Oui, moi aussi j’ai tendance à préciser “exercice 2022-2023” pour plus de clarté.
Mais il n’est pas rare dans un tel cas de dire simplement “exercice 2023”, sous entendu, “exercice clôturant en 2023”.
Le
13/01/2023 à
08h
19
L’exercice comptable d’OVH se clôture visiblement au 31⁄08 de chaque année. Donc oui, pour eux l’année (l’exercice) “2023” commence sur 2022, et le premier trimestre se termine au 30/11/2022.
Il me semble que l’ADEME raconte régulièrement n’importe quoi et produit des outils faux (par exemple sur l’impact du mail en termes de consommation et d’impact en CO2, etc.)
Solidité faut le dire vite, j’ai 2 collègues avec des iphone et ils passent leur temps à changer de câbles de charge à cause des mauvais contacts qui font qu’au bout de quelques semaines ça ne marche plus que d’1 coté avant de ne plus marcher du tout. A coté de ça moi je n’ai jamais eu de soucis avec mes câbles USB-C
Alors sur la solidité des uns et des autres, les gens ne font pas attention à leur matos non plus. Si tu prends soin de tes câbles, ils durent (en tout cas, chez moi ils durent), et pas besoin d’en racheter.
Par ailleurs, un bon coup à jouer pour Apple, serait de supprimer la prise de recharge et de passer sur du sans fil. Pas de prise de recharge, pas d’obligation de mettre de l’USB-C ? A moins que la règlementation européenne impose le port de charge…
Dans l’absolu, peu importe qu’il a essayé ou non Vivaldi, il n’a pas tort dans le fait de dire que, a priori, un navigateur qui s’éparpille dans des fonctionnalités aussi diverses et variées n’est pas nécessairement un gage de qualité (on reproche déjà assez régulièrement à Mozilla de lancer plein de services au lieu “d’améliorer” Firefox pour ce qu’il est à la base, un navigateur, y a pas de raisons qu’on le fasse pas pour les autres).
Et on ne peut pas lui en vouloir de ne pas vouloir (oui ça fait deux fois vouloir…) toutes ces fonctionnalités, peu importe qu’on puisse les activer ou non au lancement. Sa critique est donc fondée mon sens, et je la partage également.
Cela dit personnellement, je testerais quand même Vivaldi un jour pour me faire une idée dans l’usage de ce que ça donne.
Perso, je ne dirais pas que les Cookies wall ne sont pas illégaux. De mémoire, le CE a juste dit que la CNIL ne pouvait dire qu’ils étaient interdit. Ça ne les rend pas conforme au RGPD pour autant.
À mon sens le consentement ne peut pas être libre et éclairé si la décision, le consentement, est orienté au regard de tes capacités financières à protéger ou non tes données personnelles. D’autant plus que ça nécessite la création d’un compte, donc un traitement de données personnelles… bref tu te fait avoir.
De plus, ça entérine une idée de patrimonialité des données personnelles qui n’est pas souhaitable, d’autant plus qu’il me semble qu’en Europe on est plutôt sur une conception personnaliste des données personnelles, et c’est pour ça qu’on vise à leur protection.
Bref, après 4 ans, le RGPD n’est toujours pas respecté, et au final c’est un juste un texte de plus qui fait pschitt.
Encore des chiffres qui ne veulent rien dire, surtout quand tu vois que Sorare vend entre 4000 et 4500 NFT par jour à lui seul, soit bien plus que les 19 000 ventes globales hebdomadaires annoncées. Parfois tu te demandes comment les mecs peuvent sortir des trucs chiffrés pareils. La seule constatation correcte que l’on pourrait faire, c’est que la baisse concerne probablement plus les NFTs sans utilité concrète.
M’est avis que c’est 19 000 ventes quotidiennes sur la dernière semaine…
Moi ce que j’y vois, c’est que la tentative de création de la rareté dans l’univers numérique pour gagner de l’argent ne fonctionnerait donc pas si bien que ça. Ce qui n’est pas un mal.
Je me demande aussi si l’usage non commercial a une importance. Je vois mal une demande de réparation pour une simple photographie d’en-tête d’un article rédigé et publié sans le moindre usage commercial. D’autant plus si la photographie n’apporte pas de valeur à l’article lui-même et qu’une autre photographie pourrait convenir. Ça revient presque à parler d’originalité, mais dans l’autre sens : quand bien même la photographie pourrait être originale en elle-même, son usage ne l’est pas.
L’usage commercial ou non n’a pas d’importance dans la caractérisation de la contrefaçon. ça peut jouer sur le montant dû cela dit. Mais en général les copyrights trolls déterminent eux même le montant… l’enjeu est bien de contester, notamment sur la titularité des droits et sur l’originalité de la photo, quand c’est contestable, et d’éventuellement obtenir gain de cause.
Le problème également est que, sauf à aller devant le juge, c’est parole contre parole si tu tente des négos.
La base de donnée de l’INPI permet l’accès à certains documents (tous ? je ne sais plus).
Le
16/09/2021 à
10h
42
ColinMaudry a dit:
Pour information, l’État propose un super annuaire des entreprises, collectivités et associations, rassemblant les données de nombreuses sources officielles : https://annuaire-entreprises.data.gouv.fr/
Pour les liens officiels, on a aussi l’INPI propose peu ou prou la même chose. Ainsi qu’Infogreffe (bien que ce soit payant et moins fourni).
J’ai aussi en tête que Solus n’est pas basé sur Arch, et est indépendante. C’est ce qu’indique d’ailleurs Distrowatch, et Wikipedia aussi. Aucune trace d’Arch sur le site de Solus non plus. ça me laisse donc perplexe.
[edit] Ok, c’est corrigé, visiblement… suis trop lent
Et pour l’avoir utilisée un moment (moins maintenant), je confirme qu’elle est agréable et facile à utiliser. Je n’ai rencontré aucun problème de mon côté. Ça fonctionne très bien.
Blague à part, quand tu achète un DVD, un CD ou un mp3, c’est tout ton cercle familial qui peut en profiter de cette source licite (ton exemple initial auquel je répondait et qui est faux puisque tu considère que seul l’acheteur pourrait profiter légitimement de l’œuvre acquise). Et également la copier (là effectivement, on est bien dans le cadre de la copie privée).
Pour le reste je maintien : cette compensation n’a pas lieu d’être à mon sens, surtout à l’ère du streaming.
Le
13/07/2021 à
09h
54
Ça n’a pas de sens dans la mesure où si tu mets en place une exception au monopole de l’auteur, je ne vois pas pourquoi elle devrait être compensée. C’est une exception. Point.
