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Enjeux et inquiétudes du FTTH face à la fermeture du réseau cuivre

Et la lumière fut

Enjeux et inquiétudes du FTTH face à la fermeture du réseau cuivre

Le 20 décembre 2022 à 16h59

Le plan de fermeture du réseau cuivre d’Orange vient de passer une étape avec la liste des 162 premières communes. Le remplacement du cuivre par le FTTH soulève bien des questions, notamment comment va se passer cette transition avec le passage d’un opérateur unique à une multitude d’opérateurs d’infrastructure. Régis Banquet (FNCCR), Ilham Djehaich (Altitude Infra) et Laurent Laganier (iliad) donnent leur point de vue.

La fermeture de cuivre se passe en deux étapes en France. Dans un premier temps, il ne sera plus possible de s’abonner, puis dans un second temps les accès existants seront coupés, avec une migration obligatoire pour ceux qui seraient toujours sur le cuivre.

Orange a récemment dévoilé la liste des 162 communes de son lot 1, « pour lesquelles le réseau cuivre sera définitivement fermé au plus tard le 31 janvier 2025 ». La fermeture du cuivre est un projet déjà amorcé qui concerne tous les opérateurs et devrait normalement aboutir à horizon 2030, précise l'opérateur : 

« 2026 va être une année charnière où plus aucun opérateur ne pourra vendre à ses clients une offre sur réseau cuivre, de l’abonnement téléphonique aux abonnements internet. À horizon 2030, les connexions cuivre ne devraient plus exister en France.  »

Fermeture du cuivre : 47 000 locaux de moins que prévu

Après une concertation, la liste a été revue avec le retrait de 19 communes, mais « aucune n'a cependant pu y être rajoutée », explique l’Avicca (Association des Villes et Collectivités pour les Communications électroniques et l'Audiovisuel).

En conséquence, « le lot 1 comptera donc 47 000 locaux de moins que prévu ». Sur ce premier lot, « une large majorité de communes déjà intégralement raccordables en fibre : 104 sur les 162. 28 autres communes sont plutôt très bien dotées avec 98 et 99 % de prises raccordables ».

Néanmoins, l'Avicca s'étonne « de la présence de 30 communes beaucoup moins bien couvertes, l'une d'entre elles n'atteignant que 87 % de locaux raccordables ». Ce sont ainsi « près de 8 000 locaux qui restent à déployer avant d'envisager y fermer le réseau cuivre », calcule l’Avicca. 

L’association rappelle néanmoins que « le critère de complétude subsistera et aucune commune ne devrait réellement pouvoir être fermée sans complétude ». Elle précise au passage ne faire « aucun procès d'intention aux opérateurs d’infrastructure en charge des communes les moins bien couvertes dans ce premier lot, ceux-ci ayant assuré Orange et l'Arcep de terminer les déploiements avant la fermeture effective du réseau cuivre ».

Qu’en pensent les opérateurs ? Il y a quelques semaines, le Trip d’automne de l’Avicca s’était penché sur la question. Thierry Jouan, délégué général adjoint de l’Avicca, animait une table ronde sur la fin du cuivre. Plus particulièrement, le sujet était : « les réseaux FTTH sont-ils de taille à prendre le relai du cuivre ? ». Des représentants d’Altitude Infra THD et d’iliad/Free étaient présents et nous étions également sur place. 

C’est un « non-sens de maintenir deux réseaux »

Thierry Jouan rappelle pour commencer que l'enjeu du FTTH est de « raccorder en fibre tout ce qui est relié en cuivre, ça va au-delà des locaux ». Le nombre de locaux est pourtant bien souvent utilisé comme mètre étalon pour estimer l’avancement du plan France THD et en embuscade la fermeture du cuivre.

Autre problématique à prendre en compte : on passe d'un réseau unique à de multiples réseaux et exploitants, chacun avec leur histoire. Les réseaux FTTH ont aussi déjà eu pour certains de multiples modifications durant leur vie.

Régis Banquet, président de la commission Infrastructures numériques de la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) et président du Syndicat Audois d'énergies & du numérique (SYADEN), rappelle que le point clé est « l'anticipation ». Si Orange et l’Arcep communiquent et consultent sur le sujet, il faudrait, selon plusieurs intervenants, davantage impliquer les élus et les clients finals. « La fermeture du cuivre ne se fera pas sans les territoires et les élus », ajoute-t-il.

Il cite l’exemple d’une commune qui a livré un lotissement au mois de juin de cette année : « Les maisons sont livrées, il y a l’eau, l’assainissement et l’électricité, mais pas Internet et le téléphone car il n’y a pas de fibre… qui va arriver peut-être dans quelques semaines ». 

Il assure qu’il faut « réparer le mode STOC » – un mode où l’opérateur d’infrastructure (celui qui déploie le réseau) sous-traite le raccordement à l’opérateur commercial (Orange, Bouygues, Free, SFR…), dont nous avons déjà largement parlé – et donc « mettre des moyens ».

Ce mode de fonctionnement « nous pose un problème […] pour assurer une qualité pérenne de notre réseau », explique-t-il. Sans compter le besoin de remettre en état les armoires et le coût que cela engendre, il rappelle une autre réalité : « La fibre, c'est fragile. On peut tordre un fil de cuivre alors que la fibre se casse ». 

