P.S. Le TAFTA (traité de libre échange transatlantique) a pour but de faire tomber les derrières barrières normatives pour faire librement entrer les marchandises et les services.
Bien-sûr Asselineau fait une démonstration qui va droit au but, mais elle regorge d’éléments TRES pertinents. D’autres politiques comme Mélenchon ou Nicolas Dupont Aignan, voir même Bayrou (avant d’être allé a la gamelle LREM) doivent être proche de ce constat.
Le
05/10/2020 à
11h
52
Il faut dire que les traités verrouillent par bien des aspects la doctrine economique, qu’un certains nombre d’outils régaliens comme le contrôle des flux de capitaux ou l’etablissement de droits de douane spécifiques sont interdits et cela ne vaut pas que pour les États européens entre eux, ce qui serait logique dans un marche commun, mais cette interdiction couvre aussi les États étrangers ! De ce fait, les Etats Unis peuvent investir ou rappatrier leurs capitaux et deverser leurs marchandises sans restriction aucune alors que l’inverse n’est pas vrai ! C’est un scandale que des clauses pareilles aient pu être acceptés par nos gouvernements et parlements de l’époque.
Ce n’est pas tout, l’Euro dans son architecture nous empêche de nous financer auprès de la Banque de France par le biais du trésor, qui avait permis en son temps à De Gaulle de reconstruire la France et son industrie avec succès. Les dernières avancées sur la création d’un gouvernement économique et monétaire commun de la zone euro nous empêche de changer de politique économique au niveau national sans risquer un crise politique majeure (chose que Mélenchon par exemple n’a pas compris et met a l’écart de ses discours).
L’architecture a été bâti pour que la politique européenne respecte les standards néolibéraux et que les Etats européens soient contraints de suivre les politiques économiques décidés a la Maison Blanche.
Il faut se rappeler que si De Gaulle n’avait pas créé le GPRF (Gouvernement Provisoire de la Republique Française), les américains aidés des anglais auraient mis la France d’après guerre sous la juridiction de leur “Quartier général des Territoires libérés” (AMGOT) et auraient reconduit Pétain comme marionnette avec ses préfets pétainistes aux ordres pour mettre la France libérée sous leur occupation. Mais le GPRF de De Gaulle s’y est opposé pour notre plus grand bien.
Le
05/10/2020 à
09h
40
C’est pire que ça, le gouvernement US pousse des cries d’orfraie parce que des entreprises semi-publiques comme Huawei investissent aux Etats-Unis alors qu’eux même font la même chose de façon plus indirecte (l’anti communisme laisse des traces) en passant par des financements via des fonds ou des grands contrats de recherche ou avec l’appuie du gouvernement pour effectuer des investissements clefs dans les “meilleures conditions” (collaboration Departement du Commerce, NSA, CIA, DoJ).
A ce propos, je peux vous conseiller ce passage d’une conférence d’Asselineau d’utilité publique (de très bon niveau celle-ci, je dois le reconnaître) pour mieux comprendre la méthode américaine de mise sous influence des états étrangers par l’utilisation de l’arme culturelle et du “doux commerce” : YouTubeet de comprendre un peu mieux la réaction américaine prise à son propre jeu.
Je comprends que la Chine empire concurrent ne souhaite pas se laisser faire, et cela doit nous alarmer nous aussi pour nous extirper de ces influences et reconquérir notre indépendance.
Le débat derive je crois. Juste sur l’entreprise ce que c’est “une accumulation de capital, des outils de production, du travail (et de l’energie sic) et un savoir faire pour accumuler plus et plus de capital au profit de ceux qui détiennent ce capital de l’entreprise”. Ce que ça devrait être : “Une mise en commun de travail, de savoir faire et de capital accumulé pour résoudre des problème en etant utile à la société et en accumulant du capital pour permettre le développement de l’entreprise et sa redistribution à toutes les personnes qui en font partie”.
Cette encyclopédie sera-t-elle disponible sous forme d’epub et/ou en ligne ?
Ravis de voir que les efforts encyclopédiques sur le savoir humain ne s’arrêtent pas à Wikipedia, seule bouée très imparfaite d’un web qui est devenu de plus en plus aride et poubelle, notamment du fait de l’aspiration des interactions sociales par le groupe Facebook, destructeur du web. (Web 1990 -2005, son apogé)
L’obsession du contrôle tout simplement, de l’hubris et une vision du management comme gestion de la “ressource humaine”.
Il faut avoir à l’esprit que ce management moderne a été amplement développé et perfectionné sous le nazisme par ses théoriciens comme l’a montré Chapouteau dans son dernier livre sur la question.
Certaines offres de mesure d’audience n’entrent pas dans le périmètre de l’exemption notamment lorsque leurs fournisseurs indiquent réutiliser les données pour leur propre compte. C’est le cas notamment de plusieurs grandes offres de mesure d’audience disponibles sur le marché. Dans certains cas il peut être possible de configurer ces outils pour désactiver la réutilisation des données, vérifiez auprès du fournisseur de votre outil qu’il s’engage contractuellement à ne pas réutiliser les données collectées. Soyez également attentifs aux éventuels transferts de données hors de l’Union Européenne qui pourraient être réalisés par votre fournisseur de solution.
Et dans le cas de Google, il y a de nombreuses réutilisations de la part de l’éditeur et les données sont envoyées aux Etats-Unis. Donc sans accord explicite, libre, éclaire et univoque de l’utilisateur, pas de pistage Google Analytics.
Oui, mais enfin toi tu parles d’économie internationale, bon.
Le mossieur parle de vie ou de mort, de devoir s’intaller en chine… Je pense qu’ils sont assez surpeuplé pour ne pas avoir envie de me voir débarquer, et moi non plus d’ailleurs.
Et le ton est déplacé.
Oui, là c’est un peu déplacé. Surtout quand tu vois que la Chine devra deplacer toute une part de sa population d’ici quelques décennies à cause du changement climatique. M’est d’avis qu’ils vont se fritter avec le petit frère russe…
Le
02/10/2020 à
10h
50
Il est sympa ton monde…
Tu prends quoi comme traitement?
Il n’a pas tord sur certains points, le fait est que les Etats Unis sont aujourd’hui bien plus dépendant de l’economie chinoise que la Chine dépendante de l’économie US. Le marché intérieur chinois permet d’absorber une bonne part de la production et les routes de la soie feront le reste.
Les US s’attaquent à toutes les puissances qui tentent un tant soit peu de les détrôner. Le Japon en a fait les frais alors qu’ils étaient en pointe notamment pour s’attaquer à l’industrie electronique de pointe et notamment les CPU type x86. A cela les US ont répondu et forcé le Japon a réévaluer son Yen. (Cf les accords du Plaza).
Pour l’aspect financier on le voit bien, les injections de liquidité par les banques centrales sont là pour laisser croire que les actifs financiers ont encore une valeur quelconque mais ca ne va pas durer 10 ans, ni même 5 ans. C’est pour ça aussi que la Commission veut pousser à supprimer les pièces et billet, pour contrôler les mouvements monétaires et utiliser votre epargne pour renflouer les banques en empêchant votre bank run.
Le
02/10/2020 à
09h
07
Je ne peux m’empêcher de partager cette vidéo de l’INA (plateforme madelen mais il y a un essai gratuit), où Michel Debré est interviewé dans l’émission carte sur table en 1981 alors qu’il est candidat contre Giscard après avoir fait partie de sa majorité.
Lui, membre de la garde rapproché et dernier des vrais gaullistes, tape à boulet rouge sur Giscard, qu’il qualifie au fond d’inconséquent ignorant de la guerre économique qui fait rage notamment vis à vis des Etats Unis qui tente d’implanter ses entreprises en France. Il accuse également Giscard de defaire la politique industrielle qu’ont mené les gouvernements gaullistes et qui ont permis à la France de se redresser economiquement après la guerre. Ses propos sont d’une très grande actualité même 40 ans plus tard (où l’on en voit les effets délétères). Je n’ose pas imaginer comment ces gaullistes auraient traité Macron, le pantin desarticulé de quelques riches amis.
Le
01/10/2020 à
12h
29
Vous avez bien repéré un discours neocon(servateur) qui nous parle de valeurs morales “supérieures” sans regarder sous sa fenêtre.
Donc selon ce discours, d’après le locuteur, ici américain ou prenant leur point de vue, la Chine serait un état voyou mais les US “et leur grandeure moral, Hum” seraient absolument supérieure ?
C’est de l’impérialisme tout simplement. Les deux systèmes US, valeurs protestantes, et chinois, confucéen et marxiste, sont différents mais l’un ou l’autre sont tout autant légitime dans la mesure où il est le fruit de l’Histoire de ces deux peuples.
A votre avis, la longue marche a été faite par qui ? Des chinois contre d’autres chinois. Un camp l’a emporté et un régime communiste a été bâti. Celui-ci a fait une mue vers l’économie mixte et l’ouverture contrôlé aux capitaux étrangers avec un pouvoir étatique fort.
Tant que celui ci est accepté par sa propre population, je peux le critiquer, et avec raison étant donne qu’il est autoritaire voir totalitaire, mais je me dois de le reconnaître comme légitime.
D’ailleurs personne ne vous oblige d’aller y vivre.
Le
01/10/2020 à
11h
40
Je ne suis pas spécialiste du droit économique chinois mais il y aurait la possibilité d’une grosse amende de X dizaines de milliards de dollars, une possible scission d’activités imposé (le break up) et peut être une responsabilité pénale des dirigeants ??
Ces deux dernières possibilités sont un flingue chargé porté sur la nuque de l’administration US.
Le
01/10/2020 à
11h
29
Les US utilisent de concert l’espionnage NSA/CIA pour attaquer les entreprises étrangères via le Department of Justice sur la base notamment de la legislation anti corruption pour affaiblir les concurrents des entreprises US, ou permettre leur rachat hostile (Alstom/GE).
Que la Chine attaque l’empire US là où ça fait mal n’est que de bonne guerre avec l’affaire Huawei.
A côté, nous européens ne sommes malheureusement en l’état des choses que de simples brebies égarées. Nos traités européens quasi indeboulonables marque notre impuissance dans le marbre (contrôle des flux de capitaux si tu m’entends !).
Oui c’est fou ce qu’on peut faire avaler aux gouvernements, aux régulateurs et aux masses avec le relai des médias diffuseurs de “message” et la théorie du choc.