Ensuite, l’exception pour copie privée est très limitée :
source licite ;
usage privé du copiste (ce qui inclus, sauf erreur le cadre familial, c’est à dire pour caricaturer : papa, maman et les enfants : ce qui invalide ton exemple) ;
utilisation non collective.
Si on sort de ces critères, on sort du cadre de la copie privée, et la redevance ne compense pas ce qui n’est pas de la copie privée.
On ajoute là-dessus les mesures de restriction existante sur les œuvres audio visuelles, qui limite l’exercice de cette exception, et on peut se poser la question de pourquoi une compensation aussi large ?
En somme, on a une redevance censée compenser une exception au droit d’auteur qui est probablement plus que désuète à l’heure du streaming (je ne sais pas s’il y a de vraies études sur le sujet), dont les tenants font tout pour maintenir la rente qu’elle produit.
Bref, pour moi cette redevance n’a toujours pas de sens.
Le
13/07/2021 à
08h
00
C’est ce qu’a révélé l’étude d’usage. Si tu n’es pas contant du résultat :
Tu t’attaques à la façon dont l’étude d’usage est faite
Tu t’attaques à ceux qui font l’étude d’usage
Tu t’attaques à la loi qui autorise ce système
Comprends ton ennemis avant de t’y attaquer …
Normalement le préjudice qui conduit à la redevance est lié à la copie.
Donc si :
A copie 30 contenus sur 1 A copie 20 contenus sur 2 A copie 10 contenus sur 3 A copie 40 contenus sur 1
A aura commis 90 préjudices (pas 40, on s’en fou si il a supprimé les autres).
Oui c’est un système de merde, mais il ne faut pas s’attaquer aux résultats ça ne sert à rien
C’est pas vraiment un préjudice à mon sens puisque :
1- la copie privée est un exception au monopole de l’auteur sur son œuvre, quelque chose que l’auteur ne peut pas interdire ;
2- la copie privée ne vaut que si la source de la copie est licite, et que la copie est réservée à un cadre strictement privé. Dès lors l’auteur a déjà été rémunéré sur son œuvre.
C’est plus une contrepartie au droit de copie privée, une façon de récupérer du cash, que la réparation d’un préjudice (qui n’existe pas).
Bref, pour moi cette redevance n’a pas de sens à la base.
(quote:1867045:Mr Patator) La pub personnalisée rapporte nettement plus que la pub non-ciblée, les sites web sont donc obligés de trouver d’autres sources de financement. Les sites web se sont professionnalisés, l’internet gratuit avec ses tutos, ses recettes de cuisine, ses astuces pour monter un CP sois-même c’est fini. Les sites web demandent de gros dev, de gros investissements, de la bande passante, de la sécurité, de l’anti-DDOS, des backups journaliers etc et ça c’est pas gratuit.
La CNIL, pour justifier de son existence, est prête à tout pour emmerder les sites, même inventer des recommandations volontairement vagues qui ne viennent même pas des règlements européens. Dans le cas présent, ils se donnent même le droit d’attaquer (et bien sur de taxer en passant) sur la couleurs de boutons, jugés comme pas assez neutres pour l’internaute, tout en restant incapable de dire ce qu’il; faut faire exactement. Tout ça est bien entendu destiné à faire cracher les gros poissons, les plus gros possibles, de manière à instruire le moins de dossiers pour engranger le plus d’amende, à l’instar de ce qui s’est passé l’an dernier: quelques dossiers instruits pour 54 millions € (dont 50 payés par Googl), contre des centaines de dossiers en Espagne, en Allemagne ou en Italie pour moins d’argent rapporté. Une vaste fumisterie que cet organisme qui a rendu la consultation de site web bien pénibles.
Sur l’idée que l’Internet gratuit c’est fini, ça peut s’entendre, sur tout ce qui pro notamment, parce qu’effectivement, ça n’est pas gratuit.
Par contre venir cracher sur la CNIL, là je ne suis pas d’accord. C’est pas la CNIL qui a fait croire aux gens que les contenus étaient gratis sur Internet, pour finir avec un business modèle qui dépend de l’exploitation des données personnelles des utilisateurs, sans aucun respect desdits utilisateurs.
Si le business modèle est pourri, c’est pas aux utilisateurs de s’y adapter. C’est aux pro de changer de modèle s’il n’est pas viable. Là ils viennent chouiner sur tous les fondements possibles (entre ça et le droit voisin pour les éditeurs de presse) pour récupérer du cash et ça serait à nous de plier !?
De mon point de vue, la protection des DP et de la vie privée des utilisateurs est plus importante que leur business.
Du coup, on reproche à Google de faire du profit sur un de leurs services, et le manque de vision de la presse en ligne ?
C’est quoi l’intérêt pour un éditeur de presse de se plaindre de la position dominante de Google, d’obtenir du cash en contrepartie (sur des fondements foireux en plus), et derrière de continuer à baser son business modèle sur les services de Google tout en renforçant ladite position dominante de celui-ci ? A part vouloir le beurre, l’argent du beurre et tout le toutim ?
je crois que c’est ton message que je comprend le mieux. si je reformule : dans le cas ou une œuvre est proposée avec des Mesures Techniques de Protection (c’est bien ça “MTP” ?) imposées par les ayant-droits, le fait d’utiliser la transclusion pour l’afficher sur un autre site nécessite l’autorisation des ayants droits, j’ai juste ?
mais je pige pas, qui doit faire la demande ? le site affichant l’œuvre via transclusion ? ou le site source ? et je vois pas trop comment le site source pourrait 1) savoir qu’un autre site utilise ses ressources, 2) l’empêcher :s
C’est ça.
Le site à la source, a, en principe, déjà les droits : soit c’est le site de l’ayant droit directement, soit celui d’un tiers ayant les droits.
Donc si tu “partages” une œuvre de ce site avec cette technique de framing, alors que des mesures de protection ont été mises en place, soit tu as demandé l’accord au titulaire, soit tu n’a pas l’accord et ce sera considéré comme un acte de contrefaçon (sachant que cela implique que les MTP soient contournées).
En comparaison, pour un lien hypertexte, c’est comme partager un article de presse par un lien hypertexte permettant d’y accéder, alors que normalement celui-ci est protégé par un paywall.
