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Introduction d’une option « Informatique et création numérique » pour les secondes

L'EPS reste obligatoire par contre

Introduction d’une option « Informatique et création numérique » pour les secondes

Le 21 août 2015 à 09h00

Dès la rentrée prochaine, les élèves de seconde (générale ou technologique) de certains lycées pourront choisir de suivre un enseignement d’exploration consacré à l’informatique et à la « création numérique ». Facultatif et d’une durée hebdomadaire de 1h30, ce cours devrait conduire les adolescents à mener des projets autour des nouvelles technologies.

Afin d’aider les lycéens à mieux choisir leur série pour le baccalauréat, tous les élèves de seconde disposent depuis 2010 d’un tronc commun (comprenant les maths, le français, l’histoire-géographie, l’EPS, SVT....), auquel s’ajoutent obligatoirement deux enseignements dit d'exploration. Ces cours, choisis par chaque adolescent, peuvent être consacrés à l’apprentissage du latin ou du grec, aux sciences de l’ingénieur, à la littérature, aux sciences de laboratoire, etc.

Un arrêté publié ce matin au Journal officiel est toutefois venu modifier l’intitulé d’un de ces modules d’une heure et demie par semaine. L’enseignement d’exploration « Création et innovation technologiques » se transforme en effet en « Création et innovation technologiques - Informatique et création numérique ». Le changement est cependant loin de se limiter au nom de ce cours...

Lier réalisations techniques et réflexions critiques sur le numérique

Le Conseil supérieur des programmes a adopté en mai dernier un projet de programme, qui devra toutefois être officiellement validé par la ministre de l’Éducation nationale. Ce texte (PDF) a pour double ambition « d'apporter aux élèves de seconde des connaissances et des modes de raisonnement dans le domaine de la science informatique et de les amener à un premier niveau d'analyse critique des enjeux du numérique ». En clair, il s’agira de jongler entre aspects techniques d’une part, et le questionnement autour de l’incidence des nouvelles technologies d’autre part.

Les enseignants devront pour cela faire travailler leurs élèves sur différents projets au cours de l’année scolaire, tout en restant dans un esprit d’initiation. Le tout devrait s’articuler autour de quatre grands thèmes : l’ordinateur et ses composants, la numérisation de l’information, l’algorithmique et la programmation, la circulation de l’information sur les réseaux. Il pourra par exemple s’agir de créer un site Internet, tout en réfléchissant à la confiance à accorder aux informations trouvées sur le Web.

programme lycée objets connectés
Crédits : Conseil supérieur des programmes

Si tous les élèves de seconde peuvent théoriquement choisir cet enseignement d’exploration, seuls certains établissements risquent de le proposer dès le mois prochain (voir ici la liste des 35 lycées le proposant par exemple dans l’académie de Grenoble). Davantage d’établissements devraient cependant offrir ce cours lors de la rentrée 2016.

L’enseignement de l’informatique à tous les élèves de toutes les filières du lycée est régulièrement réclamée (par exemple par le Conseil national du numérique ou le rapport parlementaire des députées Corinne Erhel et Laure de La Raudière), alors que le numérique est souvent présenté comme un secteur d’avenir, porteur d’emplois. François Hollande s’est d’ailleurs rallié à plusieurs de leurs propositions (voir notre article). Les projets de programmes applicables à partir de la rentrée 2016 prévoient en outre une introduction de la programmation à partir du CE1, en vue d’un apprentissage plus poussé de l’algorithmique à partir de la cinquième.

Commentaires (93)

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C’est bien, on avance.

 

En 2005, la seule option informatique en seconde présente dans mon lycée était “Mesures Physiques et Informatiques”, et ça se résumait à du QBasic.

 

Bon… vu que toutes les calculatrices se programmaient dans d’autres variantes du BASIC c’était loin d’être inutile… mais quand même, ça faisait fichtrement daté pour l’époque.

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Et pendant ce temps, l’Enseignement Agricole a introduit l’Informatique comme matière à part entière (1h en 2nde - 1e, 1h30 en BTS) depuis 15 ans.

 



 Non mais continuez à vous enfoncer dans la médiocrité et les rustines, on va bien avancer comme ça…

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C’est n’est pas un des objectifs de la Techno au collège?

 Ca vient s’ajouter au panel d’options genre Sciences Expérimentales, Latin, Grec, etc?

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Il était temps… mais le contenu semble faiblement technique :(



en 98 on a eu droit à une option sciences expérimentales, mais j’ai du jouer des coudes pour pouvoir intégrer l’option programmation qu’un prof de maths avait mis en place. C’était du Pascal, au moins ça m’a initié aux concepts d’algo plus élaborés qu’un goto.

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skan a écrit :



C’est n’est pas un des objectifs de la Techno au collège?





Justement, je trouve que l’énoncé est trop superficiel, donc indigne du niveau du lycée.

“créer un site Internet, tout en réfléchissant à la confiance à accorder aux informations trouvées” Youpi….


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En 1999 il y avait “Informatique et Electronique appliquées aux Sciences Physiques” (IESP) et ça se résumait déjà à du QBasic et c’était déjà daté…. Je n’imagine même pas en 2005.

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L’EPS devrait être obligatoire spécialement pour les informaticiens !

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MuadJC a écrit :



Justement, je trouve que l’énoncé est trop superficiel, donc indigne du niveau du lycée.

“créer un site Internet, tout en réfléchissant à la confiance à accorder aux informations trouvées” Youpi….





L’idée est pas mal, on ne peut pas simplement former les jeunes à la prog’ (de site ou autre) sans leur faire comprendre qu’Internet c’est comme la vie, tout n’est pas vrai.



Mes premiers contacts avec l’informatique c’était en 6eme dans les années 2000, et notre prof de techno nous avait demander de faire un script de gestion d’un parking. Simple et formateur pour comprendre le code. Mais l’année suivante, nouveau prof, et plus de prog’, juste de l’utilisation d’outils bureautique.


