Un sénateur LR veut interdire les sondages 15 jours avant les scrutins
Le 03 mai 2022 à 08h08
1 min
Droit
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Le sénateur Damien Regnard (LR) n’en peut visiblement plus de « l'inflation exponentielle des enquêtes d'opinion ». Ces sondages, à ses yeux, « créent un climat de défiance et de méfiance pour les Français », ils « manquent de visibilité, de transparence et pénalisent les candidats quand ils ne les privent pas d'accès aux débats télévisés ».
Dans sa proposition de loi « transpartisane », il veut « interdire, lors des périodes "officielles" électorales - soit 15 jours avant le scrutin - la diffusion de sondages qui favorisent l'agitation, les rumeurs et les spéculations au lieu de permettre un débat serein et apaisé qui repose sur les programmes, les valeurs et les idées des candidats ». À ce jour, l’interdiction ne vaut que la veille et le jour de chaque scrutin.
Le 03 mai 2022 à 08h08
Commentaires (73)
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Abonnez-vousLe 03/05/2022 à 08h31
Il est clair que les sondages ont fait la dernière élection présidentielle, encore plus que les précédentes élections. Donc plutôt favorable à cette proposition. Si on peut parler du fond plutôt que des chiffres au moins deux semaines, c’est toujours ça de pris.
Le 03/05/2022 à 08h33
Un débat serein sur les valeurs !!
Le 03/05/2022 à 08h34
Plutôt d’accord avec cette remarque.
Pour moi les sondages peuvent biaiser le choix des électeurs, et avoir tendance à orienter les discours politiques non pas vers ce qu’il faut faire pour le pays, mais des discours qui n’ont pas de fond pour brasser le plus d’électeurs possible.
Le 03/05/2022 à 08h35
Même une interdiction totale serait une bonne chose…
Le 03/05/2022 à 08h43
Il est interdit d’interdire !
Le 03/05/2022 à 08h46
Franchement oui, clairement…
Le 03/05/2022 à 08h41
J’allais écrire la même chose.
Le 03/05/2022 à 08h49
Très bonne idée !
Par contre deux semaines, je pousserai au moins à un mois.
Et ce serait bien aussi de ne pas recevoir la propagande électorale seulement 2 jours avant le vote …
Le 03/05/2022 à 08h51
En fait, le vrai problème, ce ne sont pas les sondages, mais que notre scrutin est influencé fortement par les sondages. Je pense que le mieux seront de revoir le scrutin car même avec cette interdiction de publication de sondages à 15 jours, il y aura toujours les sondages venant de l’étranger et ceux publiés avant les 15 jours.
Le 03/05/2022 à 08h51
C’est toujours mieux que ne pas la recevoir.
Pour l’élection précédente, j’avais rien reçu pour le premier tour et celui d’un voisin, beaucoup plus loin dans ma rue pour le second tour.
Le 03/05/2022 à 10h52
C’est abusé ça …
Il me semble quand même que le travail cette fois n’avait rien à voir avec le carnage des régionales. (Celles de 2020).
Le 03/05/2022 à 08h55
C’est peut être une bonne idée en théorie, mais…
Le 03/05/2022 à 08h55
Tout d’un coup quand ça avantage plus le RPR/UMP/LR, on n’en veut plus trop :)
Le 03/05/2022 à 09h01
A 19h on avait déjà, en Belgique. Mes contacts en France m’ont beaucoup appelé.
Le 03/05/2022 à 09h08
Les sondages forment le tour zéro du scrutin. Ce tour permet d’évaluer les chances des candidats déclarés, non-déclarés, parrainés, non-parrainés…
Cela permet de former deux groupes: les “potentiels” et les “improbables”. Chaque groupe à son rôle à jouer: on peut ainsi tranquillement voter pour un “improbable” au 1er tour afin d’exprimer sa colère tout en se rassurant sur le fait qu’il ne sera pas au 2nd tour.
Sans ce tour zéro, tout le monde voterait utile dés le 1er tour, ce qui éliminerait d’autant plus les “petits” candidats.
