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Exploration spatiale : des fusées réutilisables à Ariane 6, la guerre des prix est lancée

SpaceX a pour le moment le plus beau feu d'artifice

Exploration spatiale : des fusées réutilisables à Ariane 6, la guerre des prix est lancée

Le 19 septembre 2016 à 08h00

Dans l'exploration spatiale, les fusées réutilisables ont le vent en poupe avec SpaceX et Blue Origin qui entre en piste. Face à ce chambardement, comment se place la prochaine fusée Ariane 6, qui vient d'avoir le feu vert de l'agence spatiale européenne pour continuer son développement ? D'autres projets sont-ils en cours ?

Ariane 6 a été officiellement annoncée en décembre 2014. À l'époque, Jean-Yves Le Gall, président du CNES, ne cachait pas son enthousiasme : « ce lanceur, nous l’avons rêvé, l’Europe va le faire ! ». Pour rappel, deux versions sont prévues : A62 avec deux boosters et A64 avec quatre boosters. Ils seront capables d'envoyer respectivement 5 et 10,5 tonnes de charge utile sur une orbite géostationnaire. Le premier lancement est prévu pour 2020 si tout se passe comme prévu.

Les récents succès (et déboires) de SpaceX et l'annonce de l'arrivée de New Glenn de Blue Origin pour 2020 n'ont visiblement pas eu le moindre effet sur le planning d'Ariane 6. En effet, Gaele Winters, directeur des lanceurs à l'ESA, explique à nos confrères de l'AFP que la décision de continuer son développement a été prise « à l'unanimité ». Il ajoute que « le signal est clair ».

Si l'agence spatiale européenne est si confiante, c'est sans doute car elle sait que sa prochaine fusée sera en mesure de lutter contre ses concurrents sur le prix des lancements. Car oui, la guerre des tarifs est bien lancée et « il y a une pression exercée par SpaceX » affirme Stéphane Israël. La question est donc de savoir comment l'ESA compte faire baisser ses coûts avec Ariane. Des spécialistes du CNES donnent des éléments de réponses.

Nous sommes à « un moment intéressant où tout se transforme »

Mais avant d'entrer dans le vif du sujet, commençons par revenir sur le parcours de SpaceX et Blue Origin. Lors d'une conférence les « Mardi de l'espace » organisé par le CNES, Alain Souchier et Jérôme Vila reviennent sur l'histoire des différents lanceurs.

Le premier est un ancien d'Arianespace qui s'occupait de la propulsion liquide sur les lanceurs d'Ariane 1 à 5 (et qui a un peu participé à Ariane 6), il est également l'un des fondateurs de l'association Planète Mars. Le second est depuis 20 ans au CNES, et il a principalement travaillé sur la fusée Ariane 5. Deux spécialistes du sujet donc.

Pour Jérôme Vila, on vit effectivement « un moment intéressant où tout se transforme ». C'est notamment le cas des satellites de télécommunications qui « deviennent plus gros » et qui embarquent de nouvelles technologies afin de répondre aux demandes actuelles. Dans le même temps, la demande pour des petits satellites (moins de 150 kg) suit une courbe exponentielle, c'est « la première fois dans la conquête spatiale ». Les lancements ne se font plus que pour des institutions ou de grands groupes, ainsi que pour des sociétés plus modestes en taille.

SpaceX au bord du gouffre en 2008

Concernant SpaceX, les intervenants rappellent que la société a « longtemps été au bord du gouffre ». Les trois premiers lancements se sont soldés par trois échecs, mais force est de constater qu'Elon Musk a su rebondir pour en arriver là où il est maintenant. Jérôme Vila explique que « la première réussite de SpaceX c'est d'appliquer un modèle de production très efficace économiquement ».

Pour arriver à ce résultat, il utilise les méthodes de la conception automobile (avec une production en série) dans le monde des fusées, un tournant majeur « qu'on opère nous aussi avec Ariane 6 » affirme l'ingénieur. Il ajoute que, même sans le retour des premiers étages, Falcon 9 resterait une fusée très intéressante sur le plan économique.

SpaceX a pris plus de risques en accélérant la phase de développement avant son premier lancement. Un pari qui s'est finalement révélé payant, même si Elon Musk a failli plier boutique en 2008, rappelle l'un des intervenants. Le PDG avait d'ailleurs décrit cette année comme étant « la pire de sa vie ».

De son côté, le CNES ne se met pas dans des « situations à risque », car le développement se fait « avec de l'argent public ». Les contraintes et les objectifs ne sont donc pas les mêmes entre les deux groupes.


Premier vol réussi pour SpaceX avec la 4e mission de Falcon 1, en 2010

Ce qui a fait la force de SpaceX à ses débuts, ce sont ses lancements, bien moins chers que les autres lanceurs américains, ce qui lui a permis de se faire rapidement une place sur le marché. Alain Souchier donne quelques chiffres (approximatifs) sur les tarifs des lanceurs : 60 millions de dollars pour SpaceX, contre près de 200 millions de dollars pour des fusées Delta ou Atlas équivalentes. Trois fois moins cher, voilà qui a de quoi en séduire certains.

Pour Ariane 5, c'est 150 millions de dollars environ. Mais attention, la comparaison n'est pas si simple, du moins lors des premiers vols. En effet, « Ariane 5 lançait trois fois plus que Falcon 9, pour trois fois le prix ». Aujourd'hui, Falcon 9 grimpe à près de 6 tonnes pour le même prix (au lieu d'un peu plus de 3 tonnes au début), ce qui permet désormais à SpaceX d'être bien moins cher qu'Ariane sur le prix au kg.

Une facturation à deux étages, qui fait grincer des dents

Afin de faire entrer de l'argent, SpaceX bénéficie d'un coup de pouce de la NASA et/ou de l'US Air Force avec des missions qui sont facturées parfois un peu moins de 100 millions de dollars, là où le même lancement pour un partenaire privé ou étranger serait de l'ordre de 60 millions.

« Autant qu'on puisse le comprendre », SpaceX propose des prix bas parce qu'il arrive à gonfler les tarifs avec des lancements institutionnels, expliquent les intervenants. Mais, même comme cela, il reste néanmoins toujours moins cher que ces concurrents américains et « c'est de bonne guerre » concède Jérôme Vila, sans préciser si Ariane bénéficie du même traitement sur certaines missions.

De son côté, Stéphane Israël, le PDG d'Arianespace ne tient pas vraiment le même discours. Lors d'une interview accordée à nos confrères de BFM Business, il confirme en effet que « SpaceX ne met aucun prix sur son site web, surfacture ses lancements quand il vend aux institutions américaines et les sous-facture quand il vient sur le marché européen ». Mais il ajoute que « les prix varient en fonction du client et c'est un avantage que nous n'avons pas nous en Europe [...] ou en tout cas pas dans les mêmes proportions ». Dans quelles proportions exactement ? Il ne le précise pas...

« Il ne faut pas sous-estimer » Blue Origin

Mais SpaceX n'est pas le seul concurrent qu'observent les ingénieurs européens. Déjà au mois de mai de l'année dernière, la fusée New Shepard de Blue Origin faisait parler d'elle et elle ne laissait pas indifférent Jérôme Vila. Pour lui, l'approche de cette société serait « plus professionnelle », et il ne faudrait pas la sous-estimer.

À l'époque, il n'était d'ailleurs même pas encore question officiellement du lanceur New Glenn pour envoyer des satellites en orbite. Celui-ci est un très gros porteur, bien plus grand qu'Ariane 5, qui dispose d'un premier étage prévu pour revenir se poser sur Terre, exactement comme New Shepard.

Jérôme Vila est également assez critique envers SpaceX chez qui « il ne fait pas bon vivre comme ingénieur », évoquant au passage « des actions judiciaires en cours d'ex-employés qui se retournent contre Elon Musk ». Plusieurs cas ont d'ailleurs été évoqués dans la presse (ici ou encore  par exemple).

Chez Blue Origin de Jeff Bezos par contre, ce serait « différent », sans par contre entrer davantage dans les détails, il faudra donc se contenter de sa parole pour le moment.

Les fusées réutilisables ne sont pas nouvelles, loin de là même

Maintenant que les présentations des concurrents d'Ariane 6 sont faites, la question est de savoir pourquoi le CNES a décidé de ne pas partir sur un modèle de fusée réutilisable. Tout d'abord, Jérôme Vila tient à rappeler qu'il « n'y a rien de moins neuf que le concept de fusée réutilisable ». L'exemple le plus parlant est sans aucun doute la navette spatiale américaine.

