Uber lance son service de voitures autonomes, avec deux techniciens à bord
Autonomes, mais pas toujours
Le 15 septembre 2016 à 12h50
3 min
Sciences et espace
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Après des mois d'expérimentation, Uber lance officiellement et commercialement son service de voiture autonome. Il est pour le moment cantonné à Pittsburgh et nécessite encore une présence humaine.
Uber vient d'enclencher un nouveau chevron dans son projet de développement. À Pittsburgh, certains de ses clients triés sur le volet peuvent profiter d'une course dans une voiture autonome. Ce lancement commercial fait suite à une expérimentation lancée en mai de cette année.
Une voiture bardée de capteurs, deux techniciens pour vous tenir compagnie
Il s'agit de Ford Fusion surmontée d'un attirail électronique sur le toit. On y retrouve des capteurs en tout genre disséminé partout autour de la voiture, dont des caméras (rien que sept sur l'avant), un radar, des faisceaux laser, etc. L'ordinateur de bord peut ainsi détecter et cartographier son environnement pour adapter sa conduite. L'ensemble est développé dans son centre de recherche Advanced Technologies Center (ATC) à Pittsburgh, et en partenariat avec l'Université de Carnegie Mellon.
De son côté, le client dispose d'un écran à l'arrière de la voiture afin de visualiser le trajet et certains paramètres. Pour le moment, les voitures roulent avec la présence de deux techniciens à l'avant. L'un derrière le volant pour des raisons réglementaires (il n'a par contre pas ses mains dessus en permanence) et l'autre sur le siège passager afin de vérifier les paramètres, les détections et la modélisation réalisés par l'ordinateur.
Des interventions humaines « dans de nombreuses conditions »
Si le second devrait rapidement disparaitre, ce n'est pas le cas du premier qui restera encore un moment du côté conducteur. Uber explique en effet que les voitures autonomes « nécessitent une intervention humaine dans de nombreuses conditions, y compris le mauvais temps », sans donner plus de détail pour autant.
Dans un exercice d'équilibriste, la société explique que, même lorsque le logiciel sera capable d'assurer une conduite autonome en toute circonstance, elle estime que son avenir sera un mélange entre VTC (avec chauffeurs, ce qui constitue actuellement la quasi-totalité de sa flotte) et voitures autonomes. Il est dans tous les cas encore trop tôt pour s'aventurer dans de telles conjectures.
Quoi qu'il en soit, et afin de compléter sa flotte, des voitures autonomes réalisées avec un autre partenaire, Volvo en l'occurrence, arriveront plus tard. Là encore, rien de neuf puisque les deux protagonistes ont déjà annoncé un accord au mois d'août.
Uber lance son service de voitures autonomes, avec deux techniciens à bord
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Une voiture bardée de capteurs, deux techniciens pour vous tenir compagnie
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Des interventions humaines « dans de nombreuses conditions »
Commentaires (79)
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Abonnez-vousLe 15/09/2016 à 12h51
Le nouveau service s’appelle Uber Potes.
Le 15/09/2016 à 12h55
Résultat actuel de l’opération :
-1 chauffeur de taxi
+2 techniciens
= 1 emploi supplémentaire visible plus la tripotée de managers, techniciens et autres intervenants pour développer/piloter/maintenir le système.
Schumpeter en action. QED
Le 15/09/2016 à 12h57
Jusqu’au moment ou n’y aura plus besoin d’intervention humaine du tout. Et là ce sera la merde.
Le 15/09/2016 à 12h57
Comme les caisses automatiques chez Carrefour :
Le 15/09/2016 à 12h58
" />
Le 15/09/2016 à 12h58
Le 15/09/2016 à 13h00
Uber c’est le rêve des ultra-libéraux :
0 impot
Des beaux enc" />
Le 15/09/2016 à 13h02
C’est bien ce que je dis : le client est sensé être autonome, mais il y a toujours l’intervention humaine d’un assistant (ou hôte de caisse, ou vigile, ou technicien, ou etc).
