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Next saisit la CADA à propos de MIA, l’IA d’enseignement de Gabriel Attal

Dansons le MIA avec la CADA

Next saisit la CADA à propos de MIA, l’IA d’enseignement de Gabriel Attal

Safety Precautions, Yasmin Dwiputri & Data Hazards Project

Next voudrait en connaître plus sur l'« outil d'IA de remédiation ou d’approfondissement » mis à disposition des élèves de seconde par le ministère de l'Éducation Nationale. Un mois après, faute de réponse, nous avons saisi la CADA.

Le 10 janvier à 09h13

Le 5 décembre, le ministre de l'Éducation nationale et pas encore Premier ministre, Gabriel Attal, annonçait la mise à disposition aux élèves de seconde d'un nouvel outil d'IA nommé « Modules interactifs adaptatifs » ou « MIA ».

« Tous les élèves entrant au lycée seront désormais accompagnés, à la maison, d’un outil d'IA de remédiation ou d’approfondissement en français et en mathématiques », expliquait le ministre d'alors au personnel de l'Éducation nationale dans un email qu'avait pu consulter BFMTV.

À ce moment-là, le site du projet (voir version archivée) expliquait que son « moteur d’intelligence artificielle [articulait] plusieurs algorithmes créés par le Laboratoire INRIA (sic) et Sorbonne Université ». Sa page d'accueil explique maintenant que « le site n’est pas encore accessible aux utilisateurs ».

Gabriel Attal, lui, affirmait dans sa lettre que « ce logiciel souverain, construit avec des chercheurs et des enseignants, propriété du ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, sera mis gratuitement à disposition de 200 000 élèves de 2ᵈᵉ dès les prochains mois, avant d'être généralisé à l'ensemble des élèves de 2ᵈᵉ à partir de septembre prochain ».

Nous avons voulu en savoir plus et, dès le 6 décembre, Next envoyait une demande de documents au Bureau du droit des données et de l'information publique du Ministère. Un mois après, sans réponse et comme prévu par la procédure de demande CADA, nous avons saisi l'administration pour obtenir son avis sur ce refus tacite de communication de ces documents.

Le code source, mais pas seulement

Dans notre email au service du ministère, nous avions demandé plusieurs documents. D'une part, ceux de la préparation du projet « Modules interactifs adaptatifs », ceux concernant les contrats entre le Ministère et EvidenceB, la startup « edtech » qui est chargé de mettre en place ce système, et la bibliographie scientifique sur laquelle il s'appuie, puisqu'il a été conçu « avec des chercheurs ».

D'autre part, nous avons demandé, comme nous l'avions fait pour Parcoursup, le code source du projet et particulièrement les algorithmes d'Intelligence artificielle gérant la progression de niveau au cours de l'utilisation de MIA. En effet, alors que le projet met en place un système gérant la progression éducative par un système automatisé, il parait normal de savoir comment ce système fonctionne.

Bien évidemment, nous vous tiendrons informé de suites de notre demande et nous mettrons à disposition l’ensemble des documents que nous récupérerons.

Espérons que cette demande ne subira pas les mêmes péripéties que pour celle du code source de Parcoursup (qui n’est toujours pas publié en intégralité) :

Commentaires (62)

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Au pire, sans accéder au code-source, on devrait pouvoir rétro-ingénierer l'iframe vers chatgpt. /s
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[...] vers chatgpt
Tu veux dire, en extraire tout le potentiel bullshit de cette (ces ?) IA ?
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Le type d'IA mis en place ici n'a rien à voir avec une IA générative comme ChatGPT. Je pensais le niveau des lecteurs un peu plus élevé !
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fun_at_parties.jpg
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keskildi
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Il dit qu'un peu de second degré ne fait de mal à personne.
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Pour ceux que ça intéresseraient il y a un bon article de framasoft sur l'"open source" sur un modèle de langage.

https://framablog.org/2023/07/31/que-veut-dire-libre-ou-open-source-pour-un-grand-modele-de-langage
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Très bon article de Stéphane Bortzmeyer chez Framasoft. Il détaille bien la différence entre un logiciel classique et un LLM pour lequel, ce n'est pas le source du logiciel qui est important mais les données d'entraînement et le paramétrage (je simplifie probablement trop).

