#Le brief du 13 mars 2025

Niantic (Pokémon Go) vend sa branche jeux vidéo à Scopely pour 3,5 milliards de dollars

Le 13 mars 2025 à 12h19

Pokémon Go, Pikmin Bloom et Monster Hunter Now changent de main. Le studio américain Scopely, propriété du géant saoudien Savvy Games, a annoncé mardi l'acquisition de la branche jeu vidéo du groupe Niantic Inc. Objet de rumeurs depuis mi-février, la transaction valorise les titres et les équipes de Niantic, nés dans le giron de Google, à hauteur de 3,5 milliards de dollars.

Scopely, qui revendique déjà le titre d'éditeur numéro un du jeu vidéo sur mobile aux États-Unis avec des titres comme Monopoly Go, Stumble Guys ou Marvel Strike Force, met ainsi la main sur le célèbre Pokémon Go, qui aurait réuni plus de 100 millions de joueurs uniques en 2024. « L'activité jeux de Niantic ravit plus de 30 millions d'utilisateurs actifs par mois, et a généré plus d'un milliard de dollars de chiffre d'affaires en 2024 », se réjouit l'acquéreur dans un communiqué. Il promet par ailleurs qu'il poursuivra le développement des jeux Niantic, avec les mêmes équipes et sous la houlette des patrons historiques du studio Ed Wu (Pokémon Go) et Kei Kawai.

Via cette acquisition, Scopely met également la main sur un trésor de guerre qui ne dit pas son nom : l'immense gisement de données relatives aux utilisateurs de Pokémon Go dont dispose Niantic, remarque 404 Media.

Niantic, historiquement spécialisée dans la réalité virtuelle, annonce de son côté de nouveaux développements du côté de Niantic Spatial, sa branche dédiée à la géolocalisation et à la visualisation spatiale. L'activité, dont les outils sous-tendent les fonctions de réalité virtuelle et de localisation de Pokémon Go, devient une filiale à part entière, dotée de 250 millions de dollars de fonds, dont 50 millions émanent de Scopely.

Le 13 mars 2025 à 12h19

Niantic (Pokémon Go) vend sa branche jeux vidéo à Scopely pour 3,5 milliards de dollars

Espionnage, intox’ : la directrice de la DGSI alerte contre les ingérences numériques

Le 13 mars 2025 à 11h04

« La menace en matière d’espionnage et d’ingérence peut paraître moins mortelle » que celle du terrorisme, mais elle n’en est pas moins « dangereuse pour notre démocratie », a expliqué la directrice générale de la sécurité intérieure Céline Berthon sur Franceinfo le 12 mars.

Interrogées sur les ingérences étrangères, la cheffe de la DGSI indique que ces dernières prennent principalement trois formes : de la déstabilisation « de faible intensité, mais amplifiée par leur médiatisation », des actes de repérage « sur des industries, qui contribuent par exemple à l’effort de guerre » vis-à-vis de l'Ukraine, et des tentatives de pression sur des opposants réfugiés présents sur notre territoire.

Quant à leurs auteurs, ils ont dans certains cas été identifiés comme liés à la Russie, par exemple dans l’affaire des pochoirs d'étoiles de David, taguées sur les murs de Paris, « pris en photo et amplifiés artificiellement sur les réseaux sociaux pour faire monter le débat et opposer en France des idées politiques, fracturer la population française » juste après l’attaque d’Israël par le Hamas, ou encore dans celle des punaises de lit.

Cela dit, ces actions peuvent « valoir aussi pour d’autre pays », déclare la dirigeante – une enquête de l’Œil du 20 h revenait par exemple début mars sur les tentatives de l’Algérie de faire taire des opposants présents en France. Céline Berthon précise que les relations sécuritaires entre la France et l’Algérie sont « réduites à leur plus simple expression ».

