Le plan de domination du marché mondial « Made in Pékin » (4/4)
FBaïe
Le 08 août 2022 à 13h53
13 min
Droit
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Si le ministère de la Justice a mis un terme au programme de chasse aux sorcières des taupes chinoises aux États-Unis (voir la première, la seconde et la troisième partie de notre série), le FBI vient de remettre le couvert. Quatrième et dernier volet de notre série sur les accusations du FBI visant Huawei en particulier, mais aussi et surtout l'espionnage chinois en général.
Sur son site web, le FBI consacre une rubrique à « La menace chinoise », qualifiée de « priorité n°1 du contre-espionnage ».
Y figurent 178 communiqués (depuis 2012), la liste des 26 « fugitifs chinois » recherchés pour espionnage, ainsi qu'un documentaire vidéo de 30 minutes, mis en ligne début mars 2022. 15 jours seulement, ironie de l'histoire, après l'annonce de l'abandon de la China Initiative (voir notre précédent article).
Vu sa durée, il avait forcément été entamé avant que le ministère de la Justice ne mette le holà sur le programme du FBI de chasse aux sorcières et de supposées taupes des services de renseignement chinois.
Intitulé « Made in Pékin : le plan de domination du marché mondial », il se compose d'entretiens avec des agents du FBI, ainsi que des dirigeants d'entreprises victimes de « l'espionnage industriel soutenu et continu de la République populaire de Chine (RPC) ».
Le FBI y explique notamment comment American Superconductor (AMSC), une entreprise américaine, a vu sa capitalisation chuter de 1,6 milliard de dollars à 300 millions, et le nombre de ses employés de 900 à 300.
Sinovel, le leader chinois des éoliennes, lui avait en effet demandé de l'aide après que l'une de ses turbines avait explosé, au point de finir par lui passer l'équivalent de plusieurs centaines de millions de dollars de contrats. Ayant découvert qu'un employé serbe d'ASMC était mécontent de son employeur, Sinovel lui proposa 1,7 million de dollars pour qu'il dérobe le code source du logiciel. Avant de chercher à le revendre à des clients d'ASMC.
Condamnée par la Justice américaine, Sinovel a finalement passé un accord de 57,5 millions de dollars avec l'entreprise qu'elle avait dépouillée.
Le documentaire revient également sur l'histoire de Chinois piégés par le FBI après qu'ils avaient volé la formule d'une mousse synthétique utilisée par la marine américaine pour rendre plus furtifs ses navires et sous-marins. Et qui avaient, afin d'y parvenir, retourné plusieurs Américains.
Le FBI évoque également le cas d'employés d'entreprises chinoises surpris à creuser dans des champs isolés aux fins fonds de zones rurales des États-Unis. Ils savaient précisément ce qu'ils cherchaient : des semences génétiquement modifiées, fruit d'années et de millions de dollars en recherche et développement. Ils n'avaient pu connaître leur existence et la géolocalisation des terrains d'expérimentation qu'à l'issue d'une opération d'espionnage.
L'un des interlocuteurs explique qu' « il n'y a que deux types d'entreprises : celles qui ont été piratées et celles qui ne savent pas qu'elles ont été piratées ». Surtout si elles travaillent dans l'un des secteurs identifiés comme majeurs dans le plan « Made in China 2025 » (d'où le titre du documentaire).
La « shopping list » de technologies critiques pour l'économie chinoise
Programme stratégique élaboré en 2015 et rédigé par le ministère de l'Industrie et des Technologies de l'information (MIIT) avec la contribution de 150 experts de l'Académie chinoise d'ingénierie, ce plan vise à accroitre l'indépendance technologique de la Chine, et moderniser complètement l'industrie chinoise.
Son objectif, assigné tant au secteur public qu'aux entreprises privées, est de faire du pays un des leaders en termes de R&D et de production dans les dix secteurs industriels considérés par le parti communiste chinois comme clés dans le futur, allant des nouvelles technologies de l'information aux énergies renouvelables, en passant par les propulsions alternatives et les nouveaux matériaux.
À en croire le FBI, il s'agirait d'une « shopping list » de technologies critiques pour l'économie chinoise, qui ferait tout pour se les approprier, comme l'explique Christopher Wray, directeur du FBI :
« Ce qui rend la stratégie du gouvernement chinois si insidieuse, c'est la façon dont il exploite plusieurs pistes à la fois : ils identifient les technologies clés nécessaires pour dominer les marchés, comme celles qu'ils mettent en avant dans leur plan "Made in China 2025". Ensuite, ils lancent tous les outils de leur arsenal pour voler ces technologies, causant des dommages profonds et destructeurs d'emplois dans un large éventail d'industries. »
L'une des pages de la rubrique du FBI consacrée à « La menace chinoise » rappelle que les gouvernements étrangers « parrainent » des programmes de recrutement de talents afin de récupérer des connaissances et innovations qu'ils ne maîtrisent pas, « ce qui implique parfois de voler des secrets commerciaux, d'enfreindre les lois sur le contrôle des exportations ou de violer les politiques en matière de conflits d'intérêts » :
« La Chine supervise des centaines de plans de développement des talents. Tous incitent leurs membres à voler les technologies étrangères nécessaires à la réalisation des objectifs nationaux, militaires et économiques de la Chine [...] sur des programmes clés tels que les technologies militaires, l'énergie nucléaire, la conception de souffleries et les lasers avancés. »
Dans un précédent docufiction de 26 minutes, mis en ligne en septembre 2020, le FBI était déjà revenu sur le cas de l'ancien officier de la CIA Kevin Mallory, qui avait été « ciblé par la Chine via un faux profil sur un site de réseautage professionnel et recruté pour remettre des informations classifiées ».
