Connexion
Abonnez-vous

Mission SES-10 de SpaceX : mise à feu statique du premier étage recyclé réussi

Le même en situation réelle maintenant

Mission SES-10 de SpaceX : mise à feu statique du premier étage recyclé réussi

Le 02 février 2017 à 08h50

SpaceX se prépare à envoyer dans l'espace une fusée avec un premier étage recyclé, une première. Alors que la date de lancement se rapproche, le premier test de mise à feu statique s'est déroulé sans encombre. Une étape importante, mais il faut maintenant transformer l'essai.

Il y a un peu plus de deux semaines, SpaceX était de retour dans l'espace après avoir été cloué au sol pendant trois mois à cause d'une explosion d'une fusée Falcon 9 sur son pas de tir (qui n'a pas fait de victime).

Le premier étage recyclé de SpaceX passe le test de mise à feu statique

Depuis, il n'y a pas eu de nouveau lancement (alors que le carnet de commandes déborde), mais la société annonce avoir bouclé avec succès un test de mise à feu statique sur un premier étage récupéré auparavant. Une étape indispensable avant un retour dans l'espace.

Il s'agit de celui de la mission SES-8, le premier que SpaceX a récupéré sur une barge en pleine mer en avril de l'année dernière. Au départ, Elon Musk pensait pouvoir le réutiliser pour une nouvelle mission deux ou trois mois plus tard, mais le délai s'est considérablement rallongé pour arriver à quasi un an maintenant. 

Lancement au 1er trimestre, peut-être pour fin février

La première mission à voler avec un étage de propulsion recyclé sera SES-10, qui enverra un satellite de télécommunication  éponyme qui couvrira l'Amérique latine (il remplacera AMC-3 et AMC-4). La société SES qui l'exploitera annonce un lancement pour le premier trimestre, sans plus de précision pour le moment. Selon nos confrères de Spaceflight Now qui ont pu obtenir des informations de la part d'un représentant de SES, le lancement pourrait avoir lieu aux alentours du 22 février, probablement pas avant.

Actuellement, le prochain lancement au calendrier est planifié pour mi-février avec la mission de ravitaillement de la Station Spatiale Internationale CRS-10. Il devrait ensuite être question de la mission Echostar, puis de SES-10, mais tout cela restera à confirmer tant que SpaceX n'aura pas révélé le planning exact.

Concernant Echostar, SpaceX ne tentera pas de récupérer le premier étage à cause de la charge trop lourde au lancement, ce qui limite de fait la quantité de carburant qu'il peut emporter pour effectuer son retour sur Terre. Il devrait s'agir de la dernière mission où cet élément de Falcon 9 est « sacrifié » selon Elon Musk, les prochains lancements lourds seront en effet effectués depuis Falcon Heavy, ou une version améliorée de Falcon 9.

Le 02 février 2017 à 08h50

Commentaires (70)

Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.

Abonnez-vous
votre avatar

Ils ont dû avoir une sacrée ristourne pour accepter que leur satellite serve de cobaye ^^

 

votre avatar

J’imagine que l’étage a subit quelques réparations tout de même : est-ce qu’on sait combien coute la remise en état ?



En tout cas c’est bien de voir que celà fonctionne.

votre avatar

Un an pour réutiliser le même matos, on est encore loin de leur objectif d’atterrir sur Mars pour ensuite redécoller.

votre avatar







CryoGen a écrit :



J’imagine que l’étage a subit quelques réparations tout de même : est-ce qu’on sait combien coute la remise en état ?



En tout cas c’est bien de voir que celà fonctionne.







Musk parlait de 5M$ à un moment mais c’était des projections…

De toute façon, pour l’instant, ces couts ne veulent pas dire grand chose tant qu’ils l’ont pas fait au moins 4 ou 5x


votre avatar







MasterDav a écrit :



Un an pour réutiliser le même matos, on est encore loin de leur objectif d’atterrir sur Mars pour ensuite redécoller.





Ca n’a jamais été le plan, à ma connaissance. 

De ce que j’ai lu, il était surtout question d’une flotte avec un roulement au sol. 



Et puis 1 an, c’est pour le premier essai. On peut difficilement extrapoler les durées et coûts à partir de la première tentative.


votre avatar







CryoGen a écrit :



J’imagine que l’étage a subit quelques réparations tout de même : est-ce qu’on sait combien coute la remise en état ?



En tout cas c’est bien de voir que celà fonctionne.





C’est bien là que le mystère plane.

Aucune agence spatiale nationale n’a jamais voulu se tenter sur un étage d’occasion, les expériences passées de réutilisation ont toujours été économiquement catastrophique. Bref aucune grande agence y croit vraiment, seul SpaceX est parti à fond sur ce créneau, ils en joue beaucoup médiatiquement pur faire le buz mais tous les spécialistes et professionnels restent très sceptique.

Un étage récupéré c’est l’obligation de controler chaque cm à la recherche d’une micro fissure, c’est un démontage complet des 9 turbopompe pour un controle et le changement de certaines pièces, c’est un temps de stockage qui visiblement est passé de 3 mois à 1 an, c’est du personnel pour faire cela, c’est une logistique de récupération en mer, etc … Bref, pour beaucoup ce n’est pas viable économiquement et si ça l’est il est fort à parier que le gain sera bien plus faible qu’espérer. D’ailleurs malgré les demandes répétés SpaceX et Musk restent muet sur cet aspect, si le gain financier avait été significatif je pense qu’ils se serait vanter de cela.

 

A noter qu’il y a aussi l’aspect image d’un lanceur réutilisé qui est souvent assimilé à un lanceur “d’occasion”.  Pour un client qui débourse environ 100 millions $ pour fabriquer son satellite et presque autant pour le lancement, je ne suis pas certain que beaucoup soient prêt à tout perdre en ayant voulu faire quelques économie avec un lanceur d’occasion.



A noter que SpaceX vent ses lanceurs à perte, ce qui est à la limite du légal, aidé par des subventions gouvernementales, via la NASA.

 


votre avatar







Faith a écrit :



Ca n’a jamais été le plan, à ma connaissance.





Je sais plus où j’ai lu ça mais le premier objectif c’est de décoller de la Terre pour atterrir sur Mars.

Et le second d’en redécoller pour rentrer.


votre avatar
votre avatar

Le mystère ne plane pas vraiment. On sait que le réutilisable peut être rentable. Mais pour cela il faut atteindre un bon rythme de lancement: Arianespace parle de 30 lancements/ans pour que ce soit rentable. Je suppose que SpaceX doit avoir ses propres evaluations.



Ensuite l’idée c’est d’opérer une fusée comme un avion. A partir du moment ou tu sais que tes moteurs peuvent tenir X cycles tu n’as plus besoin de les passer a des verification poussée a chaque vol, mais tout les X vols/cycle. Le tout étant d’arriver a determiner X et avoir un X au moins supérieur a 5 ou 10.



