SFR lance la 5G à Nice, avec de nouveaux forfaits

SFR lance la 5G à Nice, avec de nouveaux forfaits

SFR lance la 5G à Nice, avec de nouveaux forfaits

La marque au carré rouge rappelle qu’il était « le premier opérateur à lancer la 3G puis la 4G en France ». Aujourd’hui, il revendique être « le premier opérateur à ouvrir une ville française en 5G et à lancer la 5G en France pour le grand public et les entreprises […] Dès à présent, SFR couvre plus de 50 % de la population niçoise en 5G ».

« Prochainement », sans plus de détails sur le calendrier, d’autres villes seront ouvertes : Montpellier, Bordeaux, Nantes, Marseille et Paris Île-de-France.

L’opérateur en profite pour annoncer quatre nouveaux forfaits avec 80 à 150 Go de data, de 40 à 65 euros par mois. Une offre « illimité 5G » est aussi de le partie, à 95 euros par mois. Nous attendons maintenant les fiches d’information standardisées pour y revenir plus en détail si besoin. 

Côté usage, SFR annonce l’App SFR 5G Xpérience qui « permet de vivre une expérience immersive unique. Avec ou sans casque de Réalité Virtuelle 360, le client 5G de SFR pourra par exemple regarder en 4K un match de football de l’UEFA Champions League sur RMC Sport en se plaçant sur le terrain ou sur différents angles de vue ».

Enfin, SFR Business « lance une gamme complète de « Forfaits sécurisés 5G » pour les entreprises ». Trois forfaits sont de la partie, à partir de 37 euros HT par mois pour 40 Go, 52 euros HT pour 80 Go et 132 euros HT pour 150 Go.

Commentaires (33)


Si c’est pour avoir de la 5G avec la qualité de réseau SFR mieux faut rester sur la 4G Orange, les débits seront meilleurs.


Ca dépend où hein, à Paris là, j’ai 90 Mbs (et 18 en up) alors qu’à la campagne (Yonne), je tombe à 50 Mbs (10 en up)..



Dans les deux cas, Orange ne fait pas mieux.


+1 et de toute façon les offres ne sont pas dispos.


Ils cherchent dur l’intérêt de la 5g en ville sur mobile.


Surtout que exactement le bon moment pour acheter un téléphone mobile compatible 5G. Les gens sont plein aux as en ce moment. Y’a pas à dire c’est le bon moment.


ça va être super drôle:



De voir que la mairie de Paris bloque les autorisations d’emettre en 5G à Paris alors qu’elle sera disponible dans les autres villes.



Je suis curieux de voir si ce ne sera que limité aux fréquences 3,5 ghz ou si ça sera aussi le cas pour les fréquences 700 et 2100 Mhz prévues à l’utilisation pour permettre une meilleure couverture.


Ca fait cher le forfait pour n’en profiter que sur une demi ville… :roll: Pas certain qu’il y ait grand monde qui souscrive en attendant que ça soit plus répandu.


Mouais, c’est louche de lancer la 5G dans une des villes de france ou la mairie est le plus encline à video surveillance de masse :fumer:



coco74 a dit:


ça va être super drôle:



De voir que la mairie de Paris bloque les autorisations d’emettre en 5G à Paris alors qu’elle sera disponible dans les autres villes.




La mairie n’a pas ce pouvoir.


Avant de s’intéresser à la 5G SFR devrait penser a donner accès à la télévision par le net dans des villes de 3000H étant entre Toulouse et Montauban et avec un débit suffisant.


Aujourd’hui et dans les deux ou trois prochaines années l’intérêt de la 5G pour les utilisateurs finaux comme vous et moi restera absolument nulle.



Vous vous en contenterez car ce sera la norme proposée par vos opérateurs mais niveau usage vous ne verrez pas une grande différence concrète.



Bref, pour le grand public c’est beaucoup d’argent mal dépensé et un mauvais usage des ressources naturelles et minières utilisées pour l’ensemble des équipements.



Quand est-ce qu’on reprend démocratiquement en main les décisions de société et d’aménagement du territoire pour créer et déployer de vrais innovations désirables, socialement et environnementalement responsables ?



Ce n’est pas au capital de décider de nos choix de société.


Un nouveau critère pour éliminer les fournisseurs facilement : tous les opérateurs qui se précipiteront sur la 5G pour vendre tout et n’importe quoi en services et en objets inutiles comme ceux qui offrent d’ores-et-déjà des forfaits “compatibles 5G” vous êtes marqués pour 10 ans comme “à éviter absolument” pour irresponsabilité climatique, en ce qui me concerne.