Autre intervenante lors de cette table ronde : Ilham Djehaich, directrice générale d’Altitude Infra THD. Elle n’y va pas par quatre chemins et « prône l'accélération de l'extinction du cuivre [qui] a vocation à être le seul réseau à moyen terme ». Pour elle, c’est un « non-sens de maintenir deux réseaux ». 

Cette extinction ne doit par contre « pas devenir une angoisse », et il faut « faire en sorte que personne ne se sente abandonné ou sans solution ». Elle souhaite que les raccordements se fassent en « mode OI », c’est-à-dire que c’est l’opérateur d’infrastructure qui s’occupe du raccordement dans les armoires et pas les opérateurs commerciaux comme c’est le cas actuellement avec le mode STOC.

L’angoisse du financement, « repenser les pratiques historiques »

Pour fermer le cuivre, il faut que la fibre soit déployée partout, une problématique qui dérive rapidement sur celle du coût, notamment pour certains raccordements complexes et couteux. Ilham Djehaich se félicite de la rallonge de 150 millions d’euros annoncée par le gouvernement, mais « il faut un mode de financement solidaire […] c'est une angoisse de l’extinction du cuivre ». 

Ce passage de flambeau entre réseaux cuivre et réseaux fibre implique aussi de « repenser les pratiques historiques » car on passe « d’un opérateur unique qui a construit, exploité et commercialisé tout le réseau » à un réseau multi-acteurs.

Elle termine enfin par le cas du raccordement des immeubles neufs, pour répondre à la question de Régis Banquet : « chacun traite le sujet à sa manière. Et nous avons été quasiment mis devant le fait accompli par Orange, car évidemment à un moment [il arrête de raccorder les immeubles neufs], on s'en rend compte un peu tardivement ». 

Bref, le succès de l’extinction du cuivre « passera par une mobilisation collective/collégiale. Une communication neutre, globale et chirurgicale. Et évidemment par une gestion industrielle ».

iliad/Free : « la fibre fonctionne bien » 

Laurent Laganier, directeur de la réglementation chez iliad/Free, était le seul représentant d’un OCEN, c’est-à-dire d’un opérateur commercial d’envergure nationale. Il dresse un bilan plutôt positif vu côté opérateur commercial : « la fibre fonctionne bien ». Il revendique environ « 65 % de la base abonnés en fibre et on sera assez rapidement à 80 % ». 

Sur la qualité de service : « vue du client, ça marche. Effectivement, la demande est soutenue pour la fibre. Autant on voit des gens qui ont vraiment envie de passer à la fibre, autant des gens qui ont envie de repasser au cuivre… on n'en voit pas ».

Il explique sa vision des choses côté opérateur, en lien direct avec les clients : « La souscription est un bon indicateur : si ça ne marche pas, les gens n’en veulent pas… ils ne sont pas bêtes. Le taux de satisfaction des clients en fibre est meilleur qu’en cuivre. Le taux de disponibilité des lignes fibre est meilleure que celui des lignes cuivre ». 

Plus d’incidents sur la fibre, mais ce n’est pas étonnant

Il apporte néanmoins une précision : « Il y a plus d'incidents sur la fibre ». Par exemple, une ligne fibre va statistiquement casser deux fois plus souvent qu’une ligne cuivre (pour schématiser grossièrement). On en revient à la fragilité de la fibre, mais aussi au fait qu’en ce moment « on touche beaucoup au réseau ». Il y a eu des millions d’abonnés – et donc au moins autant d’interventions, sans compter les changements de FAI – en l’espace de quelques années.

Néanmoins, le délai d’intervention sur les lignes cuivre est plus long, car il y a généralement plusieurs intervenants (l’opérateur commercial et Orange propriétaire du réseau cuivre par exemple). Alors que sur la fibre, « le délai de réparation moyen est inférieur à 48 h, car c’est le même opérateur qui va voir si c’est la box qui ne marche pas et qui répare le câblage ». Résultat des courses, le temps d’indisponibilité est en moyenne plus court sur la fibre que sur le cuivre. 

Bref, « ça marche bien sur les indicateurs techniques, la satisfaction client et la migration. Notre inquiétude sur la fermeture du cuivre, c'est qu'il va falloir que les gens aient du service ». Là, il est question de la différence subtile mais importante entre raccordable (à la demande) et raccordés. 

Il faudra 100 % de raccordés et pas raccordables

« Le jour où on ferme le cuivre, ce serait mieux que ce soit 100 % de raccordés et pas raccordables. Les expérimentations qu’on mène nous laissent penser que ce ne sera pas le cas […] Évidemment, on n’aura pas 100 % en FTTH, même le cuivre n'atteint pas 100 % ».

Tout cela pour dire que « le jour où on éteindra le cuivre, il n'y aura vraisemblablement pas 100 % de raccordement FTTH », explique Laurent Laganier. Pour y pallier, il faudrait « un service universel pour avoir au moins un haut débit raisonnable […] pour un tarif abordable ».

Le but étant que, « dans 100 % des situations, vous ayez un service qui vous permet d’avoir des loisirs, du télé-enseignement et du travail pour un prix raisonnable ». Un tel projet a été annoncé il y a quelques jours par Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la transition numérique et des télécommunications, mais on manque encore de détails et surtout du prix.

