Un sénateur veut que les personnes handicapées puissent voter par Internet
Le 10 juin 2019 à 09h22
1 min
Droit
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Au travers d’une question écrite transmise la semaine dernière au ministre de l’Intérieur, le sénateur Patrick Chaize plaide pour une extension du vote par Internet aux personnes « à mobilité réduite ou mal-voyantes ».
Selon lui, « ces personnes ne se voient aujourd'hui pas offrir la possibilité d'accomplir l'acte de vote de manière parfaitement autonome », puisqu’elles sont bien souvent accompagnées jusque dans l’isoloir.
Une telle réforme « garantirait l'accès de tous au vote », argumente l’élu LR. « De plus, l'ouverture d'un tel dispositif à un nombre de personnes restreint en favoriserait la sûreté et la fiabilité », croit-il également.
En attendant la réponse de Christophe Castaner, rappelons que seuls les Français de l’étranger pouvaient jusqu’ici voter par Internet (et ce uniquement pour certains scrutins, tel celui des législatives).
Le 10 juin 2019 à 09h22
Commentaires (41)
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Abonnez-vousLe 10/06/2019 à 08h33
Une telle réforme « garantirait l’accès de tous au vote », argumente l’élu LR.
News GORAFI
Après sa débâcle au Européeenes, le LR se recentre autour de son socle de militants: les aveugles en fauteuil roulant.
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Le 10/06/2019 à 08h41
Vu comment la sécurité d’un vote sur internet ou par toute machine peut être contestable, c’est assez moyen comme idée.
Par contre, ils pourraient proposer d’avoir une seule feuille avec une case à cocher pour toutes les élections. ça économiserait énormément de papier. Et ça éviterai de plumer les partis qui n’ont pas vraiment les moyen de le faire pour avoir une chance à peu près égale pendant le vote.
Le 10/06/2019 à 09h03
Je suis pour que tout le monde puisse voter par Intenet, il serait temps de moderniser le vote tout de même, on n’est plus au Moyen Âge. La participation serait bien meilleure, on pourrait voter quand on est en déplacement ou en vacances, et si on est capable de sécuriser une application bancaire qu’on ne me dise pas qu’on ne peut pas le faire par le vote, en utilisant les mêmes méthodes (envoi de code par sms, etc..). Il y aurait même moins de fraudes qu’en bureaux de vote, le bourrage d’urnes c’est un grand classique. Et rien n’empêche de déposer un recours si on estime avoir voté sous la contrainte, comme dans le système actuel on peut déposer des recours après des irrégularités, et il y en a à chaque élection.
Le 10/06/2019 à 09h16
Je me souviens pas du droit de vote au Moyen-Age . Le bourrage d’urne existe mais peut se cantonner a un bureau , le bourrage électronique : je te laisse deviner.
Le bureau de vote avec bulletin papier est la plus fiable et le plus contrôlable.
Le 10/06/2019 à 09h51
Le 10/06/2019 à 10h36
Le bourrage d’urne, un grand classique ? Tu vis dans quel monde ? Les fraudes de ce type sont extrêmement limitées, pour la simple et bonne raison que TOUT LE MONDE peut vérifier la totalité du processus de vote. Si tu n’as jamais pris la peine de participer à un dépouillement, n’en fait pas une généralité. A l’échelle du pays, les fraudes sont tout simplement négligeables.
Par contre, avec un vote par internet, tu ne pourras jamais vérifier quoique ce soit. Et il suffit d’un programme, d’une personne, pour transformer un 1 en 2, ou un 10% en 20% avec l’informatique. Pour TOUT un pays.
Ce cote par internet pour les handicapés, c’est le pied dans la porte au vote par internet pour tout le monde.
Le 10/06/2019 à 10h37
Ce sont des fantasmes, le logiciel de vote peut être open source, et on peut utiliser la technique des blockchains pour fiabiliser tout ça. Il faut se tenir au courant des évolutions techniques avant de crier au loup.
