Le délit d’entrave « numérique » à l’IVG passe le cap de l’Assemblée nationale
Si maman sites
Le 02 décembre 2016 à 09h05
6 min
Droit
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L’Assemblée nationale a adopté, jeudi 1er décembre, la proposition de loi socialiste instituant un délit d’entrave « numérique » à l’IVG. Le texte, qui est l’objet de vives critiques de l’opposition (mais aussi de La Quadrature du Net), part désormais au Sénat.
« Non, notre proposition de loi ne revient pas sur la liberté d’expression, ni sur Internet, ni ailleurs », a martelé dans l’hémicycle la rapporteur, Catherine Coutelle (PS). Les Républicains avaient sorti l’artillerie lourde hier, puisqu’ils ont tenté de faire adopter une motion de rejet. En vain.
« Comme son titre l’indique, ce texte – que j’invite chacun à relire – étend le délit d’entrave, a expliqué Catherine Coutelle. Ce délit devra toujours être prononcé par un juge, lorsqu’une personne ou une association estime avoir subi une entrave. Cette proposition de loi ne change pas la définition de l’entrave à l’IVG, elle la complète en visant les moyens utilisés sur Internet. »
Suite à l’adoption de deux amendements, il est désormais prévu de punir de deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende « le fait d'empêcher ou de tenter d'empêcher de pratiquer ou de s'informer sur une interruption de grossesse » par « tout moyen », « y compris en diffusant ou en transmettant par voie électronique ou en ligne, des allégations, indications de nature à induire intentionnellement en erreur, dans un but dissuasif, sur les caractéristiques ou les conséquences médicales d’une interruption volontaire de grossesse » :
- Soit en perturbant l’accès aux établissements médicaux,
- Soit « en exerçant des pressions morales et psychologiques, des menaces ou tout acte d'intimidation à l'encontre des personnels médicaux et non médicaux travaillant dans ces établissements, des femmes venues y subir ou s'informer sur une interruption volontaire de grossesse ou de l'entourage de ces dernières ».
Pour justifier cette réforme, la majorité fait valoir que certains sites Web, généralement bien référencés dans les moteurs de recherche, induisent délibérément en erreur ou intimident les femmes dans l’objectif de les dissuader de recourir à une IVG. « Par ces pratiques, ils entravent aussi l’action des pouvoirs publics qui tentent de prodiguer une information claire et accessible quant aux conditions d’accès à l’IVG. Ils limitent ainsi l’accès de toutes les femmes au droit fondamental à l’avortement. »
L'opposition dénonce les risques d'atteintes à la liberté d'expression
Sur les bancs de l’opposition, Christian Kert (LR) a longuement contesté le bien-fondé de cette réforme au nom de son groupe : « L’honnêteté intellectuelle oblige à reconnaître qu’il existe une grande différence de nature entre le fait « d’entraver » les femmes qui ont choisi d’avoir recours à l’IVG, comme le faisaient, par exemple, ces commandos (...) qui s’enchaînaient aux grilles des hôpitaux, et le fait de mettre à disposition sur Internet une information différente des sites officiels pour ceux et celles qui cherchent à s’informer ».
« Imaginons le même genre de texte visant à limiter les opinions sur d’autres sujets comme le réchauffement climatique, les perturbateurs endocriniens ou l’écriture de l’histoire par exemple, a-t-il poursuivi. Tout le monde, vous les premières, madame la ministre, madame la présidente de la commission, madame la rapporteure, crierait à la censure ! »
« En réservant à l’IVG un traitement aussi spécifique, une telle mesure dépasse le contrôle que l’État peut exercer sur la liberté d’expression » a prévenu Christian Kert. Avant d'ajouter : « Vous commencez aujourd’hui par l’IVG. Vous, ou d’autres d’ailleurs, pourraient s’engouffrer dans la brèche, que vous auriez ainsi ouverte, pour s’attaquer à d’autres sujets. »
La Quadrature du Net monte au créneau
Fait assez rare, La Quadrature du Net a publié hier un communiqué au travers duquel l’association de défense des libertés défend la même position que la droite.
Tout en reconnaissant l’« intention louable (faire respecter le droit à l'IVG et l'information qui y est liée) » de cette proposition de loi, l’organisation dit ne pouvoir que « marquer son opposition à l'argumentation juridique employée qui porte atteinte à d'autres droits fondamentaux que sont la liberté d'expression et d'opinion ». À ses yeux, ce nouveau délit est « porteur dans son fondement de problèmes juridiques et d'atteinte aux droits très lourds, d'autant qu'il existe un arsenal législatif (abus de position de faiblesse ou de situation d'ignorance, article 223-15-2 du Code pénal...) largement suffisant mais malheureusement sous-utilisé ».
Risque de rejet au Sénat
Adopté par l’Assemblée nationale, le texte a été transmis au Sénat, où il pourrait être examiné dès le 7 décembre en séance publique.
Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains, a toutefois clairement laissé entendre que la majorité de droite pourrait ne pas voter cette proposition de loi : « Vraisemblablement, nous la rejetterons au nom de la liberté d’expression, et je crois qu’elle est contraire à l’esprit de la loi Veil qui prévoyait une information, y compris sur les alternatives, donc pour moi c’est un très mauvais texte » a-t-il expliqué sur Public Sénat. « Parce qu’il y a des sites qui sont excessifs, outranciers ou mal informés, est ce qu’à ce prétexte-là on doit tout interdire lorsqu’on n’a pas la même pensée sur tel ou tel sujet ? Bien sûr que non » a ajouté le sénateur, proche de François Fillon.
Engagé dans le cadre d’une procédure accélérée, le texte devrait pouvoir malgré tout être définitivement adopté avant la fin de la mandature (le gouvernement pouvant donner le dernier mot à l’Assemblée nationale). « Si ce texte devait finir son parcours parlementaire, nous présenterions un recours devant le Conseil constitutionnel » a néanmoins mis en garde Christian Kert hier.
