Comment la France compte inoculer les nouvelles technologies dans les taxis
Uber rêve
Ce registre prendra la forme d’une base de données nourrie par les exploitants de taxis, qui l’abreuveront d’informations relatives à la disponibilité et à la localisation de chaque véhicule, en temps réel, sur l'ensemble du territoire national. L’idée est qu’ensuite, des moteurs de recherche et des éditeurs d’applications puissent venir butiner ces données, au service des clients. Seulement, ce bouleversement technologique ne sera pas d’une violence folle : la mise en 2.0 des taxis 1.0 ne sera qu’une possibilité, pas une obligation. Et c’est l’article précité qui le dit, sans nuance, à l’aide de quatre petites lettres : « l’exploitant (…) peut transmettre au gestionnaire du registre les informations… ».
Le 06 août 2015 à 14h00
5 min
Droit
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La loi Thévenoud du 1er octobre 2014 a initié deux mouvements : freiner l’essor des nouvelles technologies dans l’univers des VTC, sous menace pénale, l’initier dans celui plus traditionnel des taxis. Nous avons découvert aujourd’hui que la France s’apprête à actionner ce deuxième volet. Attachez vos ceintures.
Comment mettre les taxis au goût du jour des smartphones et des applications qui ont fait le bonheur des usagers de UberPOP ou des VTC ? Simple. La mesure clef de ce plan de route repose sur « un registre des disponibilités des taxis », véritable pépinière à « services innovants » si l'on en croit l’article L3121-11-1 du Code des transports.
Dans un projet de décret notifié à Bruxelles que nous venons de découvrir, le gouvernement a en tout cas ébauché la piste à suivre pour cette révolution douce. Il compte mettre en musique ce registre qui « vise à moderniser la profession de chauffeur de taxi et valoriser le monopole de la maraude, étendu à la maraude électronique, afin d'améliorer la rencontre de l'offre et de la demande de taxi » explique l’exécutif.
Des engagements sur les épaules d'Etalab...
Concrètement, tout reposera sur un système d’information opéré par la mission Etalab - placée au sein du Secrétariat général pour la modernisation de l'action publique (SGMAP). Les opérateurs de taxis, les moteurs de recherche ou les éditeurs d’applications pourront en effet s’engager dans cette belle aventure, à condition de décrocher préalablement un agrément auprès du ministre de l’Intérieur.
Cet agrément sera conditionné par l’acceptation d’une charte, elle aussi notifiée à Bruxelles, dans un projet d’arrêté administratif cette fois. On y trouve une série d’obligations variant selon les parties en cause.
Dans les premières lignes de la charte, Etalab s’engage par exemple à fournir « les moyens nécessaires et raisonnables pour assurer un accès continu au registre, sans contrepartie financière ». La mission devra détailler aussi les interfaces de programmation (API) du registre, tout en établissant la liste des moteurs de recherche et des applications signataires, ainsi qu'en assurant sa publicité auprès du grand public.
Elle disposera d’un pouvoir de sanction à l’encontre des opérateurs, moteurs, éditeurs, etc. « qui pourraient nuire à la qualité et à la réputation du service ». Enfin, elle diffusera en licence ouverte « des données statistiques temps réel et historique sur les déplacements des taxis, sans réidentification possible des chauffeurs ou des clients ».
... et sur les moteurs, les applications et les opérateurs de taxis
Les moteurs de recherche ou les éditeurs d’applications devront de leur côté opter pour un mode d’intégration prédéfini (inApp, outApp-multi, outApp-mono) permettant par exemple la sélection d’un taxi à proximité d’un point sur une carte.
Et les opérateurs, ceux qui mettent en relation taxis et clients ? Simple. Ils s’engageront à implanter « les trois interfaces de programmation (API) » prévues par Etablab et visant à « géolocaliser, héler (par voie électronique) et signaler un client ». Ils devront évidemment offrir « aux chauffeurs de taxi une application de géolocalisation leur permettant de s'identifier », dont certaines fonctionnalités sont déjà prévues : un chauffeur pourra par exemple désactiver l’option du registre national de disponibilité « à sa discrétion » ou encore signaler « un client indélicat ».