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C’est toujours ça de pris.

Avec un bon prof ça peut donner une introduction utile au sujet.

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C’est déjà quelque chose de plus intelligent que de faire du code dès le primaire …. Si ca peut permettre à des lycéens de se trouver une vocation et ainsi d’orienter leurs études après, c’est super !

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On avance doucement, mais on avance, c’est déjà beaucoup&nbsp;<img data-src=" />

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Ils vont créer une compétences spéciales pour donner cet enseignement ?&nbsp;

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ISI ISP en force ! Bon j’avais prit ces options plus pour choisir le lycée qu’autre chose, mais c’était quand même sympa de faire des dessins en 3D et de faire la vidange d’une voiture :)

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Je te laisse deviner qu’elle était la seule licence de mon université où le sport n’était pas obligatoire, et aucun créneau aménagé pour sa pratique. <img data-src=" />

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C’est bizzare j’ai pas souvenir d’avoir entendu parler d’une vague d’embauche de prof d’info… Tant pis pour les profs de math alors, vu que c’est toujours eux qui s’y colle.

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J’avoue, le cliché fort en maths égale fort en info est toujours d’actualité dans l’enseignement.

&nbsp;Cela fait peur.

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“Allez aujourd’hui on va faire un site web sous word!”

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Alors que dans le Supérieur, les étudiants en math sont les premiers à râler quand ils font de l’info et inversement. ^^;

&nbsp;







Gritou a écrit :



“Allez aujourd’hui on va faire un site web sous word!”





&nbsp;Rigole, mais j’ai vu des étudiants en Master Finance faire exactement ça dans leur option “Informatique”. :s


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Je suis la preuve du contraire : en première année de fac (MIAS), 20 en info, 1 en math <img data-src=" />



Je me suis réorienté par la suite ! <img data-src=" />

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<img data-src=" /> Tu as volé mon bulletin de note en remplaçant mon nom ? Avoue !

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Arf, mon Rép n’a pas pris… @ ElMegamanu



Ne me dis pas, ne me dis pas!



Je vais faire une analyse statistique pour comparer la masse graisseuse par profession…



Aucune idée du résultat encore… Qui après les politiques ???

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Le coup du QBasic, c’est pas tant la faute des programmes que des budgets alloués à l’informatique par les lycées. Peut-être aussi un manque d’informations concernant les IDE ou des langages un peu plus sympathiques que du calcul en console, comme Processing ou des choses comme ça.

&nbsp;

&nbsp;Dans mon lycée, en 2010, en cours de math… On a aussi fait du QBasic sur des ordi sous Windows 98 :), alors qu’on avait Xp au CDI, et même des iMac en Art Plastiques…

&nbsp;

&nbsp;Etrangement, j’étais dans un lycée qui formait aussi des BTS SIO et CG <img data-src=" />

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Edtech a écrit :



Je suis la preuve du contraire : en première année de fac (MIAS), 20 en info, 1 en math <img data-src=" />



Je me suis réorienté par la suite ! <img data-src=" />





Pas mal l’écart mais j’imagine que le niveau info était ridiculement bas et le niveau math plafonnait en expert. <img data-src=" />



&nbsp;



Gritou a écrit :



“Allez aujourd’hui on va faire un site web sous word!”

&nbsp;







&nbsp;Sous le bloc note, çà fait plus “geek”&nbsp;<img data-src=" />


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J’avais compris que tu me répondais de toute manière. ;)

&nbsp;



Bon après faut pas stigmatiser. Je commence à tirer moi même vers le petit gros… mais j’ai beaucoup de collègues sportifs qui vont à la salle tous les midis. :)

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Ça peut être bête, mais tu attend quoi d’une tel option ?



Autant ça me paraît important d’avoir moins illétrés numérique, une compréhension plus approfondis des choses, autant je ne suis pas certains du tout que l’apprentissage de la programmation soit forcément nécessaire à ce niveau là, aborder son utilisation dans un cas si possible concret et sympa oui .

La programmation s’apprend déjà dans certains études supérieures, l’idée ici, c’est que l’élève puisse ainsi choisir css études supérieure en ayant une vision plus claire de ce qu’il s’agit s’il à fait l’option.

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Neeko a écrit :



Et pendant ce temps, l’Enseignement Agricole a introduit l’Informatique comme matière à part entière (1h en 2nde - 1e, 1h30 en BTS) depuis 15 ans.

 



 Non mais continuez à vous enfoncer dans la médiocrité et les rustines, on va bien avancer comme ça…





Quel est ton argument?



Durant ma seconde, dans les années 90, j’avais suivi l’option IESP (Informatique et Électronique en Sciences Physiques) donc, OK, on ne codait pas vraiment.

Dans mon tronc commun, j’ai viré la SVT au profit de la TSA/TI (maintenant appelé SI je crois), dans lequel on faisait pas mal de CAO/DAO.

Et je sais qu’un lycée voisin avait une orientation informatique bien plus forte (un LPI)

Bref, ce n’est pas parce qu’il y a de nouvelles options annoncées qu’il n’existait pas d’options avant!!!

Et l’informatique ne se résume fort heureusement pas à pisser du code dans je ne sais quel langage (d’ailleurs, approcher le développement via un langage en particulier est une erreur… un langage ne devrait être qu’un outil final et facile à changer)


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Bien sympathique. Maintenant il faut que ce soit suivi et qu’il y ait des gens compétents sur le sujet

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Ben disons que c’est des souvenirs de collège. Au lycée j’ai fait un bac gestion compta et on nous faisait faire de la gestion de bdd et un site web en vrai html et tout. J’ai toujours pas compris qui a écrit les programmes pour cette fillière mais moi j’ai bien aimé.

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xen0m a écrit :



J’avoue, le cliché fort en maths égale fort en info est toujours d’actualité dans l’enseignement.

 Cela fait peur.







T’as plus de chance que le prof de maths comprenne un algo bidon que ton prof de philo. Si la programmation n’est pas très poussée au niveau de l’architecture, ça reste juste de l’algo.