Pour les clients ils poussent pour avoir de bon prix car le lancement represente un coût non négligeable du total.



Bref tout ca est possible mais il faut y mettre les moyens, pouvoir fiabiliser les moteurs et surtout pouvoir tenir le nombre de vols par ans pour que ce soit rentable.

votre avatar







Mustard27 a écrit :



D’ailleurs malgré les demandes répétés SpaceX et Musk restent muet sur cet aspect, si le gain financier avait été significatif je pense qu’ils se serait vanter de cela.

 





A quoi bon annoncer des coûts avant d’avoir effectuer au moins un cycle complet de réutilisation?


votre avatar

En même temps c’est un peu hors de propos.

Il faut bien comprendre entre les lignes que Musk fait surtout de la prospective pour financer de la R&D avec son plan pour la conquête de Mars.

Le but est que ça fonctionne un jour et que sa boite en soit un acteur majeur, tant qu’il n’y a pas de faillite les retards et délais sont hors de propos pour ce genre de projet. On parle quand même d’une première dans l’histoire de l’humanité, pas d’un retard de 6 mois dans la construction d’un immeuble à cause de la météo et des fouilles archéologiques.

Du coup, oui le plus tôt sera le mieux, oui s’il est en retard “tout le monde” se foutra de sa gueule, et oui peut être qu’avant de voir une colonie humaine sur Mars, SpaceX fera partie du passé, mais je pense que tout ça est hors de propos dès lors que l’on sort de la position de l’investisseur recherchant une rentabilité.

votre avatar







MasterDav a écrit :



Un an pour réutiliser le même matos, on est encore loin de leur objectif d’atterrir sur Mars pour ensuite redécoller.





Le delai n’est pas du au lanceur lui meme mais essentiellement a l’accident de l’an dernier qui a arrêté tout lancement pendant plusieurs mois.

 





Faith a écrit :



Ca n’a jamais été le plan, à ma connaissance. 

De ce que j’ai lu, il était surtout question d’une flotte avec un roulement au sol. 





Pour la Falcon 9 ou Heavy non en effet, pour leur fusee pour Mars (l’ITS) par contre si c’est l’objectif, d’avoir le vaisseau se poser sur Mars et revenir pour réutilisation.


votre avatar







seb2411 a écrit :



Le mystère ne plane pas vraiment. On sait que le réutilisable peut être rentable. Mais pour cela il faut atteindre un bon rythme de lancement: Arianespace parle de 30 lancements/ans pour que ce soit rentable. Je suppose que SpaceX doit avoir ses propres evaluations.



Ensuite l’idée c’est d’opérer une fusée comme un avion. A partir du moment ou tu sais que tes moteurs peuvent tenir X cycles tu n’as plus besoin de les passer a des verification poussée a chaque vol, mais tout les X vols/cycle. Le tout étant d’arriver a determiner X et avoir un X au moins supérieur a 5 ou 10.



Pour les clients ils poussent pour avoir de bon prix car le lancement represente un coût non négligeable du total.



Bref tout ca est possible mais il faut y mettre les moyens, pouvoir fiabiliser les moteurs et surtout pouvoir tenir le nombre de vols par ans pour que ce soit rentable.





Contrairement à ce que tu affirme, non on ne sait pas que c’est rentable de réutiliser, si c’était le cas dit toi bien que toutes les agences mondiales (américaines, russes, japonaises, indiennes, européennes, chinoises) en feraient autant. Meme les grandes sociétés privés américaines comme Boeing (lanceur Delta) ou Lokcheed Martin (lanceur Atlas) ne veulent pas s’y lancer.

Quand à ceux qui affirme que c’est rentable, meme à long terme, ce sont probablement les optimistes, le type memes de ceux qui disaient que  la navette spatiale (engin réutilisable) serait économiquement viable et absorberait tout le marché … on connait la suite.

Meme Arianespace avait tenté la réutilisation des boosters à une époque, ce qu’elle a abandonné rapidement car non économique au final. Et pourtant un booster il n’y a rien de plus simple comparé à un moteur.



Quand à ta théorie du “il n’y a qu’à faire un moteur fiable, prévu pour X lancement”, ça reste valable pour du moteur de voiture ou d’avion, mais là on parle de moteur de fusées, on est aux limites de la très haute technologie, avec des turbopompes d’une puissance énorme, qui réalisent des rotations, des vitesses et des contraintes énormes sur ses pièces, sans parler de la température allant de très bas à très haut. Bref, oui on sait faire du moteur réutilisable mais pas sans une maintenance approfondie entre chaque lancement.



spaceX s’est lacé dans cette stratégie du réutilisable, c’est un pari, et personne, ni meme les spécialistes du secteur ne sont capable de dire si ce sera viable. Et franchement le silence de SpaceX et les retards ne sont pas de bon augure.


votre avatar

Peut-être que tu t’en fous que ça prenne du temps, mais moi j’aimerais bien voir la conquête de mars avant de clamser.

De là à affirmer que c’est hors de propos… <img data-src=" />

votre avatar







Loeff a écrit :



A quoi bon annoncer des coûts avant d’avoir effectuer au moins un cycle complet de réutilisation?





Le cycle lié au frais de remise en état a déja été fait, un lancement, une récupération en mer, une remise en état, un banc de test, prêt pur un nouveau lancement. Le lancement suivant n’apportera rien au cout, il servira juste à dire que ça amrche.

&nbsp;Il pourrait donc très clairement annoncer les couts de la remise en état du 1er étage dès maintenant. Mais s’ils étaient favorable croit bien que Musk s’en serait vanté pour donner un coup à la concurrence, mais il est silencieux et c’est mauvais signe.


votre avatar







Mustard27 a écrit :



A noter que SpaceX vent ses lanceurs à perte, ce qui est à la limite du légal, aidé par des subventions gouvernementales, via la NASA.

&nbsp;





Non le rapport sur les finances de SpaceX qu’a pulbie le Wall Street Journal montre que pour 2016 plus de la moitié des revenus de SpaceX viennent des clients commerciaux et pas de la NASA ce qui ne serait pas possible si la Nasa payait pour les clients commerciaux…

https://forum.nasaspaceflight.com/index.php?topic=42034.0


votre avatar







Mustard27 a écrit :



C’est bien là que le mystère plane.

Aucune agence spatiale nationale n’a jamais voulu se tenter sur un étage d’occasion, les expériences passées de réutilisation ont toujours été économiquement catastrophique. Bref aucune grande agence y croit vraiment, seul SpaceX est parti à fond sur ce créneau, ils en joue beaucoup médiatiquement pur faire le buz mais tous les spécialistes et professionnels restent très sceptique.

