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Rejet de l’amendement sur les logiciels libres à l’école

Rejet de l’amendement sur les logiciels libres à l’école

Le 01 février 2019 à 09h39

Microsoft et Apple peuvent souffler. La commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale a rejeté hier l’amendement, porté par le député Michel Larive, qui aurait contraint l’Éducation nationale à proposer uniquement des logiciels libres aux élèves.

« La disposition que vous proposez au travers de cet amendement me semble trop générale pour être applicable en pratique, en imposant un recours systématique aux logiciels libres » a objecté la rapporteure, Fanette Charvier (LREM).

Le groupe LFI pourrait toutefois revenir à la charge lors de l’examen en séance publique du projet de loi « pour une école de la confiance », qui débutera le 11 février.

Le 01 février 2019 à 09h39

Commentaires (53)

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La mesure est particulièrement mal amenée, d’autant plus que les équivalences sont parfois “pas si équivalente” : C’est par exemple le cas entre GIMP et Photoshop, où l’équivalence dépend avant tout de l’usage que l’on compte en faire.



Il me semblerait plus sage, non pas d’imposer le libre mais plutôt de proposer un catalogue applicatif adapté aux usages spécifiques de l’éducation nationale, quitte à le développer soit même. C’est par exemple ce que fait Framasoft en s’efforçant de fournir une offre adaptée aux besoins des particuliers. Quand l’offre existera, les écoles iront piocher dedans, ravies de faire des économies.



Et la problématique ne se limite pas uniquement au logiciel, mais aussi au matériel : C’est à dire par exemple, au lieu de fournir des iPad aux élèves de 6 ème, leur fournir une tablette de conception ouverte, robuste, aisément réparable et dont les plans pourront inspirer nombre de bidouilleurs pour leur développement perso. C’est tout un écosystème qui pourra se construire autour (cf: OLPC, Fairphone, RaspberryPi, …).



Mais pour cela , il va falloir que l’état se sorte les doigts du c, en montrant un minimum d’ambition, d’initiative et de vision à moyen terme. Bref, c’est loin d’être gagné.

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hurd a écrit :



Les éditeurs de logiciel libre/open-source peuvent aussi mutualiser le besoin…



Tu semble nié la possibilité d’existence d’éditeurs de logiciels libres, ça me fait tiqué.



Il faut que l’action soit coordonnée par une autorité supérieure. Sans aucune coordination, ça va partir dans tous les sens, personne ne va percer et les acteurs historiques et déjà bien implantés sont assurés de conserver leur part de marché.



L’équipement des écoles doit être similaire (et même identique) dans toutes les écoles. Pas question de devoir tout refaire ou tout réapprendre parce que l’on change de bâtiment.


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Faith a écrit :



Il faut surtout être un pur idéologue pour vouloir imposer une solution, même si elle n’est pas la meilleure.

Privilégier les logiciels libre à cout/fonctionnalités équivalents, c’est une bonne chose, mais imposer les LL par principe, c’est juste absurde.



Surtout que l’EN nécessite parfois des développements spécifiques, il faut bien avoir un interlocuteur pour les réaliser et pas simplement s’appuyer sur “la communauté”.







Globalement d’accord avec le point de vue. A mon sens, le choix du logiciel libre doit être fait en pleine conscience et non pas par défaut obligatoire. Le résultat en serait même contre productif pour l’image du logiciel libre.



Surtout que par comparaison dans le privé, de plus en plus en boîtes font le choix de basculer sur des solutions libres (mais c’est généralement juste en regardant la ligne comptable), voire même du communautaire. Du genre Red Hat vers CentOS et sous traiter un presta qui gère sa maintenance plutôt que de payer le support de REHL..



Sans parler de la conduite du changement : OK on passe tout le monde à LibreOffice, mais personne n’a pris en charge l’adaptation des documents historiques paluchés avec MS Office XP. Bon courage…

Et c’est du vécu : mon PC professionnel est sous Fedora, et quand on me bazarde un .doc écrit sous MS Office 2003 que personne ne veut prendre le temps d’adapter sur un format plus récent (le docx ne présentant plus trop de soucis actuellement), c’est juste gerbant comme résultat.


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hurd a écrit :



Les éditeurs de logiciel libre/open-source peuvent aussi mutualiser le besoin… 



C’est ce que j’ai dit. Mais j’ai ajouté une précision: pour faire cela, il faut un gros acteur.