Si la Commission européenne s’oppose au rachat, ce dernier sera annulé. En cas de recours si la CJUE saisie valide la décision de la Commission alors rien ne se fait et tant pis pour les actionnaires.
Si la Commission européenne accepte sous condition un rachat, elle ne peut rien faire de concret pour vérifier en toute liberté et toute “souveraineté” que toutes les conditions ont toujours été et sont toujours strictement suivies. En cas de violation avérée des conditions de rachat (comme dans le cas Facebook), elle peut obtenir de faire payer une amende à l’entreprise ayant violée sa décision. La violation n’entraine ni annulation rétroactive du rachat et la responsabilité pénale des dirigeants n’est pas engagée.
Donc le déséquilibre des pouvoirs et la faiblesse de la Commission et du droit européen est patant et entériné de fait par les textes.
Donc toutes les entreprises ont intérêt à mentir sur leurs engagements et payer une amende, de toute façon “raisonnable” si elles se font prendre. Tout n’est au fond que poudre aux yeux côté européen.
Le
30/09/2020 à
13h
45
Je veux bien croire que Google s’est plié à des exigences sur l’usage et l’ouverture des données mais quid des vérifications sur place chez Google Inc US ? Qui aura juridiction pour mener des audits poussés afin de vérifier la bonne application des mesures ? A ce que je sache il n’existe pas “d’inspecteurs AIEA” pour ce genre de chose.
La Commission risque de se faire rouler comme pour Facebook/Whatsapp. Ils vont encore se confronter à l’essence même de ce qu’ils sont censé réguler : le pouvoir économique.
Le pire dans cette histoire est que la surveillance de masse est peu utile pour le terrorisme ou l’espionnage diplomatique/étatique contrairement à l’espionnage classique et ciblé qui est un élément normal de la panoplie des pouvoirs régaliens.
En revanche il est très utile pour la guerre économique. Si on avait encore de vrais gaullistes au pouvoir, l’Etat aurait developpé lui même des contremesures et monté tout une filière de cybersecurité, de chiffrement et des technologies de protection de la vie privée pour protéger l’industrie et le peuple français.
De Gaulle et ses proches étaient vraiment en avance sur leur temps sur toutes ces questions. Puis Giscard est arrivé et a commencé à tout mettre par terre. Regardez ce que nos “non-gouvernants” font aujourd’hui.
Le
11/09/2020 à
10h
26
(reply:1823804:Alain EtCo) Toujours l’argument ultime pour tenter de mettre la tête dans le sable et de blanchir plus blanc que blanc et éviter tout aléa moral. (Questionnement sur les valeurs trop difficile à digérer pour vous ?? )
A moins qu’Amazon ait besoin d’experts de très haut niveau pour lutter contre de l’espionnage chinois, je ne comprend pas une telle nomination. Cet homme a mis en place un système de surveillance de masse dystopien et dangereux au plus haut point pour surveiller le monde entier (toi, moi, tout le monde) et ses propres concitoyens. Il était certe un minimum aux ordres par sa position dans la hiérarchie de l’appareil de sécurité américain, mais ca en est l’architecte et le promoteur. Donc ce genre de personne devrait être persona non grata dans une entreprise monopoliste et systémique comme Amazon en pointe dans la donnée.
Il devrait même, si les US n’etait pas un empire aussi puissant quoi qu’en phase de chute, être jugé pour ses actes par tous les pays et personnes victimes du système qu’il a bâtit.
Vous parlez de l’effet rebond ou le paradoxe de Jevons cité dans l’article :
“« Des phénomènes bien connus et largement étudiés comme le paradoxe de Jevons,
le rebond et l’externalisation montrent que le découplage sectoriel et
local peut coexister avec et même dépendre d’un impact environnemental
accru et d’une utilisation accrue des ressources en dehors de l’unité
géographique ou sectorielle analysée »”
Il faut lutter contre cet effet qui peut mettre à néant tous les efforts effectués et les améliorations obtenues.
Le
28/07/2020 à
11h
34
Idiogène a écrit :
Less is a bore…
…
“Le problème est que ce scénario, selon la nouvelle recherche, fait l’impasse sur un point : une plus grande efficacité dans certaines régions ou certains secteurs ne ralentit pas la machine de consommation globale. Dans le cadre d’un système plus large, ces gains d’efficacité nous permettent de consommer mondialement des quantités de ressources encore plus importantes.
C’est pour cette raison que les données sur les flux de matières de ces dernières décennies confirment qu’il n’existe « aucun scénario réaliste » pour un tel découplage de la croissance économique et de l’utilisation des ressources. En passant en revue 179 des meilleures études sur cette question entre 1990 et 2019, on constate en outre qu’il n’existe « aucune preuve » qu’un découplage significatif ait jamais eu lieu.”
“« Le concept de découplage repose en partie sur la foi », conclut l’équipe de l’Institut de recherche BIOS en Finlande, une organisation scientifique multidisciplinaire indépendante qui étudie les effets des facteurs environnementaux et des ressources sur l’économie, la politique et la culture.”
Le gars de la Sloan School of Management nous sélectionne quelques domaines de données statistiques éparses comme l’azote, le potassium, le métal et le papier, dont certains se révèlent douteux et faux, et nous dis que localement la consommation baisse et généralise pour valider le principe du découplage de la consommation des ressources par rapport au PIB.
Alors même que :
“Des chiffres venus d’ailleurs offrent une image totalement différente. Les données de la Banque mondiale montrent que la consommation totale d’engrais par hectare aux États-Unis a connu une augmentation globale, passant de 112,52 kilogrammes par hectare en 2002 à 138,6 kilogrammes par hectare en 2016. Et une étude du département américain de l’Agriculture de cette année-là n’apporte aucune preuve d’une baisse absolue de la consommation d’énergie ou
d’engrais dans l’agriculture américaine depuis 2002.”
C’est embêtant…
“J’ai soumis les statistiques de McAfee à Tere Vadén du BIOS, auteur principal des deux nouvelles études. Selon lui, le fait de trouver des cas isolés de découplage absolu sur des choses spécifiques comme « le fumier de cheval, les chlorofluorocarbures (CFC), le papier, etc. » nous en apprend « très peu sur le métabolisme général ». Habituellement, ce type de « découplage » n’est que la preuve de « changements particuliers dans les méthodes de production et les modes de consommation ». Ainsi, si les États-Unis utilisent moins de papier mais exportent plus de bois, y compris des copeaux, pour la combustion au Royaume-Uni, cela ne nous dit pas grand-chose sur l’utilisation globale des ressources économiques du pays. « C’est pourquoi une perspective géographique et économique globale est nécessaire pour toute preuve ayant une incidence sur le recouvrement absolu des ressources mondiales, qui est le seul objectif écologiquement suffisant. » ”
Là cela devient une vraie tartufferie.
Cela me fait penser à un article paru dans la MIT Technology Review de juillet 2020 qui veut nous faire croire (nous vend, nous matraque, ou veut nous faire avaler ?) que l’épidémie de Covid 19 est une formidable opportunité pour… robotiser encore davantage les chaines de production et de distribution.
Et de créer encore plus de chômage, de consommer davantage de ressources et encourager les entreprises à investir en plein début de la crise économique du début de siècle.
S’en est ridicule ou morbide.
Donc non, Less is More !
Le
28/07/2020 à
10h
43
Pour ajouter encore un peu d’eau au moulin et une raison pour laquelle ce genre d’indicateur de réparabilité est souhaitable mais dérisoire si le seul “choix éclairé du consommateur” est visé (en connaissant au passage le matraquage publicitaire, et l’idéologie néolibérale qui ne voudra pas de normes coercitives et de restriction des échanges commerciaux) est qu’aucune données et analyse sérieuse n’accrédite la thèse d’un possible découplage à système capitaliste constant de la croissance du PIB et de la baisse des émissions carbones et des ressources. C’est à dire que la croissance verte est impossible et que tous ceux qui la prêchent sont des croyants, peut être des ignorants dans le meilleur des cas, voir des menteurs dans le pire des cas.
chercheurs du BIOS constatent qu'il y a certainement des cas évidents où l'utilisation des ressources semble diminuer alors que le PIB augmente. Mais ces cas sont limités à des secteurs économiques spécifiques ou à des régions géographiques particulières, et sont toujours liés à une intensification de l'utilisation des ressources ailleurs. Le problème est qu'il n'y a « aucune preuve d'un découplage absolu et continu des ressources au niveau mondial »."
“« Pour que le découplage absolu des ressources ait un sens en tant qu’objectif mondial, il faudrait que, dans environ 30 ans, l’économie produise 2,6 fois plus de PIB pour chaque tonne de matériaux utilisés, et ce à condition que l’utilisation des matériaux diminue d’environ 40 % au niveau mondial. Actuellement, aucune tendance correspondant à ce scénario n’est observable et, à notre connaissance, aucune proposition concrète avec un tel niveau de découplage n’a été présentée », ont-ils écrit.”
“L’étude a passé en revue 179 études scientifiques sur le découplage publiées entre 1990 et 2019 et a constaté, en bref, que : « Les faits ne suggèrent pas qu’un découplage vers la durabilité écologique est en train de se faire à une échelle mondiale (ou même régionale). »
Le découplage n’est donc pas un concept véritablement scientifique, affirment-ils. Il s’agit plutôt d’une simple « possibilité abstraite qu’aucune preuve empirique ne peut réfuter, mais qui, en l’absence de preuves empiriques solides ou de plans détaillés et concrets, repose en partie sur la foi ».”
“« Les données empiriques montrent qu’il est possible d’atteindre des niveaux élevés de bien-être humain sans atteindre des niveaux élevés de PIB, avec une pression nettement moindre sur la planète. Comment ? En
partageant les revenus de manière plus équitable et en investissant dans les soins de santé universels, l’éducation et d’autres biens publics. Les preuves sont claires : ce qui compte, c’est d’assurer à tous une vie
longue, saine et épanouie – c'est à cela que ressemble le progrès. »
“« davantage d’attention devrait être accordée aux conceptualisations de l’économie qui ne reposent pas sur la croissance économique comme voie principale vers la durabilité écologique et le bien-être humain ».