Un étage récupéré c’est l’obligation de controler chaque cm à la recherche d’une micro fissure, c’est un démontage complet des 9 turbopompe pour un controle et le changement de certaines pièces, c’est un temps de stockage qui visiblement est passé de 3 mois à 1 an, c’est du personnel pour faire cela, c’est une logistique de récupération en mer, etc … Bref, pour beaucoup ce n’est pas viable économiquement et si ça l’est il est fort à parier que le gain sera bien plus faible qu’espérer. D’ailleurs malgré les demandes répétés SpaceX et Musk restent muet sur cet aspect, si le gain financier avait été significatif je pense qu’ils se serait vanter de cela.

&nbsp;

A noter qu’il y a aussi l’aspect image d’un lanceur réutilisé qui est souvent assimilé à un lanceur “d’occasion”.&nbsp; Pour un client qui débourse environ 100 millions $ pour fabriquer son satellite et presque autant pour le lancement, je ne suis pas certain que beaucoup soient prêt à tout perdre en ayant voulu faire quelques économie avec un lanceur d’occasion.



A noter que SpaceX vent ses lanceurs à perte, ce qui est à la limite du légal, aidé par des subventions gouvernementales, via la NASA.

&nbsp;





Ouais. C’est comme l’invention du train à vapeur, qui n’était pas viable, trop coûteux et qui roulant à la vitesse folle de 35 km/h devait faire exploser les tympans des passagers en passant dans un tunnel.

Et les premiers avions en bois et tissus, je ne t’en parle même pas…


votre avatar







Mustard27 a écrit :



&nbsp;Il pourrait donc très clairement annoncer les couts de la remise en état du 1er étage dès maintenant. Mais s’ils étaient favorable croit bien que Musk s’en serait vanté pour donner un coup à la concurrence, mais il est silencieux et c’est mauvais signe.







C’est surtout que ca donnerait le coup pour cet étage, pas le cout moyen et encore moins le cout pour la prochaine version de la fusee qu’ils vont utiliser cette année qui comprends des ameliorations faites après avoir pu inspecter des étages récupères.



A noter que l’étage utilise pour JSAT-14 a deja eu 6 ou 7 tests alors qu’il était le plus endommage de tous ceux qu’ils ont récupéré.


votre avatar







Mustard27 a écrit :



C’est bien là que le mystère plane.

Aucune agence spatiale nationale n’a jamais voulu se tenter sur un étage d’occasion, les expériences passées de réutilisation ont toujours été économiquement catastrophique. Bref aucune grande agence y croit vraiment, seul SpaceX est parti à fond sur ce créneau, ils en joue beaucoup médiatiquement pur faire le buz mais tous les spécialistes et professionnels restent très sceptique.







Ouais mais tu peux pas comparer la navette spatiale avec les lanceurs de SpaceX. Le seul point commun entre les 2 est le mot lui-meme “réutilisable”. Tout le reste n’a rien a voir…

Après, évidemment qu’il y a de quoi être sceptique mais j’ose croire que Musk n’est pas fou et qu’il sait s’entourer de gens suffisamment compétents pour faire un calcul de rentabilité.

Mais bon, c’est lui qui prend les risques… nous, on se contente de regarder et commenter. Si il se plante, qu’est ce que ça peut bien foutre ? Et ça n’aura pas été vain : on aura la preuve que c’est pas rentable alors qu’on ne l’a jamais vraiment eu avant. Voila.







Mustard27 a écrit :



Un étage récupéré c’est l’obligation de controler chaque cm à la recherche d’une micro fissure, c’est un démontage complet des 9 turbopompe pour un controle et le changement de certaines pièces, c’est un temps de stockage qui visiblement est passé de 3 mois à 1 an, c’est du personnel pour faire cela, c’est une logistique de récupération en mer, etc …







Un controle aussi poussé est nécessaire si ton engin n’est pas prévu pour. Si tu conçois et fabrique ta fusée avec cet objectif dès le départ, tu vas faire des choix qui te garantiront que ça roule.

Et puis, pour l’instant, on parle de fusées réutilisables pour des satellites et du ravitaillement. C’est pas (encore) des hommes qui vont être propulsés…







Mustard27 a écrit :



Bref, pour beaucoup ce n’est pas viable économiquement et si ça l’est il est fort à parier que le gain sera bien plus faible qu’espérer. D’ailleurs malgré les demandes répétés SpaceX et Musk restent muet sur cet aspect, si le gain financier avait été significatif je pense qu’ils se serait vanter de cela.







Mais même si il arrive a réduire le cout de 10 ou 15%, c’est toujours ça de pris…

 





Mustard27 a écrit :



A noter qu’il y a aussi l’aspect image d’un lanceur réutilisé qui est souvent assimilé à un lanceur “d’occasion”.  Pour un client qui débourse environ 100 millions $ pour fabriquer son satellite et presque autant pour le lancement, je ne suis pas certain que beaucoup soient prêt à tout perdre en ayant voulu faire quelques économie avec un lanceur d’occasion.







Ouais mais là, tu parles de gros satellites haut de gamme… Pour ceux là, évidemment que les clients (et leur assureur) vont choisir un lancement adapté au risque financier.

Mais il y a tout un marché de petits satellites beaucoup moins chers (de l’ordre de qq millions voire dizaines de millions max) qui se développe et qui a besoin d’un cout de lancement beaucoup plus faible pour être rentable.

C’est comme si tu disais qu’il y a que le Concorde qui vaut le coup car il faut bien ça pour transporter des milliardaires. C’est vrai mais faut pas oublier que les péquins de base veulent voyager aussi et qu’un Airbus A320 fait bien l’affaire si on veut pas se ruiner dans le transport…



Et aujourd’hui, les autres agences n’ont pas vraiment de solution économique… Peut-être que SpaceX pourra leur tailler des croupières si ils atteignent leurs objectifs.







Mustard27 a écrit :



A noter que SpaceX vent ses lanceurs à perte, ce qui est à la limite du légal, aidé par des subventions gouvernementales, via la NASA.







Euh.. tu repetes ça à longueur de topics sur SpaceX mais à ce que je sache, la NASA le paie pour livrer l’ISS depuis qu’ils n’ont plus de lanceurs eux-même…

Tu appelles ça une subvention mais c’est faux, c’est un contrat. Une subvention est filée sans contre-partie. C’est assez différent quand même. Après, si t’es pas content que la NASA passe un contrat avec un opérateur privé pour faire son boulot, soit. Mais fabrique pas des histoires…


votre avatar







luinil a écrit :



Non le rapport sur les finances de SpaceX qu’a pulbie le Wall Street Journal montre que pour 2016 plus de la moitié des revenus de SpaceX viennent des clients commerciaux et pas de la NASA ce qui ne serait pas possible si la Nasa payait pour les clients commerciaux…

https://forum.nasaspaceflight.com/index.php?topic=42034.0





Le principe est le meme que pour Boeing. Ce sont des aides détournées.