Rien n’empêche l’entreprise XXX de s’internationaliser et de faire de TuxEN un leader mondial du planning.



Et pourtant si.

L’entreprise XXX telle que je l’ai décrite n’a pas pour coeur de métier de bosser sur TuxEN. C’est juste un projet parmi quelques dizaines d’autres. Faire de TuxEn un leader mondial suppose de réussir à trouver un marché suffisamment rémunérateur pour vivre exclusivement de la vente de service autour de TuxEn, tout en acceptant la concurrence de n’importe quelle autre entreprise (si XXX peut devenir expert sur TuxEN le temps d’un projet, n’importe quelle boite peut faire de même assez rapidement)

Si le marché est intéressant, XXX aura un paquet de concurrents. Si le marché est pauvre, elle ne pourra pas en vivre.



Il n’y a quasiment  aucune chance que XXX décide de se spécialiser sur TuxEN juste parce qu’ils ont fait une évolution sur ce logiciel libre.





Tu semble nié la possibilité d’existence d’éditeurs de logiciels libres, ça me fait tiqué. 



Ce qui me fait tiquer, c’est que tu n’as pas compris mon post: j’indique que libre ou pas libre, il faudra passer par une grosse boite. Et que libre ou pas libre, l’EN sera dépendante de lui.

 


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C’est sûr, je préfère les logiciels libres mais,… Il faut bien laisser vivres ces povres sociétés multi milliardaires que sont Apple; Micosoft etc. Que L’EN choisisse telle ou telle filière, c’est son choix et on verra bien (le plus tôt possible) si ses choix étaient pertinents.

 Ce que je ne veux pas, c’est que L’EN (ou tout autre administration) impose des formats ou des procédures propriétaires si il existe des formats ou procédures qui ont fait l’objet d’une certification internationale OSI par exemple (.odt vs .doc, .odp vs .ppt, .odc vs .xls, etc,etc). Souvenez-vous et je ne sais pas si c’est encore le cas, il était impossible de soumettre un texte pour une thèse si ce n’était pas un .doc Pour ce qui est des fichier .pdf, pourquoi accepter des particularités de ce format dont seul Adobe à la maitrise alors que les spécifs des .pdf sont normalisées. L’EN devrait se cantonner exclusivement à cette norme.

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Faith a écrit :



Et pourtant si.

L’entreprise XXX telle que je l’ai décrite n’a pas pour coeur de métier de bosser sur TuxEN.





Justement voilà un biais que je trouve gênant, je parle clairement d’éditeur de logiciel pas de société de service en informatique. Si XXX est à l’origine/ à une longue expérience sur TuxEn, je ne vois pas de raison de penser que l’on pourrait facilement la concurrencer sur du support ou du développement spécifique (potentiellement mutualisable) sur le produit.



Peut être qu’on se comprend pas, mais des éditeurs de logiciel libre existe (par exemple XWiki) et selon les produits qu’il réalisent, il n’ont pas toujours beaucoup de concurrent sur leur même produit, tout simplement parce qu’il ont acquis une dose de savoir faire importante sur le dit produit.







Faith a écrit :



(si XXX peut devenir expert sur TuxEN le temps d’un projet, n’importe quelle boite peut faire de même assez rapidement)





Pas nécessairement, même dans le cas d’un logiciel ancien, il suffit que TuxEN soit composé de développeurs originaux du logiciel pour qu’il devienne compliqué de monter aussi rapidement en compétence.







Faith a écrit :



Ce qui me fait tiquer, c’est que tu n’as pas compris mon post: j’indique que libre ou pas libre, il faudra passer par une grosse boite. Et que libre ou pas libre, l’EN sera dépendante de lui.





Je pense que l’intérêt du libre est bien différent de cela. Le libre est une garantie en plus, de pérennité, il faut ensuite en faire quelque-chose.


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kwak-kwak a écrit :



La mesure est particulièrement mal amenée, d’autant plus que les équivalences sont parfois “pas si équivalente” : C’est par exemple le cas entre GIMP et Photoshop, où l’équivalence dépend avant tout de l’usage que l’on compte en faire.





Je pense qu’il y à effectivement des cas compliqué, notamment pour les FPGA ou les logiciels liée à des question hardware ou il n’existe pas d’équivalent sérieux.