Idem pour moi. Si je ne veux pas de la 5G ce n’est pas pour les ondes mais uniquement pour l’impact environnemental. Tous ces bidules électroniques sont extrêmement polluants à produire. Ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas innover, mais juste le faire “autrement” en regardant ce qui est vraiment utile pour les gens. Par exemple une innovation fiscale : bloquer l’optimisation des multinationales et les milliardaires.


tiret

Idem pour moi. Si je ne veux pas de la 5G ce n’est pas pour les ondes mais uniquement pour l’impact environnemental. Tous ces bidules électroniques sont extrêmement polluants à produire. Ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas innover, mais juste le faire “autrement” en regardant ce qui est vraiment utile pour les gens. Par exemple une innovation fiscale : bloquer l’optimisation des multinationales et les milliardaires.


Absolument d’accord, le principe de bilan ou d’utilité social d’une innovation devrait nous conduire à faire les choix :



Telle innovation a-t-elle un bilan ou une utilisé sociale positive ? négative ? Meilleure ou plus mauvaise que telle autre ? Cela devrait conduire les décisions d’autorisation ou d’investissement des fonds nécessaire à leur développement à grande échelle.



En dernier ressort, le souverain (le peuple) devrait décider des grandes orientations et des choses absolument souhaitable ou absolument non souhaitables.


Equilibrium

Absolument d’accord, le principe de bilan ou d’utilité social d’une innovation devrait nous conduire à faire les choix :



Telle innovation a-t-elle un bilan ou une utilisé sociale positive ? négative ? Meilleure ou plus mauvaise que telle autre ? Cela devrait conduire les décisions d’autorisation ou d’investissement des fonds nécessaire à leur développement à grande échelle.



En dernier ressort, le souverain (le peuple) devrait décider des grandes orientations et des choses absolument souhaitable ou absolument non souhaitables.


C’est bien démago comme réflexion quand même.



L’industrie, ça se planifie sur des années voire décennies, et il faut du temps pour qu’un usage se démocratise et remplace ou complète le précédent. Suffit de voir rien qu’avec la 4G, tu avais la même logique pour les transports, l’énergie, etc.



Sachant qu’actuellement le peuple se prononcera tjs pour le court terme, voire dira tjs non par principe pour emmerder le gouvernement, et enfin qu’aujourd’hui les innovations sont des sujets hyper pointus auxquels la masse ne capte pas grand chose…



Non vraiment vois plus loin que ta simple vision, avec une analyse plus large que des simples “yakafokon” et des postures de principes dignes de tracts électoraux.


steinfield

C’est bien démago comme réflexion quand même.



L’industrie, ça se planifie sur des années voire décennies, et il faut du temps pour qu’un usage se démocratise et remplace ou complète le précédent. Suffit de voir rien qu’avec la 4G, tu avais la même logique pour les transports, l’énergie, etc.



Sachant qu’actuellement le peuple se prononcera tjs pour le court terme, voire dira tjs non par principe pour emmerder le gouvernement, et enfin qu’aujourd’hui les innovations sont des sujets hyper pointus auxquels la masse ne capte pas grand chose…



Non vraiment vois plus loin que ta simple vision, avec une analyse plus large que des simples “yakafokon” et des postures de principes dignes de tracts électoraux.


Je me suis mal exprimé, les grandes orientations de planification industrielle devraient passer par des lois cadres votés par un parlement démocratiquement élu. C’est principalement selon ces procédures que les déploiements de technologies qui touchent directement l’aménagement des territoires doivent être acceptés ou non, déployés avec tel objectif ou un autre.



De la même manière, les choix de société doivent être débattus et tranchés démocratiquement.
Lorsque des fabricants, des grandes entreprises font tout pour influencer ou acheter des élus et responsables politiques ou d’administration sur telle ou telle question pour faciliter voir pousser le déploiement de technologie, c’est là qu’il y a un problème. Dans ce cas ce sont les intérêts privés qui fixent les législations, les grandes orientations et les déploiements technologiques et c’est là qu’il faut s’inquiéter.



Aux Etats-unis où tout est poussé à l’extrême, ce sont les Super PAC qui achètent l’élection de représentants fédéraux pour pousser ou s’opposer directement à une ou plusieurs politiques données. Dans ce système, il est par exemple normal que le fracking ou l’industrie du charbon soit soutenu et qu’aucune politique de lutte contre le changement climatique ne soit lancée au niveau fédéral.



Pour ceux qui ne connaissent pas ce système, je conseil ce très bon documentaire qu’ARTE a diffusé récemment : “USA, la démocratie du Dollar”



https://www.youtube.com/watch?v=wE6Zst4MA-c


40€pour 80 go, faut pas déconner non plus…
quel est l’intérêt ? pouvoir faire du Netflix 4k pendant 10 min sur 3 appareil ?



