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Yann Lechelle et Tristan Nitot quittent Scaleway

Yann Lechelle et Tristan Nitot quittent Scaleway

Le 21 décembre 2022 à 07h12

Le départ de l’actuel directeur général a été annoncé par Xavier Niel, comme le rapporte l’Informé. Il était pour rappel arrivé début 2020, au tout début de la crise de Covid-19.

Tristan Nitot, arrivé en août, partira lui aussi. Sur Twitter, il fait part de son étonnement : « J’étais encore en période d’essai, mais Iliad a imposé le renouvellement systématique puis une suppression de mon poste est arrivée :-(  nous sommes plusieurs dans mon service. Pourtant ça se passait très bien, j’étais surmotivé. Je ne comprends pas ». 

Thomas Reynaud, directeur général d’Iliad (maison mère de Scaleway), explique dans un message interne consulté par nos confrères que ces changements visent à « accélérer encore la stratégie de développement ». Il ajoute qu’un nouveau CEO arrivera l’année prochaine. En attendant, « le comité de direction de Scaleway assurera la transition ». 

Le 21 décembre 2022 à 07h12

Commentaires (37)

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En virant Tristan Nitot et une partie de son équope, ça veut dire que Scaleway ne croit plus à son cloud vert ?

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Non, ça veut dire qu’il ne pédalait pas assez fort ! :fumer:

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Le greenwashing, c’est joli et mignon et tout, mais à la fin, si on est pragmatique, je ne vois pas ce qu’apporte vraiment un service dédié à l’écologie à un hébergeur comme Scaleway.



L’électricité étant une des principales charges, ils n’ont sûrement pas attendu Nitot pour faire ce qu’il fallait pour réduire les coûts…

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Clairement l’écologie dans le numérique ne se fera pas par l’innovation technologique. C’est un des domaine ou l’effet rebond (quand on produit en consommant moins, on en profite immédiatement pour augmenter la production) est le plus marqué.



Le seul moyen de verdir l’IT c’est de limiter les usages et malheureusement on en prend pas la direction du tout, vu que c’est la production ce qui rapporte de l’argent.

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Nitot réduit peu à peu ses missions, 6 mois à peine chez Scaleway, après 20 mois chez Qwant a jouer le perroquet de l’espion Léandri, et inventeur visionnaire de l’application “Unsearch.io” qui améliore les résultats de Google (…), qui fait des procès (et perd) contre Marc Longo au tribunal de commerce pour l’empêcher de dévoiler l’arnaque aux parlementaires et procès contre le même à la CNIL dont il est membre…



La retraite à 30 ans devrait être obligatoire pour certains…

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J’étais encore en période d’essai, mais Iliad a imposé le renouvellement systématique puis une suppression de mon poste est arrivé


Euh, c’est pas interdit de se servir de la période d’essai pour supprimer un poste si les compétences ne sont pas remises en cause ?

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Je serais ravi que tu étaies, car à ma connaissance, la période d’essai permet justement une rupture unilatérale sans justification, avec une durée de préavis progressivement croissante.



Le fait que le poste soit supprimé peut tout à fait intervenir après la rupture de la période d’essai, mais je ne connais pas les détails juridique qui changent en fonction de l’ordonnancement des décisions.

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Au contraire, la période d’essai permet ça alors que une fois la période passée, en CDI comme en CDD, il faut une justification pour interrompre le contrat.

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Période d’essai est un bien grand mot puisque si l’employé démissionne, il ne retrouve pas ses allocations chômage (vécu).
Résultat: certains abandonne leur poste pour se faire licencier et bénéficier des allocations chômage.

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La réforme de l’assurance-chômage requalifie d’ailleurs l’abandon de poste en « présomption de démission » et empêchera le salarié de toucher son assurance chômage. L’abandon de poste était la dernière solution d’un salarié qui se voyait refuser une rupture conventionnelle.

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Je te passe de la discussion ubuesque que j’ai avec pôle emploi sur le sujet.
Leur solution: tester l’entreprise en faisant un CDD 🤦

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Freud a dit:


L’électricité étant une des principales charges, ils n’ont sûrement pas attendu Nitot pour faire ce qu’il fallait pour réduire les coûts…


Pourtant, il reste de beaux gisements d’économies d’énergies :
1 - arrêter de surcadencer les processeurs, la ram…. la conso évolue selon le carré de la fréquence donc on peut faire beaucoup mieux et encore plus quand on considère le coût de l’extraction de cette chaleur et encore plus quand on constate que la chaleur produite n’est pas valorisée dans un réseau de chaleur par exemple.
2 - Lutter contre la loi de Wirth qui annule les effets de la loi de moore en reconsidérant la manière d’exploiter ces machines de dingue qui peuplent les centres de données et de calculs.