Oui il y a eu des documentaires qui vulgarisaient la theorie de London sur l’obsolescence matérielle afin de relancer l’économie : YouTubeCe qui se cache derrière est une relance de l’économie par la consommation énergétique et c’est là où le bas blaisse le plus car nous sommes justement dans une double crise énergetique : pic petrole conventionnel, pic du schiste + disparition de cette industrie qui est entrain de couler l’économie + covid qui est entrain de jouer un rôle de cataliseur phénomenal de la réaction sans compter la surconsommation de ressources qui nourrie le derèglement climatique (manquerait plus qu’une crise alimentaire du fait des invasions de sauterelles qui font rage actuellement + l’effet covid sur les récoltes + mauvais climat, ce qui nous renverrai vers des émeutes de la faim qui pourraient remonter jusqu’en europe).
Du coup, nous n’avons plus les moyens d’une telle relance par le renouvellement/gaspillage. Cette pratique touche donc à sa fin et les entreprises reposant sur ce modèle vont connaître de très grandes difficultés.
A nous et à nos dirigeants de prendre conscience du problème et d’agir car il ne manque plus que l’étincelle avant l’explosion.
A tout ceux que ça intéresse, je vous conseil les livres de Gunter Pauli sur l’économie bleue / biomimetisme ainsi qu’Isabelle Delannoy sur l’economie symbiotique qui démonte nos dogmes actuels et montrent que l’on peut et qu’il faut passer d’une société extractive à une société qui s’inscris dans les écosystèmes.
Ces deux auteurs sont passés sur thinkerview plus ou moins récemments (cf youtube et podcast).
Oui ce serait une série d’article très interessante.
A grande échelle, peut être faudrait-il créer une certification obligatoire et contrôlée portant sur la réparabilité et la durabilité des produits.
La norme est definie sur 12 ans avec tous les 3 ans des critères de plus en plus élevés empêchant l’entrée et la commercialisation des produits ne respectant pas la norme au sein de l’UE/EEE. C’est du protectionnisme d’intérêt général et qui pourrait créer des effets vers le haut également pour les autres zones économiques car les fabriquants feront les investissements une fois pour tous les marchés.
Nous avons trop été habitué à ces petites incitations, au petit droit du consommateur et l’action des associationd mais il est nécessaire maintenant et au vu des enjeux d’aller plus loin sur de vraies politiques, engageantes sur le long terme et qui seules peuvent changer le visage du marché.
Quelles ont été les raisons de l’abandon de thunderbird par mozilla ?
C’etait entièrement illogique étant donné le monopole d’outlook et le faible niveau de concurrence pour les alternatives sur le marché ? Peut être pensaient-ils que tout basculerai en webmail/webapp ?
Dans ce cas pourquoi n’ont ils pas sortie une webapp optimisée et intégrée nativement avec Firefox ?
Les articles d‘Inpact Hardware sont intéressants et j’ai bien aimé le coup de semonce contre la pratique de vente des disques SMR sans en annoncer la couleur.
Maintenant ce qui me gêne avec toute cette presse c‘est qu’elle marche main dans la main avec ceux qui la font vivre : les constructeurs.
Alors qu‘il y a TELLEMENT à dire sur le secteur, bataille sur les brevets, fusions acquisitions, pratique commerciale, vente liée etc etc.
Juger c’est bien, mais il manque ensuite du vrai journalisme sur le secteur. Et quand j‘ai appris qu’Intel avait soutenu NextInpact oar une campagne promo, cela veut dire qu‘ils essaient de vous draguer/manipuler pour être sûr d’être bien couvert médiatiquement.
Le
17/07/2020 à
15h
44
Au vu de la réponse en fuite de David, Citan666 a dû taper juste.
Quand est ce que NextInpact ou Inpact Hardware se penche sur du vrai travail de journalisme sur les pratiques anticoncurrentielle des constructeurs et fondeurs ? Ca changerait que de relayer des communiqués de presse… Voys n‘êtes pas membre du SPIL et cofondateur de la presse libre pour rien On en veut pour notre abonnement, un peu comme mediapart et l’affaire Squarcini/Arnault.
"À entendre (Apple), il ne s’agissait pas dans cette affaire
d’éviter de payer des impôts – « Les changements dans la façon dont les paiements d’impôts d’une multinationale sont répartis entre les différents pays nécessitent une solution globale, et Apple encourage ce travail à se poursuivre », a-t-il conclu. Une belle opération de com’.
Car Apple le sait : les perspectives d’établir des schémas internationaux de taxation des multinationales déjà minces ces dernières années sont quasiment réduites à néant depuis le retrait des États-Unis des négociations avec l’OCDE”.
“Cela était encore trop pour Donald Trump, qui voit, dans ces discussions, des manœuvres pour affaiblir les high-tech américaines, donc la puissance des États-Unis. En juin, Steven Mnuchin, le secrétaire
américain au Trésor, a adressé une lettre à la France, l’Espagne, la
Grande-Bretagne et l’Italie pour leur signifier le départ des États-Unis
de la table des négociations ouvertes sur la question de la taxation
des géants du numérique dans le but d’arriver à une taxe dite « Gafa ».
Devant des parlementaires européens, le représentant américain au Commerce, Robert Lighthizer a jugé qu’un dispositif international était nécessaire pour résoudre ce problème. Mais si rien n’a avancé, selon lui, la faute en revient aux Européens, pourtant demandeurs d’un tel dispositif”.
Et concluant sur la nouvelle stratégie que pourrait mobiliser la Commission :
"Depuis la décision du tribunal sur Apple, elle réfléchit à prendre le
sujet sous un nouvel angle d’attaque : elle envisage de recourir à l’article 116, relatif aux distorsions de concurrence au sein du marché unique. Cet article, jamais utilisé jusqu’alors, pourrait permettre de dénoncer tous les schémas fiscaux agressifs et de juguler le dumping fiscal entre les États membres. Avantage supplémentaire : il peut être mis en œuvre à la seule majorité qualifiée et non à l’unanimité.
Déjà, les multinationales et certains États membres commencent à s’activer en coulisses pour tuer cette idée dans l’œuf”.
On est pas sortis de l'auberge faute de mobilisation politique d'ampleur !
“Dit autrement : absolument pas compétitives, elles ont fait faillite lorsqu’elles ont été confrontées à d’autres entreprises européennes.
À la réunification aussi, beaucoup de boîtes est-allemandes ont coulé.
Malgré des coûts élevés, la Suisse a une industrie qui tient la route”.
Absolument pas, ne dîtes pas d’anneries et ne comparez pas bêtement le cas de l’effondrement de la DDR et le cas français, cela n’a rien à voir et ne voys grandit pas.
Le cas français est que l’Etat a laissé tombé un système qui fonctionna très bien et permettait à chaque territoire d’avoir une économie forte et parfois de pointe pour l’époque.
Le politique a sacrifié l’économie et la société française pour quelques lubis que vous soutenez et qui nous met aujourd’hui dans la situation difficile où nous sommes.
La fin du controle des capitaux a permis à certains patrons de délocaliser des productions afin de renforcer leurs dividendes (capital vs travail), et a laissé entrer sur le marché des entreprises étrangères de pays à bas coût faisant par là du dumping social et fiscal (ça ne date pas d’amazon loin de là). Cela n’a rien à voir avec un secteur économique sous perfusion et incapable de survivre, mais a un vrai sabotage sous des logiques financières et de libre échangisme.
Votre modèle libéral ne fonctionne nul part : tous les grands pays exportateurs ont des systèmes d’irganisation de filières et dispose de mesure protectionnistes et/ou de soutien d’Etat fort : Etats Unis, Japon à l’époque, Allemagne, Chine.
“Gné ?
Les banques sont indépendantes et en concurrence en France. ING n’a pas de monopole par exemple. ”
Vous le faites exprès ? Les banques francaises ont été nationalisés en 1982 puis ont été reprivatisés par la droite. Dans le même temps, les capacités de prêt de l’Etat à l’économie ont été supprimés comme les prêts du Trésor.
Depuis 2007 au moins, les banques commerciales ne soutiennent plus l’économie a un niveau efficace ce qui fait couler de nombreuses petites entreprises sur le territoire : celles là même qui sont pourvoyeuses d’emplois et qui payent ler impôt sur les sociétés.
Le
18/07/2020 à
11h
35
P.s. modifiez le timeout de l’édition et la taille de l’espace commentaire : votre ergonomie rend difficile les discussions élaborés et la relecture. Merci.
Le
18/07/2020 à
11h
23
Ah l’institut montaigne a depéché un représentant liberal ;-)
Quand vous dîtes que le système français est à bout de course, je ne vous rejoins qu’à moitié et je dirais plutôt qu’il étouffe ceux qui devraient être ses forces.
Nous avons laissé une oligarchie se comptant sur les doigts d’une ou deux mains tout rafler :
L’usage de l’appareil d’Etat à des fins particulières.
Le contrôle de l’offre politique.
Le rachat de tous les médias.
Le financement des principaux think tank.
Le dépeçage et la privatisation des services et entreprises publiques.
Etc…
La grande bourgeousie et une partie de l’ex aristocratie reconvertie se coopte et se reproduit via quelques établissements parisiens et des grandes écoles : princioalement de commerce, sciences po et une ou deux écoles d’ingé comme polytechnique.
Ils organisent le copinage et se cooptent dans le cac40, dans d’autres groupes internationaux, dans la banque et à inspection générale des finances.
Cette bourgeoisie se coupe des forces vives et s’abettie collectivement car n’est plus confronté à la montée de différents talents d’origine prolétarienne, agricole ou issue des milieux petits artisants.
Pour plus d’info voir les travaux d’emmanuel todd éclairant sur ce point.
De ce fait la compétence a été débarassé du système et les décideurs ne sont plus ingénieurs, plus techniciens, plus visionnaires, n’ont plus de convictions et ne sont que pour l’argent, le pouvoir, l’influence et la reproduction.
L’Etat a déserté le soutien des filières industrielles avec le détricotage du Plan qui a construit la France, ses infrastructures et ses grandes industries. Les filières industrielles qui maillaient le territoire ont disparu du fait de la disparition du soutien étatique, de la disparition des droits de douane et de l’ouverte de la libre circulation des capitaux par l’Union Européenne travaillant main dans la main avec les américains sur ce sujet.
La capacité de financement des entreprises qui se faisaient par des organisations intra filières ont disparu, les banques privées d’abord nationalisés puis reprivatisés ont obtenu un monopole sur le financement de l’économie et ne jouent plus leur rôle depuis bien longtemps en préférant créer des bulles et des crises économiquds sur les marchés sachant qu’elles pourront taper dans l’argent du contribuable lorsqu’elles font imploser le système.