Problème, celle-ci était « absolument inefficace économiquement ». Son plan de maintenance en pratique était bien différent de celui théorique, et la navette nécessitait environ 9 000 ingénieurs payés à temps plein pour assurer le programme de remise en vol. Bref, cela coûtait de l'argent, beaucoup d'argent.

Pour réaliser des lanceurs réutilisables, il y a à la fois des difficultés techniques et économiques associées. Il faudra donc voir si SpaceX et Blue Origin ont trouvé un moyen d'équilibrer cette équation, mais rien ne permet de l'affirmer pour le moment puisqu'aucun premier étage n'a été réutilisé à l'heure actuelle.

SpaceX prévoyait de le faire d'ici la fin de l'année avec SES-10, mais l'explosion de Falcon 9 sur son pas de tir a conduit à une suspension des vols. La reprise est prévue pour novembre de cette année, mais le calendrier des missions n'est pas encore précisé. Cette déclaration de Gwynne Shotwell, la présidente des opérations de SpaceX, a d'ailleurs surpris de nombreux experts du secteur, dont le président d'Arianespace, qui jugent qu'elle est un peu « prématurée ».

Les enjeux, les risques et les gains des fusées réutilisables

De manière générale, Jérôme Vila explique que « la réutilisation, on ne la fait pas pour le plaisir de réutiliser, on la fait parce qu'on pense qu'en ramenant une partie du matériel ça permettra de faire des lancements moins chers ». Certains regretteront sûrement que la question de la pollution de l'espace n'entre pas en ligne de compte.

L'ingénieur explique que l'approche la plus simple est se dire que les « premiers étages sont des objets que l'on peut raisonnablement ramener à Terre », notamment car ils ont une vitesse limitée : généralement Mach 6 - 7 et pas Mach 20 - 30. D'ailleurs, tous les projets actuellement dans les cartons, ne concernent que le premier étage explique Jérôme Vila.

« Si tout réussit, le gain que l'on va amener sur le coût de lancement, ce n'est pas un gain de 90 %, c'est un gain qui est limité à 30 à 40 % », ce qui correspondrait plus ou moins aux annonces de SpaceX pour un lancement avec un premier étage recyclé. Le prix de la remise en état ne doit pas non plus être laissé de côté, sous peine de se retrouver avec une nouvelle navette spatiale sur les bras.

Il faut également prendre en compte que la récupération du premier étage nécessite de garder du carburant de côté afin de le faire revenir sur Terre. Du coup, la charge utile au lancement peut être moins importante que le maximum autorisé, ce qui implique une probable baisse des revenus pour SpaceX.

Ariane 6 permettra de réaliser entre 40 et 50 % d'économie, sans être réutilisable

Avant d'attaquer la question du prix d'Ariane 6, Alain Souchier propose une petite rétrospective sur les différentes versions du lanceur européen : entre Ariane 1 et 5, « on a divisé le prix au kg par quatre ou cinq ». Avec la prochaine fusée, les ingénieurs du CNES expliquent que, sans passer par la réutilisation, ils avaient le moyen de récupérer « beaucoup plus facilement 40 à 50 % ». Entre 30 à 40 % avec des difficultés et 40 à 50 % plus aisément, le choix est simple.

Ariane 6

Pour cela, Ariane optimise sa chaine de production, en se rapprochant du modèle des usines automobiles, comme le fait déjà SpaceX. De plus l'agence spatiale réutilise des technologies et des moteurs qui ont déjà été éprouvés sur Ariane 5, ce qui permet encore de faire baisser l'addition.

Des projets en préparation chez Airbus, Boeing et Lockheed Martin

En Europe (et notamment en France), d'autres sociétés développent des concepts de fusées en partie réutilisables, c'est notamment le cas d'Airbus avec le projet Adeline (ADvanced Expendable Launcher with INnovative engine Economy). Il s'agit cette fois-ci de faire revenir uniquement les moteurs du premier étage, en laissant les réservoirs dans l'espace.

Un concept intéressant (en gestation depuis 2010) puisque les moteurs coûtent une bonne partie du prix du premier étage. Le retour du moteur s'effectue grâce à la présence de petites ailes sur ce dernier, et il vient se poser sur une piste comme un petit aéronef :

Airbus Defence and Space espère réaliser un vol inaugural en 2025. Son concept lui permet d'être adapté à Ariane 6, mais aussi à n'importe quel autre lanceur. On reste dans la fourchette des lanceurs réutilisables avec « jusqu’à 30 % d’économies » espérés par le fabricant.

Du côté des Américains, « c'est plus rock'n roll » explique Jérôme Vila. Le concept d'United Launch Alliance (ULA) – une coentreprise de Boeing et de Lockheed Martin – consiste à déployer un bouclier thermique gonflable, à ouvrir un parachute pour ralentir la chute et à récupérer le moteur à l'aide d'un hélicoptère avant qu'il ne tombe à l'eau. L'Agence tout risque et la Force Mission Impossible n'auraient probablement pas eu l'idée de faire mieux.

Cette technique n'est pour autant pas nouvelle puisqu'elle est héritée d'une méthode utilisée il y a bien longtemps par les Américains expliquent les intervenants du CNES. Lorsqu'un satellite des États-Unis passait au-dessus de l'URSS, il prenait des photos et larguait ensuite la pellicule que des hélicoptères récupéraient au vol.

De son côté, Lockheed Martin a dévoilé l'année dernière un trio d'éléments : un remorqueur de l'espace Jupiter, un vaisseau cargo Exoliner et un bras robotisé qui n'a pas été baptisé. Ils peuvent servir pour différentes occasions, par exemple, pour de longues missions d'exploration. L'ensemble peut faire office de point de ravitaillement en étant placé à bonne distance.

Mais ils peuvent aussi servir à placer des satellites en orbite. La fusée qui décolle de la Terre lui apporte sa charge utile et du carburant, il la réceptionne avec son bras, l'amène à sa position orbitale et revient se placer en attente d'une nouvelle mission. On imagine qu'il peut également être utilisé pour effectuer des réparations ou d'ajuster une position si besoin :

Ariane Next : les pistes pour l'après Ariane 6

Enfin, Jérôme Vila, décidément très loquace, évoque Ariane Next, un nom de code qui englobe toutes les recherches (certaines plus avancées/intéressantes que d'autre) sur « l'après Ariane 6 », autant dire que ce n'est donc pas pour tout de suite. Parmi les pistes, « on étudie l'introduction de la réutilisation dans la famille Ariane », comme ce que propose SpaceX et Blue Origin, sans plus de détail sur la manière de s'y prendre.

L'ingénieur ajoute par contre qu'« on ne croit pas, à une échéance raisonnable, à la réutilisation des deuxièmes étages, trop compliquée ». Pour rappel, Elon Musk avait pendant un temps évoqué cette possibilité pour Falcon 9, avant de finalement abandonner l'idée.

La guerre des prix, mais pas à n'importe quel prix

Reste maintenant à voir comment SpaceX va se relever de ce second échec en l'espace d'un an et demi. Cela laisse donc de la marge de manœuvre à ses concurrents, notamment Arianespace qui étudie la possibilité de trouver un peu de place dans son carnet de rendez-vous qui est en théorie plein jusqu'en 2018 : « On doit d'abord servir nos clients, mais on peut essayer d'insérer un lanceur de plus, sans que cela ne retarde les clients qui sont déjà chez nous » explique Stéphane Israël.

Lors de ses différentes interventions de la semaine, le patron d'Arianespace n'hésite d'ailleurs pas à attaquer directement son concurrent : « Nos fusées effectivement ont un certain coût, parfois plus élevé que SpaceX, et nous assumons que la qualité ait un coût et nous ne voulons pas nous lancer dans une baisse des prix parce qu'au bout d'un moment, quand il y a des coûts bas, parfois c'est aussi la qualité qui en souffre ». Bref la guerre est bel et bien lancée et elle n'est pas prête de s'arrêter.

Dans tous les cas, 2020 sera une année charnière pour les lanceurs spatiaux avec l'arrivée de New Glenn, d'Ariane 6 et pourquoi pas d'autres acteurs encore.

Le 19 septembre 2016 à 08h00

Commentaires (65)

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Vivement une catégorie “aérospatial” dans les&nbsp; bons plans <img data-src=" />

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De nouveau marchés, de nouveaux usages à satisfaire, de nouveaux clients à combler, de nouveaux profits à redistribuer en perspective, etc : l’économie capitaliste (désolée pour la redondance) dans toute son efficacité.



