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Cloud souverain : Numergy placé sous procédure de sauvegarde

À part ça, tout va bien

Cloud souverain : Numergy placé sous procédure de sauvegarde

Le 22 octobre 2015 à 10h00

L'hébergeur de cloud souverain Numergy, monté par SFR, Atos et la Caisse des dépôts, s'est placé sous procédure de sauvegarde à la mi-octobre. L'entreprise songerait à un virage stratégique, alors qu'elle ne pourrait bientôt plus payer ses employés.

Le 13 octobre, Numergy s'est placé sous procédure de sauvegarde. Comme le révèlent Les Échos, l'opérateur de cloud public « souverain » est dans une mauvaise passe. Le problème ne viendrait pas des résultats, mais d'un « désaccord entre actionnaires sur la stratégie d'investissement et sur leurs obligations à libérer du capital », explique son PDG, Patrick Tavernier, à nos confrères.

Deux entreprises pour un seul objectif

Pour rappel, Numergy est né d'un partenariat entre -Numericable-SFR, Bull et l'État pour créer un « cloud souverain », financé à un tiers par la Caisse des dépôts. Elle était en concurrence directe avec Cloudwatt, piloté par Orange et Thales, créé dans les mêmes conditions, pour le même objectif. Leur arrivée il y a trois ans avait suscité une levée de boucliers des acteurs en place, qui n'y voyaient pas de démarche légitime. L'année dernière (voir notre dossier), les deux entreprises se voulaient rassurantes, même si l'activité était encore très loin d'être rentable.

Depuis, la Caisse des dépôts a décidé de se désengager des deux sociétés, n'ayant versé que la moitié des sommes promises (150 millions d'euros en tout). De son côté, Orange a réintégré Cloudwatt dans sa branche business, qui gèrera le cloud public de l'État. Enfin, les doutes planent sur l'actionnariat de Numergy. Selon l'Usine Digitale, Numericable-SFR serait à la recherche d'acheteurs pour sa part dans l'entreprise, qui ne conviendrait pas au nouvel ensemble. 

Une sortie de procédure de sauvegarde prévue d'ici Noël

Actuellement, les actionnaires sont en discussion pour pérenniser l'entreprise, avec une sortie de la procédure de sauvegarde d'ici Noël. « Une chose est sûre, à terme, le capital devrait évoluer » notent Les Échos. L'envie prêtée à Numericable-SFR de quitter l'entreprise viendrait de ses résultats : 2 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2014, alors qu'il doit en générer 400 millions en 2017. Alors que Numergy se montrait confiante un an plus tôt, elle estime désormais ces prévisions « délirantes ».

Dans les faits, l'entreprise pourrait devenir incapable de payer ses 72 salariés dans les mois à venir, à cause de ses pertes importantes. Pour Philippe Tavernier, il faudrait sortir Numergy de la « niche » du cloud public pour que la société puisse s'en sortir, alors que cela devait être un filon en or il y a encore quelques mois. Contactée, l'entreprise n'a pas répondu à nos sollicitations.

Commentaires (52)

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Encore une boîte française fondée en retard, qui a absorbé des capitaux publics, pour un résultat proche du néant. Pas très étonné du résultat.

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Ce Gachis ! Alors que d’autres comme OVH , Ikoula ou Jaguar s’en sorte très bien sans aucun argent public.

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freechelmi a écrit :



Ce Gachis ! Alors que d’autres comme OVH , Ikoula ou Jaguar s’en sorte très bien sans aucun argent public.





On va bien trouver un moyen de les mettre au pas.



Au hasard, en mettant une RCP sur le Cloud ?


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Bordel quelle blague.

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Administration et projets informatique, ça finit souvent en projet monstrueux accouchant d’une souris mais absorbant des sommes folles malheureusement…

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ActionFighter a écrit :



Je ne sais pas si tu m’as compris, mais je parlais pas de ta situation, mais de ta définition de “travailleur”.





Ma définition est certainement plus large que celle des réducteurs de tête conditionnés à la « lutte des classes », mais elle n’en est pas moins juste : le capitaliste pur travaille (pour lui).


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tmtisfree a écrit :



Ma définition est certainement plus large que celle des réducteurs de tête conditionnés à la « lutte des classes », mais elle n’en est pas moins juste : le capitaliste pur travaille (pour lui).





Ben non, puisque ta définition précédente de conditionné à l’idéologie libérale en exclut celui ne dispose pas de capital.



Mais bon, on va pas lancer un débat là dessus, je pense que l’on connaît assez bien nos positions respectives <img data-src=" />


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un peu comme le rafale et l’eurofighter Typhoon…

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Ouais les “capitaliste libéraux” français ca me fait rire. La définition qui leur convient le mieux est simplement escroc. Parce que quand il s’agit de casser le code du travail pour mieux exploité leurs salariés (qui sont déjà considérablement exploité en France ne serait-ce qu’avec les millions d’heure de travail/heures sup non déclaré non rémunéré que le patronnat camoufle sous le trait de la “conscience professionnelle”) ; Ca crie haut et fort qu’il faut libéraliser et que l’état ne doit pas entraver le marché et l’entreprise.



Par contre de suite quand il s’agit de voler l’argent public via le CICE (50 milliard) (et oui je n’exagère en rien sur le terme voler c’est du vol car il n’y a aucune contrepartie derrière c’est del’argent jeter par les fenetres) pour le camoufler derrière des pseudo projet bidon de facade alors qu’il sert à augmenter les dividendes des actionnaires la tout de suite vive l’état et vive la France.



Bref je conchie sur tous ces “libéraux” “capitaliste” “entrepreneur” de mérdeux qui ne font que de l’idéologie de théatre à la BHL et qui derrière s’engraisse sur l’Etat Français en n’en branlant pas une poire. Si vraiment il avait une once d’honneur et de figure il renoncerait à cette argent public au non de leur idéologie libérale et là ils auraient le droit de l’ouvrir pour donner des leçons.

Actuellement c’est pas&nbsp; le cas donc très bien ils volent, ils profitent sur notre dos mais qu’ils ferment leur claque *&nbsp; à tout jamais :)

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ActionFighter a écrit :



Ben non, puisque ta définition précédente de conditionné à l’idéologie libérale en exclut celui ne dispose pas de capital.





