Un plan de départs volontaires de 2 800 salariés chez STMicroelectronics
Le 11 avril à 10h07
2 min
Économie
Économie
L'entreprise de semi-conducteurs européenne a annoncé ce jeudi 10 avril un « plan de transformation » prévoyant 2 800 départs volontaires sur trois ans à l'échelle mondiale, explique le journal Les Echos.
L'entreprise prévoit de recentrer ses investissements sur des plaques de silicium de plus grande taille (300 mm) afin d'améliorer l'efficacité des chaînes de production, notamment à Crolles (Isère) et Agrate (Lombardie), note le quotidien économique.
Le PDG Jean-Marc Chéry se justifie dans un communiqué : « en nous concentrant sur des infrastructures de fabrication de pointe et sur les technologies mainstream, nous continuerons à tirer parti de tous nos sites existants, avec des missions redéfinies pour certains d'entre eux afin de soutenir leurs succès à long terme ».
Interrogé par le journal, le représentant syndical CFDT Yan Meroth alerte : « Avec l'attrition naturelle, on arrive à un chiffre de 5.000 à 10.000 départs en trois ans. De tels niveaux posent la question de la continuité de l'activité dans les prochaines années ».
L'entreprise détaille son plan : « au cours des trois prochaines années, la réorganisation de l'empreinte industrielle de ST permettra de concevoir et de renforcer les écosystèmes complémentaires de ST : en France autour des technologies numériques, en Italie autour des technologies analogiques et de puissance et à Singapour autour des technologies matures ».
La direction affirme notamment que « l'usine de Crolles (France) de 300 mm sera consolidée en tant que cœur de l'écosystème des produits numériques de ST ». Celle de 200 mm du même site doit être convertie « pour prendre en charge la fabrication de gros volumes et les technologies d'advance packaging, en hébergeant des activités qui n'existent pas aujourd'hui en Europe ».
Le 11 avril à 10h07
Commentaires (15)
Abonnez-vous pour prendre part au débat
Déjà abonné ? Se connecter
Cet article est en accès libre, mais il est le fruit du travail d'une rédaction qui ne travaille que pour ses lecteurs, sur un média sans pub et sans tracker. Soutenez le journalisme tech de qualité en vous abonnant.
Accédez en illimité aux articles
Profitez d’un média expert et unique
Intégrez la communauté et prenez part aux débats
Partagez des articles premium à vos contacts
Abonnez-vousLe 11/04/2025 à 10h10
Le 11/04/2025 à 10h29
Le 11/04/2025 à 10h35
Le 11/04/2025 à 10h15
La direction du groupe, qui traverse une grave crise avec notamment une baisse de 63 % de son bénéfice net en 2024, connait des turbulences et l'Italie a proposé de nommer deux candidats pour renouveler en partie le conseil de surveillance. Mais alors que la nomination de Simonetta Acri, ancienne cadre de l'agence italienne de crédit à l'exportation Sace, a été acceptée, ce n'est pas le cas de celle de Marcello Sala, actuel directeur général du département économique du ministère des Finances italien. La couleuvre était-elle trop grosse à avaler pour la France ?
Officiellement tout va bien côté français : dans une déclaration, le directeur général de Bpifrance Nicolas Dufourcq qui détient la participation française de STMicroelectronics, a souligné que le rejet de la candidature de M. Sala était le fait d'administrateurs indépendants, qui partagent les huit postes du conseil de surveillance avec les représentants français et italiens.
Modifié le 11/04/2025 à 10h25
Le 11/04/2025 à 10h47
La vidéo est édifiante :
Le 11/04/2025 à 11h08
Le 11/04/2025 à 12h40
Le 11/04/2025 à 11h20
Modifié le 11/04/2025 à 12h15
Le 11/04/2025 à 12h58
Le 11/04/2025 à 13h10
Modifié le 11/04/2025 à 13h09
Publié il y 3 jours
Le 11/04/2025 à 13h52
Le 14/04/2025 à 13h30