Se présentant comme des chercheurs universitaires, des espions chinois l'avaient payé pour partager des souvenirs, avant de lui confier un téléphone spécial pour communiquer avec eux. Arrêté en 2017, il a été condamné à 20 ans de prison en 2019 après que le FBI y avait retrouvé plusieurs documents sensibles ou classifiés « top secret ».
Une conférence de presse commune au FBI et au MI5
CNN et Reuters rappelaient dans leurs enquêtes (voir la première et la seconde partie de cette série) que ces révélations intervenaient alors même que « les responsables du contre-espionnage américain ont récemment fait de la publication des menaces provenant de la Chine une priorité ».
De fait, le 6 juillet, 15 jours avant leurs révélations « exclusives », Chris Way et Ken McCallum, respectivement directeurs du FBI et du MI5 (le contre-espionnage britannique), avaient consacré une conférence de presse commune à la « menace croissante que pose le parti communiste chinois aux intérêts britanniques et américains ».
« Nous constatons constamment que c'est le gouvernement chinois qui représente la plus grande menace à long terme pour notre sécurité économique et nationale, et par "notre", j'entends nos deux nations, ainsi que nos alliés en Europe et ailleurs », avait expliqué Wray, avant d'insister :
« Et je tiens à préciser que c'est le gouvernement chinois et le Parti communiste chinois qui représentent la menace que nous nous efforçons de contrer. Pas le peuple chinois, et certainement pas les immigrants chinois dans nos pays - qui sont eux-mêmes souvent victimes de l'agression anarchique du gouvernement chinois. »
Cherchant à expliquer « à quoi ressemble ce danger », il s'adressait directement aux acteurs économiques et industriels, notamment du secteur privé : « le gouvernement chinois a l'intention de voler votre technologie – quel que soit votre secteur industriel – et de l'utiliser pour réduire votre chiffre d'affaires et dominer votre marché. Et il est déterminé à utiliser tous les outils à sa disposition pour y parvenir ».
Évoquant le piratage de dizaines de milliers d'organismes américains par le groupe Hafnium, affilié à la Chine, au printemps 2021, grâce à l'exploitation de quatre failles 0-day dans les versions d'Exchange Server, Wray précisait que « le gouvernement chinois considère le cyber comme un moyen de tricher et de voler à grande échelle » :
« Au cours des dernières années, nous avons vu des pirates informatiques parrainés par l'État chinois chercher sans relâche des moyens de compromettre les dispositifs et infrastructures de réseau non corrigés. Et les pirates chinois ne cessent d'évoluer et d'adapter leurs tactiques pour contourner les défenses. »
Dans son discours, le directeur du MI5 expliquait de son côté avoir partagé du renseignement avec 37 pays de sorte de les aider à se protéger.
Une travailleuse du sexe et un accident de voiture
En outre, soulignait le directeur du FBI, « il existe des tactiques encore plus insidieuses qu'ils utiliseront pour franchir votre porte d'entrée et vous voler », évoquant les investissements et partenariats effectués par la Chine qui permettent à ses mandataires de voler des technologies de leurs partenaires :
« Pour commencer, un grand nombre d'entreprises chinoises sont détenues par le gouvernement chinois, en fait par le Parti communiste chinois. Et souvent, cette propriété est indirecte et n'est pas annoncée. Et celles qui n'appartiennent pas directement au gouvernement lui sont tout de même redevables, car les entreprises chinoises, quelle que soit leur taille, sont tenues d'héberger une cellule du parti communiste pour les maintenir dans le droit chemin. »
De plus, la Chine a adopté un certain nombre de lois, depuis 2015, pour renforcer le contrôle et la mainmise sur ces entreprises. Une loi de 2017 lui permet ainsi de « forcer les employés chinois en Chine à participer aux opérations de renseignement chinoises », et « une série de lois votées en 2021 centralisent le contrôle des données collectées en Chine et donnent à leur gouvernement l'accès et le contrôle de ces données ».