Equilibrium a dit:


Absolument d’accord, le principe de bilan ou d’utilité social d’une innovation devrait nous conduire à faire les choix :



Telle innovation a-t-elle un bilan ou une utilisé sociale positive ? négative ? Meilleure ou plus mauvaise que telle autre ? Cela devrait conduire les décisions d’autorisation ou d’investissement des fonds nécessaire à leur développement à grande échelle.



En dernier ressort, le souverain (le peuple) devrait décider des grandes orientations et des choses absolument souhaitable ou absolument non souhaitables.




Et ça c’est le meilleur moyen pour l’immobilisme. Même pour des choses dont on a le recule sur des décennies comme les vaccins beaucoup de personnes ne comprennent pas ce qu’ils sont et les rejetes. Cas pratique d’usage des ARNm dans la vaccination. C’est une innovation. Bonne chance pour faire un référendum là dessus


C’est bien ce que l’on est censé faire pour un choix d’orientation industriel ou d’aménagement du territoire et ces discussions sont censées passer par le CESE, les commissions parlementaires, la réalisation d’étude d’impact et d’évaluation.



Là où il faudrait faire bouger les choses ce sont auprès des entreprises qui devraient être guidées par une évaluation de l’utilité sociale et du bilan carbone de leurs activités, recherches et investissement.



Je suis convaincu que la seule façon d’atteindre nos objectifs climatiques serait de mesurer notre bilan carbone total et d’imposer sur 20 ans une restriction programmée d’année en année des émissions carbones de la France, de chaque Etats européens, etc.



Il y aurait des secteurs prioritaires qui auraient primauté sur les autres pour rentrer dans ce panier du fait de leur utilité sociale impérieuse.
Puis viendrai les autres activités dont chaque secteur aurait un quota spécifique et ces acteurs devraient tous, d’années en années, diminuer leur bilan carbone sur ces 20 ans sous peine d’être sanctionné voir fermé administrativement si les efforts demandées ne sont pas faits d’années en années.



Je ne vois pas à ce stade d’autres moyens efficaces et certains d’y arriver.



Equilibrium a dit:


En dernier ressort, le souverain (le peuple) devrait décider des grandes orientations et des choses absolument souhaitable ou absolument non souhaitables.




Appliquons d’abord cela à la politique : les régimes représentatifs n’ont plus lieu d’être puisque la seule justification à leur existence (à savoir le délai et l’information entre les choix individuels et l’action politique) a été ramené à ~zéro par la technologie. Ils doivent donc disparaître au profit d’un système de vote individuel direct en temps quasi réel.



À ce moment-là on aura une véritable démocratie. Après on pourra débattre si le progrès techn(olog)ique est un sujet politique ou non.


:chinois: d’accord avec toi sur la démocratie.



Pour “le délai et l’information entre les choix individuels et l’action politique”



Le délais de propagation de l’information est désormais en effet quasi nul, mais la qualité moyenne de l’information est très faible.
Une part significative de l’information en circulation ne relève plus de l’exposition de différents points de vue par différents acteurs, mais est fallacieuse et mensongère (conçue pour manipuler et non pour informer).



En parallèle, la quantité d’information de qualité produite n’a pas vraiment augmenté, au contraire. C’est un vrai défi pour les démocraties.



Les démocraties actuelles n’ont pu exister qu’après l’avènement de l’imprimerie et de la méthode scientifique. Par ailleurs, on a aussi vu au XXème siècle les dérives possibles si les média de masse sont utilisés à mauvais escient (communisme, fascisme, nazisme…). Les mensonges et le complotisme du trumpisme actuel rappellent très fortement les discours de l’époque. Les actions de Trump rappellent que la démocratie est très fragile. Et des dérives existent aussi à gauche.



Nos société devront apprendre à “maitriser le dragon” des systèmes d’information actuels pour savoir faire émerger l’information de qualité (même partisane) et mettre de côté les charlatans et complotistes pour pouvoir faire émerger une nouvelle démocratie numérique saine.


wagaf

:chinois: d’accord avec toi sur la démocratie.



Pour “le délai et l’information entre les choix individuels et l’action politique”



Le délais de propagation de l’information est désormais en effet quasi nul, mais la qualité moyenne de l’information est très faible.
Une part significative de l’information en circulation ne relève plus de l’exposition de différents points de vue par différents acteurs, mais est fallacieuse et mensongère (conçue pour manipuler et non pour informer).



En parallèle, la quantité d’information de qualité produite n’a pas vraiment augmenté, au contraire. C’est un vrai défi pour les démocraties.