L’approche chez Ariane est intéressante.

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et où en est le ramassage des ordures sur les orbites géostationnaires ?

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Éonomie capitaliste quand même largement subventionnée par les “bureaucrates” de Washington (NASA) et Paris (ESA/CNES), sans oublier ceux de Pékin (CNSA).&nbsp; <img data-src=" />

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tmtisfree a écrit :



De nouveau marchés, de nouveaux usages à satisfaire, de nouveaux clients à combler, de nouveaux profits à redistribuer en perspective, etc : l’économie capitaliste (désolée pour la redondance) dans toute son efficacité.



L’approche chez Ariane est intéressante.



&nbsp;

“De son côté, le CNES ne se met pas dans des&nbsp;« situations à risque », car le développement se fait « avec de l’argent public ».”


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Mmmmm il manque dans la liste le SLS, futur lanceur lourd de la NASA: https://fr.wikipedia.org/wiki/Space_Launch_System

Il sera intéressant de comparer ce dernier à New Glenn et à Falcon 9 Heavy.

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Tout ce qui monte descend un jour, et disparaît en poussières, non ? … On m’aurait menti ?&nbsp;<img data-src=" />

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Non tu as raison ca va redescendre tout seul …. un jour ….(l’échelle de temps n’est pas précisée :) )

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45000 M3 de caRneaux pour canaliser et évacuer les jets du lanceur au décollage

cc Julien TREDAN-TURINI



EDIT : et a part europe / USA, ils font quoi les russes / chinois / JAXA?

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Intéressant ce point de vue. Et qui remet sur le tapis la question récurrente de la récupération : ça coûte combien, au final, et on y gagne combien ?



Sachant que si c’est pas rentable, Sapce X a toujours la possibilité de continuer à exploiter ses Falcon en mode one shot. Et le projet Adeline, c’est à suivre de près…

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joma74fr a écrit :



Éonomie capitaliste quand même largement subventionnée par les “bureaucrates” de Washington (NASA) et Paris (ESA/CNES), sans oublier ceux de Pékin (CNSA).  <img data-src=" />







Subventions qui dérivent des profits taxés/imposés antérieurement voire escroqués par la baisse continue du pouvoir d’achat. Quant à l’inefficacité/contre-productivité des subventions, elle n’est plus à démontrer.


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zhebulonn a écrit :



“De son côté, le CNES ne se met pas dans des « situations à risque », car le développement se fait « avec de l’argent public ».”





Citation qui rappelle le fameux, « C’est pas cher, c’est l’État qui paye ! ». L’ironie est assez croustillante. Cf mon commentaire précédent.


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Commentaire_supprime a écrit :



Et le projet Adeline, c’est à suivre de près…





Des ballades pour Adeline… <img data-src=" />


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en cours dans les labo/PhD lié à l’aerospatical

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Économie capitaliste financée par de l’argent public lui même taxé/imposé/escroqué au privé =&gt; la boucle est bouclée



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tmtisfree a écrit :



Quant à l’inefficacité/contre-productivité des subventions, elle n’est plus à démontrer.





Subventions publiques :

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tmtisfree a écrit :



De nouveau marchés, de nouveaux usages à satisfaire, de nouveaux clients à combler, de nouveaux profits à redistribuer en perspective, etc : l’économie capitaliste (désolée pour la redondance) dans toute son efficacité.



L’approche chez Ariane est intéressante.



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tmtisfree a écrit :



Citation qui rappelle le fameux, « C’est pas cher, c’est l’État qui paye ! ». L’ironie est assez croustillante. Cf mon commentaire précédent.







Je n’ai aucune sympathie particulière pour FH, mais c’est un peu lassant : voir par là.


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zhebulonn a écrit :



Économie capitaliste financée par de l’argent public lui même taxé/imposé/escroqué au privé =&gt; la boucle est bouclée



et l’inefficacité du système de subvention démontrée par rapport au système de boucle bien plus courte : économie capitaliste financée par de l’argent privé lui-même issu de l’économie capitaliste financée etc, merci de ta participation.


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jb07 a écrit :



Je n’ai aucune sympathie particulière pour FH, mais c’est un peu lassant : voir par là.





Il a dit exactement « ça ne coûte pas cher … puisque c’est l’Etat qui paye ». Mon petit raccourci humoristique traduit parfaitement bien l’esprit de la réponse autant dans la forme que sur le fond.


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&nbsp;<img data-src=" />

toujours un brin d’agressivité et de supériorité… <img data-src=" />



Tu n’as toutefois pas fait de remarques à propos des subventions publiques injectées dans “De nouveau marchés, de nouveaux usages à satisfaire, de nouveaux clients

à combler, de nouveaux profits à redistribuer en perspective, etc :

l’économie capitaliste (désolée pour la redondance) dans toute son efficacité. ”

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zhebulonn a écrit :



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toujours un brin d’agressivité et de supériorité… <img data-src=" />





Je soigne le décorum.









zhebulonn a écrit :



Tu n’as toutefois pas fait de remarques à propos des subventions publiques injectées dans “De nouveau marchés, de nouveaux usages à satisfaire, de nouveaux clients

à combler, de nouveaux profits à redistribuer en perspective, etc :

l’économie capitaliste (désolée pour la redondance) dans toute son efficacité. ”





Mais si, j’ai écrit qu’elles étaient relativement inefficientes par rapport au système (capitaliste) direct (dont l’amorçage de nouveaux usages ou technologies).


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tmtisfree a écrit :



Il a dit exactement « ça ne coûte pas cher … puisque c’est l’Etat qui paye ». Mon petit raccourci humoristique traduit parfaitement bien l’esprit de la réponse autant dans la forme que sur le fond.





C’est peut être humoristique, mais ce n’est certainement pas un “raccourci” vu que tu tronques la seule partie de la phrase qui lui donne un sens.

Ce qui est assez amusant concernant quelqu’un qui se targue de combattre le sophisme…


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tmtisfree a écrit :



Il a dit exactement « ça ne coûte pas cher … puisque c’est l’Etat qui paye ». Mon petit raccourci humoristique traduit parfaitement bien l’esprit de la réponse autant dans la forme que sur le fond.







Ce troll poilu sérieusement <img data-src=" />

Il dit exactement, “ça ne coute pas cher [aux collectivités locales]…”



S’il y a bien un projet commun européen, rentable qui plus est, c’est bien celui là. Si on doit attendre un Elon Musk européen on n’est pas rendu.

Nous tout ce qu’on sait faire, c’est des Bollorés, Drahi, Bouygues,… des contre-exemples parfaits du self made man.



C’est bon les libéraux, lâchez nous la grappe sur le spatial pitié…


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Ca manque un peu de perspective sur les lanceurs chinois et russe

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carbier a écrit :



C’est peut être humoristique, mais ce n’est certainement pas un “raccourci” vu que tu tronques la seule partie de la phrase qui lui donne un sens.

Ce qui est assez amusant concernant quelqu’un qui se targue de combattre le sophisme…





Elle est justement tronquée parce qu’il aurait pu y mettre n’importe quel autre institution publique que cela n’aurait rien changé au fond, mais je vais me dispenser d’une explication de texte approfondie à mon sophiste préféré (et aux autres). Si vous ne voyez pas le double niveau d’ironie de sa phrase, vous êtes comme son auteur.


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joma74fr a écrit :



Tout ce qui monte descend un jour, et disparaît en poussières, non ? … On m’aurait menti ? <img data-src=" />







C’était vrai quand on croyait que la Terre était au centre de l’Univers.


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…et Japonais.

Et on parle surtout de Ariane alors que l’ESA lance aussi des Vega et ““des soyouz”” (opéré par des russes mais à Kourou quand même).

Enfin bon… un article complet sur le point serait trop long, surtout qu’on parle à la base de fusée réutilisables et ariane6, pas d’un point complet sur les lanceurs (on peut aussi parler des indiens même si je croit que ils font que de l’institutionnel pour le moment).

En tout cas les chinois sont pas une menace vu que les Américains ont posé des ancres sur leur fusées (aucun composant américain dans les satellittes envoyés par “Longue Marche”.

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clacbec a écrit :



Ca manque un peu de perspective sur les lanceurs chinois et russe



Il reste toujours Soyouz chez les russes, seul lanceur capable de transporter des hommes encore en service. Et ils te la réparent avec 2 fils de fer, un peu du duct tape, un bout de chewing gum.







kade a écrit :



Des ballades pour Adeline… <img data-src=" />





Une belle love story…







eliumnick a écrit :



C’était vrai quand on croyait que la Terre était au centre de l’Univers.