Après, ce genre de décision, comme celles sur les hyperliens sont discutables et discutée. La CJUE essaie tant bien que mal de préserver un certain équilibre en une “liberté de lier” et une protection “infaillible” des droits d’auteur, avec des décisions assez complexe et quasi au cas par cas…
Le
10/03/2021 à
10h
40
La CJUE vient, dans le même sens que pour les liens hypertextes, de dire que la communication au publique d’une œuvre protégée par le droit d’auteur en utilisant la transclusion est soumise à l’autorisation du titulaire des droits de ladite œuvre, dès lors que ce titulaire impose ou met en place des MTP pour la communication initiale de l’œuvre.
Mouais, enfin les contrôles relatifs au RGPD, ce ne sera pas que ces 1 000 sites, et heureusement…
Et d’ailleurs, sur cet observatoire, il s’agit seulement d’observer les pratiques de ces sites, sans présumer de la conformité ou non au RGPD, comme le dit l’article.
Au delà de savoir si un salarié contracte le COVID sur son lieu de travail, ne pas faire télétravailler tes salariés quand tu le peux, c’est également accroitre le risque pour eux de chopper le COVID de tout façon.
Donc les employeurs qui refusent le télétravail quand c’est possible sont dangereux et participent à la propagation du virus et à la situation actuelle à on sens.
Bon, reste que les gens sont en mode yolo de toute façon, donc c’est loin d’être fini.
Le corps de ce professeur n’est pas encore refroidi que notre rédacteur en chef entend protéger le droit de certains de diffuser des messages de haine ainsi que de divulguer des noms et des adresses sur les réseaux sociaux. Ben oui c’est bien la liberté d’expression qu’il faut protéger non ?
J’exagère le trait pour être raccord avec le contenu de cet article mais à l’inverse.
Dernier commentaire sur le sujet.
Il est clair que cet article est autrement plus constructif que celui que je commente. Il permet d’aborder le problème par le prisme de la théologie mais quand je lis que l’école ne sert à rien dans ce cas car elle est républicaine et surtout laique, cela me montre que le problème est bien lié à la Religion dans sa globalité.
(reply:1831719:carbier) On a pas dû lire le même article ici… Quant à celui du Monde, il ne semble pas vraiment traiter du même sujet.
(quote:1830436:127.0.0.1) C’est ce que je disais. Victoire écrasante des GAFA (entités privées non-démocratiques à but lucratif) contre les gouvernements (entités publiques représentatives de la volonté du peuple) en terme d’image de confiance.
Je ne dis pas que les gouvernements sont dignes de confiance. Mais de là à leur préférer des multi-nationales dont l’objectif est clairement de faire du pognon sur le dos des utilisateurs…
En fait, dans cette histoire, à mon sens, il ne faut faire confiance ni aux uns, ni aux autres.
D’ailleurs, le fait de dire que le gouvernement représente la volonté du peuple est aussi vrai que de dire qu’Apple se soucie de nos vies privées. C’est de la com’.
L’argument lutte contre la pédopornographie, c’est bien gentil, mais c’est comme le terrorisme, on a une justification pour un régime d’exception, et à terme, ça devient du droit commun, parce que quand même, c’est vachement bien pratique de pouvoir espionner tous les échanges chiffrés quand on veut.
Pour l’algo de Facebook, c’est la même, l’intention est peut être louable, mais comme c’est pour refourguer tes données pour vendre de la pub, c’est non.
Ce que j’adore dans mon pays ce sont les pseudo geeks qui défendent les pratiques du chevalier blanc Google…
Remarque tu n’es pas le seul: le ton du rédacteur de cet article montre qu’il n’a qu’une hate, c’est que le gentil Google montre ses muscles pour faire taire les medias qui ont le tort de ne pas suivre la même voie que NXi.
Le truc ce n’est pas de défendre de Google, c’est de montrer l’absurdité du comportement des éditeurs de presse, et la stupidité de ce droit voisin (ou du moins de l’interprétation que les éditeurs en font)… Parce que de mon point de vue, il font la guerre à Google pour récupérer du pognon, augmentant aussi leur dépendance vis à vis de Google et renforçant ainsi sa position dominante (que les éditeurs critiquent), tout ça au nom du droit d’auteur, et tout ça pour des copier coller des articles de l’AFP…
“Le législateur s’est finalement calé sur le délai européen, à savoir deux ans. Cette durée des droits patrimoniaux des éditeurs de presse et des agences de presse se calculera à compter du 1er janvier de l’année civile suivant celle de la première publication. Un article publié le 2 janvier 2020 sera donc protégé et possiblement rémunéré jusqu’au 1er janvier 2022. Au maximum, cette durée sera donc de trois ans, moins un jour…”
Petite coquille dans l’article à mon sens !?
La protection est de deux ans à compter du 1er janvier de l’année civile qui suit celle de la publication.
Donc sauf erreur pour un article publier le 2 janvier 2020, le délai de deux ans se calcule à compter du 1er janvier 2021, et donc se termine le 31 décembre 2022. Soit bien une durée de protection de trois ans moins un jour.
Pour le reste, j’ai hâte de voir cette loi s’appliquer. Ça risque de donner de belles choses… ou pas. " />
Justement, la loi a pour objectif soumettre à autorisation les “communication au public”. Mais a priori elle n’en donne pas de définition. Or la fourniture de lien hypertexte n’est pas une communication au public, notamment s’il s’agit de partager un article de presse comme dit dans mon précédent commentaire (Et c’est effectivement l’arrêt Svensson, entre autres qui pose tout ça au niveau de la CJUE).
Donc sauf à ce que la loi l’écrive directement (et sauf gros revirement de jp), je ne vois pas comment quiconque pourrait être amené à rémunérer les éditeurs pour avoir partagé un ou des liens hypertextes renvoyant vers des articles !?
Le
17/01/2019 à
11h
43
Avec le recul, je reste sceptique sur l’intérêt d’une telle loi (comme de l’art. 11 de la directive), au delà des critique qui sont formulées à leur encontre, notamment ici chez NI, et que je rejoins totalement.
Pour reprendre l’aticle, “le principe de cette proposition est de soumettre à leur autorisation « la reproduction et la communication au public » des textes, images, photos, vidéos qui ont fait l’objet d’un traitement journalistique.”
A mon sens, partager des contenus via un lien hypertexte n’est pas concerné par ce droit voisin du coup, puisque la fourniture d’un lien hypertexte n’est pas un acte de reproduction, et n’est un acte de communication au public qu’à certaines conditions (cf. jurisprudence, notamment européenne sur le sujet). Donc fournir un lien hypertexte vers un article librement accessible sur le site de l’éditeur de presse, ou même vers un article dont l’accès serait restreint (abonnement) tant que cela ne permet pas de contourner la mesure de restriction, n’est pas un acte de communication, donc cette loi ne lui est pas applicable.