Wray évoquait ainsi le cas d'entreprises américaines qui, présentes en Chine, avaient été forcées d'utiliser un logiciel de comptabilité mandaté par les autorités chinoises. Or, le logiciel comportait aussi des logiciels malveillants, qui permettaient aux services de renseignement chinois d'installer des portes dérobées dans les réseaux privés des entreprises contraintes de l'installer.
« Tout ceci n'est qu'un petit échantillon, et je pourrais continuer », précisait-il à la moitié de son discours, avant de rajouter que « le danger que représente la Chine pour les entreprises n'est pas seulement complexe. Il s'aggrave, de pire en pire ».
Il citait également un cas d'intimidation et d'interférence dans une élection au Congrès à New York, au printemps dernier, parce que la Chine « ne voulait pas que le candidat - un manifestant de la place Tiananmen et un critique du gouvernement chinois – soit élu » :
« Un ancien agent des services secrets chinois a engagé un détective privé pour trouver des informations désobligeantes et faire dérailler la campagne du candidat. Comme ils n'ont rien trouvé, ils ont décidé de créer une controverse en utilisant une travailleuse du sexe. Et comme cela n'a pas fonctionné, ils ont même suggéré de recourir à la violence, par exemple en s'arrangeant pour que le candidat soit heurté par un véhicule et en faisant en sorte que cela ressemble à un accident. »
Le FBI ouvre une nouvelle enquête toutes les 12 heures
Le directeur du FBI relevait en outre le cas d'un employé d'une grande chaîne d'hôtels basée aux États-Unis qui avait « liké » un message publié sur les réseaux sociaux par un groupe tibétain : « le gouvernement chinois a obligé cette chaîne d'hôtels américaine à fermer tous ses sites et applications chinois pendant une semaine ».
Il avait aussi « interdit toutes les émissions de la NBA en Chine pendant une année entière » après qu'un cadre d'une équipe de basket-ball de la NBA avait tweeté en soutien aux manifestations pro-démocratie à Hong Kong.
Dans une interview accordée à CNN dans la foulée, le directeur du FBI précisait que c'était la première fois que les services de contre-espionnage américain et britannique organisaient une telle conférence de presse conjointe.
Lors de la conférence consacrée en février 2020 à la China Initiative (voir la troisième partie de notre série), un an et trois mois après le lancement du programme, Christopher Wray avait expliqué qu'« au moment même où nous parlons, le FBI a environ 1 000 enquêtes impliquant une tentative de vol de technologie basée aux États-Unis par la Chine, dans l'ensemble de nos 56 bureaux extérieurs, couvrant presque toutes les industries et tous les secteurs ».
Wray n'a pas précisé, lors de la conférence de juillet 2022, combien d'enquêtes étaient encore en cours, mais a souligné que le FBI ouvrait une nouvelle enquête de contre-espionnage relative à la Chine « toutes les 12 heures ».
L'article de Wikipedia consacré aux espions chinois poursuivis aux États-Unis dénombre à ce jour 23 personnes « accusées » (toutes depuis le lancement de la China Initiative, fin 2018), et qui restent en attente d'un jugement, 39 « condamnées » (dont 14 depuis la China Initiative), et 10 « exonérées » (dont deux depuis fin 2018).
La France serait elle aussi concernée : deux anciens agents de la DGSE ont ainsi été condamnés en 2020 à 12 et 8 ans de prison pour trahison au profit de la Chine. Antoine Izambard et Franck Renaud y ont depuis consacré un livre-enquête, « Trahisons à la DGSE : révélations sur le vrai bureau des légendes » (voir les bonnes feuilles dans le JDD).
Auditionné le 13 juillet à la Commission de la défense nationale et des forces armées, Stéphane Bouillon, Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, expliquait de son côté que « des Chinois espionnent à tire-larigot et s’en donnent à cœur joie en matière d’entrisme, de pénétration et de tentatives de captations » :
« De nombreux Chinois s’intéressent à nos intérêts en pratiquant l’infiltration et l’espionnage. À chaque arrivée dans les universités de stagiaires ressortissants de certains pays nous sommes attentifs à la Chine et à l’Iran qui s’intéressent à la physique et à la chimie, et à quelques autres États – nous faisons systématiquement réaliser une enquête par les services de renseignement et, le cas échéant, refusons un droit d’accueil de tel ou tel, voire mettons fin à son séjour. »
Le 08 août 2022 à 13h53
Le plan de domination du marché mondial « Made in Pékin » (4/4)
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La « shopping list » de technologies critiques pour l'économie chinoise
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Une conférence de presse commune au FBI et au MI5
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Une travailleuse du sexe et un accident de voiture
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Le FBI ouvre une nouvelle enquête toutes les 12 heures
Commentaires (47)
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Abonnez-vousLe 08/08/2022 à 14h02
J’avoue de suite, j’ai pas lu l’actu (et moins les 3 premières), donc je commenterai pas.
Mais je suis le seul, après avoir lu le titre, YouTube target="_blank">avoir pensé à ça ?