Edtech a écrit :



Je suis la preuve du contraire : en première année de fac (MIAS), 20 en info, 1 en math <img data-src=" />



Je me suis réorienté par la suite ! <img data-src=" />







C’est pas tout à fait la preuve contraire. A implique B ne veut pas dire que B implique A <img data-src=" />


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EMegamanu a écrit :



Alors que dans le Supérieur, les étudiants en math sont les premiers à râler quand ils font de l’info et inversement. ^^;





Certains râlent peut-être mais en attendant les maths sont indispensables pour tout ce qui vaut le coup en info et les innovations les plus intéressantes découlent souvent de la théorie. Des choses autrement plus intéressantes qu’un énième framework JS.



Personne ou presque ne programme en Haskell/ML mais tous les langages modernes y repompent allégrement des concepts issus d’une approche plus mathématicienne de la programmation, les sujets à forte valeur ajoutée depuis quelques années sont tout ce qui a trait aux statistiques et à l’IA, et tu peux toujours te brosser pour bosser sur un moteur de rendu si tu n’es pas à l’aise avec l’algèbre linéaire, la géométrie 3D et les harmoniques sphériques, entre autres.



Quant aux matheux il me semble difficile de travailler efficacement aujourd’hui sans maîtriser des outils comme Coq, Matlab ou Mathematica, qui sont aussi des langages de programmation. Et les mathématiciens, pas les étudiants de première année, sont en général assez friands de ces nouveautés et les enrichissent.


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Quand j’étais en Seconde j’avais la SES d’imposée par le lycée pour qu’on ait fait de l’éco et un autre au choix. Comme j’étais latiniste, j’ai pu prendre Latin en enseignement d’exploration. Du coup j’ai jamais ressenti le fait d’avoir des matières au choix en plus. <img data-src=" />



Sinon pour contrer vos clichés, mon prof d’ISN était un prof de Physique et non de Math. <img data-src=" />

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xen0m a écrit :



J’avoue, le cliché fort en maths égale fort en info est toujours d’actualité dans l’enseignement.

&nbsp;Cela fait peur.





L’option est attribuée par l’inspection à un ou deux profs de maths ou physique SUR PRÉSENTATION D’UN CV.

&nbsp;

&nbsp;



inextenza a écrit :



(d’ailleurs, approcher le développement via un langage en particulier

est une erreur… un langage ne devrait être qu’un outil final et facile à

changer)&nbsp;&nbsp;





&nbsp;

Voir cet article paru aujourd’hui : L’informatique sans ordinateur

et cet aphorisme de DIJKSTRA :&nbsp; «&nbsp;Il est pratiquement impossible d’enseigner la bonne programmation aux étudiants qui ont eu une exposition antérieure au BASIC&nbsp;: comme programmeurs potentiels, ils sont mentalement mutilés, au-delà de tout espoir de régénération.&nbsp;»


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Il en a dits de beaux. Dixit wikipedia :

“La programmation par objets est une idée exceptionnellement mauvaise qui ne pouvait naître qu’en Californie. ” <img data-src=" />

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Z-os a écrit :



Il en a dits de beaux.





Celui que je préfère, et qu’on lui attribue souvent à tort :

«&nbsp;L’informatique n’est pas plus la science des ordinateurs que l’astronomie n’est celle des télescopes.&nbsp;»&nbsp;

Parfois, des anciens élèves de Terminale qui sont en école d’informatique reviennent me donner des nouvelles et me disent : j’ai compris ce que vous disiez ; on n’a pas touché à un ordinateur pendant plusieurs mois !

&nbsp;

&nbsp;



Funigtor a écrit :



Sinon pour contrer vos clichés, mon prof d’ISN était un prof de Physique et non de Math. <img data-src=" />





&nbsp;Voir #32


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très intéressant, merci <img data-src=" />



qu’est-ce qu’ils appellent “une exposition antérieure au BASIC” ? avoir appris un langage plus ancien ?

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HarmattanBlow a écrit :



Certains râlent peut-être mais en attendant les maths sont indispensables pour tout ce qui vaut le coup en info et les innovations les plus intéressantes découlent souvent de la théorie. Des choses autrement plus intéressantes qu’un énième framework JS.



Personne ou presque ne programme en Haskell/ML mais tous les langages modernes y repompent allégrement des concepts issus d’une approche plus mathématicienne de la programmation, les sujets à forte valeur ajoutée depuis quelques années sont tout ce qui a trait aux statistiques et à l’IA, et tu peux toujours te brosser pour bosser sur un moteur de rendu si tu n’es pas à l’aise avec l’algèbre linéaire, la géométrie 3D et les harmoniques sphériques, entre autres.



Quant aux matheux il me semble difficile de travailler efficacement aujourd’hui sans maîtriser des outils comme Coq, Matlab ou Mathematica, qui sont aussi des langages de programmation. Et les mathématiciens, pas les étudiants de première année, sont en général assez friands de ces nouveautés et les enrichissent.





Heureusement les maths sont importantes, les cours d’Informatique Fondamentale ne sont rien d’autre que des mathématiques d’ailleurs.

&nbsp;

C’est juste la façon dont les choses sont abordées les premières années à l’université (du moins à Lyon I) qui pose véritablement un problème, au point dé dégoûter les étudiants des deux filières…

&nbsp;

Malheureusement je ne saurais t’en dire +, ayant pu esquiver les deux premières années et aller directement dans le cursus + “spécialisé”. J’ai juste constaté une réaction vraiment épidermique des personnes issues de ce cursus commun. Des matheux qui ne veulent même pas entendre parler d’un calculatrice programmable, des informaticiens qui ne veulent même plus faire une dérivée… :-/

&nbsp;


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Je pense qu’il voulait dire “avant de commencer leurs études d’informatique” ?

