L’annonce a été faite par Olivia Grégoire, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie. Le but est de permettre « à toutes les entreprises volontaires, de la TPE au CAC 40, de publier leurs données de performance environnementale, sociale et de bonne gouvernance (ESG) ».
La plateforme a été co-conçue avec une « centaine d’entreprises engagées » et elle « pose les bases opérationnelles d’un capitalisme plus responsable », si l’on en croit le communiqué de presse.
Impact se place en « anticipation de la réglementation européenne des prochaines années, elle offre la possibilité aux entreprises qui le souhaitent de remplir tout ou partie de 47 indicateurs écologiques, sociaux ou de gouvernance, qui donnent un premier aperçu des efforts qu’ils ont engagés pour leur transition vers des modèles plus responsables ».
Depuis plusieurs mois, les indicateurs de ce genre ont tendance à se multiplier. S’ils vont dans le sens de plus de transparence (avec des données fournies par les sociétés, donc soumises à caution), il ne faudrait pas qu’on se retrouve avec des labels et autres plateformes dans tous les sens.
Commentaires (9)
#1
Il suffit de mettre next devant le nom du site et l’on est bon …
Désolé
#2
Pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement qui en résulte, il est nécessaire de créer des usines à gaz administratives. Voilà qui va en refroidir plus d’un !
#3
Moi je dis ils se sont trompés dans l’orthographe…
#4
Libres aux entreprises de l’utiliser donc bon…
#5
Tout est dit.
#6
Pas vraiment,
Que tu sois communiste ou libéral on aura tous une interpretation de ta phrase qui du coup ne veut pas dire grand chose
#7
Ca commence toujours comme cela. Et à un moment, cela deviendra obligatoire pour les entreprises de plus de 5.000 salariés, puis de 500, puis de 5.
La pieuvre administrative s’étend toujours un peu plus.
#8
La responsabilité sociétale des entreprises est déjà pas mal implantée dans les entreprises cotées, mais si on prends le contexte global on se tire encore des balles dans le pied.
Faut bien ajouter de la bureaucratie sur la bureaucratie…
#9
J’ai pas trouvé si les indicateurs concernent les activités sur le territoire français, ou si l’impact de Bouygues (par exemple
) est défini en tenant compte de l’activité du groupe sur le continent africain (entre autre). Bon je me doute de la réponse…