La politique néolibérale, les règles sur les aides d’Etat et la puissance des oligarques cités au point 1. flèche les entreprises souhaitant obtenir de l’investissement vers des fonds qui proviennent de ces puissances d’argent, ce qui créé de la dépendance économique & politique et assèche la créativité.
Dans ce contexte, pour toute personne non placée dans le système de reproduction/cooptation, la création de succès entrepreneuriaux est très difficile et l’accès à l’investissement ou aux postes de responsabilité est presque impossible.
Autre conséquence sur laquelle nous seront peut être d’accord est l’aversion au risque qui rigidifie le système et bloque les initiatives qui pourraient renverser la vapeur et faire émerger un écosystème d’entreprises innovantes et de nouvelles modèles économiques, sociaux, ecologiques, etc.
La disparition de la lecture joue un rôle important en destructurant la pensée et en abetissant systémiquement les masses qui deviennent plus conformes et sape la curiosité des individus. Je comprendrai egalement les problèmes de trouble de l’attention, de l’apprentissage et de l’addiction aux écrans.
7bis. Enfin, les problèmes sociaux et culturelles/ethniques entre plusieurs France qui ne se parlent plus ensemble achève de générer des difficultés et des incertitudes dans différents domaines. Ce point n’est pas directement économique mais est à prendre en compte tellement elle est structurelle et prendrait au mieux plusieurs generations pour trouver une issue.
Le
17/07/2020 à
20h
29
Votre question est extrêmement pertinente.
Dans une vision maximaliste avec une vraie éthique de conviction, les clauses contractuelles types validés par la Cour dans le même arrêt auraient du être déclarées illégales pour le cas américain ou les cas similaires du fait de l'absence de garantie dans la législation américaine contre les interceptions de l'administration et des agences de renseignement.
Mais il en fut autrement, certainement dans un soucis de marché et d'efficacité du texte. C'est un reproche à faire à la Cour qui aurait pu par ces temps de télétravail de consacrer une forme de protectionnisme technologique en forçant de nombreux acteurs à rapatrier leurs données personnelles sur le sol européen hébergés par des acteurs européens et aux sociétés américaines GAFAM en tête de choisir leur camp et d'accepter de respecter la souveraineté des peuples européens en confiant strictement ces données à des acteurs européens ou de quitter le marché européen.
Vu l'idéologie dominante et la substance de la construction européenne, cela était quasi-impensable, les institutions étant largement entrées dans une logique néolibérale "pro business" et atlantiste.
Pour répondre plus directement à votre question, les clauses contractuelles types fournissent des garanties sur les transferts de données personnelles aux Etats Unis et doivent prévoir une information préalable (quand cela est possible) des requêtes de l'administration, de la justice ou des services de renseignement mais dans ce dernier cas, une telle garantie n'est que théorique et certains clauses l'excluent. Donc oui c'est intéressant pour le respect du RGPD outre atlantique, mais tu ne peux rien contre les volontés de l'administration américaine.
L'arrêt aurait pu aller plus loin et protéger réellement les libertés fondamentales des peuples européens tout en instituant un protectionnisme technologique intéressant, mais elle s'est, comme on pouvait s'y attendre, contenté de consacrer un cache sexe.
Le
16/07/2020 à
21h
39
Le discours d’Apple est d’un cynisme extrême : “ cette affaire ne portait pas sur le montant des impôts que nous
payons, mais sur l’endroit où nous devons les payer. Nous sommes fiers d’être le plus grand contribuable au monde, car nous connaissons le rôle important que joue le versement d’impôts dans la société”.
Ils mériteraient un boycott pendant 6 mois, un an, deux ans durant lesquels les consommateurs et entreprises ne se rendraient plus en Apple Store et n’achèteraient QUE DES PRODUITS D’OCCASION. Ce serait aussi très bien pour la planète.
Le
16/07/2020 à
18h
06
Oui, ici la Cour a bien joué son rôle. En revanche la décision du Tribunal hier n’est pas satisfaisante. La Commission a peut être eu le tort de bâcler son travail ou d’avoir agit cyniquement en sachant que cela n’irait pas au bout, mais ce qui est sûr c’est qu’être l’une des plus grandes entreprises du monde et ne payer que 1% d’impôt sur les sociétés ou moins est INACCEPTABLE.
Apple se gausse de Privacy washing pour cacher l’essentiel : envoyer des dizaines de milliard de dollars dans les bahamas et ne presque pas payer d’impôt.
Le
16/07/2020 à
18h
00
Il faut se resouverainiser et proposer un autre framework car oui il est possible de peser internationalement à condition de sélectionner les politiques sur lesquels nous avons de vrais intérêt commun et laisser le reste sur une coopération de basse intensité.
Le
16/07/2020 à
17h
56
Dans le cas irlandais tout comme dans les cas luxembourgeois et néerlandais, il faudrait mettre une forte pression diplomatique, restreindre les échanges s’il y en a et les isoler sur la scène international pour les forcer à lâcher leur politique de dumping. Ici la politique européenne actuelle ET le poids de l’industrie bancaire et financière l’empêche.
C’est un grand sujet parmi pleins d’autres.
Resouverainisons nous, le peuple, et remettons de la politiques dans ces institutions. Cela doit passer de prime abord par une constituante au moins partiellement tirée au sort sans laquelle rien n’est possible avec le présidentialisme ET le poids de notre oligarchie économique qui verrouille ces options.
Le
16/07/2020 à
15h
07
Je ne vois pas comment on pourrait être compétitif autrement que sur les prix lorsque la seule alternative qui est laissée est de dévaluer en interne sur les salaires (politique de modération salariale, baisse des salaires, non-indexation du SMIC, des retraites et autres).
Pour la compétitivité sur la technologie et l’éducation, c’est difficile lorsque les GOPE imposent aux Etats membres de la zone euro de réduire leurs dépenses et leurs déficit les interdisant d’investir justement dans l’éducation.
Pour les économistes américains, tenez voilà le prix nobel Joseph Stiglitz : The Guardian
“In this extract from his new book, the Nobel prize-winning economist
argues that if the euro is not radically rethought, Europe could be
Justement, la décision de la CJUE est une balle envoyée en pleine tête à la Commission Européenne qui savait pourtant à quoi s’en tenir : Avis du G29 et du Parlement contre l’accord Privacy Shield.
Je parlais donc de la Commission qui aurait dû tenir tête à l’administration américaine au lieu de remettre en vigueur le même mécanisme à quelque chose près, sans garantie tangible en pensant que cela allait permettre de revenir au monde d’avant et que cela était bon pour l’industrie tech qui dépense des sommes très importante en lobbying à Bruxelles (et pas que). De toute façon la Commission est un organe qui nie le politique et n’a pas de vraie légitimité à part sa fonction technocratique.
Pour ce qui est de l”ingérence US, je l’affirme est c’est très simple à prouver (voir Corporate Europe Observatory et la liste des lobbyistes enregistrés à Bruxelles par exemple) que les industries US sont chez elles au sein des institutions UE.
Le
16/07/2020 à
12h
36
Nous avons un tissu économique non à la pointe et une balance commerciale structurellement déficitaire. Dans ce cadre, une monnaie forte, que ce soit le Franc fort ou l’Euro ne peut nous être bénéfique bien au contraire elle nous plombe.
L’Allemagne a tué économiquement la zone Euro grâce à une monnaie dévaluée par rapport à la valeur optimale pour son économie. L’Italie est morte, l’Espagne aussi et nous sommes les prochains.
Tous les économistes sérieux, notamment des américains, ont démontrés que la zone euro n’est pas une zone monétaire optimale et qu’une monnaie unique ne pouvait fonctionner sans ces caractéristiques.
Cessez donc votre Religion du Dieu Euro ou du Dieu Europe et acceptez de voir la réalité avec des lunettes propres et non embuées.
Le
16/07/2020 à
10h
48
Cela dénote encore plus les influences que subit et accepte la Commission de la part de nombreux lobby, particulièrement américains. Elle devrait prendre du plomb dans la cervelle et se mettre au service des peuples européens.
Pour cela, il faut réformer les institutions, donner plus de pouvoir au Parlement européen ET aux Parlements nationaux, réformer de fond en comble les “Comités” qui interviennent en sous main sur tous les sujets sur délégation des pouvoirs de la Commission et arrêter ce système de Stake Holder Hearing qui a vraiment vendu la Commission et l’UE aux lobbies et entreprises de part le monde.
Merci l’Acte Unique et Merci Jacques Delors qui a permis ce mode de fonctionnement…
(Et au passage, si on pouvait reconstruire le framework européen sans l’Euro tel que conçu aujourd’hui et qui nous tue économique ce serait pas mal. Même chose sur les règles fiscales et sociales,etc).
2 ans d’enquête puis 3 ans de procédure. Pendant ce temps 1, 2 ou 3 acteurs auront eu le temps de prendre le marché. Cette methode n’est décidemment pas la bonne.
Au contraire, il faudrait adopter une stratégie court, moyen, long terme en commancant par modifier la législation européenne en réformant rapidement la softlaw, puis lancer des actions musclées en invoquant la possibilité d’une scission des activités monopolistiques des Gafam.
Permettre dans un moyen terme la mise en place de mesures protectionnistes deguisés dans le secteur du numérique et lancer sur le long terme un chantier de réforme du droit des pratiques anticoncurrentielles pour prendre en compte les modèles d’abus de position dominantes dans le secteur du numériques, les écosystèmes piégeurs et les barrières techniques (les OS, les stores d’application, les services domotiques et assistants comme l’evoque l’article…) tout en lâchant la bride sur d’autres pratiques dans la mesure où elles correspondent aux intérêts stratégiques nationaux et européens.
En faisant cela on attaque à l’exterieur nos ennemis strategiques et on créé de l’espace pour développer un tissu économique français et européen développé et fort dans ces domaines. Biensur la question du financement de ces entreprises se posera, tout comme la nécessité de lâcher de la bride sur le contrôle des aides d’Etat.
Absolument d’accord, ce que propose Samsung avec ce livre blanc démontre leur absence de vision et de prise en compte des réalités : Pour 2030 l’entreprise projette une croissance d’au moins un facteur 5 voir 10 du nombre d’appareils connectés par humains sur 10 ans.
C’est strictement à l’opposé de ce qu’il faut faire pour limiter les impacts climatiques et préserver la biodversité. Sans cela la trajectoire de l’humanité ira vers des famines, des morts et des guerres généralisés pour des espaces de terres vivables et cultivables. Dans ce monde là, samsung et ses actionnaires auront disparu depuis longtemps.