Le 10/06/2019 à 10h45
Le 10/06/2019 à 11h11
Le 10/06/2019 à 11h16
Le logiciel peut être open source , qui ira mettre les mains dans le code ? Chaque citoyen peut le vérifier ? Certainement pas. Le vote papier tu peux être assesseur , te déplacer lors du dépouillement et c’est super simple pas comme des millions de lignes de codes.
Rien ne peut te garantir qu’au dernier moment un bout de code peut-être ajouté.
Le 10/06/2019 à 11h42
Le logiciel peut être open-source, rien ne garantit que se sera lui qui est utilisé.
Si les serveurs qui gèrent la blockchain appartiennent à la même entité, alors la fiabilité de la blockchain n’est pas garantie.
Et il ne faut pas oublier que le vote doit rester secret.
Le 10/06/2019 à 11h44
eh oui, blockchain, publique évidemment. Et on récompense ceux qui la font tourner, avec de la crypto citoyenne, le “CIT”.
Le 10/06/2019 à 11h47
Le 10/06/2019 à 12h08
Vu le nombre de cartes handicapés dans les pare-brises des voitures à Paris, il faudra bien dimensionner le site
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Le 10/06/2019 à 12h47
Le 10/06/2019 à 13h02
C’est le vote électronique qui est un vieux fantasme. Malheureusement aucun processus électronique ne pourra jamais offrir autant de garanties de transparence, d’anonymat, de sécurité et de simplicité qu’une urne toute basique. Il n’y a pas de progrès technologique à chercher dans cette voie, elle est sans issue :
Le 10/06/2019 à 13h47
Le 10/06/2019 à 14h00
Le 10/06/2019 à 14h04
Le 10/06/2019 à 14h59
Je suis bien d’accord. Tous ces gens qui sont complètement parano avec le vote par Internet confient à longueur de journée leur vie entière à des réseaux comme Facebook, utilisent des applis bancaires, font des virements par PayPal, répondent à des sondages sans se soucier le moins du monde de problèmes de sécurité, mais quand il s’agit de voter, alors là ma bonne dame pas question, la fraude est quasi certaine, c’est joué d’avance. Quand à argumenter sur la simplicité du vote papier traditionnel en bureau de vote, justement ce n’est pas simple du tout quand on n’est pas sur place. À chaque élection présidentielle, je me trouve à 500 km de mon bureau de vote, le vote par procuration est un tel parcours du combattant que j’y renonce à chaque fois, sans compter que le secret du vote n’existe plus quand on vote par procuration, à moins de demander à la personne de voter pour qui elle veut, ce qui est absurde. La simplicité c’est quand un processus répond à toutes les situations, comme quand on est à l’étranger, ou parti en week end tout simplement, ce qui est fréquent en mai juin, dates où ont lieu la plupart des élections. Et plutôt que de se désoler à chaque fois sur les 40 à 50% d’abstention , on serait plus avisé de travailler à une solution de vote à distance qui satisfasse les critères de confidentialité et de transparence. Quand on veut on peut.
Le 10/06/2019 à 15h06
Le 10/06/2019 à 15h20
La cryptographie asymétrique permet de s’assurer que l’information n’a pas été “magiquement” altérée/supprimée par un attaquant. Problème résolu. En tout cas, j’ai pas eu connaissance qu’il était devenu facile de contrefaire la signature d’un document sans connaitre la clé privée. " />
Ne reste que la vérification de l’intégrité du processus. C’est déjà un sacré challenge en soi, mais ca n’est pas rendu impossible par l’absolue nécessité de vérifier l’information.
Le 10/06/2019 à 15h25
Le 10/06/2019 à 15h37
Le 10/06/2019 à 15h43
Le 10/06/2019 à 15h48
Le 10/06/2019 à 16h09
Allez zou, l’argument habituel :
Le vote électronique en dehors d’un bureau de vote supprime l’ISOLOIR. Isoloir qui protège des effets d’intimidation dans un sens et de monétisation dans l’autre. Est-ce bien le but que vous recherchez ?