Par contre sur le cas de Gimp et Photoshop, je pense que c’est dans ce cas présent, un mauvais exemple. La différence entre les deux logiciels à de l’intérêt si on se place en contexte directement professionnel, dans le cas de l’enseignement, étant donné que l’élève doit apprendre des principes plus que des raccourcis claviers ou de la “productivité”, je ne vois pas trop quel fonctionnalité “importante” pour le monde éducatif pourrait exister dans l’un mais pas dans l’autre.







kwak-kwak a écrit :



Il me semblerait plus sage, non pas d’imposer le libre mais plutôt de proposer un catalogue applicatif adapté aux usages spécifiques de l’éducation nationale, quitte à le développer soit même. C’est par exemple ce que fait Framasoft en s’efforçant de fournir une offre adaptée aux besoins des particuliers. Quand l’offre existera, les écoles iront piocher dedans, ravies de faire des économies.





Vouloir du logiciel libre pour faire des économies, c’est de toute façon une mauvaise idée.







kwak-kwak a écrit :



Mais pour cela , il va falloir que l’état se sorte les doigts du c, en montrant un minimum d’ambition, d’initiative et de vision à moyen terme. Bref, c’est loin d’être gagné.





Ça nécessite une vision, des gens motivé avec du temps et un investissement financier de départ conséquent. Autant dire qu c’est pas prêt d’arriver.


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Comme la norme ISO/CEI 29500 par exemple ?

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hurd a écrit :



Si XXX est à l’origine/ à une longue expérience sur TuxEn





Tu changes les paramètres de mon post, il est donc évident que tu vas arriver à une autre conclusion…



En plus, le reste de ton post montre une chose intéressante:  pour être efficace, mutualisé et assuré un suivi, mieux être être l’éditeur d’origine du produit. Là, je suis plutôt d’accord.

Mais du coup, la différence libre/non-libre n’a plus vraiment lieu d’être: on part sur un éditeur à peu près unique, qui a tout pouvoir sur le produit et sur les facturations. La différence libre/fermé a ici l’épaisseur d’un cheveu (en particulier après ce que je dis ci-dessous)



 

Je pense que l’intérêt du libre est bien différent de cela. Le libre est

une garantie en plus, de pérennité, il faut ensuite en faire

quelque-chose.



C’est une garantie purement théorique.

Dans une application utilisée en production, à grande échelle, il est en pratique excessivement difficile de changer d’entreprise pour la maintenance et l’évolution de ce programme.

Il faut déjà trouver un repreneur, et ensuite ça coute une fortune en formation et en passation de connaissance. Passation de connaissance source d’énormément de pertes (en particulier si l’entreprise d’origine n’est pas très contente de perdre le marché).



Ne serait-ce qu’en interne, pour maintenir une application entre plusieurs “générations” d’équipes, c’est une galère incroyable. J’ai fait partie de la 2ème génération d’un logiciel assez costaud et central pour mon entreprise, formé et épaulé donc par les créateurs, en plusieurs années j’avais encore de larges manques sur toute une partie “d’astuces” mises en place par les créateurs. Aujourd’hui, nous en sommes à la 4ème génération, et le support accessible est quasiment inexistant, la 4ème génération est juste capable de cliquer sur les boutons de l’application, de redémarrer le serveur (même un simple evergreening est tendu)

 


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Faith a écrit :



La différence libre/fermé a ici l’épaisseur d’un cheveu (en particulier après ce que je dis ci-dessous)





Pour toi oui, pour moi je trouve que ça reste une différence assez fondamentale. Tu passe d’un état ou tu est dépendant obligatoirement d’un acteur à un modèle ou même si c’est très difficile et coûteux c’est de l’ordre du possible. Tu gagne aussi en capacité d’auditabilité du code, etc.

Effectivement, c’est pas ça qui va faire une différence énorme, mais ça fait une différence non négligeable.







Faith a écrit :



C’est une garantie purement théorique.





Comme bon nombre de garantie.







Faith a écrit :



Dans une application utilisée en production, à grande échelle, il est en pratique excessivement difficile de changer d’entreprise pour la maintenance et l’évolution de ce programme.

Il faut déjà trouver un repreneur, et ensuite ça coute une fortune en formation et en passation de connaissance. Passation de connaissance source d’énormément de pertes (en particulier si l’entreprise d’origine n’est pas très contente de perdre le marché).