Le 08/08/2022 à 14h22
Non mais merci du rappel.
Bien évidemment, tout le monde espionne tout le monde.
Dans l’affaire de la vente de sous-marins à l’Australie, il ne me semble pas qu’il y a des Chinois …
Le 08/08/2022 à 15h05
Diversion bien tentée…
MODE VÉNER = ON…
ATTENTION ! Les propos qui suivent peuvent choquer. Merci à la “team 1er degré” de rester bien assis et de garder ses doigts bien loin de son clavier !
N’empêche qu’objectivement, le plus grand danger vient des cocos chinois et de leurs produits dérivés, pays divers d’autour subissant leur nauséabonde influence. Sauf à se bander les yeux ou détourner la tête, ceux-ci n’ont aucune règle ni parole et donc, leur faire confiance est du suicide pur et simple. Surtout depuis que Winnie (Ji Ping) veut se prendre pour le nouveau Mao pour venger son propre père…
Et leurs petits copains, rejetons maudits du soviétisme russes autour de Vlad, ne font pas baisser la température, loin de là. De toute façon, ils veulent nous avoir à l’usure, et par notre veulerie, notre vénalité et notre lâcheté, y arriveront forcément !
Ah oui, ce n’est pas nécessaire de me sortir le couplet rengaine sur les “vilains amerloques qui sont, eux, les vrais méchants” ! On est d’accord, ce sont des crétins dangereux, mais au moins, il y a un minimum de démocratie et de liberté me semble-t-il.
Planète, s’il te plaît… Fais-nous un vrai cataclysme ! Que ça fiche en l’air au moins la moitié, voire les trois quarts, de ces parasites bipèdes qui se prennent pour le centre de l’univers, et que du coup, les survivants soient obligés de se remettre un peu en question… Merci Planète…
MODE VÉNER = OFF… “Vous pouvez reprendre une activité normale et éteindre la télévision” comme aurait dit PPD
Le 08/08/2022 à 16h21
Ici “Planète”; Message reçu, j’y travaille…
Le 09/08/2022 à 07h20
Je ne suis pas naïf. Je fais bien la distinction entre la Chine et les USA. Seulement, le discours du FBI n’est pas “Les Chinois sont méchants parce qu’ils sont communistes” (en oubliant qu’ils se sont bien convertis au capitalisme) mais “Les Chinois sont méchants parce qu’ils vont vous faire de la concurrence et vous couler”.
Je remarque donc juste que le FBI ne voit aucun inconvénient à ce que des boites US utilisent l’espionnage pour concurrencer des boites d’autres nations, et pas que la Chine.
La France doit faire la même chose mais j’ai la nette impression qu’on est moins bons.
Le 09/08/2022 à 08h30
Je suis totalement en accord avec toi sauf sur un point : Les chinois ne se sont pas convertis au capitalisme, ils ont toujours eu le commerce dans le sang (et je sais de quoi je parle…), simplement la période maoïste a été une parenthèse de collectivisme forcé, c’est tout (ok, je schématise hein ^^ ?).
Mais le soucis qu’il y a au delà de ceci qui n’est pas juste une stigmatisation d’un pays et de sa doctrine parce qu’il faut trouver un bouc émissaire, c’est que tout cela n’est pas qu’une histoire de commerce et de business, c’est un affrontement idéologique (à nouveau… on rejoue la partie du milieu du XXe siècle en fait) entre dictature et démocratie. Quoi que l’on dise de nos pays, n’en déplaise à certains ici, ce sont des démocraties… Même si je t’avoue fort peu goûter le fonctionnement hégémonique, déloyal et crétin et de nos “alliés” du pays de l’Uncle SAM.
Si tu connais les chinois continentaux, tu connais leur comportement. Et tu sais comme moi qu’il est basé sur le principe des rapports de force et de la domination des uns sur les autres, pas de la volonté de collaboration et d’universalité, même si officiellement on va te vendre l’équilibre et l’harmonie recherchés comme poudre aux yeux (Pas fous les cocos… si ça marche ! ). Plusieurs générations ont vécu sous le joug du communisme et cela laisse forcément des traces et des conditionnements pavloviens, comme pour leur voisins ex soviétiques.
Avant cette “globalisation” des échanges, à tout point de vue, chacun restait dans son coin et les vaches étaient bien gardées. Il y avait une “guerre froide” et la chine ne s’était pas encore “réveillée” (oui, pas éveillée… car elle est depuis longtemps un grand et puissant pays).
Maintenant que nous habitons dans le “village planétaire”, il va falloir faire des choix ! Écologiques, économiques, sociétaux et… politiques. Veux-tu vivre sous le joug d’une doctrine dictatoriale ou garder ta liberté ? Xi Jiping n’est pas Hu Jintao, loin de là !
Je pense toujours à la fameuse phrase de Churchill sur la guerre te le déshonneur : Puissé-je ne jamais devoir me trouver dans ce cas. Mais je ne suis pas vraiment optimiste ces temps-ci.