Ce qui techniquement n’est pas totalement faux car de notre point de vue, l’univers est une énorme sphère de 13,819 milliards d’années d’années lumière de rayon. Au delà, il n’y a rien pour nous car tout ce qui est au delà daterait alors d’avant le big bang.


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Merci pour cet article exhaustif concernant le marché occidental :)



Aura-t-on la chance de lire une suite concernant le marché oriental, et notamment la Chine et la Russie ?

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tmtisfree a écrit :



Quant à l’inefficacité/contre-productivité des subventions, elle n’est plus à démontrer.







Ce que démontre Ariane c’est justement que les subventions peuvent être très efficaces. Voir aussi, Rosetta, Internet et le Web, un grand nombre de médicaments, les vaccins, la recherche fondamentale, la route qui relie ta maison aux autres humains, le TGV, le métro, la sécurité publique, l’hôpital qui soignera ton cancer et celui d’un membre de ta famille, etc.


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setim a écrit :



Ce que démontre Ariane c’est justement que les subventions peuvent être très efficaces. Voir aussi, Rosetta, Internet et le Web, un grand nombre de médicaments, les vaccins, la recherche fondamentale, la route qui relie ta maison aux autres humains, le TGV, le métro, la sécurité publique, l’hôpital qui soignera ton cancer et celui d’un membre de ta famille, etc.





Je n’ai pas dit que les subventions ne sont jamais efficace (elles le sont souvent en situation de monopole artificiel), seulement que un système de marché non contraint l’est plus.


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eliumnick a écrit :



C’était vrai quand on croyait que la Terre était au centre de l’Univers.





La Terre est par définition au centre de l’Univers (visible/observable).


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“Dans le même temps, la demande pour des petits satellites (moins de 150 kg) suit une courbe exponentielle, c’est « la première fois dans la conquête spatiale ». Les lancements ne se font plus que pour des institutions ou de grands groupes, ainsi que pour des sociétés plus modestes en taille.”



Personnes ne se posent la question de pollution de l’orbite … ça doit être propre là !!!



Note : Superbe de dossier Seb (pas tout lu mais … vivement la suite de ma lecture !)

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La plupart de l’électronique mondiale est produit en chine.

La rétro-ingénierie fait partie de leur point fort.

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tazvld a écrit :



Il reste toujours Soyouz chez les russes, seul lanceur capable de transporter des hommes encore en service. Et ils te la réparent avec 2 fils de fer, un peu du duct tape, un bout de chewing gum.





Une belle love story…





Ce qui techniquement n’est pas totalement faux car de notre point de vue, l’univers est une énorme sphère de 13,819 milliards d’années d’années lumière de rayon. Au delà, il n’y a rien pour nous car tout ce qui est au delà daterait alors d’avant le big bang.











tmtisfree a écrit :



La Terre est par définition au centre de l’Univers (visible/observable).







On ne le voit pas donc ca n’existe pas c’est ca ? ^^



Sinon pour revenir a la question initiale, combien de temps faut il a un objet lancé verticalement vers le haut avec une vitesse de 1000 km/s pour revenir sur Terre ?


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eliumnick a écrit :



Sinon pour revenir a la question initiale, combien de temps faut il a un objet lancé verticalement vers le haut avec une vitesse de 1000 km/s pour revenir sur Terre ?







Jamais.



Pour un objet lancé depuis la surface de la Terre la vitesse de libération lui permettant d’échapper à l’attraction terrestre est de 11,2 km/s (40 320 km/h). Par comparaison la vitesse de satellisation minimale autour de la Terre est de 7,9 km/s. Les vitesses de libération depuis la surface du Soleil, de la Lune et de Mars sont respectivement de 617,5 km/s, 2,4 km/s et 5 km/s. Une fois qu’un objet a échappé à l’attraction terrestre, il reste, comme la Terre, soumis à l’attraction du Soleil. La vitesse de libération lui permettant d’échapper à cette attraction est de 42,1 km/s.





En visant bien, tu peut l’envoyer sur Jupiter tranquille.<img data-src=" /><img data-src=" />


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Ami-Kuns a écrit :



Jamais.





En visant bien, tu peut l’envoyer sur Jupiter tranquille.<img data-src=" /><img data-src=" />







En visant bien, jle fais sortir du système solaire ^^


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Le constat d’assurance risque d’être chiant si cela éclate le cockpit d’un vaisseau aliens.<img data-src=" />

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eliumnick a écrit :



On ne le voit pas donc ca n’existe pas c’est ca ? ^^



Sinon pour revenir a la question initiale, combien de temps faut il a un objet lancé verticalement vers le haut avec une vitesse de 1000 km/s pour revenir sur Terre ?







Oui et non : la question dans ce cas est très complexe. Ce qui se trouve au delà de cette horizon, n’existe pas encore pour nous. On voit une sorte de bulle de big bang de presque 14 milliard d’année lumière qui grossie littéralement à la vitesse de la lumière. Et comme il est impossible de dépasser cette vitesse, il nous est impossible de “doubler” cette bulle. De même, rien ne peut nous atteindre provenant d’au delà de cette frontière.



Chose amusante, imaginez un vaisseau spatial à l’autre bout de l’univers que l’on écouterait à la radio et qui décide de venir vers nous à la vitesse de la lumière, de notre point de vue, ça ferait un truc du genre :

“Starbound, prêt pour le voyage vitesse luminique, 3… 2… 1.. départ”

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“Bonjour peuple terrien, nous avons voyager pendant pendant 14millard d’années pour vous rencontrer” “Roo, l’autre, ça fait à peine 3 sec, je vous ai vu partir à l’instant”

… et bizarrement c’est un problème de “simultanéité”.







Ami-Kuns a écrit :



Jamais.





En visant bien, tu peut l’envoyer sur Jupiter tranquille.<img data-src=" /><img data-src=" />





C’est bien ce qu’il me semblait, mais bon, la vrai question est qui voudrait récupérer une crêpe totalement carbonisée ?


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C’est une géante gazeuse, cela risque de la traversé probablement ou alors écraser comme une canette au fond des océans.

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Je pensais personnellement à l’accélération et au frottement pour arriver à une telle vitesse (j’ai pas calculé, mais même dans un anneau sous vide autour de la surface de Terre, un telle vitesse doit provoquer un petit effet centrifuge pas dégelasse).

Mais même à cette vitesse là, la géante gazeuse, c’est un mur pour un tel projectile (ça me fait penser à un vieux Mystbuster où ils s’amusaient à regarder à quelle distance un balle de fusil est mortel dans l’eau; la conclusion est pour le moins intéressante, moins la balle est véloce, plus elle va loin, les autres se désintègre à la sortie du fusil).

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Les géantes gazeuses auraient tout de même un noyau métallique (« Jupiter doit posséder un noyau dense et massif, de l’ordre de 12 masses terrestres. »)

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Il y à quand même de la marge pour le traverser.<img data-src=" />

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tazvld a écrit :



Oui et non : la question dans ce cas est très complexe. Ce qui se trouve au delà de cette horizon, n’existe pas encore pour nous. On voit une sorte de bulle de big bang de presque 14 milliard d’année lumière qui grossie littéralement à la vitesse de la lumière. Et comme il est impossible de dépasser cette vitesse, il nous est impossible de “doubler” cette bulle. De même, rien ne peut nous atteindre provenant d’au delà de cette frontière.







Ce qui se trouve au dela de cette horizon est inatteignable, mais il existe.



L’univers faite au moins 90 milliards d’années de diamètre (ce que l’on observe aujourd’hui du big bang s’éloigne de nous bien plus vite que la vitesse de la lumière à cause de l’expansion).



L’image d’une bulle me semble incorrect dans le sens ou une bulle possède une surface.


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Dire que l’univers existe derrière l’horizon observable est trompeur (pour ne pas dire faux). L’univers est plus grand que ce que l’on voit, mais il n’est pas « derrière » ce que l’on voit.

Derrière le fond diffus, on ne sait pas ce qu’il y a (rien ? un univers précédent ? avec des lois physiques complètement différentes ? voire constitué d’anti-matière ?).



Et le fond diffus forme bien une bulle, il nous apparaît dans toutes les directions à la même distance. Mais ça ne veut pas dire que l’univers a une forme de sphère (ni même qu’il ait une forme).

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eliumnick a écrit :



Ce qui se trouve au dela de cette horizon est inatteignable, mais il existe.