Comment est-il logiquement possible que ma définition l’exclue (je parle du « chtit nouvrier ») alors qu’elle l’englobe expressément et de facto ? Le « chtit nouvrier » n’est qu’un capitaliste potentiel qui ne le deviendra jamais parce que les parasites ont trop besoin de le dépouiller pour eux-mêmes (financièrement et électoralement parlant) : qu’est-ce que deviendrait le théâtre politique et ses majorettes parasites avec que des gens riches ?


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tmtisfree a écrit :



Comment est-il logiquement possible que ma définition l’exclue (je parle du « chtit nouvrier ») alors qu’elle l’englobe expressément et de facto ? Le « chtit nouvrier » n’est qu’un capitaliste potentiel qui ne le deviendra jamais parce que les parasites ont trop besoin de le dépouiller pour eux-mêmes (financièrement et électoralement parlant) : qu’est-ce que deviendrait le théâtre politique et ses majorettes parasites avec que des gens riches ?





Parce que le salarié n’est pas capitaliste, conditionnement à la lutte des classes INside <img data-src=" />



Je t’avais dit qu’on serais pas d’accord, on ne l’est déjà pas sur les définitions de base <img data-src=" />



Quant à que des gens riches, tu te moque de moi là ? Je ne vais quand même pas te faire un cour à toi sur ce qui se passerai si tout le monde disposait des mêmes revenus, ni sur l’impossibilité d’y arriver avec un modèle capitaliste <img data-src=" />


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Félicitations à l’état qui n’a pas su trancher et a donc investi dans 2 clouds souverain en même temps pour rester de connivence avec toutes les maisons meres (Orange, sfr, Bull, Thales).&nbsp;



C’est un peu ca les start up made in france.

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ActionFighter a écrit :



Parce que le salarié n’est pas capitaliste, conditionnement à la lutte des classes INside <img data-src=" />



Évidemment puisqu’on l’en empêche.





The majority of politicians, on the evidence available to us, are interested not in truth but in power and in the maintenance of that power. To maintain that power it is essential that people remain in ignorance, that they live in ignorance of the truth, even the truth of their own lives. What surrounds us therefore is a vast tapestry of lies, upon which we feed.

– Harold Pinter, 2005. Nobel Lecture (Literature).









ActionFighter a écrit :



Je t’avais dit qu’on serais pas d’accord, on ne l’est déjà pas sur les définitions de base <img data-src=" />



Tu veux dire que tu ne reconnais pas le salarié comme un travailleur et donc qu’il ne fait pas partie de ma définition ? Ou qu’un capitaliste n’est pas non plus un travailleur parce qu’il travaille pour lui ? Ou alors y-a-t-il des mots réservés, propre au bestiaire marxiste, afin de faire perdurer son illusion ?







ActionFighter a écrit :



Quant à que des gens riches, tu te moque de moi là ? Je ne vais quand même pas te faire un cour à toi sur ce qui se passerai si tout le monde disposait des mêmes revenus, ni sur l’impossibilité d’y arriver avec un modèle capitaliste <img data-src=" />



Aux USA, ils sont déjà tous riches. Pour les autres, ça vient.


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Cloud souverain = échec made in France <img data-src=" />



<img data-src=" />

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John Shaft a écrit :



Ils ont enfin mis en place un script pour faire du rsync <img data-src=" />







J’suis mort de rire <img data-src=" />


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j’te rassure : CloudWatt est fait dans le même carton.

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Encore un brillante victoire de l’état stratège.

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tmtisfree a écrit :



Évidemment puisqu’on l’en empêche.



Tu veux dire que tu ne reconnais pas le salarié comme un travailleur et donc qu’il ne fait pas partie de ma définition ? Ou qu’un capitaliste n’est pas non plus un travailleur parce qu’il travaille pour lui ? Ou alors y-a-t-il des mots réservés, propre au bestiaire marxiste, afin de faire perdurer son illusion ?





Définition du capitaliste par l’Académie Française, qui comme chacun sait, est un repaire d’indécrottables gauchistes :



CAPITALISTE. n. des deux genres. Celui, celle qui a des capitaux, des sommes d’argent considérables et qui les fait valoir dans les entreprises de commerce, d’agriculture, de manufacture ou dans des opérations de finance.









tmtisfree a écrit :



Aux USA, ils sont déjà tous riches. Pour les autres, ça vient.





Tout dépend de ce que tu entends par “tous riches” et du référentiel.



Bien sûr, l’américain est en théorie plus riche que l’indien. Celui qui vit dans les égouts aux USA est un nanti…



Mais tous riches, ça ne veut pas dire “sans extrême pauvreté”, ça veut dire disposer des mêmes capacités d’investissements. Ce qui n’arrivera jamais lorsque, comme toi, on est libéral et pour l’héritage.


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Est-ce que quelqu’un peut dire combien a déjà été injecté par l’état dans ces deux boites depuis leurs créations respectives, et quels sont leurs CA et leurs résultats histoire de parler de choses concrètes ? <img data-src=" />

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ActionFighter a écrit :



Définition du capitaliste par l’Académie Française, qui comme chacun sait, est un repaire d’indécrottables gauchistes :



Et en quoi cela n’en fait pas des travailleur,s càd des gens qui travaillent, exactement ? Ce n’est pas parce que ta définition du « travail » ne se limite qu’à son aspect purement physique (au sens scientifique du terme) que cela en fait une définition universelle, bien au contraire. Les choses ont un peu évolué depuis Karl.







ActionFighter a écrit :



Tout dépend de ce que tu entends par “tous riches” et du référentiel.



La même et seule définition opérationnelle utilisée par tout le monde, celle de l’ONU.







ActionFighter a écrit :



Bien sûr, l’américain est en théorie plus riche que l’indien. Celui qui vit dans les égouts aux USA est un nanti…



Ta mauvaise foi coutumière recommence à transparaitre. Celui qui vit dans un égout US l’a choisi parce qu’il avait aussi le choix de s’abreuver aux myards de $ de subsides gouvernementaux qui lui sont réservés chaque année. Il semble que son goût pour la liberté transcende l’aspect financier de sa situation (et la compréhension des bien-pensants de ce monde).







ActionFighter a écrit :



Mais tous riches, ça ne veut pas dire “sans extrême pauvreté”, ça veut dire disposer des mêmes capacités d’investissements. Ce qui n’arrivera jamais lorsque, comme toi, on est libéral et pour l’héritage.



C’est justement ce que dit le graphique : plus d’extrême pauvreté non choisie aux USA. Ta focalisation sur « l’héritage » n’est là que pour détourner l’attention : les opportunités existent pour tout le monde, et le gâteau est à l’économie ce que le Big Bang est à la physique, en expansion infinie (tout du moins dans un monde ouvert et libre).


