[Interview] « Il n’y a pas véritablement d’addiction aux écrans » selon Thomas Gaon
Entretien avec le psychologue
Le 11 mai 2016 à 15h10
5 min
Société numérique
Société
Smartphones, ordinateurs, consoles de jeux, télévision... Les écrans s’immiscent de plus en plus facilement dans la vie des enfants et adolescents, y compris à l’école (même maternelle). Pour explorer cette évolution, Next INpact a pu interroger le psychologue Thomas Gaon, spécialiste du numérique et plus particulièrement des jeux vidéo.
Les jeunes passent de plus en plus de temps devant les écrans, y compris à l’école, avec le déploiement progressif du plan numérique notamment. Qu’est-ce que ça vous inspire ?
On assiste à une mutation technique, comme il y en a déjà eu auparavant dans l'histoire, par exemple avec l'arrivée de l'imprimerie. L'écran est un nouveau support, qui a des propriétés particulières (tout comme le papier). Cela fait partie d'une mutation globale qu'on appelle la révolution numérique, qui est en cours depuis quelques années déjà et qui fait que la société s'adapte à ces nouveaux outils, qui vont devenir la norme.
Faut-il forcément voir ça d'un bon œil ?
Comme pour toute chose, il faut que la société soit attentive. Mais en même temps, il n'y a pas d'autre choix que de faire avec le monde tel qu'il est. Quelque part, ce n'est ni bien ni mal... La vraie question, ce sont les usages, non les outils en eux-mêmes. Ils peuvent être utilisés d'une bonne ou d'une mauvaise façon. Il convient donc de transmettre aux enfants et adolescents des bonnes pratiques, de fixer des limites (dans leur utilisation ou leur temps d’utilisation...), etc. Des choses qu'on faisait déjà auparavant avec les livres par exemple. D'elles-mêmes, les familles régulent, mais il faut du temps pour que ça devienne une norme homogène, sociale.
Ne risque-t-on pas de renforcer l’addiction des jeunes aux écrans en tous genre ?
Il n'y a pas véritablement d'addiction aux écrans en tant que tel. C'est beaucoup plus une appellation journalistique ! Est-ce qu'il y aurait une addiction au papier, à la rue, au sport ? Ce n'est pas parce qu'on passe beaucoup de temps dessus que c'est une addiction. Ce à quoi on assiste, c'est à une transformation des pratiques. Les gens ont les yeux rivés sur l'écran, mais ça peut être pour travailler, pour lire, pour regarder des séries, pour discuter avec leurs copains... Mais ce n'est pas être sur l'écran en tant que tel.
Après, bien sûr qu'il va y avoir la question des limites de ce qu'on y fait et qu'il va y avoir certaines activités qui vont se transformer. On constate par exemple que les gens commencent à plus jouer aux jeux vidéo, donc ils jouent moins autrement. Est-ce qu'il y a pour autant une addiction aux jeux vidéo ? Non, c'est juste qu'il y a une transformation et que les normes vont changer.
Autre exemple : un adolescent qui appellerait dix fois sa mère dans la journée, on aurait trouvé ça problématique il y a quarante ans. Aujourd'hui, qu'un jeune envoie quinze SMS à sa mère, on ne va pas s'inquiéter. C'est ce genre de chose qui est transformée par les outils, et donc notre représentation de la normalité change également.
On entend aussi beaucoup parler de cyberharcèlement scolaire. Un sénateur a récemment proposé de durcir les sanctions applicables en la matière. Est-ce que ça vous semble être une bonne réponse à ce phénomène ?
Oui, mais il ne faut pas que ce soit la seule réponse ! Le harcèlement existait déjà auparavant. Ce qu'on voit, c'est que le cyberharcèlement a les mêmes responsables et les mêmes victimes qu'auparavant (des personnalités particulières, des difficultés particulières...). Le cyberharcèlement créé beaucoup de dommages, qui ne sont pas encore assez pris en compte, et la loi peut remédier à ça. Il ne faut pas le négliger, car c'est un vrai drame pour les victimes. Je pense qu'il faut effectivement que ce soit puni. Quand les enfants entendront que des gens ont été condamnés, qu'il ne faut vraiment pas faire ça, que les adultes diront à leurs propres enfants de ne pas cyberharceler d'autres enfants, je pense que les choses vont évoluer et que les enfants sauront réagir, le feront moins, etc.
