Le rapport Sirugue écarte le « revenu de base » à l’heure du numérique
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Le 18 avril 2016 à 13h22
6 min
Droit
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Alors que certains parlementaires rêvent de l’instauration d’un « revenu de base » à l’heure du numérique, le rapport Sirugue sur les minima sociaux tend plutôt à écarter cette piste. Le député socialiste préférerait une « couverture socle commune ». Il en appelle dans un autre registre à des améliorations concernant les démarches des citoyens sur Internet.
« La nécessité d’agir est bien une évidence », conclut le député Christophe Sirugue à l’appui d’un constat qui ne surprendra pas grand-monde : « Aujourd’hui, ni la simplicité, ni l’égalité de traitement des allocataires ne sont garantis et j’ai la conviction que ce n’est qu’en proposant une réforme véritablement structurante de l’architecture, avec la mise en place d’une couverture socle commune, accompagnée d’une ambition nouvelle en matière d’insertion, que de telles difficultés pourront être résolues ». L’élu, qui a été chargé par le Premier ministre de réfléchir pendant plusieurs mois à un chantier de simplification de l’ensemble des minima sociaux, a rendu ce matin son rapport (PDF) à Manuel Valls.
On y apprend que la France compte aujourd’hui dix minima sociaux (RSA, AAH, ASS, allocation veuvage, etc.), dont bénéficient quatre millions d’allocataires. Ces aides se caractérisent notamment par leur « complexité », explique Christophe Sirugue, laquelle « concerne tant la compréhension de l’ensemble du système et l’articulation entre les différents dispositifs existants que le parcours propre de l’usager dans chacun des minima et les démarches qu’il doit entreprendre pour avoir accès à ses droits ». La diversité et l’hétérogénéité des conditions d’attribution de ces prestations sociales sont également nombreuses, « au risque parfois de rendre le système inéquitable ».
Encore loin d’un « revenu de base » à l’heure du numérique
Face à ce constat, l’élu PS met en avant trois scénarios :
- Mettre en œuvre, dès le 1er janvier 2017, une dizaine de mesures de simplification de l’architecture des minima sociaux. Il s’agirait « d’abord de réduire la complexité d’ensemble et de faciliter l’accès des usagers à leurs droits, par exemple en rendant plus prévisible les montants versés aux allocataires du RSA (...) en favorisant les échanges de données entre opérateurs ou encore en développant largement les simulateurs et outils numériques permettant de faire ses démarches ».
- Réduire par deux le nombre de minimas sociaux à horizon 2020. Différents rapprochements seraient en contrepartie enclenchés : intégration de l’allocation veuvage, de l’allocation temporaire d’attente et du revenu de solidarité outre-mer dans le RSA, etc.
- Instaurer une « couverture socle commune » d’environ 400 euros par mois qui viendrait remplacer les dix minimas existants. Ce dispositif – éligible à tous les résidents âgés de 18 ans ou plus, sous condition de ressources – pourrait éventuellement être agrémenté d’un « complément d’insertion » (permettant à tout actif de plus de 18 ans de bénéficier d’un accompagnement ad hoc) et d’un « complément de soutien » visant à préserver les ressources des personnes en situation de handicap ainsi que des personnes âgées.
De ces trois pistes, c’est la dernière qui a la faveur de Christophe Sirugue. Elle permettrait selon lui « la plus grande simplification du système des minima sociaux, tout en préservant la situation des bénéficiaires ». Cette position fait écho aux récentes propositions autour du revenu de base à l’heure du numérique. « Aujourd’hui, l’idée de revenu universel prend de plus en plus d’ampleur à mesure que se pose la question du devenir de l’emploi sous l’effet des nouvelles technologies, de l’automatisation et du développement de l’intelligence artificielle », note à cet égard le parlementaire.
Le rapporteur prend toutefois des distances très claires avec les promoteurs du revenu universel, dont il reconnaît simplement partager certains principes tels que « l’individualisation partielle de la couverture socle versée, la séparation assurée avec les dispositifs de soutien à l’accès au logement et à la parentalité ou encore l’automatisation à terme du versement du socle ». Contrairement au revenu de base, il n’est pas ici question d’avoir une aide tout au long de la vie, ou bien encore de pouvoir cumuler celle-ci avec une activité salariée. Christophe Sirugue craint en effet que « certaines conceptions très libérales du "revenu universel" [puissent] aboutir à remettre intégralement en cause notre système de protection sociale ».