Le 03/05/2022 à 09h23
On critique les sondages parce qu’ils participent au choix « tactique » des électeurs, qui vont voter en fonction des tendances et de stratégies plutôt que de conviction.
Mais on oublie que ce problème ne vient pas du sondage, qui ne fait que le mettre en exergue, mais du principe-même de scrutin uninominal qui ne semble jamais remis en question pour la présidentielle, en dehors de quelques voix du monde académique. Il est pourtant prouvé mathématiquement que c’est l’un des pires qui soit si l’on cherche à refléter la conviction des électeurs.
Il y a pourtant de nombreuses alternatives, plus ou moins compliquées à mettre en œuvre. Si aucune n’est parfaite, la plupart sont meilleures. On pourrait commencer, quasiment sans rien changer, par autoriser le placement de plusieurs bulletins (différents) dans l’enveloppe. Ça complique un peu le dépouillement mais fait l’économie d’un deuxième tour.
J’invite tous ceux que le sujet intéresse à consulter ces quelques vidéos :
YouTube(Science étonnante)
YouTube(Série de vidéos de Science4All, attention contenu mathématique)
Et pour une approche plus pragmatique, YouTube(Monsieur Phi)
Le 03/05/2022 à 09h35
Et bien sûr :
Plus simple :
http://images.math.cnrs.fr/+Votes-et-paradoxes+
Le 03/05/2022 à 10h16
Merci, je vais regarder tout ça !
Le 03/05/2022 à 09h39
Déjà la loi n’est pas appliquée: pour les présidentielles, les sondages n’indiquent pas leur marge d’erreur:
https://www.vie-publique.fr/eclairage/23927-presidentielle-quelles-regles-pour-les-sondages-dopinion
https://www.conseil-constitutionnel.fr/nouveaux-cahiers-du-conseil-constitutionnel/la-reglementation-des-sondages-et-l-election-presidentielle
Avez-vous vu un journaliste donner cette marge d’erreur lors de la présidentielle ?? Moi, non.
Donc, c’est du mauvais travail de leur part, de la propagation de ragots, de rumeurs, de “fake news”. De même, je n’ai pas entendu de condamnations par la commission des sondages.
Comme l’indication de la marge d’erreur ne marche pas, l’interdiction de sondage a du sens.
Personnelle, j’aurais étendu la période à 6 mois, cela évite l’arrivée de Zemmour ou de Macron dans le débat politique a sur la seule légitimité des sondages.
Le 03/05/2022 à 10h34
Il me semble qu’il y a confusion sur le rôle de chacun : les obligations concernent les instituts de sondages, ils sont inscrits dans les documents de rendus finaux. En plus de ça, ce n’est pas que les marges d’erreurs : il y a la méthode de sondage, le nombre, les classifications par âge, sexe, csp, zone géographique…
Les journalistes rendent compte d’une information. Quand ils parlent d’un sondage, le propos est centré sur des éléments clés et non sur l’exhaustivité de tout le contenu. Quand des communiqués de presse sont établis par tel ou tel, il n’est pas lu de A à Z, seule l’expression singulière est citée.
Et heureusement qu’ils ne se perdent pas dans ses menus détails. Nos journées sont courtes alors quand on s’informe on n’a pas envie que ça prenne un temps monstrueux. C’est ça aussi un journal : un format qui s’adresse à des gens qui peuvent donner tel ou tel niveau ou temps d’attention.
Le problème de toute façon ce n’est pas les sondages, mais les règles institutionnelles qui impliquent un jeu des protagonistes, des tactiques particulières, etc. Déjà, déterminer un pouvoir exécutif avec deux scrutins consécutifs éloignés d’à peine quelques semaines c’est n’importe nawak (présidentielles + législatives). La logique voudrait qu’on fasse l’économie avec un seul scrutin (et je décapiterais bien le premier). Et ensuite, dans l’optique où une simple règle d’élection à la proportionnelle était appliquée, il n’y aurait pas de calcul à faire sur une second tour. Les gens et les groupes valent ce qu’ils valent et le sondage cesse d’être un outil stratège. Il est relégué à un simple indicateur de l’ambiance politique et sociale.