Le délit d’entrave « numérique » à l’IVG passe le cap de l’Assemblée nationale
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L'opposition dénonce les risques d'atteintes à la liberté d'expression
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La Quadrature du Net monte au créneau
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Risque de rejet au Sénat
Commentaires (178)
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Abonnez-vousLe 02/12/2016 à 09h47
Le site en question a un standard téléphonique, qui ne donne pas une information neutre, mais oriente clairement vers le fait de ne pas faire l’IVG, culpabilise la personne, raconte des choses fausses comme “si tu avortes tu deviendras stérile”,
“90% des couples se séparent après une IVG”, “tu garderas des séquelles
et des douleurs atroces toute ta vie”,… Ce discours n’encourage pas à se rendre physiquement sur un lieu pour en discuter autrement qu’au téléphone (comme le planning familial). (c’est la version officielle, perso je n’ai pas appelé pour vérifier.) Si l’info donnée était neutre, qu’elle pesait le pour et le contre, je suppose que cela ne ferait pas débat et on n’en serait pas là.
C’est le fait de donner ces fausses infos qui est défini
comme une entrave, pas juste le fait d’être contre l’IVG, ça ça reste une
opinion et personne ne la remet en cause.
Le 02/12/2016 à 09h48
Le 02/12/2016 à 09h48
Le 02/12/2016 à 09h50
Le 02/12/2016 à 09h51
Sauf qu’il ne pénalise pas l’opinion, mais le fait de mentir sciemment pour que la personne ne fasse pas l’IVG (voir mon message ci-dessus).
Il y a plein de sites anti-IVG, là c’est IVG.net qui est visé, car il ressemble à un site institutionnel, pas à un blog d’une personne contre (ou pour) l’IVG.
Le 02/12/2016 à 09h54
Je me demande si ceux qui applaudissent l’emprisonnement pour consultation de sites terroristes applaudissent aussi cette mesure…
Le 02/12/2016 à 09h55
+1
Et perso je trouve que donner sciemment des fausses info sur le net devrait être puni d’une manière générale (pas avoir une opinion mais mentir pour influencer l’opinion de quelqu’un dans son interet).
convaincre ok, mentir non.
bon après le coté sciemment est quasi impossible à prouver ok….
Le 02/12/2016 à 09h57
Le 02/12/2016 à 09h59
Et?
Même s’il vient d’une famille riche, si l’enfant est placé ou le parent accompagné, c’est bien la collectivité qui paie, pas la famille.
L’IVG permet de limiter drastiquement dans le temps les répercussion d’une naissance (ou plusieurs) non désirée, quel que soit l’origine sociale.
Économiquement, je doute qu’on puisse faire mieux (à part évidement avec la contraception).
Le 02/12/2016 à 09h59
Pour ça que le coté sciemment rend la chose presque impossible à prouver j’en suis bien conscient.
Mais cela dit ca existe déjà comme répandre de fausses informations pour manipuler le cour de la bourse. c’est interdit.
edit :
Wikipedia
Le 02/12/2016 à 09h59
Le 02/12/2016 à 09h59
Le 02/12/2016 à 10h00
Le 02/12/2016 à 10h00
Dommage qu’on puisse pas “liker” les commentaires, des fois ça serait sympa ;)
Le 02/12/2016 à 10h05
Le 02/12/2016 à 10h10
Le 03/12/2016 à 19h37
Qu’attend t on pour interdire les religions puisqu’elle font de la propagandes sur l’existence de dieu alors qu’aucun faits concret ne le prouve, c’est juste de la désinformations…
Il faudrait également interdire les partie politiques qui nous revendiquent depuis des dizaines d’années avoir la prétentions de résoudre nos problèmes sans y réussir, c’est juste de la désinformation.
les politiciens sont les premiers à jouer sur la bêtises et l’ignorance des gens pour se faire élire et ensuite profiter du système.
Au lieu de vouloir protéger les individus contre tous ce qui pourrait leur être supposément défavorable l’état devrait faire en sorte que chacun puisse se faire librement sa propre opinion au lieu de les gaver de de concepts “prêt à penser”.
Si nos dirigeants on une si piètre opinions des français, si il considèrent qu’ils sont incapable de s’informer, de former une opinion, de raisonner alors à quoi rime le droit de vote? pourquoi permettre à ces cons d’individus de choisir leur dirigeants alors que manifestement ils sont incapables de prendre les “bonnes décisions”. Autant établir une bonne dictature et énoncer manu militari ce qui bon ou pas et forcer les gens à prendre les “bonne décisions” que nos gouvernants sont manifestement les seules (probablement du fait de l’appartenance à une race d’homme supérieur) à discerner.
L’existence se résume à la prise de décisions dans un monde d’opportunités. l’erreur fait partie de l’équation et est aussi utile que le succès car cela permet justement de progresser. Ceux qui depuis la naissance sont préservé de l’erreur et de l’échec ne progresse pas. Outre le fait qu’ils ne sont plus que des créatures sous assistance auquel on a enlevé deux des plus important droits qui sont la liberté et la responsabilité ce sont également des êtres faibles et fragiles qui subiront de plein fouet les évènements si jamais leurs “protecteurs” venaient à faillir. C’est exactement la situation d’une grande partie de la population française qui tient plus de l’élevage de poulet que de la société humaine.
Le 03/12/2016 à 20h25
Misesboy, tu ne semble pas avoir perçu de quoi on parle.
On ne parle pas de sites d’opinion qui s’assumeraient comme tels, et qui seraient censurés car différents d’une supposée doxa.
On parle de sites qui CACHENT leur opinion.
Il n’est pas question de protéger les gens contre l’exposition à des idées clairement exposées, mais de les protéger contre des manipulateurs qui se font passer pour ce qu’ils ne sont pas.
Le couplet de victimisation des pro-ivg tricheurs est irrecevable : ils ONT la liberté d’expression. Le problème c’est qu’ils réclament le droit d’avancer masqués. Ben non. S’ils assument leur opinion, honnêtement, ils doivent s’exprimer à visage découvert.
Le 03/12/2016 à 20h38
… victimisation des ANTI-ivg, pardon. J’ai commencé par écrire “pro-life” mais je n’aime pas cet anglicisme.
