Les ébats de Hotline Miami 2 font débat en Australie
Cachez ce pixel que je ne saurais voir
Le 16 janvier 2015 à 16h06
8 min
Société numérique
Société
Hotline Miami 2 n'est pas encore sorti qu'il se trouve déjà au cœur d'une polémique bien malgré lui, en raison du jugement rendu par l'autorité australienne de classification des jeux qui refuse qu'il soit vendu dans le pays. Motif : la scène d'introduction aurait choqué le jury, or selon l'éditeur du jeu, elle a surtout été très mal interprétée.
Avant d'entrer sur le marché, les jeux sont généralement soumis au jugement d'un organisme de classification, qui peut-être soit entièrement piloté par les industriels eux-mêmes, comme le PEGI, ou dépendre d'une autorité gouvernementale. Ce sont ces organismes qui déterminent si un jeu doit être déconseillé à telle ou telle tranche du public, et dans certains cas, ils ont la possibilité de faire interdire la vente d'un jeu dans leur juridiction.
Un peu d'histoire : Saints Row IV et la sonde anale
Le bureau australien de classification (ACB) a justement ce pouvoir, et en a déjà fait usage, l'exemple marquant le plus récent remonte à 2013. Saints Row IV avait alors fait les frais d'une interdiction à la vente à cause de l'utilisation d'une sonde anale en guise d'arme, ce qui aux yeux de l'organisme permettait la représentation d'« agressions sexuelles caractérisées ». L'ACB avait également précisé que le fait d'offrir la possibilité d'utiliser cette arme sur une victime totalement innocente, et sans que le contexte du jeu ne justifie de le faire, constituait un facteur aggravant.
Pour contourner l'interdiction à la vente de Saints Row IV, le studio Voliton avait alors du proposer une version de son jeu spécifique au marché australien, dans laquelle l'arme fautive n'était pas disponible.
Le cas Hotline Miami 2
Un nouveau cas délicat s'est présenté à l'ACB au moment de rendre son jugement au sujet de Hotline Miami 2, un titre édité par Devolver Digital. Il s'agit d'un jeu de tir avec une vue de dessus, un aspect très pixellisé, où la violence, bien que dépeinte de manière assez abstraite et comique est omniprésente. Une fois de plus, ce n'est pas l'explosion de cervelles de trois pixels de côté qui a retenu l'attention de l'organisme de classification, mais un détail dans la scène d'introduction du jeu, que le jury décrit ainsi, dans le rapport que se sont procurés nos confrères de Kotaku Australia.
« Dans la séquence de jeu baptisée Midnight Animal, le personnage fait irruption dans ce qui semble être un studio de cinéma et tue explicitement 4 personnes, qui tombent au sol dans une copieuse mare de sang, souvent accompagnée d'éclaboussures. Après avoir écrasé la tête d'un cinquième personnage masculin, il frappe une femme portant des sous-vêtements rouges. Elle est inconsciente et au sol, tandis que nous la voyons allongée face au sol dans une copieuse mare de sang. Le personnage masculin est alors montré avec son pantalon à moitié baissé, exposant ses fesses. On le voit ensuite attraper la femme par les bras et s'allongeant sur elle, la violant implicitement (par derrière ou par voie anale) pendant qu'on voit ses jambes bouger montrant qu'elle se débat en dessous de lui. Cette représentation sous-entendant des violences sexuelles est renforcée par le fait qu'elle est affichée au milieu de l'écran, avec un fond rouge clignotant tandis que le reste de l'écran se noircit ».
Présentée comme ceci, la scène semble être d'une rare violence. C'en est quoi qu'il en soit assez pour que l'ACB frappe le jeu de son tampon « Classification refusée », synonyme d'interdiction à la vente dans le pays. Une distinction rare qui n'est attribuée qu'aux jeux qui « dépeignent des sujets tels que le sexe, l'utilisation ou l'abus de drogues, le crime, la cruauté, la violence [...] de telle façon qu'ils vont à l'encontre des standards de moralité et de décence généralement acceptés par des adultes raisonnables ».