L’univers faite au moins 90 milliards d’années de diamètre (ce que l’on observe aujourd’hui du big bang s’éloigne de nous bien plus vite que la vitesse de la lumière à cause de l’expansion).



L’image d’une bulle me semble incorrect dans le sens ou une bulle possède une surface.





Cependant, de notre référentiel, il n’existe pas encore.



mea culpa, je n’avais pas tenu compte de l’expansion de l’univers.



Si, l’univers de notre point de vu est bien une bulle et a bien une surface, le “big bang” lui même, au delà de cette horizon, aucun événement ne peut nous parvenir.


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eliumnick a écrit :



On ne le voit pas donc ca n’existe pas c’est ca ? ^^





Non, on ne voit pas la partie de l’Univers qui se situe à partir de l’horizon cosmologique, càd la fin de l’Univers visible. Cependant tous les points de l’Univers en sont le centre, la Terre n’en est qu’un centre particulier parmi une infinité de centres des Univers visibles dans l’Univers : un dessin.


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tmtisfree a écrit :



Subventions qui dérivent des profits taxés/imposés antérieurement voire escroqués par la baisse continue du pouvoir d’achat. Quant à l’inefficacité/contre-productivité des subventions, elle n’est plus à démontrer.





Ta première phrase ne veut rien dire (j’ai pensé “hein ?”).&nbsp;

Et la deuxième, quand on sait que le spatial a longtemps essentiellement été financé sur une sorte de subvention (l’argent public, récolté par l’impôt au sens large), et que ça continue, c’est assez risible.







jb07 a écrit :



Je n’ai aucune sympathie particulière pour FH, mais c’est un peu lassant : voir par là.





Ah merci, j’allais également le signaler.


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OlivierJ a écrit :



Ta première phrase ne veut rien dire (j’ai pensé “hein ?”).





Relire à tête reposée, faire un effort intellectuel, se documenter en cycle économique de base, etc.









OlivierJ a écrit :



Et la deuxième, quand on sait que le spatial a longtemps essentiellement été financé sur une sorte de subvention (l’argent public, récolté par l’impôt au sens large), et que ça continue, c’est assez risible.





Le secteur a été étatiquement préempté (et donc exclu artificiellement de la sphère économique) pour des besoins militaires (domaine réservé), le gaspilage d’argent public en subventions n’a donc rien d’étonnant. Cela met d’autant moins en défaut mon affirmation que maintenant que le secteur a été libéré, le privé fonce comme un seul homme sur ce marché pour proposer ses services/produits avec tous les avantages que cela comporte en terme d’efficience, de productivité, etc.



Les milliards engloutis par les subventions étatiques (de l’argent gagné puis extorqué au public/privé) ne reviendront pas.









OlivierJ a écrit :



Ah merci, j’allais également le signaler.





Et j’ai répondu . Exact ad litteram.


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tmtisfree a écrit :



Relire à tête reposée, faire un effort intellectuel, se documenter en cycle économique de base, etc.





Écris plutôt des phrases avec une structure correcte, et dont le fond également est compréhensible et pas saugrenu.

&nbsp;





tmtisfree a écrit :



Cela met d’autant moins en défaut mon affirmation que maintenant que le secteur a été libéré, le privé fonce comme un seul homme sur ce marché pour proposer ses services/produits avec tous les avantages que cela comporte en terme d’efficience, de productivité, etc.&nbsp;





A t’en croire, la NASA et l’ESA sont moins efficaces que les boîtes privées du secteur ?

Je ne connais pas bien l’historique et la raison d’être de l’arrivée des boîtes privées, mais il s’agit plutôt de l’augmentation des débouchés, et aussi le fait que c’était extrêmement capitalistique avant.

&nbsp;





tmtisfree a écrit :



Les milliards engloutis par les subventions étatiques (de l’argent gagné puis extorqué au public/privé) ne reviendront pas.&nbsp;





Argent gagné ou argent “extorqué”, faudrait savoir… Et puis c’est ridicule de parler d’extorsion, sauf à être anarchiste.

Quant aux milliards, ils ne sont pas engloutis, l’argent ne disparaît pas.

&nbsp;





tmtisfree a écrit :



Et j’ai répondu&nbsp;. Exact&nbsp;ad litteram.





Tu déformes ses propos et le sens voulu, alors bof.&nbsp;


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OlivierJ a écrit :



Écris plutôt des phrases avec une structure correcte, et dont le fond également est compréhensible et pas saugrenu.





Je ne vois aucune raison pourquoi je devrais être la seule à faire des efforts.









OlivierJ a écrit :



A t’en croire, la NASA et l’ESA sont moins efficaces que les boîtes privées du secteur ?

Je ne connais pas bien l’historique et la raison d’être de l’arrivée des boîtes privées, mais il s’agit plutôt de l’augmentation des débouchés, et aussi le fait que c’était extrêmement capitalistique avant.





C’est pourtant simple : satisfaire de nouveaux besoins pour moins cher et plus rapide, etc. La NASA et les agences étatiques (russe, chinoise, etc) « extrêmement capitalistiques » ? Redescends.

 







OlivierJ a écrit :



Argent gagné ou argent “extorqué”, faudrait savoir… Et puis c’est ridicule de parler d’extorsion, sauf à être anarchiste.

Quant aux milliards, ils ne sont pas engloutis, l’argent ne disparaît pas.





Honnêtement gagné et escroqué. Tu ne dois pas payer d’impôts.

Quand il est dépensé sans compter, il est fatalement gaspillé parce qu’il aurait pu servir ailleurs de meilleure manière.











OlivierJ a écrit :



Tu déformes ses propos et le sens voulu, alors bof.





Je reprends ses termes sur le fond et la forme. Il suffit d’écouter.


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tmtisfree a écrit :



Je ne vois aucune raison pourquoi je devrais être la seule à faire des efforts.





Il y a des commentateurs qui écrivent des trucs compréhensibles, d’ailleurs c’est mieux pour essayer de convaincre les autres du bien-fondé de leurs arguments.

&nbsp;





tmtisfree a écrit :



C’est pourtant simple : satisfaire de nouveaux besoins pour moins cher et plus rapide, etc. La NASA et les agences étatiques (russe, chinoise, etc) « extrêmement capitalistiques » ? Redescends.&nbsp;





Je suis déjà sur terre.

Eh oui, le coût du programme Apollo fut énorme, aucune boîte privée n’aurait pu s’en charger à l’époque (ou alors un consortium très important), d’ailleurs l’investissement aurait été jugé non rentable. Le développement du spatial l’est moins à présent mais reste capitalistique (= demande beaucoup de capitaux), donc dépend toujours des états et de l’argent public.

Pour le “moins cher et plus rapide”, c’est ce que fait l’ESA et Ariane depuis longtemps, ils cherchent à diminuer les coûts et à pouvoir lancer plus souvent.







tmtisfree a écrit :



Honnêtement gagné et escroqué. Tu ne dois pas payer d’impôts.&nbsp;

Quand il est dépensé sans compter, il est fatalement gaspillé parce qu’il aurait pu servir ailleurs de meilleure manière.&nbsp;





Je paie mes impôts “plein pot”, je suis célibataire et cadre parisien. Le fait de payer l’impôt est une des responsabilités du citoyen. Je pense qu’il ne devrait pas être nécessaire de rappeler cette notion de base, alors arrête de te ridiculiser avec tes histoires d’argent escroqué.


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OlivierJ a écrit :



Il y a des commentateurs qui écrivent des trucs compréhensibles, d’ailleurs c’est mieux pour essayer de convaincre les autres du bien-fondé de leurs arguments.





Il y a aussi ceux qui font tout pour esquiver les arguments sous des prétextes futiles et/ou volontairement HS, et/ou manie la mauvaise foi comme le chien urine sur un mur, etc.

Je ne cherche pas à convaincre pour ma part, j’estime que les gens sont assez adultes et responsables pour s’éduquer eux-même.

 







OlivierJ a écrit :



Je suis déjà sur terre.

Eh oui, le coût du programme Apollo fut énorme, aucune boîte privée n’aurait pu s’en charger à l’époque (ou alors un consortium très important), d’ailleurs l’investissement aurait été jugé non rentable. Le développement du spatial l’est moins à présent mais reste capitalistique (= demande beaucoup de capitaux), donc dépend toujours des états et de l’argent public.

Pour le “moins cher et plus rapide”, c’est ce que fait l’ESA et Ariane depuis longtemps, ils cherchent à diminuer les coûts et à pouvoir lancer plus souvent.