Le 04/12/2016 à 19h10
Ceux qui prennent une décision importante en ne consultant qu’un ou deux site internet (ou même en ne consultant qu’internet) mérite leur sors.
je le répète l’état n’est pas là pour être responsable à la place des gens, c’est le meilleur moyen pour rendre la population de plus en plus con car incapable de penser par elle même puisque tout est pré maché, pré pensé…
Le 04/12/2016 à 19h22
Le 04/12/2016 à 20h30
Si on suit cette logique on laisse tout le monde dire n’importe quoi en se faisant passer pour ce qu’on n’est pas.
Tiens demain je vais ouvrir un site de conseil fiscal destiné aux entreprises, avec un faux diplôme de comptabilité, dans lequel je conseillerai sciemment de faire tout ce qui fera augmenter les impôts de ceux qui m’écouteront, et dans lequel je conseillerai des actions illégales. Évidemment je ferai en sorte d’être bien référencé sur Gougueule pour attirer les visiteurs.
Les gens n’auront qu’à être responsables après tout, il n’avaient qu’à penser, ils mériteront leur sort.
Le 05/12/2016 à 06h46
Si habituellement je pense comme ça, dans ce genre de cas il faut avoir des garde fous.
Faire un IVG, c’est pas non plus comme devoir choisir entre du ketchup Heinz ou Amora en supermarché hein… L’émotionnel entre grandement sur la balance et peut conduire à faire des choix irrationnels, surtout s’ils sont mal orientés.
Là on parle clairement de gens qui se font passer pour ce qu’ils ne sont pas et orientent des choix avec des arguments fallacieux.
D’une certaine manière, c’est comme lire Doctissimo et finir par comprendre qu’on a un cancer et qu’il faut amputer après s’être ouvert le doigt avec un couteau. Sauf que là on a clairement conscience que ce sont des amateurs qui parlent de leurs remèdes de grand mère…
Le 05/12/2016 à 14h50
Le 05/12/2016 à 14h53
Le 02/12/2016 à 13h59
Le 02/12/2016 à 14h05
Ha ha! Je fais une petite recherche vite fait (je cherchais quelques statistiques sur les raisons principales pour un avortement), je tombe sur ivg.net et là petite pépite " />
https://ivg.net/category/ivg-et-avortement/raisons-pour-avorter
Raisons pour avorter:
…
…
Il n’y a actuellement aucun contenu classé avec ce terme.
Peut-être une vieille page, mais je trouve que ça résume bien la situation de ce site." />
Le 02/12/2016 à 14h06
Le 02/12/2016 à 14h08
Le 02/12/2016 à 14h11
Le 02/12/2016 à 14h15
+1 J’ai appris 15 ans plus tard que la femme de mon frère avait avorté, elle était tombée enceinte pendant leurs études.. et elle prenait bien la pilule…
Le 02/12/2016 à 14h20
Le 02/12/2016 à 14h24
Le 02/12/2016 à 14h25
Le 02/12/2016 à 14h30
Le 02/12/2016 à 14h33
Mouais, je pense que c’est aussi lié au domaine médical, sans pour autant parler de tabous, c’est aussi une question de pudeur, d’intimité, de vie privée quoi.
Le 02/12/2016 à 14h36
Le 02/12/2016 à 14h46
le but est louable
Le moyen, lui l’est moins. La question de la proportionnalité de la loi est toujours mise de côté.
Perturber l’accès aux établissements médicaux et faire pression sur des gens sont déjà des infractions.
ça laisse quand même un petit goût de censure dans la bouche. Ainsi que l’impression que cette censure s’étend petit à petit.
A mon sens, le premier site qu’on consulte est un site officiel si on cherche sur internet des informations pour prendre une décision aussi difficile. La pression sociale est extrême partout et pas que sur internet, pour moi difficile de déterminer si ça aura une quelconque efficacité.
Le 02/12/2016 à 14h46
Le 02/12/2016 à 14h47
Je pense que ce qu’il voulait dire c’est que la religion à y voir car celle-ci influence encore aujourd’hui nos tabous, même si elle ne le fait plus de manière directe c’est encore palpable sur certains sujet.
Par exemple en ce qui concerne la sexualité, le plaisir, la masturbation etc.. c’est encore un sujet tabous dans beaucoup de familles, sans pour autant que celles-ci soient religieuses, c’est devenu culturel (mais heureusement mai 68 est passé par là).
Le 02/12/2016 à 14h49
Le 02/12/2016 à 15h36
Le 02/12/2016 à 15h48
Le 02/12/2016 à 15h58
Suite :
Le géant américain des boissons sucrées s’est associé à des scientifiques influents pour qu’ils diffusent ce message dans les revues médicales. Pour les encourager à suivre cette direction, l’entreprise ne lésine pas sur les moyens. Coca-Cola a ainsi lancé une nouvelle association à but non lucratif baptisée «Global Energy Balance Network» et basée dans son propre siège social à Atlanta, en Géorgie. Au total, la compagnie aurait «offert» plus de 5 millions d’euros à ses chercheurs, rapporte le journal américain. Son but est de propager l’argument que les Américains se préoccupent beaucoup trop de leur alimentation et, du coup, pas assez de leur activité physique.
Le vice-président de cette association, qui est aussi un chercheur en fonction reconnu, assure d’ailleurs qu’il n’existe «aucune preuve convaincante» que la mauvaise alimentation comme les fast-food, et les boissons qu’on y sert, sont la cause des problèmes de santé que l’on connait.
Le 02/12/2016 à 16h21
Les escrocs sont partout !
Le 02/12/2016 à 17h53
À ce niveau c’est plus une pépite, mais un filon.
Comme déjà dit dans l’article et d’autres commentateurs, la cause est juste mais on imagine sans difficulté les dérives possibles.
Le 03/12/2016 à 08h16
Le but de la loi est de défendre les plus faibles dans la société (OK, ce n’est pas toujours respecté, mais bon, c’est un autre débat).
Il y a des femmes voire même des ados qui se retrouvent enceintes, qui ne savent pas quoi faire, qui ne savent pas vers qui se tourner parce que dans leur famille on ne parle pas de sexualité et de contraception, qui sont donc en détresse, en panique et en souffrance. Que vont penser les parents ? que vont penser les voisins ?