Le 15/09/2016 à 13h05
aujourd’hui :
1 VTC = 1 chauffeur
demain :
1 VTC = 1 technicien
La différence ? Le technicien n’aura pas besoin d’être poli et de s’intéresser à ce que diras le client. " />
Le 15/09/2016 à 13h06
Le 15/09/2016 à 13h10
Je pense plutôt que ça va être un technicien pour une flotte de 50 véhicule etc….
Le 15/09/2016 à 13h15
Le 15/09/2016 à 13h15
Le 15/09/2016 à 13h15
Ce titre est digne du Gorafi, merci pour le fou rire.
C’est rare que les titres soient plus drôle que les sous-titres !
Le 15/09/2016 à 13h16
Me version est plus drôle. " /> (même si sans aucun intérêt économique " />)
Le 15/09/2016 à 13h17
Et avec la diminution du nombre d’accidents, moins de travail pour les services des urgences, les pompes funèbre, les carrossiers, mécano et constructeurs automobile, les experts d’assurance et employés d’assurance.
Heureusement que toutes les vies épargnées feront davantage de vieux totalement séniles, et qu’il y faudra davantage d’aide-soin, d’infirmiers…
Le 15/09/2016 à 13h18
si tu le dis. En tout cas, ce n’est pas ce que j’ai compris en lisant dans l’article : « Si le second devrait rapidement disparaitre, ce n’est pas le cas du premier qui restera encore un moment du côté conducteur. Uber explique en effet que les voitures autonomes « nécessitent une intervention humaine dans de nombreuses conditions, y compris le mauvais temps », sans donner plus de détail pour autant. »
Le 15/09/2016 à 13h19
Le 15/09/2016 à 13h22
Le 15/09/2016 à 13h22
Le 15/09/2016 à 13h27
Le 15/09/2016 à 13h29
Le 15/09/2016 à 13h30
Dans un avenir bien proche, il n’y aura plus besoin de technicien à bord, tout fonctionnera exactement comme cela s’est passé dans l’industrie.
Au temps où il fallait 40 employés pour animer une ligne de montage, aujourd’hui un ingénieur automaticien suffit, avec 2-3 gars en maintenance pour les avaries.
Lorsque les voitures rentreront au dépôt, un certain nombre de technicien feront la maintenance des véhicules, mais il ne sera pas question d’un technicien par véhicule, loin de là.
Enfin perso je bosse dans l’industrie et ça se passe de cette manière, mais ça me parait pas déconnant d’extrapoler ainsi.
Le 15/09/2016 à 13h47
En fait le 11 septembre c’était pas un attentat. Mais une technologie pas encore finalisée.
Le 15/09/2016 à 13h55
Dans le cas où le ptit vieux met une main au cul au robot, peut-il porter plainte pour harcèlement sexuel ?
(bien que cet aspect fasse partie du métier d’aide soignant… Ma belle soeur n’y fait même plus attention)
Le 15/09/2016 à 14h01
Donc maintenant au lieu de braquer un seul chauffeur de taxi il faudra braquer deux techniciens ?
ça va couter plus cher en munitions.
Le 15/09/2016 à 14h04
Le 15/09/2016 à 14h16
Le 15/09/2016 à 14h17
Le 15/09/2016 à 14h32
Bientôt les robots dans la rue pour demander les 35h, des RTT et la retraite à 50 ans alors.
Le 15/09/2016 à 14h41
J’avais lu aussi un article qui parlait de ça ^^
Il est effectivement beaucoup trop tôt pour perdre du temps et l’argent du contribuable sur ce genre de conneries, cela dit la question se posera inévitablement dans un futur +/- proche, dès lors où on aura affaire à des machines blindées de neurones artificiels (c’est la voie que suis Google dans le développement de l’intelligence artificielle, qui commence déjà a nous laisser entrevoir des comportements “flippants” des machines…) capables d’apprendre plein de chose toutes seules et pour finir par être capables de s’exprimer … là c’est chaud et il faudra sérieusement revoir les choses d’un point de vue “juridique” dès lors où l’on aura affaire à ce type de machine.