&nbsp;

Une anecdote : dans le cadre de l’algo en lycée, je fais programmer les élèves -hélas- en BASIC Casio ou Texas, car je trouve que cela les motive plus que de laisser l’algo inactif sur papier…

Ayant repéré un élève de 2de particulièrement doué, je lui fais part de mes doutes sur le BASIC et lui propose de s’informer pendant les vacances scolaires sur un “vrai” langage (et je lui en propose 2 ou 3, dont Python). Quinze jours après, il revient en maîtrisant Python de manière quasi professionnelle, programmant naturellement sans écrire l’algorithme, utilisant des instructions peu utilisées, dont je ne soupçonnais même pas l’existence !&nbsp;

Passé en 1°S, il a participé brillamment aux concours CASTOR/ALGORÉA.

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serpolet a écrit :



Je pense qu’il voulait dire “avant de commencer leurs études d’informatique” ?





ok, merci <img data-src=" />





serpolet a écrit :



Une anecdote : dans le cadre de l’algo en lycée, je fais programmer les élèves -hélas- en BASIC Casio ou Texas, car je trouve que cela les motive plus que de laisser l’algo inactif sur papier…

Ayant repéré un élève de 2de particulièrement doué, je lui fais part de mes doutes sur le BASIC et lui propose de s’informer pendant les vacances scolaires sur un “vrai” langage (et je lui en propose 2 ou 3, dont Python). Quinze jours après, il revient en maîtrisant Python de manière quasi professionnelle, programmant naturellement sans écrire l’algorithme, utilisant des instructions peu utilisées, dont je ne soupçonnais même pas l’existence !

Passé en 1°S, il a participé brillamment aux concours CASTOR/ALGORÉA.



le cercle des programmeurs disparus ? <img data-src=" />


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une introduction de la programmation à partir du CE1, en vue d’un apprentissage plus poussé de l’algorithmique à partir de la cinquième.





C’est beau de rêver. Occupons nous déjà de la maitrise des fondamentaux (lire, écrire, compter) avant l’entrée en sixième.



Aborder la machine de Turing alors qu’on ne sait pas lire l’heure sur une pendule (exemple vécu), je pense que c’est illusoire.

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WereWindle a écrit :



&nbsp; le cercle des programmeurs disparus ? <img data-src=" />





Surtout pas ! S’en tenir aux fondamentaux.&nbsp;

Mr Keating est un anti-modèle pour moi ! (le personnage, pas l’acteur, qui est très doué)

Dans cet esprit, la série “L’Instit” a fait beaucoup de mal à l’enseignement. Quand je pense que l’acteur a reçu les palmes académiques pour services rendus à l’enseignement…

&nbsp;

&nbsp;





127.0.0.1 a écrit :



C’est beau de rêver. Occupons nous déjà de la maitrise des fondamentaux (lire, écrire, compter) avant l’entrée en sixième.







  • 1

    &nbsp;Et même après…


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WereWindle a écrit :



le cercle des programmeurs disparus ? <img data-src=" />



S’ils font du Cocoa ils pourront dire :

“Oh Capitan, mon Capitan”

&nbsp;(C’est vendredi<img data-src=" />)


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<img data-src=" />

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Tant qu’ils ne choppent pas la peste. :x

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127.0.0.1 a écrit :



C’est beau de rêver. Occupons nous déjà de la maitrise des fondamentaux (lire, écrire, compter) avant l’entrée en sixième.





Je suis d’ailleurs ce procédé à la lettre avec mon fils d’un an. Tant qu’il ne sait pas marcher correctement, je ne lui découd pas la bouche et ne lui enlève pas ses moufles. Il risquerait d’apprendre a parler ou dessiner avant de savoir marcher.

&nbsp;

&nbsp;



127.0.0.1 a écrit :



Aborder la machine de Turing alors qu’on ne sait pas lire l’heure sur une pendule (exemple vécu), je pense que c’est illusoire.





J’avoue que moi même, j’ai un peu de mal à lire l’heure sur une pendule. J’y arrive cependant mieux sur l’horloge juste au dessus. (Ok, c’est la petite bête mais on est vendredi)


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Picos a écrit :



Je suis d’ailleurs ce procédé à la lettre avec mon fils d’un an. Tant qu’il ne sait pas marcher correctement, je ne lui découd pas la bouche et ne lui enlève pas ses moufles. Il risquerait d’apprendre a parler ou dessiner avant de savoir marcher.





 

Remarque pertinente si on avait besoin de savoir marcher pour dessiner. Alors qu’on a besoin de savoir lire/écrire/compter pour programmer.

 



J’avoue que moi même, j’ai un peu de mal à lire l’heure sur une pendule. J’y arrive cependant mieux sur l’horloge juste au dessus. (Ok, c’est la petite bête mais on est vendredi)







Faut pas confondre le pendule et la pendule, tout comme il ne faut pas confondre un chiot avec une chiotte.

© Philippe Geluck


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127.0.0.1 a écrit :



&nbsp;

Remarque pertinente si on avait besoin de savoir marcher pour dessiner. Alors qu’on a besoin de savoir lire/écrire/compter pour programmer.





&nbsp;L’algorithmie est un raisonnement. Il n’est pas nécessaire de savoir lire/écrire/compter pour faire un raisonnement et se le faire valider à l’oral dans le cadre d’un cours.

&nbsp;Concernant la programmation, énormément de jouer connectés et programmables ne demande pas plus que de glisser des tuiles avec des formes dessinées dessus représentant l’action. Nul besoin de savoir lire/écrire/compter pour programmer son robot.

&nbsp;

exemple



&nbsp;



127.0.0.1 a écrit :



Faut pas confondre le pendule et la pendule, tout comme il ne faut pas confondre un chiot avec une chiotte.

© Philippe Geluck





La définition de Wikipédia indique qu’UN ou UNE pendule c’est juste dispositif oscillateur.

&nbsp;Le Larousse te donne raison. (D’où le fait que je précise chercher la petite bête sachant à quoi m’exposer lorsque l’on prend le sens “commun”. Je hais les sens “commun”. <img data-src=" />)


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C’est pas le dictionnaire de l’académie qui fait foi ?

