Rejet de l’amendement sur les logiciels libres à l’école
Le 01 février 2019 à 09h39
1 min
Droit
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Microsoft et Apple peuvent souffler. La commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale a rejeté hier l’amendement, porté par le député Michel Larive, qui aurait contraint l’Éducation nationale à proposer uniquement des logiciels libres aux élèves.
« La disposition que vous proposez au travers de cet amendement me semble trop générale pour être applicable en pratique, en imposant un recours systématique aux logiciels libres » a objecté la rapporteure, Fanette Charvier (LREM).
Le groupe LFI pourrait toutefois revenir à la charge lors de l’examen en séance publique du projet de loi « pour une école de la confiance », qui débutera le 11 février.
Le 01 février 2019 à 09h39
Commentaires (53)
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Abonnez-vousLe 01/02/2019 à 22h26
La mesure est particulièrement mal amenée, d’autant plus que les équivalences sont parfois “pas si équivalente” : C’est par exemple le cas entre GIMP et Photoshop, où l’équivalence dépend avant tout de l’usage que l’on compte en faire.
Il me semblerait plus sage, non pas d’imposer le libre mais plutôt de proposer un catalogue applicatif adapté aux usages spécifiques de l’éducation nationale, quitte à le développer soit même. C’est par exemple ce que fait Framasoft en s’efforçant de fournir une offre adaptée aux besoins des particuliers. Quand l’offre existera, les écoles iront piocher dedans, ravies de faire des économies.
Et la problématique ne se limite pas uniquement au logiciel, mais aussi au matériel : C’est à dire par exemple, au lieu de fournir des iPad aux élèves de 6 ème, leur fournir une tablette de conception ouverte, robuste, aisément réparable et dont les plans pourront inspirer nombre de bidouilleurs pour leur développement perso. C’est tout un écosystème qui pourra se construire autour (cf: OLPC, Fairphone, RaspberryPi, …).
Mais pour cela , il va falloir que l’état se sorte les doigts du c, en montrant un minimum d’ambition, d’initiative et de vision à moyen terme. Bref, c’est loin d’être gagné.
Le 01/02/2019 à 22h31
Le 02/02/2019 à 08h34
Le 02/02/2019 à 09h50
Le 02/02/2019 à 15h58
C’est sûr, je préfère les logiciels libres mais,… Il faut bien laisser vivres ces povres sociétés multi milliardaires que sont Apple; Micosoft etc. Que L’EN choisisse telle ou telle filière, c’est son choix et on verra bien (le plus tôt possible) si ses choix étaient pertinents.
Ce que je ne veux pas, c’est que L’EN (ou tout autre administration) impose des formats ou des procédures propriétaires si il existe des formats ou procédures qui ont fait l’objet d’une certification internationale OSI par exemple (.odt vs .doc, .odp vs .ppt, .odc vs .xls, etc,etc). Souvenez-vous et je ne sais pas si c’est encore le cas, il était impossible de soumettre un texte pour une thèse si ce n’était pas un .doc Pour ce qui est des fichier .pdf, pourquoi accepter des particularités de ce format dont seul Adobe à la maitrise alors que les spécifs des .pdf sont normalisées. L’EN devrait se cantonner exclusivement à cette norme.
Le 02/02/2019 à 16h55
Le 02/02/2019 à 17h16
Le 02/02/2019 à 17h40
Comme la norme ISO/CEI 29500 par exemple ?
Le 02/02/2019 à 17h45
Le 03/02/2019 à 14h16
Le 03/02/2019 à 17h41
Le 05/02/2019 à 15h09
La proposition la plus intéressante (par rapport à la situation actuelle) aurait été d’imposer au prestataire de logiciels d’employer des formats de fichiers ouverts.
Car le problème n’est pas tant que les logiciels soient propriétaires, c’est surtout qu’avec l’offre actuelle, une fois que l’on a commencé avec un environnement Microsoft/Apple/Adobe et bien… on y reste ! (ou alors il faut être prêt à changer dans la douleur…).
L’idéal aurait bien évidemment d’avoir du libre dans tout ce qui touche au service publique :
Sur le longe terme c’est : maitrise de l’outil en interne, des données, acquisition de compétences etc…
Mais il faut préparer un telle transition.
Le 01/02/2019 à 10h01
il croyait au pere nouyelle le depute ? Vu la masse de pognon qui doit etre brasse en lobbying ou dessous de table (en fric ou avantages/matos, etc) c’est illusoire de penser que ca passerait.
Le 01/02/2019 à 10h08
Il faut surtout être un pur idéologue pour vouloir imposer une solution, même si elle n’est pas la meilleure.