Un détail qui fâche
Seulement, un détail est sensé rendre la scène plus supportable, et l'ACB a semble-t-il oublié de le mentionner. Quelques secondes après la fin de la scène, le jeu montre le visage d'un metteur en scène qui crie « Coupez ! Très bien, c'est dans la boîte ! Bon travail les gars ». Toute cette scène n'est pas réelle dans le jeu, et notre héros n'est pas en train de violer la demoiselle au bikini rouge, il fait semblant devant la caméra. Nous ne sommes pas en face de la représentation d'une violence sexuelle, mais de la dépiction d'une dépiction de violence sexuelle, ce qui est un brin différent.
Depuis, l'organisme est également passé outre un deuxième point, mis en avant par Devolver dans une vidéo suite à l'annonce. Avant le lancement du jeu, un menu précise au joueur que « ce jeu contient des scènes faisant allusion à des violences sexuelles », tout en lui proposant de passer automatiquement ces scènes. C'est donc la personne devant son écran qui choisit ou non s'il souhaite voir de tels passages. Ces deux éléments auraient potentiellement pu adoucir quelque peu le constat rendu par l'organisme de classification, mais il n'en est rien.
Cela étant, le passif lié à cette scène a pu également jouer en la défaveur du titre. En septembre 2013, Devolver avait publié une démo jouable de Hotline Miami 2, dans laquelle se trouvait la fameuse scène, et déjà à l'époque, quelques dents avaient grincé. Dennis Wedin, un des développeurs du jeu avait alors dû apporter quelques explications publiquement, notamment chez nos confrères de Rock, Paper, Shotgun. Malgré cela, l'éditeur et le studio ont maintenu leur position et aucune modification n'a été apportée à ce passage du jeu.
Devolver se dit déçu par la décision de l'ACB, les australiens sont encouragés à pirater le jeu
Au lendemain de la décision prise par l'ACB, Devolver et Dennaton Games ont réagi sur leur blog, et ne mâchent pas vraiment leurs mots concernant le verdict rendu par l'organisme de classification. « Nous sommes préoccupés et déçus par le fait qu'un organisme de professionnels chargés d'évaluer et de juger les jeux de manière juste et honnête puisse déformer d'une telle manière des faits, pour sortir un rapport qui décrit des actions qui ne sont tout simplement pas présentes dans la séquence en question et dépeint de manière incorrecte ce qui leur a été présenté ». Malgré ce désaccord manifeste, l'éditeur et le studio ne comptent pas aller à l'encontre de la décision prise par l'autorité.
Cette décision n'a d'ailleurs pas manqué de faire réagir quelques joueurs au pays des kangourous, l'un d'entre eux allant même jusqu'à contacter l'un des co-créateurs de la franchise, Jonatan Söderström, afin de lui demander comment il pouvait se procurer le jeu malgré l'interdiction. La réponse de l'intéressé est sans appel : « Si le jeu devait ne pas être lancé en Australie, piratez-le après sa sortie. Pas besoin de nous envoyer d'argent, profitez seulement du jeu ». L'e-mail en question a dans un premier temps été publié chez Oxcgn, avant d'être authentifié par un des employés de Devolver.
En Europe, la classification des jeux se passe autrement
Sur le marché européen, la situation est différente puisque la classification des jeux n'est pas assurée par des organismes gouvernementaux, mais par une structure fondée par les acteurs de l'industrie : le PEGI (Pan European Game Information).
Son principe est simple : un formulaire a été mis au point par les studios et les éditeurs avec le concours de diverses instances gouvernementales, et les éditeurs n'ont qu'à le remplir. Celui-ci passe en revue 50 critères tels que la présence de « sous-entendus à caractère sexuel » ou de « dépictions de violence brute tels que des scènes de torture ou de démembrement ». Si le jeu répond favorablement à l'un de ces critères, il se voit normalement attribuer le pictogramme correspondant.
