Le gouvernement refuse d’interdire les machines à voter
À la différence d’UberPOP
Le 26 décembre 2014 à 14h00
4 min
Droit
Droit
C’est non ! Invité à se positionner sur une éventuelle interdiction complète des machines à voter en France, le ministère de l’Intérieur vient d’indiquer à une parlementaire qu’il ne souhaitait pas revenir sur son moratoire de 2007. Les communes ayant obtenu une autorisation avant cette date pourront donc continuer d'utiliser ce type de matériel.
Brandissant les « lourds désavantages inhérents » à ce procédé technique, la députée Isabelle Attard a demandé en juillet dernier au ministère de l’Intérieur s’il comptait « interdire le vote électronique lors de tous les scrutins électoraux ». Au travers d’une question écrite, l’élue Nouvelle Donne (apparentée Écologiste) faisait valoir que ce type de dispositif « impose à l'électeur d'accorder sa confiance à toute une série d'intermédiaires techniques : fabricant de la machine à voter, programmeur de la machine, installateur de la machine, etc. » Les craintes sont effectivement nombreuses en la matière, comme nous avions eu l’occasion de l’évoquer lors d’une récente émission du 14h42 (voir ici).
L’exécutif ne répond que sur les machines à voter, autorisées depuis 45 ans
Sans évoquer le cas du vote par Internet, qui est également une forme de vote électronique, le ministère de l’Intérieur a répondu cette semaine à Isabelle Attard en faisant allusion uniquement aux machines à voter. Contrairement au vote par Internet, qui n’est actuellement proposé qu’aux seuls Français de l’étranger, ces appareils électroniques sont en fait autorisés en France depuis plus de 45 ans.
Sauf que depuis 2007, un moratoire a été introduit par les pouvoirs publics, suite à différents incidents survenus en cette année d’élections présidentielle et législatives : écarts entre le nombre d’émargements et de votes, temps d’attente parfois très long pour les utiliser, etc. Le gouvernement a ainsi décidé de ne plus accorder de nouvelle autorisation aux communes pour l’utilisation de machines à voter. En 2012, on dénombrait néanmoins une soixantaine de villes qui utilisaient toujours cette technique de vote, pour environ 1,1 million d’électeurs concernés.
Le gouvernement ne veut pas revenir sur son moratoire
L’exécutif n’est cependant pas décidé à changer de position sur ce dossier. Dans sa réponse à l’attention de la députée Attard, il explique tout de go qu’il ne souhaite pas « revenir actuellement sur sa décision de l'arrêt de délivrance de nouvelles autorisations à des communes souhaitant recourir aux machines à voter ».
En dépit des problèmes relevés notamment en 2007 et consignés au travers d'un récent rapport sénatorial, le ministère de l’Intérieur assure que « l'agrément d'une machine est accordé sur la base du résultat de son examen par des organismes d'inspection agréés par arrêté du ministère de l'Intérieur », et que « les opérations de dépouillement sont entièrement automatisées et sécurisées puisqu'elles ne sont possibles qu'après la mise en oeuvre d'un double dispositif d'authentification électronique, constitué de deux clés actionnées par le président du bureau de vote et un assesseur ».
« Aucun dysfonctionnement remettant en cause la sincérité du scrutin n'a été relevé par l'État ou le juge des élections depuis le début de l'utilisation de ces machines » insiste enfin la Place Beauvau.
Cette réponse devrait néanmoins faire un grand déçu : le sénateur socialiste Philippe Kaltenbach, qui a déposé cet été une proposition de loi afin que l’on retire les autorisations aux communes qui utilisent encore des machines à voter. L’intéressé avait d’ailleurs un discours bien différent de celui du ministère de l’Intérieur. Voici ce qu’il nous avait répondu lorsque nous lui avions demandé ses motifs de mécontentement : « Parce qu'il y a toujours une suspicion, parce qu’il y a toujours des difficultés techniques, parce que tous les avantages qui avaient été vendus à l'origine par les fabricants de ces machines se révèlent être des écrans de fumée... Ça ne coûte pas moins cher, loin de là, ça n'est pas plus écologique, loin de là, et il n'y a pas plus de participation des citoyens dans les villes avec ces machines à voter ! Ça créée un climat de suspicion, de contestation, et puis surtout les citoyens ne sont plus maîtres du processus électoral puisqu'il n'y a pas de bureau de vote qui contrôle, de dépouillement citoyen des résultats des urnes, ce qui fait que le citoyen est un peu écarté aussi du processus démocratique. »
Le gouvernement refuse d’interdire les machines à voter
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L’exécutif ne répond que sur les machines à voter, autorisées depuis 45 ans
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Le gouvernement ne veut pas revenir sur son moratoire
Commentaires (54)
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Abonnez-vousLe 26/12/2014 à 21h02
Le 26/12/2014 à 21h47
Le 26/12/2014 à 22h45
Pas convaincu.