Dans le cas d’une perte de marché effectivement c’est délicat, mais je pense par contre que dans le cas ou l’entreprise met la clé sous la porte, y’a un intérêt non négligeable, l’entreprise peut embauché quelques anciens salariés du logiciel pour garantir la maintenance du bazar, ça me paraît compliqué à gérer dans le cas d’un logiciel propriétaire.


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hurd a écrit :



Dans le cas d’une perte de marché effectivement c’est délicat, mais je pense par contre que dans le cas ou l’entreprise met la clé sous la porte, y’a un intérêt non négligeable, l’entreprise peut embauché quelques anciens salariés du logiciel pour garantir la maintenance du bazar, ça me paraît compliqué à gérer dans le cas d’un logiciel propriétaire.





un petit complément sur ce que peut dire Faith : en ce qui concerne les éditeurs de logiciels propriétaires, quand ce ne sont pas des très gros éditeurs et si on n’a aucune garantie sur leur pérennité, il est tout à fait possible d’imposer une clause d’escrow (désolé, je n’ai jamais rencontré le terme en français, si quelqu’un connait…). On avait fait ça avec un éditeur dans ma boîte (qui n’est pas petite non plus) : on prenait leur logiciel, mais en contrepartie ils mettaient leur code source à disposition d’un tiers de confiance (type notaire). Si la boîte avait coulé, on aurait récupéré le code source.

L’opération était audité et certifiée : pas moyen pour eux de donner n’importe quoi au tiers de confiance.


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La proposition la plus intéressante (par rapport à la situation actuelle) aurait été d’imposer au prestataire de logiciels d’employer des formats de fichiers ouverts.



Car le problème n’est pas tant que les logiciels soient propriétaires, c’est surtout qu’avec l’offre actuelle, une fois que l’on a commencé avec un environnement Microsoft/Apple/Adobe et bien… on y reste ! (ou alors il faut être prêt à changer dans la douleur…).





L’idéal aurait bien évidemment d’avoir du libre dans tout ce qui touche au service publique :

Sur le longe terme c’est : maitrise de l’outil en interne, des données, acquisition de compétences etc…

Mais il faut préparer un telle transition.

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il croyait au pere nouyelle le depute ? Vu la masse de pognon qui doit etre brasse en lobbying ou dessous de table (en fric ou avantages/matos, etc) c’est illusoire de penser que ca passerait.

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Il faut surtout être un pur idéologue pour vouloir imposer une solution, même si elle n’est pas la meilleure.

Privilégier les logiciels libre à cout/fonctionnalités équivalents, c’est une bonne chose, mais imposer les LL par principe, c’est juste absurde.



Surtout que l’EN nécessite parfois des développements spécifiques, il faut bien avoir un interlocuteur pour les réaliser et pas simplement s’appuyer sur “la communauté”.

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Parfois les logiciels libre imposent de passer par des solutions un peu tarabiscoté.



Le cas typique que je rencontre : les PDF avec formulaire XFA comme on trouve souvent pour les formulaire CERFA. C’est un peu la croix et la bannière pour trouver un lecteur PDF capable de gérer ce type de formulaire. J’aime bien Okular, mais il ne gère pas les formulaire XFA. Je ne sais même pas si il existe un lecteur PDF open source qui gère ça. Le seul lecteur PDF que je connais, c’est celui d’Adobe (qui au passage n’est plus du tout à jour sous linux : acroread date de Mathusalem et ne se trouve même plus dans les dépots).

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lol.

à mon avis c’est totalement illégal en France et en Europe. mais si un juriste peut donner son avis c’est mieux.



c’est surtout complètement con comme proposition. Qu’on laisse l’EN faire ses choix en toute liberté.

ça ne veut pas dire qu’il faut oublier de contrôler les marchés publics et les appels d’offre.



imposer du libre, y’a vraiment que LFI pour pondre une connerie pareille. sont pas à une contradiction près.

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Faith a écrit :



Il faut surtout être un pur idéologue pour vouloir imposer une solution, même si elle n’est pas la meilleure.

Privilégier les logiciels libre à cout/fonctionnalités équivalents, c’est une bonne chose, mais imposer les LL par principe, c’est juste absurde.