Privilégier les logiciels libre à cout/fonctionnalités équivalents, c’est une bonne chose, mais imposer les LL par principe, c’est juste absurde.
Surtout que l’EN nécessite parfois des développements spécifiques, il faut bien avoir un interlocuteur pour les réaliser et pas simplement s’appuyer sur “la communauté”.
Le 01/02/2019 à 10h13
Parfois les logiciels libre imposent de passer par des solutions un peu tarabiscoté.
Le cas typique que je rencontre : les PDF avec formulaire XFA comme on trouve souvent pour les formulaire CERFA. C’est un peu la croix et la bannière pour trouver un lecteur PDF capable de gérer ce type de formulaire. J’aime bien Okular, mais il ne gère pas les formulaire XFA. Je ne sais même pas si il existe un lecteur PDF open source qui gère ça. Le seul lecteur PDF que je connais, c’est celui d’Adobe (qui au passage n’est plus du tout à jour sous linux : acroread date de Mathusalem et ne se trouve même plus dans les dépots).
Le 01/02/2019 à 10h19
lol.
à mon avis c’est totalement illégal en France et en Europe. mais si un juriste peut donner son avis c’est mieux.
c’est surtout complètement con comme proposition. Qu’on laisse l’EN faire ses choix en toute liberté.
ça ne veut pas dire qu’il faut oublier de contrôler les marchés publics et les appels d’offre.
imposer du libre, y’a vraiment que LFI pour pondre une connerie pareille. sont pas à une contradiction près.
Le 01/02/2019 à 10h35
Le 01/02/2019 à 10h46
Alors je vois bien les logiciels MS utile à l’école, par contre Apple je ne vois pas.
Le 01/02/2019 à 10h49
attention, “logiciel libre” ne veut certainement pas dire “pas de fric, ni de grosse entreprise ou de lobbying”.
Il y a un bon paquet d’entreprises qui vivent sur le logiciel libre, et un bon gros paquet de billets dans le domaine - en cas de doute, regarde le prix qu’IBM a payé pour acheter RedHat (qui a sa distribution Linux, mais aussi Ansible et un bon paquet d’outils, tous libres).
Le 01/02/2019 à 11h00
De toute façon, on a bien compris que c’est pas l’éducation nationale qui va former nos gamins à la high-tech. Et comme toujours, dans quelques années on viendra se plaindre du retard de la France dans certains domaines.
Le 01/02/2019 à 11h01
Toutafé, en plus du fait que, généralement, le client est ensuite propriétaire du code, qu’il peut donc mettre en libre. Dans ce cas, ce n’est qu’une question de licence.
Et la communauté peut ensuite l’améliorer.
Le 01/02/2019 à 11h28
De toute façon, cela ne se limite pas à l’Éducation-Nationale mais à toutes les administrations françaises, y compris la sécurité d’État.
Mais aujourd’hui, il ne fait plus aucun doute qu’un nombre important de politiciens en charge de postes à responsabilités en France, et de hauts-fonctionnaires, œuvrent dans le but de soumettre la France aux USA et, particulièrement, aux entreprises mondiales telles que Microsoft, Apple, Amazone, Google, IBM, ITT, etc. Je suppose même que des entreprises comme Huawei, Samsung, etc. ne voient pas pourquoi les entreprises américaines seraient les seules à avoir le droit de dominer le monde.
C’est ainsi que la France c’est faite pillée TOUTE son industrie et, dernièrement, Alstom. Cela ne semble gêner personne… Pourtant, cela représente une perte d’emplois importante et tout le monde ferme les yeux. Pertes d’emplois qui fait qu’on ne peut éponger la quantité de chômeurs.
Finalement, le crétinisme et la Haute-Trahison semble être inscrit dans les gènes d’un nombre important de français ! Tout le travail du Président de Gaulle et du Conseil de la Résistance avait permis de faire de la France une puissance industrielle de premier ordre. Cela a été littéralement saboté depuis la présidence de VGA. A croire qu’il est devenue une priorité pour ces responsables politiques et ces hauts-fonctionnaires de saboter tout ce qui à été construit par le Général ! La loi Copé, véritable niche fiscale, est venue parfaire le travail en mettant en place un mécanisme d’exonération fiscale à l’avantage des financiers et spéculateurs, présenté comme favorable aux entreprises françaises ! Système voté lors de la loi de finances de 2005 en décembre 2004 et présentée par le ministre du budget, Jean-François Copé.
Linux est, quoi qu’on en dise, un produit de grande qualité, peut coûteux et bien plus fiable que ses concurrents. Alors que les systèmes d’exploitations et logiciels de type Microsoft et Apple sont complètement buggés, que leurs licences les dégagent de toute responsabilité dès lors que les scellés ont été brisés, il est facile de s’enrichir quand on a pas à payer les dégâts provoqués par ces produits commerciaux sur les entreprises clientes !
