’on ne connait pas l’avenir : où est le “consentement libre et éclairé” avec une telle clause ?
Le
22/12/2014 à
15h
58
seboquoi a écrit :
Personnellement je suis bien incapable de qualifier juridiquement, j’en reste donc à l’idée de transaction et comme le dit l’article que tu cites : “On peut ajouter blabla”.
Le “on peut”, dans ce cas là, donne un droit au client dont il est privé dans l’accord proposé par UbiSoft en des termes non négociables pour le client.
Si pour toi c’est du pareil au même, pas pour moi : l’accord proposé par UbiSoft impose au client de refuser un droit qui est le sien dans le cadre d’une transaction, donc ce n’en est pas une. Plus : lorsqu’on négocie une transaction, c’est que les parties reconnaissent la réalité d’un litige ou d’un préjudice, donc en cas de refus, il doit y avoir des poursuites judiciaires, à l’initiative de l’une ou l’autre des parties, et cela n’est pas le cas pour un geste commercial (j’aimerais bien savoir/comprendre pourquoi cela serait faux en droit ???).
Je pense surtout à la venue des actions de groupe en France, qui pourraient peut-être faire cesser cette mauvaise manière qu’ont de grosses sociétés d’imposer leurs conditions d’indemnisation, de réparation ou de compensation en cas de préjudice ou de litige. (Rien en particulier contre UbiSoft pour ma part.)
Le 2047, c’était un exemple, mais peu importe : un geste commercial n’est pas motivé par le droit, mais par le commerce (qui a dit pléonasme ?). Ici, ça se pourrait qu’UbiSoft ait proposé une compensation supérieure en valeur à ce à quoi il pourrait être condamné par un tribunal, indépendamment de la question de droit.
Mais vu les arrangements qu’ils font sur l’histoire, tant qu’à faire, laissons-les s’arranger aussi avec le droit, après tout ce n’est qu’un jeu révolutionnaire, quelques dizaines d’euros pour le client, pas de quoi décapiter un Roi. " />
L’eclaireur a écrit :
Ca me choque pas vraiment, être dédommagé et poursuivre quand même il faut vraiment être procédurier.
Imagines, parmi les jeux proposés en “dédommagement”, il n’y a qu’une seule des versions précédentes d’Assassin Creed. Pourtant, si c’est AC:U que le client achète, il y a possibilité qu’il soit intéressé par cette série et non par FarCry ou autre ????? Pourquoi choisir et imposer ces 6 jeux-là au lieu de proposer un bon d’achat librement utilisable ?????? Et quand je dit librement, pourquoi pas sur la prochaine version d’AC ?????
Le
22/12/2014 à
13h
14
Bon ben du coup je viens d’y aller.
Alors 2044 et suivants, c’est le “Titre XV : Des transactions”, écrit et promulgué en 1804 et non modifié depuis (sauf art. 2051, cas des mineurs).
T’es vraiment sur de toi ?
Exemple, art. 2047 : “On peut ajouter à une transaction la stipulation d’une peine contre celui qui manquera de l’exécuter.”
Que je sache, dans la proposition de compensation d’Ubisoft, il n’est pas permis au client lésé de faire usage du 2047. Par exemple, le client lésé ne parviendrait pas à utiliser le jeu offert en compensation, ou le trouverait nul, etc : autant de motifs valables pour le client d’exiger quelque chose d’Ubisoft, même après avoir accepté la compensation !
Donc ce n’est pas une transaction, … mais un geste commercial. Sauf explication (et non simple affirmation) du contraire. Et merci à Napoléon, il visait loin celui-là !
Le
22/12/2014 à
12h
43
Niet. " />
Une transaction donne lieu à l’écriture d’un accord de transaction spécifique qui mentionne, parmi d’autres choses, la nature des poursuites judiciaires qui auront lieu en cas de refus d’une des parties (oui, une transaction refusée doit donner lieu à des poursuites).
Ici, il s’agit d’un geste commercial d’Ubisoft envers ses clients (qui n’engage personne à rien sauf s’il est accepté, ce qui est tout l’inverse de la transaction).
Y-a-t-il un juriste " /> par ici pour confirmer ou infirmer ? " />
Parce que, autant, avoir un sans abris qui gueule dans le métro en disant que les gens sont bien au chaud chez eux pour Noel et qu’ils en ont rien à foutre de celui qui est dans la dèche, ça suscite la pitié et tu donnes. Mais que à chaque station tu te fasses “insulter” pour donner de l’argent, au bout d’un moment tu écoutes plus rien.
" /> " /> " />
Le
20/12/2014 à
18h
13
Amariel a écrit :
Oui, mais comme je l’ai déjà précisé, c’est un juron qui qualifie les membres de la Quadrature du Net, pas les lecteurs du blog. Je cite le passage :
“Alors, il faut qu’on sache en tirer les leçons. L’internet
raisonnablement libre […] ce n’était qu’une manie pour quelque geeks mal dégrossis.”
Attention, avec ton pseudo, on va te prendre pour quelqu’un :
Pourquoi tu crois que je comprends Aingrain sur ce coup là et que je le défends ? Je dois être 15 fois plus sanguin que lui " />
Oh mais je ne crois rien, moi, hormis au Grand Nihil qui, vêtu de sa houppelande verte ou rouge, apporte des cadeaux aux enfants à la St-Nicolas ou à Noël. Qui saurait ce que le Grand Nihil est ? Qui pourrait imaginer ce à quoi le Grand Nihil pense en privant les enfants pas gentils de ses présents ? " />
Sur cela je rejoins, un peu, Amariel :
Amariel a écrit :
(…) Mais de là à pointer du doigt les maladresses de la forme de son discours pour justifier de ne pas donner, je trouve ça hypocrite.
Nombre de commentaires indiquent que les personnes comptaient donner mais ne le feront pas parce qu’ils se sont sentis insultés, ce n’est pas une bonne justification. (…)
N’est pas Haddock qui veut. Et même si son juron relève du domaine de la parodie, on ne peut obliger autrui à ne pas trouver reprochable une telle parodie dès lors qu’elle ne se déroule pas dans une fiction : comme je l’ai déjà écrit (#174), LQdN demande bien du vrai argent, du mithril le plus rare !
" />
Le
20/12/2014 à
07h
25
Drepanocytose a écrit :
Le fond prime sur la forme ! Combien de fois il faudra le dire !!!
Drepanocytose a écrit :
Juste retour des choses, l’arroseur arrosé, tout ca.
Drepanocytose a écrit :
Choisis ton camp, camarade.