Déploiement chez le client et question de propriété privée

Pour le représentant d’iliad/Free, le point noir du déploiement de la fibre, ou plutôt de ce qu’il en reste sur certains raccordements, « est plutôt au sein de la propriété privée ». « Tranchées et fourreaux, ça ne peut être que payé par le propriétaire, car c'est un bien immobilier par nature », explique-t-il. Le coût de telles opérations ne doit pas être pris à la légère. 

Il argumente en faisant quelques comparaisons : « Ce n’est pas EDF qui paye l'installation électrique dans la maison, ce n’est pas la mairie qui fait les travaux de raccordements d’eau dans la propriété ». Idem avec le passage de l’analogique à la TNT : « on peut accompagner et aider, mais ce n’est pas TF1 qui va payer l’écran plat […] Quand on arrête les cuves à fioul, ce n’est pas EDF qui va payer les radiateurs électriques ». 

Pour Laurent Laganier, « il faut que l'état ou les collectivités mettent en place des aides aux ménages […] vraisemblablement assujettis à conditions de ressources ». Pour revenir sur la fin du cuivre, « le vrai sujet est pour ceux qui ne sont pas raccordés », car pour les autres « ça marche bien ».  Il demande donc la mise en place de deux outils : un service universel à prix raisonnable et des aides aux ménages.

Inquiétudes et « petit facteur de stress » chez iliad

Questionné sur la fiabilité du réseau dans sa globalité, le directeur de la réglementation d’iliad n’est pas spécialement inquiet dans l’immédiat : « On n’a pas d'alerte à court terme […] à plus long terme, on a des inquiétudes […] On pense que dans la durée, il y a un enjeu d’exploitation et de maintenance ».

Autre inquiétude : la solidité financière de certains opérateurs. Il explique que les télécoms fonctionnent avec des cycles : « Le fixe perd de l'argent en France, le mobile en gagne […] Il y a 10 ans, c’était le contraire ».

Avec le remplacement du cuivre par la fibre, on remplace un unique exploitant de réseau (pluriactivités et multi-pays avec les reins solides) « par des exploitants mono-produit et mono-géographie. Si à un moment ça coute plus cher que prévu, ça peut être problématique » pour ces exploitants qui ne peuvent pas se rattraper sur un autre secteur d’activité (le mobile par exemple). Cette situation est « un petit facteur de stress ».

Commentaires (47)

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En ce moment c’est reconstruction de lien cuivre pour certains clients avec Orange ^^
Ça fait des liens secours tout à fait décent pour des petits sites satellite sans le surcout du FTTO ni la latence de la 4G.

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C’est un « non-sens de maintenir deux réseaux »


C’est pour ça que, sur les réseaux mobile, l’itinérance 2G/3G de Free perdure et que les opérateurs commerciaux possèdent leurs propres fréquences ? 🙃🤨



En résumé, sur le fixe, on pleure d’avoir 2 technologies, mais on profite d’en avoir 4 sur le mobile (2G 3G 4G 5G). Heureusement qu’en 2014, Numericable-SFR a fusionné pour pousser Orange et les autres à se mettre sur la ligne de départ. ^^

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(quote:2111200:consommateurnumérique)
C’est pour ça que, sur les réseaux mobile, l’itinérance 2G/3G de Free perdure et que les opérateurs commerciaux possèdent leurs propres fréquences ? 🙃🤨



En résumé, sur le fixe, on pleure d’avoir 2 technologies, mais on profite d’en avoir 4 sur le mobile. Heureusement qu’en 2014, Numericable-SFR a fusionné pour pousser Orange et les autres à se mettre sur la ligne de départ. ^^


Comparaison très foireuse : sur le fixe un câble ou une fibre va raccorder un logement, sur le mobile une antenne va couvrir plein de terminaux. De plus, il y a beaucoup de similitude entre les technos mobiles (en gros on peut avoir le même matos qui fait 5G/4G/3G/2G, c’est la pile logicielle qui fait la différence et la gestion, c’est surtout du code donc pas cher à déployer) mais pas du tout sur le fixe (matos dupliqué donc cher à déployer et maintenir). D’ailleurs les technos mobiles peuvent être utilisées les mêmes fréquences en même temps, pas du tout le cas pour cuivre contre fibre.



En résumé plusieurs technos mobiles font qu’il y a toujours un utilisateur au bout de la radio en mobile, mais le câble est lui complètement inutile si l’utilisateur unique au bout en en fibre, comparer les 2 est comparer des poires et des pommes.



Note : la pile logicielle (et quelques autres trucs) mobile à maintenir reste un coût et l’usage de fréquence radio est disproportionnée (en bits transmissibles, en énergie) avec les vielles générations, aux USA l’ “ancienne” pile logicielle 2G/3G est retirée, ça viendra prochainement (20252028) en France.

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Je veux bien que les équipements 5G soient compatibles 2G, mais il faut quand même les installer. La raison d’être de l’itinérance 2G/3G de Free est de fournir un service digne de ce nom. Quand un opérateur aura un vrai réseau 4G-5G, avec une couverture de population acceptable, un réseau bien dimensionné, des cellules bien denses, cet opérateur militera pour la fin de la 2G (ce qui commence à être le cas d’Orange).

