Connexion
Abonnez-vous

Les risques des « réseaux du futur »

Parfois avec des risques sur des risques

Les risques des « réseaux du futur »

Les réseaux du futur sont déjà une réalité sur le terrain. Ils utilisent de nouvelles technologies comme la fibre optique, 5G, la virtualisation, etc. Ils apportent avec eux leur lot de risques, certains déjà connus, d’autres nouveaux, sans oublier les conséquences du changement climatique.

Le 26 mai à 12h14

Le gendarme des télécoms a publié la semaine dernière une note afin de mettre en lumière des « menaces qui pèsent sur les réseaux de communications électroniques, qu’elles soient nouvelles, d’ampleur inédite ou de fréquence plus élevée ».

Trois grandes familles de risques, il y en a pour tous les goûts

Ce bilan arrive alors que le déploiement de la fibre optique entre « dans sa dernière phase en France » – ce n’est pas la plus simple, du fait de la complexité des lignes à raccorder et du coût associé – et que les réseaux mobiles 4G et 5G sont largement déployés. Pour les professionnels, cette note s’accompagne d’une liste des bonnes pratiques à mettre en place.

L’Arcep identifie trois principaux risques, qui s’inscrivent dans la durée :

Il reste 90% de l'article à découvrir.

Déjà abonné ? Se connecter

Cadenas en colère - Contenu premium

Soutenez un journalisme indépendant,
libre de ton, sans pub et sans reproche.

Accédez en illimité aux articles

Profitez d'un média expert et unique

Intégrez la communauté et prenez part aux débats

Partagez des articles premium à vos contacts

Abonnez-vous

Commentaires (10)

votre avatar
Si j’ai bien compris, l’ARCEP a autorisé les opérateurs à faire de la merde depuis 10 ans et s’étonne maintenant que c’est le merdier?
votre avatar
C'est un peu plus compliqué que ça, je pense... Il y a un cadre réglementaire et légal qui découle de choix (non-)stratégiques faits par la France par rapport à ce que l'UE permettait ou non de faire. L'ARCEP n'est là que pour surveiller que ça se fasse en cohérence avec ces obligations. Mais elle peut (comme ici) faire des remarques et des avertissements.

De façon générale, en cas de catastrophe (humanitaire, militaire, climatique), le passage au tout numérique et la suppression de la diffusion en grandes ondes de la radio nationale est une erreur. Le DAB+, la RNT, la fibre... tout ça n'est pas résilient et nécessite des terminaux complexes, là où un modem cuivre et un récepteur hertzien peuvent s'en sortir...
votre avatar
Toujours prévoir une petite radio solaire DAB+ au cas où une petite tempête Ciaran repasse par là
votre avatar
Je suis pas sûr que les émetteurs FM et DAB+ soient plus alimentés par groupe électrogène que les antennes LTE.
votre avatar
C'est moins la question de l'alimentation (surtout qu'en grandes ondes, il suffit d'avoir une antenne alimentée en France et on inonde jusqu'à New-York !) que de simplicité du terminal. En DAB+, quasi personne n'est en mesure de bricoler (ou réparer) un récepteur. En FM, ça se fait quand-même beaucoup plus facilement.
votre avatar
Alors, pour la fibre, je ne suis pas d'accord. Une fibre nécessite beaucoup moins d'équipements actifs et aucun terminal complexe.

Une ligne cuivre qui a pris l'humidité, c'est rapidement pourri alors que la fibre s'en moque comme l'an 40.

Et en cas d'orage, aucun danger si la fibre passe bien en sous-sol dans les derniers mètres (conduction des particules de poussière déposés sur le câble).
votre avatar
Mais faire passer de la voix sur une ligne cuivre ne demande quasi aucun matériel actif, alors que traiter du signal fibre va en demander...
votre avatar
C'est là où tu te trompe. Il y a dans les deux cas des équipements actifs en bout de ligne et des équipements de réamplification sur les lignes multiplexées (liaisons MIC introduites dans les années 80).

En optique, de mémoire, on parcour 5 fois plus de distance avant de devoir remettre le signal au propre.
votre avatar
On ne parle pas des pelleteuses, pourtant tout le monde sait que c'est l'ennemi le plus redoutable pour les réseaux qu'ils soient enterrés ou sur des poteaux ...:eeek2:
votre avatar
C'est vrai. La pelleteuse sauvage ça fait des ravages.
Ceci dit: le camion poubelle ou UPS aussi avec les lignes aériennes (3 arrachages chez moi en 20 ans).
Et dernièrement j'ai vu de près une des antennes du coin. Les alims font un bruit d'enfer, elles sont envahies de végétation.

Les risques des « réseaux du futur »

  • Trois grandes familles de risques, il y en a pour tous les goûts

  • Sur le fixe : un vs des dizaines

  • Sur le mobile : plus de mutualisations, moins de redondances

  • Virtualisation des réseaux, virtualisation de la souveraineté ?

  • Cuivre vs fibre : la résilience à l’épreuve du temps

  • Électricité, eau et métaux stratégiques : le trio gagnant (ou perdant)

  • La sécurisation des câbles sous-marins

  • Changement climatique : nouveau paradigme des risques naturels

Fermer