Surtout que l’EN nécessite parfois des développements spécifiques, il faut bien avoir un interlocuteur pour les réaliser et pas simplement s’appuyer sur “la communauté”. 





Libre ne veux pas dire obligatoirement passer par la communauté pour le moindre besoin.

Tu peux trouver plein de boites pro pour te faire des dev spécifiques.


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Alors je vois bien les logiciels MS utile à l’école, par contre Apple je ne vois pas.

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attention, “logiciel libre” ne veut certainement pas dire “pas de fric, ni de grosse entreprise ou de lobbying”.

Il y a un bon paquet d’entreprises qui vivent sur le logiciel libre, et un bon gros paquet de billets dans le domaine - en cas de doute, regarde le prix qu’IBM a payé pour acheter RedHat (qui a sa distribution Linux, mais aussi Ansible et un bon paquet d’outils, tous libres).

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De toute façon, on a bien compris que c’est pas l’éducation nationale qui va former nos gamins à la high-tech. Et comme toujours, dans quelques années on viendra se plaindre du retard de la France dans certains domaines.

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Toutafé, en plus du fait que, généralement, le client est ensuite propriétaire du code, qu’il peut donc mettre en libre. Dans ce cas, ce n’est qu’une question de licence.

Et la communauté peut ensuite l’améliorer.

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De toute façon, cela ne se limite pas à l’Éducation-Nationale mais à toutes les administrations françaises, y compris la sécurité d’État.



 Mais aujourd’hui, il ne fait plus aucun doute qu’un nombre important de politiciens en charge de postes à responsabilités en France, et de hauts-fonctionnaires, œuvrent dans le but de soumettre la France aux USA et, particulièrement, aux entreprises mondiales telles que Microsoft, Apple, Amazone, Google, IBM, ITT, etc. Je suppose même que des entreprises comme Huawei, Samsung, etc. ne voient pas pourquoi les entreprises américaines seraient les seules à avoir le droit de dominer le monde.



 C’est ainsi que la France c’est faite pillée TOUTE son industrie et, dernièrement, Alstom. Cela ne semble gêner personne… Pourtant, cela représente une perte d’emplois importante et tout le monde ferme les yeux. Pertes d’emplois qui fait qu’on ne peut éponger la quantité de chômeurs.



 Finalement, le crétinisme et la Haute-Trahison semble être inscrit dans les gènes d’un nombre important de français ! Tout le travail du Président de Gaulle et du Conseil de la Résistance avait permis de faire de la France une puissance industrielle de premier ordre. Cela a été littéralement saboté depuis la présidence de VGA. A croire qu’il est devenue une priorité pour ces responsables politiques et ces hauts-fonctionnaires de saboter tout ce qui à été construit par le Général ! La loi Copé, véritable niche fiscale,  est venue parfaire le travail en mettant en place un mécanisme d’exonération fiscale à l’avantage des financiers et spéculateurs, présenté comme favorable aux entreprises françaises ! Système voté lors de la loi de finances de 2005 en décembre 2004 et présentée par le ministre du budget, Jean-François Copé.



Linux est, quoi qu’on en dise, un produit de grande qualité, peut coûteux et bien plus fiable que ses concurrents. Alors que les systèmes d’exploitations et logiciels de type Microsoft et Apple sont complètement buggés, que leurs licences les dégagent de toute responsabilité dès lors que les scellés ont été brisés, il est facile de s’enrichir quand on a pas à payer les dégâts provoqués par ces produits commerciaux sur les entreprises clientes !



Ces pratiques devraient être bannies et leurs responsabilités, engagée ! 

 

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Bien sur j’ai pas dit le contraire, juste qu’a partir du moment ou une boite (MS, etc) a arrosé un parlementaire pour que ca aille dans son sens (Cf le contrat openbar dont on parle regulierement ici), ledit parlementaire continue dans ce sens, on ne coupe pas la branche qui vous nourrit <img data-src=" />

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hellmut a écrit :



lol.

à mon avis c’est totalement illégal en France et en Europe. mais si un juriste peut donner son avis c’est mieux.



c’est surtout complètement con comme proposition. Qu’on laisse l’EN faire ses choix en toute liberté.

ça ne veut pas dire qu’il faut oublier de contrôler les marchés publics et les appels d’offre.



imposer du libre, y’a vraiment que LFI pour pondre une connerie pareille. sont pas à une contradiction près.