Besoin d’outils numériques de simplification des démarches administratives
Le député explique que cette réforme pourrait quoi qu’il en soit être utilement complétée par l’adoption de mesures de simplification prévues pour le premier scénario, lesquelles permettraient « d’améliorer très rapidement la situation des allocataires ». Parmi ces propositions, figure notamment le développement d’outils numériques facilitant les démarches des citoyens. Le rapport salue en ce sens la mise en œuvre de nombreux simulateurs (à l’instar de « Mes-Aides »), mais estime qu’il faudrait désormais « favoriser la création de téléprocédures pour permettre à l’allocataire de demander directement ces prestations à travers ces outils et qu’il n’ait plus à se contenter d’une simple simulation ».
Christophe Sirugue va jusqu’à rêver d’un « portail numérique des droits sociaux », destiné entre autre à limiter le phénomène du non-recours aux aides : « Ce portail, lié à la création du compte personnel d’activité [dont devrait bénéficier chaque salarié à partir du 1er janvier 2017, ndlr], restituerait dans un premier temps l’ensemble des droits sociaux de l’utilisateur et fédérerait en un point d’entrée unique les espaces personnels existants des organismes de protection sociale. Cette vocation d’information pourrait être enrichie par de nouvelles fonctionnalités telles que des alertes personnalisées pour informer l’usager d’un nouveau droit existant au regard de sa situation ou encore constituer un espace unique de déclaration de changement de situation ayant des incidences sur les droits sociaux. »
Le rapport prône d’autre part une meilleure « interopérabilité des systèmes d’information des organismes [de type Pôle Emploi, DGFiP...] afin de mettre effectivement le principe « Dites-le nous une fois » et donc de limiter drastiquement le nombre de pièces justificatives à fournir par le demandeur, voire de les supprimer ». Les échanges de données entre opérateurs publics permettrait aussi, poursuit le parlementaire, de renforcer davantage le ciblage des contrôles.
Le rapport Sirugue écarte le « revenu de base » à l’heure du numérique
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Encore loin d’un « revenu de base » à l’heure du numérique
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Besoin d’outils numériques de simplification des démarches administratives
Commentaires (183)
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Abonnez-vousLe 19/04/2016 à 11h07
Pourquoi tu travailles si c’est si bien le RSA? On te regarde vivre avec 462EUR/mois " />
Le 19/04/2016 à 11h12
Les retraités, qui sont majoritaires dans ce pays, décident de la politique et ont besoin de toujours plus d’esclaves qui travaillent pour maintenir leur train de vie " />
Le 19/04/2016 à 11h19
Et la limite des stocks de pétrole ça n’existe pas dans ton monde? La population exponentielle crée les guerres du pétrole actuelles " />
Le 19/04/2016 à 11h20
Le 19/04/2016 à 11h22
Pardon je voulais dire antérieures " />
Le 19/04/2016 à 11h25
Le 19/04/2016 à 11h29
Toujours est-il qu’il est évident que la diminution des apports d’engrais finira par diminuer le rendement, surtout si tu y vas trop fort. Je ne peux pas aller contre toi de ce côté là. Le soucis est que si tu continues à mettre autant d’engrais années après années tout en “desinfectant” le sol à coup de phytosanitaires, le rendement diminue aussi à cause de la détérioration des sols. Et il faut alors bien laisser un peu la terre se reposer pour récupérer le même rendement à quantité d’engrais apportés égale sinon tu vas être obligé d’en mettre toujours plus pour maintenir ton rendement.
C’est un peu le même problème que la surpêche ce que tu me dis là. Les pêcheurs veulent utiliser des filets de plus en plus gros vu qu’il y a de moins en moins de poisson et qu’ils n’arrivent plus à vivre. Sauf que les scientifiques leur disent justement de calmer le jeu (au grand minimum de ne pas toucher certaines réserves) pour que le stock de poissons se refasse sinon il n’y en aura plus du tout.
Le 19/04/2016 à 11h32
Le 19/04/2016 à 11h39
Le 19/04/2016 à 11h43
Personnellement, je ne suis peut-être pas agronome ou agriculteur, mais j’ai pu voir dans un docu (je ne sais plus où exactement), que la communauté scientifique commence à se rendre compte que les hauts rendements nuisent à la qualité nutritionnelle des aliments, et que les aliments contiennent plus de moitié moins des nutriments qu’il y a 50 ans.
Faudrait que je retrouve la source, mais on y voit clairement le processus de sélection des nouvelles espèces à l’INRA, avec les scientifiques qui expliquent clairement qu’ils n’en ont rien à battre de la qualité nutritionnelle. Il n’y a que l’aspect, le rendement, et le goût qui doit correspondre à ce qu’attendent qui comptent.