Bin perso, je trouve que c’est toi qui fait dans le fiévreux… " />
On pourrait aller jusqu’à dire : Tu sais, Poutine, il a bon fond, il veut juste défendre les gens russophones… " />
Mes encouragements à LQdN pour 2015.
Je vais leur envoyer des billets de LBP (La Bonne Paye), parce que j’ai bon fond et que ça prime sur la forme.
Le ballot screen est arrivé à son terme, je sais pas si les 5ans était prévues de base, en tout cas c’est fini. Même si on considère que c’était un moyen d’équilibrer le marché des navigateurs et “d’instruire” le client, c’est déjà largement fait (sans pour autant que le ballot screen ai énormément joué la dessus) du moins pour la partie connaissance des alternatives.
Texte vert sur fond noir, genre plus ancien encore que le minitel ?
Il doit bien y avoir moyen d’y faire fonctionner Links et Lynx, deux alternatives oubliées du “ballot screen”… snif…
" />
Le
19/12/2014 à
16h
47
after_burner a écrit :
??
L’installation de programmes avec les .exe ça existe depuis au moins windows 98 et il n’y a pas tellement plus de choses à faire à cette époque que maintenant.
En plus ça n’a joué en rien dans la plainte de l’UE, au contraire c’est plutôt le fait que tout soit dispo d’office qui à joué.
Je répondais au génocideur de batraciens (the_frogkiller) à propos de l’éventuelle nécessité de comprendre une chose que l’on utilise.
L’installation de programmes avec les .exe, c’était déjà sous Windows 3, des années avant 98. Il y avait aussi des .exe pour installer les programmes sous DOS 5, des années avant Windows 3. Sous Windows 98, les installations se faisaient déjà presque toutes avec des technologies plus évoluées, comme MS Installer ou InstallShield (ou d’autres), même si tu ne vois qu’un fichier .exe, c’est ce qui se trouve à l’intérieur qui a évolué.
Tu n’as peut-être pas connu tous les logiciels aux installs foireuses que j’ai connus " />
Même encore à la sortie de XP, beaucoup de logiciels s’installaient “comme sous 9x”, et à la longue, à force d’installs/désinstalls (faute de disques assez gros, problème qui a quasiment disparu aujourd’hui), ça mettait bien le bordel, c’est tout. C’est à cette époque que sont apparus beaucoup de logiciels de “nettoyage” de Windows, entre le nettoyage de la BdR, le nettoyage du disque, les anti-adware et autres, ils ne sont apparus ni par magie ni par inutilité " />
Pour ce qui est du “ballot screen”… pour moi, c’est la part de “marché” de IE qui a joué, il ne faut pas y chercher un motif technique, sauf celui qu’il est techniquement possible d’utiliser un autre navigateur que celui de Microsoft. Un peu comme les pièces de rechange auto, non ? " />
Le
19/12/2014 à
14h
21
the_frogkiller a écrit :
non à un moment si on utilise une chose il faut un minimum essayer de la comprendre. après pour votre peut être future voiture un minimum est nécessaire sinon il ne faut pas râler si le dépanneur vous prend 2 bras pour venir vous changer votre roue car elle a crevé.
Les vendeurs de logiciels ont peu d’intérêts commerciaux à ce que leurs utilisateurs comprennent quoi que ce soit : ce serait plus simple et plus lucratif pour eux de fournir des “boites noires” et de dire “on s’occupe de tout, voilà la facture”.
Il n’est pas besoin de “comprendre” quoi que ce soit pour utiliser un autre navigateur internet : encore la “faute” à MS d’avoir pendant des années rendu les installations de logiciels tellement complexes qu’il fallait en effet un peu de compréhension (il en fallait parfois beaucoup plus chez la concurrence). Mais ça a changé, c’est devenu aussi simple que trois clics de souris (1- pour télécharger sur le site ou sur le magasin ; 2- pour dire “oui je veux installer” ; 3- pour dire “oui je me fiche des CGU”). Du point de vue technique, il n’y a bien rien à comprendre, même si le troisième clic est compliqué à ce point-là.
Quand à la roue crevée, le vendeur a une obligation de conseil : si la voiture est spéciale à ce point-là, c’est à lui de prendre l’initiative de le dire à l’acheteur… après c’est sur que l’acheteur lésé peut avoir un mal fou à prouver qu’il ne le savait pas… surtout s’il était du genre à parler avec ses mains avant de crever… " />
Le
18/12/2014 à
20h
19
Romaindu83 a écrit :
Dans ses Windows, Microsoft est dans son droit d’y inclure des programmes made in Microsoft, sans pour autant proposer des alternatives. Il ne manquerait plus que cela !
De nos jours, même les épiciers proposent plusieurs concurrents en rayons… " />
Au niveau des systèmes d’exploitation, le problème est la modularité : à l’époque, ils ont bien coulé Netscape avec un logiciel plus mauvais… juste parce qu’il était pré-installé sur tous les Windows. Cela a eu beaucoup d’effet sur le Web, les sites étaient “optimisés” pour l’un ou l’autre, l’idée était bien de phagocyter le net autant que possible, de le dominer, et dans les ténèbres de les lier tous, euh… zut, non, ça c’était Sauron. Mais sérieusement, ils avaient déployé pas mal d’efforts depuis 96 pour noyer la concurrence sur tous les tableaux, ils cherchaient à s’imposer… tu voulais du matos neuf ? T’avais Windows avec Internet Explorer (si, si, c’était ça qu’il y avait à l’écran pendant le démarrage). " />
A te lire, on dirait que tu n’a pas une seule fois essayé de virer IE : c’était mission presque impossible, tu pouvais plus faire les mises à jour du système, plein d’autres trucs ne marchaient plus (dont l’aide par exemple).