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(reply:2111200:consommateurnumérique)


Free se pleins de tout mais profite des autres dès qu’il peut.

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Qu’en est-il de la résilience ? je veux dire dans le cadre du travail, on a rarement des coupures de lignes téléphoniques s’appuyant sur le téléphone.
Par contre les coupures des connexions Internet, quelles soient cuivre ou fibre sont légions.
On a pas le choix ? C’est inhérent aux évolutions technologiques ? Comme pour le passage du hertzien à la TNT ?

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Pour internet, la 4G est certainement utile. Lorsque ta ligne crash pendant longtemps, la 4G peut faire le travail très correctement. On est plus dans les années 2000 où sans la ligne internet, on était foutu.

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(reply:2111200:consommateurnumérique)



  • c’est pas le même prix, maintenir la 2/3/4G coûte moins cher que de maintenir fibre/cuivre ensemble, et nécessite moins d’interventions entre le point d’accès (DSLAM/antenne xG) et le terminal (box/téléphone)



edit: grilled

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Ça je comprends que c’est moins cher pour l’opérateur :




  • Si Orange SFR et Bouygues ont été condamnés pour entente illicite sur les prix, en évitant de développer la 3G, c’est bien pour profiter de la rente de l’infrastructure existante.

  • Si la fibre FttH a mis 10 ans (2004-2014) à décoller, c’est bien que les opérateurs se gavaient avec l’ADSL/VDSL (Orange en tête)



Il a fallu une 4e licence mobile pour avancer sur la 3G et espérer un réseau 4G dans l’Hexagone. Il a fallu que le 1er réseau THD fusionne avec le 1er réseau alternatif et 2e réseau mobile pour que la fibre Orange existe.

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J’veux bien mais j’ai toujours pas de FTTH parce que ma rue les arrangent pas alors qu’ils ont déjà passé le nécessaire sous le sol dans la rue et que j’ai trois bites qui sortent du sol de ma cours pour qu’ils passent leurs merdes.



Selon la carte de l’ARCEP c’est Orange qui est sensé déployer.



Avant d’arrêter le cuivre faudrait peut-être avoir de quoi remplacer. Sont pas possible avec leurs plans aux fraises.

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Il existe des cas encore plus pervers… Dans ma situation, j’habite en tant que locataire une résidence comportant plusieurs batiments dont le mien avec 7 appartements.
Pour les batiments en copropriété de plus de 4 logements, l’installation de la fibre est conditionnée à un accord du syndic de copropriété (Exemple explication



Sauf que lorsque les propriétaires sont juste là pour faire de l’argent et n’en n’ont rien à faire des locataires (et donc ne font pas inscrire le fibrage à l’ordre du jour de l’AG), on se retrouve bloqués sans possibilité de faire installer la fibre dans les batiments, alors que toute la rue est fibrée depuis des mois!



Vu que le raccordement dans les parties communes n’est pas encore réalisé, aucun opérateur n’accepte de demande pour cette adresse! Donc l’astuce d’envoyer un recommandé AR au propriétaire pour demander ces travaux ne sert à rien, les opérateurs considérant que nous ne sommes pas éligibles.



Solution en 4G/5G ? Oui je veux bien… 4G+ soit du 30Mbps quand il fait beau.. et surtout dehors! Le batiment étant une cage de faraday, on ne capte rien à l’intérieur! Et ça, les opérateurs n’en tiennent pas compte car ce n’est pas leur problème.

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Comme pour l’isolation, il faudra bien passer à des incitations financières vis à vis des propriétaires non occupants un peu trop réfractaires, que ce soit en aides ou en pénalités au niveau des loyers.

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Vous pouvez saisir un conciliateur de justice, c’est gratuit et ça ne mange pas de pain.

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:francais: ça mange quoi un conciliateur, des avocats ?

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T’en fais pas, tu n’es encore pas dans la liste, mais si c’était une chance il y a 78 ans d’être dans une zone infra Orange, aujourd’hui c’est devenu un handicap, effectivement car ils ont levé le pied.

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(quote:2111200:consommateurnumérique)
En résumé, sur le fixe, on pleure d’avoir 2 technologies, mais on profite d’en avoir 4 sur le mobile (2G 3G 4G 5G).


2 à 5G c’est exactement le même réseau : même réseau de faisceaux hertziens / fibres, même antennes : le détail qui change à la fin et la norme de l’onde radio qui permet de gérer plus de personnes ou plus de débit. Quand un opérateur active ou désactive la 2G sur une antenne : c’est 100% transparent : il n’y’a rien à démonter ou ajouter, les mêmes antennes continuent d’émettre sur les mêmes ondes, elles sont simplement réglées pour utiliser une autre norme.



Sur le fixe il y’a bien deux réseaux distincts quasiment de bout en bout : les NRO sont rarement au même endroit que les NRA (quand ils sont à la même adresse ça reste deux pièces séparées), et toute la suite vers l’abonné est complètement différent : nouveaux câbles, nouveaux trous dans la rue, nouvelles armoires, nouveau trou dans la façade, nouvelle prise dans le salon…

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“Nouveaux trous dans la rue “, non les fourreaux et les poteaux sont réutilisés au maximum, les façades aussi quand c’est fixé en façade, juste des câbles qui cohabitent.
Par contre, armoires et entrées dans les murs en aérien sont effectivement en double.