Le 08/08/2022 à 15h14
Mon frère rajoute à la fin de la fameuse phrase finale “avec des nems” ^^
Le 08/08/2022 à 14h32
merci pour cette quatrième partie :)
j’aime beaucoup la présomption du FBI :
“et de l’utiliser pour réduire votre chiffre d’affaires et dominer votre marché”
est-ce vraiment le but de “faire couler l’autre” ou est-ce “simplement” la conséquence de se rendre autonome vis-à-vis de l’autre ?
pour comparaison : les médicaments génériques ont-ils pour but de faire couler les grands labos ?
certes, il y a probablement certaines personnes qui vont orienter ces récupérations de données pour faire couler des concurrents, ou profiter du fait que les données ont été récupérées pour fournir “la même chose, mais moins cher”, ce qui entraînera mécaniquement une baisse des ventes pour les concurrents, mais est-ce l’objectif d’origine ou un effet de bord (“indésirable” pour les uns, mais “pratique” pour les autres, et encore, si le concurrent coule, il peut plus faire de découverte à récupérer par la suite, pas forcément le plan parfait)
Le 08/08/2022 à 16h20
Oh que non !
Pour le fond :
Depuis des décennies, des étudiants chinois sont priés de venir faire leurs études “à l’Ouest”. Certains repartent contribuer à l’économie du pays, d’autres restent travailler sur place. La différence est le pilotage des ces initiatives que l’on peut croire individuelles. L’embrigadement/Le dévouement à la mère patrie n’est pas forcément compréhensible de l’extérieur.
Ainsi, depuis que je suis en maturité de comprendre ce qu’est la délocalisation, je ne comprends pas pourquoi on donne ainsi à des pays tous les moyens de produire à notre place, que l’on finira donc par devoir leur acheter après s’être jeté dans leur gueule. Afficher “Défense de ne pas tout voler” ne viendrait pourtant à l’esprit de personne.
On n’est pas si mal embarqués, en technologies de pointe, au début… de la recherche fondamentale à la réalisation concrète en passant par la recherche appliquée. Kicéki nous dame le pion, et nous tient déjà les roubignoles sans que les moins futés ne s’en rendent encore compte, maintenant ?
Le 08/08/2022 à 16h27
J’avoue m’être déjà fait la réflexion.
OK, c’est super compétitif pour Airbus / Boeing de produire leurs coucous là-bas.
Mais à moins de vouloir se créer un concurrent, où est l’intérêt sur le long-terme ?
Après, je comprend bien l’un des intérêts de la Chine : à vouloir être l’usine du monde, à produire à la demande pour satisfaire des besoins purement extérieur (et conserver la pollution à l’intérieur …), pourquoi ne pas prendre sa part du gateau ? Après tout, pour produire, il faut bien des salariés qualifiés … et on en fait quoi si la production s’arrête ?
Je vais pas plaindre ceux qui produisent en Chine, c’est le risque.
Le 08/08/2022 à 18h10
Le comportement de la Chine ne dérange QUE lorsqu’il est fait par la Chine. Jamais lorsque les américains, les israéliens ou même les allemands font la même chose.
On fait comme si les entreprises américaines étaient cloisonnées par rapport au renseignement, comme si les entreprises françaises n’étaient pas vérolées par tous les outils US et comme si les élections permettaient à n’importe qui d’arriver au pouvoir (et donc d’affronter celui-ci à la base).
Il y a un problème de fond : le monde moderne se réduit à la prédation.
Cette prédation n’a pas qu’un seul drapeau. USA, Chine, Israël, W.E.F, etc, c’est pareil dans le fond, seule la prédation compte..
Le 09/08/2022 à 08h04
Tout à fait raison. Pour ceux qui veulent un exemple sur le comportement identiques des Américains, lisez le livre “Le piège américain” sur les déboires d’un francais qui bossait chez Alcatel et qui est allé en taule au US juste pour que les ricains puisse racheter Alstom.
https://livre.fnac.com/a12948288/Frederic-Pierucci-Le-piege-americain
Ca fait froid dans le dos, mais c’est à lire.
Le 09/08/2022 à 08h36
Depuis quand peut-on faire confiance aux amerloques ? Ce sont des gens sans moralité, seul le business compte. Messier et Niel en ont aussi fait les frais. Et le dernier coup fourré en date (qui n’est que latent, on verra sûrement les dégâts prochainement), c’est d’avoir vendu Monsanto à Bayer, comme cela, c’est ce dernier qui devra payer à la place des ricains les indemnisations pour les conneries du glyphosate. Trop fort ces gars-là !
Heureusement que leur président jure sur la Bible, vous imaginez si c’était sur un grimoire de magie noire ^^ ?