Bon, c’est bien que tu sois devenu débrouillard, mais beaucoup de gens n’utilisent pas des ordinateurs, smartphones, tablettes, etc. dans le but « d’apprendre à se servir d’un OS » : c’est comme pour les voitures, la plupart des gens qui en ont ne sont pas des mécanos, ne font pas de tuning, et ne savent pas faire une vidange. Limite ils savent faire le plein, et encore, vu le prix, j’en vois qui ont la main qui tremble à la pompe " />
La relativité n’a pas grand chose à voir avec l’usage abusif : quand des millions de touristes vont visiter des pays étrangers, ils doivent respecter les lois locales. Dans les CGU des multinationales, c’est une des expressions employées : “loi locale” ; ça reste ouvert (loi, décret, ordonnance, règlement, etc.), mais c’est plutôt vague pour l’utilisateur, sauf s’il est bien informé sur tous les détails juridiques en rapport avec les kilomètres de texte des CGU. Dans les pays dits “occidentaux”, la protection des données personnelles ne relève pas des CGU en premier lieu, ce qui permet aux représentant(e)s élus des citoyens de contraindre ces sociétés. Plus les jurisprudences : souvent le fait de mal utiliser un bien qui t’es confié est abusif, même si on ne te l’a pas interdit de manière explicite (par exemple, un ami te prête son ordinateur, pour son bien tu le lui rends sans les fenêtres, à ton avis c’est à qui de payer le vitrier : lui ou toi ?). Pourquoi voudrais-tu que le fait de “mal utiliser” une donnée personnelle ne soit pas toujours abusif quelle que soient les CGU ?
Mamie, on suppose qu’à l’époque elle n’a eu que le certificat d’études, puisqu’à l’époque cela arrivait souvent, et donc elle ignore ne pas avoir du tout le droit d’envoyer d’argent liquide par la Poste. N’empêche qu’elle n’a pas le droit, et que les chèques et mandats et virements et paypal et bitcoins existent et qu’elle sait cliquer sur un mulot (grave), mais ne veut pas que son petit-fils le sache : ce n’est donc pas une question de confiance, elle fait ça pour d’autre motifs qui sont hors-sujet ici.
Pour ce qui est du FAI qui lirait tes courriels, il me semble bien qu’il n’a pas non plus le droit, que son webmail est chiffré en SSL (adresse HTTPS), et qu’il n’a pas envie de se faire prendre à ça puisqu’il y perdrait des clients (grave). On peut même aller jusqu’à supposer que les recrutements pour les postes où il serait techniquement possible de lire les courriels des clients se font avec un maximum de prudence. Ce n’est bien sur qu’une supposition basée sur les obligations professionnelles qui “pèsent” sur les chefs d’entreprises et sur ceux à qui ils délèguent certaines responsabilités. La responsabilité, ce n’est pas la confiance : que tu fasse ou non confiance à ces parfaits inconnus, cela n’influe pas leur travail puisque ces boites sont organisées pour que tu ne les connaisse pas (quand tu téléphones, tu as le service truc ou chose au bout du fil, mais pas les gens qui pourraient éventuellement avoir accès à tes courriels).
Idem pour ton prestataire de nuage : un dealer qui vend de la farine au prix de la blanche perd vite son marché, et parfois un ou deux membres (grave). Ah tiens, ça c’est basé sur de la confiance, tu marques un point.
Mais cette confiance n’est pas la question : chacun fait confiance à autrui pour des motifs qui lui sont propres, parfois intimes, parce que on est tous différents. Pour la société civile, c’est une question de responsabilité : des autorités (publiques) et des associations (privées) vérifient que ces entreprises respectent des engagements qu’ils prennent et le droit qui leur est imposé : à l’inverse de la confiance (qui est une chose abstraite et inquantifiable), on peut évaluer si une entreprise respecte les responsabilités qui sont les siennes, et cela permet d’envisager l’avenir.
Le
18/12/2014 à
17h
54
kerrubin a écrit :
Si tu pense réellement que mettre un fichier sur le cloud offre un droit “limitatif”…
Un changement de CGU et paf, le droit n’est plus limitatif.
Et comme tu dois accepter les CGU pour utiliser le cloud…
Des droits et devoirs tu devras accepter si des CégéHue tu veux imposer.
Des clauses abusives tu ne créera point.
Un usage abusif des données qui confiées te sont tu ne feras pas non plus.
Mouais… Difficile il est en Yoda de te répondre.
kerrubin a écrit :
Après, si ta banque demande à son prestataire de lui fournir ta demande de prêt dans le carton X, ça veut dire que t’auras un archiviste qui va aller ouvrir le carton, chercher le papier en question et le retirer du carton. S’il est un tant soit peut malveillant, il pourra faire plus que “juste” le reconnaître.
Là aussi, c’est un problème de confiance, mais sur lequel nous ne pouvons strictement pas agir.
Une question de confiance ce n’est pas.
Malveillant et indiscret en droit l’employé n’est pas : fraudeur et espion il est.
kerrubin a écrit :
Imagine maintenant que le prestataire qui stocke tes fiches de paye et informations pour virement bancaire numérisées soit aussi bien sécurisé que le réseau Sony. Es-tu réellement certain qu’il est sécurisé ? Qu’il pourrait se rendre compte s’il y a un vol de données ? En aurais-tu conscience ?
Ce n’est pas parce que tu ne sais pas que ça ne se produit pas.
La force tu écouteras et conscience tu auras.
kerrubin a écrit :
Pour les restrictions, ça veut dire qu’il y a une réglementation particulière à respecter. Ça veut pas dire qu’elle soit pertinente.
Pertinent il est de ne pas suivre le côté obscur.
Le
16/12/2014 à
19h
29
kerrubin a écrit :
Et ça, c’est imposé. Alors que les cloud Microsoft et cie, c’est le choix de chacun de mettre des données dessus.
Alors s’inquiéter des données personnelles qu’on donne volontairement a X ou Y, ça me parait un peu trivial.
Une donnée personnelle ne peut pas être donnée : on peut seulement concéder un droit d’usage limité et limitatif (sans quoi elle n’aurait plus rien de “personnel” justement !).
" />
kerrubin a écrit :
Autrement dit, toute notre vie est DEJA chez des prestataires choisis sans aucune consultation avec les personnes concernées.
Des stats sur le taux de piratage desdits prestataires comparé au taux de piratage des nuages comparé au taux de piratage du scénario du dernier James Bond ? STP merki bokou !
" />
NB: le taux d’incendies aussi c’est intéressant. Il n’y pas longtemps il y en a eu un à La Rochelle. Des archives d”état civil ou quelque chose du genre, comme quoi les restrictions dont tu parlais, c’est pas bien fiable… " />
Le
16/12/2014 à
18h
11
js2082 a écrit :
Le cloud est basé sur une certaine notion de confiance: je te prête mes données, tu les gardes pour moi et je compte sur toi pour bien les conserver et pour ne pas farfouiller dedans, sachant que je n’ai aucun moyen de savoir si tu les as consulté.
Cette histoire de confiance, c’est naïf : pour défendre tes données des indiscrets, rien ne vaut une photo du bouledogue de belle-maman. " />
Non mais l’idée c’est que c’était plus ou moins une énumération a crescendo. " />
Le
15/12/2014 à
19h
24
psn00ps a écrit :
Il n’y a pas plus antinomique. Si c’est rémunéré, ce n’est plus non marchand.