C’est clair. En meme temps, faire ses choix c’est bien, mais education ‘nationale’ (par ex) implique qu’il y ait une certaine coherence d’un etablissement a l’autre, idem pour les differents ministeres qui seraient amenes a echanger des documents. Et on arrive donc a l’interoperabilité pas evidente a laquelle aucun editeur n’a interet.

A ma connaissance, seule la gendarmerie a reussi a faire un virage total et n’utilise plus d’OS MS. Mais ca n’a pas ete sans douleur de memoire.


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“Libre” ?! Il ne faudrait pas que la jeune génération goûte à la liberté, merci LREM de contribuer à combattre le logiciel libre !

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bad10 a écrit :



Libre ne veux pas dire obligatoirement passer par la communauté pour le moindre besoin.

Tu peux trouver plein de boites pro pour te faire des dev spécifiques.





Oui, c’est ce que je disais (peut-être pas clairement)

Qui dit interlocuteur privilégié fiable dit grosse boite, gros contrats, asservissement à cet interlocuteur, etc… donc aucune différence fondamentale avec le passage par des éditeurs de logiciels propriétaires (sauf que du coup il faut payer des développements spécifiques alors que les éditeurs propriétaires ont la possibilité de mutualiser le besoin pour plusieurs clients)


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Ils ne combattent pas les logiciels libres, puisque rien interdit leur usage.

Le but est de choisir des outils en fonction des besoins et non sur dicté par un principe idéologique. C’est pas toujours facile à comprendre par les obscurantistes du libre ;)

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Apple est positionné plutôt en terme de matériel. Il drague les conseils généraux :&nbsp;&nbsp;Voir ici.En Isère se sont des Ipads qui dev®aient équiper chaque collège.&nbsp;

https://www.lepostillon.org/115-breves-de-fin.html

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Le problème vient peut-être de là :





DF 1.7, the sixth edition of the PDF specification that became ISO 32000-1, includes some proprietary technologies defined only by Adobe, such as Adobe XML Forms Architecture (XFA) and JavaScript extension for Acrobat, which are referenced by ISO 32000-1 as normative and indispensable for the full implementation of the ISO 32000-1 specification. These proprietary technologies are not standardized and their specification is published only on Adobe’s website. Many of them are also not supported by popular third-party implementations of PDF.

Source : Wikipédia





C’est un format ouvert, mais pas complètement. Résultat, Adobe fait forcement un peu la pluie et le beau temps en incluant des trucs pas documentés ou uniquement chez eux.

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Faith a écrit :



Oui, c’est ce que je disais (peut-être pas clairement)

Qui dit interlocuteur privilégié fiable dit grosse boite, gros contrats, asservissement à cet interlocuteur, etc… donc aucune différence fondamentale avec le passage par des éditeurs de logiciels propriétaires (sauf que du coup il faut payer des développements spécifiques alors que les éditeurs propriétaires ont la possibilité de mutualiser le besoin pour plusieurs clients)





Mais du coup avec du libre on peut pas mutualiser le besoin pour plusieurs clients/utilisateurs???

Il me semble que c’est égal, voire au contraire favorable au libre, cet argument…



Qu’entend-tu par “libre”? Amateur, gratuit, sans gluten…?


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En principe, je suis plutôt pour favoriser les logiciels libres, mais le souci c’est que si on s’y limite, on se coupe de la réalité.

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recoding a écrit :



Mais du coup avec du libre on peut pas mutualiser le besoin pour plusieurs clients/utilisateurs???

Il me semble que c’est égal, voire au contraire favorable au libre, cet argument…





Ca dépend de ce dont on parle.

Pour le libre “en général”, tu as raison.



Mais dans le cas présent, je ne pense pas. L’EN a besoin d’une adaptation pour le logiciel libre “TuxEN”, logiciel permettant de gérer les plannings d’une école, mais sans entreprise derrière le développement.

L’EN lance un appel d’offre, et l’entreprise XXX (qui n’est pas spécialisée sur TuxEN) obtient le marché (développement + forfait assistance + forfait maintenance). Elle effectue le développement et continue la maintenance.