Les récents attentats qui ont frappé notre pays ont (encore) conduit certains élus à pointer du doigt les jeux vidéo. Que leur répondez-vous ?
Qu'ils devraient mettre leur doigt ailleurs ! C'est un phénomène classique... Le jeu vidéo sert de bouc-émissaire dans la mesure où c'est un produit réservé à la jeunesse, populaire et inconnu des élites. C'est une attaque à peu de frais au niveau électoral car ceux qui soutiennent le jeu vidéo en général ce sont des jeunes, des gens qui ne sont pas forcément engagés, qui n'ont pas de poids politique, etc.
Le problème du bouc-émissaire, c'est qu'une fois qu'on l'a désigné, on pense avoir tout résolu... Mais en fait pas du tout ! Toutes les études du CNRS (que l'État a commandées en plus, mais qu'il ne lit pas) montrent quelles sont les causes véritables de la radicalisation et du terrorisme. Elles sont cependant beaucoup plus profondes et compliquées pour les politiques à gérer, donc résultat, il vaut mieux attaquer les jeux vidéo. Encore une fois, c'est à peu de frais ! C'est beaucoup plus simple que de régler le problème de la pauvreté, les problèmes culturels, etc.
Entre 9 et 14 ans, vous avez 90 % des jeunes qui jouent aux jeux vidéo. Donc si le jeu vidéo était le facteur causal principal, le pays serait à feu et à sang...
Merci Thomas Gaon.
[Interview] « Il n’y a pas véritablement d’addiction aux écrans » selon Thomas Gaon
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Les jeunes passent de plus en plus de temps devant les écrans, y compris à l’école, avec le déploiement progressif du plan numérique notamment. Qu’est-ce que ça vous inspire ?
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Faut-il forcément voir ça d'un bon œil ?
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Ne risque-t-on pas de renforcer l’addiction des jeunes aux écrans en tous genre ?
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On entend aussi beaucoup parler de cyberharcèlement scolaire. Un sénateur a récemment proposé de durcir les sanctions applicables en la matière. Est-ce que ça vous semble être une bonne réponse à ce phénomène ?
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Les récents attentats qui ont frappé notre pays ont (encore) conduit certains élus à pointer du doigt les jeux vidéo. Que leur répondez-vous ?
Commentaires (56)
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Abonnez-vousLe 11/05/2016 à 15h56
Quel tacle des politiques " />
Bon ca va mes 600 heures de jeux sur les 4 ou 5 derniers mois ce n’est pas une addiction " />
Le 11/05/2016 à 16h13
Ça fait aussi pas mal la sieste " />
Le 11/05/2016 à 16h13
N’empêche que je ne comparerais pas les écrans au papier pour affirmer qu’il n’y a pas d’addiction.
Les professions médicales qui gèrent des mômes le savent bien, et ont d’ailleurs placé les écrans sur la même liste que le shit et l’alcool …
Certes il est idiot de les interdire, mais il est crucial d’en apprendre l’usage modéré et de l’enseigner.
Le mieux étant de responsabiliser les gamins progressivement.
Le 11/05/2016 à 16h14
Eh bien, quelle analyse profonde du sujet ! Donc en somme les pratiques culturelles évoluent, mais on ne peut pas dire si c’est bon ou mauvais, il faut juste “faire avec le monde tel qu’il est”. Et il n’y a pas d’addiction, ni aux écrans ni au sport (allez dire ça aux sportifs de haut niveau…). Vous faites un travail formidable : “je dis ce qui me semble plus ou moins juste sans arguments ni études à l’appui, mais ça passe parce que j’ai le statut de psychologue”. On avance les gars, c’est bien !
Le 11/05/2016 à 16h22
le seul truc que je retiens c’est qu’aujourd’hui le noble “jeu vidéo” qui utilise réflexe ou cerveau s’est transformé en “loisir numérique” fourre tout mou du bulbe.
Le 11/05/2016 à 17h13
+1
Le 11/05/2016 à 17h17
Enfin un discours qui n’est pas anxiogène… la différence entre professionnel et démago ?
Le 11/05/2016 à 17h24
Il dit surtout que nous n’avons pas assez de recul, contrairement à un médicament qui met 10 ans avant d’arriver sur le marcher. Et donc ben faut bien faire avec :) c’est du bon sens.