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swiper a dit:


Pour internet, la 4G est certainement utile. Lorsque ta ligne crash pendant longtemps, la 4G peut faire le travail très correctement. On est plus dans les années 2000 où sans la ligne internet, on était foutu.


En général quand y’a plus internet (fibre / adsl) y’a plus de 4G non plus…
A moins d’une coupure de ta ligne (écrasement de ligne, box HS) ce qui est assez rare, et peut-être contourner rapidement en empruntant le wifi du voisin par ex.

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Non, c’est faux. Etant raccordé au réseau fibre de l’opérateur d’infrastructure Axione, il n’est pas rare que leur cœur de réseau fait de bric et de broc sature ou tombe mais que la 4G, sur réseau Orange, fonctionne comme solution de secours.

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fofo9012 a dit:


2 à 5G c’est exactement le même réseau : même réseau de faisceaux hertziens / fibres, même antennes : le détail qui change à la fin et la norme de l’onde radio qui permet de gérer plus de personnes ou plus de débit. Quand un opérateur active ou désactive la 2G sur une antenne : c’est 100% transparent : il n’y’a rien à démonter ou ajouter, les mêmes antennes continuent d’émettre sur les mêmes ondes, elles sont simplement réglées pour utiliser une autre norme.



Sur le fixe il y’a bien deux réseaux distincts quasiment de bout en bout : les NRO sont rarement au même endroit que les NRA (quand ils sont à la même adresse ça reste deux pièces séparées), et toute la suite vers l’abonné est complètement différent : nouveaux câbles, nouveaux trous dans la rue, nouvelles armoires, nouveau trou dans la façade, nouvelle prise dans le salon…


Il n’y a plus qu’à émettre en 4G-5G partout et adieu l’itinérance 2G. Merci.

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Retour d’expérience personnelle, suite au raccordement en FTTH en zone rurale. J’ai été surpris que le technicien ne procède pas à la dépose du cuivre (quitte à s’en servir comme aiguille). Mais il m’a dit qu’il n’avait pas le droit de toucher au réseau cuivre.



En revanche il était seul pour poser la fibre sur 5 poteaux dont une traversée de rue.

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Effectivement le réseau cuivre appartient à Orange exclusivement, les autres, même Orange n’ont pas le droit de le saboter sans autorisation.
Par contre à l’intérieur de la maison, tu peux demander à l’installateur de tirer sa fibre en encastré en la tirant avec le câble téléphonique si tu veux.
Mais je pense que quand le cuivre sera déclaré démontable, tous ceux qui sont raccordés en cuivre mais ne sont pas raccordables en fibre pour cause de gaine obstruée seront d’office raccordés en aiguillant avec l’ancien câble cuivre (si il ne casse pas dans l’opération).

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Koumajutsu a dit:


Pour les batiments en copropriété de plus de 4 logements, l’installation de la fibre est conditionnée à un accord du syndic de copropriété


Qui ne peut pas s’y opposer sans motif (très) solide.




Sauf que lorsque les propriétaires sont juste là pour faire de l’argent et n’en n’ont rien à faire des locataires (et donc ne font pas inscrire le fibrage à l’ordre du jour de l’AG)


Il a pourtant l’obligation de faire suivre ta demande au syndic pour inscription à la prochaine AG. Si possible demandez à plusieurs afin que plusieurs propriétaires fassent la demande au syndic.




Vu que le raccordement dans les parties communes n’est pas encore réalisé, aucun opérateur n’accepte de demande pour cette adresse! Donc l’astuce d’envoyer un recommandé AR au propriétaire pour demander ces travaux ne sert à rien, les opérateurs considérant que nous ne sommes pas éligibles.


Si toute la rue est éligible sauf vous, c’est que vous êtes éligibles. Donc si, faire la demande au propriétaire est possible. S’il refuse de mauvaise foi en arguant que les sites des opérateurs disent que vous n’êtes pas éligible, il faudra porter l’affaire devant le tribunal compétent en indiquant que le refus est abusif car le logement est bien dans une zone couverte vu que les voisins sont couverts depuis X temps. De toute façon ce n’est même pas au propriétaire de décider si vous êtes éligible, il doit faire suivre la demande au syndic, donc si déjà il ne fait pas ça, il est en tort.



Et si le syndic refuse, il faudra aussi porter l’affaire devant le tribunal car, sauf bâtiment très spécial, son refus risque fort d’être abusif.



Après je suis d’accord que c’est casse-pied et long toutes ces démarches face à des casse-couilles qui ont juste à dire “non non non”, mais c’est ça ou déménager. C’est aussi plus motivant quand on est plusieurs à les réaliser, essaie de motiver tes voisins mais il faut vaincre le “on va pas contester ça sert à rien” bien français.

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Inodemus a dit:


Qui ne peut pas s’y opposer sans motif (très) solide.


C’est le pot de terre contre le pot de fer. Le plus souvent les syndics jouent simplement la montre.



La situation est pire encore dans le parc locatif, où les syndic ne doivent absolument RIEN aux locataires , et où les propriétaires n’ont ni le temps ni l’intérêt de se mettre à dos les syndic, ou lorsque le propriétaire est une entreprise (parfois elle même syndic, coucou foncia).