Remarque : ici, ce n'est pas un LLM dont il s'agit, mais le problème est similaire.
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Merci pour ce travail de salubrité publique.

D'ailleurs vous en êtes où pour Parcourssup/CADA ? 🤔
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Je m'associe à ces remerciements. Merci pour votre excellent travail journalistique.
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Le retour de la vengeance de la CADA de Next l'implacable ...
:best:
:inpactitude2:
:cbon:

ps: A quand la transformation des smiley Inpactant vers l'Inkitude ?
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ps: A quand la transformation des smiley Inpactant vers l'Inkitude ?
Cela risque de faire couler beaucoup d'encre ça... :stress:
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Oui, malgré tout, je tiens à la vie.
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https://i.pinimg.com/originals/50/ce/29/50ce290e765f34d7cceba5193f3fae32.jpg

;) (sinon, à quand la possibilité d'inclure des images dans les commentaires ?)

image Inky
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Challenge accepted.

nextitude

inkitude

Edit : la vache c'est quoi c'te resize de l'enfer ? XD
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C'est le bon dieu qui t'a puni !

@fdorin En vrai, je ne sais pas trop si on va intégrer les images vu ce que ça peut impliquer de débordements.
Ce qui est certain, c'est qu'on a pas mal de pain spirituel sur la planche avant.
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Ah ben en fait, ça marche avec la syntaxe markdown. J'avais du faire une fôte de frappe :boulet:
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Ah bah voilà.
Je ne sais pas trop à quel point notre responsabilité d'hébergeur est engagée si la ressource est stockée à l'extérieur tiens.
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Normalement, et si j'ai bien suivi, la responsabilité d'hébergeur est engagée pour les contenus effectivement hébergés. Pour les contenus référencés, c'est autre chose... (mais je ne suis pas juriste).
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Attention, il y en a au moins un qui embarque l'image en base64 en Markdown., donc sur vos serveurs Ça se voyait sur l'ancien site quand on faisait "citer" pour un commentaire.

localhost, va se reconnaître. :fumer:
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Non je ne suis pas du genre à m'auto punir :p
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Mon Dieu ! :D
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Toi tu cherches les ennuis, amigo ...
Fais gaffe!!
😅

Laissez-les tranquilles ces magnifiques œuvres d'art.
Pas besoin de faire comme Georges Lucas avec Star Wars...
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Georges Lucas ou Disney ? :roll:
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Je parle bien de Tonton Georges qui a eu la fâcheuse tendance à 'revisiter' les versions de ses premiers films. 😡
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les algorithmes d'Intelligence artificielle gérant la progression de niveau au cours de l'utilisation de MIA. En effet, alors que le projet met en place un système gérant la progression éducative par un système automatisé, il parait normal de savoir comment ce système fonctionne.

Je ne comprends pas cette demande. Vous savez très bien qu'en IA, il y a certes un algorithme pour faire tourner l'IA, mais celui-ci ne contient pas ce qui gère (dans l'exemple présent) la progression éducative. C'est la compilation des données d'apprentissage qui contient ce qui gère cette progression, mais cela n'est pas un document administratif a priori. L'algorithme qui gère cette progression est inconnu des humains qui ont mis en place le système puisqu'il est le produit d'un apprentissage par l'IA.

Cela est d'autant plus vrai que dans l'article de BFMTV, il est écrit :
En analysant les données de l'ensemble des élèves, l'algorithme pourra automatiquement faire évoluer ses recommandations.. Le modèle est donc en plus évolutif.
Le ministère aura donc beau jeu de vous répondre à juste titre que le document que vous demandez n'existe pas.