Ces entreprises doivent changer radicalement leur approche et commencer à faire décroître les usages pourse focaliser sur l’essentiel et le durable. Certainement qu’une comptabilité carbone leur permettrait d’y voir plus claire et l’inanité de leurs propositions serait éclatante.
Ce qui dérange les gens comme KP2 est que le numérique soit considéré comme un domaine mature et donc considéré avec les mêmes types de contraintes : l’empreinte carbone est importante et va croissante alors que justement on doit la faire baisser de façon importante sur les 80 prochaines années afin d’éviter une disparition d’une grande partie de l’humanité.
Autant penser le problème et trouver des solutions que de rester à rouspéter sans rien faire.
Ce qui est fait sur le chiffrement n’est pas vraiment clair.
“Les données échangées avec les serveurs sont chiffrées de bout en bout.”
Ok, donc les serveurs ne peuvent pas voir les données. Mais on a détecté certains Malware. Donc soit ce n’est pas chiffré, soit les serveurs ont la clé.
“Les données sont chiffrées, et l’ajout d’un mot de passe permet d’autant plus d’éviter la détection”
Donc en pratique, c’est chiffré uniquement lorsqu’un mot de passe est donné ?
Ce sont des éditeurs d’antivirus, des analystes cybersecu et des victimes qui ont remontés l’information, leur chiffrement a fait parfaitement ce pourquoi il existe : chiffrer les fichiers, point barre.
Il s’agit avec ce type de réglementation de faire porter la responsabilité des impacts environnementaux sur le consommateur final. Si l’empreinte environnementale du numérique continue à croître (ce qui est très probable), on mettra ça sur le dos du consommateur. A la limite on lui mettra une petite taxe sur sa consommation mobile pour lui faire reprendre raison. Tout ceci évite de réfléchir à des solutions plus ambitieuses, à tous les maillons de la chaîne. Par exemple en réalisant de véritables débats démocratiques sur les choix technologiques à tous les niveaux (et pas la politique du fait accompli), suivi de règlements adéquats, en effectuant une véritable éducation citoyenne au numérique, etc.
Exactement, arrêtons avec cette logique top-down à n’en plus finir de l’industriel qui crée une techno puis un produit, qui la market pour que le consommateur l’achète.
Quand on est sur des technologies de communication ou traitement/stockage de données, on est dans une logique régalienne qui doit être démocratique : bottom-up.
Les citoyens et non consommateur font un choix collectif et éclairé pour etablir un consensus sur le/les besoins collectifs pour décider de l’aménagement du territoire et du type de solutions technologiques pour y répondre en prenant en compte les impacts énergétiques.
Alcatel, Nokia, BlackBerry, chacun a eu son ère, marche ou crève tel sont les lois de “l’innovation”…. Quoique les derniers Nokia Android sont d’excellente facture et en Android One.
Toi tu crois à la fadaise de la main invisible du marché… Savais-tu qu’Adam Smith n’a jamais soutenu cette thèse ?
Non, ce ne sont pas les lois de innovation a l’oeuvre ici mais une absence de vision et une braderie de la part des responsables économiques et politiques en responsabilité. C’est aussi la faute de la bêtise des libéraux des deux côtés de atlantique qui ont laissé la Chine accéder à OMC et au statut d’économie de marché. Le résultat est que leur industrie d’Etat subventionnée vol des technologies et vend ses équipements moins cher. Cela s’appelle du dumping économique, et certainement pas les principes économiques de Schumpeter…
Dans le cas de Nokia, le problème est similaire sauf qu’il y a peut être eu également de grosses résistances à l’adoption du schéma smartphone et d’android, ainsi que la déstabilisation et le rachat effectuée par Microsoft.
538 commentaires
Selon Mike Pompeo, les investissements de Huawei seraient des « opérations prédatrices »
05/10/2020
Le 05/10/2020 à 12h 03
P.S. Le TAFTA (traité de libre échange transatlantique) a pour but de faire tomber les derrières barrières normatives pour faire librement entrer les marchandises et les services.
Bien-sûr Asselineau fait une démonstration qui va droit au but, mais elle regorge d’éléments TRES pertinents. D’autres politiques comme Mélenchon ou Nicolas Dupont Aignan, voir même Bayrou (avant d’être allé a la gamelle LREM) doivent être proche de ce constat.
Le 05/10/2020 à 11h 52
Il faut dire que les traités verrouillent par bien des aspects la doctrine economique, qu’un certains nombre d’outils régaliens comme le contrôle des flux de capitaux ou l’etablissement de droits de douane spécifiques sont interdits et cela ne vaut pas que pour les États européens entre eux, ce qui serait logique dans un marche commun, mais cette interdiction couvre aussi les États étrangers ! De ce fait, les Etats Unis peuvent investir ou rappatrier leurs capitaux et deverser leurs marchandises sans restriction aucune alors que l’inverse n’est pas vrai ! C’est un scandale que des clauses pareilles aient pu être acceptés par nos gouvernements et parlements de l’époque.
Ce n’est pas tout, l’Euro dans son architecture nous empêche de nous financer auprès de la Banque de France par le biais du trésor, qui avait permis en son temps à De Gaulle de reconstruire la France et son industrie avec succès. Les dernières avancées sur la création d’un gouvernement économique et monétaire commun de la zone euro nous empêche de changer de politique économique au niveau national sans risquer un crise politique majeure (chose que Mélenchon par exemple n’a pas compris et met a l’écart de ses discours).
L’architecture a été bâti pour que la politique européenne respecte les standards néolibéraux et que les Etats européens soient contraints de suivre les politiques économiques décidés a la Maison Blanche.
Il faut se rappeler que si De Gaulle n’avait pas créé le GPRF (Gouvernement Provisoire de la Republique Française), les américains aidés des anglais auraient mis la France d’après guerre sous la juridiction de leur “Quartier général des Territoires libérés” (AMGOT) et auraient reconduit Pétain comme marionnette avec ses préfets pétainistes aux ordres pour mettre la France libérée sous leur occupation. Mais le GPRF de De Gaulle s’y est opposé pour notre plus grand bien.
Le 05/10/2020 à 09h 40
C’est pire que ça, le gouvernement US pousse des cries d’orfraie parce que des entreprises semi-publiques comme Huawei investissent aux Etats-Unis alors qu’eux même font la même chose de façon plus indirecte (l’anti communisme laisse des traces) en passant par des financements via des fonds ou des grands contrats de recherche ou avec l’appuie du gouvernement pour effectuer des investissements clefs dans les “meilleures conditions” (collaboration Departement du Commerce, NSA, CIA, DoJ).
A ce propos, je peux vous conseiller ce passage d’une conférence d’Asselineau d’utilité publique (de très bon niveau celle-ci, je dois le reconnaître) pour mieux comprendre la méthode américaine de mise sous influence des états étrangers par l’utilisation de l’arme culturelle et du “doux commerce” : YouTubeet de comprendre un peu mieux la réaction américaine prise à son propre jeu.
Je comprends que la Chine empire concurrent ne souhaite pas se laisser faire, et cela doit nous alarmer nous aussi pour nous extirper de ces influences et reconquérir notre indépendance.
Chez Ubisoft, 25 % des salariés ont observé des comportements inadaptés
05/10/2020
Le 05/10/2020 à 09h 57
Le débat derive je crois. Juste sur l’entreprise ce que c’est “une accumulation de capital, des outils de production, du travail (et de l’energie sic) et un savoir faire pour accumuler plus et plus de capital au profit de ceux qui détiennent ce capital de l’entreprise”. Ce que ça devrait être : “Une mise en commun de travail, de savoir faire et de capital accumulé pour résoudre des problème en etant utile à la société et en accumulant du capital pour permettre le développement de l’entreprise et sa redistribution à toutes les personnes qui en font partie”.
« Sciences » : une encyclopédie en 800 volumes, avec 20 000 auteurs
05/10/2020
Le 05/10/2020 à 09h 11
Cette encyclopédie sera-t-elle disponible sous forme d’epub et/ou en ligne ?
Ravis de voir que les efforts encyclopédiques sur le savoir humain ne s’arrêtent pas à Wikipedia, seule bouée très imparfaite d’un web qui est devenu de plus en plus aride et poubelle, notamment du fait de l’aspiration des interactions sociales par le groupe Facebook, destructeur du web. (Web 1990 -2005, son apogé)
RGPD : sanction de 35 millions d’euros d’amende contre H&M en Allemagne
02/10/2020
Le 02/10/2020 à 12h 58
L’obsession du contrôle tout simplement, de l’hubris et une vision du management comme gestion de la “ressource humaine”.
Il faut avoir à l’esprit que ce management moderne a été amplement développé et perfectionné sous le nazisme par ses théoriciens comme l’a montré Chapouteau dans son dernier livre sur la question.
Cookies et autres traceurs : la nouvelle doctrine de la CNIL
01/10/2020
Le 02/10/2020 à 12h 52
Nope pas possible :
Certaines offres de mesure d’audience n’entrent pas dans le périmètre de l’exemption notamment lorsque leurs fournisseurs indiquent réutiliser les données pour leur propre compte. C’est le cas notamment de plusieurs grandes offres de mesure d’audience disponibles sur le marché. Dans certains cas il peut être possible de configurer ces outils pour désactiver la réutilisation des données, vérifiez auprès du fournisseur de votre outil qu’il s’engage contractuellement à ne pas réutiliser les données collectées. Soyez également attentifs aux éventuels transferts de données hors de l’Union Européenne qui pourraient être réalisés par votre fournisseur de solution.
Et dans le cas de Google, il y a de nombreuses réutilisations de la part de l’éditeur et les données sont envoyées aux Etats-Unis. Donc sans accord explicite, libre, éclaire et univoque de l’utilisateur, pas de pistage Google Analytics.
Abus de position dominante : la Chine s’apprêterait à ouvrir une enquête contre Google
01/10/2020
Le 02/10/2020 à 11h 05
Oui, là c’est un peu déplacé. Surtout quand tu vois que la Chine devra deplacer toute une part de sa population d’ici quelques décennies à cause du changement climatique. M’est d’avis qu’ils vont se fritter avec le petit frère russe…
Le 02/10/2020 à 10h 50
Il n’a pas tord sur certains points, le fait est que les Etats Unis sont aujourd’hui bien plus dépendant de l’economie chinoise que la Chine dépendante de l’économie US. Le marché intérieur chinois permet d’absorber une bonne part de la production et les routes de la soie feront le reste.