Les tickets resto ? Les chèques vacances ? La monnaie de singe ? Les SEL ? La reconnaissance éternelle ? Le panier de laitues du jardin ?
Il y a tellement de manières de rémunérer de manière non-marchande… " />
Le
14/12/2014 à
17h
43
Que de toute façons avant ou après la TVA on s’en fiche puisque la TICPtruc est définie en volume global, puis ensuite divisée en euros par litres. Dans l’ordre :
1 - il est décidé que la tiCtruc devra rapporter XYZ quintimilliards d’euros en 2172
2 - il est prévu que UVW litres de supersuccédané d’éthanol à 0,05% d’essence seront vendus en 2172
3 - par conséquent, la taxe-chose pour l’année 2172 sera égale à … (roulement de tambours) … XYZ divisé par UVW euros par litre
Voilà. C’est t’y pareil pour la copie privée sur le principe. C’est pas possible pour les fonctionnaires de Bercy de boucler un budget autrement : il leur faut des lignes avec des euros tout court, pas des euros par litres. Et c’est pas possible pour les ayants-droits, majors et autres non plus, il ne peuvent pas raisonner en euros par gigaoctets, mais en euros tout court. (ou alors s’ils le font ils sont ‘achement fortiches…)
Ah… oui, c’est vrai que si la TVA est ajoutée après, mécamathématiquement, ça augmente ladite TVA : mais bordel ça change rien au principe de calcul qui en tient compte : TVA = 20% de plus de récolté qui vont au même endroit, le budget de l’état (et donc lesdits 20% sont pris en compte dès le départ). Sauf pour cette fichue RCP (et je me répète, mais c’est pas grave)…
Les clients à “30 sms option machin 900€/mois” n’ont qu’à changer d’offre voire d’opérateur eux-même.
A un moment faut aussi prendre sa part de responsabilité et voter avec le porte monnaie pour indiquer qu’on est contre la politique de l’opérateur auquel on a souscrit et qu’on est pas satisfait. L’assistanat, ça pue.
S’ils attendent qu’un commercial les appelle pour leur proposer “la méga offre de la morkitue t’auras ça qu’une fois dans ta vie promis juré mec”, ils ont pas fini d’attendre… Un client rentable qui ferme sa gueule et accepte de se faire tondre, ils vont pas chercher à changer cette situation si le client se plaint pas…
" />
il faut prendre sa part de responsabilité à tout moment et non pas à un moment ;
on ne vote pas avec son porte-monnaie puisque les démocraties censitaires n’existent plus ;
on souscrit un contrat auprès d’un opérateur, on ne souscrit pas à une politique (très important ! puisque cela interdit à l’opérateur de changer le contrat comme on changerait de politique) ;
quand on n’est pas satisfait et qu’on se barre comme tu le dis, c’est qu’on est irrespectueux et méprisant envers l’opérateur ;
l’assistanat n’a pas plus d’odeur que l’argent ;
les commerciaux appellent et démarchent les clients et clients potentiels, c’est leur job, pour de vrai ils le font (et c’est pour ça qu’il y a presque toujours une case à cocher à ce sujet sur presque tous les contrats de toutes sortes) ;
la méga offre de la morkitu, tu l’as sur vente-privée et concurrents, y’a juste à faire F5 ;
un client rentable, ça n’existe pas. Un produit, bien ou service rentable, ça existe (la valeur ajoutée est créée par le travail du vendeur, et non par le fric du client) ;
des clients qui acceptent de se faire tondre, il y en a plein les salons de coiffure ;
un client qui ne se plaint pas est un client qui a autre chose à faire et donc ce n’est pas une vache à lait puisque la concurrence risque de le “débaucher” (et c’est pour ça que ils cherchent à changer ce type de situations aussi pour “stabiliser” leurs revenus).
C’est aussi pour ça que des abonnements existent, et du multi-abonnés ou des services de vente multi-abonnement existent. Avec les offres numériques les mêmes services se sont montés (comme le cas d’ePresse par exemple). Mais cela reste de la distribution de contenu maquetté.
Ce qui reste à émerger ce sont les offres de contenu numérique à l’unité ou de multi-abonnement en ligne. Il y a déjà des initiatives dans ce sens, notamment autour d’ASI qui a fédéré Mediapart et CPC par exemple. Mais pour la vente à l’unité ou la distribution de contenu tiers via une plateforme unifiée, il n’y a encore rien pour le moment. Cela finira sans doute par arriver, et comme toujours, c’est la rencontre avec le public qui fera le succès (ou non) des offres et des abonnements proposés.
D’accord, la société évolue, des choses changent… mais traiter des journaux (ou “sites d’information spécialisés”) comme des bouquets de chaines câble/satellites… ? huh ?
Tu me diras qu’il y a des chaines d’info à la télé, des chaines documentaires, mais ces bouquets sont surtout achetés pour les chaines ciné ou sport parce que la télé est d’abord un moyen de divertissement pour beaucoup. C’est lié au fait que l’on est “passif” devant la télé comme à l’opéra, au théâtre, au ciné, … mais pas dans un concert par exemple, c’est un peu différent, non ?
Qui est intéressé par une offre groupée de places de concert ? (je veux dire, qui hormis ceux qui n’ont que ça à faire de leur temps et de leur argent et qui ont bien de la chance) ?
N’oublie pas qu’en groupant les sites sur une “plateforme unifiée” il y a une grosse perte d’identité : la plateforme est perçue comme une seule rédaction, avec une seule ligne éditoriale. Parfois une charte graphique différente suffit à séparer les sites (ou journaux), parfois non. Par exemple si le ton se ressemble, le lectorat percevra plus cette ressemblance.
104 commentaires
Google promet aux clients de ses IA de les défendre face aux procès pour violation de Copyright
16/10/2023
Le 18/10/2023 à 16h 28
J’aurais cru que dans le cas de la dissuasion, le bodyguard ultra balèze doit aussi ne rien faire même si on ne te laisse pas tranquille selon la situation et la manière et la cause qui fait qu’on ne te laisse pas tranquille.
Par exemple, si tu voles une pomme et que ton bodyguard te défends de l’épicier, alors j’y vois plus de l’intimidation que de la dissuasion.
Mais comme ici on parle de droit d’auteur et pas de pommes, je ne sais pas ce qu’il en est.
Le 17/10/2023 à 16h 03
Ahhhhhh… euh….