C'est toute la difficulté des solutions mises en place avec de l'IA, l’humain ne sait pas comment la solution fonctionne et est incapable de l'expliquer aux utilisateurs.
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La difficulté est qu'aujourd'hui, le terme IA est utilisé tellement vaguement qu'il peut désigner de nombreuses choses.

Pour certains, IA = réseau de neurones. Pour d'autre, IA = apprentissage sur la base de données. Pour la seconde définition, une simple régression linéaire est une IA.

Autant je suis d'accord avec ce que tu dis lorsqu'il s'agit de réseau de neurones, où, au final, on ne sait pas trop ce qui se passe, autant cela a du sens dans le cadre de la seconde définition. Je donnais l'exemple de régression linéaire, mais un algorithme de scoring rentre aussi dans cette catégorie par exemple. De même que les réseaux de Markov. Et ce ne sont que quelques exemples... Il en existe bien d'autres.

Et comme IA est un buzzword, on essaie aujourd'hui de le caser à toutes les sauces. Il y a quelques mots comme ça, tellement dénaturé qu'ils ne signifient plus grand chose...
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La difficulté est qu'aujourd'hui, le terme IA est utilisé tellement vaguement qu'il peut désigner de nombreuses choses.
Un peu comme Internet.

Pour beaucoup, ce n'est que le Web.

Dans la réalité, c'est un ensemble bien plus multiple de protocoles de communication.
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C'est toute la difficulté des solutions mises en place avec de l'IA, l’humain ne sait pas comment la solution fonctionne et est incapable de l'expliquer aux utilisateurs.
Oui, et non. Une fois que tu as ton modèle entrainé, tu peux lui faire rejouer une immense quantité de données d'entrée, et faire des statistiques sur sa capacité à répondre correct dans toutes les circonstances, ou pas. C'est comme ça que tu détermine son niveau d'erreur et donc sa précision.

Et de la sorte tu peux prouver, juste en fournissant ces nuages de points, que ton modèle est prédictif tant que tu l'utilise dans les limites pour lesquelles tu l'as construit.

Ensuite, tu peux aussi regarder comment il se comporte quand tu sors de ces limites.

Donc s'il est difficile d'expliquer son fonctionnement, ou son "raisonnement" pour produire une solution en fonction de ses entrées, tu peux démontrer empiriquement qu'il fait correctement ce qu'il doit faire.

Et dans le cas des modèles auto-évolutifs, tu peux (tu dois !) répéter périodiquement la vérification pour t'assurer qu'il ne diverge pas, mais au contraire qu'il se renforce (en précision, en étendant ses limites d'entrées, etc.)
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Je me suis peut-être mal exprimé, mais oui, on vérifie que le système fait ce que l'on veut, encore heureux, mais on a du mal à expliquer pourquoi il le fait. On ne sait pas décrire son algorithme de décision (son "raisonnement" comme tu l'écris justement avec des guillemets).

Comme je partais de la demande de l'algorithme, je pensais que c'était évident que je parlais de cela.
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Ne sachant pas de quel type d'IA on parle, il est difficile d'aller plus loin. Comment savez-vous quel genre d'algo est utilisé par MIA ?
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On sait pas, il est MIA justement.

saute par la fenêtre
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« Tous les élèves entrant au lycée seront désormais accompagnés, à la maison, d’un outil d'IA de remédiation ou d’approfondissement en français et en mathématiques »
En gros c'est l'IA qui va remplacer le prof (ou les pions / parents / accompagnants / ...) ?
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Tous les élèves ne sont pas accompagnés par leurs parents et c'est une cause importante d'inégalité.

Je ne sais pas dans quelle mesure un outil de ce type pourrait réduire ces inégalités, mais ça peut peut-être aider.
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Ok je raye parents.

Ils ont tous des profs / pions / accompagnants, non ?