Les US s’attaquent à toutes les puissances qui tentent un tant soit peu de les détrôner. Le Japon en a fait les frais alors qu’ils étaient en pointe notamment pour s’attaquer à l’industrie electronique de pointe et notamment les CPU type x86. A cela les US ont répondu et forcé le Japon a réévaluer son Yen. (Cf les accords du Plaza).
Pour l’aspect financier on le voit bien, les injections de liquidité par les banques centrales sont là pour laisser croire que les actifs financiers ont encore une valeur quelconque mais ca ne va pas durer 10 ans, ni même 5 ans. C’est pour ça aussi que la Commission veut pousser à supprimer les pièces et billet, pour contrôler les mouvements monétaires et utiliser votre epargne pour renflouer les banques en empêchant votre bank run.
Le 02/10/2020 à 09h 07
Je ne peux m’empêcher de partager cette vidéo de l’INA (plateforme madelen mais il y a un essai gratuit), où Michel Debré est interviewé dans l’émission carte sur table en 1981 alors qu’il est candidat contre Giscard après avoir fait partie de sa majorité.
https://madelen.ina.fr/programme/michel-debre
Lui, membre de la garde rapproché et dernier des vrais gaullistes, tape à boulet rouge sur Giscard, qu’il qualifie au fond d’inconséquent ignorant de la guerre économique qui fait rage notamment vis à vis des Etats Unis qui tente d’implanter ses entreprises en France. Il accuse également Giscard de defaire la politique industrielle qu’ont mené les gouvernements gaullistes et qui ont permis à la France de se redresser economiquement après la guerre.
Ses propos sont d’une très grande actualité même 40 ans plus tard (où l’on en voit les effets délétères). Je n’ose pas imaginer comment ces gaullistes auraient traité Macron, le pantin desarticulé de quelques riches amis.
Le 01/10/2020 à 12h 29
Vous avez bien repéré un discours neocon(servateur) qui nous parle de valeurs morales “supérieures” sans regarder sous sa fenêtre.
Donc selon ce discours, d’après le locuteur, ici américain ou prenant leur point de vue, la Chine serait un état voyou mais les US “et leur grandeure moral, Hum” seraient absolument supérieure ?
C’est de l’impérialisme tout simplement. Les deux systèmes US, valeurs protestantes, et chinois, confucéen et marxiste, sont différents mais l’un ou l’autre sont tout autant légitime dans la mesure où il est le fruit de l’Histoire de ces deux peuples.
A votre avis, la longue marche a été faite par qui ? Des chinois contre d’autres chinois. Un camp l’a emporté et un régime communiste a été bâti. Celui-ci a fait une mue vers l’économie mixte et l’ouverture contrôlé aux capitaux étrangers avec un pouvoir étatique fort.
Tant que celui ci est accepté par sa propre population, je peux le critiquer, et avec raison étant donne qu’il est autoritaire voir totalitaire, mais je me dois de le reconnaître comme légitime.
D’ailleurs personne ne vous oblige d’aller y vivre.
Le 01/10/2020 à 11h 40
Je ne suis pas spécialiste du droit économique chinois mais il y aurait la possibilité d’une grosse amende de X dizaines de milliards de dollars, une possible scission d’activités imposé (le break up) et peut être une responsabilité pénale des dirigeants ??
Ces deux dernières possibilités sont un flingue chargé porté sur la nuque de l’administration US.
Le 01/10/2020 à 11h 29
Les US utilisent de concert l’espionnage NSA/CIA pour attaquer les entreprises étrangères via le Department of Justice sur la base notamment de la legislation anti corruption pour affaiblir les concurrents des entreprises US, ou permettre leur rachat hostile (Alstom/GE).
Que la Chine attaque l’empire US là où ça fait mal n’est que de bonne guerre avec l’affaire Huawei.
A côté, nous européens ne sommes malheureusement en l’état des choses que de simples brebies égarées. Nos traités européens quasi indeboulonables marque notre impuissance dans le marbre (contrôle des flux de capitaux si tu m’entends !).
Le 01/10/2020 à 11h 18
Voilà qui devient intéressant.
La Commission européenne pense à proposer l’abandon des pièces de 1 et 2 centimes
30/09/2020
Le 30/09/2020 à 15h 27
Oui c’est fou ce qu’on peut faire avaler aux gouvernements, aux régulateurs et aux masses avec le relai des médias diffuseurs de “message” et la théorie du choc.
La Commission européenne approuverait le rachat de Fitbit par Google, sous condition
30/09/2020
Le 30/09/2020 à 14h 40
Allons au fond des choses :
Si la Commission européenne s’oppose au rachat, ce dernier sera annulé. En cas de recours si la CJUE saisie valide la décision de la Commission alors rien ne se fait et tant pis pour les actionnaires.
Si la Commission européenne accepte sous condition un rachat, elle ne peut rien faire de concret pour vérifier en toute liberté et toute “souveraineté” que toutes les conditions ont toujours été et sont toujours strictement suivies. En cas de violation avérée des conditions de rachat (comme dans le cas Facebook), elle peut obtenir de faire payer une amende à l’entreprise ayant violée sa décision. La violation n’entraine ni annulation rétroactive du rachat et la responsabilité pénale des dirigeants n’est pas engagée.
Donc le déséquilibre des pouvoirs et la faiblesse de la Commission et du droit européen est patant et entériné de fait par les textes.
Donc toutes les entreprises ont intérêt à mentir sur leurs engagements et payer une amende, de toute façon “raisonnable” si elles se font prendre. Tout n’est au fond que poudre aux yeux côté européen.
Le 30/09/2020 à 13h 45
Je veux bien croire que Google s’est plié à des exigences sur l’usage et l’ouverture des données mais quid des vérifications sur place chez Google Inc US ? Qui aura juridiction pour mener des audits poussés afin de vérifier la bonne application des mesures ? A ce que je sache il n’existe pas “d’inspecteurs AIEA” pour ce genre de chose.
La Commission risque de se faire rouler comme pour Facebook/Whatsapp. Ils vont encore se confronter à l’essence même de ce qu’ils sont censé réguler : le pouvoir économique.
Un ancien directeur de la NSA au conseil d’administration d’Amazon
11/09/2020
Le 11/09/2020 à 20h 12
Le pire dans cette histoire est que la surveillance de masse est peu utile pour le terrorisme ou l’espionnage diplomatique/étatique contrairement à l’espionnage classique et ciblé qui est un élément normal de la panoplie des pouvoirs régaliens.
En revanche il est très utile pour la guerre économique. Si on avait encore de vrais gaullistes au pouvoir, l’Etat aurait developpé lui même des contremesures et monté tout une filière de cybersecurité, de chiffrement et des technologies de protection de la vie privée pour protéger l’industrie et le peuple français.
De Gaulle et ses proches étaient vraiment en avance sur leur temps sur toutes ces questions.
Puis Giscard est arrivé et a commencé à tout mettre par terre. Regardez ce que nos “non-gouvernants” font aujourd’hui.
Le 11/09/2020 à 10h 26
A moins qu’Amazon ait besoin d’experts de très haut niveau pour lutter contre de l’espionnage chinois, je ne comprend pas une telle nomination. Cet homme a mis en place un système de surveillance de masse dystopien et dangereux au plus haut point pour surveiller le monde entier (toi, moi, tout le monde) et ses propres concitoyens. Il était certe un minimum aux ordres par sa position dans la hiérarchie de l’appareil de sécurité américain, mais ca en est l’architecte et le promoteur.
Donc ce genre de personne devrait être persona non grata dans une entreprise monopoliste et systémique comme Amazon en pointe dans la donnée.
Il devrait même, si les US n’etait pas un empire aussi puissant quoi qu’en phase de chute, être jugé pour ses actes par tous les pays et personnes victimes du système qu’il a bâtit.
BLURtooth : une faille dans le Bluetooth 4.2 à 5.0
11/09/2020
Le 11/09/2020 à 10h 46
Des mises à jour de securité ont elles été publiés par les fabriquants de chip ? L’info sur les correctifs aurait été bienvenue.
Les jeux Epic Games peuvent finalement continuer à utiliser Sign In with Apple
11/09/2020
Le 11/09/2020 à 10h 33
Ils ont certainement negociés un accord financier.
Comment sera déterminé l’indice de réparabilité des TV, smartphones et PC portables
24/07/2020
Le 28/07/2020 à 13h 21
Vous parlez de l’effet rebond ou le paradoxe de Jevons cité dans l’article :
“« Des phénomènes bien connus et largement étudiés comme le paradoxe de Jevons,
le rebond et l’externalisation montrent que le découplage sectoriel et
local peut coexister avec et même dépendre d’un impact environnemental
accru et d’une utilisation accrue des ressources en dehors de l’unité
géographique ou sectorielle analysée »”
Il faut lutter contre cet effet qui peut mettre à néant tous les efforts effectués et les améliorations obtenues.
Le 28/07/2020 à 11h 34
Le 28/07/2020 à 10h 43
Pour ajouter encore un peu d’eau au moulin et une raison pour laquelle ce genre d’indicateur de réparabilité est souhaitable mais dérisoire si le seul “choix éclairé du consommateur” est visé (en connaissant au passage le matraquage publicitaire, et l’idéologie néolibérale qui ne voudra pas de normes coercitives et de restriction des échanges commerciaux) est qu’aucune données et analyse sérieuse n’accrédite la thèse d’un possible découplage à système capitaliste constant de la croissance du PIB et de la baisse des émissions carbones et des ressources. C’est à dire que la croissance verte est impossible et que tous ceux qui la prêchent sont des croyants, peut être des ignorants dans le meilleur des cas, voir des menteurs dans le pire des cas.
Je cite cet article de Nafeez Ahmed pour Vice https://www.vice.com/fr/article/qj4z9p/la-croissance-verte-est-un-mythe) citant lui-même les deux études publiées dans Environmental Politics et Environmental Science and Policy indiquant que :
“Les
“« Pour que le découplage absolu des ressources ait un sens en tant qu’objectif mondial, il faudrait que, dans environ 30 ans, l’économie produise 2,6 fois plus de PIB pour chaque tonne de matériaux utilisés, et ce à condition que l’utilisation des matériaux diminue d’environ 40 % au niveau mondial. Actuellement, aucune tendance correspondant à ce scénario n’est observable et, à notre connaissance, aucune proposition concrète avec un tel niveau de découplage n’a été présentée », ont-ils écrit.”