Résultat, une perte de biodiversité, et de qualité nutritionnelle. Mais au moins, on pourra tous bouffer la même merde quelque soit la saison. Enfin, si elle continue à pousser malgré la perte de fertilité des sols.
Le 19/04/2016 à 11h44
J’aime bien te lire, mais ton ignorance sur l’alimentation te fait largement défaut sur ce point.
Ton texte est extrêmement arrogant, et résume assez bien le point de vue de l’Homme sur sa place et sa légitimité en tant qu’espèce au sein du règne animal.
Le 19/04/2016 à 11h46
Le 19/04/2016 à 11h50
Le 19/04/2016 à 11h51
Le 19/04/2016 à 12h07
Le 19/04/2016 à 12h09
Le 19/04/2016 à 14h13
Le 19/04/2016 à 14h18
Le 19/04/2016 à 14h18
Le 19/04/2016 à 14h19
Le 19/04/2016 à 14h23
Le 19/04/2016 à 14h28
Le 19/04/2016 à 14h29
Le 19/04/2016 à 14h31
Le 19/04/2016 à 14h31
Le 19/04/2016 à 14h38
Le 19/04/2016 à 14h40
Le 19/04/2016 à 14h47
Le 19/04/2016 à 14h50
Le 19/04/2016 à 14h51
Le 19/04/2016 à 14h57
Le 19/04/2016 à 15h02
Le 19/04/2016 à 12h59
Le 19/04/2016 à 12h59
Le 19/04/2016 à 13h08
Le 19/04/2016 à 13h08
Le 19/04/2016 à 13h10
Le 19/04/2016 à 13h12
Mué,
Râler et prendre les gens de haut, pour après dire que tu assumes ta merde par flemmardise d’apprendre le milieu dans lequel du travail c’est plus que moyen. " />
La feignantise intellectuel c’est moche…
Sinon je suis pour un revenu de base pour tous, ca serait le minimum dans un monde qui ne pourra plus croitre en permanence et où la robotiques remplacera tous les travaux manuel (peut être pas tous mais bon !).
Que l’on est plus d’artistes et d’écrivains, plus de temps pour les créations de l’esprit, et moins de marginalisations des plus démunies. " />
Le 19/04/2016 à 13h13
Le 19/04/2016 à 13h15
Le 19/04/2016 à 13h15
Le 19/04/2016 à 13h18
Faut dire qu’il ne nourrit que du bétail (du vrai), qui n’a pas trop les moyens de se plaindre de la merde qu’on lui donne pour l’engraisser " />
Le 19/04/2016 à 13h20
Le 19/04/2016 à 13h22
Le 19/04/2016 à 13h24
Le 19/04/2016 à 13h24
Le 19/04/2016 à 13h25
Le 19/04/2016 à 13h26
Le 18/04/2016 à 13h35
On n’est pas vendredi " />
En gros on peut résumer ce rapport par l’idée qu’avant un éventuel revenu de base, il y aura des étapes de transition…
Le 18/04/2016 à 13h37
Contrairement au revenu de base, il n’est pas ici question d’avoir une aide tout au long de la vie, ou bien encore de pouvoir cumuler celle-ci avec une activité salariée. Christophe Sirugue craint en effet que « certaines conceptions très libérales du “revenu universel” [puissent] aboutir à remettre intégralement en cause notre système de protection sociale ».
Cet argument est étrange. La majorité au pouvoir n’est pas dans cette veine “très libérale”.
Qu’elle en profite pour aller au bout du raisonnement et appliquer une conception qui ne sera pas “très libérale” du revenu universel.
Ce rapport part du même constat de complexité et d’inégalité.
Son scénario favori étant de remplacer différents systèmes par une couverture socle commune, autant aller jusqu’au revenu universel et à annuler ce revenu par l’impôt à partir d’un certain niveau ou progressivement, puisque l’impôt est lui aussi progressif. Cela aura l’avantage de faire profiter sans démarche aucune tous ceux qui auraient droit à cette couverture et qui ne la touche pas.
Le 18/04/2016 à 13h40
Les collectivités locales vont appréciées, elles qui sont déjà au bord de la faillite avec le RSA.
Enfin, il faut voir le bon côté des choses : le système d’assistance sociale à fabriquer du chômeur et du fonctionnaire explosera un peu plus tôt.
Le 18/04/2016 à 13h45
S’appuyer sur des socles numériques oui mais encore faudrait-il qu’ils soient arrivés à maturité.
