Les démêlés géopolitiques et commerciaux sur fond de droits de douane entre les États-Unis et le reste du monde auront peut-être au moins un effet positif sur les joueurs en quête d'une carte graphique dernier cri : compte tenu de la baisse du dollar par rapport à l'euro, NVIDIA vient en effet d'ajuster à la baisse le prix public conseillé (MSRP) de ses dernières cartes graphiques, les GeForce RTX 50, officialisées en janvier dernier.

Sur son site, NVIDIA affiche ainsi la GeForce RTX 5090 à partir de 2 239 euros (contre 2 349 euros à son lancement, le 30 janvier dernier), soit une baisse de près de 5 %. La RTX 5080 profite quant à elle d'une baisse de 50 euros, avec un prix qui passe de 1 179 euros à 1 129 euros (- 4 %).

Pas de changement en revanche pour la GeForce RTX 5070 Ti, introduite fin février, qui reste listée à 884 euros. Enfin, la GeForce RTX 5070 gagne modestement 20 euros, évoluant de 649 euros à 629 euros (- 3 %).

Cette baisse de prix intervient toutefois dans un contexte d'approvisionnement particulièrement difficile pour les revendeurs. Les modèles Founders Edition, vendus aux couleurs de NVIDIA et censés circuler au MSRP sont ainsi en totale rupture de stock. Les rares modèles personnalisés par des fabricants tiers disponibles sont quant à eux affichés à des tarifs supérieurs à ce prix public conseillé.

Un exemple avec la RTX 5070 sur la boutique de NVIDIA : les cartes en stock sont entre 680 et 850 euros, alors que la RTX 5070 de référence est à 629 euros (avec une baisse de 20 euros) mais en rupture de stock. C’était pour rappel la même chose sur les RX 9070 (XT) d’AMD.

Au 30 janvier dernier, 1 euro valait à 1,0425 dollar à l'ouverture des marchés, contre 1,0946 dollar le 19 mars.

Cela fait maintenant sept mois que Google a présenté sa nouvelle gamme de Pixel 9, mais il manquait le modèle 9a d’entrée de gamme à l’appel. Comme ses grands frères, il exploite un SoC maison, le Tensor G4. Il est épaulé par 8 Go de mémoire vive, 128 ou 256 Go de stockage et la puce de sécurité Titan M2. Bien évidemment, l’IA maison de Google – Gemini – est de la partie, comme sur les autres smartphones de la gamme.

Écran de 6,3 pouces pOLED

Puisqu’on est dans les présentations, le Pixel 9a dispose d’un écran pOLED (polymer Organic Light Emitting Diode) de 6,3 pouces de 60 à 120 Hz, doté de 1 080 x 2 424 pixels. Il est donc assez proche de celui du Pixel 9 (qui est OLED au lieu de pOLED), tandis que le Pixel 9 Pro marque le pas avec une définition plus élevée, une dalle OLED LTPO et un affichage de 1 à 120 Hz.

Série « a » oblige, des sacrifices sur la partie photo

Deux capteurs optiques sont présents à l’arrière : un grand angle de 48 Mpx (Quad PD pour combiner quatre pixels en un seul et augmenter la luminosité) et ultra-grand angle de 13 Mpx, avec un zoom de « qualité optique à 0,5, 1x ». À l’avant, le capteur dispose de 13 Mpixels. C’est sur la photo que le Pixel 9a fait le plus de sacrifices par rapport aux autres Pixel 9 et 9 Pro.

Wi-Fi 6E, batterie 5 100 mAh et sept ans de mises à jour

Côté connectique, l’USB est en Type-C et version 3.2. Le Wi-Fi 6E est de la partie, avec du Bluetooth 5.3, du NFC évidemment et une batterie de 5 100 mAh (avec recharge sans fil Qi). Tous les détails se trouvent par ici. Google annonce un indice de réparabilité de 8,7 sur 10.

Ses dimensions sont de 154,7 x 73,3 x 8,9 mm pour un poids de 185,9 grammes. Android 15 est aux commandes, avec la possibilité évidemment de passer à Android 16. Google annonce « sept ans de mises à jour de l'OS, de mises à jour de sécurité et de mises à jour Pixel Drop ». Le tarif : 549 euros.

iPhone 16e vs Pixel 9a : circulez, il n’y a rien à voir

Il est tentant de comparer le Pixel 9a à l’iPhone 16e, mais les deux smartphones ont des écosystèmes totalement différents. Niveau tarif, le Pixel 9a se positionne bien en dessous de l’iPhone 16e (170 euros moins cher), qui est bien plus proche du Pixel 9.

Il faudra attendre les tests pour comparer l’écran et la qualité des photos, deux points qui joueront dans la balance, au-delà évidemment du choix du système d’exploitation (Android ou iOS), avec des aficionados dans les deux camps. Mais le lancement a été repoussé. Même chose pour les exemplaires de tests. Selon Google, un « problème de qualité de composant affecte un petit nombre d’appareils Pixel 9a », comme le rapporte Frandroid.

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Le PCI-SIG, chargé de développer la norme PCI Express (PCIe), vient d’annoncer la version 0.9 du PCIe 7.0. C’est le dernier brouillon de la norme avant la version finale. La mouture 0.7 avait été publié en début d’année pour rappel.

Comme à chaque nouvelle version, le PCIe double la bande-passante par rapport au PCIe 6.0, avec de nouveau du PAM 4 (modulation d'amplitude d'impulsion sur quatre niveaux). Selon le PCI-SIG, le PCIe 7.0 propose aussi « une faible latence et une haute fiabilité », tout en améliorant « l’efficacité énergétique ».

Pour rappel, les dernières cartes graphiques chez NVIDIA et AMD sont en PCIe 5.0 Voici les débits des différentes versions du PCIe, à doubler pour du bi-directionnel :

• PCIe 1.0 (2003) : jusqu’à 4 Go/s en x16
• PCIe 2.0 (2007) : jusqu’à 8 Go/s en x16
• PCIe 3.0 (2010) : jusqu’à 16 Go/s en x16
• PCIe 4.0 (2017) : jusqu’à 32 Go/s en x16
• PCIe 5.0 (2019) : jusqu’à 64 Go/s en x16
• PCIe 6.0 (2022) : jusqu’à 128 Go/s en x16
• PCIe 7.0 (2025 ?) : jusqu’à 256 Go/s en x16