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tmtisfree a écrit :



Et en quoi cela n’en fait pas des travailleur,s càd des gens qui travaillent, exactement ? Ce n’est pas parce que ta définition du « travail » ne se limite qu’à son aspect purement physique (au sens scientifique du terme) que cela en fait une définition universelle, bien au contraire. Les choses ont un peu évolué depuis Karl.





C’est l’argent qui travaille, pas ceux qui en disposent.



S’ils dirigent, qu’ils ont un vrai travail de terrain, et je ne parle pas que de physique, là d’accord, mais ce n’est du coup pas cette activité qui les définit comme capitalistes.







tmtisfree a écrit :



La même et seule définition opérationnelle utilisée par tout le monde, celle de l’ONU.





Et qui est ? Parce que je connais la définition de la pauvreté de l’ONU, mais pas celle de la richesse. A moins que tu n’analyses le monde qu’en base binaire ?







tmtisfree a écrit :



Ta mauvaise foi coutumière recommence à transparaitre. Celui qui vit dans un égout US l’a choisi parce qu’il avait aussi le choix de s’abreuver aux myards de $ de subsides gouvernementaux qui lui sont réservés chaque année.





Aux USA ? Mais bien sûr <img data-src=" />



C’est bien connu, c’est le pays de l’aide sociale… Et après, c’est moi qui fait de la mauvaise foi…



Et sinon, les stats officielles des USA sont moins optimistes que toi.







tmtisfree a écrit :



Il semble que son goût pour la liberté transcende l’aspect financier de sa situation (et la compréhension des bien-pensants de ce monde).





Goût pour la liberté ? <img data-src=" />



S’il y autres choses que les problèmes financiers qui maintiennent certaines personnes dans la rue, ce sont les pathologies psychiatriques.







tmtisfree a écrit :



C’est justement ce que dit le graphique : plus d’extrême pauvreté non choisie aux USA. Ta focalisation sur « l’héritage » n’est là que pour détourner l’attention : les opportunités existent pour tout le monde, et le gâteau est à l’économie ce que le Big Bang est à la physique, en expansion infinie (tout du moins dans un monde ouvert et libre).





Qu’est-ce que tu veux que je fasse d’un graphique sans source et sans méthodologie, spécialement lorsqu’il provient d’un site de anarcho-libéraux dans ton genre ? <img data-src=" />


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Pas de panique les gens. Arnaud Montebourg va enfiler sa marinière et voler au secours de ce beau projet.

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procédure de sauvegarde





Ils ont enfin mis en place un script pour faire du rsync <img data-src=" />









freechelmi a écrit :



Ce Gachis ! Alors que d’autres comme OVH , Ikoula ou Jaguar s’en sorte très bien sans aucun argent public.







Alors là, je n’y mettrais pas ma main à couper <img data-src=" />


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Sigma42 a écrit :



Administration et projets informatique, ça finit souvent en projet monstrueux accouchant d’une souris mais absorbant des sommes folles malheureusement…





C’est sur que quand on regarde juste le cv des gens pour les embaucher plutôt que leurs compétences réel, ça risque de ne pas d’aller loin.


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Mdr Numergy la boite en carton ! Ils n’avaient pas compris que le cloud était un vrai business avec des vrais process etc.&nbsp;

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Le problème ne viendrait pas des résultats, mais d’un « désaccord&nbsp;entre actionnaires&nbsp;sur la stratégie d’investissement et sur leurs obligations à libérer du capital », explique son PDG, Patrick Tavernier





Donc la boite va couler parce que les actionnaires sont pas capables de s’entendre entre eux.



C’est franchement désespérant<img data-src=" />

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js2082 a écrit :



Donc la boite va couler parce que les actionnaires sont pas capables de s’entendre entre eux.



C’est franchement désespérant<img data-src=" />







Il n’y a rien d’étonnant : les objectifs de L’État et de ses sbires économiquement à la ramasse (sans compter sa façon bien connue et personnel de gaspiller l’argent volé aux travailleurs) sont tout à fait antinomique avec celle d’une entreprise privée (qui est d’en faire un maximum).



On ne pactise pas avec le diable quand on connait ses travers.



Une bonne nouvelle que cette boite à bruler du cash disparaisse.


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Ou alors parce qu’elle perd de l’argent tout simplement ? Cette boite n’est pas rentable… normal qu’elle ferme.





Dans les faits, l’entreprise pourrait devenir incapable de payer ses 72 salariés dans les mois à venir, à cause de ses pertes importantes.

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tmtisfree a écrit :



On ne pactise pas avec le diable quand on connait ses travers.





Merci mon père.


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freechelmi a écrit :



Ce Gachis ! Alors que d’autres comme OVH , Ikoula ou Jaguar s’en sorte très bien sans aucun argent public.





Nul ne connait la réalité financière d’OVH : le société n’a jamais publié ses comptes annuels depuis sa création sauf la première année, contrairement à la loi. Source pour vérifier : Infogreffe


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freechelmi a écrit :



Ce Gachis ! Alors que d’autres comme OVH , Ikoula ou Jaguar s’en sorte très bien sans aucun argent public.





OVH ne s’en sort pas si bien, notamment à cause de son manque de dynamisme et d’innovation. A peu près le même son de cloche chez iKoula (je ne connais pas Jaguar). Heureusement qu’il reste le marché très restreint du B2C pour leur permettre de survivre.

Je vous invite plutôt à regarder du côté d’Outscale, née sous l’impulsion de Dassault. Pour info, à la base c’est Dassault qui avait proposé la création du Cloud Souverain (d’où sont nés Numergy et Cloudwatt), mais face au bordel monstrueux qui a donné naissance aux deux brebis galeuses, ils ont préféré faire leur propre société privée qui marche vachement bien aujourd’hui !


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BankiZ a écrit :



OVH ne s’en sort pas si bien, notamment à cause de son manque de dynamisme et d’innovation.





Source ?



Je pense au contraire qu’ils s’en sortent plutôt bien au vu des annonces et du développement prévu.