Le 18/04/2016 à 13h47
Un système beaucoup plus simple serait d’attribuer à chaque personne adulte ayant la nationalité FR et domiciliée fiscalement en France un montant mensuel fixe, peu importe son âge, ses ressources ou sa situation.
Montant majoré d’une valeur fixe pour chaque mineur à charge.
Ca ferai déjà un gros nettoyage dans le système, ça coûterai des dizaines de millions en moins pour la gestion, et accessoirement, frauder le système serait largement plus compliqué que tout le schmilblick actuel.
Il ne resterai ensuite que les situations plus complexes à gérer autrement, comme les étrangers établis en France ou les français établis à l’étranger par exemple.
Le 18/04/2016 à 13h49
Instaurer une « couverture socle commune » d’environ 400 euros par mois qui viendrait remplacer les dix minimas existants. Ce dispositif – éligible à tous les résidents âgés de 18 ans ou plus, sous condition de ressources – pourrait éventuellement être agrémenté d’un « complément d’insertion » (permettant à tout actif de plus de 18 ans de bénéficier d’un accompagnement ad hoc) et d’un « complément de soutien » visant à préserver les ressources des personnes en situation de handicap ainsi que des personnes âgées.
A défaut d’heure numérique, ça sent l’heure digitale avec perte de pouvoir d’achat.
Le 18/04/2016 à 13h57
Ok, donc des revenus sous conditions de ressources mais sans fournir de justificatifs, hmm, c’est intéressant…
Bon ok, en instaurant également un système de transmission des infos, ce qui explique le “aucun justificatif”.
En fait c’est aucun justificatif fourni par l’ayant droit mais par quelqu’un d’autre.
Je vois bien la galère si ce “quelqu’un d’autre” se plante et n’envoie pas les bonnes infos, où il faudra trouver qui contacter et réussir à lui faire envoyer les bons justificatifs…
Sinon, ça ne résout pas le problème de la fraude ou la position sur la favorisation de “l’assistanat”.
Ca donnera toujours envie de bosser au black pour gagner doublement plus (pas d’imposition et revenus en plus), tout en donnant un mauvais avis sur ceux qui reçoivent ces aides (les “assistés”).
Dommage qu’on ne passe pas à un revenu de base pour mobiliser la lutte contre la fraude là où ça rapporterait beaucoup plus !
Le 18/04/2016 à 13h58
Prochaine étape du capitalisme, la formule magique : Auto-entrepreneuriat + revenu de base + CPA
Le revenu de base n’est que la réponse bien sentie des aspirations d’une part des jeunes à ne plus avoir d’employeur (auto-entreprise, uber tout ça tout ça) et d’autre part des grandes sociétés de ne plus se faire ch*er avec leur role d’employeur (avec les “charges” et “lourdeurs” du dialogue sociale).
Ce n’est donc en rien émancipateur, en rien révolutionnaire.
Pour ceux qui cherche dans cette voie, je conseille le salaire à vie!
Le 18/04/2016 à 13h58
Le fort fameux digit’ d’honneur, si cher à nos dirigeants :3
Le 18/04/2016 à 14h01
Non, c’est le digit’dansl’cul !
Le 18/04/2016 à 14h07
Ca serait trop simple ça…
Le 18/04/2016 à 14h15
Le 18/04/2016 à 14h18
Le 18/04/2016 à 14h18
Complement d’insertion financé par le département.
lol…
Le 18/04/2016 à 14h21
Le 18/04/2016 à 14h23
Ca aurait aussi l’avantage de supprimer cette aberration française qui fait que passer du statut de “pleinement assisté” (RSA + APL + CMU + tarifs réduits + services gratuits + électricité au rabais + gaz au rabais + exonérations à tout va + tout un tas d’aides sociales…) au statut de salarié au SMIC qui perd quasiment tous ces avantages (en plus d’avoir de frais de transport pour aller bosser et des frais de garde d’enfant) fait perdre de l’argent.
Le 18/04/2016 à 15h56
Et encore, de nombreuses pme usent et abusent des stagiaires. Certaines n’ont même que ça dans leurs effectifs. Après ceux sont les mêmes qui viennent pleurer sur la flexibilité du travail alors que leur effectif est en réalité fait de jeunes bénévoles (maintenant obligés d’être payés 300 euros tout de même " /> ). Même en étant esclave, tu étais nourri-logé.
Le 18/04/2016 à 16h00
Qu’est-ce qui justifie à ton avis ces conditions plus favorables pour l’ASS que pour le RSA ?
Elle a a priori le même objectif que le RSA, donc appliquer les mêmes contraintes ne me gène pas.