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Depuis au moins 2018, la note verte est prise en compte dans les archi (conso/points chauds/refroidissement).
Je pense qu’avec la crise énergétique et l’envolé du Kwh, la note verte deviendra contraignante avec un engagement par exemple sur la conso.

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(reply:2111292:LeMou75020) sans oublier l’article publi-rédactionnel posté par Nitot ici même il y a quelques semaines ! Je suis du même avis, je ne comprends pas trop le culte qui lui est voué, pour moi le mec est un imposteur hors pair.


Le motif de la rupture n’est pas obligatoire mais souhaitable, à condition que celui-ci ne soit pas explicitement discriminatoire. Souhaitable car devant un juge il sera tout de même examiné.

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X Niel s’est rendu compte que l’Électron vert n’était pas suffisamment rentable : renouvellement du service. Urgence climatique by Free.

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Berbe a dit:


Je serais ravi que tu étaies, car à ma connaissance, la période d’essai permet justement une rupture unilatérale sans justification, avec une durée de préavis progressivement croissante.



Le fait que le poste soit supprimé peut tout à fait intervenir après la rupture de la période d’essai, mais je ne connais pas les détails juridique qui changent en fonction de l’ordonnancement des décisions.



Uther a dit:


Au contraire, la période d’essai permet ça alors que une fois la période passée, en CDI comme en CDD, il faut une justification pour interrompre le contrat.


Ben en fait la période d’essai a pas vocation à tester une organisation de service, mais bien de vérifier que les compétences du salarié sont conformes à sa candidature :




Article L1221-20
La période d’essai permet à l’employeur d’évaluer les compétences du salarié dans son travail, notamment au regard de son expérience, et au salarié d’apprécier si les fonctions occupées lui conviennent.


A vue de nez, si le choix du profil est bon mais que la direction a mal organisé ses services avant le recrutement , ce n’est pas au salarié d’en subir les conséquences (en tout cas pas sous cette forme).
Ça doit être défendable aux prud’hommes, en revanche il semble que la cour de cassation ai déjà tranché en faveur de l’entreprise dans des situations similaires…

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R4VEN a dit:


La réforme de l’assurance-chômage requalifie d’ailleurs l’abandon de poste en « présomption de démission » et empêchera le salarié de toucher son assurance chômage. L’abandon de poste était la dernière solution d’un salarié qui se voyait refuser une rupture conventionnelle.


Donc maintenant vu que l’abandon de poste ne sera plus possible dans les faits, faudra produire un max de merde dans le but de se faire virer. Je ne suis pas sûr que les entreprises soient gagnantes dans l’histoire.

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Quand je vois le nombre de boites où c’est même un critère d’évolution dans le poste je suis pas sûr du résultat espéré :mdr:

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SebGF a dit:


Quand je vois le nombre de boites où c’est même un critère d’évolution dans le poste je suis pas sûr du résultat espéré :mdr:


Il doit y avoir quand même une limite à la merde qu’on peut faire, du moins je l’espère pour eux :D

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Vous êtes médisants, cela doit dépendre du rôle de la boite en question ET du grade de la personne dans le tube digestif.
Mais des fois c’est ouvertement le taf, oui
:transpi:

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Soriatane a dit:



L’abandon de poste était la dernière solution d’un salarié qui se voyait refuser une rupture conventionnelle.


Jeu dangereux : l’employeur peut faire des fiches de paye avec 0€ sans licencier. Impossible dès lors de reprendre un nouvel emploi et plus de ressource.

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Tu es sur que le droit du travail autorise un salaire à 0€??
Je trouve ta solution assez efficace et je me questionne: pourquoi voudrait-on sanctionner l’abandon de poste (perte des droits au chômage) ? Si tu es toujours salarié (pour 0€), tu ne peux prétendre à une indemnité.

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Ce qui est sûr c’est que si tu ne travailles pas, ton salaire est de 0.



L’abandon de poste pose un problème à la société. Il faut que le travail soit fait. Si elle embauche quelqu’un pour faire ce travail et que la première personne revient, par exemple parce qu’elle sait avoir été “remplacée”, la société se retrouve avec 2 personnes pour alors qu’elle n’a de travail que pour une. Elle fait quoi dans ce cas ? Elle licencie qui ?



C’est plus simple et moins risqué pour elle de licencier pour abandon de poste et embaucher ensuite.



Mais bon, on dérive par rapport au sujet.