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et bah va dans un autre pays :) genre au hasard la russie ou la coree (du nord). tu y seras heureux ! ou bien mieux, fonde ton propre etat ou personne ne te volera ton argent de “chtit nouvrier”, tu seras peut etre moins heureux a unmoment :)

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timhor a écrit :



et bah va dans un autre pays :) genre au hasard la russie ou la coree (du nord). tu y seras heureux ! ou bien mieux, fonde ton propre etat ou personne ne te volera ton argent de “chtit nouvrier”, tu seras peut etre moins heureux a unmoment :)





J’y compte bien quand le moment sera venu (càd quand je ne trouverais plus le moyen de reprendre à l’État ce qu’il me vole + les intérêts + le temps passé converti en € + les dédommagements moraux et autres pertes matérielles et immatérielles subséquentes). Note que quand j’écris « travailleur », je ne pense pas forcément au « chtit nouvrier » mais plutôt à celui qui lui verse son salaire.


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tmtisfree a écrit :



J’y compte bien quand le moment sera venu (càd quand je ne trouverais plus le moyen de reprendre à l’État ce qu’il me vole + les intérêts + le temps passé converti en € + les dédommagements moraux et autres pertes matérielles et immatérielles subséquentes). Note que quand j’écris « travailleur », je ne pense pas forcément au « chtit nouvrier » mais plutôt à celui qui lui verse son salaire.





Aka celui qui ne fout rien à part fournir le capital <img data-src=" />


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ActionFighter a écrit :



Aka celui qui ne fout rien à part fournir le capital <img data-src=" />





L’avantage de pouvoir disposer de mon temps comme bon me semble est une liberté indescriptible. Engraisser les parasites n’est pas dans mes objectifs.


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tmtisfree a écrit :



L’avantage de pouvoir disposer de mon temps comme bon me semble est une liberté indescriptible. Engraisser les parasites n’est pas dans mes objectifs.





Je ne sais pas si tu m’as compris, mais je parlais pas de ta situation, mais de ta définition de “travailleur”.


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ActionFighter a écrit :



Définition du capitaliste par l’Académie Française, qui comme chacun sait, est un repaire d’indécrottables gauchistes :





Ceci était la définition de la 8ème édition (1932-1935).

Celle de la 9ème édition est un peu plus actuelle :



VIIIe siècle, d’abord au sens de « qui a des capitaux et les investit dans l’entreprise ». Dérivé du substantif capital. Personne possédant des richesses ou des capitaux, notamment des capitaux engagés dans des entreprises en vue d’en tirer un revenu. Spécialt. Possesseur des moyens de production. Les grands capitalistes. Adjt. Qui a les caractères du capitalisme. Une entreprise capitaliste. Les États capitalistes. Dans le régime capitaliste, les prix sont déterminés par les lois du marché.


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fred42 a écrit :



Ceci était la définition de la 8ème édition (1932-1935).

Celle de la 9ème édition est un peu plus actuelle :





<img data-src=" />



J’ai pris le premier lien sur le site du cnrtl sans regarder si c’était la dernière édition…

Mais la dernière définition ne me donne pas tort pour autant.


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ActionFighter a écrit :



C’est l’argent qui travaille, pas ceux qui en disposent.



S’ils dirigent, qu’ils ont un vrai travail de terrain, et je ne parle pas que de physique, là d’accord, mais ce n’est du coup pas cette activité qui les définit comme capitalistes.



Le résultat est identique et la définition donc valable pour l’un comme pour l’autre : ce sont des travailleurs.









ActionFighter a écrit :



Et qui est ? Parce que je connais la définition de la pauvreté de l’ONU, mais pas celle de la richesse. A moins que tu n’analyses le monde qu’en base binaire ?



Un dialecticien qui en vient presque m’accuser de ses travers. <img data-src=" /> Si l’ONU définit un seuil (dont on peut naturellement discuter le bien-fondé) pour la pauvreté, elle définit logiquement le même seuil pour la non-pauvreté : je te laisse en déduire ce que la non-pauvreté représente.









ActionFighter a écrit :



Aux USA ? Mais bien sûr <img data-src=" />



C’est bien connu, c’est le pays de l’aide sociale… Et après, c’est moi qui fait de la mauvaise foi…



Ils sont très proches de la moyenne des pays de l’OCDE selon son dernier rapport annuel, page 1. Rapporté à mon graphique (cf courbe de l’Allemagne), on peut donc conclure qu’ils font mieux que nous en y consacrant beaucoup moins de richesses produites : résultat, ils s’enrichissent plus vite.









ActionFighter a écrit :



Et sinon, les stats officielles des USA sont moins optimistes que toi.



Goût pour la liberté ? <img data-src=" />



S’il y autres choses que les problèmes financiers qui maintiennent certaines personnes dans la rue, ce sont les pathologies psychiatriques.





Qu’est-ce que tu veux que je fasse d’un graphique sans source et sans méthodologie, spécialement lorsqu’il provient d’un site de anarcho-libéraux dans ton genre ? <img data-src=" />



Comme si ta dernière phrase avait une quelconque influence sur la validité de l’analyse d’où provient le graphique… Tu as eu le « courage » de remonter à la racine du site, qui n’est qu’un site dédié à « advancing the study of economics, markets, and liberty » : il ne suffit pas de regarder le premier article venu pour en déduire « son genre ». Le papier d’où est titré le graphique est , mais comme il n’est pas disponible gratuitement, tu peux consulter la version de 2013, page 8. Quand d’un autre autre côté, je devrais me farcir 72 pages d’un rapport insipide pour trouver la même chose, puisque basé sur les mêmes statistiques mais avec une interprétation gouvernementale « moins optimiste », le calcul est vite fait : joker.


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Outscale a ses locaux à Saint Cloud, c’est peut être un signe. Amen.

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tmtisfree a écrit :



les opportunités existent pour tout le monde, et le gâteau est à l’économie ce que le Big Bang est à la physique, en expansion infinie (tout du moins dans un monde ouvert et libre).



Justement non, nous sommes sur une planète finie et cette idéologie est invalide depuis une cinquantaine d’années maintenant. Il n’y aurait pas eu de fin à breton woods en 71 si le capitalisme mondial avait été capable avec la seule économie réelle d’assurer de la croissance à un niveau suffisant.

Si depuis “on” finance la croissance à grands coups de planche à billets (et avec tous les effets de bulles/mauvais investissements qui en découlent) c’est bien parce que c’était le seul moyen de “sauver” le capitalisme d’une récession globale.



Dans un monde qui ne connait plus de conflits mondiaux (qui ne peut plus se le permettre à cause de la bombe) ou d’expansion coloniale, les taux de croissance délirants nécessaires au capitalisme sont inatteignables.