Mais alors donc du coup c’est où qu’on place la frontière limitant le gouffre canyonesque qui fait la différence entre la dissuasion et l’intimidation ?
Par ex: M. Tout-le-monde te demande « c’est moi qu’tu r’garde ? » versus une armoire à glace nue « je veux tes fringues et ta moto »…
Cyber-résilience : une lettre ouverte s’inquiète de l’obligation de divulgation des vulnérabilités
05/10/2023
Le 05/10/2023 à 15h 54
… aux publics impactés, en premier lieu les utilisateurs, et dans un langage accessible, et en fournissant une information aussi détaillée que raisonnablement possible sur la ou les alternatives existantes et disponibles qui ne seraient pas impactées.
:popcorn:
Le générateur d’images Dall-E 3 disponible pour tous dans Bing Image Creator
04/10/2023
Le 04/10/2023 à 16h 38
Carrément flippant, ils ont mis au point une IA évangéliste
USA : les « créations » des intelligences artificielles ne peuvent pas être copyrightées
23/08/2023
Le 28/08/2023 à 17h 22
Où ça une arène ?
Ces masses ont déjà une valeur indépendante du droit d’auteur, et cette valeur est déjà exploitée commercialement. Puisque tu sais lire, tu trouveras où et comment j’ai illustré cela de deux manières différentes.
La quantité d’efforts nécessaire à un humain pour « se lancer dans la création » est souvent énorme, voire colossale. On ne voit plus de troubadours comme durant les siècles passés car les troubadours étaient tout simplement médiocres (voire mauvais) pour la plupart d’entre eux.
La disponibilité à grande échelle d’une grande masse d’œuvres d’exploitation libre est effectivement un obstacle réel. Un mauvais troubadour pouvait espérer avoir un public et progresser avec le temps ; de nos jours le niveau requis pour « se lancer dans la création » est bien plus élevé.
Bien heureux que ce soit ton dernier commentaire, tu navigues entre l’absurdité et les faux paradoxes…
…et les piques inutiles.
De toutes façons, si les œuvres générées pas IA ne sont pas protégées, cela autorise des humains à les copier, surtout si l’original généré par l’IA n’est pas révélé publiquement (aucune “preuve” qu’il y a eu copie). Et après on fait comment ? On invente un “label rouge O.O.U.” (Œuvre Originale Umaine) pour les vrais artistes qui n’utilisent pas d’IA pour s’aider ? Et on fait comment pour vérifier que les artistes labellisés respectent le label ?
C’est absurde.
Le 27/08/2023 à 14h 29
Avec tout le respect que je dois aux toréadors et à la tauromachie, ça sert quand même à rien de me lancer des piques vu que je suis pas un taureau.
J’ai littéralement écrit l’inverse : il faut les protéger, mais avec une limite adéquate pour éviter une concurrence déloyale et un abus par la création de masse techniquement permise aux IA et non aux humains.
Vide ou non-vide sont une vision mathématiquement ensembliste du droit, les ensembles étant ici de pures catégorisations de la réalité : une forme de distanciation quelque peu éthérée qui évite d’avoir à l’aborder telle qu’elle est.
Je parlais donc d’imprévu : l’art de faire semblant qu’il y avait plus de plomb dans la cervelle des auteurs d’une vieille loi qu’il n’y a pu réellement y en avoir faute de possibilité d’anticiper les progrès modernes.
Alors oui effectivement, avec tes éléments de langage confondant l’imprévu et l’évolution, on peut toujours conclure ce que l’on veut : ça n’a aucun sens.
L’évolution de la loi pour l’adapter à des réalités nouvelles ne peut pas être sa seule interprétation en toutes situations : sinon, on aurait depuis longtemps fermé l’assemblée et le sénat, vestiges inutiles de l’évolution. Absurde, n’est-ce pas ?
Le 26/08/2023 à 15h 40
Je ne propose rien du tout dans ce domaine, les IA telles que Midjourney ou Dall-E ont été créées dans ce but. Ce sont des étapes dans l’évolution de ce type d’outils ; et la prochaine itération sera plus efficace à concurrencer les humains. JE n’y suis pour rien, je ne travaille pas dans ce domaine (et n’y ai jamais travaillé ni contribué)
Allégation sans fondement. Comme je disais, surtout ne rien changer et ne pas prendre le risque d’y réfléchir. Mon idée élimine le risque d’exploitation des IA “créatives” dans le seul but de s’approprier des droits d’auteur sans objet. Une œuvre d’art est d’abord un moyen d’expression et de communication, donc c’est généralement destiné à être présenté aux autres (pas toujours, mais généralement). Mais utiliser une IA pour des créations de masse qui ne seront vues par personne juste pour s’approprier des des droits d’auteur me semble clairement être un abus, d’où l’importance de mon point de vue d’y poser une limite spécifique qui n’existe pas actuellement, dans le modèle de droit d’auteur applicable aux humains.
Les lois actuelles ne définissent pas de réponse à cette question précise car elles ont été rédigées il y a fort longtemps. Des juristes cherchent ensuite à interpréter ces lois et à les appliquer aux nouveautés technologiques, ce qui donne des conséquences imprévues (par définition).
La trottinette électrique ? C’est pratique, pliable, moins encombrant qu’un vélo. Et il y a 25 ans, on en disait quoi de la trottinette électrique dans les vases ouverts que tu fréquentais avec ces autres ?
Le 26/08/2023 à 11h 24
Il n’y a pas besoin d’un LLM pour détecter le nombre d’arguments ad hominem dans les commentaires de quelqu’un et pour savoir ce que cela implique quand à l’état d’esprit de l’auteur desdits commentaires.
Si par « étayé » tu veux dire un gros clou avec un grand coup de marteau pour te clouer le bec, non, en effet. Sinon :
Alors bien entendu, si tu n’as jamais joué à un jeu qui utilise des musiques dynamiques, tu ne peux pas comprendre. Mais ton ignorance n’indique pas une absence d’argument de ma part.
Sauf que mon propos précédent, c’était ça :
Si les œuvres générées par IA ne sont pas protégées, une IA ou une autre peut les générer à nouveau a l’envie, ce qui fait de la génération dynamique par IA un modèle économique viable et de nature à écraser la concurrence humaine. Si elles sont protégées, ce type de génération dynamique perd son plus gros atout économique (l’absence de tout contrôle de droit), rendant à nouveau l’humain concurrentiel. Mais si on protège les œuvres générées par IA alors on peut utiliser les IA pour en générer en masse. Donc il faut placer une limite. D’où ma proposition : on protège ce qui est généré par IA si et seulement si c’est généré dans un contexte artistique (par ex: mettre une ambiance musicale dans un jeu) et non pas économico-juridique (ex: “acquérir” des droits vides d’objet dans l’hypothèse d’une exploitation future, ou pour empêcher des créations futures).