De plus même si je conviens que cela peut êetre une aide (pour répondre à un devoir par exemple), rien ne remplace l'échange humain. Si je lis seul un texte, ou qu'on me l'explique oralement, ma compréhension peut être totalement différente.
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En fait, j'ai répondu aux parents parce qu'il est dit :
Tous les élèves entrant au lycée seront désormais accompagnés, à la maison
Le "à la maison" correspond au lieu d'intervention des parents.

Et l'outil propose des exercices adaptés au niveau de l'élève. Cela permet probablement une personnalisation de la progression que ne permet pas un prof qui doit s'occuper de plein d'élèves à la fois et qui aura du mal à donner des exercices différents à chaque élève.
Ce logiciel n'intervient de toute façon pas dans les établissements d'enseignement où les profs ont toujours leur rôle à jouer.

Je laisse les pions de côté parce que leur travail n'est pas d'enseigner. Quant aux accompagnants, je ne sais pas ce que c'est. Si tu parles de ceux qui s'occupent des enfants en situation de handicap (AESH), je pense que ce n'est pas le sujet car ce logiciel s'adresse à tous.
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Par accompagnant, je veux dire "les personnes qui s'occupent de ces enfants" (vu qu'en seconde ils ne sont pas majeurs). J'aurais pu mettre "quelqu'un responsable de leur éducation" ou "représentant légal".
Je laisse les pions de côté parce que leur travail n'est pas d'enseigner.
Ca tombe bien, ce n'est pas le rôle de l'IA non plus. On parle d'"approfondissement", donc les pions peuvent assurer cette tâche (peut-être dans tous les lycées).
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OK, les accompagnants, je les mets avec les parents dans ce cas.

Donner des exercices aux élèves, c'est de toute façon un rôle lié à l'enseignement. Les pions n'ont pas ce rôle et ne sont pas capables de l'avoir (ils ne sont pas recrutés ni payés sur ce critère). De plus, il s'agit ici d'adapter les exercices au niveau de l'élève, c'est encore plus compliqué. En l'absence d'IA, le mieux placé pour le faire dans tous ceux que tu as cités, c'est les profs, mais ils n'ont pas le temps de faire du sur mesure pour chaque élève.
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De plus même si je conviens que cela peut êetre une aide (pour répondre à un devoir par exemple), rien ne remplace l'échange humain. Si je lis seul un texte, ou qu'on me l'explique oralement, ma compréhension peut être totalement différente.
D'où l'intérêt de l'IA, permettant à plus d'élèves de profiter d'explications et d'un accompagnement.
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et le pire c'est qu'ils ne peuvent donc a aucun moment être déconnectés des cours. donc le droit a la déconnexion etc... ça ne doit pas concerné les élèves :/
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En gros c'est l'IA qui va remplacer le prof (ou les pions / parents / accompagnants / ...) ?
Oui
Tous les élèves ne sont pas accompagnés par leurs parents et c'est une cause importante d'inégalité.
Oui et non.
A part si on parle des orphelins, en général les parents sont là, en tous cas au moins un. S'ils n'accompagnent pas les gosses, c'est qu'ils ont choisi de prioriser autre chose (ainé d'une famille de 3 avec mère seule, j'en sais quelque chose).
Donc ce n'est pas une inégalité à proprement parler, c'est un choix.
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Même si c'était un choix des parents et ça reste à démontrer (la capacité des parents à les accompagner n'est pas la même pour tous), ce n'en serait pas moins une inégalité pour les enfants.
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D'où le oui et non.
Inégalité au sens strict peut-être.
Mais pas systémique, donc ca va.
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Espérons que cette demande ne subira pas les mêmes péripéties que pour celle du code source de Parcoursup
:mdr: C'est beau l'espoir
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Je l'ai pas vu dans les commentaires mais ça me semble intéressant : une requête, qui me semble similaire sur le principe (mais peut-être pas dans les détails juridique) a aboutit à la diffusion du code source de l'algo de détéction / suspiscion de fraude utilisé par les Caisses d'allocation familiales. Sans surprise, il a révélé des biais énormes pas du tout soutenus par des statistiques (biais misogynes sur femmes seules, biais racistes masqués par des biais géographique sur l'adresse des bénéficiaires, ....). Il serait effectivement d'utilité publique que cet algo utilisé par l'Education nationale soit rendu publique. Merci à Next pour cette action !
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Tu peux expliquer pourquoi ça serait d'utilité publique ? Ça va permettre de se rendre compte de quoi ?
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Dans le cas de MIA ? on peut tout à fait immaginer les mêmes genres de biais dans les interractions. Je comprends pas bien où est le mystère en fait. La transparence dans l'action publique est un intérêt en soit.
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MIA propose des exercices adaptés au niveau de l'élève en français et en math. Le but est donc de faire progresser l'élève à son rythme, rien de plus. Vraiment, je ne vois pas comment ça peut discriminer les élèves. En plus l'avantage est que les autres élèves ne connaissent pas les exercices proposés à l'un ou l'autre, ce qui peut éviter moquerie ou pire harcèlement.