Le 18/04/2016 à 16h01
Le 18/04/2016 à 16h01
Complement d’insertion financé par le département
Ils ne viennent pas de tout regrouper en quelques régions? Ils ont oublié de supprimer les départements? à quoi ça a servi alors? " />
Le 18/04/2016 à 16h02
Le 18/04/2016 à 16h10
ça c’est pour les petits bourgeois qui veulent une voiture, une télé, aller au cinéma et à la piscine… les pauvres ils prennent le bus et touchent leur 463 EUR de RSA " />
Le 18/04/2016 à 16h13
Mais le travailleur peu payé n’a aucun mérite, si il est si mal payé c’est que son patron trouve qu’il travaille mal et qu’il ne mérite pas plus " />
Le 18/04/2016 à 16h19
Le taux de chômage ne sert plus aujourd’hui qu’à cacher les limites de nos sociétés, ce qu’il faut regarder c’est le taux d’activité d’une population et là c’est en chute libre (et perso je trouve que c’est ça le progrès) " />
Le 18/04/2016 à 16h24
Pour l’ASS faut avoir cotisé à l’assurance chômage pendant au moins 5ans en travaillant " />
Le 18/04/2016 à 16h28
Le 18/04/2016 à 17h19
La diversité et l’hétérogénéité des conditions d’attribution de ces prestations sociales sont également nombreuses, « au risque parfois de rendre le système inéquitable ».
Traduction: on n’aurait peut-être pas du donner un chèque à ceux qui gueulaient pour acheter la paix sociale ou faire du clientélisme s’assurer une possible réélection.
Le 18/04/2016 à 17h23
Cela ne répond pas à ma question.
En quoi le fait d’avoir travaillé 5 ans dans les 10 dernières années puis avoir épuisé ses ARE justifie des conditions nettement plus favorables que pour le RSA ?
Ce sont 2 revenus de solidarité, mais le RSA a plus de contraintes.
Le 18/04/2016 à 18h57
Le 18/04/2016 à 20h05
Et les millions de subventions du ministère du showbiz, la copie privée… c’est l’esclave qui paie le divertissement qu’on lui fournit " />
Le 18/04/2016 à 23h45
Le 19/04/2016 à 06h34
Décidément, y’en a qui ont du mal à comprendre le français sur ce forum…
Moi avoir dit que “reste à vivre” de Mr A au RSA être pareil que “reste à vivre” que Mr B au SMIC. Parce que..
Explication pour ceux qui ont du mal :
Mr A est au RSA, donc :
Mr A n’a pas de frais de déplacement pour aller travailler
Mr A bénéficie du tarif social EDF
Mr A bénéficie du tarif social GDF
Mr A bénéficie de tarifs préférentiels pour les services publics
Mr A est exonéré de taxe d’habitation
Mr A est donc exonéré de redevance télé
Mr A touche des APL
Mr A bénéficie de la CMU
Mr A peut garder ses enfants
Mr B lui a retrouvé un emploi, donc :
Mr B doit financer ses déplacements pour aller travailler
Mr B paye EDF au tarif normal
Mr B paye GDF au tarif normal
Mr B paie les services publics plein tarif
Mr B doit payer la taxe d’habitation
Mr B n’est donc plus exonéré de redevance télé
Mr B perd ses APL
Mr B perd son droit à la CMU
Mr B doit payer des services de garde d’enfants
Bilan : Mr B qui a eu la chance de retrouver un emploi se retrouve à la fin du mois avec la même somme, voire moins, que Mr A.
Qui plus est, Mr A bénéficie de tarifs préférentiels pour les loisirs, que Mr B n’a plus, ce qui lui rend l’accès plus difficile qu’à Mr A, d’autant plus que Mr A peut choisir des plages horaires plus économiques que Mr B qui n’a plus que les soirs et week-ends (plus chers) pour ces mêmes services.
Et donc, le problème que je soulève, ce n’est pas que le RSA est trop élevé, mais que le fait de passer du RSA à un emploi au SMIC ne fait rien gagner. Voire fait perdre de l’argent, pour peu que le lieu de travail soit un peu éloigné du domicile. Et cela parce que le simple fait de trouver un emploi fait sauter tout un tas d’aides sociales, en plus de générer des coûts importants supplémentaires.
Une allocation universelle en remplacement de toutes ces aides aurait l’avantage de valoriser le fait de trouver un emploi. Avec une allocation universelle de 850€ par exemple, celui qui trouve un emploi au SMIC toucherai 2000€. Même une fois déduits les frais occasionnés par l’emploi lui-même et le fait d’être devenu imposable, il lui resterai plus de “reste à vivre” qu’avant son embauche.