La charte prévoit également que l’opérateur devra garantir « le traitement des signalements négatifs à l’encontre des chauffeurs qui leur sont adressés par des mesures adaptées à la situation », sans doute via des outils de modération. Prévoyante, elle dispose que « tout écart à la moyenne des appréciations clients des opérateurs d'une zone qui pourrait nuire à la qualité et à la réputation du service pourra conduire à une suspension voire à un retrait de l'agrément ».
Les systèmes informatiques utilisés par les opérateurs devront être hébergés en Europe ou « dans un pays offrant un niveau équivalent de protection des données selon la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) ». Il sera donc possible d’opter pour les États-Unis, du moins en attendant l’issue d’un contentieux ouvert devant la Cour de justice de l’Union européenne.
Afin d’éviter quelques manipulations, les opérateurs devront s’interdire « d’utiliser le service pour des taxis ou des clients fictifs, c’est-à-dire qu’ils utilisent le service exclusivement pour y positionner des taxis réels ou pour rechercher des taxis destinés à des clients réels ».
Touchant à la société de l’information, les projets de décret et d’arrêté ont été notifiés hier à la Commission européenne. S’ouvre maintenant une période de statu quo de trois mois durant laquelle les États membres pourront émettre un avis voire des critiques sur le dispositif français. Il pourra donc être mis en œuvre à partir du mois de novembre 2015.
Comment la France compte inoculer les nouvelles technologies dans les taxis
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... et sur les moteurs, les applications et les opérateurs de taxis
Commentaires (55)
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Abonnez-vousLe 06/08/2015 à 14h57
Le 06/08/2015 à 15h06
En gros l’Etat retire quelque chose à un acteur privé (VTC) et donne un privilege à un autre acteur privé (taxi).
Magnifique fait du Prince.
Le 06/08/2015 à 15h09
Le 06/08/2015 à 15h17
héler (par voie électronique)
cyber-héler ? e-héler ? " />
Le 06/08/2015 à 15h22
Le 06/08/2015 à 15h26
sort son BFG 9000
on dit pain au chocolat!!!! et on respecte les gens….
BORDEL!!!!
shoote masterdav
Le 06/08/2015 à 15h34
mdrrrrrrrrr s’ils ne sont pas content ils passent chez uber… ça leur coutera bien moins cher !!!! Uber c’est 20% mais avec l’avantage de n’avoir aucun coût forfaitaire donc beaucoup plus facile à rentabiliser.
Le 06/08/2015 à 17h19
Vu l’odeur de lobbying qui vient dêtre opéré avec Etalab dans la boucle une chose est sûre c’est bien G7 qui va tuer les taxis parisiens. Au moment où on cherche à tuer un monopole et une rente qui a maintenu la rareté des taxis miracle on remet une API monopolistique en course, avec 3 options, et la liberté d’entreprendre à la trappe vu que cette API imposera le coeur du business model.
Le 06/08/2015 à 17h33
Marrant je viens de lire un article qui présente l’API avec un visage sympathique alors qu’en fait ca permet au mieux d’avoir des éditeurs de softs (pas de nouveaux VTC donc…) pour tenter de choper un taxi pas loin de soi pas cher.
“En revanche, il [Nicolas Rousselet PDG de G7] est en guerre totale contre le projet d’“open data” de
ce même texte, qui permettra aux taxis volontaires d’ouvrir au public
leurs données de localisation, disponibilité et tarifs, facilitant ainsi
la mise en contact avec des usagers via de nouvelles applications pour
smartphone.” inhttp://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20150212.OBS2398/comment-le-roi-des-taxi…
Le 06/08/2015 à 17h59
Les taxis ont complètement foiré leur communication dans l’affaire Uber. Ils ont voulu dénoncer une concurrence déloyale de Uber (licences, taxes, …) et au final ce sont les taxis qu’on perçoit comme les méchants de l’histoire (refus de concurrence, archaïque, technophobe, ….).
Aucune déclaration d’intention ne sera prise au sérieux tant que leur statut “protégé” ne sera pas réformé.
Le 06/08/2015 à 18h17
Le problème de la carte bancaire, c’est qu’à chaque utilisation, la banque se prélève une commission, commission qui n’existe pas avec le liquide.
Il faudrait déjà arrêter ce racket…
Le 06/08/2015 à 18h26
Le 06/08/2015 à 18h27
Michel Sapin est d’accord avec toi ;-)
Ce n’est qu’un petit pas, mais ce sera surement le premier.