De l'huile russe sur le feu RN selon Flock
Flock

Sur la question des manipulations en ligne, Céline Berthon insiste : si les réseaux sociaux sont la principale source d’information de beaucoup de personnes, leurs algorithmes peuvent être manipulés par leurs propriétaires, « ce qui est très visible sur X », quand Elon Musk « fait en sorte que ses tweets soient visibles par le monde entier ». 
Moins visible, mais tout aussi pernicieux : « On a aussi des manipulations par des utilisateurs, qui connaissent les algorithmes, qui savent les utiliser, et font artificiellement naître des sujets. »

Interrogée sur la probabilité de voir se dérouler en France le même scénario que celui constaté en Roumanie, où le candidat d’extrême-droite a surgi en tête du premier tour des élections présidentielles à la surprise générale, Céline Berthon répond : « Le scénario de manipulation de l’information sur les réseaux sociaux, par amplification, via algorithmes, évidemment qu’il est possible », même si elle espère que le système politique français soit « plus établi », donc mieux à même de résister.

En termes de lutte anti-terroriste, la directrice de la DGSI souligne que le « défi majeur » consiste à enrayer les radicalisations en ligne – en droite ligne de la sonnette d’alarme tirée il y a quelques mois par Europol et les services anti-terroristes anglo-saxons.

Le 13 mars 2025 à 11h04

Espionnage, intox’ : la directrice de la DGSI alerte contre les ingérences numériques

Pionnier français des librairies en ligne, Chapitre.com a fermé ses portes

Le 13 mars 2025 à 09h32

Implantée à Lamnay, à 7 km de la Ferté-Bernard, dans la Sarthe, Chapitre.com a fermé ses portes.

Créée en 1997, cette société spécialisée dans la vente de livres d’occasion, quelquefois qualifiée d’ « Amazon français » à ses débuts, n’a pas résisté aux évolutions du marché.

Propriétaire du Furet du Nord et de Decitre, le groupe Nosoli avait racheté chapitre.com en 2022 lors d’un redressement judiciaire.

Gros plan de tas de livres chez un bouquiniste.

Décision a été prise de supprimer la marque chapitre.com – qui redirige désormais vers lalibrairie.com –, d’internaliser la gestion des livres d’occasions, et de se renforcer du côté des librairies indépendantes, rapportent nos confrères de Clubic.

Au passage, l’entrepôt de Lamnay a fermé et ses treize salariées ont été licenciées.

Le 13 mars 2025 à 09h32

Pionnier français des librairies en ligne, Chapitre.com a fermé ses portes

Le budget scientifique de la NASA pourrait être réduit de 50 %

Le 13 mars 2025 à 09h06

La Maison-Blanche pourrait proposer une réduction de 50 % du budget des activités scientifiques de la NASA, selon la Planetary Society, une association très connue dans le milieu de l'astrophysique et regroupant plus de 60 000 membres.

« Un tel effondrement du financement pourrait faire perdre à l'Amérique son leadership dans le domaine de l'exploration scientifique de l'espace. Elle pourrait également briser la filière d'enseignement des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques (STEM) et décimer la main-d'œuvre scientifique et d'ingénierie la plus compétente et la plus accomplie au monde », affirme l'association.

Interrogée par ArsTechnica sur le sujet, la responsable des missions scientifiques de la NASA, Nicola Fox, a répondu : « nous n'avons pas encore reçu d'informations sur le budget, et je déteste planifier quelque chose sur la base de rumeurs et de spéculations ». Et d'ajouter, « nous continuerons à faire de la bonne science. Nous continuerons à avoir un portefeuille scientifique équilibré, c'est certain. Nous serons reconnaissants de ce que nous recevrons, et nous ferons de grandes choses avec cela ».

Ces réductions sont prévues par le directeur du bureau de la gestion et du budget de Donald Trump, Russell Vought. Comme l'expliquent nos confrères, elles sont en adéquation avec le budget « fantôme » qu'il avait proposé en 2022 pour l'année 2023, lorsque le camp Républicain était dans l'opposition :

« Le budget propose également une réduction de 50 % des programmes et des dépenses scientifiques de la NASA, en réduisant les dépenses du système de réduction des émissions de carbone et les programmes sur le changement climatique mondial, qui sont malavisés », proposait-il [PDF].

« Si ces réductions devaient se concrétiser, il en résulterait rien de moins qu'une extinction des sciences et de l'exploration spatiales aux États-Unis », commente Planetary Society.

Le 13 mars 2025 à 09h06

Le budget scientifique de la NASA pourrait être réduit de 50 %

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