Le 13/06/2019 à 05h48
Le 13/06/2019 à 08h08
Moi ce qui me laisse sans voix, c’est que des gens se permettent de juger la façon dont on organise ses loisirs. Donc pour voter il faudrait s’astreindre à être sur la commune du bureau de vote le jour de l’élection ? En quoi prendre du bon temps en vacances ou en week end devrait-il être incompatible avec le fait de voter ? Faut-il se rendre au bureau de vote à genoux comme à Lourdes pour être un bon citoyen ? Vous êtes vraiment d’un autre temps.
Le 10/06/2019 à 17h40
Le 10/06/2019 à 19h44
Personnellement, j’ai envie de dire qu’au delà de toute inquiétude technologique hypothétique liée au vote électronique, les élections sont d’ores et déjà orientées à cause de la désinformation de masse. Qui elle, pour le coup, est une réalité.
Donc pourquoi se faire chier à pirater des bornes de vote quand il suffit de dire quoi faire aux gens ?
Le 10/06/2019 à 23h20
Parce que que désinformation de masse et dire quoi faire au gens n’est pas une science exacte et requiert dès moyen différents que le trucage d’élection, les deux n’étant pas exclusif bien sur.
Le 11/06/2019 à 05h32
La désinformation de masse via les machins sociaux est devenue une réalité efficace malheureusement. Les deux méthodes ne sont pas exclusives effectivement.
Concernant la désinformation, il y a tout de même un élément qui me paraît important de mettre dans la balance : les français ne savent pas voter. Les européennes l’ont récemment encore démontré où ça n’arrêtait pas de parler de “vote sanction”. (sans oublier le fait qu’on ne pouvait parfois pas voter pour qui on veut faute de bulletins…)
Tant qu’on appliquera le vote SAV et non pas le vote pour choisir des idées (et que le blanc ne sera pas reconnu), la désinformation sera une arme efficace. Mais il s’agit aussi là d’un problème plus global d’éducation.
Au final, c’est un ensemble de facteurs assez diverses qui permettent d’orienter une élection. D’où le fait que j’estime la focalisation sur l’aspect technique des craintes du vote électronique comme étant mineure. Il ne s’agirait que d’une tumeur supplémentaire dans un système malade.
Le 11/06/2019 à 08h36
Malheureusement, ils ont trouvé la faille. L’argument est imparable.
C’est pour la bonne cause contre la discrimination des handicapés .
Donc ça va passer. Et à moyen terme, tout le monde votera via the Circle.
( je suis RQTH, donc un peu concerné, et ancien programmeur. Eh bien je
préfère en effet qu’il soit difficile de voter pour des personnes à
mobilité réduite, quitte à ce qu’on ne vote pas qu’ouvrir les portes de
l’enfer).
Le 11/06/2019 à 09h04
Sinon idée complètement folle, il y aurait toujours la possibilité de rendre le vote actuel accessible (braille et aménagements PMR par exemple), mais bon on parle de science fiction là.
Le 11/06/2019 à 09h20
Le 11/06/2019 à 15h37
La processus de vote actuel offre bel et bien des moyens publics et connus de tous pour vérifier que le vote n’est pas altéré. De l’isoloir jusqu’à l’urne, un votant est maître de son bulletin. L’urne étant transparente, tout citoyen peut garder un œil dessus jusqu’au dépouillement et le dépouillement se fait de manière transparente permettant le comptage et le recomptage. Ceci permet de garantir que les votes ne sont pas altérés.
Par nature, un processus électronique ne peut offrir un tel niveau de transparence pour l’ensemble des citoyens.
Le 11/06/2019 à 17h27
Le 12/06/2019 à 10h37
Le 12/06/2019 à 10h45
Le 12/06/2019 à 10h53