La loi n’est pas très contraignante à ce niveau, on considère que “si les gens sont pas content ils ont qu’a déménager”.
Si les syndic se prenaient 10% du CA d’amende par jour de retard à la suite d’une demande déploiement par l’OI, ils seraient plus réactif. Actuellement, eux voient l’arrivé de la fibre comme un “problème” de gestion pour eux et pas comme une force.

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“Il argumente en faisant quelques comparaisons : « Ce n’est pas EDF qui paye l’installation électrique dans la maison, ce n’est la mairie qui fait les travaux de raccordements d’eau dans la propriété ». Idem avec le passage de l’analogique à la TNT : « on peut accompagner et aider, mais ce n’est pas TF1 qui va payer l’écran plat […] Quand on arrête les cuves à fioul, ce n’est pas EDF qui va payer les radiateurs électriques ». “



Parce-que gens ont payé dans ces situations là lorsqu’on les raccordait au réseau cuivre à l’époque ? (même question pour EDF)

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(reply:2111245:consommateurnumérique)


l’itinérance 3G de Free existe, mais n’est quasi plus utilisée, c’est extrêmement marginal, la 3G en général non plus d’ailleurs.
LA 3G sera coupée bien avant la 2G qui reste très utilisée dans le monde des alarmes et de la télésurveillance (sans vidéo).

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Et les ascenseurs !

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oui,
mais ça pourrait passer en voLTE facilement, ils ne sont pas si nombreux.

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Que Free déploie de la 2G pour un marché pro spécifique, très bien. Mais je me doute que l’intérêt est ailleurs. Sur ce coup, je mettrais un bon point à Orange qui a déclaré la fin de la 2G et 3G en 2030 (on verra si ça se réalisera). Les autres jouent la montre.

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Pour l’instant, Free a une itinérance 3G jusqu’en 2025 et Orange déclare éteindre la 3G en 2030. J’attends la déclaration d’intention de Free si vraiment la 3G est très peu utilisée.



Pour les déploiements de la fibre FttH comme pour la 4G : mêmes causes, mêmes effets (même si un réseau de distribution jusqu’à l’abonné est plus compliqué, mettre des équipements jusqu’au point haut, voire construire des pylones n’est pas facile du tout).

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(reply:2111237:consommateurnumérique)


Orange avait commencé à déployer sa fibre en zone dense bien avant les plans gouvernementaux, au moins en FTTO.
C’est quand on s’est aperçus que l’on risquait d’une part de se retrouver avec un monopole sur la fibre comme pour la BL cuivre d’une part et surtout d’une France à deux vitesses où les zones peu denses seraient abandonnées, que les plans ont heureusement été décidés et assez efficaces, il faut bien le dire, le FTTH peu dense positionne la France dans les pays les plus avancés à ce niveau.

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La fibre FttH (grand public) existe depuis 2004. Bien sûr que Orange déploie de la fibre depuis bien plus longtemps, ça rend la situation d’attente du marché fibre grand public encore plus néfaste. On en parle du VDSL Orange ? Bref, heureusement qu’il y avait le câble en attendant 2014.

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Tandhruil a dit:


Retour d’expérience personnelle, suite au raccordement en FTTH en zone rurale. J’ai été surpris que le technicien ne procède pas à la dépose du cuivre (quitte à s’en servir comme aiguille). Mais il m’a dit qu’il n’avait pas le droit de toucher au réseau cuivre.


En effet, ils n’en ont pas le droit, vu que ca appartient toujours à Orange. Ce qui n’empêche pas certains de le faire quand même pour se simplifier la tâche :chinois:

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(reply:2111296:consommateurnumérique)


Pour la 3G, c’est sûr, ça ne sert plus à rien aujourd’hui.

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CounterFragger a dit:


Non, c’est faux. Etant raccordé au réseau fibre de l’opérateur d’infrastructure Axione.


Relis mon commentaire qui commence par “En général”…

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(reply:2111233:consommateurnumérique)


Je ne comprends pas bien cette fixette sur l’itinérance 2g, Free pourrait parfaitement allumer un réseau 2G. Problème Free n’a pas assez de fréquence dispo pour allumer à la fois 2g et 5g. Donc pour la 2g il sous-traite à Orange. Bref, c’est un peu HS cette discussion : le réseau est bien agnostique.
C’est un simple arbitrage commercial, et pas une contrainte technique.

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Comme tu dis, « Problème Free n’a pas assez de fréquence dispo pour allumer à la fois 2g et 5g ». En plus, je relève le manque d’efficacité énergétique et de cohérence du réseau dans le fait de cumuler les technologies, tout ça dans l’unique intérêt de profiter d’une rente pour avoir un service potable.



La 5G doit remplacer à terme la 2G. Et oui, c’est un sujet technique : pour fournir un service efficace, il faut une infrastructure efficace. La 2G et la 3G ne sont même plus transitionnelles vers la 5G, la 4G oui. Bref, un opérateur comme Free qui se fait passer pour un opérateur 5G et qui vent de la 2G pour profiter de sa rente et de la force du 1er réseau de France n’investit pas pour l’avenir.



Si c’est simple de faire de la 2G avec des équipements 5G, c’est très bien, il suffit donc de déployer de la 5G.