Le 19/04/2016 à 12h20
Le 19/04/2016 à 12h21
Le 19/04/2016 à 12h25
Le 19/04/2016 à 12h26
Le 19/04/2016 à 12h26
Je ne comprends pas pourquoi vous continuez à nourrir le troll. Est-ce parce que ça ressemble à un pseudo-débat ?
Pourtant, sur chaque news où il intervient, le schéma est identique :
1- Balancer un message trollesque
2- Attendre des réactions outrées
3- Entamer le débat sur un sujet à la limite du sujet initial puis le faire dévier progressivement vers un sujet qu’il maîtrise davantage (on part quand même des minimas sociaux pour arriver à l’agriculture intensive, c’est pas rien)
4- Sortir des liens biaisés/incomplets pour prouver sa supériorité réthorique et/ou scientifique
5- Si ça ne marche pas, se faire passer pour une personne “du milieu”, toujours pour prendre l’ascendant
6- Attaquer son/ses interlocuteur(s) sur leurs préjugés, valeurs, taille de bite (au choix) s’ils osent amener de vrais arguments scientifiques.
Et tout ça ne fait bouger les positions ni des uns, ni des autres, et ne constitue à aucun moment un débat constructif.
Si vous cherchez un débat constructif sur les minimas sociaux, on a un superbe sujet sur le forum sur le salaire à vie/revenu garanti … et ce sujet là est sans trolls, mais avec des partisans du pour et du contre.
Le 19/04/2016 à 12h29
Le 19/04/2016 à 12h37
Le 19/04/2016 à 12h44
Le 19/04/2016 à 12h46
Le 19/04/2016 à 12h49
Le 19/04/2016 à 12h51
Fais donc quelque recherche sur l’alimentation moderne bien trop riche en Omega 6, faisant donc l’impasse sur le ratio Omega 3⁄6. Indice: le cerveau / les poules élevées en batterie, alimentation des bêtes pour leurs viandes.
Le 19/04/2016 à 12h53
Le 19/04/2016 à 12h54
Il y a une différence gigantesque entre avoir l’estomac plein, et fournir à son corps les ressources dont il a besoin.
Car dans ce cas, tu vas sur Doctissimo => besoin journalier moyen pour un homme/femme, et tu t’enfiles ce qu’il faut d’huile d’olive le matin pour monter à 2000kCal. Tu verras le résultat en moins de 3 jours.
Le 19/04/2016 à 12h56
Le 19/04/2016 à 12h57
Le 19/04/2016 à 12h58
Le 19/04/2016 à 13h27
Le 19/04/2016 à 13h29
Le 19/04/2016 à 13h31
Le 19/04/2016 à 13h34
Le 19/04/2016 à 13h36
On les connait les “variabilités des résultats des études examinées” c’est très bien expliqué ici, les chercheurs vendus aux multinationales ne veulent pas publier leur méthodologie (et même leur nom " />) qui aboutissent tous à défendre leur généreux maitres, ils ont quelques chose à cacher? ils ont zéro crédibilité (comme l’UE qui continue de les prendre en compte) " />
Le 19/04/2016 à 13h41
Mea culpa alors =)
Le 19/04/2016 à 13h43
Parce que la qualité d’un aliment (je ne parle pas d’une qualité visuelle, mais nutritionnelle) influe sur la santé d’un individu.
Ce n’est pas pour rien que la courbe du poids moyen (et même médian) des pays occidentaux est croissante. Bon c’est également aussi de la responsabilité de chacun de savoir ce qu’il avale, mais ça c’est un autre sujet.
Le 19/04/2016 à 13h46
Le 19/04/2016 à 13h48
Le 19/04/2016 à 13h50
Le 19/04/2016 à 13h51
Le 19/04/2016 à 13h56
Le 19/04/2016 à 13h57
Le 19/04/2016 à 14h04
Le 19/04/2016 à 14h09
Le 19/04/2016 à 14h11
Le 19/04/2016 à 15h06
Le 19/04/2016 à 15h26
Le 19/04/2016 à 15h42
Le 19/04/2016 à 15h43
D’ailleurs agriculteur est à la fois un des métiers les plus utile mais aussi un des plus mal payé.
Comme quoi l’utilité ne paie pas.
Le 19/04/2016 à 15h43
Le 19/04/2016 à 15h54
Le 19/04/2016 à 16h32
Le 19/04/2016 à 16h35
Le 19/04/2016 à 16h39
Non, le fructose doit transiter par le foi avant d’être “utilisable”.