Le 06/08/2015 à 18h38
Dans son cas, c’est pour tracer au mieux les flux d’argent et lutter contre le travail au black.
Le 06/08/2015 à 18h52
En dessous de 1500 euros nets par mois ce n’est pas obligatoire d’après le code du travail. Et puis faut être ni fonctionnaire ni retraité.
Je sens que je vais me faire " /> (" />)
Le 06/08/2015 à 21h44
A chaque fois que je lis Taxi quelque part, ça me fait penser à un dinosaure de Jurassic Park … tout est toujours compliqué avec cette profession. Que les autorités rendent l’utilisation de la CB obligatoire pour commencer, ça serait déjà pas mal.
Le 06/08/2015 à 14h04
" />
Le 06/08/2015 à 14h08
Géolocaliser? Je croyais que c’était ce qui avait dans un premier temps été interdit à Uber… 2 poids 2 mesures?
Le 06/08/2015 à 14h12
Géolocaliser : Me demande si cela n’intéressera pas des braqueurs de Taxi?" />
Le 06/08/2015 à 14h15
Donc sous prétexte de monopole, on vole l’un pour donner à l’autre ?
Le 06/08/2015 à 14h21
Non mais franchement, les API, l’Europe, la “possibilité” ou non de s’en servir, etc. etc. La préfecture. Tout cela est ridicule.
Les API ? Uber a déjà tout développé " />
La centralisation des serveurs ? G7 et Taxis Bleus entre autres, ça marche depuis plus de 20 ans.
Et “y’aura les taxis qui veulent bien et ceux qui veulent pas”. Mais bien sûr.
Dans ma boîte, y’a ceux qui veulent bien, et ceux qui veulent pas accepter les règles. Mais bien sûr.
Alors faut arrêter avec les mouches.
Légiférer encore et encore.
Le 06/08/2015 à 14h22
Les taxis ne voudront jamais d’une telle application…
Non mais attendez, ils vont se sentir fliqués et ne pourront plus faire de courses au black en espèce !
Le 06/08/2015 à 14h24
" />
Vous êtes taxis, contacter nous par courriels afin de préparer votre migration en taxi 2.0 si vous le voulez.
Vous êtes VTC, veuillez nous contactez par pigeon voyageurs, nous vous donnerons l’adresses des crieurs publics habilités à vous faire de la réclame.
Le 06/08/2015 à 14h29
Tout est dans le “inoculer” du titre.
On voit bien qu’il va falloir qu’ils se fassent violence pour sortir de l’age de pierre :)
Le 06/08/2015 à 14h30
Avant d’entrer de plain pied dans le 21e siècle, il faudrait déjà que les taxis entrent dans le 20e siècle, celui du paiement par carte bancaire…
Le 06/08/2015 à 14h30
Le lecteur de carte de paiement n’est pas exactement une “nouvelle technologie”, pourtant ce basique de chez basique est assez rare chez les taxis.
Et si l’on s’attaquait plutôt au vrai problème à l’origine de la non-évolution des taxis, à savoir l’absence de concurrence légale ?
Le 06/08/2015 à 14h31
Dans les premières lignes de la charte, Etalab s’engage par exemple à fournir « les moyens nécessaires et raisonnables pour assurer un accès continu au registre, sans contrepartie financière ».
Au frais du contribuable donc, avec enrichissement probable d’une SSII qui a du faire un poil de lobbying
Le 06/08/2015 à 14h31
Mais bon sang…. un jour ils vont finir par comprendre que l’innovation ca se décrete pas…
En plus une API géré par Etalab… enfin…. sans répodnre aux besoins des entrepreneurs ni même dans la même vitesse ou virage techno. En plus “sans contrepartie financière” donc de largent public encore une fois bien mal dépensé.