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swiper a dit:


Pour internet, la 4G est certainement utile. Lorsque ta ligne crash pendant longtemps, la 4G peut faire le travail très correctement. On est plus dans les années 2000 où sans la ligne internet, on était foutu.


Si l’incident est localisé chez 1 personne, ça va. Si c’est un incident fibre général, tous les téléphones basculent du wifi local vers la 4G et ça sature complètement le réseau. C’est ce qui est arrivé lors de la grosse panne dans l’Aube: https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/aube/troyes/aube-104-000-foyers-prives-de-courant-les-causes-restent-inconnues-2667300.html
Un collègue étant impacté, même le téléphone ne passait pas (j’entendais un mot sur dix)



A voir avec la 5G qui autorise beaucoup plus d’équipements à se connecter simultanément. Si la QOS est bien faite, peut-être que ca pourrait permettre à chacun d’avoir un peu de débit pour bosser et continuer de pouvoir appeler ou être appeler.

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Ou est-ce que cette saturation n’était tout simplement pas la conséquence de certaines antennes qui ne fonctionnaient plus …. faute d’électricité ?

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OB a dit:


C’est le pot de terre contre le pot de fer.


Le fameux “on va pas contester ça sert à rien”, c’est sûr que rien ne va bouger dans ce cas. Après comme je l’ai dit, c’est mieux d’inviter ses voisins à faire de même, ça fait grossir le pot de terre et c’est plus “sympa” à plusieurs.




Le plus souvent les syndics jouent simplement la montre.


Ben j’ai dit que ça pouvait être long, donc ça dépend combien on a envie de rester dans le logement. Si pour toi être en location est “temporaire”, alors oui on va pas forcément se lancer dans des trucs qui n’aboutiront que quand on sera parti. Mais on peut vouloir rester longtemps dans son appartement en location, dans ce cas, la montre joue pour les deux car le syndic recevra avec le temps de plus en plus de pression, et les opérateurs s’y mettront aussi si ça les bloque pour arrêter le cuivre.




La situation est pire encore dans le parc locatif, où les syndic ne doivent absolument RIEN aux locataires, et où les propriétaires n’ont ni le temps ni l’intérêt de se mettre à dos les syndic


Si, autant le syndic que le propriétaire ont l’obligation d’accorder le droit à la fibre au locataire qui le demande, sauf cas très particulier. Oui, il va falloir entamer des démarches pour faire respecter ce droit si ça résiste, oui ça va être long, mais ça devrait aboutir (cf paragraphe 2).




La loi n’est pas très contraignante à ce niveau, on considère que “si les gens sont pas content ils ont qu’a déménager”.


Si ça va jusqu’à un jugement rendu (au sens général du terme et à l’échelle du problème, je n’imagine pas le grand truc avec bataille d’avocats et tout), ça deviendra contraignant. Mais il faut vouloir aller jusque-là, re cf paragraphe 2.



Quant à la deuxième partie de la phrase, je ne sais pas bien qui est ce “on” mais ça me paraît être le même que dans “on va pas contester ça sert à rien”.

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leChampFleuri a dit:


Il me semble que les antennes, Orange tout du moins, sont sur batterie. Et étant donné que la communication était établie, le reste est une question de débit (ca captait bien).

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Inodemus a dit:


Quant à la deuxième partie de la phrase, je ne sais pas bien qui est ce “on” mais ça me paraît être le même que dans “on va pas contester ça sert à rien”.


Je ne sais pas si tu parles d’expérience ou pas.



Un droit , quel qu’il soit n’existe que si il est effectivement défendu au besoin devant les tribunaux, en tous cas lorsque le tiers ne réponds pas ou s’y oppose.
Les textes sont nombreux , https://www.lafibreoptique.fr/droit-a-la-fibre/ , service-public.fr Service Public( “Si votre immeuble n’est pas équipé de la fibre, vous pouvez demander à votre propriétaire qu’il demande au syndic de faire inscrire à l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale la question de son installation”) , il n’est nullement indiqué ce qui se passe si un syndic refuse de faire ces travaux (quelqu’en soit la raison).



Donc oui, après c’est passage en justice, avec pour ce genre d’affaire tellement non prioritaire aussi une tendance à jouer le pourissement (les renvois aujourdhui pour des litiges de construction à plusieurs millions d’euros c’est déjà 34 ans , alors bon).



Tout ca pour qu’en tant que locataire, c’est toi qui va payer l’avocat, mais c’est proprio qui en bénéficiera à terme (la seule obligation du proprio c’est de demander au syndic, c’est tout. Il n’a aucune obligation de résultat, encore moins de faire le moindre travaux).



Tu sembles penser que cette situation est anectdodique, mais je connais personnellement plusieurs logement où c’est le cas, dès à présent, dans des villes par ailleurs fibrés.
Il y a plusieurs raisons : Parfois des immeubles avec des conflits syndicaux (donc 0 travaux depuis des années), des lotissements avec un litige sur le domaine public, des traversés de chemin de fer… (non autorisé car emprise RFF) , bref….



Je ne sous-estime absolument pas la complexité adminitrative infernale dans laquelle certains sont plongé . Une partie de mon activité associative consiste justement à trouver des solutions à ce genre de cas tordus , notamment via le tirage de fibres en “pirate” ou en passant en radio.