Le 19/04/2016 à 16h39
Perso j’achète frais et je congèle hin …
Le 19/04/2016 à 17h22
Le 19/04/2016 à 17h34
Le 19/04/2016 à 18h08
Le 19/04/2016 à 20h45
Le 20/04/2016 à 08h02
C’était pas pour faire le beau et dicter l’exemple à suivre, juste une réponse par rapport au frais qui ne se garde pas =)
Le 20/04/2016 à 09h13
le probleme veins de tout ce qui est indexé dessus de bon exemple sont les inscriptions associative et les bourses. Et je parle pas des autres aides d’état sur les bas revenus
Le 19/04/2016 à 09h04
Le 19/04/2016 à 09h05
Le 19/04/2016 à 09h09
Le 19/04/2016 à 09h17
Le 19/04/2016 à 09h29
Le 19/04/2016 à 09h43
Le 19/04/2016 à 09h49
Le 19/04/2016 à 10h05
Le 19/04/2016 à 10h11
Le 19/04/2016 à 10h20
Le 19/04/2016 à 10h22
Le 19/04/2016 à 10h33
Le 19/04/2016 à 10h38
Le 19/04/2016 à 10h41
4 enfants par couple, ça ne s’est pas vu depuis au moins le XIXe siècle " />
De nos jours c’est autour de 2 enfants/femme.
Le 19/04/2016 à 10h44
Le 19/04/2016 à 10h51
Le 20/04/2016 à 09h17
Le 20/04/2016 à 09h37
D’ailleurs pour rebondir sur l’“innovation” en agriculture qui nous permettra de passer outre les limites en surface agricole exploitable lorsqu’on sera 600-700 millions dans la petite Europe, “innover” en produisant par exemple des blés hybridés, bientot ogm, qui ne sont en fait plus que du sucre (amidon) et dénués de vitamines et minéraux, je me demande si ça vaut le coup. Ah c’est sûr le quintal par hectare explose en plantant ces variétés mais d’ici peu, ça sera aussi nourissant de bouffer des morceaux de sucre blanc directement " /> Achetez des actions chez Beghin Say.
Le 20/04/2016 à 11h48
Le 20/04/2016 à 12h27
Sauf que ce n’est plus un choix des consommateurs mais de l’état, c’est une situation de monopole liée aux subventions. Ils n’ont rien d’autre à consommer que de cette daube à ce budget derisoire.
C’est une autre manière de diminuer le niveau de vie des gens tout en leur laissant croire qu’ils peuvent acheter la même quantité qu’avant voir plus. Tu baisses la qualité.
Le 20/04/2016 à 12h48
Le 20/04/2016 à 14h40
Ah c’est balot pour eux, la part gagnée des ménages sur la bouffe est partie dans le logement devenu exhorbitant. bye bye les loisirs.
Le porte feuille des consommateurs compte et c’est justement pour ça qu’ils sont coincés à devoir bouffer des produits abusés par les pesticides et dénutris. Mais pour beaucoup, je suis pas sûr que ceux soient les loisirs qui leur a fait tomber la part de budget bouffe à 15%. Les plus pauvres sont souvent ceux qui bouffent les aliments premier prix. Et ils partent rarement au ski.
La maman “classe moyenne” essaie autant que possible de se libérer de ce système en mettant un peu de bio dans son panier et si elle pouvait elle passerait au tout bio rien que pour ses enfants. Mais bon pas évident vu la différence de prix.
Le 18/04/2016 à 13h29
C’est très simple d’instaurer ce type de revenu.
Tous les chômeurs ont un iphone dernier modèle acheté grâce aux allocations.
Il n’y a qu’à mettre en réseau toutes ces puissances de calcul pour leur faire miner du bitcoin.
et voilà …
Le 18/04/2016 à 14h29
Je propose l’instauration d’un nouveau contrat de travail révolutionnaire à la place du CDI, CDD et tout ce bordel : Le contrat ESCL. Tu es embauché par la boite sans salaire par contre elle est obligée de payer les repas et te proposer un logement et des soins de santé.
Le 18/04/2016 à 14h40
Aucun rapport avec le système d’aide sociale ;)
Le 18/04/2016 à 14h53
je plussoie, de meme que les impots/bourses par tranche , qui de la meme maniere font perdre de l’argent annuels quand on a une augmentation de salaire (c’est bon quoi, les ordis sont capable de faire des calculs complexe, pas uniquement appliquer un ratio par tranche comme le ferai une personne)
Le 18/04/2016 à 14h55
Et pour repréciser mon message : un emploi doit être valorisant par rapport à une absence d’emploi.