Et des chauffeurs de taxis fonctionnaires aussi tant qu’on y est en attendant les voitures sans chauffeurs (pour lequel notre gouvernement va encore se prendre une claque de non anticipation)
Le 06/08/2015 à 14h32
En plus (je prends l’exemple de Paris) si on prend les indés, déjà va falloir qu’ils se payent un smartphone (" />) et ça les empêchera pas d’attendre 2 plombes aux têtes de stations en désactivant leur GPS qui fait grésiller RMC dans la C4 " />
Le 06/08/2015 à 14h32
Le 06/08/2015 à 14h34
Le 06/08/2015 à 14h34
« l’exploitant (…) peut transmettre au gestionnaire du registre les informations… »
Pas d’obligation, les exploitants n’enverront que ce qui va dans leur intérêt.
tout reposera sur un système d’information opéré par la mission Etalab
« les moyens nécessaires et raisonnables pour assurer un accès continu au registre, sans contrepartie financière »
C’est payé par le contribuable, rien qui ne sort de la poche des exploitants.
un chauffeur pourra par exemple désactiver l’option du registre national de disponibilité « à sa discrétion » ou encore signaler « un client indélicat »
Les taxis pourront censurer et dénoncer à l’envi.
Elle disposera d’un pouvoir de sanction à l’encontre des opérateurs, moteurs, éditeurs, etc. « qui pourraient nuire à la qualité et à la réputation du service »
« le traitement des signalements négatifs à l’encontre des chauffeurs qui leur sont adressés par des mesures adaptées à la situation »
« tout écart à la moyenne des appréciations clients des opérateurs d’une zone qui pourrait nuire à la qualité et à la réputation du service pourra conduire à une suspension voire à un retrait de l’agrément »
Par contre les opérateurs/moteurs/éditeurs qui auraient l’outrecuidance de dénoncer ou laisser dénoncer seront censurés et virés directos.
Ou quand l’état modernise la mafia tout en leur donnant encore plus de pouvoir et de monopole " />
Le 06/08/2015 à 14h35
Le 06/08/2015 à 14h41
Le 06/08/2015 à 14h44
déjà s’ils apprenaient à conduire ça serait bien
Le 06/08/2015 à 14h46
J’avais travailler il y a 15 ans (mon premier job en informatique d’ailleurs) au référencement des rues de St Etiienne. L’outil devait envoyer directement à l’aide de technologie GPS + Radio les données des courses au taxi.
Payé, configuré mais jamais passé en Prod.
J’ai pas le montant du projet mais je crois qu’ils ont payé ça très chère. Ce qui a foutu le bazzar c’est les téléphones portables qui se sont démocratisés et du coup ils ont jugés que leur logiciel ne servait plus à rien…
La modernisation du taxi ça devrai être ainsi.
Des bornes sur toutes les stations avec commande de course + payement en avance (avec débit àa la fin de course bien sur).
Comme ça vous avez un horraire de début et de fin de course estimé, la facture envoyé par mail (soyons fou) pour les professionnels.
Une appli smartphone pour faire la meme chose que la borne avec possibilité d’enregistrer sa carte de payement + géolocalisation en cas non proximité à une station…
Bref il y en a des axes de développements. D’ailleurs je pense que celui qui commence à dev une appli pour vendre au taxi il peut se faire des c.. en O … Il suffit de choisir un nom de boîte comme TaxiPop ;)
Le 06/08/2015 à 14h51
Le 06/08/2015 à 14h52
Et dans le monde merveilleux de Mickey et ses amis, les taxis accepteront ma carte bancaire.
Et dans notre monde j’aurais un type qui me dira qu’il m’arrête à un distributeur que je puisse le payer en liquide.
Alors la techno…prooouutttt…
Le 06/08/2015 à 14h52
Aujourd’hui quasi plus personne ne passe par des taxi indépendant, tout le monde utilise les Taxi bleu ou G7, et rien ne sera fait pour faciliter la vie aux usagers à moindre frais (pour les taxi et les usagers).
On a bien vu que le gouvernement était vendu aux taxi, il ne fera rien non plus.
Seule solution, comme toujours, si vous voulez que les choses évoluent : gueuler avec votre fric. Ne plus prendre de taxi.
Si suffisamment de monde fait ça, ils seront forcés d’évoluer ou de crever (au delta des quelques uns qui pourront vivre avec les touristes)
Le 06/08/2015 à 14h55
Quand j’ai vu le titre de l’article, je pensais qu’on pourra enfin payer par carte bancaire dans un taxi en France. Mais non, les moyens de paiement resteront ceux qui arrangent:
Le 06/08/2015 à 14h56
bcp de choses qu’on interdisait à UberPop, on l’autorise aux taxis !
(“merci”, UberPop d’avoir développer (et, populariser) le principe) !
Le 06/08/2015 à 22h05
Non mais on croit rêver… Génération de politiques complètement has-been!