Pour la reproduction, c’est autre chose, mais finalement, j’ai l’impression que cela revient seulement à transférer d’office les prérogatives des auteurs vers les éditeurs. Parce que quid des citations ? Quid de l’originalité aussi quand on y pense ? Parce que nombre d’article ne sont pas originaux bien des fois… donc pas de rémunération !?
Ou alors j’ai raté quelques chose…
Attention, je ne dis pas pour autant qu’il faille ne pas critiquer cette proposition de loi. Au contraire. Je reste même persuadé que ce n’est pas ça qui va leur amener plus de visite et/ou revenu aux éditeurs de presse.
Justement, là il ne sont pas déposés… donc ils ne risque pas d’être publics. En tout état de cause, s’ils les déposaient, m’est avis que la société serait certainement au dessus des seuils pour ce qui est de la confidentialité.
Avec “fausse information”, on a pas la notion exacte de “fake news”. Fake n’a pas le sens de faux, mais de “qui se fait passer pour”, de “contrefaçon”. Une fake news, c’est une contrefaçon d’information :
Un média sérieux peut communiquer une fausse information, et normalement dans ce cas il va faire un démenti.
Un site qui publie une fake news, justement, il travestit les faits pour qu’ils collent à son idéologie, et il ne va pas faire de démenti par la suite.
Je pense que c’est justifié qu’on fasse la nuance entre une fausse information et une infox. Après perso je trouve que le terme intox communiquait déjà bien l’idée.
Je chipoterais, je dirais qu’on peu parler de fausse information malgré tout. C’est comme la loi sur les “fake news”, au final réinvente la roue pour faire illusion d’une action contre le phénomène.
Le
04/10/2018 à
07h
19
Sinon on pouvait parler de fausse nouvelle… mais bon, pourquoi faire simple…
Presque idem pour moi, j’ai créer ma boite début 2018 en passant direct par les greffes. Pas besoin de passer par ces bandits de la chambre des métiers et de l’artisanat qui vous tamponnent 500 € en frais divers ! " />
Bah techniquement parlant le Greffe a forcément transmis au CFE (CCI ou CMA) puisque c’est ce dernier qui transmet aux autres organismes : SIE, RSI, etc. !?
Patch a écrit :
CCI, pas CMA.
Sauf erreur les CCI ne font payer que leur “assistance” dans la réalisation des formalités qui n’est pas obligatoire. Les CMA elles ont un coût d’inscription au RM, plus éventuellement un coût d’assistance au formalités là aussi. Et sauf erreur, ça dépends un peu des régions en plus (notamment pour les CMA).
Ce n’est pas discutable car c’est défini dans le traité WPPT de l’OMPI (L’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle).
Ce traité, ratifié par l’Union européenne, précise (article 15 alinéa 4): “les phonogrammes mis à la disposition du public, par fil ou sans fil, de manière que chacun puisse y avoir accès de l’endroit et au moment qu’il choisit individuellement sont réputés avoir été publiés à des fins de commerce.”
Bref, publié volontairement sur internet (quelle que soit la licence) = publié à des fins de commerce.
C’est bien là le problème de cette affaire. On a une législation qui, sous couvert de protection des auteurs (ou autres ayants
droits), nie la valeur juridique des licences libres, et le choix de certains auteurs de vouloir disposer comme il l’entendent de leurs œuvres.
Alors pourquoi pas une redevance à payer, même quand il s’agit de musiques libres de droits, et donc potentiellement exploitable à titre gratuit. Mais il faut alors réfléchir pour savoir dans la poche de qui ça va… parce que là on sais tous que ça ne rémunérera pas les titulaires de droits concernés.
J’aurais quand même été curieux de voir ce que la CJUE aurait eu à dire la dessus. Il ont parfois une interprétation tellement large et ouverte des textes…
On est d’accord. On peut se rassurer en se disant qu’on a un trou de 30 ans entre les deux trilogies, donc qui sait ce qui s’est passé. Et puis laisser les “mauvaises choses” se faire, c’est tellement humain (et extra-terrestre visiblement).
Le
17/12/2017 à
14h
43
L’idée, c’est de dire qu’il faut arrêter de demander l’impossible… J’ai l’impression qu’on voudrait tout comme dans la trilogie originale, mais en totalement différent. Du coup, la majorité des gens voient (à tort ou à raison) l’épisode 7 comme un mauvais film… Alors que c’est limite ce qu’ils on demandé ! Bref, de même que beaucoup n’étaient pas satisfait de la Prélogie, beaucoup ne seront pas satisfait de cette Postlogie, parce qu’ils idolâtrent trop les IV, V et VI. Attention, je suis quand même conscient des défaut des ce deux nouveaux épisodes.
[spoil]Pour Leia, bien sûr c’est un peut trop “ta gueule c’est magique”. Mais qu’on ne s”étonne pas qu’elle utilise la Force !
Luke a retrouvé la paix, on peut considérer qu’il peut s’en aller. Même si j’aurais préféré qu’il donne une vraie formation à Rey.[spoil]
Le
17/12/2017 à
14h
09
Brodie a écrit :
Un film particulièrement osé.
[spoiler]Leia qui vole dans l’espace[/spoiler]
[spoiler]Snoke (dont on ne sait pas d’où il sort) meurt comme une m….[/spoiler]
[spoiler]Si un vaisseau kamikaze peut détruire une flotte entière, pourquoi ne pas le faire dès le début ? Guerre gagnée en une semaine.[/spoiler]
[spoiler]Luke meurt comme une m…. après un faux combat ridicule[/spoiler]
[spoiler]Si Yoda peut revenir et balancer des éclairs, pourquoi ne pas détruire le 1er Ordre avec des esprits Jedi ? Guerre gagnée en une semaine[/spoiler]
[spoiler]
Pour Leia, c’est mal amené, et très maladroit, mais pourquoi pas !? C’est une Skywalker ! J’espère bien qu’elle a appris un minimum à utiliser la Force.
Pour Snoke, on est d’accord, c’est une déception, vue ce qu’il montre dans le film…
Pour le vaisseau Kamikaze, oui, mais on peut trouver un tas d’explications… Tu ne peux pas forcément te permettre de perdre des vaisseaux comme ça, rien ne dit que le Premier ordre n’a pas encore autant ou plus de vaisseau ailleurs (ce qui ‘est plus que probable), etc.
Pour la mort de Luke: Obi Wan, Yoda, meurent comme des merde après un faux combat ou pas de combat du tout… donc bon… Et puis, c’est plus rejoindre la Force que mourir m’est avis.