Mais je t'en prie, si tu as des idées précises de là où ça peut être un scandale, dis nous le, parce que franchement, moi, je ne vois pas.
Au pire, ça ne sert à rien, au mieux, ça permettra aux élèves les plus faibles de progresser à leur rythme plutôt que d'essayer en vain de suivre le rythme de la classe qui est trop rapide pour eux.
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Tu parles de ça next.ink Next
ou de ça next.ink Next
?
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Les deux mon capitaine. Les 2 articles liés parlent, si j'ai bien tout lu Freud, du même algo, du même "score de suspicion"
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Vraie questions :
- "pas du tout soutenu par des statistiques" : en es-tu sûr ? Ou plutôt, as-tu une source pour dire ca ?
- biais "misogynes" et "racistes" : tu ne vas pas un peu vite ? Des femmes seules et l'adresse des guettos, moi la première chose que ca m'évoque c'est "pauvreté" (a priori soit les plus enclins à frauder -par nécessité je dirais-, soit -plus certainement- la population qui constitue les allocataires les plus fréquents, par définition ; soit les deux), mais pas du tout "discrimination basée sur le sexe ou l'ethnie"
C'est étonnant que l'argument social soit si souvent employé d'un côté pour éluder des choses, et si souvent oublié d'un autre côté pour mettre d'autres choses en avant.

Sinon d'accord avec toi que la transparence dans l'action publique est un intérêt en soi.
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De ce que j'ai compris, (je prends des pincettes, je suis pas un pro), il n'y a pas de corrélation entre pauvreté et fraude. Il y a même une corrélation inverse (i.e. pour caricaturer, les riches, bien qu'étant moins nombreux, sont plus nombreux à frauder par rapport à la taille de leur "groupe" que les pauvre, et pour des montants plus élevés).

L'ordre de grandeur (le milliard d'euros) est aussi inférieur au "non recours" i.e. les personnes qui ont droit à l'aide et qui ne la réclament pas.

Un joli graph ici : https://www.aide-sociale.fr/infographie-fraude-sociale-particulier-entreprise/
Ces données sont publiques, elles sont juste peu médiatisées par les "gros" médias,d'où l'importance d'un NEXT. Le biais cognitif associé (les "plus pauvres que moi" sont forcément plus fraudeur que moi, je trime alors qu'ils foutent rien) est bien entretenu par les groupe (Bolloré et Bouygues en tête, mais ils sont pas les seuls) mais est heureusement largement (statistiquement) sans fondement.

Ma conclusion évidente, (mais c'est la mienne et n'engage que moi) est qu'il serait bien plus rentable pour les finances publiques de courir après les fraudes faites par peu de gens pour des gros montants que d'aller chercher des centaines de milliers de foyers pauvres pour de petits montants.

Mais c'est un choix politique, et l'algorithme en question (c'est même pas le sujet initial de l'article, désolé) a donc une visée politique. Je crains donc qu'un outil numérique opaque destiné à l'Education Nationale suive le même chemin. Ma question initale c'était de savoir si la requête de NEXT était du même ordre que celle de la Quadrature du Net.