Le 15/09/2016 à 14h41
En croirait entendre Sismondi et sa théorie de la manivelle en lisant certains… Le monde bouge, l’économie se transforme, continuellement.
Ca fait très réac pour des gens qui doivent se qualifier de progressistes nan " />
Le 15/09/2016 à 14h54
S’ils veulent vraiment du succès, il faut fusionner les concepts : un technicien qui s’occupe de la voiture, et une hôtesse qui s’occupe du client…
Le 15/09/2016 à 14h58
Pas certains que ça soit trop tôt.
Il faut que la legislation soit prête avant que les systèmes soient commercialisés.
Sinon on se retrouve soit comme avec l’explosion des drones pour particuliers, avec une legislation inadapté et des matériels / utilisateurs qui en profitent pour faire n’importe quoi, soit avec comme avec les voitures autonomes actuelles, où la législation pas encore à jour freine complètement le développement.
Le 15/09/2016 à 16h19
De toute façon, bientôt n’importe qui pourra équiper son véhicule pour 999\( + 24 \)/mois et se laisser conduire.
Le 15/09/2016 à 16h23
Le 15/09/2016 à 16h50
Le 15/09/2016 à 17h50
Le 15/09/2016 à 18h28
Le 16/09/2016 à 07h47
Le 16/09/2016 à 07h48
Le 16/09/2016 à 08h16
Le 16/09/2016 à 08h21
Le 16/09/2016 à 08h44
quand quelqu’un parle de future, tmtisfree regarde les années 1930 " />
Le 16/09/2016 à 08h48
C’est comme les voitures automatiques Google, il y a un employé Google dedans ! C’est vachement plus cher qu’un chauffeur ! " />
Tu penses sérieusement, que ça restera longtemps un technicien une fois que le système sera stabilisé ?
pour l’instant ils sont en phase de lancement, avec 2 personnes pour surveiller au plus proche et prendre le moins de risque, puis ils passeront à un seul technicien, et après il passeront à un chauffeur “de base”.
Et une fois que la réglementation sera prête et que la conduite automatique sera considérée sure par les clients, ils retireront le chauffeur …
dans 5 ans ? 10 ans ? 50 ans ? on verra …
Le 16/09/2016 à 09h04
Le 16/09/2016 à 09h06
Le 16/09/2016 à 09h08
Le 16/09/2016 à 09h12
Le 16/09/2016 à 09h13
non, mais c’est bon, ne change rien, les voitures dans 50 ans auront toujours besoin de 2 employés de Uber + un employé Google dans le coffre au cas où " />
Le 16/09/2016 à 09h15
Tu veux tuer les chauffeurs de taxi ? " />
Dans 50 ans il y en aura encore quelques un en vie quand même " />
Le 16/09/2016 à 09h32
Le 16/09/2016 à 09h39
tu as considéré dans ton calcul l’augmentation de l’espérance de vie ? " />
Bon on encule un peu des mouches là " />
Le 16/09/2016 à 09h44
Le 16/09/2016 à 09h50
Le 16/09/2016 à 09h58
Le 16/09/2016 à 10h13
Le 16/09/2016 à 10h44
C’est une escroquerie intellectuelle de parler d’âge moyen pour savoir si les chauffeurs de taxi actuels seront vivants dans 50 ans.
Il faudrait plutôt étudier l’age des plus jeunes.
Supposons qu’il soit de 25 ans, ce qui me semble plausible. Dans 50 ans, ceux-ci auront 75 ans et en fonction de l’espérance de vie dont tu parlais plus haut, ils seront statistiquement tous en vie.
Le 16/09/2016 à 10h50
je suis loin d’être un expert sur la question, mais la définition de l’espérance de vie étant :
l’espérance de vie à la naissance est égale à la durée de vie moyenne d’une population fictive qui vivrait toute son existence dans les conditions de mortalité de l’année considérée.