Le 03/05/2022 à 09h44
Assez d’accord avec l’idée, j’ajouterai égalité du temps de parole sur la même période pour tous les candidats.
Le 03/05/2022 à 09h52
Franchement cela revient à accuser le thermomètre d’entraîner la fièvre.. et pourquoi pas interdire tous débats ou interview politique. Cela influence aussi les scrutins après tout? Encore une fois on prend les citoyens pour des enfants qui ne peuvent qu’être influencés défavorablement.
Au lieu de vouloir les interdire pourquoi ne pas imposer (c’est déjà partiellement le cas) de dire comment le panel a été fait et les marges d’erreurs et surtout donner les outils pour les comprendre et les relativiser ?
Le 03/05/2022 à 09h57
Tout dépend le crédit qu’on apporte aux sondages. Mais cela semble évident qu’ils influencent d’une manière ou d’une autre sinon, il n’y en aurait pas autant.
Après plus de transparence ne serait pas un luxe en effet.
Le 03/05/2022 à 09h54
S’ils ne respectent pas la loi, avant d’interdire, je ne sais pas moi utiliser les moyens du code pénal….
Le 03/05/2022 à 10h02
Le blues du gauchiste (remastered 2022) - feat JeLuM.
Il en faut quand même des grosses pour affirmer que le président en activité qui est candidat à sa propre succession est illégitime dans le débat politique.
Le 03/05/2022 à 11h31
Je pense qu’il voulait parler de 2017 pour Macron… Il était alors légitime dans le champ politique puisqu’ancien ministre mais c’est quand même bien les sondages et les nombreuses couvertures de presse qui ont construit une partie de son succés.
Le 03/05/2022 à 10h07
Si ce ne sont pas les instituts de sondage fiables, ce seront les sondages facebook ou twitter qui feront le vote ; ou des interviews, des petites phrases piochées par ci par là. Il s’agit d’un symptôme d’un mode de scrutin obsolète qui consiste à parier sur le meilleur cheval alors que l’opinion de la majorité des personnes est bien plus complexe qu’une simple “Oui-Non”.
Les commentaires 15 et 16 de la news montrent qu’il existe déjà d’autres manières de rendre les scrutins plus intéressant pour l’électeur. Je pense que le pays a besoin de quelque chose de plus mature qu’une vulgaire compétition façon course de chevaux.
Le 03/05/2022 à 10h08
Nous sommes tous sous influence. Les mauvaises nouvelles (guerres, meurtres, vols etc) nous influence fortement. Doit-on interdire d’en parler avant un scrutins? C’est de l’infantilisation. Les citoyens sont trop influenssables car ils ne mettent pas le bon bultin de vote ..
Assurément si les LR avaient gagnés les présidentielles ce député ne sortirait pas ce projet de loi. Bizarrement tous ses politiques qui discréditent les sondages ne le font que lorsqu’ils leurs sont défavorables.
Le 03/05/2022 à 10h15
+1000.
Ça nous éviterait de subir les palabres de journalistes qui font des plans sur la comète.
Leurs longs discours pour ne rien dire est saoulant à la longue.
Le 03/05/2022 à 10h57
Mes propositions :
. Limiter le nombre de participan
. Débat obligatoire avant le premier tour deux semaine avant
. Débat du second tour trois jours après le premier tour
Car après tout le problème c’est pas tant les sondages mais le fait que les dés sont pipés dès le départ. Par exemple ça à bien arranger macron que lepen passe au second tour pour ensuite lui en mettre plein la gueule.
En toute logique c’est dès le premier tour qu’il aurais fallu faire barrage.
Le 03/05/2022 à 11h00
Pas de propagande ni de carte d’électeur. Sur le site du ministère j’étais radié. Finalement ma carte m’attendait en bureau de vote (avec une sacré pile d’autres)
Le 03/05/2022 à 13h03
Pffffff.
C’est n’importe quoi.