Vous partez du présupposé que :
puisse pas capter un piratage de type “Aby dans NCIS” alors que dans la
réalité vous seriez le premier à dire que “ce n’est pas si facile”
même le “secret” du film “Soleil Vert” n’a pas duré le temps de la bande
annonce.
Ca tourne à plein régime la machine à préjugés dans les commentaires " />
Ce serait marrant l’avis général des programmeurs sur le sujet au lieu du délire habituel des avocats et juristes qui sont plus habitués à une parole convainquante qu’à une quelconque formation scientifique sur le sujet dont ils parlent.
Mais bon j’imagine qu’un journal ça doit vendre des articles, et l’acheteur aime bien qu’on reflète surtout sa façon de penser et pas la réalité.
En attendant, cela justifie que l’on passe pour une
tribu de bonobos obscurantistes alors que nos pays voisins ont des cartes
d’identités à puce, biométriques avec lesquelles ils votent sur internet, et nous
comparent à une époque où on refusait le vote papier par rapport au vote
à main levée.
Le 26/12/2014 à 22h46
Le 26/12/2014 à 22h58
Ah non, le résultat d’un vote à main levée n’est jamais le même qu’à bulletin secret !
Le 26/12/2014 à 23h36
Le 27/12/2014 à 07h14
C’est quoi cette manie de vouloir mettre des machines partout. Machine à timbrer, machine à café, machine à payer, … et machine à voter. Les liens sociaux sont détruits par les machines lorsqu’elles se placent entre les hommes pour communiquer, échanger, entretenir les rites …
Le rite républicain qui consiste à voter une fois tout les deux ans en moyenne doit être préservé. C’est peut-être le seul qui nous reste.
Et puis, équiper en machines des bureaux de votre pour une opération tout les deux ans, ceci me semble plus prosaïquement économiquement stupide. Des machines informatiques, de plus, rapidement obsolètes. Durée de vie : deux votes … C’est nul.
Le 27/12/2014 à 07h37
C’est cool pour nos “chers” politiciens, après avoir fait voter les morts on fera voter dans le bon sens les vivants !
Je suppose aussi que les fabricants de ces merdes doivent se frotter les mains ; d’ici qu’il y ait (encore) eu “copinage” entre politiques et industriels, il n’y a qu’un pas que je franchis allègrement !
Le 27/12/2014 à 08h01
pour l’UMP et le PS c’est la seule manière qu’il leur reste de gonfler leurs votes ….
Le 27/12/2014 à 08h14
Le 27/12/2014 à 09h22
En effet les gros soucis de ces machines sont:
Donc forcément ça ne donne pas confiance et c’est moins démocratique que le vote papier.
Le 27/12/2014 à 09h28
Le 27/12/2014 à 10h57
On reconnaitra ce qu’on voudra rien n’est parfait. Le mode du vote électronique est plus rapide donc plus rapide a corrompre.
Tout le monde parle des terminaux mais jamais du/des serveur(s) qui récupère(nt) les fichiers de vote pour comptage. Un serveur qui pour des raisons de sécurité doit pouvoir être vérifié mais personne ne peux y accéder pour justement des raisons de sécurité… Pouet.
Oui les Corses on des arrière-arrière-arrière grand parents qui votent.
Oui on a des erreurs avec le comptage ou le bourrage des urnes.
Même imparfait le papier a encore du bon. Bizarrement il ressemble plus à internet puisque les comptages se fond au bureau de vote aussi, donc décentralisé.
Le 27/12/2014 à 11h15
Le 27/12/2014 à 11h36
La confiance, ça se mérite. Or quand on voit toutes les manips, coups tordus et autres malversations qui sortent régulièrement, ton appel à la bonne foi en prend un coup.
La réponse la plus simple à un problème est bien souvent considérée comme la meilleure, d’un point de vue technique. Vivent les bulletins de vote en papier!