L’état paye gracement un programme militaire et la société en profite pour financer ses autres projets.

Par exemple pour SpaceX, la Nasa a quasiment payé la Flacon 9 danbs le cadre du Programme COTS. Du couts ça a soulagé fortement ses frais. De plus les ravitallements d’ISS par ses capsules CRS sont très largement acheté par la Nasa, très largement.

C’est une vieille technique des USA, qui fait de meme avec Boeing en achetant des avions un prix fout, pour remplir ses caisses et aider la société à mieux résister sur le marché civil.


votre avatar

Non je ne m’en fous pas.

Oui j’aimerai la voir aussi avant de clamser.

Maintenant c’est un projet de longue haleine qui concerne l’espèce et pas nos petites personnes, donc oui en dehors des contraintes économiques, commenter de potentiels retards de quelques années ou décennies est un peu hors de propos (surtout si justement, ça dessert la cause).



Mais relativiser ne signifie absolument pas que ça ne me décevrait pas ou que je m’en fou. Il s’agit simplement de remettre les choses en perspectives; on ne parle pas de la sortie d’un jeu ou d’un smartphone, ni de la construction d’un super centre commercial.

votre avatar

KP2 j’aimerai bien te répondre mais si tu découpe mes messages et tes réponses, sur une tartine et que je dois en faire autant pour contre argumenter on va finir par des tartine des 10 pages chacun et ce sera indigeste pour tous.



Je vais donc me limiter à réponse sur ton argument “la navette ce n’est pas comparable avec un lanceur Falcon 9”. En fait, oui et non.

La navette c’est une fusée dans le fond et ce qui a été le plus couteux du coté maintenance ont été les moteurs. Les tuiles ont surtout été un problème de temps, long à controler.

Mais sans aller jusqu’à la navette elle meme, meme les boosters, réutilisable eux aussi, ne l’était quasiment plus car la Nasa a compris que la remise en état, le controle et le stockage était plus couteux.



Sais tu par exemple qu’une cpasule Soyouz pourrait faire plusieurs vols également ? et oui mais les russes ne le font pas car le controles des milliers d ecables et de pièces entre chaque vols ne serait pas viable économiquement. Et pour une Falcon 9 c’est pareil, c’est 9 turbopompes (c’est complexe une turbopompe, regarde une photo) à désosser, controler, vérifier la structures du 1er étage, des réservoir, etc. C’est un gros boulot, et contrairement à Musk qui parlait à une époque d’un simple cout de chiffon on est bien loin de cette image pour faire le buzz médiatique.

votre avatar

La nasa a participe au financement du développement de la F9 oui, après que les couts des ravitaillements CRS sont chers ca reste a montrer. En plus du lancement faut ajouter le cout du Dragon, le cout de la mission pendant environs un mois. Une mission CRS est loin d’être uniquement un lancement.

Et non la nasa paie pas très largement les couts de CRS, mais tous les couts, vu que c’est le client…



Quand au niveau militaire SpaceX n’a pas encore eu beaucoup de missions ( 1 je crois ) et donc niveau financement ca doit pas aider beaucoup.



Par contre tu réponds pas sur le fait que la majorité des revenus de SpaceX ne sont ni de la NASA, ni de l’armée, ni des deux réunis mais des clients prives, ce qui est difficilement conciliable avec la théorie que les lancements de la NASA financent les autres lancements.

votre avatar







Mustard27 a écrit :



C’est une vieille technique des USA, qui fait de meme avec Boeing en achetant des avions un prix fout, pour remplir ses caisses et aider la société à mieux résister sur le marché civil.







C’est une vieille technique de tous les pays… nous, on fait (faisait) largement pareil avec Alcatel, Areva, Airbus, Dassault, etc


votre avatar







Mustard27 a écrit :



KP2 j’aimerai bien te répondre mais si tu découpe mes messages et tes réponses, sur une tartine et que je dois en faire autant pour contre argumenter on va finir par des tartine des 10 pages chacun et ce sera indigeste pour tous.



Je vais donc me limiter à réponse sur ton argument “la navette ce n’est pas comparable avec un lanceur Falcon 9”. En fait, oui et non.

La navette c’est une fusée dans le fond et ce qui a été le plus couteux du coté maintenance ont été les moteurs. Les tuiles ont surtout été un problème de temps, long à controler.

Mais sans aller jusqu’à la navette elle meme, meme les boosters, réutilisable eux aussi, ne l’était quasiment plus car la Nasa a compris que la remise en état, le controle et le stockage était plus couteux.



Sais tu par exemple qu’une cpasule Soyouz pourrait faire plusieurs vols également ? et oui mais les russes ne le font pas car le controles des milliers d ecables et de pièces entre chaque vols ne serait pas viable économiquement. Et pour une Falcon 9 c’est pareil, c’est 9 turbopompes (c’est complexe une turbopompe, regarde une photo) à désosser, controler, vérifier la structures du 1er étage, des réservoir, etc. C’est un gros boulot, et contrairement à Musk qui parlait à une époque d’un simple cout de chiffon on est bien loin de cette image pour faire le buzz médiatique.







C’est pareil, tu compares des équipements faits pour transporter des humains avec d’autres faits pour du matériel. Le risque n’est pas du tout le même donc les controles de sécurité non plus…

Pour moi, aujourd’hui, on sait pas ce que coute vraiment la réutilisation comme le prévoit SpaceX donc au lieu de chipoter sur ceci ou cela, il y a juste une seule chose à faire : attendre et voir ce que ça donne.

Au mieux, ça marche et ça ouvrira plein de perspectives pour SpaceX mais aussi pour les autres qui s’y mettront (enfin) et au pire, ça se plante, SpaceX disparait et les autres continueront leurs petites affaires comme avant.


votre avatar

A ceux qui disent que SpaceX aurait déja du communiquer sur les couts de la réutilisation, et sur le coté viable ou non, je répondrais que je ne suis pas du tout de leur avis.



Au contraire, et surtout s’ils se sont rendu compte que ca serait viable à long terme, ils ont tout interet à se taire.

J’ai vu plein de commentaires dire que la concurence avait calculé, sans se lancer dans un projet grandeur nature, que ca ne serait jamais rentable, du coup si jamais par miracle ca l’était, SpaceX pourrait leur mettre plusieurs années dans les dents, en ne dévoilant ca que bien plus tard.