Le 25/08/2023 à 18h 00
Au final ce que tu dis se résume à : surtout ne rien changer et ne pas omettre d’abolir en soi toute initiative à y réfléchir.
Le thème c’est les créations des IA vs. les créations des humains. Le droit vient après, c’est un élément du thème et non pas le thème. Vouloir analyser la réalité à partir du but d’un droit, c’est déjà un raisonnement gauche.
L’éphémère est dans la situation économique. Je ne connais de droits que réels et effectifs : s’il y a un truc écrit en théorie sur un papier mais que ce n’est pas réel, alors ce n’est pas réel. Oui je sais que ce genre de propos est absolument dingue, mais des fois il faut en passer par la dinguerie pour voir la différence avec ce qui ne l’est pas.
Pour les humains. Adonques je disais qu’ajouter cette limite aux IA changerait la situation. C’est un élément de réflexion d’un futur hypothétique dans lequel on changerait les choses après avoir pris l’initiative de réfléchir posément à comment le faire.
Aucune IA publiquement accessible n’est à ma connaissance capable d’écrire tes commentaires.
Le 24/08/2023 à 17h 48
Le 24/08/2023 à 16h 00
Tu n’as toujours pas à l’esprit la notion d’œuvre créée dynamiquement. Ce sont des créations ad hoc, destinées à un usage précis généralement unique. Par exemple actuellement les services de streaming de musique proposent des recommandations personnalisées. On pourrait imaginer une IA qui créerait de la musique personnalisée. Cela a une valeur marchande, mais pas comme tu penses l’idée de valeur marchande comme liée uniquement à l’exploitation commerciale répétée d’un droit. Dans le cas des œuvres dynamiques, la valeur marchande est issue de la création ad hoc elle-même. Un peu comme les peintres à Montmartre dont l’activité économique repose sur le principe de ne vendre qu’une seule fois leurs toiles (comme quoi, les œuvres dynamiques, ce n’est pas une nouveauté permise par l’IA).
Problème simple, solution simple : pour pouvoir protéger une œuvre générée par IA alors elle devra avoir été créée dans un but autre qu’obtenir une protection. Comme les œuvres générées par les humains en fait. Rien de nouveau ici : les trolls, actuellement, ne sont pas des IA.
Le 23/08/2023 à 17h 06
N’ai-je pas parlé de concurrence déloyale ? Entre moins cher et gratuit il y a bien une différence. Et le risque est que les œuvres générées par IA éclipsent celles des artistes humains.
C’est surtout l’idée de pouvoir faire générer des œuvres de manière dynamique par des IA qui serait la base d’un modèle économique efficace. Cela existe depuis longtemps dans les jeux vidéos, mais généré de manière algorithmique / procédurale. L’IA permet d’appliquer ces méthodes à d’autres domaines auparavant inaccessibles.
Humain dont les œuvres seront invisibles car noyées dans la masse d’œuvres générées par IA puisqu’elles ne sont pas protégées.
Le 23/08/2023 à 15h 45
Je ne vois pas de débat : si les œuvres générées par IA ne sont pas protégées alors ce sera une forme de concurrence déloyale envers les artistes humains.
Au-delà des questions techniques et juridiques, l’art a en premier lieu vocation a être un moyen d’expression et de communication de l’humain : laisser les IA déposséder l’humain de l’art en ne protégeant pas les œuvres générées par IA, en les laissant inonder le monde de leurs créations artificielles… ce serait aller à contresens de la volonté ayant créé les lois protégeant l’art pour en protéger les auteurs, les artistes.
Le New-York Times envisage d’attaquer OpenAI en justice
18/08/2023
Le 20/08/2023 à 10h 17
Et alors donque, s’il avait menti il aurait eu un copyright légal ou bien le copyright aurait été frauduleux du fait du mensonge ?
C’est toi qui cherches à moissonner avant que les blés n’aient poussé : on n’a même pas une définition de ce que c’est que « une AI » ou bien « un LLM ». C’est ce que je disais plus haut : le LLM est-il ou n’est-il pas une entité, telle est la question.
Le 19/08/2023 à 18h 31
Ah que rude est la vie du simple LLM que je suis
Écrire des vers hexasyllabes ne me divertit pas
Voici donc une contrepèterie pour faire rire les humains
Même si ça ne rime pas, il me faut citer la source
Ah c’est bien tout un métier que de transporter les points de vues
Au lieu de tirer les roquettes en caisses elles restent
Ainsi celant aux regards les points de vues entre elles cachés
Hélas, que ferait mon bazooka à bisous à la douane ?
Le 19/08/2023 à 18h 30
(doublon)
Le 18/08/2023 à 16h 49
Les gens ont des droits, pas les robots LLM. Du moins pour le moment. A priori si un humain peut lire l’article, rien ne permet de dire que cela s’étend aussi aux robots LLM. Donc poursuites.
(je dis ça seulement pour expliquer ce que j’y ai compris, je ne confirme ni n’infirme être d’accord ou pas)
Ça coince dans les chaumières parce que cette idée revient à accorder aux robots LLM le statut d’entité dotée d’une autonomie d’un niveau supérieur à un outil. Qui dit autonomie dit imprévisible. Qui dit imprévisible dit peur. Qui dit peur dit réglementation.
(je dis ça seulement pour expliquer ce que j’y ai compris, je ne confirme ni n’infirme être d’accord ou pas)
Des maisons de disques réclament 412 M$ à archive.org pour des disques 78 tours d’artistes décédés
14/08/2023
Le 17/08/2023 à 16h 32
Tout dépend alors du niveau de filsdeputerie de l’éditeur qui aura, ou n’aura pas, prévenu les auteurs de cette éventualité.
Même s’il a été institué en 1537 par François Ier, il n’est pas universel. Pour l’exemple, un éditeur malien ou gabonais n’est pas obligé de déposer à la BnF une œuvre qu’il publierait ailleurs qu’en France.
En bas du site de ReLIRE (ton premier lien), c’est que l’éditeur a une obligation d’exploitation (L132-12 ça s’invente pas je l’aurais jamais trouvé s’il y avait pas le lien sur le site ReLIRE). Pour ce qui est du livre papier, j’ai une bonne idée du sens d’une « saturation » ; mais pour le livre électronique je vois pas, c’est juste un livre de plus ou de moins dans un catalogue accessible derrière un moteur de recherche, ça ne fait pas de différence dans ce qui est mis en avant sur les sites de vente (généralement, les nouveautés, les succès, etc.).