Ces pratiques devraient être bannies et leurs responsabilités, engagée !
Le 01/02/2019 à 11h39
Bien sur j’ai pas dit le contraire, juste qu’a partir du moment ou une boite (MS, etc) a arrosé un parlementaire pour que ca aille dans son sens (Cf le contrat openbar dont on parle regulierement ici), ledit parlementaire continue dans ce sens, on ne coupe pas la branche qui vous nourrit " />
Le 01/02/2019 à 11h43
Le 01/02/2019 à 11h55
“Libre” ?! Il ne faudrait pas que la jeune génération goûte à la liberté, merci LREM de contribuer à combattre le logiciel libre !
Le 01/02/2019 à 12h09
Le 01/02/2019 à 12h25
Ils ne combattent pas les logiciels libres, puisque rien interdit leur usage.
Le but est de choisir des outils en fonction des besoins et non sur dicté par un principe idéologique. C’est pas toujours facile à comprendre par les obscurantistes du libre ;)
Le 01/02/2019 à 12h35
Apple est positionné plutôt en terme de matériel. Il drague les conseils généraux : Voir ici.En Isère se sont des Ipads qui dev®aient équiper chaque collège.
https://www.lepostillon.org/115-breves-de-fin.html
Le 01/02/2019 à 12h39
Le problème vient peut-être de là :
DF 1.7, the sixth edition of the PDF specification that became ISO 32000-1, includes some proprietary technologies defined only by Adobe, such as Adobe XML Forms Architecture (XFA) and JavaScript extension for Acrobat, which are referenced by ISO 32000-1 as normative and indispensable for the full implementation of the ISO 32000-1 specification. These proprietary technologies are not standardized and their specification is published only on Adobe’s website. Many of them are also not supported by popular third-party implementations of PDF.
Source : Wikipédia
C’est un format ouvert, mais pas complètement. Résultat, Adobe fait forcement un peu la pluie et le beau temps en incluant des trucs pas documentés ou uniquement chez eux.
Le 01/02/2019 à 12h39
Le 01/02/2019 à 12h51
En principe, je suis plutôt pour favoriser les logiciels libres, mais le souci c’est que si on s’y limite, on se coupe de la réalité.
Le 01/02/2019 à 13h08
Le 01/02/2019 à 13h10
Le 01/02/2019 à 13h14
Si on est forcé d’être libre, c’est qu’on ne l’est plus.
Ce qu’il aurait fallu imposer, c’est la présence commune de logiciels libres et propriétaires, afin de permettre aux élèves de choisir.
Mais les libristes ont peur de la comparaison, ils veulent du libre partout pour éviter qu’on voit que les logiciels propriétaires sont mieux. " />
Le 01/02/2019 à 14h01
Réussir a mettre en relation la liberté de l’individu et le logiciel libre il fallait vraiment avoir un GJ pour réussir cet exploit bravo " />
Sans mais sérieusement, la phrase “je vous impose la liberté” ne serait elle pas “”“légèrement”“” contradictoire ???
Surtout que comme dit au dessus par des VDD, libre != gratuit != meilleur hein… des fois il faut arrêter de rêver.
Si je passe 2-3 ans de R&D à développer un soft, c’est pas certain que je vais le mettre en libre et je vais surtout essayer de rentabiliser un peu ma R&D non ? Trop capitaliste ?
Dès qu’on parle de logiciel propriétaire direct c’est à boulet rouge sur Crosoft et on oublie tout ce qu’il y a a coté…
Genre plus de logiciel propriétaire dans l’enseignement => adieu matlab par exemple.
Le 01/02/2019 à 14h23
Le 01/02/2019 à 14h25
Le 01/02/2019 à 14h34
Le 01/02/2019 à 14h34
on peut exclure un type de licence logicielle pour un marché public, mais le mettre dans la loi pour une application générale, je trouve ça étonnant.
Le 01/02/2019 à 14h36
en fait, il faudrait peut-être que tu commences par te renseigner sur quelles (grosses, voire très grosses) boîtes sont derrière le “logiciel libre” - en incluant bien sûr un certain nombre de distributions Linux.
En vrac, on y trouve : IBM, Google, Oracle, Microsoft…
Le 01/02/2019 à 14h41
Le 01/02/2019 à 14h50
OK noté, donc c’est légal, une connerie légale quoi. ^^
Le 01/02/2019 à 15h28
Le 01/02/2019 à 15h47
Hein ? 1958 et logiciel libre ?
En 1958, un ordinateur, ça ressemblait plutôt à ça (il y a un ordinateur dans l’image : un bull gamma 60). J’ai comme un doute de l’existence même de la notion de logiciel libre à cette époque.