Les démocraties actuelles n’ont pu exister qu’après l’avènement de l’imprimerie et de la méthode scientifique. Par ailleurs, on a aussi vu au XXème siècle les dérives possibles si les média de masse sont utilisés à mauvais escient (communisme, fascisme, nazisme…). Les mensonges et le complotisme du trumpisme actuel rappellent très fortement les discours de l’époque. Les actions de Trump rappellent que la démocratie est très fragile. Et des dérives existent aussi à gauche.



Nos société devront apprendre à “maitriser le dragon” des systèmes d’information actuels pour savoir faire émerger l’information de qualité (même partisane) et mettre de côté les charlatans et complotistes pour pouvoir faire émerger une nouvelle démocratie numérique saine.


La faible qualité de l’info est attribuable en 1er lieu aux disséminateurs eux-mêmes, c’est à dire à ceux qui en ont tout intérêt pour éviter qu’on leur reprenne le système qu’il ont noyauté : c-à-d des médias subventionnés ou proches du pouvoir aux pouvoirs eux-mêmes.



Mais c’est sans rapport ici : j’utilisais le mot « information » dans le sens du transport des choix individuels à un agent (pas forcément public) en charge de les recevoir et de les opérer sur le terrain.



PS : cette fascination à charger Trump face aux faux complots/affaires que les (mal nommés) démocrates et leurs serviles médias ont fabriqué pendant 4 ans pour essayer de le faire tomber est assez révélatrice…


tmtisfree

La faible qualité de l’info est attribuable en 1er lieu aux disséminateurs eux-mêmes, c’est à dire à ceux qui en ont tout intérêt pour éviter qu’on leur reprenne le système qu’il ont noyauté : c-à-d des médias subventionnés ou proches du pouvoir aux pouvoirs eux-mêmes.



Mais c’est sans rapport ici : j’utilisais le mot « information » dans le sens du transport des choix individuels à un agent (pas forcément public) en charge de les recevoir et de les opérer sur le terrain.



PS : cette fascination à charger Trump face aux faux complots/affaires que les (mal nommés) démocrates et leurs serviles médias ont fabriqué pendant 4 ans pour essayer de le faire tomber est assez révélatrice…


Une croyance fréquente est de penser que le contenu vu sur les réseaux est horizontal et représente “le peuple” ou “la vérité” ce qui n’est qu’une triste illusion. En miroir, l’idée que les journalistes professionnels sont corrompus est ridicule. La plupart font leur métier avec passion et éthique et sont une pièce essentielle pour informer, même avec Internet.



La qualité de l’information dans les média n’est pas parfaite, mais est incroyablement supérieure et bien moins biaisée que ce qu’on trouve en moyenne sur les réseaux sociaux, qui est régulièrement de la fabrication pure et simple quand il ne s’agit pas juste de manipulation partisane grossière.



Même l’information “orientée” ou partisane peut être vraiment de qualité, refléter la réalité et le point de vue pragmatique de vrai gens, ou au contraire être de l’invention totale, des mensonges destinés à salir, manipuler, rester au pouvoir etc. Cela fait une grande différence.




tmtisfree a dit:


Mais c’est sans rapport ici : j’utilisais le mot « information » dans le sens du transport des choix individuels à un agent (pas forcément public) en charge de les recevoir et de les opérer sur le terrain.




Tu parles de démocratie directe, donc bien sûr, l’information des citoyens/décideurs joue un rôle essentiel. Cela ne pourrait clairement pas fonctionner dans le contexte actuel où les manipulations et fausses informations sont aussi fréquentes..



À mon humble avis, la problématique de manipulation des masses engendrée par les algorithmes de sélection du contenu, l’IA etc. signifient historiquement la fin de l’humanisme et de la démocratie et le début d’une ère où ceux qui maitriseront ces algos maitriseront le monde (pour l’instant, Facebook, YouTube & co commencent à peine à comprendre les enjeux et le fonctionnement de leurs propres algos).


wagaf

Une croyance fréquente est de penser que le contenu vu sur les réseaux est horizontal et représente “le peuple” ou “la vérité” ce qui n’est qu’une triste illusion. En miroir, l’idée que les journalistes professionnels sont corrompus est ridicule. La plupart font leur métier avec passion et éthique et sont une pièce essentielle pour informer, même avec Internet.



La qualité de l’information dans les média n’est pas parfaite, mais est incroyablement supérieure et bien moins biaisée que ce qu’on trouve en moyenne sur les réseaux sociaux, qui est régulièrement de la fabrication pure et simple quand il ne s’agit pas juste de manipulation partisane grossière.