Et oui y a besoin d’avoir une étiquette “spécialiste” sur un avis, sinon tout le monde s’en branle…
Je trouvais juste que tu y allais un peu fort avec un avis, qui pour une fois…, n’était pas : “les JV font des tueurs en séries”
Le 11/05/2016 à 17h37
Le 11/05/2016 à 17h39
Ce qui fait qu’on en est réduit à l’argument d’autorité.
Ah non, pas totalement: les quelques dernières lignes avancent un argument logique, qu’on peut tenter de réfuter. Sa conclusion est donc recevable.
Pour le reste, j’apprend que je les jeunes que je connais pour qui la pratique des jeux vidéos qui leur est devenu nuisible (pas nécessairement intensive, mais a par exemple détruit leurs attentes scolaires ou professionnelles sans que soit en cause leurs capacités) (et certains suivent ou ont suivi des soins sur ce sujet) n’ont pas d’addiction: me voilà rassuré, je vais pouvoir le dire à leur employeur / directeur d’études.
Le 11/05/2016 à 17h42
Le 11/05/2016 à 18h05
Quels professions médicales? Un article ou une étude sur le sujet?
Le 11/05/2016 à 18h09
le jeu vidéo n’est qu’un médium. Qu’y a-t-il d’intrinsèque au jeu vidéo créant l’addiction ? le fait de voir des bonshommes bouger sur un écran ? l’ivresse de la victoire ? des mécanismes de gameplay ? vais-je être accro à tout jeu sans distinction ? au final les raisons profondes qui provoquent le comportement addictif ont des origines difficiles à cerner : changer son discours en “machin” est accro à tel jeu par exemple est déjà un pas en avant. Pour certains il ne peut s’agir que de prétexte et leur dévolu aurait tout aussi bien pu être jeté sur autre chose, le fait est que le jeu vidéo est très simple d’accès.
Le 11/05/2016 à 18h11
C’est beaucoup plus simple que de régler le problème de la pauvreté, les problèmes culturels, etc.
Et les psychologues à la con, c’est quand qu’ils arrête de trouver toujours les mêmes excuses aux mêmes enfoirés ???
Le 11/05/2016 à 18h25
Je connais aussi des malades de l’alcool. Mais aucun qui se soit dit un jour «tiens, si je devenais alcoolique ?»
Peut-on en déduire pour autant que l’alcool n’est qu’un médium et que les raisons sont ailleurs ?
Au fait, ma réponse, est: «Ce n’est pas si simple…»
Déjà les mécanismes biologiques qui créent l’addiction à une substance peuvent différer d’une substance à une autre. Et les conséquences aussi d’ailleurs.
Et même en ce qui concerne les jeux vidéos, si je constate bien chez certains une incapacité à s’en passer quand ce serait nécessaire pour éviter des conséquences nuisibles, les ressorts ne sont pas les mêmes selon les types de jeux. Pas sûr d’ailleurs que les jeux qui créeent des terroristes FPS soient les plus accrocheurs. Mon échantillon est suffisant pour donner des contre-exemples, mais, quand même trop petit pour généraliser, heureusement d’ailleurs.
Le 11/05/2016 à 18h47
Côté addiction, il y a quand même les travaux du neurologue Michel Desmurget (je vous conseille la vidéo suivante, c’est sympa à regarder :  YouTube qui, même sans être pris à la lettre montrent des effets au niveau neurologique.
Je vous avoue qu’un argument d’autorité venant d’un psychologue, ça n’a pas de valeur à mes yeux.
Le 11/05/2016 à 15h15
“Le jeu vidéo sert de bouc-émissaire dans la mesure où c’est un produit réservé à la jeunesse, populaire et inconnu des élites.”
Oui et non, ils jouent quand même beaucoup à Clash of Clans, 2048 ou au solitaire quand ils s’emmerdent nos pépères dans l’hémicycle " />
Le 11/05/2016 à 15h15
" />
Le 11/05/2016 à 15h17
[quote]
Les récents attentats qui ont frappé notre pays ont (encore) conduit certains élus à pointer du doigt les jeux vidéo. Que leur répondez-vous ?