Je sais pas tirer le trait de où est la limite dans ce que NEXT veut couvrir comme sujet, peut-être que là on passe de l'autre côté d'une ligne qu'ielles ne souhaitent pas franchir. C'est leur choix et je le respecte
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Tu compares avec ton infographie la fraude SOCIALE des particuliers et la fraude des entreprises.
Or tu parlais de la CAF. Tu sais que la CAF n'a pas grand chose à voir avec les entreprises ? (d'où le "familiales" ?)
Dans le domaine d'action de la CAF (une partie des allocations sociales versées aux particuliers donc), je ne suis pas certain que ce soient les plus riches qui fraudent, pour la bonne et simple raison que leur revenus leur ouvrent droit à moins d'allocations.
J'ai plutôt l'impression que c'est toi (sans animosité aucune) qui entretient un amalgame courant ici, entre particuliers riches et entreprises, fraude à l'impôt et aux allocs, etc.
La CAF, elle et je le répète, dans son domaine d'action elle ne peut agir que sur... la fraude aux allocations, comme son nom l'indique.

Et si j’étais taquin, j'irais regarder su côté du financement des associations et de l'adéquation entre les sommes versées et le service rendu,,pour rigoler un minimum. Ca, très peu de gens en parlent.
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Je me disais aussi que ça susciterait réaction :)

Le graph compare ce que volent quelques riches à ce que volent tout un paquet de pauvres quel que soit le sujet. il est donc très pertinent. Mon point c'est que l'existence même d'un algo tel que celui-ci de la caf est un choix politique alors qu'on laisse les riches frauder le fisc en leur donnant même des médailles pour ça.
Je le prends pas mal, mais amalgame n'est pas le bon mot. Il faut en effet comparer les moyens de fraude du pauvre (quelques centaines d'euros sur mon APL), de celui de la classe moyenne (pas cocher la case de la redevance tv quand elle existait, prendre un peu de taf au black) de celui du riche dans lequel il faut en effet inscrire l'entreprise car c'est par ce chemin là que le riche a la majorité de ses revenus (revenus du capital) (défisc massive, paradis fiscaux, non déclaration de salariés... bref les trucs connus).
C'est une vision trop étroite de comparer que sur le social car justement le riche d'en tire presque rien à son échelle (c'est un truc de pauvres comme tu le dis toi-même d'une autre façon).

EDIT: vol de l'état (taxes, impots) et vol des partenaires sociaux sont ici en effet assimilés car il s'agit toujours de tromper la redistribution.

Pour faire simple, le riche a accès a des outils de fraudes faciles, accessibles et surtout de haut rendement (oui il faut payer l'avocat fiscaliste qui va bien, ou le conseiller en gestion de patrimoine). il est peu surveillé et peu menacé et les sanctions sont de vulgaires redressements. Le pauvre a accès à des outils peu rentables, est surveillé façon gestapo, et la sanction (suppression des alloc) arrive sans prévenir, de façon alléatoire (merci l'algorithme) avec peu de moyen de remédiation, et pousse les gens vites à la rue, et aucune responsabilité/condamnation du législateur qui se cache derrière l'algo et sa prétendu neutralité.
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Beaucoup de choses à dire.

La base déjà, c'est qu'il faut agir de tous les côtés en même temps. Fraude sociale, fraude aux impots, fraudes en tout genre, bref sur toutes les fraudes.

Alors, en fait l'état agit déjà sur tous les fronts, exemple ceux qui ne déclarent pas leur piscine, récemment vu ici. Et sur d'autres sujets aussi : si tu te fais gauler à faire bosser quelqu'un au black, tu prends cher. Idem quand tu te fais choper à ne pas declarer des salariés, les exemples sont nombreux. Et les sanctions vont jusqu'à la prison ferme, souvent la faillite et aussi l'interdiction de monter des boites pendant X années. Tu gagnes plus gros certes, mais quand tu te fais choper tui perds aussi plus gros, c'est le corolaire.
Tu parles d'avocat fiscaliste, de conseiller en patrimoine, etc. Ici, ce n'est pas de la fraude mais de l'optimisation : l'état ne peut pas condamner ce qui est légal. Et crois bien que je déplore que ce soit légal d'optimiser, mais c'est un fait.