Pour les éclairs de Yoda, on est d’accord aussi, c’est un peu too much…
[spoiler]
Le
17/12/2017 à
13h
58
Nan, mais fondamentalement parlant, Star Wars n’a jamais été, quel que soit le film dont on parle, un grand film, même à le replacer dans sont contexte. Les faiblesses scénaristiques existent depuis l’origine, et bien des personnages ont leur moment ridicule ou pas crédible.
Y a beaucoup de chose dont certaines critiques s’étonnent alors qu’il y a trente ans de non développés entre le retour du Jedi et le réveil de la force; et qui ne sont pas totalement incohérent avec l’univers Star Wars.
Les porgs, c’est un non sujet. Star Wars est une machine à produits dérivés depuis le début.
Si Kylo Ren est un mauvais personnage et débile, que dire d’Anakin dans la prélogie…
Si l’épisode 7 (que je vois comme une reboot hommage non assumé de l’univers) est mauvais, on peut de fait enterrer le 4. Si le 8 est mauvais, on peut aussi enterrer le 5 avec.
Comme dans tous les Star Wars, y a un background sous exploité, et un scénario bancal, des héros qui s’en sorte toujours par magie, et de gentils rebels qui te pourrissent la plus puissante armée à chaque fois, puisque celle-ci dispose de la chaîne de commandement la plus naze qui soit, vu les moyens.
Après ça reste un bon divertissement, avec de bonnes idées, mais mal ou sous exploitées. Visuellement, c’est propre, et même très bon par moment ([spoil] notamment la destruction de la flotte du Premier Ordre à coup de vaisseau en hyperespace[spoil]).
Bref, tout ça pour dire que chacun y trouvera, ou pas, son compte.
99 commentaires
OVHcloud : 216 millions d’euros de CA au premier trimestre, Stéphanie Besnier est la nouvelle directrice financière
13/01/2023
Le 13/01/2023 à 09h 51
Oui, moi aussi j’ai tendance à préciser “exercice 2022-2023” pour plus de clarté.
Mais il n’est pas rare dans un tel cas de dire simplement “exercice 2023”, sous entendu, “exercice clôturant en 2023”.
Le 13/01/2023 à 08h 19
L’exercice comptable d’OVH se clôture visiblement au 31⁄08 de chaque année. Donc oui, pour eux l’année (l’exercice) “2023” commence sur 2022, et le premier trimestre se termine au 30/11/2022.
Boris Ravignon est le nouveau PDG de l’ADEME
27/12/2022
Le 27/12/2022 à 10h 18
Il me semble que l’ADEME raconte régulièrement n’importe quoi et produit des outils faux (par exemple sur l’impact du mail en termes de consommation et d’impact en CO2, etc.)
L’iPhone va passer à l’USB Type-C : « Nous n’avons pas d’autre choix »
27/10/2022
Le 27/10/2022 à 07h 32
Alors sur la solidité des uns et des autres, les gens ne font pas attention à leur matos non plus. Si tu prends soin de tes câbles, ils durent (en tout cas, chez moi ils durent), et pas besoin d’en racheter.
Par ailleurs, un bon coup à jouer pour Apple, serait de supprimer la prise de recharge et de passer sur du sans fil. Pas de prise de recharge, pas d’obligation de mettre de l’USB-C ? A moins que la règlementation européenne impose le port de charge…
Vivaldi 5.5 embarque un panneau pour les tâches
06/10/2022
Le 06/10/2022 à 07h 44
Dans l’absolu, peu importe qu’il a essayé ou non Vivaldi, il n’a pas tort dans le fait de dire que, a priori, un navigateur qui s’éparpille dans des fonctionnalités aussi diverses et variées n’est pas nécessairement un gage de qualité (on reproche déjà assez régulièrement à Mozilla de lancer plein de services au lieu “d’améliorer” Firefox pour ce qu’il est à la base, un navigateur, y a pas de raisons qu’on le fasse pas pour les autres).
Et on ne peut pas lui en vouloir de ne pas vouloir (oui ça fait deux fois vouloir…) toutes ces fonctionnalités, peu importe qu’on puisse les activer ou non au lancement. Sa critique est donc fondée mon sens, et je la partage également.
Cela dit personnellement, je testerais quand même Vivaldi un jour pour me faire une idée dans l’usage de ce que ça donne.
La France Insoumise veut (encore) taxer l’utilisation commerciale des œuvres du domaine public
03/10/2022
Le 04/10/2022 à 07h 48
L’amendement a été retiré… mais ça reste une absurdité. Déjà que la protection 70 ans après la mort de l’auteur en est une à mon sens.
Sinon je rejoins l’avis de Carbier pour le coup, c’est déjà taxé indirectement.
La Presse Libre ferme définitivement ses portes
14/09/2022
Le 14/09/2022 à 07h 31
C’est par cette plateforme que je suis venu à l’abonnement à NextInpact, et c’est dommage que l’initiative n’ait pas pris.
Au revoir et merci Next INpact
07/09/2022
Le 07/09/2022 à 10h 53
Un merci pour tout s’impose ! Bonne route pour la suite.
Cookie walls : en l’absence de cadre strict, la CNIL fournit des critères d’évaluation
18/05/2022
Le 18/05/2022 à 19h 01
Perso, je ne dirais pas que les Cookies wall ne sont pas illégaux. De mémoire, le CE a juste dit que la CNIL ne pouvait dire qu’ils étaient interdit. Ça ne les rend pas conforme au RGPD pour autant.
À mon sens le consentement ne peut pas être libre et éclairé si la décision, le consentement, est orienté au regard de tes capacités financières à protéger ou non tes données personnelles. D’autant plus que ça nécessite la création d’un compte, donc un traitement de données personnelles… bref tu te fait avoir.
De plus, ça entérine une idée de patrimonialité des données personnelles qui n’est pas souhaitable, d’autant plus qu’il me semble qu’en Europe on est plutôt sur une conception personnaliste des données personnelles, et c’est pour ça qu’on vise à leur protection.
Bref, après 4 ans, le RGPD n’est toujours pas respecté, et au final c’est un juste un texte de plus qui fait pschitt.
Next INpact fête son 19e anniversaire et vous offre des cadeaux !
05/05/2022
Le 05/05/2022 à 08h 34
Bon anniversaire NextInpact ! Et merci pour votre travail. :)
Le marché des NFT chute bien plus que les marchés boursiers
05/05/2022
Le 05/05/2022 à 08h 27
M’est avis que c’est 19 000 ventes quotidiennes sur la dernière semaine…
Moi ce que j’y vois, c’est que la tentative de création de la rareté dans l’univers numérique pour gagner de l’argent ne fonctionnerait donc pas si bien que ça. Ce qui n’est pas un mal.