Donc elles cherchent sur Internet et elles tombent sur un site qui se prétend un site d’information. Un site où il y a des rubriques “J’ai avorté” et “J’ai refusé d’avorté”. Mais quand on clique sur “J’ai avorté”, on ne tombe que sur des témoignages (ou prétendus témoignages) qui expliquent que suite à l’avortement, la femme a fait une dépression, son mec l’a quitté, elle ne peut plus avoir de gosses, elle a tenté de se suicider, elle pleure toutes les nuits en regrettant ce bébé qui a été assassiné, …
Et il y a un numéro vert : et ce numéro amène vers des “conseillères” qui systématiquement déconseillent d’avorter (qui déconseillent également d’utiliser la pilule ou des préservatifs tant qu’on y est), qui utilisent des éléments de langage pour culpabiliser (parler d’enfant au lieu de parler d’embryon), … qui écartent toutes les objections :
Une député a fait le test de téléphoner, plusieurs journalistes également.
Donc, à aucun moment, le but est d’empêcher les pro-life de faire de la propagande anti-IVG. Ils en ont le droit et personne ne le leur conteste.
Le but est de protéger les femmes en détresse en empêchant ce qui s’apparente à une escroquerie : se présenter comme un centre d’information neutre et objectif pour faire passer un discours anti-IVG.
Est-ce que par exemple la Quadrature du Net est prête à se battre pour que des gens puissent monter des sites d’escroquerie pure ? des sites qui vendent des télé grand écran à 100 € livraison comprise, des sites qui proposent des placements qui rapportent 15% d’intérêt pas an (bonjour Monsieur Madoff), des sites qui expliquent que le grand marabou fait revenir votre femme et augmente la taille de votre pénis si vous envoyez de l’argent, des emails qui vous expliquent que si vous les aidez à sortir 150 millions de dollars du Nigeria, vous toucherez 10%… Après tout, c’est de la liberté d’opinion, non ? J’ai le droit de le dire et ce n’est pas ma faute si les gens sont crédules.
Pourquoi l’escroquerie serait interdite dès lors qu’elle s’attaque à l’argent ou à des bien physiques et qu’elle serait autorisée dès lors qu’il s’agit de s’attaquer à l’intégrité mentale d’une personne ?
Le 03/12/2016 à 08h48
Commentaire sensé.
Le 03/12/2016 à 09h28
C’est le coeur du problème : le mensonge sur l’objectif de ces sites.
Mettons fin à cette escroquerie qui a trop longtemps profité d’une impunité dangereuse.
Le 03/12/2016 à 12h28
La guérisson des cas extrêmes de priapisme est assez radical: incision des corps caverneux. T_T
Le 03/12/2016 à 12h29
Attends, elle a comme même dit oui. C’était pas contre son grès !!
Le 03/12/2016 à 12h32
La stérilisation a comme même un indice de Pearl de 0,1:http://www.svss-uspda.ch/fr/facts/contraception.htm
Donc, il doit y avoir des ratés.
L’abstinence n’empêche pas le viol (cas extrême, c’est sur).
Le 03/12/2016 à 12h38
Hum, l’abstinence implique l’absence de pénétration, dans ces 2 histoire, c’est clairement pas le cas.
Le 03/12/2016 à 12h58
Le 03/12/2016 à 13h26
Le 03/12/2016 à 13h30
Le 03/12/2016 à 14h51
Le 02/12/2016 à 10h51
Le 02/12/2016 à 10h52
Un site qui prétend informer objectivement, et qui en réalité diffuse son opinion en la faisant passer pour de l’information, c’est une manipulation inacceptable. Le problème ne réside pas dans l’opinion affichée, mais dans son travestissement en information.
Les opposants à cette loi ne veulent pas la liberté d’expression, ils réclament l’impunité d’expression : dire n’importe quoi sans jamais avoir à faire face à des contradicteurs. Comme l’extrême-droite.
La liberté et l’impunité, ce n’est pas pareil.
La liberté d’expression est - une fois de plus - manipulée.
Que ces sites se présentent clairement comme des partisans anti-avortement, et on pourra les tolérer, tout en ouvrant des débats légitimes sur le sujet, mais HONNÊTEMENT.
Ce que fait ivg.net est malhonnête.
Le 02/12/2016 à 10h53
Non, ce n’est pas un argument “blouse blanche” car il est fait référence à des études, c’est ça qui appui l’argumentaire, pas uniquement le fait que ce soit un médecin qui s’exprime.
De plus il est dit “demander à des professionnels”, mais c’est toi qui présuppose qu’ils seront du même avis. Quel meilleur conseil donner? Demander à votre voisine?
L’emploi du verbe “accompagner” implique qu’on y va quand même mais qu’on va nous y aider.
Evidement car la question est “Y a-t-il des conséquences psychologiques après une IVG ?”
Réponse: Oui, il y en a mais des professionnels peuvent vous aider à les surmonter.
Le 02/12/2016 à 10h54
+1
Le 02/12/2016 à 10h59
En Inde, la stérilisation n’est plus imposée même si certains agents de l’Etat persiste à faire pression pour cela:http://www.europe1.fr/international/inde-une-sterilisation-de-masse-vire-au-cauc…
Le 02/12/2016 à 10h59
Oui, mais éthiquement bon courage.
Si l’on ne peux pas forcer quelqu’un à pratiquer une IVG, je me demande bien comment tu vas justifier une obligation à la stérilisation." />
Le 02/12/2016 à 11h03
Le 02/12/2016 à 11h03
Non, ce n’est pas un argument “blouse blanche” car il est fait référence à des études, c’est ça qui appui l’argumentaire, pas uniquement le fait que ce soit un médecin qui s’exprime.
Pas à des “études”, mais des “études sérieuses”, les mots ont un sens :)
C’est un argument “blouse blanche” sinon le site aurait dit de lui même “Les études sérieuses démontrent que….etc”. Ce gynéco est l’équivalent du mec en blouse blanche dans les pubs pour du dentifrice.
Evidement car la question est “Y a-t-il des conséquences psychologiques après une IVG ?”
Réponse: Oui, il y en a mais des professionnels peuvent vous aider à les surmonter.