Le 09/08/2022 à 08h43
Citer Niel et Drahi comme victimes de personnes sans moralité et pour qui seul le business compte, c’est cocasse…
Le 09/08/2022 à 09h18
C’était volontaire, tu l’avais compris je suppose ^^
Le 09/08/2022 à 09h33
Edit : Pas Drahi… Messier ! Bon ok, Schtroumpf vert et Vert Schtroumpf…
Le 09/08/2022 à 10h33
Pour chipoter, Frédéric Pierucci était dirigeant de la branche chaudière d’Alstom Power et pas chez Alcatel… Mais je partage l’avis, ce livre est édifiant…
Sur le sujet je conseille aussi son interview sur la chaîne YT Thinkerview
Le 08/08/2022 à 20h05
Tu forces un peu le trait, avoue le honnêtement… Il y a prédation et prédation (encore que je n’aime pas vraiment le mot, mais je vais faire avec). Dans le cas de la Chine et du charmant pays au nord qui borde l’océan arctique sur 11 fuseaux horaires il me semble, c’est non seulement que ces pays sont une forme plus agressive de “prédation” comme tu dis, mais ils ont en plus la fâcheuse idée de vouloir, au point de vue politique et sociétal, nous imposer la même mise en esclavage que celle de leur population…
Et, comment dire, c’est ce dernier point qui me gêne vraiment, vois-tu ! Ça me rappelles des jours sombres au milieu du siècle dernier dont mes grands parents et arrières grands parent m’ont parlé parce qu’ils les ont vécus, eux, à cause d’un moustachu tordu.
Tu veux vraiment qu’on recommence ?
Perso, pas envie.
Le 08/08/2022 à 20h08
Le 08/08/2022 à 21h07
Airbus ne délocalise pas en Chine. C’est juste que la Chine impose que les avions vendus à des compagnies chinoises soient assemblés sur son sol. Les US font la même chose, et c’est pour la même raison qu’Airbus a aussi des usines aux US.
Le 09/08/2022 à 07h08
OK, vu comme ça c’est plus compréhensible.
Mais ça reste une vision à court-terme. Airbus parvient à vendre en Chine maintenant, la Chine vise la création d’avionneurs locaux grâce à Airbus.
Le gros problème, c’est que si un jour un avion chinois s’écrase (style Malaysia Airlines), je doute de la coopération des autorités / des enquêteurs chinois …
Le 08/08/2022 à 21h10
Ouvre les yeux, la plus grande partie de la population sait que nous vivons déjà en sursis d’esclavage total. Pass vaccinal soumis aux lobby, puis cet hiver, pass oxygène, et puis la suite, je te laisse complèter avec les hypothèses les plus joyeuses de ce qui arrive quand une mafia prend le pouvoir sur les pays dits “civilisés” sans qu’aucun contre-pouvoir n’existe concrètement.
Ce que tu reproches à la Chine, on le vit déjà chez nous. Regarde, on a peur de prononcer des mots en particuliers pour ne pas finir censuré ou pire, en GAV. Juste parler d’Israël et on tremble. Regarde le nombre de fichés S (je le rappelle, arbitrairement, sans possibilité de recours, et avec perte concrète de droits car notes blanches envoyées aux juges et employeurs). Regarde le nombre de blessés gilets-jaunes sans poursuite des préfets. Regarde la corruption massive dans chacun des départements du gouvernement, à commencer par le sommet.
On est déjà là dedans. Le pouvoir occidental tape d’autant plus sur la chine qu’il a besoin qu’on ne regarde pas ce qu’il prépare.
Le QR code pour vivre, c’est déjà prêt, il ne reste plus qu’une nouvelle crise pour que ce soit la norme.
Pas la peine de faire le pronostic sur ce que sera cette crise en particulier, il suffit de regarder ce que le pouvoir veut mettre en place pour comprendre. Cyber guerres, tempêtes massives subites, séismes massifs subites, varioles XXL, rebond subite du terrorisme, subprimes XXL (notammnet quand on va découvrir que l’or/argent est 1000x sous-côté)… Bref.
Tu peux aussi garder les yeux fermés en répondant “complotiste” ou “amalgame”. Cela ne changera rien mais te fera un peu de bien en attendant.
Le 09/08/2022 à 03h50
ah oui quand même
Ça fait peur que des gens croient vraiment ce type de délire… car quand on réussi à faire croire ça a qqun, on peut lui faire accepter n’importe quoi.
Un vaccin quasi-obligatoire en pleine pandémie, c’est de la politique de santé publique normale et même plutôt soft. De nombreux vaccins sont obligatoires depuis longtemps.
Le 09/08/2022 à 08h32
Tout simplement merci, j’ai économisé mon clavier grâce à toi !