[tribune] Le copyright trolling en matière de photographie : un exemple de dévoiement du droit d’auteur ?
01/12/2021
Le 02/12/2021 à 09h 05
L’usage commercial ou non n’a pas d’importance dans la caractérisation de la contrefaçon. ça peut jouer sur le montant dû cela dit. Mais en général les copyrights trolls déterminent eux même le montant… l’enjeu est bien de contester, notamment sur la titularité des droits et sur l’originalité de la photo, quand c’est contestable, et d’éventuellement obtenir gain de cause.
Le problème également est que, sauf à aller devant le juge, c’est parole contre parole si tu tente des négos.
Ponte Vecchio : SiPearl s’associe à Intel
27/10/2021
Le 28/10/2021 à 07h 07
Au temps pour moi. La phrase a donc tout son sens. :)
Le 28/10/2021 à 07h 04
Une erreur dans le texte qu’il est possible de signaler. :)
La CNIL inflige 3 000 euros d’amende à l’AnnuaireFrancais.fr
16/09/2021
Le 16/09/2021 à 10h 44
La base de donnée de l’INPI permet l’accès à certains documents (tous ? je ne sais plus).
Le 16/09/2021 à 10h 42
Pour les liens officiels, on a aussi l’INPI propose peu ou prou la même chose.
Ainsi qu’Infogreffe (bien que ce soit payant et moins fourni).
Concours GeForce RTX 3060 Ti : et le gagnant est…
27/09/2021
Le 15/09/2021 à 12h 30
Aller, je tente également ma chance.
Concours Next INpact de rentrée : qui sont les gagnants ?
13/09/2021
Le 06/09/2021 à 07h 17
Aller, pourquoi pas ! ça se tente. :)
Linux : Solus et Budgie, la facilité d’utilisation avant tout
29/07/2021
Le 29/07/2021 à 07h 45
J’ai aussi en tête que Solus n’est pas basé sur Arch, et est indépendante. C’est ce qu’indique d’ailleurs Distrowatch, et Wikipedia aussi. Aucune trace d’Arch sur le site de Solus non plus. ça me laisse donc perplexe.
[edit] Ok, c’est corrigé, visiblement… suis trop lent
Et pour l’avoir utilisée un moment (moins maintenant), je confirme qu’elle est agréable et facile à utiliser. Je n’ai rencontré aucun problème de mon côté. Ça fonctionne très bien.
Copie privée sur le reconditionné : le référé de l’UFC-Que Choisir rejeté au Conseil d’État
12/07/2021
Le 14/07/2021 à 15h 22
Et si le compte est commun ?
Blague à part, quand tu achète un DVD, un CD ou un mp3, c’est tout ton cercle familial qui peut en profiter de cette source licite (ton exemple initial auquel je répondait et qui est faux puisque tu considère que seul l’acheteur pourrait profiter légitimement de l’œuvre acquise). Et également la copier (là effectivement, on est bien dans le cadre de la copie privée).
Pour le reste je maintien : cette compensation n’a pas lieu d’être à mon sens, surtout à l’ère du streaming.
Le 13/07/2021 à 09h 54
Ça n’a pas de sens dans la mesure où si tu mets en place une exception au monopole de l’auteur, je ne vois pas pourquoi elle devrait être compensée. C’est une exception. Point.
Ensuite, l’exception pour copie privée est très limitée :
Si on sort de ces critères, on sort du cadre de la copie privée, et la redevance ne compense pas ce qui n’est pas de la copie privée.
On ajoute là-dessus les mesures de restriction existante sur les œuvres audio visuelles, qui limite l’exercice de cette exception, et on peut se poser la question de pourquoi une compensation aussi large ?
En somme, on a une redevance censée compenser une exception au droit d’auteur qui est probablement plus que désuète à l’heure du streaming (je ne sais pas s’il y a de vraies études sur le sujet), dont les tenants font tout pour maintenir la rente qu’elle produit.
Bref, pour moi cette redevance n’a toujours pas de sens.
Le 13/07/2021 à 08h 00
C’est pas vraiment un préjudice à mon sens puisque :
1- la copie privée est un exception au monopole de l’auteur sur son œuvre, quelque chose que l’auteur ne peut pas interdire ;
2- la copie privée ne vaut que si la source de la copie est licite, et que la copie est réservée à un cadre strictement privé. Dès lors l’auteur a déjà été rémunéré sur son œuvre.
C’est plus une contrepartie au droit de copie privée, une façon de récupérer du cash, que la réparation d’un préjudice (qui n’existe pas).
Bref, pour moi cette redevance n’a pas de sens à la base.
Ligue 1 de football : Amazon l’emporte en France, Canal+ rend les armes
14/06/2021
Le 14/06/2021 à 09h 40
Il n’y a pas de vente à perte sur les services. Cela ne concerne que les produits.
Droits voisins : Google fait le point, Cavada compte la monnaie de messe
20/04/2021
Le 20/04/2021 à 12h 30
Pour Cavada, Google ne rémunère pas assez les éditeurs de presse en contrepartie du service rendu… par Google.
Cookie walls et autres tracking walls : légal, pas légal ?
12/04/2021
Le 13/04/2021 à 08h 45
Sur l’idée que l’Internet gratuit c’est fini, ça peut s’entendre, sur tout ce qui pro notamment, parce qu’effectivement, ça n’est pas gratuit.
Par contre venir cracher sur la CNIL, là je ne suis pas d’accord. C’est pas la CNIL qui a fait croire aux gens que les contenus étaient gratis sur Internet, pour finir avec un business modèle qui dépend de l’exploitation des données personnelles des utilisateurs, sans aucun respect desdits utilisateurs.
Si le business modèle est pourri, c’est pas aux utilisateurs de s’y adapter. C’est aux pro de changer de modèle s’il n’est pas viable. Là ils viennent chouiner sur tous les fondements possibles (entre ça et le droit voisin pour les éditeurs de presse) pour récupérer du cash et ça serait à nous de plier !?
De mon point de vue, la protection des DP et de la vie privée des utilisateurs est plus importante que leur business.
Google lorgne un peu plus sur les abonnements à la presse en ligne
25/03/2021
Le 25/03/2021 à 11h 12
Du coup, on reproche à Google de faire du profit sur un de leurs services, et le manque de vision de la presse en ligne ?