Comment est calculé la “correction” ? " />
Le 16/09/2016 à 10h52
Le 16/09/2016 à 10h55
Le 16/09/2016 à 11h00
Le 16/09/2016 à 11h29
Le 16/09/2016 à 11h59
Le 16/09/2016 à 12h06
Je maintiens que tu n’apportes pas les bons arguments.
Il faudrait intégrer les résultats de chaque age en pondérant par le nombre et les chances de survie (et non pas l’espérance de vie) dans 50 ans pour avoir une information intéressante. Utiliser l’espérance de vie moyenne et l’âge moyen d’une population pour espérer arriver à un résultat est bien une escroquerie intellectuelle.
Juste un exemple quelqu’un de 36 ans a une chance de survie dans 50 ans de 37,93 % suivant le simulateur dont tu as donné le lien.
Le 16/09/2016 à 12h09
Il ne vend pas cela pour un système autonome, mais comme un auto-pilote qu’il compare à celui de Tesla.
Le 16/09/2016 à 13h04
Le 16/09/2016 à 14h18
Je réagissais initialement à :
Le 16/09/2016 à 15h52
Le 16/09/2016 à 16h11
Tes 2 erreurs sont de croire :
1/ que le taux de mortalité de la sous-population moins âgée de cette profession est vastement supérieur à celui de la population plus âgée ;
2/ que le taux de mortalité de la sous-population moins âgée de cette profession est vastement différent de celui de la population générale de même classe d’âge.
L’avantage de l’espérance de vie est qu’elle prend déjà en compte ces taux du fait qu’elle est basée sur la population globale : elle est égale à tous les taux de mortalité par classe d’âge pondéré par leur effectif respectif.
Donc la moyenne inclue déjà ce que tu demandes !
Le 16/09/2016 à 16h12
Le 16/09/2016 à 16h14
Le 16/09/2016 à 16h21
certains des seuls les plus jeunes -> seuls certains des plus jeunes
J’avais ajouté certains au mauvais endroit.
Le 16/09/2016 à 16h33
Le 16/09/2016 à 16h48
Je vais faire rapide, ça devient pénible.
Pour répondre à restera-t-il des des vivants, il est inutile de considérer ceux qui seront à peu près sûrement morts dans 50 ans, c’est-à-dire ceux de plus de 47 ans. J’en oublie très peu en faisant cette simplification. La moyenne ne mène à rien.
Tu es maintenant en train de dire qu’il y aurait plus de vieux (plus de 47 ans) que de jeunes. Si on suit cette hypothèse, comme 47 ans est l’âge moyen, l’âge des plus jeunes s’éloigne forcément de la moyenne de part la définition même de la moyenne.
Plus l’âge des plus jeunes s’éloigne de la moyenne (donc, plus ils sont jeunes), plus leur chance de vie à 50 ans sera élevée et donc cela compense largement le fait qu’ils soient moins nombreux.
Trace la courbe des survivants par âge que je t’ai conseillée, tu comprendras mieux.
Mais fin de la participation pour moi, je vais couper le PC.
Le 16/09/2016 à 17h22
Le 16/09/2016 à 23h57
Ce qui est une très bonne idée, car moins il y a d’humains au travail, moins il y aura de service pour les humains.
C’est une chose à laquelle je pense déjà depuis 20 ans. Des charges sociales pour chaque robot, remettrait les différentes caisses à flot. Reste à calculer le montant qui doit être raisonnable.
Le 17/09/2016 à 03h16
On s’ en fout.
Un employé qui surveille 5 caisses cela fait 4 emplois en moins.
Le 19/09/2016 à 12h06
“près des mois d’expérimentation, Uber lance officiellement et
commercialement son service de voiture autonome. Il est pour le moment
cantonné à Pittsburgh ”
Du coup c’est pas encore “Uber Alles”" />