Le 09/08/2022 à 08h40
https://pbs.twimg.com/media/E8PeK-tXsAAtBLB.jpg
Le 09/08/2022 à 06h51
Notre société a résolu tout ces petits problèmes:
Résultat:
Aucun espionnage possible, ils ont déjà tout
Je retourne pleurer dans mon coin
Le 09/08/2022 à 06h55
:oui2: Voici un peu de biafine…
Le 09/08/2022 à 07h52
on n’est peut-être pas “moins bons”, mais on n’a pas la capacité de production de la Chine, donc même si on récupère des secrets industriels, on fait produire … en Chine XD
Le 09/08/2022 à 08h09
Et je confirme, lecture très intéressante. Existe aussi en BD !
Le 09/08/2022 à 08h10
Si tu crois réellement que la France est pire que la Chine, alors va vivre en Chine. Attention, le choc risque d’être violent quand tu retomberas sur terre.
Le 09/08/2022 à 10h47
gros +1.
En France, on a notre “cause toujours” qui nous permet d’aller dans la rue et de gueuler. Les derniers qui ont essayé en Chine étaient à Hong Kong, ça s’est assez mal passé pour eux. Et si tu remontes un peu plus loin, tu tombes vite sur l’événement qui ne doit surtout pas être nommé en Chine. Événement qui au passage n’a jamais eu lieu et relève de la pure propagande occidentale, selon l’histoire officielle. Essayer de le mentionner publiquement là-bas risque d’amener quelques désagréments.
J’ai vu aussi qu’il parlait de pass sanitaire comme d’une “marque de dictature”… il suffit de se renseigner un minimum sur le confinement de Shanghai ou la situation à Hainan pour se rendre compte que la gestion de la crise chez nous, bien qu’étant loin d’être parfaite, est beaucoup plus soft que la version chinoise.
Le 09/08/2022 à 12h26
ÉÉÉÉÉnooooooorme plussoiement ! C’est le problème permanent avec ce genre de 网评猿 (Oui, c’est grossier en chinois, je sais ! Mais ça convient parfaitement à ce que je pense de Chiuchu, qui je pense doit en faire parti, pas vrai ? )
Le 09/08/2022 à 08h36
Il faut aller plus loin dans le raisonnement: GE n’a pas fait une affaire suite à ce rachat et Le Monde target="_blank">EDF va récupérer une partie d’outil de production
Le 09/08/2022 à 12h34
Ben, avec d’un côté, un cout du travail 3 fois inférieur, la sécurité de la production (pas de risque de grève pour la retraite ou le chomage ou la santé, yen a pas, donc peu de crise de génération Z “on veut pas se faire exploiter”), et de l’autre, des CONsommateurs qui veulent préserver leur pouvoir d’achat, sans se préoccuper qu’ils foutent au chômage leurs compatriotes.
L’argument premier à la délocalisation a toujours été économique.
Le 09/08/2022 à 12h40
… certes, mais très court-termiste et c’est une décision issue d’une vision étriquée des choses.
Que l’on paye toujours à un moment à moyen ou long terme, et souvent au prix fort.
Le 09/08/2022 à 12h46
Ya des crétins qui demandent la hausse du SMIC. Ils pensent pas vraiment à la hausse des prix que cela engendrerait.
Cas pratique : pas mal de boulangeries ont des comptes “à l’équilibre” voire dans le rouge (pas étonnant qu’ils se transforment en point chaud). Augmenter les charges salariales, alors que le chiffre d’affaire ne va pas augmenter (vont pas vendre plus de baguette), mènera ou bien à une augmentation des prix de ventes, ou bien à la faillite.
Par contre, se former pour produire un travail de plus forte valeur ajoutée ou pour prendre des responsabilités, que nenni.
Le 09/08/2022 à 12h58
C’est sur qu’un diplôme d’ingénieur pour fabriquer du pain à 400 €/j c’est hyper réaliste.
A moins que les ingénieurs n’aient pas besoin de pain
Le 09/08/2022 à 13h05
C’est un bô raisonnement, tel que celui qui nous a conduit à la mondialisation telle qu’on la connaît avec des bons gros technocrates qui prônaient des entreprises sans usine.
Je préfère de loin la vision de Ford qui “payait ses ouvriers pour qu’ils achètent ses voitures”.
Ton exemple est particulièrement mal choisi: c’est à cause du pouvoir d’achat en chute libre que de plus en plus de monde prend la baguette à 30cts de Leclerc que celle à 1€ de l’artisan.
Le 09/08/2022 à 13h08
Pour le H1N1 qui a précédé le Covid la vaccination n’était pas obligatoire et c’est bien pour ça qu’on s’est retrouvé après coup avec un stock à ne plus savoir quoi en foutre.
Bon, avec les commandes passées par l’UE qu’aucun état ne peut réduire ou annuler on est bien partit pour remettre ça.
Le 09/08/2022 à 13h28
Oui c’est ce scandale politique injustifié qui avait conduit à moins de prudence par la suite dans la gestion du risque épidémique, et le gouvernement s’en est mordu les doigts quand la COVID est arrivée et qu’on était en train de réduire le stock de masques.