Même l’information “orientée” ou partisane peut être vraiment de qualité, refléter la réalité et le point de vue pragmatique de vrai gens, ou au contraire être de l’invention totale, des mensonges destinés à salir, manipuler, rester au pouvoir etc. Cela fait une grande différence.




tmtisfree a dit:


Mais c’est sans rapport ici : j’utilisais le mot « information » dans le sens du transport des choix individuels à un agent (pas forcément public) en charge de les recevoir et de les opérer sur le terrain.




Tu parles de démocratie directe, donc bien sûr, l’information des citoyens/décideurs joue un rôle essentiel. Cela ne pourrait clairement pas fonctionner dans le contexte actuel où les manipulations et fausses informations sont aussi fréquentes..



À mon humble avis, la problématique de manipulation des masses engendrée par les algorithmes de sélection du contenu, l’IA etc. signifient historiquement la fin de l’humanisme et de la démocratie et le début d’une ère où ceux qui maitriseront ces algos maitriseront le monde (pour l’instant, Facebook, YouTube & co commencent à peine à comprendre les enjeux et le fonctionnement de leurs propres algos).


Généraliser ou « moyenner » n’a pas de sens (car abusif). Tous les journalistes ne sont pas corrompus certes, mais certains le sont sur certains sujets (idéologiques) et beaucoup peuvent l’être sur d’autres qui sont controversés : l’effet meute/groupe existe aussi dans les médias.



Une bonne heuristique (là aussi pas parfaite) dans le domaine scientifique est de relever le terme « consensus » : la probabilité est grande que la présentation sera biaisée.



Mais encore une fois, tout ceci est sans rapport : la méthode politique actuelle de représentation est dépassée quand les choix collectifs des individus peuvent être déterminés et transportés en temps quasi réel. La politique, qui est le marché aux idées, devrait être un marché comme un autre :



Théorème n° 1 : quand la valeur d’un intermédiaire tend vers zéro ou devient négative, cet intermédiaire disparaît.



Corollaire : les mauvaises politiques/idées devraient disparaître.



Or c’est l’opposé qui se produit : la diversité des idées n’existe plus, on est dans le règne de la pensée unique. Tout déviant sera abattu (+/- littéralement) par le pouvoir et ses marionnettes.



Conclusion : le système a été préempté, miné, manipulé et perverti par une castre/élite cancéreuse (la représentation) qui est déterminée à ne pas le laisser filer entre les mains de ses légitimes possesseurs : les individus.



Solution : tenez-vous prêt.


tmtisfree

Généraliser ou « moyenner » n’a pas de sens (car abusif). Tous les journalistes ne sont pas corrompus certes, mais certains le sont sur certains sujets (idéologiques) et beaucoup peuvent l’être sur d’autres qui sont controversés : l’effet meute/groupe existe aussi dans les médias.



Une bonne heuristique (là aussi pas parfaite) dans le domaine scientifique est de relever le terme « consensus » : la probabilité est grande que la présentation sera biaisée.



Mais encore une fois, tout ceci est sans rapport : la méthode politique actuelle de représentation est dépassée quand les choix collectifs des individus peuvent être déterminés et transportés en temps quasi réel. La politique, qui est le marché aux idées, devrait être un marché comme un autre :



Théorème n° 1 : quand la valeur d’un intermédiaire tend vers zéro ou devient négative, cet intermédiaire disparaît.



Corollaire : les mauvaises politiques/idées devraient disparaître.



Or c’est l’opposé qui se produit : la diversité des idées n’existe plus, on est dans le règne de la pensée unique. Tout déviant sera abattu (+/- littéralement) par le pouvoir et ses marionnettes.



Conclusion : le système a été préempté, miné, manipulé et perverti par une castre/élite cancéreuse (la représentation) qui est déterminée à ne pas le laisser filer entre les mains de ses légitimes possesseurs : les individus.



Solution : tenez-vous prêt.


Je suis d’accord sur un aspect : la société doit trouver, à l’heure d’Internet, de nouvelles manières pour faire émerger les meilleurs idées et informations.



Les problèmes actuels d’accès à l’information de qualité étaient entrevues depuis des décennies. Avec Internet, les sources traditionnelles de production de connaissances et d’information (scientifiques, journalistes, universités..) sont noyées dans la masse de contenu de très faible qualité.



Tu as raison sur le fait que cette abondance et vitesse d’accès soudain transforme progressivement l’accès à l’information en un marché, avec toutes ses implications :




  • Si tu ne payes pas pour l’information, c’est toi le produit (en tant qu’électeur à manipuler, milice à “tenir prêt”, consommateur à qui vendre un produit etc.).

  • Presque 100% de l’information de qualité est derrière un paywall.



C’est pourquoi les mécanismes que la société devra construire pour faire émerger l’information de qualité doivent aller au delà des mécanismes de marché, sans quoi la masse du peuple sera toujours maintenue dans l’ignorance (ce que les media publiques et le système d’éducation publique, qui s’effondre, permettaient d’éviter).