Du coup tu faisais parti du “bug” des 220 000 ou c’est encore un autre problème ce que tu as eu ?
Dans tous les cas c’est n’importe quoi. Je dis pas, ça doit être compliqué à gérer tout ce joyeux bordel, mais quand même.
Le 03/05/2022 à 13h13
J’ai lu un chouïa vite la fin.
Du coup tu as quand même pu voter car tu t’es rendu à ton bureau de vote au cas où ?
J’imagine même pas le nombre de personne qui n’a pas pensé à ça.
Le 03/05/2022 à 11h04
Sauf que chaque mode de scrutin possède ses biais susceptibles de favoriser tel ou tel parti politique.
Le 03/05/2022 à 11h56
Comme je l’ai dit, aucun n’est parfait. Ce n’est pas une raison pour rester sur le pire…
Le 03/05/2022 à 12h52
Certes mais l’actuel est, de l’avis de tous, le pire pour refléter les convictions des votants.
Je trouve incroyable qu’il soit encore employé tellement il est mathématiquement débile.
Le 03/05/2022 à 11h08
Je doute que cela ne concerne que les instituts de sondage, la loi parle de “toute publication”.
Et si cela ne porterait que sur les instituts de sondage, je n’ai jamais entendu le président de l’IPSOS utiliser le terme d’intervalle de confiance lorsqu’il parle des sondages qu’il produit et donne son analyse sur telle ou telle tendance.
Le 03/05/2022 à 11h14
T’es sourd ? T’as pas entendu en boucle “1 point sépare les candidats ce qui est dans la marge d’erreur”
Sans sondage, est-ce que Zemmour aurait eu ses parrainages ? Un certain nombre semblent être venus d’adversaires politiques qui, s’ils ne l’aimaient pas, considéraient, sans doute à juste titre, qu’il était nécessaire qu’il participe à l’élection.
Qu’on l’aime ou pas, il a fait un score plus important que des partis traditionnels.
On se souviendra de l’inénarrable Hidalgo disant que la candidature n’était pas légitime.
Le 03/05/2022 à 11h15
Regarde mieux la prochaine fois.
Le 03/05/2022 à 12h03
Pas besoin de sondage pour ça, il suffit de voter Artaud ou Poutou.
Le 03/05/2022 à 12h13
Ok… mais du coup, JLM n’était pas plus légitime que Macron en 2017. JLM a créé LFI en 2016 et fait son annonce de candidature au journal télévisé. En quoi c’est davantage légitime que Macron ? Ou Zemmour ? Ou que n’importe quel candidat qui est en dehors d’un parti “traditionnel” et qui veut annoncer sa candidature afin d’attirer l’attention des médias et être ainsi inclus dans l’offre politique (celle proposée dans les sondages) ?
Le 03/05/2022 à 12h17
Pourquoi se limiter à 15 jours ?
D’autant plus que tous les candidats sont en campagne permanente… Les media commencent déjà à parler des potentiels de 2027
Le 03/05/2022 à 12h28
En l’absence de sondage, les probabilités des résultats de 1er tour sont toutes inconnues… donc elles sont toutes équivalentes. Et s’il est tout aussi probable d’avoir un 2nd tour “Extrème G vs Extrème D” qu’un 2nd tour “Modéré G vs Modéré D”, les gens hésiteront avant d’utiliser le vote pour un extrême comme moyen de contestation. Y a une différence entre jouer a se faire peur et sauter dans le vide.
Refuser que les sondages fassent office de tour zéro pour écrémer la liste des candidats, ca revient a réfuter le 1er tour qui sert exactement à la même chose: écrémer la liste des candidats.
Le 03/05/2022 à 12h36
Tu pars d’un principe que le sondage est fiable et objectif, etc… Alors que le 1er tour, ben les résultats sont ce qu’ils sont, mais non réfutables.
On a vu tellement de sondages à côté de la plaque…
Le 03/05/2022 à 12h31
12 candidats… on arrondit à 16. Le citoyen a donc un doit à la parole de 4 bits de données au premier tour et un autre au second tour. Le taux de transfert moyen devient donc de 1 bit/an pour la présidentielle.