A votre avis, si Musk balance les comptes dans la presse, ou il montre ses projections basées sur des resultats concrets, il ne risquerait pas d’inciter les autres à se lancer dans l’aventure?

votre avatar







Mustard27 a écrit :



&nbsp;Et pour une Falcon 9 c’est pareil, c’est 9 turbopompes (c’est complexe une turbopompe, regarde une photo) à désosser, controler, vérifier la structures du 1er étage, des réservoir, etc. C’est un gros boulot, et contrairement à Musk qui parlait à une époque d’un simple cout de chiffon on est bien loin de cette image pour faire le buzz médiatique.





Le principe est justement de ne pas démonter la fusee et les moteurs a chaque utilisation…



Ils ont d’ailleurs soumis plusieurs étages a des tests SANS les démonter, cd celui de JSAT-14 qui a meme pas eu son coup de chiffon :

https://www.youtube.com/watch?v=SZQY902xQcw&feature=youtu.be


votre avatar

Tu as tords et tu n’as pas lu ce que j’ai écris. Arianespace au moins et d’autre je crois ont fait des etudes dans ce sens. Le réutilisable est dans les bureaux d’etudes depuis des années. Et cela est connu.



Si personne ne se jette sur ces technos c’est simplement pout les raisons que j’ai evoque. La plus grosse c’est d’arriver a soutenir 30 lancements par ans pour une seule compagnie. Actuellement personne ne peut assurer ce rythme car le marche n’est pas suffisamment gros et la reduction des temps d’une campagne restent difíciles.



Et pour les moteurs réutilisable on sait faire mais la encore quel intérêt de faire et payer pour un moteur réutilisable que tu vas jeter ensuite? La France bosse sur un moteur réutilisable depuis l’an dernier et qui sera au banc d’essai dans 2 ans avec la possibilité de le réutiliser au moins 10 fois. On est clairement pas dans l’infaisable et vu des montant investit et du temps de dev c’est clairement pas un point dur.



Et la navette spatiale est hors sujet ici (plus la meme époque, pas les meme besoins et contraintes).

votre avatar







Mustard27 a écrit :



Mais sans aller jusqu’à la navette elle meme, meme les boosters, réutilisable eux aussi, ne l’était quasiment plus car la Nasa a compris que la remise en état, le controle et le stockage était plus couteux.







Page wikipedia des boosters :“The final set of SRBs that launched STS-135 included parts that flew on 59 previous missions, including STS-1” ,

Donc si, c’était carrément réutilisé (ya des pièces qui ont tenues 20 ans !), sans compter que le trucs atterrissait dans l’eau à une vitesse de 80km/h, alors que SpaceX fait atterrir ca gentiment sur une barge (voir au sol), donc au niveau des contraintes, c’est un peu mieux :)


votre avatar

Tu bosses chez SpaceX et tu as des infos sur comment ont été conçus leur lanceurs, les coûts de contrôles ?

Si oui, envoie les infos. Si non, tu te tais et attends de voir la suite.

La navette c’est années 80, Soyouz les années 60 (en lancement, donc la conception doit dater de la décennie précédente). La technologie à évolués depuis. Les méthodes de conceptions aussi. Comparer SpaceX qui à été conçu récemment et la navette/soyouz c’est comme comparer une F1 des années 60 et de 2010. Ca n’as rien à voir (si ce n’est la forme et le fait qu’elles ont un moteur, un volant et 4 roues).

Attendons les retours de SpaceX avant de dire si c’est rentable ou pas. Les expériences précédentes n’ont rien démontrer vu que c’était des lanceurs pour des missions habitées. Et pas pour des satellites.

votre avatar

Bon on a bien compris que t’aimais pas SpaceX mais si à l’avenir tu pouvais laisser aux optimistes leur motivation et permettre aux autres de suivre l’avancé de la réutilisation d’un 1er étage ce sera sympa de ta part.

votre avatar







Elipsus a écrit :



Page wikipedia des boosters :“The final set of SRBs that launched STS-135 included parts that flew on 59 previous missions, including STS-1” ,

Donc si, c’était carrément réutilisé (ya des pièces qui ont tenues 20 ans !), sans compter que le trucs atterrissait dans l’eau à une vitesse de 80km/h, alors que SpaceX fait atterrir ca gentiment sur une barge (voir au sol), donc au niveau des contraintes, c’est un peu mieux :)





Des pièces ça ne veut pas dire grand chose, si c’est juste un boulon ou le cône au sommet …

Moi je parle de la structure elle meme, des joints entre segments, des tuyères et vérins, etc.


votre avatar







luinil a écrit :



Le principe est justement de ne pas démonter la fusee et les moteurs a chaque utilisation…



Ils ont d’ailleurs soumis plusieurs étages a des tests SANS les démonter, cd celui de JSAT-14 qui a meme pas eu son coup de chiffon :

https://www.youtube.com/watch?v=SZQY902xQcw&feature=youtu.be





Justement le fait de ne pas démonter, surtout 9 turbopompes, et de ne pas contrôler les réservoirs c’est prendre de très gros risques, et ça risque de se payer un jour. SpaceX a déja connu 2 échecs, c’est déja beaucoup en 30 vols, elle ne peu pas trop prendre le risque de connaitre encore d’autres ratés.


votre avatar

Il y a de sacrés experts en aérospatial ici !

votre avatar

Il y en a qui semble au fait des contraintes spatiales dites moi…



Juste un point, qu’un lancement soit habité ou pas, si vous en faites exploser un seul, c’est minimum 3 à 6 mois pour en déterminer la cause avant de repartir.

Si de plus la cause provient d’un non-controle de certains composants, vous pouvez dire adieu à votre carnet de commandes: le propriétaire d’un satellite n’a pas forcément envie de jouer à la roulette, car outre le cout du satellite, il y a aussi le retard dans la mise en orbite et donc de l’argent supplémentaire de perdu.



Pour l’instant personne se sait si c’est rentable ou pas et surtout si c’est sur ou pas.

Attendons, mais par contre si SpaceX continue à garder le silence sur ce sujet, cela pourrait devenir inquiétant connaissant leur propension à chercher le buzz systématiquement…

votre avatar







DEATH a écrit :



Il y a de sacrés experts en aérospatial ici !





Et c’est rien comparé aux experts en politique !


votre avatar







luinil a écrit :



Le principe est justement de ne pas démonter la fusee et les moteurs a chaque utilisation…



Ils ont d’ailleurs soumis plusieurs étages a des tests SANS les démonter, cd celui de JSAT-14 qui a meme pas eu son coup de chiffon :

https://www.youtube.com/watch?v=SZQY902xQcw&feature=youtu.be





Dis toi bien une chose quand meme, si cette réutilisation était si simple, si facile, si évidente et si viable économiquement, toutes les autres agences spatiales feraient la meme chose, or il n’en st rien, ni américains, ni russes, ni chinois, ni européens ont une tel lanceurs dans leurs futurs projets.