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Picos a écrit :



La définition de Wikipédia indique qu’UN ou UNE pendule c’est juste dispositif oscillateur.







C’est pour cela que je dis qu’il est important de savoir lire pour faire un raisonnement <img data-src=" />



sur la même page wikipedia, il est indiqué:

* Au masculin c’est, associé à un ressort et à un mécanisme de régulation, un mécanisme utilisé pour la conservation d’un rythme

* Au féminin, une pendule est une horloge en général murale, fonctionnant avec un pendule.


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Et pourtant, on utilise “pendule” pour un appareil donnant l’heure, s’accrochant au mur et sans pendule, et “horloge” pour un meuble contenant un appareil donnant l’heure avec un balancier ou pendule <img data-src=" />

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Vous allez pas nous en chier une pendule ! <img data-src=" />

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levhieu a écrit :



C’est pas le dictionnaire de l’académie qui fait foi ?







&nbsp;Ah, non ! Ne nous méprenons pas. Je suis d’accord avec vous.

&nbsp;

J’aime pas le terme LA pendule car je trouve que c’est une (ancienne certes) réutilisation d’une partie de l’objet pour en définir l’objet.

&nbsp;

Comme si on disait “Je monte dans LA MOTEUR pour allez au boulot” pour désigner sa voiture. C’est débile mais on utilise quand même “un deux (trois) roues” pour désigner, au choix, une moto, un vélo, une trotinette ?, un tétraplégique sur un fauteuil roulant en Wheeling car il aurait perdu ses deux petites roues de devant ?

&nbsp;

&nbsp;C’est aussi comme si on disait “T’as pris ton MP3 ?” pour demander si la personne a pris son lecteur de MP3.

&nbsp;



&nbsp;Mais outre ça, j’utilise moi même le terme de “La pendule” et “deux roues”. Juste que je trouve que ce n’est particulièrement pas précis.

&nbsp;

Bon on va pas en cer “une pendule” non plus car j’ai quand même précisé dans mon post original que je cherchais la petite bête par troll prévenu. Je pensais pas qu’en précisant que je déconnais, ça ferait autant de posts.

&nbsp;


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WereWindle a écrit :



qu’est-ce qu’ils appellent “une exposition antérieure au BASIC” ? avoir appris un langage plus ancien ?







Dans le BASIC d’époque, il n’y avait pas de label alphanumérique, mais des numéros de ligne qu’il fallait mettre devant chaque instruction pour que l’interpréteur puisse les exécuter dans l’ordre. En effet, on n’éditait pas un fichier dans son ensemble, mais on saisissait chaque ligne indépendamment. On les numérotait souvent en multiple de 10, histoire de pouvoir en insérer en cas d’erreur.



Du coup, pas d’indentation pour faire apparaître une éventuelle structure (boucle, sub-function). Il devenait très tentant de faire des GOTO dans tous les sens, ce que Dijkstra reproche.


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Ce que tu décris, ce ne serait pas plutôt du COBOL ?

&nbsp;

&nbsp;Edit: Je viens de faire un petit tour sur Wikipédia… Et en effet tu m’apprends un truc sur les débuts du langage. :o

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EMegamanu a écrit :



Ce que tu décris, ce ne serait pas plutôt du COBOL ?





En COBOL, les numéros ne sont à chaque ligne, et correspondent à des profondeurs de structures.



Mais faut pas croire que je suis vieux. Je fais du python aussi.


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et oui.



C’est le problème du physique du garde qui fait un parallèle entre la manche et le voile.

Ou celui de la physique de la garde qui fait une parallèle entre le manche et la voile.



je ne sais plus.

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jmm a écrit :



Mais faut pas croire que je suis vieux. Je fais du python aussi.







C’est le genre de remarque que sortent les vieux. <img data-src=" />


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Oui je me souviens de la forme, j’ai “écrit” (soyons juste… recopié dans un magazine mais en m’efforçant de comprendre) mon premier programme en BASIC à 9 ans sur Amstrad 6128 (un petit jeu où il fallait faire passer un vaisseau dans un labyrinthe avec scrolling automatique/imposé <img data-src=" /> ).



Mes capacités de dev n’allant pas plus loin qu’un script powershell avec maxi 5 variables, je ne confirmerai pas ni n’infirmerai l’aphorisme du début de cette discussion (juste que j’indente, maintenant, parce que je peux le faire, ce qui n’était pas le cas il y a 25 ans <img data-src=" /> )



Du coup, je me rends compte que je prenais le bloc “antérieure au BASIC” alors qu’il m’aurait fallu considérer plutôt “exposition antérieure” (dans le premier cas ça signifie “langage avant le BASIC”, dans le deuxième “a touché au BASIC et est donc perdu pour le dev”) #RoiDeLaClarté <img data-src=" />


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EMegamanu a écrit :



J’avais compris que tu me répondais de toute manière. ;)

&nbsp;



Bon après faut pas stigmatiser. Je commence à tirer moi même vers le petit gros… mais j’ai beaucoup de collègues sportifs qui vont à la salle tous les midis. :)





Et résultat on se retrouve à bouffer seul. Enfoirés de sportifs


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TitouCythe a écrit :



Et résultat on se retrouve à bouffer seul. Enfoirés de sportifs



C’est pas grave. Ça en fait moins pour eux. <img data-src=" />


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Oui vivent les science&vie et science&vie junior ou deux mois après il y avait le correctif qui expliquait pourquoi cela ne marchait pas <img data-src=" />

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Edtech a écrit :



Et pourtant, on utilise “pendule” pour un appareil donnant l’heure, s’accrochant au mur et sans pendule, et “horloge” pour un meuble contenant un appareil donnant l’heure avec un balancier ou pendule <img data-src=" />





J’en apprend tous les jours.

&nbsp;

Chez moi c’est l’association inverse.