Ca n’empêche pas de contester à coté, à chacun de considérer ses choix en terme d’attente et d’espoir vs action concrête.

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fofo9012 a dit:


Free pourrait parfaitement allumer un réseau 2G.


Free n’a pas de licence pour un réseau 2G, pour autant que je le sache . Ils ne peuvent donc pas le faire.

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Malheureusement, l’Arcep défend l’empilement des technologies au bon vouloir des opérateurs et des équipementiers :




Free peut déployer de la 2G (en plus de la 3G, 4G et 5G), comme nous l’a déjà confirmé le régulateur par le passé : « les autorisations des opérateurs mobiles sont effectivement neutres, elles ne prescrivent généralement pas une technologie obligatoire et elles ne font pas obstacle au déploiement d’autres technologies par les opérateurs ».


En 2022, Free Mobile a mis en service ses premiers sites 2G

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C’est faux

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OB a dit:


Je ne sais pas si tu parles d’expérience ou pas.


Non pas du tout, du moins pas dans ce domaine, mais à la base je répondais à quelqu’un qui avait visiblement baissé les bras sur un simple refus, donc à priori pas plus expérimenté, et avait l’air de penser que le fait que son adresse était indiqué comme non éligible par les tests des opérateurs le mettait dans une impasse en donnant une justification au refus, ce qui me paraît faux.




il n’est nullement indiqué ce qui se passe si un syndic refuse de faire ces travaux (quelqu’en soit la raison).


Si, l’obligation d’accord du syndic est indiqué dans l’article 24-2 de la Loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 alinéa 5, avec un lien vers les motifs possibles de refus, qui me paraissent assez limités même si l’un d’eux peut tout à fait être invoqué de bonne ou mauvaise foi (le manque de place). Mais on n’en était pas du tout là.




Donc oui, après c’est passage en justice, avec pour ce genre d’affaire tellement non prioritaire aussi une tendance à jouer le pourissement (les renvois aujourdhui pour des litiges de construction à plusieurs millions d’euros c’est déjà 34 ans , alors bon).


Le chemin judiciaire emprunté n’est pas le même vu les différences de proportions, et qu’il y a sur de petites affaires moins d’interprétation possible et moins d’emploi de divers recours qui rallongent les délais et augmentent les frais pour les deux parties. Mais oui, ça peut être long, je l’ai dit aussi.




Tout ca pour qu’en tant que locataire, c’est toi qui va payer l’avocat


Encore faut-il qu’il y en ait besoin, les petites procédures ne commencent pas par le recours à un avocat, et rien ne dit qu’il sera nécessaire d’en arriver là.




la seule obligation du proprio c’est de demander au syndic, c’est tout. Il n’a aucune obligation de résultat, encore moins de faire le moindre travaux.


Je ne suis pas d’accord avec toi, la loi me paraît demander une obligation de résultat avec listage restreint des possibilités de refus, et il faudrait un très bon motif, voire une force majeure, pour s’y soustraire.



En plus dans ce cas c’est l’opérateur qui prend en charge la majorité des travaux, donc le coût à la copropriété reste potentiellement limité voire nul, même s’il doit y avoir des cas où c’est mal fait à la base (notamment la partie téléphonique) et où il faut réellement faire des gros travaux.




Tu sembles penser que cette situation est anectdodique


Jamais dit un truc pareil.




Il y a plusieurs raisons : Parfois des immeubles avec des conflits syndicaux (donc 0 travaux depuis des années), des lotissements avec un litige sur le domaine public, des traversés de chemin de fer… (non autorisé car emprise RFF) , bref….


On n’était pas dans ce genre de cas dans la discussion d’origine, juste des gens qui ne voulaient pas s’en occuper.




Je ne sous-estime absolument pas la complexité adminitrative infernale dans laquelle certains sont plongé.


Moi non plus, mais ne rien tenter parce que ça risque (donc pas une certitude) de devenir infernalement compliqué ne me paraît pas une solution. On peut déjà tenter jusque-là, et je le redis, c’est mieux à plusieurs.




Une partie de mon activité associative consiste justement à trouver des solutions à ce genre de cas tordus , notamment via le tirage de fibres en “pirate” ou en passant en radio.
Ca n’empêche pas de contester à coté, à chacun de considérer ses choix en terme d’attente et d’espoir vs action concrête.


En effet, les deux sont possibles en parallèle, je pense que j’aurais aussi fait quelque chose de concret du genre en attendant. Par curiosité, quel type d’associations s’occupe de chercher ce genre de solution ?

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leChampFleuri a dit:


Non, je suis d’accord. La saturation 4G, on la subit par exemple dans les parc d’attraction, sur les plages et dans les campings l’été. Après c’est selon opérateur et téléphone.
Souvent je repasse en 4G quand ça commence à être bien ralenti dans le coin, ça passe mieux.



En été en camping, parfois je passe carrément en 2G la journée pour avoir accès à un minimum d’internet. De 8h30 à 2h du matin sur la côte Atlantique, c’était totalement saturé (les mms rédigés en journée partaient à 2h/2h30)



Je pense que chez moi (zone rurale), si internet tombe, pas la peine de compter sur la 4G: si tout le monde s’y met, on n’est pas prêt d’avoir un créneau :)

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