Et aux dernières nouvelles ces agences emploient également des spécialistes dans le domaine, et probablement les meilleurs au monde. Si SpaceX veut se lancer dans la réutilisation c’est un choix mais personne aujourd’hui ne peut affirmer que ce sera rentable et de façon évidente. Le pari de SpaceX est osé, la réutilisation est forcément plus risquée, et avec 2 déja échecs c’est prendre de gros risque, surtout quand rien ne prouve que ce sera viable économiquement, et meme si ça l’est ça risque d’être un gain plutôt faible.

Gardez ça à l’esprit, si c’était si évident, tous les autres auraient fait pareil.


votre avatar







DEATH a écrit :



Il y a de sacrés experts en aérospatial ici !





Pas vraiment non… Parler d’une conception récente pour les Falcon, alors que ces fusées ont été fait en intégralité avec des technos sur étagère, c’est pas vraiment des commentaires d’experts.



Suffit pas de sortir des grands mots pour être un expert, faut l’expertise derrière :p Ici on a juste des fanboy et des contradicteurs professionnels.


votre avatar

Je ne suis pas expert en aérospatial, mais d’après un documentaire que j’ai vu il y a longtemps, quand on réutilise trop un vieil engin pas suffisamment révisé ou réparé faute de temps ou d’argent, même s’il est aussi performant que le Millenium Falcon, des fois l’hyperpropulsion tombe en rade.

votre avatar







Mustard27 a écrit :



Dis toi bien une chose quand meme, si cette réutilisation était si simple, si facile, si évidente et si viable économiquement, toutes les autres agences spatiales feraient la meme chose, or il n’en st rien, ni américains, ni russes, ni chinois, ni européens ont une tel lanceurs dans leurs futurs projets.

Et aux dernières nouvelles ces agences emploient également des spécialistes dans le domaine, et probablement les meilleurs au monde. Si SpaceX veut se lancer dans la réutilisation c’est un choix mais personne aujourd’hui ne peut affirmer que ce sera rentable et de façon évidente. Le pari de SpaceX est osé, la réutilisation est forcément plus risquée, et avec 2 déja échecs c’est prendre de gros risque, surtout quand rien ne prouve que ce sera viable économiquement, et meme si ça l’est ça risque d’être un gain plutôt faible.

Gardez ça à l’esprit, si c’était si évident, tous les autres auraient fait pareil.





Comme je l’ai deja dit Arianespace parle de 30 lancements par ans pour rentabiliser un lanceur réutilisable. Je suppose que le chiffre doit varier selon les entreprises et pays. Ca implique de pouvoir lancer autant de fusées rapidement, ce qui n’est pas evident en terme d’organisation des campagnes et pour trouver les clients pour lancer 30 fusees par ans. Et c’est surement ce dernier point le plus complexe.



SpaceX a bien integré cela dans sa stratégie (ce qui ne veut pas dire qu’ils vont réussir) avec un gros lobbying au gouvernement pour obtenir le plus rapidement possible des contrats avec la NASA et l’USAF et un gros push sur le marche commercial. Mais malgré tout ca, ca reste difficile car le marché commercial + le marche institutionnel reste limite et doivent être partager avec d’autres acteurs.



La partie purement technique n’est pas en soit problématique. Il faut juste mettre les ingénieurs et leur donner le budget pour développer les solutions qui n’ont rien d’extraordinaire. Le reste c’est de la mise au point de l’optimisation.


votre avatar

Le mec qui l’a réparé aurait dit : RWGWGWARAHHHHWWRGGWRWRW



enfin un vrai avis d’expert <img data-src=" />

votre avatar

Les agences gouvernementale ne se lancent pas encore la dedans, parecequ’elles n’ont pas l’agilité de Space X. Regardez le bazar pour se mettre d’accord entre pays &nbsp;de l’UE pour faire Ariane 6 qui n’est qu’une évolution d’Ariane 5.&nbsp;C’est comme les satellites électriques au départ une seule compagnie a proposée le concept puis quand des clients ont commencés à en acheter tous les constructeurs ont voulu l’ajouter à leur catalogues et on ressortiles vieux projets des tiroirs. &nbsp;



&nbsp;On peut poser la question autrement, c’est quoi le projet de balancer à la mer des boosters coutant plusieurs millions dedollars,alors qu’ils ont volés quelques secondes, qu’ils peuvent êtrerequalifier à moindre cout et qu’ils ont déjà prouver leur fiabilité en vol ?Et on ne parle pas de réutiliser le bouzins une oudeux fois mais plutôt d’utiliser les même boosters sur plusieurs dizaines detirs.&nbsp;

votre avatar

Parce que pour toi faudrait réinventer la roue à chaque fois ?



Et pour Mustard27, à ton avis sur les programmes Ariane, Soyuz ou Angara par exemple, aucun denier public ou sponsoring de ce type n’aurait été injecté ? Allons bon, tous les complexes aéro-spatialo-militaro-industriels sont gavés de deniers public…



Et comparer Falcon au Shuttle, sérieux, la pauvre navette a été torpillé dès sa conception par l’USAF. Qui ne s’en ai jamais servi (le comble).



Ou même à Soyuz, euh franchement vu les emmerdes qu’ils ont les Russes sur Proton et Soyuz en ce moment c’est pas une référence niveau contrôle qualité non plus…



Et oui SpaceX a eu 2 échecs en 30 vols, c’est pourri face à Arianespace bien sûr. Mais si SpaceX passait 15 heures à vérifier la moindre vis comme on fait dans le reste de l’industrie (et ce n’est pas une critique), ils leur faudrait des décennies pour les rattraper…



Je pense que leurs clients doivent s’y retrouver financièrement sinon ils n’utiliseraient pas leur service.

votre avatar







seb2411 a écrit :



[…]

La partie purement technique n’est pas en soit problématique. Il faut juste mettre les ingénieurs et leur donner le budget pour développer les solutions qui n’ont rien d’extraordinaire. Le reste c’est de la mise au point de l’optimisation.





Mais il n’y a pas de partie purement technique.



Un engin réutilisable coûte plus cher qu’un engin jetable.

Première question: Combien de plus ?



Deuxième question: Quelle différence (de coût encore) entre controler un engin neuf en cours et en fin de fabrication et controler + reconditionner un engin d’«occasion» ?



Troisième question: Quel prix pour logisitique de récupération ?



NB: Je ne vote pour aucun camp. Mon opinion serait plutôt:

Il se trouve que M. Musk pense qu’in fine la conclusion est OK pour le réutilisable alors que la plupart des autres acteurs pensent le contraire, mais seule la suite des évènements nous dira qui avait raison


votre avatar







DEATH a écrit :



Il y a de sacrés experts en aérospatial ici !