Le 03/05/2022 à 12h50
/avocat du diable/
Le dernier tour est le seul qui permet d’élire un individu parmi des candidats. C’est donc le seul tour important pour le processus démocratique.
Les tours précédents ne font que réduire la liste des candidats participant au dernier tour. Que la méthode de réduction soit des votes, des parrainages, des sondages, des primaires… ca reste de l’écrèmage de liste.
En résumé, au moment du seul tour qui est important pour la démocratie, tu n’auras le choix qu’à une liste réduite de candidats et pas à la liste de tous les candidats possibles.
La seule justification à ce procédé électoral long et couteux, c’est de gonfler le score (en %) obtenu par le gagnant… Donc de légitimiser sa victoire. D’ailleurs on remarquera que les scores du gagnant sont donnés en % sur le dernier tour.
Le 03/05/2022 à 13h05
Réjouis-toi : c’est déjà fait ! ;)
(tu n’as pas entendu les hurlements de certains voulant supprimer le système de parrainages ?)
Le 03/05/2022 à 14h39
Je partage le constat de ce sénateur : les sondages font l’opinion, et orientent très clairement les votes par le « vote utile ». Ces sondages sont aussi parfois réalisés et diffusés par et pour des intérêts privés … On est bien loin du dêmos - kratos.
Mais du coup, quitte à y changer quelque chose, autant changer la méthode de vote. Y’en a pléthore, des simples et des moins simples, et la plupart sont bien plus sensées que la méthode actuelle, comme [celle appliquée en Australie] par exemple.
Quand un système nécessite autant de rustines (comme l’interdiction proposée dans la brève), et qu’on a des alternatives crédibles, c’est qu’il est largement temps d’abandonner ce système défaillant. La prochaine action devrait donc être une remise à plat, pas une n-ième rustine inutile.
Le 03/05/2022 à 15h11
Il me semble que le vote est obligatoire là bas. Non ?
Ça joue peut être en faveur de leur méthode de vote ?
Après pourquoi pas.
Si on en parle tous sérieusement.
J’avais pensé à une chose pour peut être améliorer notre méthode de vote, en mode poire en deux avec l’obligation de voter.
Genre, si tu veux voter, tu votes au premier tour, sinon tu ne pourras pas le faire au second.
Je balance ça comme ça, mais personne n’en parle et j’y ai pensé plusieurs fois, ça pourrait peut être aider sans obliger.
Le 03/05/2022 à 14h48
Le 03/05/2022 à 15h05
Je ne vois pas en quoi c’est le pire. C’en est un avec ses défauts et inconvénients.
Le 03/05/2022 à 15h13
Pas au premier tour. Je n’avais reçu ni carte ni propagande et sur internet on me disait que je n’étais pas inscrit sur les listes électorales.
Au deuxième, j’ai demandé à des personnes de ma famille qui votaient dans le même bureau de vérifier si ma carte m’attendait, ce qui était le cas.
Le 03/05/2022 à 15h15
Bien vu !
Mais pas cool que tu n’aies pas eu ta voix au chapitre pour le premier tour.
Il me semble qu’on est complètement opposé sur le plan politique
N’empêche que je trouve ça anormal ta situation. T’es un citoyen comme moi. On est égaux logiquement sur ce point.
Ça me donne envie de creuser le sujet du quatrième partie de France.
L’abstention.
224000 par ci, combien d’autre par là ?
Le 03/05/2022 à 15h24
Oui voilà, il a ses défauts et ses inconvénients, alors que les autres ont des avantages. Bon ok c’était petit joueur de ma part, on dirait un politicien qui rebondit sur un lapsus adverse lors d’un débat télévisé.
Mais plus sérieusement, je ne sais pas si cette opinion relève du préjugé (au sens propre, ce n’est pas péjoratif) ou si c’est un avis éclairé. Dans le premier cas, il y a eu déjà quelques liens académique et/ou vulgarisés postés ici sur le sujet et ça pourra expliquer pourquoi ceux qui se sont penchés sur le problème le considèrent comme inadapté à la démocratie. Ce n’est pas que mon avis, je ne suis personnellement pas assez intelligent pour mener ce genre d’étude à un niveau autre que celui du PMU du coin, c’est un avis qui se base sur le travail de chercheurs qui, eux, savent de quoi ils parlent.