C’est quoi l’intérêt pour un éditeur de presse de se plaindre de la position dominante de Google, d’obtenir du cash en contrepartie (sur des fondements foireux en plus), et derrière de continuer à baser son business modèle sur les services de Google tout en renforçant ladite position dominante de celui-ci ? A part vouloir le beurre, l’argent du beurre et tout le toutim ?
La justice européenne se penche sur les verrous techniques contre la transclusion d’œuvres
10/03/2021
Le 10/03/2021 à 13h 10
C’est ça.
Le site à la source, a, en principe, déjà les droits : soit c’est le site de l’ayant droit directement, soit celui d’un tiers ayant les droits.
Donc si tu “partages” une œuvre de ce site avec cette technique de framing, alors que des mesures de protection ont été mises en place, soit tu as demandé l’accord au titulaire, soit tu n’a pas l’accord et ce sera considéré comme un acte de contrefaçon (sachant que cela implique que les MTP soient contournées).
En comparaison, pour un lien hypertexte, c’est comme partager un article de presse par un lien hypertexte permettant d’y accéder, alors que normalement celui-ci est protégé par un paywall.
Après, ce genre de décision, comme celles sur les hyperliens sont discutables et discutée. La CJUE essaie tant bien que mal de préserver un certain équilibre en une “liberté de lier” et une protection “infaillible” des droits d’auteur, avec des décisions assez complexe et quasi au cas par cas…
Le 10/03/2021 à 10h 40
La CJUE vient, dans le même sens que pour les liens hypertextes, de dire que la communication au publique d’une œuvre protégée par le droit d’auteur en utilisant la transclusion est soumise à l’autorisation du titulaire des droits de ladite œuvre, dès lors que ce titulaire impose ou met en place des MTP pour la communication initiale de l’œuvre.
Je ne sais pas si je suis plus clair en fait…
Edit : mince, tout le monde a répondu avant moi…
Emmanuel Macron va déployer une stratégie cyber à un milliard d’euros
18/02/2021
Le 18/02/2021 à 10h 51
A ce prix là, j’espère bien qu’on aura aussi le droit à un numéro vert.
Disney+ : des « contenus locaux » et 20th Century Studios à partir du 23 février
17/02/2021
Le 17/02/2021 à 10h 35
J’avoue, ça a fait ma journée quand j’ai vu ça. Là, ça se confirme et c’est cool.
Cookies et pistage des internautes : dernier coup de semonce de la CNIL, qui publie un observatoire
05/02/2021
Le 05/02/2021 à 10h 43
Mouais, enfin les contrôles relatifs au RGPD, ce ne sera pas que ces 1 000 sites, et heureusement…
Et d’ailleurs, sur cet observatoire, il s’agit seulement d’observer les pratiques de ces sites, sans présumer de la conformité ou non au RGPD, comme le dit l’article.
Mais on est d’accord qu’on attend les sanctions…
Le télétravail, « un impératif » selon le gouvernement
05/02/2021
Le 05/02/2021 à 10h 27
Au delà de savoir si un salarié contracte le COVID sur son lieu de travail, ne pas faire télétravailler tes salariés quand tu le peux, c’est également accroitre le risque pour eux de chopper le COVID de tout façon.
Donc les employeurs qui refusent le télétravail quand c’est possible sont dangereux et participent à la propagation du virus et à la situation actuelle à on sens.
Bon, reste que les gens sont en mode yolo de toute façon, donc c’est loin d’être fini.
D’un assassinat au retour de la loi Avia et à la lutte contre « l’anonymat »
19/10/2020
Le 20/10/2020 à 08h 49
Les Five Eyes, l’Inde et le Japon demandent à passer à travers le chiffrement de bout en bout
13/10/2020
Le 13/10/2020 à 12h 19
En fait, dans cette histoire, à mon sens, il ne faut faire confiance ni aux uns, ni aux autres.
D’ailleurs, le fait de dire que le gouvernement représente la volonté du peuple est aussi vrai que de dire qu’Apple se soucie de nos vies privées. C’est de la com’.
L’argument lutte contre la pédopornographie, c’est bien gentil, mais c’est comme le terrorisme, on a une justification pour un régime d’exception, et à terme, ça devient du droit commun, parce que quand même, c’est vachement bien pratique de pouvoir espionner tous les échanges chiffrés quand on veut.
Pour l’algo de Facebook, c’est la même, l’intention est peut être louable, mais comme c’est pour refourguer tes données pour vendre de la pub, c’est non.
Droits voisins : l’AFP conteste les arguments portés par Google en appel
07/10/2020
Le 08/10/2020 à 07h 39
Le truc ce n’est pas de défendre de Google, c’est de montrer l’absurdité du comportement des éditeurs de presse, et la stupidité de ce droit voisin (ou du moins de l’interprétation que les éditeurs en font)… Parce que de mon point de vue, il font la guerre à Google pour récupérer du pognon, augmentant aussi leur dépendance vis à vis de Google et renforçant ainsi sa position dominante (que les éditeurs critiquent), tout ça au nom du droit d’auteur, et tout ça pour des copier coller des articles de l’AFP…
La NSA a dépensé 100 millions de dollars dans un programme qui n’a conduit qu’à une enquête
27/02/2020
Le 27/02/2020 à 10h 21
J’allais le dire : un truc qui coûte cher et qui sert à rien ? On a bien l’HADOPI nous… :)
Promulgation de la loi sur les droits voisins de la presse : mode d’emploi
30/07/2019
Le 31/07/2019 à 08h 23
“Le législateur s’est finalement calé sur le délai européen, à savoir deux ans. Cette durée des droits patrimoniaux des éditeurs de presse et des agences de presse se calculera à compter du 1er janvier de l’année civile suivant celle de la première publication. Un article publié le 2 janvier 2020 sera donc protégé et possiblement rémunéré jusqu’au 1er janvier 2022. Au maximum, cette durée sera donc de trois ans, moins un jour…”
Petite coquille dans l’article à mon sens !?
La protection est de deux ans à compter du 1er janvier de l’année civile qui suit celle de la publication.
Donc sauf erreur pour un article publier le 2 janvier 2020, le délai de deux ans se calcule à compter du 1er janvier 2021, et donc se termine le 31 décembre 2022. Soit bien une durée de protection de trois ans moins un jour.