1/ Apollo = un résultat économique quasi nul, autrement dit du gaspillage. Enfin, venant de quelqu’un qui a dit « Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays », je suppose que les priorités de l’époque étaient encore ou déjà que l’État est la seule réponse possible à tout. Mais comme le fait si justement remarquer F. Friedman en introduction de son Capitalisme et liberté, cette phrase n’a « rien … qui traduise entre le citoyen et ceux qui le gouvernent une relation digne des idéaux d’hommes libres dans une société libre ».

2/ « c’était extrêmement capitalistique avant » : une autre manière de dire « c’était extrêmement coûteux et mal géré avant ». Je suis d’accord.

3/ les autres innovent pendant que le CNES se contentent de réutiliser l’existant de la génération précédente. On verra qui sera encore sur ce marché dans 10 ans, et à quel prix.









OlivierJ a écrit :



Je paie mes impôts “plein pot”, je suis célibataire et cadre parisien. Le fait de payer l’impôt est une des responsabilités du citoyen. Je pense qu’il ne devrait pas être nécessaire de rappeler cette notion de base, alors arrête de te ridiculiser avec tes histoires d’argent escroqué.





Ma seule responsabilité en tant qu’individu est de protéger ma propriété, fruit de mon travail compris. La notion à retenir ici est qu’un marché répond directement aux aspirations de ses diverses parties et fait toujours mieux et moins cher qu’un mastodonte économiquement ininformé et financièrement irresponsable dont la conduite n’est dirigée que par les intérêts propres de ceux qui en ont pris le pouvoir.



Une leçon historique pourtant simple et clair.


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tmtisfree a écrit :



Il y a aussi ceux qui font tout pour esquiver les arguments sous des prétextes futiles et/ou volontairement HS, et/ou manie la mauvaise foi comme le chien urine sur un mur, etc.





Je ne me sens pas concerné.







tmtisfree a écrit :



1/ Apollo = un résultat économique quasi nul, autrement dit du gaspillage. [..]

2/ « c’était extrêmement capitalistique avant » : une autre manière de dire « c’était extrêmement coûteux et mal géré avant ». Je suis d’accord.&nbsp;

3/ les autres innovent pendant que le CNES se contentent de réutiliser l’existant de la génération précédente. On verra qui sera encore sur ce marché dans 10 ans, et à quel prix.&nbsp;





1/ Tu plaisantes… Ça a ouvert la voie à énormément de choses qu’on utilise actuellement (satellites, ordinateurs, GPS, panneaux solaires, etc.), ça a permis de lancer des sondes et faire progresser la science, les retombées sont innombrables, économiques ou pas.

2/ capitalistique = demande des fonds très importants, comme construire des centrales nucléaires par exemple. Ça demande moins de fonds à présent car on a progressé dans la technique et ça coûte moins cher d’envoyer 1 kg dans l’espace.

3/ Si le CNES n’innovait pas on n’aurait pas un carnet de commande plein pour Ariane. L’article explique que les coûts ont baissé. Le CNES et l’ESA innovent mais avec une relative prudence car il s’agit d’argent public, principe qui les honorent. Je n’ai aucune inquiétude sur la position d’Ariane, ils ne sont pas plus bêtes que toi tu sais.

&nbsp;



tmtisfree a écrit :



Ma seule responsabilité en tant qu’individu est de protéger ma propriété, fruit de mon travail compris. La notion à retenir ici est qu’un marché répond directement aux aspirations de ses diverses parties et fait toujours mieux et moins cher qu’un mastodonte économiquement ininformé et financièrement irresponsable dont la conduite n’est dirigée que par les intérêts propres de ceux qui en ont pris le pouvoir.&nbsp;



Une leçon historique pourtant simple et clair.





Tu fais partie d’une société qui t’offre diverses garanties et services, je ne vais pas faire la liste. Alors on peut discuter de l’efficacité de l’Etat, aucun problème, mais de là à comparer les impôts avec de l’extorsion ou de l’escroquerie, sans moi. Je ne suis pas collectiviste et plutôt libéral, mais les sociétés privées ne sont pas toujours beaucoup plus efficaces, cela dépend des domaines.


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OlivierJ a écrit :



Je ne me sens pas concerné.





Pas plus que moi par ta diatribe.









OlivierJ a écrit :



1/ Tu plaisantes… Ça a ouvert la voie à énormément de choses qu’on utilise actuellement (satellites, ordinateurs, GPS, panneaux solaires, etc.), ça a permis de lancer des sondes et faire progresser la science, les retombées sont innombrables, économiques ou pas.





Il y a un monde de causalités non démontrées entre « ouvert la voie » et « directement responsable de ». C’est beau la pensée magique, mais rien de tout cela n’est le résultat de cette épopée. Certes les avancées scientifiques permettent des avancées incrémentielles en terme de bénéfices sociétaux directement palpables par le quidam, mais à quel coût ? Tous ces programmes politiques, car Apollo en est un, faramineux et mal gérés ont plus vraisemblablement retardé le développement et le progrès techn(olog)ique qui est en premier lieu issu des entreprises privées. Il ne viendrait à personne l’idée stupide de louer la guerre froide pour ses résultats économiques.









OlivierJ a écrit :



2/ capitalistique = demande des fonds très importants, comme construire des centrales nucléaires par exemple. Ça demande moins de fonds à présent car on a progressé dans la technique et ça coûte moins cher d’envoyer 1 kg dans l’espace.





Encore une fois, c’est oublier opportunément le prix sociétal exorbitant payé pour un résultat modeste quand la spécialité du marché est justement d’obtenir des prix planchers avec des produits/services adaptés. On voit bien maintenant les agences étatiques tenter de sauver les meubles devant la cavalerie privée US. Les USA n’ont pas adopté le Spurring Private Aerospace Competitiveness and Entrepreneurship Act (2015) pour rien.









OlivierJ a écrit :



3/ Si le CNES n’innovait pas on n’aurait pas un carnet de commande plein pour Ariane. L’article explique que les coûts ont baissé. Le CNES et l’ESA innovent mais avec une relative prudence car il s’agit d’argent public, principe qui les honorent. Je n’ai aucune inquiétude sur la position d’Ariane, ils ne sont pas plus bêtes que toi tu sais.





Le CNES profite de sa situation de monopole un peu plus, mais son fonctionnement bureaucratique est son pied d’Achille quand les compagnies US sont agiles. Nous verrons bien qui remportera le marché à terme mais vu ce qui s’est passé dans le secteur IT, l’avenir n’est pas rose pour lui.



 





OlivierJ a écrit :



Tu fais partie d’une société qui t’offre diverses garanties et services, je ne vais pas faire la liste. Alors on peut discuter de l’efficacité de l’Etat, aucun problème, mais de là à comparer les impôts avec de l’extorsion ou de l’escroquerie, sans moi. Je ne suis pas collectiviste et plutôt libéral, mais les sociétés privées ne sont pas toujours beaucoup plus efficaces, cela dépend des domaines.





Le point est que ces « divers garanties et services » sont SGDG, peu qualitatifs, peu différentiés, souvent avec des résultats misérables et surtout très coûteux. Ils font les beaux jours d’une armée de parasites (technostructure) qui profitent du système pour vivre sur le dos de ceux qui, au final, ne travaillent pour eux-mêmes que ~40% (le jour de libération fiscale en France est fin juillet) : voilà l’esclavage des temps moderne.


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J’ai beaucoup de mal à te suivre et juger ce que tu dis, aurais-tu des sources/documents/livres ou je peux en apprendre plus pour me faire une idée?

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Pictou a écrit :



J’ai beaucoup de mal à te suivre et juger ce que tu dis, aurais-tu des sources/documents/livres ou je peux en apprendre plus pour me faire une idée?





Sur quel sujet précis ? J’aborde beaucoup de points plus ou moins spécifiques dans une discussion sur un thème économique particulier.


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Notamment sur le fait que les découvertes faites dans le spatial n’ont pas eu de retombées aussi directes que l’on pense dans le domaine civil ou qu’elles auraient pu être découverte dans le privé avec moins de moyen ou dans un autre cadre par exemple.



Les sujets que vous abordez tous les deux ici, sont assez complexes pour moi, de plus mes connaissances en économies sont assez limités ce qui ne me permet pas de différencier les différentes mécaniques à l’œuvre.



Le fait d’avoir deux opinions aussi différentes montrent que le sujet est compliqué et j’aimerai bien me faire une idée (ou plutôt avoir un point de départ) car ces sujets reviennent assez souvent.