Le 03/05/2022 à 15h39
Le sénateur Damien Regnard (LR) n’en peut visiblement plus ….
Hypocrite puissance 4,8 si son parti LR ( les ripouxblicains) avait gagné la présidentielle, on ne l’entendrait même pas.
sénateur des français de l’étranger, sa liste arrivée en tête a eu 132 voix soit 25,34 %
Le 03/05/2022 à 16h25
Je reviens d’une veillée mortuaire. Donc il est possible que j’écrive plus de bêtises qu’à l’accoutumée.
Je n’ai pas suivi tous les liens proposés. Je reprends juste celui d’Arkeen.
WikipediaCe système fut introduit en 1918, en réponse à la montée…
Voilà. Guère besoin d’aller plus loin. Le système est introduit non pour ses mérites mais parce que -par construction- il est (dé)favorable à tel ou tel type de vote.
Le 03/05/2022 à 17h33
Je vais forcer personne à s’informer, mais s’arrêter aux raisons d’une initiative datant d’un siècle à l’autre bout du monde, ça me semble un peu léger pour enterrer une idée :)
Le 03/05/2022 à 22h36
Je ne suis pas allé fouiller dans tes liens, mais “classiquement” dans les vulgarisations de ce genre d’algo, on s’attache à montrer qu’il est possible d’obtenir l’élection de n gagnants différents si tu emploies n algorithmes différents (cela pour une même population de votants). Chaque algo prétendant être “le meilleur et le plus démocratique” (si tant est que cela veuille dire quelque chose).
Au mieux, tu n’es pas plus avancé qu’au départ.
Au pire, tu t’es fait refourguer un algo dont les auteurs savent sciemment qu’il va favoriser tel ou tel parti (ce qu’ils se garderont bien de te dire)
Le 03/05/2022 à 23h52
Tout ça pour un truc qui n’a aucun effet politique …
Le 04/05/2022 à 07h10
Personnellement je verrais bien 3 réformes nécessaires au système électoral :
1°) Vote obligatoire sous peine d’amende.
2°) Tenir compte des votes blancs et recommencer l’élection en cas de pourcentage trop important de ceux-ci.
3°) Adoption du mode proportionnel pour les élections législatives.
Autant dire que c’est pas gagné…
Le 04/05/2022 à 07h15
En fait, les sondages aident les banquiers a estimer les chances des candidats de se faire rembourser les frais de campagne par l’Etat. Car il faut obtenir plus de 5 % pour être remboursé de ses frais de campagne (jusqu’à un certain plafond).
Le 04/05/2022 à 07h24
Cette année ça a raté pour 2 candidats Pécresse et Jadot.
Ce n’est peut-être pas innocent que ça soit un LR qui propose cette interdiction.
Le 04/05/2022 à 09h19
Oui il y a de ça mais je trouve que c’est un peu réducteur. Une étape importante est de définir qu’est-ce qu’on veut favoriser, ou non, dans un algorithme de vote. Justement ce dont tu parles : qu’est-ce qui est le plus démocratique ? Ce n’est pas une question à ignorer sous prétexte que tout le monde veut tirer la couverture à soi, c’est une question fondamentale. Que chaque électeur puisse exprimer son opinion, et que le résultat reflète au mieux ces opinions, n’est-ce pas consensuel ? Et donc, si chaque système a des biais, ne peut-on pas chercher à les mesurer et à les minimiser ? Et si le système actuel en a de plus importants que d’autres, n’est-ce pas légitime de vouloir le remplacer par un système qui en aurait de plus faibles, même s’ils tendraient dans une autre direction ?