Ce système de gouvernance économique est obsolète mais il assure des rentes à tellement de parasites en tous genres que tout sera fait jusqu’au dernier souffle, jusqu’à détruire l’environnement totalement même éventuellement, pour le préserver…

La faillite de la sociale démocratie vient de cette situation. La réussite de pays à l’économie planifiée, centralisée et protectionniste comme la Corée du sud le prouve également.



Sortir ce genre d’inepties tout droit issues d’analyses économiques portant sur un monde à monnaie quasi constante (or) -donc caduque en 2015- et où la population mondiale était 10 fois moindre est un peu triste non?


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tmtisfree a écrit :



Aux USA, ils sont déjà tous riches. Pour les autres, ça vient.



Ne pas confondre la marchandisation du monde (plus d’argent en circulation) et la richesse réelle des gens (biens et services disponibles pour eux).

Des sociétés traditionnelles vivrières peuvent être prospères et ne quasi pas brasser d’argent. A l’inverse vivre dans un bidonville avec plus de 1.25$ quotidiens c’est dans la majorité des cas être misérable.


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yvan a écrit :



Justement non, nous sommes sur une planète finie et cette idéologie est invalide depuis une cinquantaine d’années maintenant. Il n’y aurait pas eu de fin à breton woods en 71 si le capitalisme mondial avait été capable avec la seule économie réelle d’assurer de la croissance à un niveau suffisant.

Si depuis “on” finance la croissance à grands coups de planche à billets (et avec tous les effets de bulles/mauvais investissements qui en découlent) c’est bien parce que c’était le seul moyen de “sauver” le capitalisme d’une récession globale.



Dans un monde qui ne connait plus de conflits mondiaux (qui ne peut plus se le permettre à cause de la bombe) ou d’expansion coloniale, les taux de croissance délirants nécessaires au capitalisme sont inatteignables.

Ce système de gouvernance économique est obsolète mais il assure des rentes à tellement de parasites en tous genres que tout sera fait jusqu’au dernier souffle, jusqu’à détruire l’environnement totalement même éventuellement, pour le préserver…

La faillite de la sociale démocratie vient de cette situation. La réussite de pays à l’économie planifiée, centralisée et protectionniste comme la Corée du sud le prouve également.



Sortir ce genre d’inepties tout droit issues d’analyses économiques portant sur un monde à monnaie quasi constante (or) -donc caduque en 2015- et où la population mondiale était 10 fois moindre est un peu triste non?





Tu mélanges beaucoup de choses.



1/ Que les dimensions de la planète soient connues est une chose qui a peu à voir, et de moins en moins (un ex. :http://ourworldindata.org/data/food-agriculture/land-use-in-agriculture/#arable-… ), avec la finitude inconnue de la production de ressources économiques. Il y a une décorrélation de plus en plus large entre l’utilisation des substrats naturels et la richesse qui en découle (notion de productivité, d’avancée techn(olog)ique). Il est loin le temps où les espagnols ne comptaient que sur le pillage des Amériques pour s’enrichir. C’est cette vision statique qui est dépassée. Si j’avais parié 1000 € à chaque fois que les prédictions fantaisistes des néo-malthusiens et des éco-Cassandres se sont révélées erronées, en signe comme en portée, je serais milliardaire. Et puis c’est faire preuve de myopie ou de refus pathologique de s’informer que de ne pas savoir que seule une minuscule partie de la surface terrestre est exploitée, qu’une partie encore plus petite du sous-sol l’est, que les mers n’y sont qu’à 𝜀 et que cette planète n’en est qu’une parmi d’autres dans un univers infini. Deux ex. parmi d’autres :

▶ pour la mer :http://www.nautilusminerals.com/irm/content/technology-overview.aspx?RID=329

▶ pour l’espace :http://www.planetaryresources.com/technology/



2/ Tu as inversé la flèche de causalité. Bretton Wood est une décision de Nixon pour ne pas avoir à payer en or les montagnes de dollars qu’on lui présentait à l’époque. On est bien d’accord que la financiarisation de l’économie qui en a suivi est une conséquence inattendue mondiale d’une décision politique locale : ce n’est pas moi qu’il faut convaincre que retirer aux incompétents qui sont élus par des moutons des domaines sensibles comme l’économie ou la banque qu’on n’est pas encore capable de comprendre scientifiquement. On a bien compris qu’en réglementant un secteur ou un domaine et en lui retirant tout aléas moral, on le met automatiquement sous sa coupe tout en se réservant le droit de le servir en bouc émissaire dès que les choses merdent politiquement (crise de l’immobilier US de 2008 pour l’ex. le plus récent). Le capitalisme que tu me racontes n’est qu’un succédané, une illusion de la connivence au service des trafiquants d’influence et qui n’a rien à voir avec l’activité des travailleurs et producteurs sur le terrain. Ta position est celle de l’avocat en train d’accuser la victime d’un violeur pris sur le fait.



3/ Le taux de croissance n’a pas besoin d’être très élevé si dans le même temps il y a une basse séculaire (une déflation) des prix (école ABC) et donc une lente augmentation du pouvoir d’achat : bien évidemment, on ne peut avoir de croissance quand tous les efforts politiques et technocratiques sont faits pour ne pas en avoir. Tes amis parasites confisquateurs des fruits de la croissance sont bien au courant que les premiers servis au buffet (décisions politiques ⟶ banques centrales ⟶ gouvernements ⟶ banques commerciales) sont les mêmes que ceux qui font tout pour que le système financier et bancaire reste sous leurs bottes. Il ne faudrait surtout pas le libéraliser pour que les individus redeviennent les principaux coordonnateurs du système avec leur porte-monnaie comme ils le font dans le reste de l’économie (http://lf-oll.s3.amazonaws.com/titles/2307/Selgin_1544_EBk_v6.0.pdf ). <img data-src=" />



4/ Tu dois confondre avec Corée du Nord. Celle du sud est une économie de marché (par définition non planifiée et non centralisée donc) avec peu d’aides sociales jusqu’à récemment. Cependant elle est effectivement une sociale-démocratie en devenir avec une dette publique qui explose (celle des entreprises aussi d’ailleurs, du fait de politiques accommodantes). Elle en connaitra les mêmes affres : on ne tripote pas un système complexe sans en payer les conséquences.