Autrement dit, un salarié au salaire minimum devrait gagner sur l’année plus d’argent qu’un titulaire des minimas sociaux. Ce qui n’est pas le cas actuellement.
Le 18/04/2016 à 14h58
Concernant les bourses, je ne connais pas le fonctionnement, en revanche l’impôt sur le revenu est entièrement progressif, on ne peut jamais avoir une augmentation d’IR supérieure à son augmentation de revenu ;)
Le 18/04/2016 à 15h00
Le 18/04/2016 à 15h05
Le 18/04/2016 à 15h15
Le 18/04/2016 à 15h19
Le 18/04/2016 à 15h19
Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que les aides sociales ne permettent pas de toucher un revenu de 1150€ mensuels, loin de là ;mais qu’elles permettent de toucher un “reste à vivre” identique, voire supérieur au “reste à vivre” d’un salarié peu payé ;)
Le 18/04/2016 à 15h22
Le 18/04/2016 à 15h24
Le 18/04/2016 à 15h28
comme d’hab. : en France on veut, bien, faire les chose SANS les nommer !
je pense que les mentalités NE SONT PAS PRÊTES, dans 20 ans ; on en reparlera du RB*
là, c’est trop tôt encore :
* revenu de base
Le 18/04/2016 à 15h35
On reparlera du revenu de base lorsque les pays qu’on prend pour exemple divins de pays sans chomeurs, les Etats-Unis et l’Angleterre n’arriveront plus à cacher qu’il faut en fait au moins multiplier par 2 (Angleterre, comptez 3 pour les USA) leur vrai taux de chômage. On prendra alors (massivement) conscience qu’il ne peut plus y avoir de travail pour tous, même dans les pays qui enterrent le droit du travail.
Le 18/04/2016 à 15h38
Sauf dans le cas d’un système de pallier qui fait perdre des aides. J’ai déjà vu le cas :
Du coup tu restes sous les aides de l’état au lieu de prendre l’augmentation de ton employeur.
Pour éviter le pallier il faudrait baser l’ensemble des aides sur une fonction affine au lieu de prendre des paliers, le calcul intuitif est rendu plus difficile au départ mais c’est plus juste à l’arrivée et le bénéficiaire est toujours incité à prendre un équivalent privé à une aide de l’état, en plus ça permettrait des aides dégressives et adaptées à un besoin.
Le 18/04/2016 à 15h43
Il y a du mieux avec la prise en compte des moins de 25ans, la France étant un des derniers pays d’Europe à laisser crever sa jeunesse pauvre " />
Mais il y a aussi du BEAUCOUP moins bien avec la volonté de supprimer l’ASS pour le remplacer par le RSA… sauf que l’ASS a PLEIN d’avantages que n’a pas le RSA (cumul possible avec le revenu du conjoint, épargne possible, pas d’obligation de déballer toute sa vie privée et ses comptes bancaires à l’état…). Au RSA tu n’as pas intérêt à avoir 1 euro sur ton compte sinon l’état te baisse ton RSA " />
Le 19/04/2016 à 06h55
tu devrais devenir Conseillé auprès de nos Politiciens, car ils du mal “à l’imprimer”….ça !!!!!!!!
Le 19/04/2016 à 06h58
Et pourquoi lorsqu’on parle de revenu de base et de plein emploi, on ne parle pas de surpopulation? Il peut y avoir un lien entre les deux, et si on arretait de sponsoriser cette usine a gosse a coup d’allocs, ca aiderait peut etre… on se rendrait compte que la population humaine n’a plus besoin de faire 4 enfants par couple pour la survie de l’espece, et on eviterait en meme temps des bouches inutiles a nourrir (versement d’allocs, manque d’emplois…). Ca ne resoudrait pas tout, mais pourrait aider dans l’ensemble…
Le 19/04/2016 à 07h30
Le 19/04/2016 à 07h38
T’en fais pas, on est en pleine période de transition post baby boom.
Le 19/04/2016 à 07h39
Le 19/04/2016 à 08h11
Le 19/04/2016 à 08h22
Le 19/04/2016 à 08h33
Le 19/04/2016 à 08h37
Le 19/04/2016 à 08h38
Le 19/04/2016 à 08h40
Le 19/04/2016 à 08h46
Le 19/04/2016 à 08h52
Le 19/04/2016 à 08h53
Le 19/04/2016 à 08h57
Le 19/04/2016 à 08h58