L’évolution d’un virus et l’apparition d’un risque majeur est difficile à prédire, donc pour être bien préparé il faut accepter que parfois on soit un peu trop bien préparé.
L’achat groupé par l’UE est une excellente chose qui a permis de payer nos vaccins moins cher que tous les autres pays développés et d’éviter des scandales du genre “l’Allemagne a récupéré tous les vaccins dispos pour cette vague et vaccine même les jeunes car ils ont accepté de payer plus cher alors que nos vieux crèvent en masse”.
Le 10/08/2022 à 09h34
Oh elle le fait ….
C’est jusque que son échelle de temps n’est pas la même que celle d’une génération humaine.
Même les dino ont mis des milliers d’année à disparaitre complètement après Chicxulub.
=> Je trouve qu’elle s’en sort par mal en ce moment, déjà ! moins de 300 ans entre le début de l’ère industrielle et la situation actuelle, belle perf !
Le 10/08/2022 à 09h46
La délocalisation c’est pour moi une forme de parasitage : En réduisant ses coûts tout en gardant les même prix de vente, quelque part on “profite” des richesses de ceux qui ont gagné de l’argent avant.
Sauf qu’à long terme et si tout le monde le fait, ça appauvrit tout le monde, dont ceux qui avaient les moyens avant (et accessoirement ça concentre les richesses dans quelques mains qui se gardent bien de les partager ou de les “ruisseler”).
C’est pareil pour la sous-traitance.
Il y aurait un moyen simple de le limiter :
Imposer de payer les employés au SMIC français quelque soit le pays de production, et compenser le pays d’accueil pour les prestations qui sont moins chères (immobilier, énergie,…) tout en imposant des standards (normatif, écologique) élevés.
Là ce serait un nivellement par le haut.
Le 10/08/2022 à 14h11
Parade auto : On déplace le siège social dans un pays qui n’a pas ce genre de loi.
L’idée est bonne sur le principe, mais nécessite que tout les pays s’y mettent et comme ces pays n’ont pas tous le même smic… faudrait un sacré nivellement.
Le 11/08/2022 à 13h57
Oui je crois que t’a raison :-) , à moins d’imposer des barrières douanières mais c’est sur que ça va pas tellement dans le sens de la liberté de commerce international actuel.
Ensuite il ne resterais que les boulots non délocalisable…
Le 11/08/2022 à 16h39
Ca s’appelle révoquer le libre échange.
Difficile pour l’UE et l’espace Schengen en place.
Mais on pourrait révoquer les traités de libre échange déjà signés.
Cependant, en fonction des catégories de produits, même des taxes douanières de 50% ne pourraient pas compenser un coût du travail 5 fois inférieur et un cout de transport internationaux “faible” (gigantisme des porte-conteneurs). Dans tous les cas, dans un premier temps, c’est une claque qui serai porté au pouvoir d’achat. Pas certains que la baisse du chomage du à la relocalisation y fasse quelque chose après.
Enfin, une telle révocation aurait un autre coût. Si on met des barrières douanières en importations, s’attendre à ce que ça en fasse de même en face. Donc toutes les sociétés françaises qui se sont développés à l’export comme relai de croissance, seraient impactées (Renault Russie?)
Le 11/08/2022 à 17h27
Ah bah c’est sur, mais est-ce que ce n’est pas ce que font déjà un peu les USA ?
Pour moi c’est le coût du transport très bas qui permet aussi ces échanges.
Si les coûts de transport augmentent énormément il va y avoir un moment où ce sera plus intéressant de produire localement, si tant est qu’on ait la matière première.
Le 11/08/2022 à 18h04
Ce n’est pas totalement symétrique entre les méthodes des EUA et de la Chine.
Je pense que les EUA savent qu’ils sont en déclin économique depuis la fin du XXe et ont entamé une liste de mesures pour ralentir leur perte inexorable du statut de 1etre puissance mondiale au profit de la Chine.
Parmi elles, Wikipedia target="_blank">les lois extraterritoriales permettent aux EUA de préempter (faire chanter serait plus juste) des entreprises stratégiques étrangères comme ce fût le cas avec Alstom ou Technip.
Le DOJ devient alors le bras armé de cette stratégie qui a couté aux entreprises françaises plus de 12 Md€ sans compter la main basse faite par les EUA sur des secrets stratégiques.
Pour le cas d’Alstom, le député Marleix qui a présidé la commission d’enquête parlementaire sur la cession d’Alstom ( rapport ici ) a œuvré pour l’ouverture d’une information judiciaire auprès du PNF pour pacte de corruption.
Anticor et les syndicats de GE à Belfort ont également porté plainte pour respectivement “corruption d’agent public étranger et recel” (information judiciaire en cours) et “blanchiment de fraude fiscale” (PNF).
Actuellement, Emmanuel Macron est protégé par son statut de PR et ne peut être auditionné par la Justice pour éclaircir son rôle dans cet affaire d’Alstom et peut être pas uniquement celle-ci..