5/ Le devenir de la planète passe d’abord par assurer l’avenir celui qui s’en sert (comme de tout outil), c’est ce qu’a prouvé l’Histoire de la révolution industrielle. Quand je vois l’avenir économique que les pillards égoïstes, leurs majorettes ignares (http://www.gapminder.org/ignorance/ ) et les mensonges éhontés des éco-mollahs (hystérie climatique, chémophobie, radiophobie, alarmismes anxiogènes et catastrophismes sans fondement de toutes sortes) leur préparent maintenant avant même qu’ils soient nés tout en leur laissant une planète qui n’a jamais été en meilleur état (http://www.amazon.com/Improving-State-World-Healthier-Comfortable/dp/1930865988/ p117 et suivantes), je me dis que l’hypocrisie et l’aveuglement ont encore de beau jour devant eux.



Pour terminer, ce qui est vraiment triste, c’est le fossé immense (biais) entre la perception des choses et la réalité.


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yvan a écrit :



Ne pas confondre la marchandisation du monde (plus d’argent en circulation) et la richesse réelle des gens (biens et services disponibles pour eux).

Des sociétés traditionnelles vivrières peuvent être prospères et ne quasi pas brasser d’argent. A l’inverse vivre dans un bidonville avec plus de 1.25\( quotidiens c'est dans la majorité des cas être misérable.





Il faut dire cela aux statisticiens de la BM ou du FMI. Quoi qu'il en soit, les richesses du monde (tous critères confondus, un ex. http://www.gapminder.org/world/#\)
majorMode=chart\(is;shi=t;ly=2003;lb=f;il=t;fs=11;al=30;stl=t;st=t;nsl=t;se=t\)wst;tts=C\(ts;sp=5.59290322580644;ti=2013\)zpv;v=0\(inc\_x;mmid=XCOORDS;iid=phAwcNAVuyj1jiMAkmq1iMg;by=ind\)inc_y;mmid=YCOORDS;iid=phAwcNAVuyj2tPLxKvvnNPA;by=ind\(inc\_s;uniValue=8.21;iid=phAwcNAVuyj0XOoBL\_n5tAQ;by=ind\)inc_c;uniValue=255;gid=CATID0;by=grp\(map\_x;scale=log;dataMin=194;dataMax=96846\)map_y;scale=lin;dataMin=23;dataMax=86\(map\_s;sma=49;smi=2.65\)cd;bd=0$inds=;modified=60 ) ont augmenté aussi bien relativement qu’en valeurs absolues (http://media.prosperity.com/2014/pdf/publications/PI2014Brochure_WEB.pdf ). Même le repaire de collectivistes qu’est l’ONU a été obligé d’admettre que la mondialisation des échanges humains (le marché) est à l’origine de cette formidable avancée. On ne peut pas rester la tête dans le sable plus longtemps.



Note : le premier lien ne passe pas en entier.


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tmtisfree a écrit :



Tu mélanges beaucoup de choses.



1/ Que les dimensions de la planète soient connues est une chose qui a peu à voir, et de moins en moins (un ex. :http://ourworldindata.org/data/food-agriculture/land-use-in-agriculture/#arable-… ), avec la finitude inconnue de la production de ressources économiques.



Il y a une décorrélation de plus en plus large entre l’utilisation des substrats naturels et la richesse qui en découle (notion de productivité, d’avancée techn(olog)ique). Il est loin le temps où les espagnols ne comptaient que sur le pillage des Amériques pour s’enrichir. C’est cette vision statique qui est dépassée. Si j’avais parié 1000 € à chaque fois que les prédictions fantaisistes des néo-malthusiens et des éco-Cassandres se sont révélées erronées, en signe comme en portée, je serais milliardaire. Et puis c’est faire preuve de myopie ou de refus pathologique de s’informer que de ne pas savoir que seule une minuscule partie de la surface terrestre est exploitée, qu’une partie encore plus petite du sous-sol l’est, que les mers n’y sont qu’à 𝜀 et que cette planète n’en est qu’une parmi d’autres dans un univers infini. Deux ex. parmi d’autres :

▶ pour la mer :http://www.nautilusminerals.com/irm/content/technology-overview.aspx?RID=329

▶ pour l’espace :http://www.planetaryresources.com/technology/



2/ Tu as inversé la flèche de causalité. Bretton Wood est une décision de Nixon pour ne pas avoir à payer en or les montagnes de dollars qu’on lui présentait à l’époque. On est bien d’accord que la financiarisation de l’économie qui en a suivi est une conséquence inattendue mondiale d’une décision politique locale : ce n’est pas moi qu’il faut convaincre que retirer aux incompétents qui sont élus par des moutons des domaines sensibles comme l’économie ou la banque qu’on n’est pas encore capable de comprendre scientifiquement. On a bien compris qu’en réglementant un secteur ou un domaine et en lui retirant tout aléas moral, on le met automatiquement sous sa coupe tout en se réservant le droit de le servir en bouc émissaire dès que les choses merdent politiquement (crise de l’immobilier US de 2008 pour l’ex. le plus récent). Le capitalisme que tu me racontes n’est qu’un succédané, une illusion de la connivence au service des trafiquants d’influence et qui n’a rien à voir avec l’activité des travailleurs et producteurs sur le terrain. Ta position est celle de l’avocat en train d’accuser la victime d’un violeur pris sur le fait.



3/ Le taux de croissance n’a pas besoin d’être très élevé si dans le même temps il y a une basse séculaire (une déflation) des prix (école ABC) et donc une lente augmentation du pouvoir d’achat : bien évidemment, on ne peut avoir de croissance quand tous les efforts politiques et technocratiques sont faits pour ne pas en avoir. Tes amis parasites confisquateurs des fruits de la croissance sont bien au courant que les premiers servis au buffet (décisions politiques ⟶ banques centrales ⟶ gouvernements ⟶ banques commerciales) sont les mêmes que ceux qui font tout pour que le système financier et bancaire reste sous leurs bottes. Il ne faudrait surtout pas le libéraliser pour que les individus redeviennent les principaux coordonnateurs du système avec leur porte-monnaie comme ils le font dans le reste de l’économie (http://lf-oll.s3.amazonaws.com/titles/2307/Selgin_1544_EBk_v6.0.pdf ). <img data-src=" />



4/ Tu dois confondre avec Corée du Nord. Celle du sud est une économie de marché (par définition non planifiée et non centralisée donc) avec peu d’aides sociales jusqu’à récemment. Cependant elle est effectivement une sociale-démocratie en devenir avec une dette publique qui explose (celle des entreprises aussi d’ailleurs, du fait de politiques accommodantes). Elle en connaitra les mêmes affres : on ne tripote pas un système complexe sans en payer les conséquences.