En théorie, le PEGI peut procéder à une vérification de la véracité des informations données par le formulaire en jouant au jeu, mais il peut également simplement se contenter des déclarations de l'éditeur. L'organisme ne se substitue par contre pas aux autorités nationales qui peuvent, si leur législation le prévoit, interdire la mise en vente d'un jeu.
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Un détail qui fâche
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En Europe, la classification des jeux se passe autrement
Commentaires (47)
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Abonnez-vousLe 19/01/2015 à 02h31
Le 19/01/2015 à 08h27
Le 19/01/2015 à 08h38
Sinon, en français, on dit “description”, pas “depiction”.
Le 19/01/2015 à 08h41
Dans le premier épisode, Hotline Miami dénonce clairement la violence. Par une surenchère de violence, certes, mais ce n’est que le procédé : le message est clairement que ce que fait le héros/joueur est totalement stupide. Le jeu fait tout pour mettre le joueur dans un état second (musique, die-and-retry ultra rapide, besoin de réflexes à la super meat boy…) pendant le massacre et ensuite, à la fin de chaque niveau, la musique entraînante s’arrête brusquement et est remplacée par un bourdonnement désagréable pendant que le joueur est obligé de reparcourir le niveau en marche arrière et de constater les conséquences de ses actes, façon gueule de bois…
Et quant à se tourner vers le rétro… Hotline Miami est quand même en bonne partie inspiré par le gameplay pédestre de GTA (premier du nom). Y’avait du violent et du trash dans les années 90 aussi, et même avant.
Le 19/01/2015 à 08h50
C’est un synonyme parfaitement admis, bien qu’un peu vieillot ">
Le 19/01/2015 à 09h05
+1
Le 19/01/2015 à 09h08
PCI : “le site des nouvelles technologies ou on apprend du vieux francais” " />
Le 19/01/2015 à 10h11
Ça, si c’est pas un ownage en règle " />
Le 19/01/2015 à 10h57
You, Sir, have my upvote.
#OhWait
La classification des jeux (films, etc) est un sujet ultra épineux quand même " />
Le 19/01/2015 à 11h10
+1
Je ne connaissais pas ce mot je suis aller voir ce que ça voulait dire aussi :-)
Source
Le 19/01/2015 à 15h23
Je crois que les personnes de l’organisme doivent être bien coincées.
Il suffit de regarder la télé pour voir des scènes plus violentes et cette fois la censure n’est pourtant pas présente. Il ne faut pas oublier que les films représentent la plus grande part de violence visuelle, les jeux vidéos sont violents pour une partie mais pas encore au niveau des films existants et heureusement car c’est plus de la surenchère et un moyen d’attirer le spectateur.
Le 19/01/2015 à 15h25
si vraiment c’est le viol le problème, suffit de prendre un GrindHouse et c’est bon, ca surpasse une bouillie de pixels tel que Hotline Miami
Le 21/01/2015 à 14h25
Un dictionnaire du 14ème siècle ???
Autant écrire comme les Gaulois et dire que c’est correct, alors…
Les gens qui déguisent leurs erreurs de traduction en culture d’il y a 7 siècles, sérieux…
Le 16/01/2015 à 16h48
On sait d’avance que Hatred ne sortira pas dans ce pays de réacs conservateurs. " />
Le 16/01/2015 à 16h52
Il est possible qu’ils considèrent que même s’il est marqué 18+ le jeu sera joué par des pré-ados…
Ce qui n’est pas totalement faux.
Les majeurs pourront toujours se le payer en ligne je pense.
Le 16/01/2015 à 16h58
“C’est donc la personne devant son écran qui choisit ou non s’il souhaite voir de tels passages”
Avec comme victime (de ce spot surtout) un gamin qui doit avoir 7 ans ^^‘…
La télé à encore frappée " />
Le 16/01/2015 à 16h59
Un énième jeu Pixel art.