Drôle d’argument car cette question est évidemment à se poser avant pour savoir si on y va, et là la réponse est textuellement : allez s’y, on vous aidera à surmonter tout ça.
Vous ne répondez pas au fait qu’on trouvera des médecin donnant un autre son de cloche sur ce sujet, ainsi que des femmes ayant très mal vécu leur avortement, mais que ce site, via ce petit texte, les ignores totalement par idéologie.
N’aurait été il pas plus juste de donner les témoignages de femmes (et médecin) l’ayant mal vécu en plus des autres ?
C’est là le côté idéologique de la chose : on ne vend que son point de vue, les autres pensent forcément mal.
Le 02/12/2016 à 11h04
Voila, c’est saonctionner une tromperie délibérée et passage délibéré de fausses informations aux potentielles femmes en détresse à la recherche de vraies informations.
C’est pour punir les sites qui avancent masqués, pas les sites d’opinion.
Le 02/12/2016 à 11h07
Ça marcherais sans doute en parti, et même si éthiquement c’est pas super clean on est pas dans l’obligation, c’est du volontariat.
Le 02/12/2016 à 11h11
Tu dira ceci à la petite Fiona ou le petit Tony " />.
Le 02/12/2016 à 11h13
“99.9% pensent que” : tu es sondeur ? tu as fait cette étude ? qui t’a commandé cette étude ?
…
tu te prends les couilles dans le tapis là : apprenti dictateur tu es.
Le 02/12/2016 à 11h14
+1
(je suis en Auvergne …)
Le 02/12/2016 à 11h15
Le 02/12/2016 à 11h16
No kidding ?
Le 02/12/2016 à 11h18
Le 02/12/2016 à 09h30
Tout site dont les idées ne plaisent pas aux socialo-mondialistex sera censuré.
Tout mot dont la définition ne correspondra pas à la pensée socialo-mondialiste sera modifiée.
1984 G.ORWELL
Le 02/12/2016 à 09h31
je te retourne le compliment misterB.
Chacun pense ce qu’il veut : tu as saisi le concept ?
Le 02/12/2016 à 09h32
Comme dit plus haut, le principal problème c’est qu’un site soit disant d’information sur IVG https://ivg.net/) est en fait un site de propagande anti-IVG, et ressort en 1er résultat google.
Je pense que ce qui lui est reproché c’est de se donner une image de site d’information qui devrait être un minimum objectif (” Toutes les infos sur l’IVG dont vous avez besoin : médicales, psychologiques, juridiques ou sociales. “) alors qu’on est clairement dans la propagande, il ne s’agit pas d’informer mais de convaincre de ne pas avorter.
Le 02/12/2016 à 09h33
Plutôt que de faire une Xème loi, ils pouvaient tous simplement pas s’arranger avec Google and co pour que le site du ministère arrive en tête des recherches ?
Le 02/12/2016 à 09h33
Le 02/12/2016 à 09h34
bin nan tu peux pas tomber enceinte sur tweeter " />.
Perso je n’aime pas le fait pénaliser des opinions (même si je ne suis pas d’accord avec ).
Le 02/12/2016 à 09h36
Le 02/12/2016 à 09h37
Le 02/12/2016 à 09h39
Le 02/12/2016 à 09h40
Bonne idée!! Du coup comme elles ne pourront pas payer, elles garderont l’enfant, et comme elles sont très malines c’est l’état qui devra prendre en charge les enfants dont elles ne pourront pas s’occuper (vu qu’elles ont déjà du mal avec leur contraception…)!
De belles économies en perspective." />
Le 02/12/2016 à 09h42
on ne parle de délit d’opinion mais plutôt de désinformation/de propagande.
si demain il y avait un lobby pro sucre/pro tabac ou n’importe quel autre, se faisait passer pour ce qu’il n’est pas, ca devrait être tout aussi condamné.
Le 02/12/2016 à 09h45
Le 02/12/2016 à 09h45
Moi je comprends ce texte de cette manière.
Tu as le droit de faire un site anti-ivg pour ce qu’il est : un site anti-ivg. Et tu as le droit de donner ton opinion.
Ce que tu n’as plus le droit de faire c’est de faire passer ton site anti-ivg pour un site d’information “neutre” et tu n’as pas le droit de mentir, de faire des contre vérités etc.
il y a aussi le fait de vouloir tromper sciemment.
Par exemple.
Tu fais un site anti-ivg que tu appelles “tous contre l’ivg” (par exemple) où tu dis qu’une ivg c’est un meurtre, punis par dieu etc etc.
C’est des conneries mais à la limite tu cherches pas à tromper, c’est des croyances religieuse. Pour moi la loi s’applique pas.
Par contre tu fais un site “info ivg” ou “les conséquences de l’ivg” où tu balances des trucs genre “faites attention l’ivg peut vous rendre stérile”, “un embryon est déjà un être humain”, “faire une ivg peut vous faire courir un risque mortel” etc etc etc. Tu cherches volontairement à tromper pour orienter un choix. Et là la loi s’applique.
Le 02/12/2016 à 09h45
Le 02/12/2016 à 09h46
C’est un peu la porte ouverte à toutes les fenêtres. On ferme/muselle les sites anti-IVG par ce qu’ils font de la désinformation. Soit. Et on s’attaque aux autres sites de désinformation aussi ? Y’a du boulot… " />
Le 02/12/2016 à 09h46
Le 02/12/2016 à 10h14
Le 02/12/2016 à 10h21
En quoi ca te pose problème ?
C’est leur corps, elles paient l’intervention. je ne comprend spas pourquoi c’est énervant.
Désespérant certes, mais on ne devrait pa sleur interdire ca pour au temps
Le 02/12/2016 à 10h21
Le 02/12/2016 à 10h22
Le 02/12/2016 à 10h27
Ça n’appartient pas au passé.
Les femmes en situation de handicap mentale sous très souvent sous implant contraceptif.