5/ Le devenir de la planète passe d’abord par assurer l’avenir celui qui s’en sert (comme de tout outil), c’est ce qu’a prouvé l’Histoire de la révolution industrielle. Quand je vois l’avenir économique que les pillards égoïstes, leurs majorettes ignares (http://www.gapminder.org/ignorance/ ) et les mensonges éhontés des éco-mollahs (hystérie climatique, chémophobie, radiophobie, alarmismes anxiogènes et catastrophismes sans fondement de toutes sortes) leur préparent maintenant avant même qu’ils soient nés tout en leur laissant une planète qui n’a jamais été en meilleur état (http://www.amazon.com/Improving-State-World-Healthier-Comfortable/dp/1930865988/ p117 et suivantes), je me dis que l’hypocrisie et l’aveuglement ont encore de beau jour devant eux.



Pour terminer, ce qui est vraiment triste, c’est le fossé immense (biais) entre la perception des choses et la réalité.





1/ la seule richesse qui existe est matérielle, si je suis riche c’est que je me lève propre dans un logement chauffé et que j’ai le choix de mes aliments au petit déjeuner. Sans argent je peux être riche pareil. Et tout cela est lié à des matières qui sont finies en quantité. La richesse productible est donc finie en quantité, ce qui n’est pas le postulat de base du capitalisme qui justement est issu de la conquête du nouveau monde et fonctionne plutôt bien dans le cadre d’une croissance importante avec beaucoup d’investissements à financer.

Le progrès technologique n’a rien à voir là dedans et n’a jamais permis de croissance durable dans l’histoire. Il a pu prendre corps dans des pays sans économie de marché d’ailleurs et s’il optimise des ressources il ne les rend pas infinies.



2/ je suis bien incapable de dire qui a causé quoi, ce que je constate c’est que le principe que tu décris en 3 de baisse des prix ne fonctionne qu’avec une monnaie à quantité quasi fixe, chose qui était économiquement intenable sans aborder une récession post reconstruction de la WW2… C’est ce que j’entends par système économique obsolète, les fondamentaux des classiques de l’analyse de marché sont intenables sans que la société ne se saborde pour des pb de justice sociale ou de chômage de masse parce que l’environnement matériel et les perspectives économiques ont changé par rapport au 19e.



4/ la corée du sud n’est absolument pas une économie libre, le fait d’avoir de bonnes protections sociales ou une redistribution par l’état ou autre n’est pas un critère pour le déterminer. C’est une économie de gros conglomérats qui marchent main dans la main avec le monde politique en faisant fi de tout principe de libre concurrence ou de marché ouvert (dumping, copie, anti syndicalisme d’état etc.) et ça a plutôt bien marché pour l’instant pour eux par rapport à leur voisinage immédiat (hors japon).



5/ on est dans le délire négationniste, la productivité agricole stagne, les surfaces arables diminuent, les réserves d’eau et d’énergie exploitables aisément de même et on a assisté avec le “printemps arabe” aux premières émeutes de la faim à l’échelle d’un demi continent mais les écologues sont d’hystériques menteurs depuis des décennies… sérieusement quoi.

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tmtisfree a écrit :



Il faut dire cela aux statisticiens de la BM ou du FMI. Quoi qu’il en soit, les richesses du monde (tous critères confondus, un ex. http://www.gapminder.org/world/#\(majorMode=chart\)is;shi=t;ly=2003;lb=f;il=t;fs=11;al=30;stl=t;st=t;nsl=t;se=t\(wst;tts=C\)ts;sp=5.59290322580644;ti=2013\(zpv;v=0\)inc_x;mmid=XCOORDS;iid=phAwcNAVuyj1jiMAkmq1iMg;by=ind\(inc\_y;mmid=YCOORDS;iid=phAwcNAVuyj2tPLxKvvnNPA;by=ind\)inc_s;uniValue=8.21;iid=phAwcNAVuyj0XOoBL_n5tAQ;by=ind\(inc\_c;uniValue=255;gid=CATID0;by=grp\)map_x;scale=log;dataMin=194;dataMax=96846\(map\_y;scale=lin;dataMin=23;dataMax=86\)map_s;sma=49;smi=2.65\(cd;bd=0\)inds=;modified=60 ) ont augmenté aussi bien relativement qu’en valeurs absolues (http://media.prosperity.com/2014/pdf/publications/PI2014Brochure_WEB.pdf ). Même le repaire de collectivistes qu’est l’ONU a été obligé d’admettre que la mondialisation des échanges humains (le marché) est à l’origine de cette formidable avancée. On ne peut pas rester la tête dans le sable plus longtemps.




   Note : le premier lien ne passe pas en entier.








   La mondialisation est tout sauf un marché libre, c'est basé jusqu'à maintenant en tous cas sur le dollar et sur des pratiques économiques qui tiennent de l'esclavage traditionnel via des dictatures (chine au premier rang) et des quasi monopoles logistiques.        

Où est le marché libre là dedans?






  Pour ce qui est de l'évaluation des richesses le document que tu lies ressemble plus à du téléachat pro capitalisme qu'à un travail sérieux.        

La France a le meme niveau de démocratique que la Suisse ?!? (trololo?)






  &nbsp;Leur page méthodologie est un gros dessin coloré et aucun écart type, aucune variable d'incertitude n'est indiquée nulle part alors que dans bien des pays il n'y a aucune statistique structurée de disponible que ce soit sur le niveau d'éducation, la mortalité ou l'économie et que dans certains (la chine au premier rang) les stats sont archi biaisées... vieille pratique communiste.       

&nbsp;

On ne va pas y aller par quatre chemins : c'est de la merde&nbsp; :)

&nbsp;

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yvan a écrit :



1/ la seule richesse qui existe est matérielle, si je suis riche c’est que je me lève propre dans un logement chauffé et que j’ai le choix de mes aliments au petit déjeuner. Sans argent je peux être riche pareil. Et tout cela est lié à des matières qui sont finies en quantité. La richesse productible est donc finie en quantité, ce qui n’est pas le postulat de base du capitalisme qui justement est issu de la conquête du nouveau monde et fonctionne plutôt bien dans le cadre d’une croissance importante avec beaucoup d’investissements à financer.

Le progrès technologique n’a rien à voir là dedans et n’a jamais permis de croissance durable dans l’histoire. Il a pu prendre corps dans des pays sans économie de marché d’ailleurs et s’il optimise des ressources il ne les rend pas infinies.