C’est sûr, la France va développer son esprit d’innovation sous les contraintes de la loi.
A quand l’économie planifiée?
Le 07/08/2015 à 07h10
c’est surtout que par CB c’est plus compliquer de faire du black " />
Le 07/08/2015 à 07h36
Le 07/08/2015 à 08h03
Le 07/08/2015 à 08h08
C’est pareille pour tout les commerçants …
Les taxis sont un monopole de taxi G7 il leur suffirait de faire une application a la Uber avec paiement en prélèvement comme Uber….
Ils ont juste a copier la concurrence mais ils en sont pas capables " />
Le 07/08/2015 à 08h15
Le 07/08/2015 à 08h57
Les lecteurs CB totalement portables (donc équipés 3G) coûtent une blinde en location ou achat + abonnement.
J’ai équipé quelques taxis mais ils rechignent à payer en général (le prix des courses va encore augmenter pour compenser ? :x )
Le 07/08/2015 à 09h36
C’est vrai qu’un lecteur de CB c’est déjà un peu has-been (en plus de poser des problèmes de prix + abonnement). Mais cela ne doit pas devenir un prétexte pour ne pas permettre le paiement “en ligne”. La majorité des chauffeurs disposent d’un smartphone, et les clients aussi (avec tous les abonnements et moyens de paiements qui vont avec). Il s’agit donc (surtout pour les taxis indépendants) de choisir des plateformes pour leurs paiements, et pas forcément d’acheter un lecteur.
Sauf que cela ne les intéresse pas: ils préfèrent du cash qu’ils pourront blanchir et ne pas déclarer.
Le 07/08/2015 à 11h22
Faire évoluer une profession pour un meilleur service publique, ça semble une bonne idée.
Mais à la premier lecture de l’article (1er survole) j’ai l’imression que c’est assez lourd.
A relire à tête reposé.
PS : pitié arretez avec les taxis c’est des méchants et des éscrocs, uber c’est l’ange tombé du ciel…
C’est plus complexe que celà.
Par ailleurs, taxi, c’est une profession réglementée, donc si c’est la Loi personne ne pourra rien dire sous peine de perdre la fameuse licence…
Le 07/08/2015 à 12h35
J’en ai vu sur Internet, ça va de 220 Euro à 700 Euro. Tu n’as que 10⁄15 Euro d’abo 3G par mois.
Le 10/08/2015 à 14h02
S’ils choisissent de louer l’appareil pour bénéficier d’un SAV tout au long de la location ça démarre autour de 50€/mois abo compris.
Les appareils que tu as vu à 220€ sont des fixes et ne gèrent pas la 3G, ce sont plutôt ceux à 600-700 qui la gère (le modem 3G qui est intégré est un composant cher, il n’y a qu’à voir les Shields 3G arduino en exemple)
Et 10-15€ d’abo effectivement
Je suis d’accord avec MdMax il y a effectivement d’autres solutions que la CB mais tu parlais de paiement par carte justement.
Le paiement mobile pourquoi pas, mais tout le monde n’y a pas accès ou n’en veux pas (moi notemment, mais je ne suis pas client des taxis non plus " />) ; il leur restera toujours des clients qui paieront en espèces.
Je ne connais pas le prix des solutions de paiement sécurisé par les mobiles, je suppose que ça n’est pas donné connaissant les banques et leurs solutions pour e-commerces.
Le 11/08/2015 à 07h10
Le 11/08/2015 à 10h58
Mon commentaire était plus d’ordre général.
Effectivement en première lecture, on pourrait penser cette limitation saugrenue.
Mais après il s’agit tout simplement il s’agit de définir (avec plus ou moins de cohérence) le rôle et les outils de chaque acteurs.
Une aide soignante n’est pas plus “co…e” qu’une infirmière, mais pourtant c’est bien dans le rôle de l’infirmière de faire ses piqûres au patient, pas dans celui de l’aide soignante.
La maraude c’est au “taxi” pas au VTC.
Là il s’agit d’une application, mais dans l’usage ça correspond au même que celui d’un VTC m’étant un panneau “Je suis disponible” tout en roulant dans le rue.
Le 11/08/2015 à 14h50
Désolé mais après les derniers événements les taxis ont fini de jeter le discrédit sur leur profession mafieuse. Peu importe les évolutions, ils resteront toujours les méchants / les dinosaures / les parasites de l’histoire.