Quelle originalité de ouf!
Il ne manque pas grand chose les Autraliens
" />
Le 16/01/2015 à 17h34
J’ai déjà vu des gamins de 10 ans être devant GTA 5 …
Le 16/01/2015 à 17h52
Je jouais à Doom à 8ans et à Duke Nukem 3D à 10ans, je n’ai toujours pas fait péter d’alien à coup de mortier.
Le 16/01/2015 à 17h56
Rolala, vivement qu’il sorte, surtout la BO sur vinyle " />
C’est pas une première la bas, c’est qu’un jeu et en style pixel art
Le 16/01/2015 à 18h09
Le 16/01/2015 à 19h01
Est-ce qu’ils ont deja vu Irreversible ?
Le 16/01/2015 à 19h03
qessaie le premier, tu comprendra vite qu’il se démarque largement des autres. Rien que la bande son c’est du bonheur.
Le 16/01/2015 à 19h08
Non, l’Australie est peu ouverte aux mesures progressites, PCI est rempli d’articles à ce sujet (je me souviens de l’épouvantable politique de blocage de sites qui avaient amené à bloquer des sites pornos légaux et même le site d’un dentiste…)
Plus tout le reste concernant le racisme et la déporation dont a souffert le peuple boschiman, ou le mariage homo annulé par la Haute Cour du pays.
L’Australie, c’est joli, mais c’est peuplé de cons.
Le 16/01/2015 à 19h15
Le 16/01/2015 à 19h26
Je ne comprends pas bien… ça fait des années maintenant que les jeux sont dématérialisés et qu’on les achète en ligne (dans un pays tiers généralement) avant de les télécharger.
Donc l’interdiction ne peut s’appliquer qu’aux ventes physiques en boutique et en dématérialisé, si la société qui le vend est elle-même située en Australie? ça concerne quel %age de ceux qui achètent le jeu?
Le 16/01/2015 à 19h33
Le 16/01/2015 à 19h57
Je n’ai pas saisi sur quel point tu réagissait ou ce que tu voulait soulever" /> .
(sous entendu quel média donne les mauvaises idées en premier).
Le 16/01/2015 à 20h12
Le 16/01/2015 à 16h22
C’est normal, il n’y a pas de masque “kangourou” dans le jeu ! " />
Le 16/01/2015 à 16h25
Même si la scène est hard au cinéma il y’a des scènes tout aussi hard…
Ou bien ce bureau pense que le jeux vidéos ne s’adresse qu’a des enfants de - de 12 ans ?
Le 16/01/2015 à 20h16
T’as raté ta vie, c’est tout.
" />
Le 16/01/2015 à 20h20
Ouais bon, à part pour le plaisir de choquer, même mimer une scène de viol, dans un jeu de baston …. j’ai envie de dire arrêtez quoi " />
on est pas au pays des bisounours, mais j’avoue que la violence pour le “fun” ca commence à tourner en rond.
Le 16/01/2015 à 20h51
Le 16/01/2015 à 21h18
Le problème en l’espèce c’est pas tant que ce soit un jeu que sa bêtise du fait d’un raisonnement bancal initial : “si on peut on doit”.
Donc l’excuse est ce qu’elle est : un bredouillage stupide mais qui ne comporte pas plus de risque que ça.
C’est appliqué à des sujets plus directement humains (pas à un jeu donc) que cela devient périlleux. " />
Le 16/01/2015 à 22h03
Ce que je ne saisis pas, c’est ce genre de procédé qui veut montrer ce qui est très grave et ensuite faire une pirouette et faire semblant. Qu’une scène nous fasse croire un viol équivaut à un viol dans l’esprit des personnes (enfant ou adulte) qui la voit et ce, même si dans la scène d’après on nous dit que c’était pour de faux.
Le procédé est pire dans le cas présent car l’avertissement vient après la scène (Réfléchissez à la raison qui a poussé les dev à le faire dans ce sens là et pas dans l’autre).