Le 27/12/2014 à 12h15
Le 26/12/2014 à 14h16
Je lis le dernier paragraphe et là je me dis qu’aucun député/ sénateur/ politique/ élu n’était arrivé à ces conclusions avec un minimum de bon sens avant même de commander ces machines ? " />
Franchement…
Ne me dites pas que dans leur entourage, en pesant le pour et le contre de cette solution, personne n’avait soulevé l’énorme problème qui fait que, à part associer le votant et son vote (bonjour le secret…), une suspicion est toujours possible ?
" />
Le 26/12/2014 à 14h25
a créée un climat de suspicion, de contestation, et puis surtout les
citoyens ne sont plus maîtres du processus électoral puisqu’il n’y a
pas de bureau de vote qui contrôle, de dépouillement citoyen des
résultats des urnes, ce qui fait que le citoyen est un peu écarté aussi
du processus démocratique.
Oui c’est bien cette partie le plus important le reste est presque un détail à coté. Le processus doit être de confiance. Le citoyen doit être capable de contrôler sans avoir à posseder des compétence techniques spécifiques.
Le 26/12/2014 à 14h44
« Parce qu’il y a toujours une suspicion, parce qu’il y a toujours
des difficultés techniques, parce que tous les avantages qui avaient été
vendus à l’origine par les fabricants de ces machines se révèlent être
des écrans de fumée… Ça ne coûte pas moins cher, loin de là, ça n’est
pas plus écologique, loin de là, et il n’y a pas plus de participation
des citoyens dans les villes avec ces machines à voter ! Ça créée un
climat de suspicion, de contestation, et puis surtout les citoyens ne
sont plus maîtres du processus électoral puisqu’il n’y a pas de bureau
de vote qui contrôle, de dépouillement citoyen des résultats des urnes,
ce qui fait que le citoyen est un peu écarté aussi du processus
démocratique. »
balkany approuve ce dernier point
Le 26/12/2014 à 14h46
Just sayin’ :  YouTube
Le 26/12/2014 à 14h50
« impose à l’électeur d’accorder sa confiance à toute une série
d’intermédiaires techniques : fabricant de la machine à voter,
programmeur de la machine, installateur de la machine, etc. »
Ils ont pas du piocher que des AS dans la nouvelle donne …
Le 26/12/2014 à 14h53
Il est impossible de faire 100% confiance à un processus de vote électronique d’abord parce qu’il est impossible de l’auditer pour un citoyen moyen. Autant, assister au dépouillement de bulletins papier, c’est possible et facile, mais assister, comprendre le processus et certifier que le dépouillement électronique, que le décompte électronique sont justes est impossible.
Même en ayant les connaissances techniques requises pour un tel audit ne garantit pas qu’on puisse découvrir tous les backdoors potentiels. Que ceux qui n’en sont pas convaincus se rappellent de la faille récente des générateurs de nombre aléatoires de certains algos de cryptage pourtant universellement utilisés, ou même de ce fameux concours où le but est d’inclure une fonctionnalité dissimulée dans du code à l’allure innocente.
J’ajouterais que les fabricants de ces machines à voter sont entre autres les mêmes que ceux des distributeurs automatiques des banques, qui sont connus pour être de vrais gruyères… Diebold, je pense à toi… même si tu n’es pas le seul, de loin.
Le 26/12/2014 à 15h11
« Parce qu’il y a toujours une suspicion, parce qu’il y a toujours des difficultés techniques, parce que tous les avantages qui avaient été vendus à l’origine par les fabricants de ces machines se révèlent être des écrans de fumée… Ça ne coûte pas moins cher, loin de là, ça n’est pas plus écologique, loin de là, et il n’y a pas plus de participation des citoyens dans les villes avec ces machines à voter ! Ça créée un climat de suspicion, de contestation, et puis surtout les citoyens ne sont plus maîtres du processus électoral puisqu’il n’y a pas de bureau de vote qui contrôle, de dépouillement citoyen des résultats des urnes, ce qui fait que le citoyen est un peu écarté aussi du processus démocratique. »
Il y a vraiment qu’un seul intérêt à ces machines électroniques.