Je me suis posé sur Mars dans Kerbal Space Program ça compte ?


votre avatar

Si ta fusée était intacte à l’arrivée, non. C’est que tu n’as pas respecté les règles de KSP.

votre avatar







Strimy a écrit :



Si ta fusée était intacte à l’arrivée, non. C’est que tu n’as pas respecté les règles de KSP.





Ah alors mon premier essaie était un succés du coup ? Je me suis “poser” très fort <img data-src=" />


votre avatar







seb2411 a écrit :



&nbsp;

La partie purement technique n’est pas en soit problématique. Il faut juste mettre les ingénieurs et leur donner le budget pour développer les solutions qui n’ont rien d’extraordinaire. Le reste c’est de la mise au point de l’optimisation.



&nbsp;

Au risque de paraître rabat-joie, je suis dubitatif sur la partie technique : les solutions n’ont peut être rien d’extraordinaire mais doivent quand même supporter des contraintes thermiques et mécaniques énormes&nbsp;à&nbsp;chaque décollage.&nbsp;Pour rappel,&nbsp;une turbopompe c’est plusieurs dizaines de bar en sortie, 100 000 rpm, et des contraintes thermiques élevées qui vont déformer les pièces métalliques : Ce n’est pas trivial, c’est bien au delà d’un moteur d’avion&nbsp;ou de voiture.



Et sans démontage et contrôle non destructif général je suis encore moins serein.



J’imagine qu’on sera fixé fin fevrier..

&nbsp;


votre avatar

Pas de secret: Pour réutiliser, faut faire plus solide. Pour faire plus solide, faut faire plus lourd.

Jusque là, tout va bien.



&nbsp;Et là, le drame: c’est une fusée, un machin qu’on envoie lutter contre la gravité terrestre encore plus fort qu’un avion avec ses ailes. Donc la masse, c’est l’ennemi (NB: pas de e, c’est un neutre).

Alors on doit faire tout un peu plus gros, c’est-à-dire pas seulement les moteurs, mais aussi les réservoirs, parce qu’il va falloir plus de carburant pour pousser cette masse supplémentaire (et aussi pour pousser la masse supplémentaire de carburant venue pour pousser la masse supplémentaire des moteurs…)

&nbsp;

Le premier pari, avant de commencer à fabriquer concrètement quoique ce soit, et de supposer que l’itération d’ajout de masse ne diverge pas. Pour ça, il y a des moyens de calcul et du savoir faire d’ingénieur qui permettent d’avoir une réponse en laquelle on peut avoir confiance.

Ce qu’on voit, c’est que SpaceX a franchi cette première étape.



Le deuxième pari, c’est de supposer que les surcoûts amenés par la réutilisabilité seront compensé par les économies de la réutilisation.

Le verdict est encore loin dans le futur.

&nbsp;

votre avatar







Thanat0s a écrit :



Parce que pour toi faudrait réinventer la roue à chaque fois ?





Je répondais à tous ceux qui explique que SpaceX va mieux réussir que les autres agences/boites spatial grâce à leur R&D révolutionnaire.



Sauf que la R&D de SpaceX elle donnera ses fruit en 2022 (en aérospatial, le temps de dev c’est 10 ans, les incantations de Musk n’ont rien changé à cela), car elle planche sur le voyage vers Mars. Les Falcons c’est du fourni tout prêt par la NASA & consorts avec des réglages agressifs, et leur conséquences attendues (les gros Boom :p).


votre avatar

Je suis le seul a attendre impatiemment le test en condition reel de l’EM Drive ? Ca pourrait aussi changer l’equation dans le bon sens aussi. :)&nbsp;



:sort:

votre avatar

Les autres acteur ne pensent pas (enfin pas tous) que ce n’est pas possible mais que cela n’est pas viable financièrement pour eux. Pour Arianespace, ils ont evalué a 30 lancements par ans pour rentabiliser. Ariane 5 c’est dans le meilleur des cas 8 lancements par ans et la Futur Ariane 6 ~16. Du coup le compte n’y est pas.

votre avatar







levhieu a écrit :



Pas de secret: Pour réutiliser, faut faire plus solide. Pour faire plus solide, faut faire plus lourd.



Pas forcément.

Un alliage à base de titane sera plus léger que l’acier. Et bien plus solide également. Mais il coûte aussi nettement plus cher à produire…


votre avatar

C’est bien que je dis: Le point important n’est pas la faisabilité mais le prix.

votre avatar







Aerobap a écrit :



Au risque de paraître rabat-joie, je suis dubitatif sur la partie technique : les solutions n’ont peut être rien d’extraordinaire mais doivent quand même supporter des contraintes thermiques et mécaniques énormes à chaque décollage. Pour rappel, une turbopompe c’est plusieurs dizaines de bar en sortie, 100 000 rpm, et des contraintes thermiques élevées qui vont déformer les pièces métalliques : Ce n’est pas trivial, c’est bien au delà d’un moteur d’avion ou de voiture.



Et sans démontage et contrôle non destructif général je suis encore moins serein.



J’imagine qu’on sera fixé fin fevrier..





Les contraintes sont plus importantes ce qui entraînera forcement des moteurs plus fragiles et donc avec un nombre de cycles avant revision beaucoup plus faible que reacteur d’avions. Mais je pense pas que ce soit insurmontable. Les réacteurs d’avions de chasses doivent deja tourner dans les 30.000rpm.


votre avatar

Je trouve que j’était bien parti pour faire une tartine, alors j’ai simplifié.

Trop apparemment, donc je reprends:

Pour faire plus solide toutes choses égales par ailleurs, …

votre avatar







Patch a écrit :



Pas forcément.

Un alliage à base de titane sera plus léger que l’acier. Et bien plus solide également. Mais il coûte aussi nettement plus cher à produire…





C’est la ou entre en action l’impression 3D.


votre avatar







Patch a écrit :



Pas forcément.

Un alliage à base de titane sera plus léger que l’acier. Et bien plus solide également. Mais il coûte aussi nettement plus cher à produire…



&nbsp;

Et ca fond à 700°C (pour les bases TiAL)&nbsp;tout en étant extrêmement difficile à usiner, d’où des rebuts énormes et des tolérances très élevées



&nbsp;


votre avatar







Aerobap a écrit :



J’imagine qu’on sera fixé fin fevrier..







Pas vraiment, on sera fixé dans 5 ans plutôt. Si ça pète en février, ça veut peut-être juste dire que c’est pas encore mur, pas que c’est impossible.

Si ça marche en février, et même les suivants, mais qu’en moyenne y en a 1 sur 5 qui pète au décollage, ça sera probablement pas rentable.