La nature du parti qui s’en retrouve favorisé, ce n’est pas le sujet. Que, si le système de vote reflète mieux l’opinion des Français, tel ou tel parti se retrouve sur le devant, c’est à mon avis justement ce que l’on souhaite. Sans partisanerie, juste objectivement.
Le 04/05/2022 à 10h34
Tu vas te heurter à la définition du caractère démocratique de ton algo.
C’est comme de décréter qu’un codec est le meilleur. Le meilleur pour quoi ?
Il y a la qualité du fichier produit (et encore il faudrait s’entendre sur comment définir la qualité :PSNR, SSIM ?), sa taille, la vitesse d’encodage, de décodage, l’empreinte mémoire…
Définir “Le meilleur” va dépendre de la manière dont tu pondères chacun des critères.
Le 04/05/2022 à 09h28
Mouais, d’ailleurs ça aussi c’est une règle bien débile. Il y a déjà une barrière à l’entrée, avec les 500 signatures, pourquoi cette punition pour ceux qui n’ont pas dépassé les 5% ? Les rembourser aussi de leurs frais de campagnes, ça ne coûterait pas plus cher (il suffit d’ajuster le plafond pour conserver la même enveloppe globale). Ça a juste pour effet que les petits candidats s’auto-censurent en mesurant leurs dépenses, pendant que les gros peuvent se lâcher puisque c’est gratuit pour eux. Ce qui creuse encore l’écart entre eux.
Le 04/05/2022 à 09h34
Si ma mémoire est bonne c’est un peu plus subtil que cela pour le remboursement des frais de campagne :
Les petits partis ne prennent pas le risque et limitent leurs dépenses à 800 k€, d’ailleurs l’un des candidats (Poutou je crois) a indiqué que c’était tout à fait possible de faire une campagne d’ampleur nationale avec ce budget.
Le 04/05/2022 à 09h30
Non, ça ne l’est pas. C’est l’opinion de certains, mais est-elle seulement majoritaire ?
Un système de vote doit permettre que le pays soit gouverné au mieux. Je ne suis pas sûr que choisir en s’appuyant sur des opinions qui ont peut-être été le fruit d’influence ou manipulation soit le meilleur moyen d’y parvenir.
On a pu voir ce qu’a donné la primaire populaire.
Vu que ces systèmes de vote sont poussés par quelques uns, je me demande s’ils n’espèrent pas des retombées positives.
Le 04/05/2022 à 09h34
Ah, mais du coup on assume de ne plus être dans une démocratie stricte, suivant les cas pourquoi pas. Je suis personnellement en faveur d’une gouvernance par les experts (mais les vrais, ceux qui savent de quoi ils parlent, pas ceux des plateaux télé qui s’expriment sur tout).
Le 04/05/2022 à 19h27
Le 05/05/2022 à 08h32
Mouais, j’suis pas super convaincu par cette histoire de permis de vote.
En 10s il dit rien sur le sujet. Trop court pour développer de toute façon.
Il n’y a pas d’explication.
C’est dans son livre apparemment.
Par contre les 10 dernières secondes, le fait de faire en sorte que les citoyens comprennent bien tous les enjeux d’une élection.
Sur le fond, je suis d’accord.
À voir la forme.
C’est lui qui s’est pris un shitstorm sur Twitter nan ?
Le 05/05/2022 à 05h49
Quel montant ? proportionnelle au revenu ou pas.
Pendant combien de mois on recommence et pendant ce temps-là on fait quoi ?
3°) Adoption du mode proportionnel pour les élections législatives.
Donc disparition totale du lien entre députés et circonscription ce qui permet comme pour les Européennes de faire élire les pires losers, fainéants style morano, hortefeux, melanchon et tant d’autres d’avoir un poste sans faire campagne.
Le 05/05/2022 à 09h35
Moi non plus…
J’imagine que c’est môssieur Aymeric Caron qui délivrerait les permis…
Le 05/05/2022 à 10h49
Lui ou un autre, disons qu’il faut changer des choses. C’est clair.
Mais faut pas faire n’importe quoi n’importe comment.
Quoi faire et comment, c’est une question compliquée à laquelle je n’ai pas de réponse.