Pour le reste, j’ai hâte de voir cette loi s’appliquer. Ça risque de donner de belles choses… ou pas. " />
Droit voisin de la presse : ligne par ligne, la proposition de loi votée par les députés
13/05/2019
Le 13/05/2019 à 15h 09
A mon sens, c’est bien 31/12/2022 :
La protection “sera de deux ans à compter du 1er janvier de l’année civile suivant celle de la première publication”
Au Sénat, le droit voisin des éditeurs de presse frappe tous les sites, sur 20 ans
16/01/2019
Le 17/01/2019 à 13h 20
Justement, la loi a pour objectif soumettre à autorisation les “communication au public”. Mais a priori elle n’en donne pas de définition. Or la fourniture de lien hypertexte n’est pas une communication au public, notamment s’il s’agit de partager un article de presse comme dit dans mon précédent commentaire (Et c’est effectivement l’arrêt Svensson, entre autres qui pose tout ça au niveau de la CJUE).
Donc sauf à ce que la loi l’écrive directement (et sauf gros revirement de jp), je ne vois pas comment quiconque pourrait être amené à rémunérer les éditeurs pour avoir partagé un ou des liens hypertextes renvoyant vers des articles !?
Le 17/01/2019 à 11h 43
Avec le recul, je reste sceptique sur l’intérêt d’une telle loi (comme de l’art. 11 de la directive), au delà des critique qui sont formulées à leur encontre, notamment ici chez NI, et que je rejoins totalement.
Pour reprendre l’aticle, “le principe de cette proposition est de soumettre à leur autorisation « la reproduction et la communication au public » des textes, images, photos, vidéos qui ont fait l’objet d’un traitement journalistique.”
A mon sens, partager des contenus via un lien hypertexte n’est pas concerné par ce droit voisin du coup, puisque la fourniture d’un lien hypertexte n’est pas un acte de reproduction, et n’est un acte de communication au public qu’à certaines conditions (cf. jurisprudence, notamment européenne sur le sujet). Donc fournir un lien hypertexte vers un article librement accessible sur le site de l’éditeur de presse, ou même vers un article dont l’accès serait restreint (abonnement) tant que cela ne permet pas de contourner la mesure de restriction, n’est pas un acte de communication, donc cette loi ne lui est pas applicable.
Pour la reproduction, c’est autre chose, mais finalement, j’ai l’impression que cela revient seulement à transférer d’office les prérogatives des auteurs vers les éditeurs. Parce que quid des citations ? Quid de l’originalité aussi quand on y pense ? Parce que nombre d’article ne sont pas originaux bien des fois… donc pas de rémunération !?
Ou alors j’ai raté quelques chose…
Attention, je ne dis pas pour autant qu’il faille ne pas critiquer cette proposition de loi. Au contraire. Je reste même persuadé que ce n’est pas ça qui va leur amener plus de visite et/ou revenu aux éditeurs de presse.
OVH nous parle stratégie, changements à sa tête, « confiance », Supermicro et… vGAFAM
18/10/2018
Le 22/10/2018 à 07h 25
Justement, là il ne sont pas déposés… donc ils ne risque pas d’être publics. En tout état de cause, s’ils les déposaient, m’est avis que la société serait certainement au dessus des seuils pour ce qui est de la confidentialité.
« Fake news » pourra officiellement être traduit par « infox »
04/10/2018
Le 04/10/2018 à 16h 21
Le 04/10/2018 à 07h 19
Sinon on pouvait parler de fausse nouvelle… mais bon, pourquoi faire simple…
Dès 2021, toute création d’entreprise devrait passer par un « guichet numérique unique »
19/07/2018
Le 20/07/2018 à 07h 22
La musique Creative Commons diffusée dans les magasins est bien soumise à rémunération équitable
14/05/2018
Le 15/05/2018 à 09h 17
[Critique geek] Star Wars, épisode VIII : Les Derniers Jedi… on peut sentir le conflit en lui
16/12/2017
Le 17/12/2017 à 14h 46
On est d’accord. On peut se rassurer en se disant qu’on a un trou de 30 ans entre les deux trilogies, donc qui sait ce qui s’est passé. Et puis laisser les “mauvaises choses” se faire, c’est tellement humain (et extra-terrestre visiblement).
Le 17/12/2017 à 14h 43
L’idée, c’est de dire qu’il faut arrêter de demander l’impossible… J’ai l’impression qu’on voudrait tout comme dans la trilogie originale, mais en totalement différent. Du coup, la majorité des gens voient (à tort ou à raison) l’épisode 7 comme un mauvais film… Alors que c’est limite ce qu’ils on demandé ! Bref, de même que beaucoup n’étaient pas satisfait de la Prélogie, beaucoup ne seront pas satisfait de cette Postlogie, parce qu’ils idolâtrent trop les IV, V et VI. Attention, je suis quand même conscient des défaut des ce deux nouveaux épisodes.
[spoil]Pour Leia, bien sûr c’est un peut trop “ta gueule c’est magique”. Mais qu’on ne s”étonne pas qu’elle utilise la Force !
Luke a retrouvé la paix, on peut considérer qu’il peut s’en aller. Même si j’aurais préféré qu’il donne une vraie formation à Rey.[spoil]
Le 17/12/2017 à 14h 09
Le 17/12/2017 à 13h 58
Nan, mais fondamentalement parlant, Star Wars n’a jamais été, quel que soit le film dont on parle, un grand film, même à le replacer dans sont contexte. Les faiblesses scénaristiques existent depuis l’origine, et bien des personnages ont leur moment ridicule ou pas crédible.
Y a beaucoup de chose dont certaines critiques s’étonnent alors qu’il y a trente ans de non développés entre le retour du Jedi et le réveil de la force; et qui ne sont pas totalement incohérent avec l’univers Star Wars.
Les porgs, c’est un non sujet. Star Wars est une machine à produits dérivés depuis le début.
Si Kylo Ren est un mauvais personnage et débile, que dire d’Anakin dans la prélogie…
Si l’épisode 7 (que je vois comme une reboot hommage non assumé de l’univers) est mauvais, on peut de fait enterrer le 4. Si le 8 est mauvais, on peut aussi enterrer le 5 avec.
Comme dans tous les Star Wars, y a un background sous exploité, et un scénario bancal, des héros qui s’en sorte toujours par magie, et de gentils rebels qui te pourrissent la plus puissante armée à chaque fois, puisque celle-ci dispose de la chaîne de commandement la plus naze qui soit, vu les moyens.
Après ça reste un bon divertissement, avec de bonnes idées, mais mal ou sous exploitées. Visuellement, c’est propre, et même très bon par moment ([spoil] notamment la destruction de la flotte du Premier Ordre à coup de vaisseau en hyperespace[spoil]).
Bref, tout ça pour dire que chacun y trouvera, ou pas, son compte.