En bref, le système de manipulation des masses rêvé par ceux qui concentrent toujours un peu plus la richesse (tu semble terrorisé par les états, mais aujourd’hui leur pouvoir, tout comme leur “valeur monétaire” est quasi-nulle, leur dette à peu près équivalente à leurs actifs, leur taille trop petite relativement aux grand groupes. Le vrai pouvoir est celui du grand capital).



steinfield a dit:


Sachant qu’actuellement le peuple se prononcera tjs pour le court terme, voire dira tjs non par principe pour emmerder le gouvernement




Pas d’accord, on a un peuple adulte et rationnel.
Il achète juste un peu trop de PQ à la veille d’un confinement.


Marrant de voir la com’ des opérateurs : Ils sont tous les “premiers” à quelque chose.
Je ne sais pas à quoi ça sert: De la méthode coué ? De la com’ en direction des équipes de ventes ?



Parce que pour les clients, je crois que c’est plié :-/



Equilibrium a dit:


Aujourd’hui et dans les deux ou trois prochaines années l’intérêt de la 5G pour les utilisateurs finaux comme vous et moi restera absolument nulle.



Vous vous en contenterez car ce sera la norme proposée par vos opérateurs mais niveau usage vous ne verrez pas une grande différence concrète.



Bref, pour le grand public c’est beaucoup d’argent mal dépensé et un mauvais usage des ressources naturelles et minières utilisées pour l’ensemble des équipements.



Quand est-ce qu’on reprend démocratiquement en main les décisions de société et d’aménagement du territoire pour créer et déployer de vrais innovations désirables, socialement et environnementalement responsables ?



Ce n’est pas au capital de décider de nos choix de société.




Personne n’oblige l’usage de la 5G. Et le débat de pour ou contre la 5G n’a pas de sens.



En revanche, un débat qui soulève:




  • La meilleur éducation face à l’usage et réparabilité des équipements, et au fait qu’un téléphone de deux ans n’est pas dépassé.



  • Demander aux fabricants de faire des produits plus facilement réparables avec pièces détachées



  • Demander au fabricants de faire des produits mis à jour pendant plus de 3 ans, 5 ans serait très bien, ce n’est que le cas d’apple aujourd’hui (aucun android).



  • l’usage des nouvelles technologies (à quoi ça sert d’augmenter indéfiniement la résolution) ? ça consomme plus de débit. Après, en général, avec le temps, des codecs meilleurs arrivent, et à résolution égale, le débit baisse.



  • la protection des données personelles et la sur - analyse - tracking des personnes sur internet pour vendre toujours plus de choses, pas forcément utiles (pub).



  • la fabrication plus responsable des produits électroniques (fairphone), fait pour être upgradés, mis à jour, et réparés.



  • mettre à disposition la même connectique de base (prise jack, usb c, chargeur optionnel).



  • ne pas acheter nimporte quelle merde chinoise à moins de 200 euros (au risque d’effectivement renouveller son téléphone dans 1 an).



  • acheter reconditionné




Dans l’imédiat, la 5G n’apporte rien, si ce n’est une meilleure qualité de service. Surtout aux endroit où les antennes peuvent être saturées (ça arrive, les fréquences ont des limites).



La 5G a une meilleure efficacité énergétique, on transmet plus avec moins, ou la même chose. D’un point de vue écologique, il faudrait mieux éteindre la 3G (la 2G est massivement utilisée encore par les vieux ou le Machine to Machine) dans un second temps la 4G.



En l’état actuel, si les gens renouvellent leur smartphones alors qu’il fonctionne. Ce n’est pas à cause de la 5G la plupart du temps, juste du marketing pour avoir “le meilleur, tout le temps.



La 5G utilise peu ou prou les mêmes fréquences que la 4G, et une fréquence (3,5 ghz) en plus, qui était déjà utilisée avant pour d’autres besoins.



Les gens passeront à la 5G comme ils passeront à la fibre, comme ils sont passés à l’adsl, comme ils sont passés au minitel, comme ils sont passés à la 2G, à la 3G, à la 4G. Ce n’est pas une révolution mais une évolution.



La 5G n’est pas un problème. Le problème devant être débatu, c’est l’usage du numérique.
C’est un peu comme si on disait:
” votre voiture polue, alors pour réduire cette polution, je souhaite que vous n’utilisiez que des routes de campagne défoncées à 50km, on supprime toutes les autoroutes et nationnales”.
Il y aurait matière à débatre la dessus par rapport à l’usage de la voiture, le transport partagé, les transport en commun, l’habitat sédentarisé etc… Mais pas vraiment au niveau des routes ou des autoroutes.


