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Seulement 6,8 % de contenus haineux modérés : Xavier Brandao attaque Meta devant l’Arcom

Signalements citoyens

Seulement 6,8 % de contenus haineux modérés : Xavier Brandao attaque Meta devant l’Arcom

En s’appuyant sur le Digital Services Act, Xavier Brandao a porté plainte contre Meta pour défaut de modération

Le 21 mai à 16h44

Constatant le très faible taux de modération de contenus haineux sur Facebook, le cofondateur de l’association #jesuislà et activiste pour les droits numérique Xavier Brandao porte plainte contre Meta au titre du DSA.

Quatre mois de tests, 118 signalements envoyés à Meta pour des propos haineux publiés entre janvier et avril 2025 sur Facebook. Dans le lot, des propos racistes (« encore un mohamed ») sexistes aussi (« le vilain boudin antillais »), des propos antisémites, islamophobes, transphobes…

Au total, Xavier Brandao constate que seulement 8 de ces commentaires, soit 6,8 % de son échantillon, ont été supprimés par Meta. Chaque fois, la première réponse de l’entreprise a été négative – seules les demandes de ré-examen ont permis d’obtenir un semblant de résultats.

Cofondateur de l’association #jesuislà, aujourd’hui consultant et activiste indépendant, Xavier Brandao a finalement déposé plainte contre Meta auprès de l’Arcom ce 19 mai. Auprès de Next, il explique avoir voulu recourir aux nouvelles possibilités offertes par le Règlement sur les services numériques (Digital Services Act, DSA).

Dans sa plainte, il indique aux autorités « que Facebook viole probablement ses obligations au DSA en termes de risques systémiques ». L’article 35 du texte européen oblige en effet les grands acteurs du numérique à adopter des mesures d’atténuation des risques en matière de haine et de violence en ligne, de mise en dangers des droits fondamentaux, de discours civiques, de santé publique, etc.

« Il y a besoin de plus de plaintes, que l’on fasse remonter au régulateur ce que l’on constate sur le terrain, estime Xavier Brandao. Le but, c’est de donner des indices d’un problème large, structurel, de contribuer au travail du régulateur pour lever le voile sur le fonctionnement de nos systèmes numériques. »

Nettoyer les commentaires sous les publications des médias

La haine en ligne, Xavier Brandao connaît. En 2019, il co-fonde #jesuislà, un collectif – matérialisé par un groupe Facebook – bientôt transformé en association, dont l’objet consiste à « répondre à la haine sur les pages Facebook de médias ».

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Commentaires (10)

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L'article est interressant cependant le titre est "putaclic" et eronné (du partiellement) .
"Seulement 6,8 % de contenus haineux modérés : Xavier Brandao attaque Meta devant l’Arcom"

Autant la seconde partie est explicite. La 1ere laisse un penser à un fait, alors qu'il s'agit que d'une observation privée sur des critères (possiblement réalistes mais ) personnels.
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Exemple de titre putaclic : Next INpact redevient PC INpact, voici pourquoi next.ink Next

Un titre putaclic est un titre qui ne dit rien et qui annonce du spectaculaire alors que l'article en dit encore moins que son titre ou répète sur un article de plusieurs pages web la même information très pauvre. fr.wikipedia.org Wikipedia

Est-ce que le titre de l'article est faux ? Sensationnel ? Est-ce que l'article raconte peu d'informations ? Est-ce que l'article provoque des émotions ? Est-ce qu'il y a plusieurs pages sans rien de nouveau, sans faits ou idées décortiquées, détaillées ?
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Je recuse le terme "putaclic", qui est peut être trop fort par rapport un des vrais tittres poubelles.
Cependant si je reprends vos questionnements :
Est-ce que le titre de l'article est faux ? Oui. (bien que dans l'article les éléments sont apportés ce qui n'est pas toujours le cas des dechets.)
Sensationnel ? Oui. La construction du titre tel que présenté, présente une injustice.
Les autres questions bien que pertinentes sont hors sujet pour mon commentaire car je ne parle que du titre pas de l'ensemble de l'article (qui est informatif et de qualité).
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Est-ce que le titre de l'article est faux ? Oui. (bien que dans l'article les éléments sont apportés ce qui n'est pas toujours le cas des dechets.)
Non, le titre explique dans ses premiers mots le pourquoi (pour Xavier Brandao) de l'attaque devant l'ARCOM. Il ne dit pas que l'attaque est fondée.
Sensationnel ? Oui. La construction du titre tel que présenté, présente une injustice.
Non, toujours pas. Elle décrit rapidement (on est dans le titre) l'objet de la plainte. Le titre ne se prononce pas sur ce qui est reproché, c'est vous qui y voyez une injustice.
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Je n'ai pas envie d'en faire une thèse.
Cependant Oui le titre est partiellement faux. (qui est le seul élement de ma remarque, l'article est bien).
"Seulement 6,8 % de contenus haineux modérés : Xavier Brandao attaque Meta devant l’Arcom"
La construction de la phrase annonce deux prémises.
La 1ere "Seulement 6,8 % de contenus haineux modérés"
Le 2nd "Xavier Brandao attaque Meta devant l’Arcom"
L'enchaienement entre les deux amène une conséquence de la seconde du fait de la 1 ère.

Comme le l'ai déjà dit "Seulement 6,8 % de contenus haineux modéré" sans conditionnel ou éléments amenant un doute ou de nuaunce, Affirme cette cela comme vérité.
C'est ce manque de nuaunce qui me dérange.
Juste un truc comme cela :
D'après l’association #jesuislà, seulement 6,8 % de contenus haineux modéré : Xavier Brandao attaque Meta devant l’Arcom.

Cepedant, merci pour les arguments avancés. :yes:
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Je comprends la remarque, même si récuse le "putaclic" (merci jk pour l'argumentaire étayé ^^). C'est parfois compliqué de ne pas faire d'ellipse dans un titre où nous sommes limités en nombre de caractères .

Même si ce titre a bien pour mission d'essayer de vous donner envie de lire le papier, il me semble qu'il ne déroge pas à deux principes fondamentaux :

- ne pas distordre la réalité (c'est bien 6,8% et le début de l'article précise très vite que c'est sur "son" échantillon)
- donner le maximum d'infos dès le titre (l'info, c'est bien qu'un particulier attaque Meta devant l'Arcom sur la base de contenus insuffisamment modérés, et il n'aurait pas été difficile de trouver une titraille plus vague ou plus aguicheuse)
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Je pense que remplacer, dans le titre, ":" par "?" aurait réglé le problème. Sans consommer un seul caractère en plus 😚😀
votre avatar
Merci pour ce complément, je me récuse pour l'usage du terme "putaclic".
Pour le Titre, juste "Xavier Brandao attaque Meta devant l’Arcom" ou
"Xavier Brandao, cofondateur de l'association #jesuislà, attaque Meta devant l’Arcom".
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La raison de l'attaque est importante et doit figurer dans le titre.
Il y a tellement de raisons d'attaquer META !
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Un échantillon de 118 signalements, ce n'est pas énorme non ? il ne me semble pas impossible que meta arrive à justifier tous les cas 1 par 1 et que ça s'arrête là...
"encore un Mohamed..." par ex a un fond détestable, mais le côté illégale est sous entendu ou à contextualiser.

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