Ce n’est pas de la stérilisation à proprement parlé… mais dans les fait c’est une contraception chimique à vie." />
Le 02/12/2016 à 10h29
Le 02/12/2016 à 10h30
Le 02/12/2016 à 10h30
J’ignorais cela…
L’histoire que j’ai retenu c’est des personnes (pauvres) aux US voulant avorter et qui ont subi une stérilisation forcée pendant l’ivg et sans en être informé après l’opération. Pour le coup ouais.. avorter te rendait stérile…
J’ai aussi cru lire qu’un pays voulait forcer des femmes à avorter pour cause de pauvreté ou de détresse sociale (les pays bas je crois mais j’en suis pas sur et je retrouve pas l’info, le projet a surement été rejeté sinon on en aurait entendu parler plus que ça)
Le 02/12/2016 à 10h33
Et bien ils en ont le droit.
Je connais plusieurs hommes qui ont un utérus (j’en connais même qui ont déjà eu une IVG).
Le 02/12/2016 à 10h33
« y compris en diffusant ou en transmettant par voie électronique ou
en ligne, des allégations, indications de nature à induire
intentionnellement en erreur, dans un but dissuasif, sur les
caractéristiques ou les conséquences médicales d’une interruption
volontaire de grossesse »
Je pense que c’est la porte ouverte pour empêcher les opinions contraires à une démarche pro-IVG de s’exprimer sur le net. Si on estime que certaines allégations sont fausses et trop bien référencées, il faut faire un effort d’information proportionnel dans l’autre sens. Je ne vois pas pourquoi, il devrait être interdit d’avoir deux sons de cloches (les cas franchement abusifs mis à part)… Sinon, pourquoi ne pas faire pareil pour les autres sujets controversés à commencer part les méfaits (réels ou supposés) de certains vaccins par ex ?
De toute façons, on entrave la liberté d’expression en affirmant toujours quelque chose comme : « Non, notre proposition de loi ne revient pas sur la liberté d’expression, ni sur Internet, ni ailleurs ». Mais j’ai constaté que quand le gouvernement prétend faire quelque chose au nom de la “liberté d’expression”, celle-ci s’en trouve réduite par la suite dans les faits." />
Le 02/12/2016 à 10h42
Le 02/12/2016 à 10h43
Le 02/12/2016 à 10h45
Allez, je me jette les deux pieds dans la marre :)
(Avant tout chose, je tiens à préciser que je ne suis pas opposé à l’IVG, mon commentaire n’est qu’un effort intellectuel, pas le reflet d’une opinion.)
Le site officiel n’est-il pas lui aussi un site de propagande qui tomberait sous le coup de cette même loi ?
Voici le seul extrait du site (sans coupure) qui laisse transparaître qu’une IVG n’est pas équivalent à aller acheter du pain :
Y a-t-il des conséquences psychologiques après une IVG ?
Réponse du gynécologue Philippe Faucher :“La majorité des études scientifiques sérieuses qui ont été publiées sur le sujet montrent qu’il n’y a pas de séquelle à long terme psychologique de l’avortement. Il n’y a pas de syndrome post-traumatique qui persisterait à distance, plusieurs années après un avortement.Au moment de l’IVG, ce n’est pas un moment très agréable à passer. Mais là c’est comme pour la douleur physique, il y a des femmes qui le vivent on va dire plutôt bien et puis il y a des femmes qui le vivent plutôt mal : donc qui sont tristes, qui pleurent. Et à ce moment là il ne faut pas hésiter à demander à des professionnels formés à l’accompagnement psychologique de vous aider.”
Pour commencer, le site ne donne pas “son” avis mais cite un médecin (sophisme de la bouse blanche) qui va forcément dans le sens de la propagande (vous trouverez des gynéco qui seront moins catégorique que celui ci sur les risques psychologiques).
Lui même y va à tâtons avec des “études sérieuses”, “séquelle à long terme” (et donc à court ?); minimise la chose avec des “pas un moment très agréable” et “comme pour la douleur physique” (vous avez eu un bobo dans votre vie, ce n’est pas pire); sort carrément des tautologie car certaines le vivent “plutôt bien” et d’autres “plutôt mal”: et tout ça se termine par un laconique “donc qui sont tristes, qui pleurent”.
La solution à tout ça : “demander à des professionnels” (donc du même avis que ce gynéco) qui sont “formés à l’accompagnement”. L’emploi du verbe “accompagner” implique qu’on y va quand même mais qu’on va nous y aider.
Aucune trace donc dans tout ce texte (surement écrit à plusieurs mains vu les mots et expressions très bien choisies) d’incitation à ne pas recourir à l’IVG, on ne dit jamais “de bien réfléchir à ce choix”, ou que “ce n’est pas anodin” (une chose qui rend “triste et qui fait pleurer” ne l’ai pas pour moi perso) car ça n’irait tout simplement pas dans le sens idéologique de ce site.
Et c’est exactement ce que font les sites comme IVG.net : ils ne vont tout simplement pas contre leur idéologie.
Le 02/12/2016 à 10h45
Pour les intéressés, voici le lien vers l’article en question. " />
Le 02/12/2016 à 10h49
Très interessant et sans équivoque.
Le 02/12/2016 à 10h49
Le 02/12/2016 à 14h50
Le 02/12/2016 à 14h55
C’est sur mais les gens sont aussi peu enclin à te parler d’insémination artificielle etc…
perso quand on m’a ouvert pour retire ma vésicule biliaire ça me gênait pas trop d’en parler. Par contre pour des soucis de santé qui touche l’appareil reproducteur masculin bizarrement je suis plus discret lol :) (oui ben le priapisme ça fait mal !)
edit : en fait c’est plutôt notre regard à nous qui est influencé par notre “culture religieuse”
Le 02/12/2016 à 15h00
Sauf qu’il n’existe à ce jour aucun moyen de contraception fiable à 100%
Le 02/12/2016 à 15h02
Le 02/12/2016 à 15h03
Le 02/12/2016 à 15h05
Le 02/12/2016 à 15h11
Je ne parierais pas sur l’abstinence." />
https://enfantsdusilenceblog.wordpress.com/
http://www.aufeminin.com/news-societe/une-bonne-s-ur-accouche-sans-savoir-qu-ell…
Le 02/12/2016 à 15h28
Le 02/12/2016 à 15h34
Il me semble que la calomnie c’est envers quelqu’un, pas des mensonges au sujet d’une situation, ou d’un état, comme l’IVG. Mais je ne suis pas avocat " />
Et concernant le début de cette “affaire”, ça vient d’une députée qui s’est fait passer pour une femme enceinte voulant se renseigner, et elle a appelé. Le site l’attaque en diffamation, j’espère que la députée a enregistré la conversation, et qu’elle va la diffuser, pour qu’on juge craiment sur pièces ce que répondent les personnes de la hotline.