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tmtisfree a écrit :



Pas plus que moi par ta diatribe.





Tu devrais relire la phrase en particulier qui m’a fait réagir, je pense que presque personne n’a pigé, et la formulation est bizarre.







tmtisfree a écrit :



Il y a un monde de causalités non démontrées entre « ouvert la voie » et « directement responsable de ». C’est beau la pensée magique, mais rien de tout cela n’est le résultat de cette épopée. [..]



Encore une fois, c’est oublier opportunément le prix sociétal exorbitant payé pour un résultat modeste&nbsp;





Ben voyons, l’intense recherche menée dans les années 60 pour le programme Apollo, qui a fait travailler des milliers d’ingénieurs, n’a pas eu de retombées majeures en technique au moins, et en science aussi ? Quant à évaluer son rapport coût/bénéfice comme tu le fais, je demande à voir si une comparaison est possible (sans ce programme), et si ce rapport est mauvais.

Et puis attribuer le progrès technique uniquement aux entreprises privées, j’ai comme un doute, surtout dans des domaines comme ça. En plus la recherche même privée, aux US en particulier, est souvent financée partiellement par l’état.







tmtisfree a écrit :



Le CNES profite de sa situation de monopole un peu plus, mais son fonctionnement bureaucratique est son pied d’Achille quand les compagnies US sont agiles. Nous verrons bien qui remportera le marché à terme mais vu ce qui s’est passé dans le secteur IT, l’avenir n’est pas rose pour lui.&nbsp;





On est en 2016 quand même, ça fait un bout de temps que l’ESA n’est pas seule, et s’il était si pataud Ariane n’en serait pas là. De plus, aux US aussi la bureaucratie existe, il ne faut pas croire.







tmtisfree a écrit :



Le point est que ces « divers garanties et services » sont SGDG, peu qualitatifs, peu différentiés, souvent avec des résultats misérables et surtout très coûteux. Ils font les beaux jours d’une armée de parasites (technostructure) qui profitent du système pour vivre sur le dos de ceux qui, au final, ne travaillent pour eux-mêmes que ~40% (le jour de libération fiscale en France est fin juillet) : voilà l’esclavage des temps moderne.





Ce genre de propos caricatural (“résultat misérable”, etc.), qui ne recouvre pas la réalité (par exemple une médecine hospitalière encore de qualité, ou des routes/infrastructures globalement entretenues). Quant à “profiter du système”, tu parles de qui, d’un fonctionnaire lambda qui fait son boulot ? Et puis la “libération fiscale” c’est une blague (un faux concept, d’ailleurs ceux qui ont vécu par ex aux US où il faut tout payer sont souvent moins critiques sur le système français, malgré ses imperfections), quant à “l’esclavage des temps modernes”, euh : LOL ? Je ne peux pas prendre au sérieux un tel discours. Et normalement l’intérêt d’un commentaire comme le tien ce serait d’être un minimum convaincant sinon tu perds juste ton temps en l’écrivant.&nbsp;


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Pictou a écrit :



Notamment sur le fait que les découvertes faites dans le spatial n’ont pas eu de retombées aussi directes que l’on pense dans le domaine civil ou qu’elles auraient pu être découverte dans le privé avec moins de moyen ou dans un autre cadre par exemple.





Rien que si tu fais des recherches rapides sur les retombées du programme Apollo, il y a pas mal de choses (soit évidentes comme les satellites, soit plus anecdotiques comme les chaussures de sport modernes). En plus, un tel programme a injecté de l’argent dans l’économie américaine, a favorisé les études en sciences et techniques (en médecine aussi sans doute, pour comprendre les interactions du corps humain dans l’espace), etc.



Quelques retombées vite fait (viahttp://www.de-la-terre-a-la-lune.com/apollo.php?page=benefices_apollo ) :

&nbsp;- Les barrières d’isolation faites de feuille d’aluminium posée sur une base de propylène ou de mylar

&nbsp;- La technologie de purification de l’eau utilisée sur le vaisseau spatial Apollo

&nbsp;- Protection ignifuge (enduits et peintures) pour structure acier

&nbsp;- Un système de service alimentaire hospitalier

&nbsp;- La lyophilisation des produits

&nbsp;- Les techniques de métallisation sous vide ont conduit à une vaste gamme de produits commerciaux

&nbsp;- Outillage portatif

&nbsp;- Chaussure de sport

&nbsp;- Matériel époxy intumescent (pour la protection incendie)&nbsp;


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Attention, je ne dis pas que je suis d’accord avec lui ou que tout ce qu’il dit est faux etc…



J’aimerai juste avoir la source/l’étude ou un document quelconque qui dirait en gros : “Apollo est un gouffre, ça n’a pas été efficace”.



Des documents disant l’inverse j’en ai vu un paquet, mais j’ai jamais trouvé l’inverse.

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Pictou a écrit :



Attention, je ne dis pas que je suis d’accord avec lui ou que tout ce qu’il dit est faux etc…



J’aimerai juste avoir la source/l’étude ou un document quelconque qui dirait en gros : “Apollo est un gouffre, ça n’a pas été efficace”.



Des documents disant l’inverse j’en ai vu un paquet, mais j’ai jamais trouvé l’inverse.





En fait c’est elle (Abonnée) :-) .



Le problème de la réponse à la question, c’est selon quel critère on décide que c’est efficace ? Quel prix on attribue à tout ce qui a découlé du programme Apollo ? Aurait-on vraiment pu arriver au même résultat avec beaucoup moins d’argent ? Etc.

(je ne dis pas que ça aurait pu être moins coûteux, c’est possible, en étalant le programme dans le temps par exemple, mais on était dans un contexte de guerre froide et de compétition avec l’URSS aussi, c’est un mélange de recherche civile et militaire, et de prestige).


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OlivierJ a écrit :



Tu devrais relire la phrase en particulier qui m’a fait réagir, je pense que presque personne n’a pigé, et la formulation est bizarre.





Je l’ai relu et elle est très claire : les subventions sont issues 1/ des impôts prélevés et 2/ de la planche à billets qui est un vol généralisé (une escroquerie) du pouvoir d’achat. Il n’y a rien que du très classique là-dedans et ne pas le comprendre en révèle beaucoup.









OlivierJ a écrit :



Ben voyons, l’intense recherche menée dans les années 60 pour le programme Apollo, qui a fait travailler des milliers d’ingénieurs, n’a pas eu de retombées majeures en technique au moins, et en science aussi ? Quant à évaluer son rapport coût/bénéfice comme tu le fais, je demande à voir si une comparaison est possible (sans ce programme), et si ce rapport est mauvais.

Et puis attribuer le progrès technique uniquement aux entreprises privées, j’ai comme un doute, surtout dans des domaines comme ça. En plus la recherche même privée, aux US en particulier, est souvent financée partiellement par l’état.





Le budget Apollo en terme actuel équivaut à 133 milliards de $ 2008. Est-ce que les quelques retombées éventuelles justifient un montant aussi astronomique ? Même question pour le programme Space Shuttle qui a été critiqué pour son coût en regard de ses résultats ? N’aurait-on pas pu les obtenir autrement ? Il est évidemment difficile de faire une analyse coût/bénéfice valable ou une comparaison avec un monde // où ces gains auraient pu être (ou ne pas être) atteints. Le point est que cela n’est pas possible parce que ce domaine a été préempté pour des raisons politiques et qu’on ne connaîtra jamais toutes les bonnes et mauvaises conséquences évitées par ces décisions. Le raisonnement économique indique néanmoins qu’elles auraient été très importantes.









OlivierJ a écrit :



On est en 2016 quand même, ça fait un bout de temps que l’ESA n’est pas seule, et s’il était si pataud Ariane n’en serait pas là. De plus, aux US aussi la bureaucratie existe, il ne faut pas croire.





Les USA ont eu le pragmatisme de se désengager (libéraliser) les premiers. Qui crois-tu va subsister dans 10-20 ans quand l’ESA devra affronter les futurs mastodontes US du secteur ? L’exemple de l’IT est pourtant frappant de similitude.









OlivierJ a écrit :



Ce genre de propos caricatural (“résultat misérable”, etc.), qui ne recouvre pas la réalité (par exemple une médecine hospitalière encore de qualité, ou des routes/infrastructures globalement entretenues). Quant à “profiter du système”, tu parles de qui, d’un fonctionnaire lambda qui fait son boulot ? Et puis la “libération fiscale” c’est une blague (un faux concept, d’ailleurs ceux qui ont vécu par ex aux US où il faut tout payer sont souvent moins critiques sur le système français, malgré ses imperfections), quant à “l’esclavage des temps modernes”, euh : LOL ? Je ne peux pas prendre au sérieux un tel discours. Et normalement l’intérêt d’un commentaire comme le tien ce serait d’être un minimum convaincant sinon tu perds juste ton temps en l’écrivant.





