#Le brief du 18 mars 2025

Avec Alexa+, Amazon forcera ses Echo à envoyer les données sur son cloud

Le 18 mars 2025 à 16h53

Fin février, Amazon a présenté Alexa+, son IA générative qui doit remplacer Alexa dans ses produits. Comme nous l'expliquions, les utilisateurs pourront lui partager « des documents, emails, des photos et messages […] pour qu’Alexa s’en souvienne, les résume ou les utilise » via un site dédié, et les applications Android et iOS. Amazon promettait une Alexa+ « conçue dans un souci de confidentialité et de sécurité ».

Alors qu'Amazon va commencer à déployer Alexa+ sur ses appareils Echo aux États-Unis (rappelons que le déploiement n'est pas encore prévu pour l'Europe et la France), l'entreprise a envoyé des emails à certains de ses utilisateurs pour les informer qu'ils ne pourront plus demander à Alexa de traiter localement leurs demandes, explique ArsTechnica.

« Comme nous continuons à développer les capacités d'Alexa avec des fonctions d'IA générative qui s'appuient sur la puissance de traitement du cloud sécurisé d'Amazon, nous avons décidé de ne plus prendre en charge cette fonction », explique Amazon à ses utilisateurs qui avaient préalablement coché l'option « Ne pas envoyer d'enregistrements vocaux » dans la configuration de leur Echo.

Rappelons qu'en 2023, Amazon s'est engagée à payer une amende de 25 millions de dollars concernant Alexa et le non-respect de la vie privée de plus de 800 000 enfants de moins de 13 ans. Selon la FTC, l'entreprise n'avait pas supprimé certains enregistrements les concernant, alors que leurs parents l'avaient demandé, et les avait conservés plus longtemps que nécessaire.

Le 18 mars 2025 à 16h53

Avec Alexa+, Amazon forcera ses Echo à envoyer les données sur son cloud

Vivaldi 7.2 annonce un chargement plus rapide des pages

Le 18 mars 2025 à 12h04

Même si le terrain des performances est devenu bien moins prégnant qu’à une époque, personne ne dira non à des gains, surtout quand il s’agit de charger plus rapidement des pages web. C’est exactement ce que vient d’annoncer Vivaldi pour sa version 7.2. Pas d’artifices selon l’éditeur, « juste une bonne optimisation à l’ancienne ».

Meilleures performances également pour la barre d’adresses, qui se veut aussi plus pertinente dans ses résultats. Vivaldi 7.2 intègre d’autres améliorations, comme la possibilité de définir une liste de priorités pour les raccourcis claviers, celle de transformer un e-mail en évènement (quand on se sert du client intégré au navigateur), l’ajout d’un module Devises dans le tableau de bord, l’intégration des espaces de travail dans les commandes rapides, ou encore la possibilité de réordonnancer les comptes de messagerie.

Dans son billet d’annonce, la société tient à rappeler qu’elle « se bat pour un web qui n’est pas contrôlé par une poignée de géants de la technologie ». Un message qui résonne d’autant mieux que Mozilla, autre acteur majeur dans le domaine de la protection de la vie privée, a récemment rencontré de sérieux problèmes sur certaines formulations dans ses conditions d’utilisation.

Le 18 mars 2025 à 12h04

Vivaldi 7.2 annonce un chargement plus rapide des pages

Pavel Durov, patron de Telegram, a quitté la France et remercie les juges d’instruction

Le 18 mars 2025 à 09h44

En août dernier, lors d’un passage pour une soirée en France, Pavel Durov (cofondateur et PDG de Telegram) a eu droit à un séjour prolongé avec une garde à vue. Il était visé par 12 chefs d’accusation. Il a ensuite été mis en examen avec interdiction de quitter le territoire.

Dans les jours qui ont suivi, Pavel Durov expliquait avoir aidé le renseignement français à déjouer des attentats par le passé (affirmation démentie par le Canard enchainé) et déjà ouvert un « canal de communication officiel avec la DGSI dans le cadre de la lutte antiterroriste, avec hot-line et adresse mail dédiée en cas de risque de mort imminente ».

Le service presse de Telegram nous précise que, « après le 29 août 2024, les autorités françaises ont commencé à soumettre des demandes en utilisant le process adéquat, que Telegram a publié en février 2024 ». Il ajoute que « les autorités françaises ayant utilisé les canaux de communication appropriés à leurs requêtes ont régulièrement reçu des réponses de la part de Telegram, et ce bien avant août 2024 ». « Telegram aurait choisi de limiter sa coopération judiciaire à ce seul cadre antiterroriste », précisait Le Parisien.

Début septembre, il sortait de son silence tandis que Telegram revoyait discrètement ses règles de modération. La messagerie faisait ensuite volte-face et commençait à coopérer avec les autorités, avec la communication d’adresses IP et numéros de téléphones aux autorités.