Le 02/12/2016 à 15h35
Les enfants, vous partez dans un débat sur l’avortement. Intéressant en soi, mais carrément hors-sujet.
Ici, il est question de sites internet qui masquent leur parti-pris, dans le but de désinformer les femmes ayant besoin d’aide en leur donnant leur opinion comme seule vérité.
C’est inacceptable.
Que les responsables de ivg.net et autres affichent clairement la couleur, en disant “nous sommes contre l’avortement, et voici nos raisons”. Tant qu’ils se feront passer pour un service d’assistance objectif, il faudra les combattre.
Ce n’est même pas la question de savoir si on est pour ou contre le droit à l’avortement. Les responsables de ce site mentent et cela menace le public fragile susceptible de les appeler. C’est un danger public qu’il est légitime d’interdire.
Si demain une marque de fast-food ouvre anonymement un faux site d’information sur le diabète qui explique qu’il faut manger 3 kg de sucre par jour pour éviter le diabète, on ne la laissera pas faire. Là c’est pareil.
Le 02/12/2016 à 09h09
Est-ce que j’enfreindrais la loi si je dis que l’iVG n’est pas un moyen de contraception sur twitter par exemple ? (vrai question)
Le 02/12/2016 à 09h12
Définit d’abord ce qu’est la contraception.
Ensuite, la loi est présentée comme donnant une possibilité aux femmes qui n’ont pas pu avorter d’attaquer les personnes qui les en aurait empêcher.
Donc, il faudrait que ton twitt est empêcher une femme d’avorter.
Je pense que c’est plus calibré pour les sites web et pas pour les réseau sociaux. Et que plus que les femmes, ce seront des associations qui porterons les choses devant la justice.
Le 02/12/2016 à 09h13
YouTube" />
Le 02/12/2016 à 09h14
Tu diras juste la vérité, l’IVG est utilisé en tant que dernier recourt par la majorité des femmes.
Le 02/12/2016 à 09h15
(abus de position de faiblesse ou de situation d’ignorance, article
223-15-2 du Code pénal…) largement suffisant mais malheureusement
sous-utilisé
Et surtout impossible à prouver.
Ce qui a initié ce texte, c’est sa position (1e) dans les résultats de Google. S’il avait été en 36e page, personne n’aurait jamais eu l’idée d’étendre ce délit d’entrave, car personne n’aurait parlé de ce site… Et au final, ça lui fait une pub monstrueuse, merci l’effet Streisand.
Edit : et donc non, on n’est pas poursuivi pour avoir dit tel ou tel truc sur Twitter, car cela ne constitue pas un déli d’entrave, c’est juste l’avis d’un quidam…
Le 02/12/2016 à 09h18
Comme prévu, le délit de consultation de site terroriste n’a été qu’un cheval de Troie pour tenter de museler toute opinion divergente de la doxa en place.
Le 02/12/2016 à 09h20
Parce que l’État ne se donne pas les moyens de faire une communication constante. Les ministres sont friand de communications express, mais un travail long et discret, ils aiment pas.
Le 02/12/2016 à 09h22
Donc si je comprend bien avec cette loi, convaincre, via internet, une personne qui voudrait procéder à une IVG de ne pas le faire serait illégale ?
Que je sache faire une IVG sur internet c’est pas possible, il faut se déplacer physiquement, d’où la notion d’“entrave” qui n’a plus de sens sur internet.
Le 02/12/2016 à 09h23
Est-ce qu’ils prévoient le blocage de ces sites ?
Le 02/12/2016 à 09h25
Ce que font pas mal de gens IRL
Enfin, ces sites internet c’est juste une extension des actuels SOS-futures mères et autres associations qui ont aussi des tracts, des vraies personnes…
Je vois pas en quoi on voudrait couper leur site internet mais les laisser physiquement, ma logique est torturée (déjà que c’était pas brillant avant).
Le 02/12/2016 à 09h26
Le 02/12/2016 à 09h26
Est-ce qu’il ne faudrait pas instaurer, en cas de demande d’IVG, une amende pour la demanderesse et son partenaire pour “rapports sexuels non protégés” ?
En effet si il y a grossesse c’est qu’il n’y a pas eu de préservatif (ou alors il faut signaler promptement la marque à la DGCCRF pour qu’elle soit sanctionnée administrativement). Donc hormis le cas où les rapports auraient eu lieu entre partenaires réguliers ayant arrêté le préservatif après avoir eu tous deux un test de dépistage VIH négatif (joindre les deux documents à la demande d’IVG), les amants sont fautifs d’avoir pris le risque de transmettre l’épidémie et méritent donc une amende pour “mise en danger de la vie d’autrui”.
Forcément cette épée de Damoclès au dessus de la tête des “coups d’un soir” obligerait les gens à penser à se protéger et permettrait ainsi de lutter contre la propagation de la maladie.
L’argent ainsi récolté pourrait être affectée à la recherche contre le sida.
Le 02/12/2016 à 09h27
Si on pouvait entraver les boufonnes qui avortent tous les ans (j’en connais : 4 fois en 5 ans) parce qu’elles sont suffisemment legeres pour ne pas arriver a prendre la pilule avec régularité ou pour se faire poser un implant…
Pas pour raison morale (elles font ce qu’elles veulent de leur corps, c’est le leur) ; mais pour raisons economiques : ca coute cher a la société..
Ou bien on les laisse faire, mais a leur frais au bout d’un certain nombre de fois dans un delai imparti.
Le 02/12/2016 à 09h28
oui si pour convaincre la dite personne tu luis dis qu’il mourra dans d’atroces souffrance/ qu’il n’aura plus jamais la possibilité d’enfanter/ qu’il sera vu par tout le monde comme un monstre etc,etc
Après voilà c’est un sujet “débat sans fin”.