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La programmation en Techno… Non, on n’enseigne pas la programmation en techno (ni nul part au collège) mais la mise en pratique des bases de l’algorithmique qui, elle, est&nbsp; vue en cours de Mathématiques. A l’épreuve de Mathématiques du Brevet des Collèges 2015, il y avait un exercice de création d’un algorithmique basique bidon. Cet enseignement ne casse pas trois pattes à un canard.

Actuellement, la “programmation” d’un système simple est vu au niveau 4e à travers la découverte de la domotique, puis au niveau 3e si le professeur aborde un projet nécessitant la programmation d’un robot/système automatique.



Dans l’une des premières versions de la réforme du collège 2016, le contenu de ce “nouvel” enseignement d’exploration était en parti&nbsp; inclus dans le programme de Techno qui aurait dû alors être renommé en “systèmes d’informations” au lieu de disparaître totalement des programmes. Finalement, toute la partie algorithmique/programmation (demandée par notre cher président de la république) se retrouve intégralement dans le programme de Mathématiques, ne laissant plus rien à la Techno. Enfin si… Il va falloir aborder l’utilisation d’une imprimante 3D au moins 1 fois sur les 4 années… J’aurais préféré que la Techno soit supprimée comme cela avait déjà été tenté en 2006. Début août, en lisant la circulaire sur cette option, j’ai compris où était passée toute la partie informatique du code actuel de la discipline. Je vais avoir du mal à justifier l’utilité de ma discipline auprès d’élèves qui n’en ont déjà pas grand chose à faire de l’école.



Pourquoi seuls les enseignants de Mathématiques ou P/C peuvent prétendre enseigner cette option ? C’est une question étrange, surtout quand on sait qu’il&nbsp; existe un CAPET S2I (Sciences Industrielles de l’Ingénieur, qui permet d’enseigner entre-autres ISI/SI, STI2D, Techno…) avec une option Informatique et Numérique ! On marche sur la tête et ce n’est pas près de s’arranger…

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C’est avec ce genre de profs que j’ai le plus appris !

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&nbsp;Comment modifier un bat pour lancer un jeu au lieu d’un traitement de texte, crasher un bios, faire des conneries sous windows…

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ZEvangile a écrit :



Pourquoi seuls les enseignants de Mathématiques ou P/C peuvent prétendre enseigner cette option ? C’est une question étrange, surtout quand on sait qu’il&nbsp; existe un CAPET S2I (Sciences Industrielles de l’Ingénieur, qui permet d’enseigner entre-autres ISI/SI, STI2D, Techno…) avec une option Informatique et Numérique ! On marche sur la tête et ce n’est pas près de s’arranger…





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Excellent post dans l’ensemble, je te rejoins particulièrement sur ce dernier point. D’autant qu’un prof de maths n’a aucune prédisposition particulière à la prog ou à l’algo : les disciplines sont parfaitement étrangères (enfin je pensais ça jusqu’en DUT avec la notion de corps, mais pour le niveau collège ça suffira - d’autant que pour le coup si c’est très proche, même d’un point de vue algorithmie pure c’est hors du champ collège).

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C’est bien plus proche de certains des cours de techno de ma jeunesse, je pense notamment aux cours d’électroniques et d’automatisation.

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ZEvangile a écrit :



Pourquoi seuls les enseignants de Mathématiques ou P/C peuvent prétendre enseigner cette option ? C’est une question étrange, surtout quand on sait qu’il  existe un CAPET S2I (Sciences Industrielles de l’Ingénieur, qui permet d’enseigner entre-autres ISI/SI, STI2D, Techno…) avec une option Informatique et Numérique ! On marche sur la tête et ce n’est pas près de s’arranger…







S2I = savoir appliquer des connaissances scientifiques (théorie) dans un contexte Industriel (pratique).



A mon sens, les S2I sont plus axées sur la méthode (définir+concevoir+réaliser) que sur le savoir (math, physique, …). Et l’algorithmique, c’est davantage un savoir théorique plus qu’une méthode industrielle.


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Comme d’habitude dans l’éducation nationale, les enseignants ne sont pas formés et là c’est pire c’est un texte qui arrive comme une fleur au mois d’Août l’air de rien. Je suis sûr qu’aucun enseignant est au courant de cet option.&nbsp;

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Tiens, je pensais que cette option existait déjà un peu partout.

Dans mon lycée j’avais une option informatique dès la seconde et on apprenait à programmer en Turbo Pascal. Je pense d’ailleurs que c’est vraiment ce qui m’a définitivement lancé vers le développement.

Et c’était en 9899.



Bref, bonne chose (si c’est bien mis en place et que ce n’est pas juste des cours de powerpoint).

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s’ils pouvaient déjà commencer par apprendre à lire et à écrire

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Neeko a écrit :



Et pendant ce temps, l’Enseignement Agricole a introduit l’Informatique comme matière à part entière (1h en 2nde - 1e, 1h30 en BTS) depuis 15 ans.

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&nbsp;Non mais continuez à vous enfoncer dans la médiocrité et les rustines, on va bien avancer comme ça…





c’est pour la culture des cornichons


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L’option a été mise en place il y a plusieurs mois dans de nombreux lycées (par exemple 35 rien que dans l’académie de Grenoble, précise l’article). Les enseignants sont choisis sur CV par l’Inspection, garantissant leur formation en informatique.

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Picos a écrit :



L’algorithmie est un raisonnement. Il n’est pas nécessaire de savoir lire/écrire/compter pour faire un raisonnement et se le faire valider à l’oral dans le cadre d’un cours.

 Concernant la programmation, énormément de jouer connectés et programmables ne demande pas plus que de glisser des tuiles avec des formes dessinées dessus représentant l’action. Nul besoin de savoir lire/écrire/compter pour programmer son robot.