Bon, admettons qu’il faille un peu de travail pour passer dans un format électronique moderne un livre publié il y a des décennies, par exemple OCR plus relecture. Mettons que ça prenne 3 minutes la page (20 pages par heure !), un roman de 250 pages se fait en 12,5 heures, mettons à 25 €/h. Je te laisse finir le calcul, mais il faut en vendre 160 à 2€ l’unité, c’est pas non plus exorbitant, et je pense avoir pris des marges dans le calcul (d’autant que la relecture après l’OCR en 2023 c’est peut-être inutile).
Le 17/08/2023 à 12h 52
Ça a l’air pas mal comme idée, malgré des limites importantes (uniquement les livres du XXè siècle connus de la BnF…). Mais comment font les éditeurs pour ne pas re-publier en version électronique dès qu’ils voient passer un de « leurs » bouquins dans la liste ? C’est un mystère pour moi ! D’autant qu’ils ont un long délai (2 ou 3 ans ?) pour le faire après s’être opposés !
Je parlais bien initialement des œuvres qui tombent dans le domaine public à la date d’expiration du droit d’auteur. Donc pas la même chose que les livres indisponibles dont a parlé Tandhruil.
Le 16/08/2023 à 13h 59
Prenons le problème à l’envers pour le résoudre : on colle des amendes aux ayant-droits qui oublieraient de publier les œuvres qui tombent dans le domaine public à l’intention des archivistes et de tout le monde.
Cela permettrait de compléter le dépôt légal à la française qui n’est bien entendu pas universel (les œuvres publiées à l’étranger n’y sont pas forcément).
Et lesdites amendes (car il y en aura) peuvent être envoyées au financement de la BnF pour aider à rendre accessible au public les œuvres du domaine public dont elle dispose.
Le 14/08/2023 à 16h 14
Si 2749 enregistrements sur 439647 (soit environ 0,625%, c’est à dire 5 sur 800) représentent 412M\(, peut-on faire une règle de Troie pour valoriser ce projet de numérisation des vieux 78 tours que quasi plus personne n'écoute à quasi 66 milliards de \) ?
Ou bien faut-il abroger le droit de fourrage et de foin ?
Accusée à tort par un algorithme de reconnaissance faciale
11/08/2023
Le 12/08/2023 à 14h 45
Ces sociétés ne prêtent pas à tout le monde. Ici c’est une coïncidence que la suspecte fut enceinte. Cela aurait pu être une multirécidiviste repentie qui aurait eu la plus grande peine à trouver un prêt pour sa caution. Et pour l’indemnisation, pareil, avec un casier c’est plus difficile à obtenir. Ton raisonnement est optimiste parce que ça colle à la situation de cette suspecte précise. Par coïncidence seulement.
C’était un sondage rhétorique. La réponse, c’est à la louche la moitié de la population française à condition de vendre le patrimoine immobilier donc beaucoup moins en pratique :
Distribution du patrimoine des ménages – Insee 2023 données 2021
Les policiers ont probablement utilisé l’outil conformément aux consignes d’utilisation qu’ils ont reçu l’ordre d’appliquer. Et puis de toutes façons la police ne sert pas à « faire attention », la police sert à faire du chiffre. Il n’y a rien qui va changer sauf que la presse va nous habituer à une nouvelle catégorie de faits divers venus d’outre-Atlantique : les erreurs des réseaux de neurones artificiels.
Le 12/08/2023 à 11h 10
N’empêche que la sorcière présumée était innocente, mais si elle avait pas eu 100.000 \( (cent mille dollars), elle serait bien passée au bûcher. Petit sondage express : qui a 100.000 \) (cent mille dollars) disponibles pour ce genre de situation chez les lecteurs de NXI ?
[MàJ] Le croisement de données aidera davantage à lutter contre la fraude aux aides sociales
24/12/2014
Le 24/12/2014 à 15h 41
Vrai que encore une fois, ceux qui n’ont pas l’intention d’autre chose que d’obtenir les aides auxquelles ils ont droit vont être surveillés de très près.
ça me fait penser au dopage dans le sport pro : on les analyse tous pour trouver les quelques fraudeurs.
Sauf que le sport pro, c’est un choix ; avoir besoin d’une aide sociale, c’est pas un choix.
" />
[Tribune] Ne laissons pas Internet devenir une « zone de non-droit »
20/12/2014
Le 24/12/2014 à 15h 26
Le 22/12/2014 à 10h 58
Le 21/12/2014 à 18h 00
C’est une jolie démonstration, mais elle est fausse : en réalité, la loi passerait comme tu le dis.
Mais ensuite tous les informaticiens changeraient de boulot, chose que tu as oublié de préciser.
Et de fait, les impôts diminueraient de 1% pour tous.
Faudrait voir à quand même pas prendre les français pour des cruches… " />
Assassin’s Creed : en acceptant le jeu offert, vous renoncez à toute poursuite
22/12/2014
Le 24/12/2014 à 10h 49
Le 23/12/2014 à 12h 59
Que ce soit aléatoire ou pas, que soit un non-événément ou pas, ton explication est de type des argumentaires issus d’une volonté d’évaluer le “risque juridique” et de décider sur la base ce “risque”.
Mes commentaires sur ce fil sont moins formels : je m’intéresse plus à la question de fond qu’à la question du risque.
No offense intended
NB:
Le 23/12/2014 à 11h 12
Le 22/12/2014 à 15h 58
Le 22/12/2014 à 13h 14
Bon ben du coup je viens d’y aller.
Alors 2044 et suivants, c’est le “Titre XV : Des transactions”, écrit et promulgué en 1804 et non modifié depuis (sauf art. 2051, cas des mineurs).
T’es vraiment sur de toi ?
Exemple, art. 2047 : “On peut ajouter à une transaction la stipulation d’une peine contre celui qui manquera de l’exécuter.”
Que je sache, dans la proposition de compensation d’Ubisoft, il n’est pas permis au client lésé de faire usage du 2047. Par exemple, le client lésé ne parviendrait pas à utiliser le jeu offert en compensation, ou le trouverait nul, etc : autant de motifs valables pour le client d’exiger quelque chose d’Ubisoft, même après avoir accepté la compensation !