Pouvoir donner des informations justes et en temps réel d’un niveau de participation et des résultats complets d’un scrutin dès la fermeture des bureaux de votes à l’échelle d’une région ou d’un pays. Mais bien évidemment, je trouve absolument impensable d’abandonner le vote papier et surtout le dépouillement vérifié et validé par les citoyens derrière. Cela semble être du bon sens…
Du coup il n y a pas vraiment lieu de les interdire. Juste encadre leur utilisation…
Le 26/12/2014 à 15h18
Si nos “élites” sont majoritairement pour les machines à voter c’est justement pour retirer aux gueux (ceux qui ne font pas partie de “l’élite” quoi) le peu de moyens de contrôles qui pouvait leur rester sur eux, grâce à ça bonjour les pseudos scrutins déja pliés d’avance entre copains et plus aucun moyen de débusquer l’arnaque puisque plus aucun moyen de contrôle fiable.
Pour moi un pays qui utilise le vote électronique n’a tout simplement plus le droit de se réclamer démocratique au sens premier du terme.
Le 26/12/2014 à 15h22
Pour voter, envoyez un sms au 61515 avec le nom de votre candidat ( 6 euros le message, mais c;est pour la bonne cause) controlle par maitre Pleinlesfouilles.
Le 26/12/2014 à 16h37
Le 26/12/2014 à 17h18
Le 26/12/2014 à 18h31
Rhalala… Les machines à voter. Le rêve de tout dictateur.
Le 26/12/2014 à 19h30
Ouais… je ne vois vraiment pas pourquoi le vote électronique serait moins sûr que le vote papier, vu que les votants ne sont pas anonymes c’est leur vote qui l’est.
Dans les deux cas, on a des problèmes de confiance (au passage, le programmeur le fabricants etc sont aussi des citoyens.), et des détournements possibles.
C’est juste qu’en France, on est tous des rebelles à deux balles, si on est pas contre un système qui implique qu’on est une société d’individus organisés et de bonne foi, on est un putain de collabo. C’est exactement même la même discussion conspi vs. carte biométrique, conspi vs. GIEC, conspi vs. 9⁄11, conspi vs. gouvernement, conspi vs. nucléaire (et bizarrement pas vs. pétrole) à croire que le concept de doute raisonnable a été inventé dans un autre pays il y a 200 ans.
Le 27/12/2014 à 12h31
Le 27/12/2014 à 12h40
Le 27/12/2014 à 13h19
C’est tout de même incroyable qu’en 40 ans, le débat sur le vote électronique n’en soit qu’à des rumeurs et des témoignages, les mecs… il n’y a pas un rapport ou des sources de mecs neutres (càd sans préjugés ni jugements biaisés) sur le sujet?
Le 27/12/2014 à 13h50
Des témoignages déjà bien probants. Sans volonté politique pour transformer tout ça en un rapport, ça ne risque pas de changer.
YouTube
YouTube
Le 27/12/2014 à 13h50
Celui-là me plaît bien:http://boingboing.net/2006/10/09/video-testimony-of-v.html
YouTube
Le 27/12/2014 à 14h25
Le 27/12/2014 à 14h59
Les fraudes ne sont pas si indétectables que ça, on dirait.
Et c’est un rapport scientifique que je demande, on n’a pas prouvé que le réchauffement climatique existait avec des vidéos en 240p sur youtube, que je sache.
Le 27/12/2014 à 15h02
Je ne vois pas où est le problème, je ne fais que de demander des sources, la même chose que vous aviez fait plus tôt. Ce n’est pas de ma faute, s’il s’avère que la réalité ne vous plaise pas.
Le 27/12/2014 à 15h12
Pour le coup, la réalité c’est que, de façon répétée, les machines à voter électroniques ont été au cœur de scandales sur des manipulations des votes.
Tout est dans le 14h42 #21.
Le 27/12/2014 à 15h36
Ou dans divers liens déjà donnés. Mais bon, y a pas plus aveugle qu’un troll qui refuse de voir.
Le 27/12/2014 à 18h59
Le 28/12/2014 à 00h35
Le 28/12/2014 à 00h38
Le 28/12/2014 à 05h29
jusqu’à pas si longtemps que ça, on faisait voter les morts donc maintenant avec le vote électronique ca va être encore plus drôle…
Quand la démocratie entre en action, tout le monde y laisse des ronds*
* surtout les contribuables qui vont encore payer pour contenter les lobbies…
Le 28/12/2014 à 07h58
Le 28/12/2014 à 18h04
Résumé: “Le mieux est l’ennemi du bien”.