Pas besoin d’en arriver à l’algorithmie “informatique” pour le raisonnement : remettons déjà les bon vieux “problèmes” de mathématique (la baignoire, le champ à clôturer etc.) Ca aide franchement à développer et poser les raisonnement…





127.0.0.1 a écrit :



C’est pour cela que je dis qu’il est important de savoir lire pour faire un raisonnement <img data-src=" />







Lire mais surtout comprendre ! Entre ceux qui ne lisent pas du tout et ceux qui lisent mais sans réflexion…

Le problème de maths permettait tout çà : lire, chercher à comprendre, construire et appliquer un raisonnement…



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C’est la France, faut pas en attendre grand chose, sinon tu seras toujours déçu :^)

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MuadJC a écrit :



C’était du Pascal, au moins ça m’a initié aux concepts d’algo plus élaborés qu’un goto.







Désolé mais l’algo n’a rien à voir avec le langage !



Même en C on peut faire des “goto” !



Alors arrêtez de cracher systématiquement sur le BASIC qui de nos jours peut être très propre et efficace (genre QB64 disponible en open source pour Windows, Linux et OS/X).



Un programme mal écrit et surtout non documenté est et restera une infâme bouse, et ce quelque soit le langage utilisé !


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Je suis sûr que ce sera enseigné par des profs qui n’y connaissent rien…

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FDN a écrit :



Je suis sûr que ce sera enseigné par des profs qui n’y connaissent rien…





Je suis obligé de me répéter…

Les enseignants responsables de l’option (deux, en général, chacun un semestre) sont choisis par l’inspection sur CV récapitulant leur formation en informatique…


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Fnux a écrit :



Désolé mais l’algo n’a rien à voir avec le langage !



Même en C on peut faire des “goto” !



Alors arrêtez de cracher systématiquement sur le BASIC qui de nos jours peut être très propre et efficace (genre QB64 disponible en open source pour Windows, Linux et OS/X).!



Ou est-ce que tu vois que je crache sur le goto?

J’explique simplement qu’il y a des notions plus complexes genre la récursivité que le Pascal m’a permis d’appréhender, que ma calculatrice ou le Basic ne m’offraient pas.


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CryoGen a écrit :



Pas besoin d’en arriver à l’algorithmie “informatique” pour le raisonnement : remettons déjà les bon vieux “problèmes” de mathématique (la baignoire, le champ à clôturer etc.) Ca aide franchement à développer et poser les raisonnement…





&nbsp;Ton raisonnement implique que ce n’est plus fait aujourd’hui.

&nbsp;

Cependant, en faisant une recherche sur un livre de mathématique de CM1 (j’ai pris CM1 car c’est le début des Maths un peu sérieux) de 2015 (Donc de cette année).

&nbsp;

&nbsp;Il contient de nombreux problèmes mathématiques ou se mêlent graphiques à comprendre, textes à comprendre.

&nbsp;

Tout un chapitre y est d’ailleurs consacré. Je te laisse feuilleter le livre à partir de la page 168. Mais également la page “problème” de chaque chapitre (page 46 par exemple).



Rajouter un notion d’apprentissage ne veut pas dire que ce qui se faisait avant n’existe plus.

Il ne faut pas oublier que ce qui est appris en CM1 (notion de division par exemple) était d’un niveau 2ème ou 3ème année de faculté il y a de nombreuse année. Il fallait faire la preuve pour chaque division fut une époque. Maintenant, plus la peine de faire 3 pages de calcul pour diviser 7 par 4.


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Si j’ai pris cet exemple, c’est que quand ma sœur et mon frère sont passer par CM puis collège… je n’ai pas vu ces problèmes… et un prof m’avait confirmé que cela avait été plus ou moins supprimé du programme pour des raisons obscures mais que ca commençait à revenir <img data-src=" />

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Tu peux parfaitement faire de la récursivité avec un goto en Basic <img data-src=" /> C’est peut-être même le meilleur moyen d’apréhender le concept pour un débutant à mon avis.

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+1

&nbsp;

&nbsp;La définition d’une fonction étant le label/numero de ligne et l’appel d’une fonction étant le goto.

&nbsp;

&nbsp;De plus ca permet d’appréhender clairement la notion de pile de variables.

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Gundar a écrit :



Tu peux parfaitement faire de la récursivité avec un goto en Basic <img data-src=" />





Cela m’intéresserait beaucoup d’avoir un exemple !

&nbsp;

Je te soumets un petit programme récursif en Python :

&nbsp;

def pgcd(a,b):

if a==b:

print(a)

elif a&gt;b:

pgcd(a-b,b)

else:

pgcd(a,b-a)

&nbsp;

&nbsp;

Peux-tu faire l’équivalent en BASIC ?

&nbsp;

Pour le PGCD, le plus court que j’aie pu réaliser (mais non récursif) est,

par exemple en BASIC CASIO :

&nbsp;

&nbsp;?-&gt;A : ?-&gt;B

&nbsp;Do

&nbsp;A-(A&gt;B)B-&gt;A

&nbsp;B-(B&gt;A)A-&gt;B

&nbsp;LpWhile A=/=B

&nbsp;A


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Pas sympa le système de commentaires NxI qui retire les indentations, hein ?

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Oui, de toute façon, ça partait n’importe où, même avec un simple retour à la ligne…

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oups, la fin du prog a sauté au moment du post !

&nbsp;

a=int(input(‘a ? ‘))

b=int(input(‘b ? ‘))

c=pgcd(a,b)

ch=str©

print(‘le pgcd est’,ch)

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Je suis enseignant dans l’informatique (capet sti genie elec option informatique et telematique) et je me vois dans l’obligation de vous informer des certaines choses de l’interieur. L’informatique n’est toujours pas une matière à l’education nationale, nous n’avons toujours pas d’inspection et tout est fait pour que cela n’evolue pas.