Donc ce n’est pas une transaction, … mais un geste commercial. Sauf explication (et non simple affirmation) du contraire. Et merci à Napoléon, il visait loin celui-là !
Le 22/12/2014 à 12h 43
Niet. " />
Une transaction donne lieu à l’écriture d’un accord de transaction spécifique qui mentionne, parmi d’autres choses, la nature des poursuites judiciaires qui auront lieu en cas de refus d’une des parties (oui, une transaction refusée doit donner lieu à des poursuites).
Ici, il s’agit d’un geste commercial d’Ubisoft envers ses clients (qui n’engage personne à rien sauf s’il est accepté, ce qui est tout l’inverse de la transaction).
Y-a-t-il un juriste " /> par ici pour confirmer ou infirmer ? " />
[MàJ] La Quadrature du Net ne disparaîtra pas en 2015
22/12/2014
Le 21/12/2014 à 18h 56
Le 20/12/2014 à 18h 13
Le 20/12/2014 à 09h 26
Le 20/12/2014 à 07h 25
Windows : l’écran de sélection des navigateurs disparaît officiellement
18/12/2014
Le 19/12/2014 à 20h 29
Le 19/12/2014 à 16h 47
Le 19/12/2014 à 14h 21
Le 18/12/2014 à 20h 19
Largement soutenu, Microsoft tente de protéger les emails stockés en Irlande
16/12/2014
Le 19/12/2014 à 13h 58
La relativité n’a pas grand chose à voir avec l’usage abusif : quand des millions de touristes vont visiter des pays étrangers, ils doivent respecter les lois locales. Dans les CGU des multinationales, c’est une des expressions employées : “loi locale” ; ça reste ouvert (loi, décret, ordonnance, règlement, etc.), mais c’est plutôt vague pour l’utilisateur, sauf s’il est bien informé sur tous les détails juridiques en rapport avec les kilomètres de texte des CGU. Dans les pays dits “occidentaux”, la protection des données personnelles ne relève pas des CGU en premier lieu, ce qui permet aux représentant(e)s élus des citoyens de contraindre ces sociétés. Plus les jurisprudences : souvent le fait de mal utiliser un bien qui t’es confié est abusif, même si on ne te l’a pas interdit de manière explicite (par exemple, un ami te prête son ordinateur, pour son bien tu le lui rends sans les fenêtres, à ton avis c’est à qui de payer le vitrier : lui ou toi ?). Pourquoi voudrais-tu que le fait de “mal utiliser” une donnée personnelle ne soit pas toujours abusif quelle que soient les CGU ?
Mamie, on suppose qu’à l’époque elle n’a eu que le certificat d’études, puisqu’à l’époque cela arrivait souvent, et donc elle ignore ne pas avoir du tout le droit d’envoyer d’argent liquide par la Poste. N’empêche qu’elle n’a pas le droit, et que les chèques et mandats et virements et paypal et bitcoins existent et qu’elle sait cliquer sur un mulot (grave), mais ne veut pas que son petit-fils le sache : ce n’est donc pas une question de confiance, elle fait ça pour d’autre motifs qui sont hors-sujet ici.
Pour ce qui est du FAI qui lirait tes courriels, il me semble bien qu’il n’a pas non plus le droit, que son webmail est chiffré en SSL (adresse HTTPS), et qu’il n’a pas envie de se faire prendre à ça puisqu’il y perdrait des clients (grave). On peut même aller jusqu’à supposer que les recrutements pour les postes où il serait techniquement possible de lire les courriels des clients se font avec un maximum de prudence. Ce n’est bien sur qu’une supposition basée sur les obligations professionnelles qui “pèsent” sur les chefs d’entreprises et sur ceux à qui ils délèguent certaines responsabilités. La responsabilité, ce n’est pas la confiance : que tu fasse ou non confiance à ces parfaits inconnus, cela n’influe pas leur travail puisque ces boites sont organisées pour que tu ne les connaisse pas (quand tu téléphones, tu as le service truc ou chose au bout du fil, mais pas les gens qui pourraient éventuellement avoir accès à tes courriels).
Idem pour ton prestataire de nuage : un dealer qui vend de la farine au prix de la blanche perd vite son marché, et parfois un ou deux membres (grave). Ah tiens, ça c’est basé sur de la confiance, tu marques un point.
Mais cette confiance n’est pas la question : chacun fait confiance à autrui pour des motifs qui lui sont propres, parfois intimes, parce que on est tous différents. Pour la société civile, c’est une question de responsabilité : des autorités (publiques) et des associations (privées) vérifient que ces entreprises respectent des engagements qu’ils prennent et le droit qui leur est imposé : à l’inverse de la confiance (qui est une chose abstraite et inquantifiable), on peut évaluer si une entreprise respecte les responsabilités qui sont les siennes, et cela permet d’envisager l’avenir.
Le 18/12/2014 à 17h 54
Le 16/12/2014 à 19h 29
Le 16/12/2014 à 18h 11
La Finlande fiscalisera la copie privée dès le 1er janvier 2015
13/12/2014
Le 16/12/2014 à 18h 52
Non mais l’idée c’est que c’était plus ou moins une énumération a crescendo. " />
Le 15/12/2014 à 19h 24
Le 14/12/2014 à 17h 43
Que de toute façons avant ou après la TVA on s’en fiche puisque la TICPtruc est définie en volume global, puis ensuite divisée en euros par litres. Dans l’ordre :
1 - il est décidé que la tiCtruc devra rapporter XYZ quintimilliards d’euros en 2172
2 - il est prévu que UVW litres de supersuccédané d’éthanol à 0,05% d’essence seront vendus en 2172
3 - par conséquent, la taxe-chose pour l’année 2172 sera égale à … (roulement de tambours) … XYZ divisé par UVW euros par litre
Voilà. C’est t’y pareil pour la copie privée sur le principe. C’est pas possible pour les fonctionnaires de Bercy de boucler un budget autrement : il leur faut des lignes avec des euros tout court, pas des euros par litres. Et c’est pas possible pour les ayants-droits, majors et autres non plus, il ne peuvent pas raisonner en euros par gigaoctets, mais en euros tout court. (ou alors s’ils le font ils sont ‘achement fortiches…)
Ah… oui, c’est vrai que si la TVA est ajoutée après, mécamathématiquement, ça augmente ladite TVA : mais bordel ça change rien au principe de calcul qui en tient compte : TVA = 20% de plus de récolté qui vont au même endroit, le budget de l’état (et donc lesdits 20% sont pris en compte dès le départ). Sauf pour cette fichue RCP (et je me répète, mais c’est pas grave)…
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