Je ne cherche pas à convaincre, mais à exposer. Seuls les prosélytes cherchent à convaincre. Les gens devraient être assez responsables d’eux-mêmes pour s’éduquer.


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tmtisfree a écrit :



Je l’ai relu et elle est très claire : les subventions sont issues 1/ des impôts prélevés et 2/ de la planche à billets qui est un vol généralisé (une escroquerie) du pouvoir d’achat. Il n’y a rien que du très classique là-dedans et ne pas le comprendre en révèle beaucoup.





Je ne vais pas aller recherche la phrase originale mais tant la forme que le fond étaient saugrenus.

Et “la planche à billets qui est un vol généralisé (une escroquerie) du pouvoir d’achat” : ça ne veut rien dire. La planche à billet, si mal utilisée c’est l’inflation, et ça profite à quelqu’un en particulier au détriment des autres ? Allons donc. En plus à une époque c’était pratique pour acheter sa maison pas chère (années 70). Et de nos jours on a assez parlé de la lutte contre l’inflation trop mise en avant par la BCE.







tmtisfree a écrit :



[..] Il est évidemment difficile de faire une analyse coût/bénéfice valable ou une comparaison avec un monde // où ces gains auraient pu être (ou ne pas être) atteints. Le point est que cela n’est pas possible parce que ce domaine a été préempté pour des raisons politiques et qu’on ne connaîtra jamais toutes les bonnes et mauvaises conséquences évitées par ces décisions.





Ah, on progresse.







tmtisfree a écrit :



Les USA ont eu le pragmatisme de se désengager (libéraliser) les premiers. Qui crois-tu va subsister dans 10-20 ans quand l’ESA devra affronter les futurs mastodontes US du secteur ? L’exemple de l’IT est pourtant frappant de similitude.&nbsp;





Heu, l’ESA affronte déjà les mastodontes américains et russes, ainsi que des sociétés privées (cf article).

Je ne pige pas le parallèle avec l’IT où les montants à investir n’ont rien à voir. D’ailleurs en logiciel pur les européens et français sont loin d’être mauvais.







tmtisfree a écrit :



Je ne cherche pas à convaincre, mais à exposer. Seuls les prosélytes cherchent à convaincre. Les gens devraient être assez responsables d’eux-mêmes pour s’éduquer.





Oui enfin quand tu exposes ton point de vue, tu cherches évidemment à convaincre un minimum. Apparemment l’éducation ne donne pas les mêmes résultats pour tout le monde, à commencer par toi et moi.


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Pictou a écrit :



Attention, je ne dis pas que je suis d’accord avec lui ou que tout ce qu’il dit est faux etc…



J’aimerai juste avoir la source/l’étude ou un document quelconque qui dirait en gros : “Apollo est un gouffre, ça n’a pas été efficace”.



Des documents disant l’inverse j’en ai vu un paquet, mais j’ai jamais trouvé l’inverse.





Tu ne trouveras pas ce genre de documents parce qu’il est très difficile de déterminer les retombées, de les évaluer et d’établir une comparaison qui n’existe pas. Je raisonne donc théoriquement puisque les données sont absentes. Cela dit on connaît les projections et les coûts réels engloutis.



Le budget Apollo est un outsider si on regarde l’historique des dépenses de la NASA : son budget a été réduit de 75% peu après Apollo et est stable depuis lors.



Le budget Apollo a été projeté à 1.5 milliards de $, puis 7 pour finalement terminer à un peu plus de 25 milliards. Le Congrès US était près à dépenser autant que faire ce peut pour réussir ce programme. Difficile alors d’affirmer que les coûts ont été maîtrisé.



Il est évident que la conquête spatiale a ou aura des retombées économiques. La question est de savoir si ces retombées n’auraient pas pu être obtenues plus rapidement et à un coût moindre par une autre méthode que celle centralisée ? (Je n’ai pas pris en compte les facteurs émotionnels que peuvent susciter un résultat comme aller sur la Lune dont peuvent dépendre une partie des décisions subséquentes.)



Je terminerai par cette citation de John Logsdon du Space Policy Institute :

The high costs of sending humans into orbit and beyond are measured in dollars, rubles, or yuan. The benefits of human spaceflight are not so easily calculated, since they include both tangible and intangible payoffs. So answering the question, “Do the benefits outweigh the costs?” is not straightforward. If the payoffs are limited to scientific discovery, the position taken by many critics of human spaceflight is “no.” With both current and, especially, future robotic capabilities, the added value of human presence to missions aimed primarily at new understanding of the moon, Mars, near-Earth asteroids, and other celestial destinations most likely does not justify the added costs and risks involved. … In the longer run, I believe that human exploration is needed to answer two questions. One is: “Are there activities in other places in the solar system of such economic value that they justify high costs in performing them?” The other is: “Can humans living away from Earth obtain at least a major portion of what they need to survive from local resources?” If the answer to both questions is “yes,” then I believe that eventually some number of people in the future will establish permanent settlements away from Earth, in the extreme case to ensure that the human species will survive a planetary catastrophe, but also because people migrate for both economic opportunities and new experiences. That is a big jump from today’s argument regarding the costs and benefits of human spaceflight, but I believe such a long range perspective is the best way to justify a new start in human space exploration.


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OlivierJ a écrit :



Je ne vais pas aller recherche la phrase originale mais tant la forme que le fond étaient saugrenus.





Sa densité et concision t’ont peut-être rebuté, mais il ne tient qu’à toi de faire un effort de compréhension.









OlivierJ a écrit :



Et “la planche à billets qui est un vol généralisé (une escroquerie) du pouvoir d’achat” : ça ne veut rien dire. La planche à billet, si mal utilisée c’est l’inflation, …





L’inflation cachée ou non, c’est la baisse du pouvoir d’achat, une manière insidieuse de voler les gens (ceux en bas de la pyramide) pour éponger la dette souveraine et en diminuant la valeur effective de l’argent. L’objectif des banques centrales est toujours 2% d’augmentation des prix (et donc de baisse du pouvoir d’achat). Rien que du très classique ici, même si c’est économiquement stupide.









OlivierJ a écrit :



Heu, l’ESA affronte déjà les mastodontes américains et russes, ainsi que des sociétés privées (cf article).

Je ne pige pas le parallèle avec l’IT où les montants à investir n’ont rien à voir. D’ailleurs en logiciel pur les européens et français sont loin d’être mauvais.





Effectivement si les montants n’ont rien à voir, c’est parce que c’est sans rapport. La différence, c’est l’approche. J’ai donné un lien du Financial Time récemment où l’auteur montrait pourquoi les entreprises US de la tech. (les licornes) étaient si nombreuses et prospères par rapport à leurs homologues de l’UE où le manque d’accès au capital risque, le marché du travail inflexible, la culture et le marché hétérogène, l’environnement hyper-régulé/normé, l’absence de mentalité voire le rejet de entrepreneuriat, etc sont autant de barrières à la réussite économique. « On est loin d’être mauvais » n’est pas équivalent à être bon, aussi bon que les USA, et Dieu sait qu’ils pourraient être excellents s’ils taillaient dans le gras de leur système bureaucratique. Tant que les institutions privilégieront l’approche top-down, on ne fera que suivre (et encore). C’est la même chose quant à l’exploration spatiale. Les Américains sont encore assez pragmatiques quand il s’agit de faire de l’argent et de capter des marchés.









OlivierJ a écrit :



Oui enfin quand tu exposes ton point de vue, tu cherches évidemment à convaincre un minimum.







“Dans convaincre, il y a vaincre, mais il y a surtout con. Le con, c’était moi.”




  • Pierre Rey. Une saison chez Lacan.









    OlivierJ a écrit :



    Apparemment l’éducation ne donne pas les mêmes résultats pour tout le monde, à commencer par toi et moi.





    Une raison parmi d’autres qui explique que l’approche égalitariste top-down, surtout dans l’éducation, surtout quand on a les résultats les plus inégalitaires d’Europe, est là aussi une aberration et est vouée à l’échec (cf PISA). On est tous différents, il n’y a aucune raison valable à formater des clones dans un monde dynamique si on veut qu’ils s’adaptent.


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