Qu’ils devraient mettre leur doigt ailleurs ![/quote]
c’est pourtant exactement ce qui est reproché à un élu vert en ce moment, si il s’était contenté de mettre son doigt dans les jeux vidéos, il n’aurait pas eu tous ces ennuis …" />
Le 11/05/2016 à 15h26
Avec les politicards: je serai un tueur en série , asocial, impuissant, violent, et blah blah …vu que je joue au jv depuis un peu avant l’époque de La Cinq .
Oh wait! marié ,ingénieur d’une grande école, 4 enfants et …Attention, je paye mes factures !!
J’ai raté ma vie donc …
Le 11/05/2016 à 15h29
Contrairement à ce que raconte pépère il peut y avoir une addiction au sport.
Et puis le cyber harcèlement, c’est pire qu’avant puisque c’était une personne physique qui harcelait une personne physique, il y avait moyen de se défendre, là ce sont des personne qui sont derrière leurs écrans et se croient intouchables et osent aller plus loin.
Le 11/05/2016 à 15h30
Aujourd’hui, qu’un jeune envoie quinze SMS à sa mère, on ne va pas s’inquiéter.
Bah si, quand même un peu.
200 à ses copains, pourquoi pas mais à sa mère " />
Le 11/05/2016 à 15h30
Le 11/05/2016 à 15h31
C’est surtout que maintenant, si il y a harcelement, c’est aux yeux de tout le monde avec internet (facebook par exemple)
Le 11/05/2016 à 15h32
Le 11/05/2016 à 15h33
Intéressant.
Ce que j’en dis :
Le 11/05/2016 à 15h46
“D’elles-mêmes, les familles régulent” : Oui oui… on ne connait pas du tout autour de nous, des familles où les gosses sont collés à l’ordi/tablette/portable H24 pendant que les parents sont collés à la TV (ou à faire autre chose mais plus besoin de gérer les gosses, nounou pixels s’en charge)
Le 11/05/2016 à 15h50
Je suis pas DU TOUT convaincu du “c’est pire qu’avant”…
Avant, tu n’avais pas forcément de moyen d’en parlé, le harcèlement pouvait aller beaucoup plus loin. Et tu ne pouvais rien prouver facilement.
C’est comme dire que le nombre de viols à augmenté car le nombre de plainte a augmenté. Sauf qu’avant, les gens hésitais beaucoup plus à porté plainte. Bah c’est pareil avec le harcèlement.
Le 11/05/2016 à 19h17
Mon pédiatre m’a dit que les écrans étaient mauvais pour les bébés car ils vont avoir tendance à discuter avec les personnes à l’écran et comme ces derniers ne lui répondront pas, ça risque de le perturber.
Le 11/05/2016 à 19h58
Dois-je en déduire qu’il faut également supprimer les doudous, peluches et poupées pour les mêmes raisons ?
Le 11/05/2016 à 20h26
Peut-être la même chose, je vais regarder ta vidéo : J’avais lu que la personnalité de l’avatar d’un jeu vidéo finissait par influencer la personnalité du joueur.
Le 11/05/2016 à 20h44
Non le vrai problème avec l’écran c’est qu’il s’agit de stimulis non sollicités et hors contexte qui font travailler non-stop le cerveau du bébé (ou de l’enfant), ce qui crée un énorme stress nerveux et pose problème dans le développement du cerveau.
Le 11/05/2016 à 21h58
Le 11/05/2016 à 22h07
Chouette vidéo. J’ai perdu 30 minutes de vie pendant ce temps là ;-)
Le 11/05/2016 à 22h58
Et détruit toute trace de concentration.
Le 12/05/2016 à 04h51
Vivre te faire perdre du temps de vie, passe direct à l’étape suivante ; tu auras l’éternité ." />
Le 12/05/2016 à 05h17
Le 12/05/2016 à 06h36
Le 12/05/2016 à 07h03
Le problème avec les sites sur l’actualité informatique (comme celui-ci) ou les jeux vidéos interview tout le temps des personnes partisanes à leurs causes et rentre dans la caricature pour les critiques. J’aimerais bien savoir sur quels études s’appuie ce psychologue pour dire qu’il n’y aucune dépendance aux écrans dans un monde ultra-connecté car le contre exemple du sport est bidon et fallacieux (il y a bien des drogués du sport).