“L’étude a passé en revue 179 études scientifiques sur le découplage publiées entre 1990 et 2019 et a constaté, en bref, que : « Les faits ne suggèrent pas qu’un découplage vers la durabilité écologique est en train de se faire à une échelle mondiale (ou même régionale). »
Le découplage n’est donc pas un concept véritablement scientifique, affirment-ils. Il s’agit plutôt d’une simple « possibilité abstraite qu’aucune preuve empirique ne peut réfuter, mais qui, en l’absence de preuves empiriques solides ou de plans détaillés et concrets, repose en partie sur la foi ».”
“« Les données empiriques montrent qu’il est possible d’atteindre des niveaux élevés de bien-être humain sans atteindre des niveaux élevés de PIB, avec une pression nettement moindre sur la planète. Comment ? En
partageant les revenus de manière plus équitable et en investissant dans les soins de santé universels, l’éducation et d’autres biens publics. Les preuves sont claires : ce qui compte, c’est d’assurer à tous une vie
“« davantage d’attention devrait être accordée aux conceptualisations de l’économie qui ne reposent pas sur la croissance économique comme voie principale vers la durabilité écologique et le bien-être humain ».
Lien vers la première étude :
https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080⁄09644016.2020.1783951?journalCode=fe…
Lien vers la seconde étude :
 https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1462901120304342?dgcid=coauth…
Le 27/07/2020 à 17h 31
Oui il y a eu des documentaires qui vulgarisaient la theorie de London sur l’obsolescence matérielle afin de relancer l’économie : YouTubeCe qui se cache derrière est une relance de l’économie par la consommation énergétique et c’est là où le bas blaisse le plus car nous sommes justement dans une double crise énergetique : pic petrole conventionnel, pic du schiste + disparition de cette industrie qui est entrain de couler l’économie + covid qui est entrain de jouer un rôle de cataliseur phénomenal de la réaction sans compter la surconsommation de ressources qui nourrie le derèglement climatique (manquerait plus qu’une crise alimentaire du fait des invasions de sauterelles qui font rage actuellement + l’effet covid sur les récoltes + mauvais climat, ce qui nous renverrai vers des émeutes de la faim qui pourraient remonter jusqu’en europe).
Du coup, nous n’avons plus les moyens d’une telle relance par le renouvellement/gaspillage. Cette pratique touche donc à sa fin et les entreprises reposant sur ce modèle vont connaître de très grandes difficultés.
A nous et à nos dirigeants de prendre conscience du problème et d’agir car il ne manque plus que l’étincelle avant l’explosion.
A tout ceux que ça intéresse, je vous conseil les livres de Gunter Pauli sur l’économie bleue / biomimetisme ainsi qu’Isabelle Delannoy sur l’economie symbiotique qui démonte nos dogmes actuels et montrent que l’on peut et qu’il faut passer d’une société extractive à une société qui s’inscris dans les écosystèmes.
Ces deux auteurs sont passés sur thinkerview plus ou moins récemments (cf youtube et podcast).
Pauli : YouTubeDelannoy : YouTube
Le 27/07/2020 à 10h 42
Oui ce serait une série d’article très interessante.
A grande échelle, peut être faudrait-il créer une certification obligatoire et contrôlée portant sur la réparabilité et la durabilité des produits.
La norme est definie sur 12 ans avec tous les 3 ans des critères de plus en plus élevés empêchant l’entrée et la commercialisation des produits ne respectant pas la norme au sein de l’UE/EEE. C’est du protectionnisme d’intérêt général et qui pourrait créer des effets vers le haut également pour les autres zones économiques car les fabriquants feront les investissements une fois pour tous les marchés.
Nous avons trop été habitué à ces petites incitations, au petit droit du consommateur et l’action des associationd mais il est nécessaire maintenant et au vu des enjeux d’aller plus loin sur de vraies politiques, engageantes sur le long terme et qui seules peuvent changer le visage du marché.
Thunderbird 78 : derrière le renouveau du client email, la simplification du chiffrement GPG
20/07/2020
Le 20/07/2020 à 08h 39
Quelles ont été les raisons de l’abandon de thunderbird par mozilla ?
C’etait entièrement illogique étant donné le monopole d’outlook et le faible niveau de concurrence pour les alternatives sur le marché ? Peut être pensaient-ils que tout basculerai en webmail/webapp ?
Dans ce cas pourquoi n’ont ils pas sortie une webapp optimisée et intégrée nativement avec Firefox ?
Tiger Lake : Intel devrait annoncer ses nouveaux processeurs mobiles le 2 septembre
17/07/2020
Le 19/07/2020 à 19h 48
Les articles d‘Inpact Hardware sont intéressants et j’ai bien aimé le coup de semonce contre la pratique de vente des disques SMR sans en annoncer la couleur.
Maintenant ce qui me gêne avec toute cette presse c‘est qu’elle marche main dans la main avec ceux qui la font vivre : les constructeurs.
Alors qu‘il y a TELLEMENT à dire sur le secteur, bataille sur les brevets, fusions acquisitions, pratique commerciale, vente liée etc etc.
Juger c’est bien, mais il manque ensuite du vrai journalisme sur le secteur. Et quand j‘ai appris qu’Intel avait soutenu NextInpact oar une campagne promo, cela veut dire qu‘ils essaient de vous draguer/manipuler pour être sûr d’être bien couvert médiatiquement.
Le 17/07/2020 à 15h 44
Au vu de la réponse en fuite de David, Citan666 a dû taper juste.
Quand est ce que NextInpact ou Inpact Hardware se penche sur du vrai travail de journalisme sur les pratiques anticoncurrentielle des constructeurs et fondeurs ?
Ca changerait que de relayer des communiqués de presse…
Voys n‘êtes pas membre du SPIL et cofondateur de la presse libre pour rien
On en veut pour notre abonnement, un peu comme mediapart et l’affaire Squarcini/Arnault.
Apple : le Tribunal de l’Union européenne annule les 13 milliards d’euros de redressement fiscal
15/07/2020
Le 18/07/2020 à 15h 25
Mediapart a sorti un bon article d’analyse sur le sujet : https://www.mediapart.fr/journal/economie/170720/apple-la-justice-met-en-miettes-la-strategie-europeenne-contre-les-intaxables?page_article=1
Car Apple le sait : les perspectives d’établir des schémas internationaux de taxation des multinationales déjà minces ces dernières années sont quasiment réduites à néant depuis le retrait des États-Unis des négociations avec l’OCDE”.
“Cela était encore trop pour Donald Trump, qui voit, dans ces discussions, des manœuvres pour affaiblir les high-tech américaines, donc la puissance des États-Unis. En juin, Steven Mnuchin, le secrétaire
Devant des parlementaires européens, le représentant américain au Commerce, Robert Lighthizer a jugé qu’un dispositif international était nécessaire pour résoudre ce problème. Mais si rien n’a avancé, selon lui, la faute en revient aux Européens, pourtant demandeurs d’un tel dispositif”.
Déjà, les multinationales et certains États membres commencent à s’activer en coulisses pour tuer cette idée dans l’œuf”.
La Cour de justice de l’Union européenne annule le Privacy Shield
16/07/2020
Le 18/07/2020 à 12h 31
“Dit autrement : absolument pas compétitives, elles ont fait faillite lorsqu’elles ont été confrontées à d’autres entreprises européennes.
À la réunification aussi, beaucoup de boîtes est-allemandes ont coulé.
Malgré des coûts élevés, la Suisse a une industrie qui tient la route”.
Absolument pas, ne dîtes pas d’anneries et ne comparez pas bêtement le cas de l’effondrement de la DDR et le cas français, cela n’a rien à voir et ne voys grandit pas.
Le cas français est que l’Etat a laissé tombé un système qui fonctionna très bien et permettait à chaque territoire d’avoir une économie forte et parfois de pointe pour l’époque.
Le politique a sacrifié l’économie et la société française pour quelques lubis que vous soutenez et qui nous met aujourd’hui dans la situation difficile où nous sommes.
La fin du controle des capitaux a permis à certains patrons de délocaliser des productions afin de renforcer leurs dividendes (capital vs travail), et a laissé entrer sur le marché des entreprises étrangères de pays à bas coût faisant par là du dumping social et fiscal (ça ne date pas d’amazon loin de là). Cela n’a rien à voir avec un secteur économique sous perfusion et incapable de survivre, mais a un vrai sabotage sous des logiques financières et de libre échangisme.
Votre modèle libéral ne fonctionne nul part : tous les grands pays exportateurs ont des systèmes d’irganisation de filières et dispose de mesure protectionnistes et/ou de soutien d’Etat fort : Etats Unis, Japon à l’époque, Allemagne, Chine.
“Gné ?
Les banques sont indépendantes et en concurrence en France. ING n’a pas de monopole par exemple. ”
Vous le faites exprès ? Les banques francaises ont été nationalisés en 1982 puis ont été reprivatisés par la droite. Dans le même temps, les capacités de prêt de l’Etat à l’économie ont été supprimés comme les prêts du Trésor.
Depuis 2007 au moins, les banques commerciales ne soutiennent plus l’économie a un niveau efficace ce qui fait couler de nombreuses petites entreprises sur le territoire : celles là même qui sont pourvoyeuses d’emplois et qui payent ler impôt sur les sociétés.
Le 18/07/2020 à 11h 35
P.s. modifiez le timeout de l’édition et la taille de l’espace commentaire : votre ergonomie rend difficile les discussions élaborés et la relecture. Merci.
Le 18/07/2020 à 11h 23
Ah l’institut montaigne a depéché un représentant liberal ;-)
Quand vous dîtes que le système français est à bout de course, je ne vous rejoins qu’à moitié et je dirais plutôt qu’il étouffe ceux qui devraient être ses forces.
L’usage de l’appareil d’Etat à des fins particulières.
Le contrôle de l’offre politique.
Le rachat de tous les médias.
Le financement des principaux think tank.
Le dépeçage et la privatisation des services et entreprises publiques.
Etc…
Ils organisent le copinage et se cooptent dans le cac40, dans d’autres groupes internationaux, dans la banque et à inspection générale des finances.
Cette bourgeoisie se coupe des forces vives et s’abettie collectivement car n’est plus confronté à la montée de différents talents d’origine prolétarienne, agricole ou issue des milieux petits artisants.
Pour plus d’info voir les travaux d’emmanuel todd éclairant sur ce point.