Même si la politique de censure en Australie s’avère relativement sévère je pense que le problème des jeux vidéos ailleurs c’est que les vendeurs laissent les enfants acheter des jeux qui ne leur sont pas encore destinés. Les parents sont démissionnaires aussi mais le simple fait que possiblement des enfants peuvent s’en procurer va jouer dans le jugement de l’autorité de censure.
Les enfants aujourd’hui sont témoins de trop de choses qui ne devraient pas connaitre. La violence omni-présente dans les divertissements ne fait que raccourcir leur jeunesse vers des situations que leur esprit ne peut comprendre de façon partielle.
Le 17/01/2015 à 00h17
Je me demande surtout la tranche d’age qui réagit sur le sujet par rapport aux réponses fournies.
Le jeu vidéo utilise beaucoup de codes liés au cinéma. Il n’y a pas forcement à chercher plus loin.
Pourtant au vu de la pléthore de films de tous poils (et meme des très communs).
Si un adulte n’est pas capable de faire la différence, il y a des questions à se poser sur ce dernier.
“ Les parents sont démissionnaires… ”
C’est surtout que beaucoup n’y connaissent rien (comme ca pouvait l’être pour certaines choses vis à vis de leurs parents à une autre époque).
Et éffectivement il est facile de tomber sur un vendeur qui lui verra surtout une vente.
curiosité, expérience
Il y a effectivement un age pour toute chose.
Après, si tu veux etre sur de les préserver, il ne te reste qu’a les cloitrer chez toi et qu’ils n’en sortent pas, meme pour l’école.
Ils seront autistes, incapables de faire la différence entre le vrai et le faux comme du bien et du mal au delà de ce que tu leurs aura inculqués, en partant du principe que ta vision soit objective, ce qui à mon sens est difficile au vu des différences sociales, ethniques, religieuses,… (les parents sont potentiellement les premiers a pourrir la tête des enfants avec des idées orientées sur leur vision des choses).
Mais tu les aura préservés de toute agression de la société.
Enfin, ca ne prends pas en compte les divorces ou les gamins sont pris en otage entre les parents.
Voir pire quand cela se termine de la plus mauvaise des façons.
Et ça ce n’est ni un film ni un jeu.
Le 17/01/2015 à 01h28
Oui, la violence, c’est mal. " />
Le 17/01/2015 à 08h39
Le 17/01/2015 à 09h11
Le 17/01/2015 à 09h41
Le 17/01/2015 à 10h32
The walking dead peut faire peur, avec du sang et tout, GTA aussi, mais quand je vois certains dessins animés que les gosses regardent le matin à la télé, je me demande si la censure n’oublie pas la violence symbolique faite pour faire rire. Peut-être que cela joue dans la recherche d’une violence assumée (type second degré) qui fait elle réellement rire… ?
Il suffit de revoir un épisode des simpsons pour voir que Bart bien que crapule avec parent démissionnaires etc, regarde les mêmes dessins animés que les autres enfants (avec un peu de sang et des tripes des auteurs de la série pour montrer le cartoon tel qu’il est).
Bref, le problème est loin d’être aussi simple.
Le 17/01/2015 à 11h44
Alors donc en Australie on a le droit de MONTRER des meurtres par centaines (c’est même le principe du jeu) mais SUGGERER un viol c’est pas possible.
OK " />
Le 17/01/2015 à 13h49
Le 18/01/2015 à 06h12
Surenchère totalement inutile, HM à du bien inspiré les créateurs d’Hatred. Le monde du jeu vidéo deviens de plus en plus nauséabond, c’est bien pour ça que de plus en plus de gens se tourne vers le rétro.
Le 18/01/2015 à 11h09
Y en a qui devraient se détendre. C’est un jeu. Juste un jeu. Heureusement que je ne vis pas en Australie.
Le 18/01/2015 à 11h51