Pourquoi vouloir remplacer un système efficace et relativement fiable par un autre pas plus efficace et potentiellement liberticide ?
Le 28/12/2014 à 20h06
Encore plus facile de tricher (bourrer les urnes, faire voter les morts et autre…) sans laisser de traces.
Malgré leur ignorance totale des nouvelles technologies, et leur incapacité (certainement volontaire) à s’entourer d’experts quand il s’agit de légiférer sur le numérique, pour nous pondre des lois de plus en plus liberticides, qui mettent en évidence leur ignorance du domaine, quand il s’agit de truquer les résultats des élections, ils savent très bien s’entourer d’“experts”.
Le 28/12/2014 à 22h37
C’est le pote de qui, qui fabrique et vend ces machines ?
Le 29/12/2014 à 09h03
Si tu veux entamer une discussion, le minimum est de cliquer sur les “boutons” Répondre ou Citer pour que l’on sache que tu ais intervenu.
Pas convaincu.
C’est ton problème, pas le mien " />
Vous partez du présupposé que :
Comme tu le remarque, je soulignais le fait qu’il est possible de tricher lors d’un vote aux urnes sans se faire remarquer, même si certaines affaires du passé montrent que certains se sont fait prendre.
Par contre, pour tricher dans l’ensemble des bureaux de votes sans se faire prendre la main dans le sac parait très difficile dans un vote classique (cas d’une triche d’ampleur massive).
Comment fera-tu pour démasquer une triche par vote électronique?
Personne, à par une petite poignée de gens sont à même de comprendre ce qui se passe.
Qu’est-ce qui me prouve que le code source n’est pas exempt d’erreur, que c’est bien ce dernier qui a été compilé et injecté dans les machines? Mon ignorance dans ce domaine ne me permet pas d’avoir confiance en un tel système.
Combien d’années faudra t-il pour qu’un jour on apprenne qu’il y ait une collusion entre la poignée de gens qui maîtrisent le sujet pour nous berner.
Ca tourne à plein régime la machine à préjugés dans les commentaires " />
Pas de préjugé, juste de méfiance et réalisme.
Ce serait marrant l’avis général des programmeurs sur le sujet au lieu du délire habituel des avocats et juristes qui sont plus habitués à une parole convainquante qu’à une quelconque formation scientifique sur le sujet dont ils parlent.
Mais bon j’imagine qu’un journal ça doit vendre des articles, et l’acheteur aime bien qu’on reflète surtout sa façon de penser et pas la réalité.
En attendant, cela justifie que l’on passe pour une tribu de bonobos obscurantistes alors que nos pays voisins ont des cartes d’identités à puce, biométriques avec lesquelles ils votent sur internet, et nous comparent à une époque où on refusait le vote papier par rapport au vote à main levée.
Ne dis pas n’importe quoi.
Le vote papier donne la possibilité du “secret de vote” par rapport au vote à main levée.
Et c’est bien ce secret (boite noire) qui porte préjudice à la confiance d’un vote électronique.
On n’a rien trouvé de mieux que de compter des bouts de papiers avec un stylo et une feuille de papier en le faisant devant les yeux de tous pour inspirer confiance à tout un chacun.
Alors, oui ça prend du temps et coûte de l’argent mais faut garder en tête que ce n’est même pas une fois l’an.
Le 29/12/2014 à 09h06
Le 29/12/2014 à 11h25
Pour mieux le hacker!
Le 29/12/2014 à 13h37
“Si voter servait à quelque chose il y a longtemps que ce serait interdit !” Sur le papier ou sur la machine, triche ou pas triche, au final, les français gueuleront au bout d’un an.
Par contre je n’irai plus voter si il est rendu obligatoire d’utiliser ces machines. Le vote c’est sur le papier, dans l’isoloire, on le met nous même dans l’urne et “a voté”. Et merci de pas sortir votre théorème de l’évolution à deux balles pour toutes les raisons citées dans les commentaires précédents (backdoor, confiance, etc..)
Le 29/12/2014 à 23h00
On nous parle d’économie et l’année prochaine qu’avons nous comme élections ?
Alors, on sèche ?
Départementales et régionales. Élections qui devraient se faire en même temps mais à cause d’une réforme récente on aura la première en mars et la seconde en octobre-novembre. Youpi, vivent les champions qui nous gouvernent !
Le 30/12/2014 à 19h49
Le 30/12/2014 à 19h56