2/ je suis bien incapable de dire qui a causé quoi, ce que je constate c’est que le principe que tu décris en 3 de baisse des prix ne fonctionne qu’avec une monnaie à quantité quasi fixe, chose qui était économiquement intenable sans aborder une récession post reconstruction de la WW2… C’est ce que j’entends par système économique obsolète, les fondamentaux des classiques de l’analyse de marché sont intenables sans que la société ne se saborde pour des pb de justice sociale ou de chômage de masse parce que l’environnement matériel et les perspectives économiques ont changé par rapport au 19e.



4/ la corée du sud n’est absolument pas une économie libre, le fait d’avoir de bonnes protections sociales ou une redistribution par l’état ou autre n’est pas un critère pour le déterminer. C’est une économie de gros conglomérats qui marchent main dans la main avec le monde politique en faisant fi de tout principe de libre concurrence ou de marché ouvert (dumping, copie, anti syndicalisme d’état etc.) et ça a plutôt bien marché pour l’instant pour eux par rapport à leur voisinage immédiat (hors japon).



5/ on est dans le délire négationniste, la productivité agricole stagne, les surfaces arables diminuent, les réserves d’eau et d’énergie exploitables aisément de même et on a assisté avec le “printemps arabe” aux premières émeutes de la faim à l’échelle d’un demi continent mais les écologues sont d’hystériques menteurs depuis des décennies… sérieusement quoi.





1/ De moins en moins. Toutes les richesses aux USA sont créées à partir de moins de 10% de substrat physique. Autant dire que la quantité potentiellement produite est pratiquement infinie. Le révisionnisme historique pour soutenir une idéologie rétrograde ne m’intéresse pas.

2/ Les guerres ne sont pas le fait des travailleurs et des producteurs, mais des politiciens. S’ils n’avaient pas mis la main sur le système bancaire et financier pour des motifs d’intérêts purement clientélistes voire personnels pour certains, le système monétaire fiduciaire serait multiple, fixe, quasi-stable et résilient. Tes amis politiciens sont les responsables pleins et entiers des malheurs de ce monde. Un tour devant le miroir s’impose.

4/ Le révisionnisme économique pour soutenir une idéologie rétrograde ne m’intéresse pas.

5/ Une mise à jour de tes données s’impose. Je ne traiterais que des 2 premiers ex. car ils sont symptomatiques de leur obsolescence (programmée certainement) :

▶ les surfaces arables et cultivées sont stables, voire en très légère diminution depuis 20 ans selon les chiffres de la FAO (http://19mvmv3yn2qc2bdb912o1t2n.wpengine.netdna-cdn.com/science/files/2014/06/Gl… les données sont làhttp://faostat3.fao.org/download/E/EL/E ) ; ce qui est une bonne nouvelle pour l’environnement mais le silence des éco-zélotes à ce propos est assourdissant ;

▶ le découplage que je mentionnais plus haut est très visible dans les graphiques suivants :

http://phe.rockefeller.edu/docs/Nature_Rebounds.pdf p3 f1



la quantité d’énergie ingérée par jour et par personne ne cesse d’augmenter :

http://19mvmv3yn2qc2bdb912o1t2n.wpengine.netdna-cdn.com/science/files/2014/06/Gl…



alors que la surface nécessaire pour produire pour produire plus diminue :

http://ourworldindata.org/wp-content/uploads/2013/10/ourworldindata_land-per-cro…



ce qui confirme que les rendements augmentent :

http://ourworldindata.org/wp-content/uploads/2013/10/area-harvested-and-producti…







yvan a écrit :



On ne va pas y aller par quatre chemins : c’est de la merde  :)



C’est une manière grossière et peu originale de garder ses œillères pour ne pas discuter : on n’est pas en train de faire de la statistique mais de voir la tendance globale. Si les données ne sont pas assez précises pour toi, adresses tes récriminations aux statisticiens de la BM, du FMI et des autres organismes mondiaux d’où sont tirés ces chiffres.


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yvan a écrit :



2/ je suis bien incapable de dire qui a causé quoi, ce que je constate c’est que le principe que tu décris en 3 de baisse des prix ne fonctionne qu’avec une monnaie à quantité quasi fixe





Je termine sur ce point que j’ai escamoté du délire que constitue ta réponse. Un article récent du WSJ démontre exactement le contraire que ce que tu avances, et cela se passe aujourd’hui en Suisse. Mais bon, eux aussi ont probablement trafiqué les chiffres pour te donner tort. <img data-src=" />


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tmtisfree a écrit :



▶ les surfaces arables et cultivées sont stables, voire en très légère diminution depuis 20 ans selon les chiffres de la FAO (http://19mvmv3yn2qc2bdb912o1t2n.wpengine.netdna-cdn.com/science/files/2014/06/Gl… les données sont làhttp://faostat3.fao.org/download/E/EL/E ) ; ce qui est une bonne nouvelle pour l’environnement mais le silence des éco-zélotes à ce propos est assourdissant ;



Les chiffres de la FAO indiquent juste que pour l’instant on parvient à globalement contenir l’érosion et la salinisation en défrichant de nouvelles terres (mondialement, en Europe au contraire on préserve). Sachant que ces chiffres ne sont pas qualitatifs, quand une terre passe t elle de arable à rincée? Ce n’est pas binaire et ça ne peut se vérifier via les stats de la FAO.

&nbsp;

Quant au document sur le rebond de la nature c’est de la pure propagande, on prend quelques exemples isolés (les us, l’europe) et on généralise “parce que c’est évident” là encore beau document de merde (à part potentiellement sur la pêche où là je n’ai pas grand chose à redire).


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Hu? en Suisse les prix baissent? La masse d’argent est constante?

Un peu plus depuis qu’ils ont cessé de s’aligner pour l’export sur l’euro mais on est loin de l’étalon or.



De plus dans la conjoncture actuelle le franc suisse est une valeur refuge de tout premier plan, je vois mal quel économiste sérieux irait tirer un principe général d’une telle situation (je n’ai pas lu l’article du wall street journal en question mais ça me semble a priori spécieux).

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Et ton lienhttp://ourworldindata.org/wp-content/uploads/2013/10/area-harvested-and-producti…

indique bien que depuis 20 ans les rendements agricoles stagnent après l’explosion des années 60 (mécanisation, généralisation des engrais et pesticides).

&nbsp;

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