&nbsp;

Le concours le plus proche pour enseigner l’informatique à l’EN est actuellement le capet sti2d option informatiON et numerique (c’est mon avis personnel), je vous invite a aller voir rapidement les sujets des epreuves 2013 education.gouv.fr République Française pour vous rendre compte de la débilité de la situation. Dans ce concours, les seules questions qui se rapprochent de ce que je considère comme de l’informatique sont les questions 42 a 44 de la première epreuve. Le reste ? Un peu d’electronique et beaucoup de choses qui n’ont rien a voir avec l’informatique ou le numerique : beaucoup de connaissances en développement durable (comment consomer moins d’énergie …) de la geometrie, de la mecanique … Pour la session 2014, la première épreuve est commune à toutes les options (Energie, Information et Numerique, Architecture, Mecanique), et il y a une partie sur 9 qui se rapproche de l’informatique … La seconde partie est basée sur la production de cours. Franchement allez voir les épreuves, c’est fou … Cela fait bientot 15 ans que j’enseigne l’informatique et je ne serais plus capable à l’heure actuelle de décrocher un concours pour enseigner …

&nbsp;

&nbsp;Bref, les profs qui feront cette option ne seront pas testés sur leurs connaissances en informatique … ce que veut l’EN aujourd’hui : des profs qui peuvent tout faire (meme mal, c’est pas grave) payé 1300€, qui vont forcément passer 10 ans voire plus en ile de france (et cela ne va pas s’arranger au vu des dernieres declarations de la ministre) et l’informatique patit énormément de cette politique.

&nbsp;

&nbsp;Et merci de faire ces changements à une semaine de la rentrée, alors que les élèves ont déjà pris leurs options et que les répartitions entre les profs ont déjà été faites … et que des profs de mécanique feront cette option CIT qui l’an dernier n’était pas exclusivement de l’informatique … Peut etre que c’était prévu depuis quelques temps, mais meme mon chef de travaux n’était pas au courant mi juillet.

&nbsp;&nbsp;

&nbsp;Bref, toujours au top …

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Ouch essayons, après 20 ans de non-pratique du Basic <img data-src=" />



quelquechose comme ça devrait marcher (en Locomotive Basic because why not (ou pas, j’ai pas la machine pour tester)) :



10 a=10

20 b=32

30 IF a=b THEN r=a:GOTO 60

40 IF a&gt;b THEN a=a-b:GOTO 30

50 b=b-a:GOTO 30

60 PRINT r



La récursivité s’opère aux lignes 40 et 50 avec le GOTO 30, si la condition de la ligne 30 est verifiée l’algo s’arrete et affiche le pgcd en ligne 60.



Il y a un truc qui me dérange avec cet implem mais il est tard, flemme de me taper du basic pour vérifier, mais tu comprends sans doute le principe.

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edit trop tard : ce qui me dérange peut être c’est que la variable r ne sert à rien mais bon, si c’est que ça, ça va. Je pense qu’il marche quand même.

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Pas sûr qu’on puisse qualifier ce programme de “récursif”.

Avis des experts ?

Un programme récursif fait appel à lui-même.

Un autre exemple, encore dans le domaine des maths :

la dichotomie, en Python (il manque quelques lignes, c’est pour le principe)



def dichoto(a,b)

m=(a+b)/2

if ƒ(a)xƒ(b)&lt;0

return dichoto(a,m)

else

return dichoto(m,b)

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Clair, ce programme n’est pas récursif, il est itératif (ni l’un ni l’autre ne sont des insultes, hein)

&nbsp;

Au passage, il utilise la possibilité de coller plusieurs instructions sur une seule ligne (séparateur :) et surtout derrière un THEN, ce qui n’était pas possible dans le BASIC initial (Darmouth) si mon souvenir est bon.

&nbsp;

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OK, merci. Allez, un dernier récursif pour la route, toujours en maths, et en Python ; utilité ? (facile…)

&nbsp;



def blabla(n):

if not n:

return 1

else:

return n*blabla(n-1)

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Ce GOTO 30 est utilisé comme appel d’une “fonction” siuée en 40 et 50. En regardant l’interpreteur travailler on verrait tout de suite la récursion (faudrait que j’installe un émulateur pour voir ça). Ca reste quand même une illustration de la récursivité (qui n’est qu’un cas particulier d’itération au fond). C’est masqué par le fait que les variables a et b sont globales.



Pour être tout à fait pointilleux comme vous l’êtes ici, j’aurais dû utiliser un GOSUB et gerer la pile de retours. Inutile dans ce cas (et même nuisible au bon fonctionnement sur des grands nombres, ce qui fait du cas un mauvais exemple au fond, même dans un langage fonctionnel).



Et puis bon, j’aurais pu faire la même chose avec une instruction par ligne aussi hein, le phénomène n’est pas utile à la démonstration, juste à la clarté du code et même à ses perf sur ce type d’interpréteur. C’est un peu l’argument WTF non ? <img data-src=" />



M’enfin je vais pas me battre, je croyais rendre service en fait, pas tomber dans un piège d’enculeurs de mouches <img data-src=" />



Joyeuse récursivité <img data-src=" />



Edit : en fait je vois où est l’incompréhension. Vous parlez de programme récursif. L’algo ici se résout de manière récursive, avec les moyens du bord. Ce qui n’en fait pas un programme récursif au sens strict du terme, je vous l’accorde. Mais osef un peu d’après moi, pas très interessant comme débat.

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serpolet a écrit :



L’option a été mise en place il y a plusieurs mois dans de nombreux lycées (par exemple 35 rien que dans l’académie de Grenoble, précise l’article). Les enseignants sont choisis sur CV par l’Inspection, garantissant leur formation en informatique.





Ça, c’est l’option ISN! Deux enseignants par lycée sont formés dans une formation en informatique! En revanche, les autres ne sont pas nécessairement formé et compte tenu de la façon elle est totalement inégale selon que l’on se trouve à Grenoble ou en Savoie, par exemple à Bourg St Maurice.

&nbsp;

&nbsp;


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Non, c’est l’enseignement d’exploration ICN, en 2de ; ISN est une spécialité, en Tale S.

Introduction d’une option « Informatique et création numérique » pour les secondes

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