La capacité de financement des entreprises qui se faisaient par des organisations intra filières ont disparu, les banques privées d’abord nationalisés puis reprivatisés ont obtenu un monopole sur le financement de l’économie et ne jouent plus leur rôle depuis bien longtemps en préférant créer des bulles et des crises économiquds sur les marchés sachant qu’elles pourront taper dans l’argent du contribuable lorsqu’elles font imploser le système.
La politique néolibérale, les règles sur les aides d’Etat et la puissance des oligarques cités au point 1. flèche les entreprises souhaitant obtenir de l’investissement vers des fonds qui proviennent de ces puissances d’argent, ce qui créé de la dépendance économique & politique et assèche la créativité.
7bis. Enfin, les problèmes sociaux et culturelles/ethniques entre plusieurs France qui ne se parlent plus ensemble achève de générer des difficultés et des incertitudes dans différents domaines. Ce point n’est pas directement économique mais est à prendre en compte tellement elle est structurelle et prendrait au mieux plusieurs generations pour trouver une issue.
Le 17/07/2020 à 20h 29
Votre question est extrêmement pertinente.
Le 16/07/2020 à 21h 39
Le discours d’Apple est d’un cynisme extrême : “ cette affaire ne portait pas sur le montant des impôts que nous
payons, mais sur l’endroit où nous devons les payer. Nous sommes fiers d’être le plus grand contribuable au monde, car nous connaissons le rôle important que joue le versement d’impôts dans la société”.
Ils mériteraient un boycott pendant 6 mois, un an, deux ans durant lesquels les consommateurs et entreprises ne se rendraient plus en Apple Store et n’achèteraient QUE DES PRODUITS D’OCCASION. Ce serait aussi très bien pour la planète.
Le 16/07/2020 à 18h 06
Oui, ici la Cour a bien joué son rôle. En revanche la décision du Tribunal hier n’est pas satisfaisante. La Commission a peut être eu le tort de bâcler son travail ou d’avoir agit cyniquement en sachant que cela n’irait pas au bout, mais ce qui est sûr c’est qu’être l’une des plus grandes entreprises du monde et ne payer que 1% d’impôt sur les sociétés ou moins est INACCEPTABLE.
Apple se gausse de Privacy washing pour cacher l’essentiel : envoyer des dizaines de milliard de dollars dans les bahamas et ne presque pas payer d’impôt.
Le 16/07/2020 à 18h 00
Il faut se resouverainiser et proposer un autre framework car oui il est possible de peser internationalement à condition de sélectionner les politiques sur lesquels nous avons de vrais intérêt commun et laisser le reste sur une coopération de basse intensité.
Le 16/07/2020 à 17h 56
Dans le cas irlandais tout comme dans les cas luxembourgeois et néerlandais, il faudrait mettre une forte pression diplomatique, restreindre les échanges s’il y en a et les isoler sur la scène international pour les forcer à lâcher leur politique de dumping. Ici la politique européenne actuelle ET le poids de l’industrie bancaire et financière l’empêche.
C’est un grand sujet parmi pleins d’autres.
Resouverainisons nous, le peuple, et remettons de la politiques dans ces institutions. Cela doit passer de prime abord par une constituante au moins partiellement tirée au sort sans laquelle rien n’est possible avec le présidentialisme ET le poids de notre oligarchie économique qui verrouille ces options.
Le 16/07/2020 à 15h 07
Je ne vois pas comment on pourrait être compétitif autrement que sur les prix lorsque la seule alternative qui est laissée est de dévaluer en interne sur les salaires (politique de modération salariale, baisse des salaires, non-indexation du SMIC, des retraites et autres).
Pour la compétitivité sur la technologie et l’éducation, c’est difficile lorsque les GOPE imposent aux Etats membres de la zone euro de réduire leurs dépenses et leurs déficit les interdisant d’investir justement dans l’éducation.
Pour les économistes américains, tenez voilà le prix nobel Joseph Stiglitz : The Guardian
“In this extract from his new book, the Nobel prize-winning economist
argues that if the euro is not radically rethought, Europe could be
condemned to decades of broken dreams by Joseph Stiglitz”.
Le 16/07/2020 à 15h 02
Justement, la décision de la CJUE est une balle envoyée en pleine tête à la Commission Européenne qui savait pourtant à quoi s’en tenir : Avis du G29 et du Parlement contre l’accord Privacy Shield.
Je parlais donc de la Commission qui aurait dû tenir tête à l’administration américaine au lieu de remettre en vigueur le même mécanisme à quelque chose près, sans garantie tangible en pensant que cela allait permettre de revenir au monde d’avant et que cela était bon pour l’industrie tech qui dépense des sommes très importante en lobbying à Bruxelles (et pas que). De toute façon la Commission est un organe qui nie le politique et n’a pas de vraie légitimité à part sa fonction technocratique.
Pour ce qui est de l”ingérence US, je l’affirme est c’est très simple à prouver (voir Corporate Europe Observatory et la liste des lobbyistes enregistrés à Bruxelles par exemple) que les industries US sont chez elles au sein des institutions UE.
Le 16/07/2020 à 12h 36
Nous avons un tissu économique non à la pointe et une balance commerciale structurellement déficitaire. Dans ce cadre, une monnaie forte, que ce soit le Franc fort ou l’Euro ne peut nous être bénéfique bien au contraire elle nous plombe.
L’Allemagne a tué économiquement la zone Euro grâce à une monnaie dévaluée par rapport à la valeur optimale pour son économie. L’Italie est morte, l’Espagne aussi et nous sommes les prochains.
Tous les économistes sérieux, notamment des américains, ont démontrés que la zone euro n’est pas une zone monétaire optimale et qu’une monnaie unique ne pouvait fonctionner sans ces caractéristiques.
Cessez donc votre Religion du Dieu Euro ou du Dieu Europe et acceptez de voir la réalité avec des lunettes propres et non embuées.
Le 16/07/2020 à 10h 48
Cela dénote encore plus les influences que subit et accepte la Commission de la part de nombreux lobby, particulièrement américains. Elle devrait prendre du plomb dans la cervelle et se mettre au service des peuples européens.
Pour cela, il faut réformer les institutions, donner plus de pouvoir au Parlement européen ET aux Parlements nationaux, réformer de fond en comble les “Comités” qui interviennent en sous main sur tous les sujets sur délégation des pouvoirs de la Commission et arrêter ce système de Stake Holder Hearing qui a vraiment vendu la Commission et l’UE aux lobbies et entreprises de part le monde.
Merci l’Acte Unique et Merci Jacques Delors qui a permis ce mode de fonctionnement…
(Et au passage, si on pouvait reconstruire le framework européen sans l’Euro tel que conçu aujourd’hui et qui nous tue économique ce serait pas mal. Même chose sur les règles fiscales et sociales,etc).
Assistants numériques, objets connectés : la Commission européenne lance une vaste enquête
17/07/2020
Le 17/07/2020 à 16h 06
2 ans d’enquête puis 3 ans de procédure. Pendant ce temps 1, 2 ou 3 acteurs auront eu le temps de prendre le marché. Cette methode n’est décidemment pas la bonne.
Au contraire, il faudrait adopter une stratégie court, moyen, long terme en commancant par modifier la législation européenne en réformant rapidement la softlaw, puis lancer des actions musclées en invoquant la possibilité d’une scission des activités monopolistiques des Gafam.
Permettre dans un moyen terme la mise en place de mesures protectionnistes deguisés dans le secteur du numérique et lancer sur le long terme un chantier de réforme du droit des pratiques anticoncurrentielles pour prendre en compte les modèles d’abus de position dominantes dans le secteur du numériques, les écosystèmes piégeurs et les barrières techniques (les OS, les stores d’application, les services domotiques et assistants comme l’evoque l’article…) tout en lâchant la bride sur d’autres pratiques dans la mesure où elles correspondent aux intérêts stratégiques nationaux et européens.
En faisant cela on attaque à l’exterieur nos ennemis strategiques et on créé de l’espace pour développer un tissu économique français et européen développé et fort dans ces domaines. Biensur la question du financement de ces entreprises se posera, tout comme la nécessité de lâcher de la bride sur le contrôle des aides d’Etat.
Samsung pense déjà à la 6G et ses usages : ondes térahertz, hologrammes et réalité étendue
15/07/2020
Le 16/07/2020 à 07h 03
Absolument d’accord, ce que propose Samsung avec ce livre blanc démontre leur absence de vision et de prise en compte des réalités : Pour 2030 l’entreprise projette une croissance d’au moins un facteur 5 voir 10 du nombre d’appareils connectés par humains sur 10 ans.
C’est strictement à l’opposé de ce qu’il faut faire pour limiter les impacts climatiques et préserver la biodversité. Sans cela la trajectoire de l’humanité ira vers des famines, des morts et des guerres généralisés pour des espaces de terres vivables et cultivables. Dans ce monde là, samsung et ses actionnaires auront disparu depuis longtemps.
Ces entreprises doivent changer radicalement leur approche et commencer à faire décroître les usages pourse focaliser sur l’essentiel et le durable. Certainement qu’une comptabilité carbone leur permettrait d’y voir plus claire et l’inanité de leurs propositions serait éclatante.
Environnement et numérique : le CNNum va plus loin que le Sénat, évoquant la fin des forfaits illimités… sur le fixe
10/07/2020
Le 10/07/2020 à 14h 18
Ce qui dérange les gens comme KP2 est que le numérique soit considéré comme un domaine mature et donc considéré avec les mêmes types de contraintes : l’empreinte carbone est importante et va croissante alors que justement on doit la faire baisser de façon importante sur les 80 prochaines années afin d’éviter une disparition d’une grande partie de l’humanité.
Autant penser le problème et trouver des solutions que de rester à rouspéter sans rien faire.
Mozilla stoppe Firefox Send, le temps de renforcer le service contre les malwares
08/07/2020
Le 08/07/2020 à 10h 20
Fin des forfaits illimités et empreinte environnementale du numérique, une maladresse sénatoriale
25/06/2020
Le 25/06/2020 à 14h 35
Facebook débordé par les « dealers » de greenwashing
23/06/2020
Le 23/06/2020 à 18h 11
Nokia veut supprimer 1 233 postes en France, une décision « incompréhensible » pour Éric Bothorel
23/06/2020
Le 23/06/2020 à 17h 38
Google : des États américains pourraient demander un « démantèlement de la division de technologie publicitaire »
08/06/2020
Le 08/06/2020 à 09h 52
Ca prendra plusieurs années mais c’est une mesure nécessaire pour brider ce monopole privé.