Le 01/02/2019 à 15h50
System de commentaire de merde, 80% des tentatives == inifite load, changez de putain de stack, le ASP ca vous reussit pas
Le 01/02/2019 à 15h54
Le 01/02/2019 à 16h15
Le 01/02/2019 à 16h22
Vu que Microsoft est le contributeur numéro 1 au logiciel libre dans le monde (d’assez loin), c’est un peu le serpent qui se mort la queue non ?
édit: open source pardon… c’est si proche et si loin je sais ^^
Le 01/02/2019 à 16h49
Le 01/02/2019 à 17h04
ce que j’ai trouvé sur :< http://iupnc.pagesperso-orange.fr/donnees/A5—Remettre_de_l-ordre_en_France—V… >
… Si la technologie permet de faciliter le travail des professeurs
pour la préparation de leurs cours et la gestion de leurs élèves
et, grâce à « l’écran géant » venant en appuis du tableau noir
dans les cours, la sophistication de la visualisation, elle doit
limiter son l’aide à la compréhension et non s’y substituer.
Dans ce dernier cas, elle n’apporterait que « l’illusion de la
compréhension » ; un tel subterfuge ne rend service à
personne. L’illusion de la compréhension ne donne à l’élève
qu’une impression de compréhension et ne permet pas
l’assimilation des méthodes et des exemples. C’est pourquoi il
est nécessaire que l’élève continue à utiliser l’écriture
manuelle, le crayon et la craie, le cahier et le tableau noir. Le
livre, le travail de la main et du parler, restent des éléments
essentiels de l’apprentissage et de la mémorisation.
C’est pourquoi, en classe, la tablette et l’ordinateur ne doivent
pas passer du professeur à l’élève, se substituer à l’ardoise (la
vraie) et au livre. Dans le premier cas, l’élève doit assimiler et
maîtriser l’écriture qui participe à sa structuration mémorielle ;
dans le second, il apprend à rechercher manuellement les
informations dont il a besoin et structure ainsi sa propre
organisation mémorielle ; tout ce que ne permet pas le
substitue informatique !
… Beaucoup d’adultes oublient que les enfants ont un intellect
représentant des territoires vierges qu’il s’agit de construire
proprement et avec patience. L’enfant ne naît pas avec la
conscience et le savoir d’un adulte ; de naissance, il ne
dispose pas d’un développement héréditaire intellectuel et
cognitif : acquisition des connaissances, capacité à penser de
façon créative, structuration de son attention, compréhension,
capacité de résoudre des problèmes, mémorisation des
informations, exercice du jugement, représentent un très long
travail d’apprentissage que les adultes, par confort personnel,
se refusent de prendre en compte.
… Jusqu’à la terminale, il n’est pas acceptable de considérer que
des élèves puissent être « en panne intellectuelle »,
dès lors qu’ils ne disposent pas de prothèses technologiques
compensant l’absence des connaissances qu’ils auraient dû
acquérir.
C’est pourquoi il est essentiel d’en revenir aux méthodes
éducatives pratiquées sainement jusqu’aux début des années
1960 et limiter radicalement l’usage des technologies à
destination des élèves jusqu’à la terminale incluse.
.
Pourquoi croyez-vous qu’aux États-Unis, les plus fortunés
mettent leurs enfants dans des écoles ou l’informatique est
exclue des cours portant sur l’enseignement général ?
Le 01/02/2019 à 17h19
Les contributions de Microsoft sont énormes quantitativement, mais regarder juste le nombre de personnes ou de commits sur GitHub pour élire un roi, c’est peut-être un peu rapide en besogne.
Microsoft investi énormément dans l’écosystème opensource car leurs produits privateurs seuls ne peuvent soutenir la croissance qu’ils désirent dans les solutions IAAS, PAAS, … Dans le monde de l’ “infrastructure as a code”, documenter les api, les étendre, créer de nouveaux outils et de nouvelles raisons pour consommer leurs solutions IAAS, PAAS, … est primordial pour ne pas se faire bouffer par Amazon.
Maintenant, ces technologies sont relativement éloignées des outils généralement utilisées dans l’enseignement. De même, je ne voudrais pas que mes enfants aient l’obligation scolaire d’ouvrir un compte azur/facebook/google et d’accepter leurs conditions d’utilisation.
Le 01/02/2019 à 18h34
Ils s’en foutent les écoles d’avoir du logiciel libre, il y a 10 PC poussiéreux qui tournent sous Windows XP et des tablettes Android pas-a-jour qui on 2-3 ans.
Ils sont pas cons, c’est pas le passage a Linux qui leur donnera des PC neufs." />
Le 01/02/2019 à 20h53