Je souscris à l’ensemble des points que vous soulevez mais je ne suis pas tout à fait d’accord sur votre premier postulat :




Personne n’oblige l’usage de la 5G. Et le débat de pour ou contre la 5G n’a pas de sens.




Les opérateurs décident du réseau et donc la technologie que tu vas devoir utiliser pour te connecter au réseau, puis te poussent vers les forfaits qu’ils proposent et modifient unilatéralement.



A la limite, je souscris avec toi pour dire que la 5G pourrait rapidement être utilisée afin de couper la 3G puis plus tard la 4G. Sauf que la substitution n’est pas la politique poursuivie, mais plutôt l’empilement pendant une longue période car l’objectif est avant tout de multiplier les usages, ce que nous devons en réalité, réduire, optimiser et rationaliser pour des objectifs écologiques.



Pourquoi ne pas avoir lancé une 5G réservée aux usages industriels au moins dans un premier temps ? Cela aura été plus avisé.



Enfin, autre raison pourquoi le postulat ne tient pas, on commence à parler de 6G comme si cela était une évolution inéluctable alors qu’elle ne l’est pas, et nous n’avons aucune politique industrielle sérieuse sur le sujet. L’Etat et les acteurs français devraient participer aux réunions de normalisation pour influencer ces développements en fonction de la politique industrielle française et des choix de société français, et plus largement sur le consensus européen s’il y en a un.



Or ce n’est pas le cas, et chinois, américains et coréens vont décider seul de quoi sera fait la suite. La souveraineté du peuple, de la nation, et l’effectivité ou non d’un régime démocratique se joue aussi sur ces questions là.



Equilibrium a dit:


Je souscris à l’ensemble des points que vous soulevez mais je ne suis pas tout à fait d’accord sur votre premier postulat :



Les opérateurs décident du réseau et donc la technologie que tu vas devoir utiliser pour te connecter au réseau, puis te poussent vers les forfaits qu’ils proposent et modifient unilatéralement.



A la limite, je souscris avec toi pour dire que la 5G pourrait rapidement être utilisée afin de couper la 3G puis plus tard la 4G. Sauf que la substitution n’est pas la politique poursuivie, mais plutôt l’empilement pendant une longue période car l’objectif est avant tout de multiplier les usages, ce que nous devons en réalité, réduire, optimiser et rationaliser pour des objectifs écologiques.



Pourquoi ne pas avoir lancé une 5G réservée aux usages industriels au moins dans un premier temps ? Cela aura été plus avisé.



Enfin, autre raison pourquoi le postulat ne tient pas, on commence à parler de 6G comme si cela était une évolution inéluctable alors qu’elle ne l’est pas, et nous n’avons aucune politique industrielle sérieuse sur le sujet. L’Etat et les acteurs français devraient participer aux réunions de normalisation pour influencer ces développements en fonction de la politique industrielle française et des choix de société français, et plus largement sur le consensus européen s’il y en a un.



Or ce n’est pas le cas, et chinois, américains et coréens vont décider seul de quoi sera fait la suite. La souveraineté du peuple, de la nation, et l’effectivité ou non d’un régime démocratique se joue aussi sur ces questions là.




L’objectif est de répondre à l’acfroissement du trafic, ça a toujours été le cas dans les réseaux. Il faudrait donc développer la “sobriété numérique” (site “basse conso”, fichiers plus légers, moins de pubs gourmandes, vidéos avec de meilleurs codecs, pas forcément passer en 4k par ce que ça ne sert pas à grand chose en vidéo etc etc…).



Les opérateurs s’adaptent. Leur but est de proposer des réseaux qui tiennent le coup, car tous les 2 ans il me semble, le trafic double (j’ai aucune donnée là dessus, c’est vraiment à prendre avec des pincettes, il faudrait vérifier). Un opérateur qui inclus la 5G à un forfait ne pénalise pas ceux qui ne l’utilisent pas. Aujourd’hui, c’est possible de prendre un forfait à 50 go de data avec un téléphone 2G ou 3G, personne ne va l’en empêcher.



Je ne crois pas à la “5G industrielle”. Imaginons une usine, ça fonctionne bien avec de la fibre, wifi/filaire.
Le boom de l’IoT qui est vendu par les fabricants de réseau, je n’y crois pas trop non plus. ça devait commencer il y a quelques années, il y a quelques cas d’usage, mais on s’en passe bien (connecter tout et nimporte quoi ça n’apporte rien). Un feu rouge connecté ? Des poubelles connectées ? pourquoi faire ? En revanche, si boom de l’iot il y a, ça risque de pousser encore plus le tracking des personnes pour la pub, et la surveillance massive.