Bref, moi ca ne me choque pas qu'on aille toucher tous les fraudeurs en même temps. Je te dis juste que chaque organisme a son périmètre d'action : la CAF ne peut agir que sur la fraude aux allocs, et là ce sont les pauvres qui fraudent le plus selon toute probabilité.
Ce qui n'empêche pas que l'URSSAF doive aussi aller gérer de son côté ce qu'elle peut gérer (la fraude aux cotisation de entreprises) et le fisc aussi ce qu'il peut gérer (fraude aux declarations de revenus, etc.)

Dire que la CAF fait du racisme et de la misogynie en ciblant les femmes seules et les immigrés (qui sont parmi les plus pauvres en France, donc les bénéficiaires d'allocations principaux) c'est à mon avis aussi logique que de dire que l'URSSAF fait du racisme antiblanc et de la "richophobie" en ciblant les patrons (qui sont souvent riches et blancs).
C'était le sens de mon propos.
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Ok me semble que j'avais bien compris le propos, je suis juste pas d'accord. L'état ne met pas les mêmes moyens dans les diverses périmètre. C'est un choix. S'pas grave. Bonne soirée :)
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Doublon.
Le système de com quand on édite merdouille un peu j'ai l'impression
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on laisse les riches frauder le fisc en leur donnant même des médailles pour ça
mdr
le riche a accès a des outils de fraudes faciles, accessibles et surtout de haut rendement (oui il faut payer l'avocat fiscaliste qui va bien, ou le conseiller en gestion de patrimoine)
Pas de la fraude, donc.
il est peu surveillé et peu menacé et les sanctions sont de vulgaires redressements.
Faux et faux.
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Et ?
S'attaquer aux fraudeurs quels qu'ils soient est un problème ?

Je ne comprends pas l'argument: les pauvres ne paient pas d'impots sur le revenu et les riches n'ont pas accès aux aides de la CAF.
Ou alors tu veux dire qu'il faut traquer un type de fraudeur pour permettre à un autre de continuer sans problème.
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Non et je le dis clairement en dessous, fallait lire jusqu'au bout : il est plus rentable et plus facile pour l'état de s'attaquer aux peu de gens qui fraudent bcp. C'est donc bien un choix politique de pas le faire et de harceler les pauvre avec un algo à la con.
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C'est donc bien un choix politique de pas le faire et de harceler les pauvre avec un algo à la con.
Sauf que ça c'est ton ressentiment biaisé, et pas la réalité.
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En effet, alors que le projet met en place un système gérant la progression éducative par un système automatisé, il parait normal de savoir comment ce système fonctionne.
C'est la qu'on voit que dès le départ il y a un problème de compréhension: il n'a jamais été dit (y compris dans les communications officielles) qu'il s'agissait d'un système gérant la progression éducative mais d'un système d'aide adaptée en fonction du niveau de l'élève.
De plus ce système est complémentaire avec l'enseignement reçue dans un établissement. Il ne se substitue à rien sauf éventuellement à l'aide que les parents peuvent donner à la maison.

C'est donc un outil mis à disposition mais qu'il n'est en rien obligatoire d'utiliser, au contraire de parcoursup.

Quant à l'algo, je ne serais pas étonné qu'il s’agisse d'un simple algo prenant en compte le nombre de bonnes réponses sur les x derniers apprentissages pour fournir un exercice en adéquation avec les capacités de l'élève.

Bref, je me demande ce que vous cherchez à trouver...

Next saisit la CADA à propos de MIA, l’IA d’enseignement de Gabriel Attal

  • Le code source, mais pas seulement

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