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jb07 a dit:


Jeu dangereux : l’employeur peut faire des fiches de paye avec 0€ sans licencier. Impossible dès lors de reprendre un nouvel emploi et plus de ressource.


Impossible de diminuer le salaire dans le droit du travail, sans accord du salarié par une annexe du contrat ou autre.

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Ton salaire mensuel est proportionnel au nombre d’heures ou jours travaillé(e)s.
Si ce nombre est nul, ton salaire pour ce mois est nul. L’employeur a bien évidement le droit de ne pas te payer quand tu ne travailles pas alors que tu devrais.

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Oui, mais s’il ne peut pas justifier de ton temps de travail, il doit donc te verser ton salaire tel qu’indiqué dans ton contrat comme si tu avais bien travaillé.

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L’employeur est tenu de justifier du temps de travail de ses salariés, c’est une obligation pour lui (article L3171-4 du code du travail).



Mais … En cas de contestation, le salarié doit aussi apporter des éléments suffisamment précis pour démontrer les heures effectuées non rémunérées. C’est indiqué dans le même article.



En cas de contestation devant le Conseil des Prud’hommes, c’est bien aux deux parties d’apporter la preuve du temps de travail effectué. Ce n’est pas unilattéral, mais bien dans les deux sens.

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Oui, donc dans la théorie le salaire ne peut pas être baissé sans justification de l’employeur par rapport au temps de travail.



Et dans la pratique, la justification du temps de travail par l’employeur n’est pas tout le temps bien géré par chaque entreprise, sinon il n’y aurait pas eu une croissance de cette pratique depuis quelques années.



Edit : typo

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Cela permet quand même à l’employeur de ne pas payer un employé qui n’a pas fait les heures dues dans son contrat de travail puisque la loi l’oblige à tenir compte du temps de travail effectués.



Mais ce que je pointais surtout, c’est que la charge de la preuve porte sur les deux parties en cas de litige. Même si je doute qu’un employé faisant un abandon de poste irait jusqu’à se plaindre aux Prud’Hommes de ne pas avoir été payé.

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Le chômage c’est pour les personnes ne trouvant pas de travail à la base, pas pour les personnes qui ne veulent pas faire un travail X ou Y.
Donc ça me semble normal que si une entreprise veut de toi, mais que c’est toi qui dit non, tu ne touche pas de chômage …

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Oui mais non. Toi tu n’as pas lu ça : nextinpact.com Next INpactSi l’entreprise est toxique, tu es bien content de démissionner et toucher ton assurance-chômage le temps de te retourner si tu l’as fait précipitamment.

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Quand tu dis non à une entreprise qui te propose un boulot, c’est peut-être parce tu sais que l’environnement ne va pas être bon (et que tu vas arrêter avant la période d’essai et perdre le filet des allocations chômage).



Je pense qu’il faut arrêté de penser: un chômeur = 1travail. Certaines boites n’arrivent pas embaucher car elles sont justes toxiques, ou propose un salaire décorrélé de la compétence nécessaire, quand ce n’est pas en dessous du minimum syndical.

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dyox a dit:


Oui mais non. Toi tu n’as pas lu ça : nextinpact.com Next INpactSi l’entreprise est toxique, tu es bien content de démissionner et toucher ton assurance-chômage le temps de te retourner si tu l’as fait précipitamment.


Ce sont des cas complexes. Mais tu peux très bien démissionner qu’une fois que tu as autre chose par exemple. Dans notre domaine en particulier ce n’est pas très compliqué.

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fred42 a dit:


Il faut que le travail soit fait. Si elle embauche quelqu’un pour faire ce travail et que la première personne revient, par exemple parce qu’elle sait avoir été “remplacée”, la société se retrouve avec 2 personnes pour alors qu’elle n’a de travail que pour une. Elle fait quoi dans ce cas ? Elle licencie qui ?


Elle vire l’impudent pour abandon de poste.




C’est plus simple et moins risqué pour elle de licencier pour abandon de poste et embaucher ensuite.


C’est ce qu’elle font la plupart du temps. Les DRH ne sont pas très joueurs en fait.

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Pinailleur a dit:


Impossible de diminuer le salaire dans le droit du travail, sans accord du salarié par une annexe du contrat ou autre.


Il n’y a pas de diminution du salaire. Celui-ci est lié au nombre de jour travaillé. Quand tu es absent sans raison, tu n’es pas payé (comme un congé sans solde).

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cf. ma réponse juste au-dessus.



Et tout n’est pas calculé en jours, parfois c’est en heures travaillées.

Yann Lechelle et Tristan Nitot quittent Scaleway

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