Le 02/12/2016 à 09h29
Le 02/12/2016 à 11h28
Si tu as un doute sur le “sérieux” des études, voilà un lien qui devrait te permettre de remonter à la source :
http://www.svss-uspda.ch/fr/facts/psychique.htm#meilleures
Le 02/12/2016 à 11h28
Le 02/12/2016 à 11h29
No kidding.
Je connais même des femmes à pénis. (bon là pour l’IVG en effet c’est pas trop possible)
Le 02/12/2016 à 11h29
Je suis aller sur le site officiel:http://ivg.social-sante.gouv.fr/decryptage-des-idees-recues-sur-l-ivg.html
Je dois être trop habitué à wikipédia mais pourquoi on n’a pas mis un lien vers les études en question?? Si elles sont si sérieuses que ça, il n’y a pas de honte à les publier via un lien hypertexte, non ?
Le 02/12/2016 à 11h30
En général les hommes trans non opérés ont un utérus.
Le 02/12/2016 à 11h33
Effectivement, un petit lien n’aurait pas fait de mal.
http://www.svss-uspda.ch/fr/facts/psychique.htm#meilleures
Le 02/12/2016 à 11h33
Et quand le préservatif craque, tu te retournes contre le fabricant? Et je ne te parle pas des contraceptifs oraux dont l’activité peut être diminués par certains aliments (pamplemousse) ou avec qui la cigarette augmente les effets secondaires….
Le 02/12/2016 à 11h36
Le 02/12/2016 à 11h36
Personnellement, je me suis toujours demandé si une prise “régulière” de la pilule du lendemain ne pouvait avoir un impact dommageable sur le système hormonal et reproducteur: c’est comme même une “bombe chimique” qui doit être utilisé dans un cadre exceptionnel.
Le 02/12/2016 à 11h37
Le 02/12/2016 à 11h41
Merci pour le lien.
Ils ont le mérite de citer les opposants mais si c’est pour les descendre :http://www.svss-uspda.ch/fr/facts/psychique.htm#opposants
Le 02/12/2016 à 11h41
Le 02/12/2016 à 11h44
Oui, un site au design des années 2000, mais un article très complet et bien sourcé. Merci les Suisses." />
Le 02/12/2016 à 11h46
Le 02/12/2016 à 11h47
Le 02/12/2016 à 11h47
Le 02/12/2016 à 11h50
Toujours pour ça que je ne délivre qu’aux demoiselles concernées. Si il faut, on passe dans le bureau pour plus de confidentialité.
Le 02/12/2016 à 11h51
Je suis entièrement d’accord avec toi, pour avoir lu des propos d’anti ivg, c’est assez scandaleux.
Mais dans l’absolu on est dans un sujet très délicat, la désinformation (et ce qu’on met derrière ce mot *).
*Imagine un politique (par exemple Paul Bismuth au hasard!), il pourrait aussi crier à la désinformation pour certaines de ses casseroles.
Ça me rappelle un doc sur lcp (qui était pas mal du tout) à propos de la désobéissance civique. Ce doc abordait un certain nombres d’exemples, comme l’aéroport de Nantes ou les anti ivg (encore eux!). Ça fait réfléchir…. (pas sur l’ivg!)
De plus leurs propos ne tombe pas sous le coup de la calomnie? (il y a un avocat dans la salle?)
Le 02/12/2016 à 11h53
Le 02/12/2016 à 11h56
Le 02/12/2016 à 11h57
Le 02/12/2016 à 12h00
Malheureusement la contraception repose toujours en dernier sur les femmes et ce sont elles qui sont les premières impactées …
La nature est mal faite.
Le 02/12/2016 à 12h04
Le 02/12/2016 à 12h07
Ah ok, donc tu devrais savoir mieux que personne que malgré ce que véhicule la société, il n’y a pas de risque avéré sur la prise répétée de la pilule du lendemain? Et même si c’était le cas, ça n’a toujours strictement rien à voir avec un avortement.
Le 02/12/2016 à 12h07
Le 02/12/2016 à 12h14
Le 02/12/2016 à 12h17
Autre lien intéressant chopé dans les commentaires de Rue89
http://www.mouv.fr/article-avortement-mensonge-et-propagande
Pour une fois je suis ok avec une loi
Le 02/12/2016 à 12h32
Le 02/12/2016 à 12h38
Le 02/12/2016 à 12h40
Le 02/12/2016 à 12h48
Le 02/12/2016 à 12h55
Le 02/12/2016 à 13h00
Le 02/12/2016 à 13h07
Le 02/12/2016 à 13h09
Le 02/12/2016 à 13h13
Déjà, la prise en charge médicale de l’IVG et sa dépénalisation (ce qu’on appelle un peu improprement le droit je trouve) revient en effet moins cher à l’ensemble du corps social que son interdiction et sa pénalisation. Et je pense aussi que sa prise en charge par les dispositifs de sécurité sociale revient moins cher également. Mais ce ne sont pas les mêmes budgets qui sont concernés et comme on a tendance à fonctionner en mode “cloisons étanches”. :-(
Le 02/12/2016 à 13h13
Le 02/12/2016 à 13h14
là, bien vu !
" />
Le 02/12/2016 à 13h17
Si on pouvait faire une loi similaire qui s’applique aux politiques et aux journalistes, ils seraient tous en prison ou presque et on aurait enfin la paix…
Le 02/12/2016 à 13h21
Il faut vraiment t’expliquer que c’est la malhonnêteté de la forme le problème ? Sur le fond, on a le droit d’être anti IVG et de le dire.
Le 02/12/2016 à 13h32
La malhonnêteté n’existe pas, c’est juste une invention de la doxa socialo-coco pour nous faire payer plus d’impôts et les refiler aux fainéants au RMI qui votent pour eux." />
Le 02/12/2016 à 13h35
Le 02/12/2016 à 13h38
Le 02/12/2016 à 13h45
Le 02/12/2016 à 13h45
z’ont pas fini de nous casser les couilles avec l’iVG ? ça fonctionne très bien comme c’est, c’est vraiment chercher des problèmes là où il n’y en a pas
Le 02/12/2016 à 13h51
Le 02/12/2016 à 13h51
Le 02/12/2016 à 13h52