Bref, j’ai l’impression qu’il s’agit plus d’un avis “café du commerce” qu’un spécialiste qui s’appuie sur des études sérieuses.
Le 12/05/2016 à 07h10
c’est sûr, “que psychol. parlant”, on peut définir les gens en fonction de leurs avatars*
mais, quand même …
* c’est vrai, POURQUOI ..“tel avatar” plutôt “qu’un autre” ?
Le 12/05/2016 à 07h12
Le 12/05/2016 à 07h28
+1
Je ne pense pas que NI ait passé une commande partisane mais les réponses “à la louche” de Mr Psy ne sont pas d’une rigueur scientifique exemplaire. Tonton Dédé ne dit pas moins bien le dimanche midi entre le gigot et les flageolets.
Variante du thème “le réchauffement climatique n’existe pas et vous êtes priés de me croire”
Le 12/05/2016 à 07h36
Le 12/05/2016 à 08h11
" />
Le 12/05/2016 à 08h32
Le 12/05/2016 à 08h42
Pas au sport en général, aux sports d’endurance. Quand tu fais de l’endurance, le corps finit par sécréter une foule de trucs, entre autres des endorphines qui donnent une sensation de plénitude et de planer un peu. Quand t’arrêtes subitement (et que tu ne sais pas) alors que tu pratiques beaucoup l’endurance (c’était tous les jours pour moi), ce manque difficile à comprendre est vraiment terrible et ça amène fréquemment à des dépressions.
Le 12/05/2016 à 09h17
Pas d’addiction aux écrans, possible, en revanche une addiction aux fonctions de leur téléphone, oui.
J’ai de plus en plus l’impression que les gens autour de moi ont des “toc” de regarder leur téléphone très régulièrement, et de ressentir un malaise dès qu’il ne l’ont pas à proximité pour être connecté.
Une addiction à la connexion, un besoin de se sentir socialement connecté au détriment du lien social réel qui est plus physique, je dirais que c’est probable.
Le 12/05/2016 à 09h30
Quand tu es derrière un pseudo et que la personne ne te connais pas, ouai tu risques pas grand chose. Mais en même temps, la personne que tu insultes ne devrait pas en avoir grand chose à foutre non plus…
Quand c’est quelqu’un que tu connais, qui te connais, c’est pas la même chose. Pour des infos, ils peuvent montrer ça à leurs parents, envoyer un mail au proviseur, ou simplement venir te casser les deux jambes.
Oui, c’est sûr que maintenant tu peux facilement insulter de façon anonyme plein de gens. Mais d’un autre coté, quand tu te fais insulter sur un chat, mail, facebook etc, tu peux bloquer les personnes qui t’insulte très facilement.
Dans l’ensemble, je pense que tu étais bien plus démunis contre le harcèlement à l’époque qu’aujourd’hui.
Le 12/05/2016 à 09h37
Nous sommes d’accord " />
C’est même le cas pour tout le monde: ta qualité de sommeil est réduite si tu t’amuses à regarder un écran avant d’aller dormir. Ton cerveau se retrouve également sollicité.
Le 12/05/2016 à 12h56
A la demande générale, voici le rapport de l’INSERM de 2014 :
http://www.inserm.fr/actualites/rubriques/actualites-societe/conduites-addictive…
On parle clairement d’addiction.
Le 12/05/2016 à 12h56
Next INpact
Le 12/05/2016 à 13h18
La … preuve … par … l’exemple, ou pas…
Le 12/05/2016 à 15h23
(extrait)
Parmi les différents types de jeux, les MMORPG (Massive Multiplayer
Online Role Playing Games) auxquels les garçons jouent le plus souvent,
sont décrits comme potentiellement très addictogènes.
- QUI …dit vra ?
Le 13/05/2016 à 05h57
14h42 : Guy Birenbaum, de l’hyper-connexion à la reconnexion
Histoire d’une dépression française… connectée
Next INpact
Le 13/05/2016 à 06h05
Cet entretien avec Thomas Gaon a le mérite de poser le débat. Cependant, personnellement, je reste sur ma faim. A la vue du CV du personnage, j’imagine qu’il aurait de quoi développer son propos.
Le 15/05/2016 à 20h48
De toute manière, les jeun’s, c’est dangereux, c’est bien connu … " />