La situation s’était calmée jusqu’à mi-janvier, quand des éléments de son audition ont été rendus publics. Pavel Durov admettait en effet avoir « pris connaissance de la gravité de tous ces faits […] en garde à vue », mais niait avoir créé Telegram (en 2013, avec son frère) « pour les criminels ».

Aujourd’hui, le patron de Telegram revient avec un message sur son compte : « je suis rentré à Dubaï après avoir passé plusieurs mois en France en raison d’une enquête liée à l’activité des criminels sur Telegram. La procédure est en cours, mais c’est agréable d’être à la maison ».

« Je tiens à remercier les juges d’instruction d’avoir permis cela, ainsi que mes avocats et mon équipe pour leurs efforts inlassables pour démontrer que, lorsqu’il s’agit de modération, de coopération et de lutte contre la criminalité, Telegram a non seulement respecté ses obligations légales, mais les a dépassées pendant des années », ajoute-t-il.

L’AFP avait annoncé son départ dès samedi 15 mars, « avec l’autorisation de la justice » précisaient nos confrères (via Le Monde). Il a été autorisé à quitter le territoire pour « plusieurs semaines » selon une source judiciaire. Un nouvel épisode, mais pas la conclusion puisque l’affaire est toujours en cours.

Le 18 mars 2025 à 09h44

Pavel Durov, patron de Telegram, a quitté la France et remercie les juges d’instruction

GIMP 3.0 est enfin disponible

Le 18 mars 2025 à 08h47

Il aura fallu sept ans de développement et de nombreuses versions de tests pour y arriver, mais la version majeure 3.0 de GIMP est enfin là. Très attendue, cette mouture révise complètement le logiciel dédié à la création d’images et de retouche photo avec une très longue liste de nouveautés et d’améliorations.

L’interface, si elle n’est pas beaucoup plus plaisante que précédemment, est largement modernisée. Bâtie sur GTK3, avec tout ce qui va avec : meilleure compatibilité avec les écrans HiDPI, « bien meilleur » support des tablettes de dessin, fonctionnement natif sur Wayland (X11 toujours pris en charge) et thèmes basés sur CSS.

Grosse amélioration également, l’arrivée des filtres non destructifs (NDE) pour les calques. Dans les versions précédentes, les filtres étaient automatiquement fusionnés avec le calque. Par défaut, les filtres restent désormais actifs après validation, ce qui permet de les rééditer, de les activer ou désactiver, de les supprimer ou encore de les fusionner. Pour les personnes habituées à GIMP 2.10, une option permet de revenir à l’ancien comportement.

Citons en outre un support plus étendu pour les espaces de couleurs RGB au-delà de sRGB (AdobeRGB par exemple), la possibilité de sélectionner plusieurs couches, canaux et chemins, l’extension automatique de la largeur et de la hauteur d’un calque avec les outils de peinture, la création d’un nouveau calque par défaut avec le copier-coller, une API publique pour le portage des plugins et scripts de GIMP 2.10, le support des calques à partir de fichiers TIFF au format Autodesk Sketchbook, un outil d’alignement revu et corrigé, ou encore le support des formats PSB et JPEG-XL.

GIMP 3.0 est disponible pour toutes les plateformes principales. Sur Linux, il est notamment disponible depuis Flathub, ou au format AppImage depuis le site officiel.

Le 18 mars 2025 à 08h47

GIMP 3.0 est enfin disponible

Après neuf mois d’attente, Suni Williams et Barry Wilmore font enfin route vers la Terre

Le 18 mars 2025 à 08h09

Après des années de retard, la capsule Starliner de Boeing était arrivée sur la Station spatiale internationale le 6 juin 2024. C’était le premier vol habité de la capsule qui doit concurrencer Crew Dragon de SpaceX. La NASA et le fabricant ont rapidement détecté des fuites d'hélium, mais affirmaient que tout allait bien. Lors de l’approche, des moteurs étaient aussi tombés en panne.

La mission qui devait durer une petite dizaine de jours s’est prolongée pendant des semaines, puis des mois. Les deux astronautes ont travaillé sur des missions scientifiques pendant ce temps dans la Station spatiale internationale, il faut dire que ce n’était pas leur premier voyage, ce sont deux vétérans. De son côté, la capsule était rentrée à vide.

Suni Williams et Barry Wilmore viennent enfin de quitter l’ISS après une mission qui a donc durée neuf mois (au lieu d’une dizaine de jours). Ils sont repartis à bord de la mission Crew 9 qui était arrivée en septembre 2024. À bord, on retrouve aussi Nick Hague de la NASA et Aleksandr Gorbunov de Roscosmos. Tout ce petit monde doit se poser ce soir vers 23 h (heure de Paris) en Floride.

Le 18 mars 2025 à 08h09

Après neuf mois d’attente, Suni Williams et Barry Wilmore font enfin route vers la Terre

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