Il faudra donc probablement quelques années avant de se faire un avis définitif.


votre avatar







Liam a écrit :



Si ça pète en février…





Si ça pète en Février, Pâques en caleçon. &nbsp;&nbsp;



<img data-src=" />


votre avatar

https://www.wsj.com/articles/congressional-investigators-warn-of-spacex-rocket-defects-1486067874

On ne peut pas dire que ce soit rassurant pour les prochains lancements avec étages réutilisés …

votre avatar

Le fait que l’étage récupéré après avoir lancé JSAT-14 aie deja effectue sans problème 5 ou 6 tests, dont plusieurs a durée égale a celle d’un lancement, sans problèmes n’indique pas que tu t’inquiètes trop?

votre avatar

30 lancements, 10 moteurs par lancement, sachant qu’un lancement implique au minimum 4 utilisations par moteur (test du moteur, test de l’étage, re-test de l’étage avant le lancement, lancement) et au plus 7 (on ajoute le boost back, l’entree atmospherique, et l’atterrissage). Certains moteurs ayant eu encore plus d’utilisations (on doit être a 12 ou 13 pour les moteurs du lanceur de JSAT-14), donc plus de 1200 utilisations des moteurs et pas encore une foi ils n’ont eu de problème. De plus ils sont conscient du risque et en train de concevoir un upgrade pour éviter ce problème, et que l’article est écrit par un auteur qui a l’habitude de faire du SpaceX bashing, on s’inquiète un peu moins.

votre avatar

Pourquoi les autres agences ne s’y mettent pas ? Car elles n’y ont pas d’intérêt !

&nbsp;

&nbsp; Le jour ou on trouvera du Tiberium sur Mars tout le monde courra après mais pour le moment envoyer des trucs dans l’espace ça coute du pognon pour…

La science ? MDR

Les satellites ? Ah oui là il faut faire un petit effort.



C’est beau de rêver mais il faut passer à la caisse et quand tu veux construire un mur a 12 milliards ou boucher le trou de la sécu, le programme spatial c’est le cadet de tes soucis.



&nbsp;Musk gagne du pognon. Il en perd peut-être avec son doux rêve martien mais en même il vend des conteneurs de Tesla et ça rentre. Donc il continue.

L’ESA, la NASA, Roscosmos tout ça c’est financé par des états qui n’en ont plus rien a foutre depuis que le mur de Berlin est tombé.



Je vous renvoie à la bonne série Comment envoyer l’humanité dans l’espace ? de l’excellent DirtyBiology





&nbsp;

votre avatar







seb2411 a écrit :



C’est la ou entre en action l’impression 3D.



Ca changera qque chose au fait que le titane coûte monstrueusement plus cher que l’acier?


votre avatar







SuperNarco a écrit :



Je suis le seul a attendre impatiemment le test en condition reel de l’EM Drive ? Ca pourrait aussi changer l’equation dans le bon sens aussi. :) 



:sort:





Non non. Même si contenu de la nature de l’EN drive, ça n’apporte rien au décollage.



Sinon les tests c’est prévu pour quand ?


votre avatar

Sur le prix total oui. Car ce n’est pas seulement le prix de la matière premiere qui est a prendre en compte mais aussi le coût d’usinage. L’impression 3D permet de plus facilement manipuler le Titane et réduit énormément les pertes de matière.



De plus, mais c’est vrai pour tout, l’impression 3D permet de gros gains de poids sur les pieces fabriqués.

votre avatar

Pour les pertes de matière, des fois une idée simple suffit: Récupérer ce qui tombe au lieu de le mettre à la poubelle (sérieux).



Pour les gains de poidsmasse, des calculs d’optimisation donnent des formes pour le moins inhabituelles (souvent avec des trous là où le calcul montre que la résultante des contraintes est nulle), et c’est vrai que l’impression 3D peut permettre d’envisager de fabriquer des pièces quand les procédés de fonderie / forge usuels ne le permettent pas directement.



Bémol au dernier point:




  • Si le matériau se prête au moulage, la liberté pour les formes augmente.

  • Si on y tient très fort, on peut ajouter une étape d’usinage pour «ajouter» les trous.

    &nbsp; Mais ce n’est pas sans conséquence sur les contraintes résiduelles internes à la pièce, et sur l’état de surface.



    Autre bémol:

    Les procédés de fonderie / forge sont aujourd’hui très pointu, et joue sur la répartition des cristaux dans une pièce mécanique (l’idéal est souvent d’ailleurs d’avoir une pièce mon-cristalline, l’absence de transition entre cristaux est tout bénéfice pour la tenue&nbsp; mécanique). Mais je ne sais pas comment se comparent les procédés d’impression 3D de ce point de vue là.

votre avatar

Cela aura un impact pour le décollage concernant la charge de carburant a soulever pour les autres etages, en fonction des resultat je me dis que ca pourra enlever qq tonnes de carburant ce qui n’est pas négligeable au finale.



La NASA veulent faire les premier tests dans l’espace en 2018, mais a ce qu’il parait la Chine aurait deja fait des tests et ont annonce que l’EM fonctionnait.&nbsphttp://www.popsci.com/emdrive-engine-space-travel-china-success

C’est a prendre avec des pincettes bien évidemment.



Je suis assez optimiste (de nature), et si cela fonctionne ca pourrait remettre en question quelque lois de la physique <img data-src=" />



&nbsp;

votre avatar

Dans la synthèse de presse de ma boite :&nbsp;



&nbsp; US congressional investigators are raising new safety concerns about SpaceX’s plans for future manned

launches, citing persistent cracking of vital propulsion system components, according to government and

industry officials familiar with the details. The Government Accountability Office’s preliminary findings reveal

a pattern of problems with turbine blades that pump fuel into rocket engines, these sources said. The final

GAO report, scheduled to be released in coming weeks, is slated to be the first public identification of one of

the most serious defects affecting Falcon 9 rockets. The crack-prone parts are considered a potentially

major threat to rocket safety, the industry officials said, and may require redesign of what are commonly

called the Falcon 9’s turbopumps. The National Aeronautics and Space Administration, they said, has

warned SpaceX that such cracks pose an unacceptable risk for manned flights. SpaceX declined to

comment. But the red flags are appearing as the company has delayed for at least two weeks its first

unmanned launch from a newly-renovated Cape Canaveral, Florida, pending further tests of ground

facilities. SpaceX’s initial blastoff is now scheduled no earlier than mid-February. Taken together, the moves

underscore technical and schedule challenges facing SpaceX as it seeks to accelerate its launch tempo.

The Wall Street Journal Europe – 03/02

&nbsp;

A priori les criques sont sur moteur neuf.&nbsp;



A suivre..



Edit : j’ai pris la version originale en anglais, le stagiaire qui a traduit n’y connait rien

Mission SES-10 de SpaceX : mise à feu statique du premier étage recyclé réussi

  • Le premier étage recyclé de SpaceX passe le test de mise à feu statique

  • Lancement au 1er trimestre, peut-être pour fin février

Fermer