Pour la normalisation des normes de technologie mobile, c’est effectué par la 3GPP https://fr.wikipedia.org/wiki/3rd_Generation_Partnership_Project
C’est relativement internationnal, ça réunit pleins de parties, donc c’est vraiment pas très spécialement dépendant des états. Je ne sais pas si la “souveraineté technologique” n’a de sens pour cela.


Oui à la sobriété numérique, ce devrait être une priorité depuis plusieurs années déjà car lorsque l’on prend conscience collectivement de la nécessaire baisse drastique des émissions de carbone, que l’on signe des accords comme celui de Paris et que l’on prend des législations contraignantes, il n’y a plus le choix et le numérique doit réduire sa part tout comme le transport, la production, l’énergie ou l’agriculture intensive.



En réalité, ce dont on discute dans ce débat est la confrontation entre deux réalités : celui de la société techno libérale, consumériste et financière qui a besoin pour survivre de croître, croître jusqu’à l’infini et dans laquelle nous avons tous été bercés depuis 50 ans, et les réalités physiques qui la contredise absolument et dont nous devons nous adapter à toute vitesse. Ici il est donc question de décroissance / optimisation / rationalisation des usages, diminution de la consommation globale et durabilité donc une réintroduction du temps long face à la frénésie de la nouveauté et du temps court.



A ce que je vois, le domaine du numérique est encore à des années lumières de ces changements.



Plus précisément, selon vos appréciations, je constate que pour vous la 5G industrielle est un mirage marketing par rapport aux besoins réels de l’industrie, et ne vient que se superposer façon gadget aux autres technologies existantes et qui tiennent très bien leur rôle. Dont acte.



L’usage grand public de la 5G s’avère également inutile, il ne reste plus qu’un intérêt d’évolution, gain d’efficacité du réseau. Dans ce cas, pourquoi ce discours marketing bidon autour de la 5G ?



Pourquoi n’a-t-elle pas été pensée et mise en œuvre pour se substituer aux anciens réseaux selon un calendrier pensée et maîtrisé dans l’objectif de baisser la consommation énergétique, les redondances inutiles et éviter les risques de saturation ?



Equilibrium a dit:


Oui à la sobriété numérique, ce devrait être une priorité depuis plusieurs années déjà car lorsque l’on prend conscience collectivement de la nécessaire baisse drastique des émissions de carbone, que l’on signe des accords comme celui de Paris et que l’on prend des législations contraignantes, il n’y a plus le choix et le numérique doit réduire sa part tout comme le transport, la production, l’énergie ou l’agriculture intensive.



En réalité, ce dont on discute dans ce débat est la confrontation entre deux réalités : celui de la société techno libérale, consumériste et financière qui a besoin pour survivre de croître, croître jusqu’à l’infini et dans laquelle nous avons tous été bercés depuis 50 ans, et les réalités physiques qui la contredise absolument et dont nous devons nous adapter à toute vitesse. Ici il est donc question de décroissance / optimisation / rationalisation des usages, diminution de la consommation globale et durabilité donc une réintroduction du temps long face à la frénésie de la nouveauté et du temps court.



A ce que je vois, le domaine du numérique est encore à des années lumières de ces changements.



Plus précisément, selon vos appréciations, je constate que pour vous la 5G industrielle est un mirage marketing par rapport aux besoins réels de l’industrie, et ne vient que se superposer façon gadget aux autres technologies existantes et qui tiennent très bien leur rôle. Dont acte.



L’usage grand public de la 5G s’avère également inutile, il ne reste plus qu’un intérêt d’évolution, gain d’efficacité du réseau. Dans ce cas, pourquoi ce discours marketing bidon autour de la 5G ?



Pourquoi n’a-t-elle pas été pensée et mise en œuvre pour se substituer aux anciens réseaux selon un calendrier pensée et maîtrisé dans l’objectif de baisser la consommation énergétique, les redondances inutiles et éviter les risques de saturation ?




Pour moi l’intéret est à capacité égale, il y a une plus grand efficacité au niveau de la transmission.
Pourquoi on ne coupe pas les réseaux existants, car il y a déjà des utilisateurs dessus. Après, ça a été fait pour la 2G, en général, il y a un refarming des fréquences qui sont transférées vers les nouvelles techno.



Tout n’est pas noir est blanc. Je n’ai pas de solution toute trouvée.


Donc on empile, et on compte sur l’augmentation sans fin des usages pour justifier l’augmentation sans fin des capacités…



C’est une course en avant (logique technique / financière) sans pilote dans l’avion (démocratie contournée, pas de choix de société ni de politique industrielle, seule la valeur des actifs doit monter et le PIB croître sinon tout tombe).


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