Quelque temps plus tard, l’Education nationale allemande a une demande proche. Quelle chance a-t-elle de trouver le développement de l’entreprise XXX ? Celle-ci aura-t-elle conservé les ressources expertes sur le sujet ? Et si les modules développés sont-ils libres, est-ce que XXX sera choisie pour la maintenance, ou une entreprise allemande reprendra le marché ?&nbsp;

&nbsp;

A coté de ça, une entreprise ayant développé le logiciel propriétaire “MyEN” va se poser en intervenant mondial et contacter activement les écoles de par le monde. Elle va pousser son nouveau développement auprès d’autres écoles, voir l’intégrer à sa branche principale.

(j’extrapole ici ce que je rencontre sur un autre sujet dans mon entreprise)


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Faith a écrit :



asservissement à cet interlocuteur,





Bah non, c’est même plutôt l’inverse non ?



D’ailleurs je le vois bien dans la boite où je suis presta actuellement.

Je bosse sur un CRM développé quasi qu’avec des technos libres, le code généré leur appartient, ils peuvent sous-traiter qui ils veulent du moment que les prestas ont les compétences.



Mais là, ils sont en train de tout basculer sur un CRM proprio, avec bien sûr stockage des données uniquement chez ce fournisseur. Du coup, je vois pas comment ils pourraient s’en passer à l’avenir. Il est plutôt là l’asservissement.



&nbsp;


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Si on est forcé d’être libre, c’est qu’on ne l’est plus.



Ce qu’il aurait fallu imposer, c’est la présence commune de logiciels libres et propriétaires, afin de permettre aux élèves de choisir.



Mais les libristes ont peur de la comparaison, ils veulent du libre partout pour éviter qu’on voit que les logiciels propriétaires sont mieux. <img data-src=" />

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Réussir a mettre en relation la liberté de l’individu et le logiciel libre il fallait vraiment avoir un GJ pour réussir cet exploit bravo <img data-src=" />



Sans mais sérieusement, la phrase “je vous impose la liberté” ne serait elle pas “”“légèrement”“” contradictoire ???

Surtout que comme dit au dessus par des VDD, libre != gratuit != meilleur hein… des fois il faut arrêter de rêver.

Si je passe 2-3 ans de R&D à développer un soft, c’est pas certain que je vais le mettre en libre et je vais surtout essayer de rentabiliser un peu ma R&D non ? Trop capitaliste ?



Dès qu’on parle de logiciel propriétaire direct c’est à boulet rouge sur Crosoft et on oublie tout ce qu’il y a a coté…

Genre plus de logiciel propriétaire dans l’enseignement =&gt; adieu matlab par exemple.

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Toorist a écrit :



Genre plus de logiciel propriétaire dans l’enseignement =&gt; adieu matlab par exemple.



Bonjour Scilab !


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hellmut a écrit :



à mon avis c’est totalement illégal en France et en Europe.&nbsp;





Non. <img data-src=" />



&nbsp;



hellmut a écrit :



mais si un juriste peut donner son avis c’est mieux.





Je confirme, je suis mieux. <img data-src=" />


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zitrams a écrit :



Bonjour Scilab !





A ne pas confondre avec Sci hub. <img data-src=" />


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on peut exclure un type de licence logicielle pour un marché public, mais le mettre dans la loi pour une application générale, je trouve ça étonnant.

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en fait, il faudrait peut-être que tu commences par te renseigner sur quelles (grosses, voire très grosses) boîtes sont derrière le “logiciel libre” - en incluant bien sûr un certain nombre de distributions Linux.

En vrac, on y trouve : IBM, Google, Oracle, Microsoft…

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hellmut a écrit :



on peut exclure un type de licence logicielle pour un marché public, mais le mettre dans la loi pour une application générale, je trouve ça étonnant.





Article 34 de la Constitution de 1958:

La loi détermine les principes fondamentaux :

… -de l’enseignement ;

Si le législateur décide et indique que l’utilisation de logiciels libres est fondamental à l’enseignement, il peut imposer leur utilisation dans les écoles.



Les autres n’auront rien à dire car ça ne porte pas atteinte à leur liberté de commerce, l’éducation d’état n’étant pas dans la sphère privée, l’Etat s’organise comme il le veut.


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OK noté, donc c’est légal, une connerie légale quoi. ^^

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bad10 a écrit :



Je bosse sur un CRM développé quasi qu’avec des technos libres, le code généré leur appartient, ils peuvent sous-traiter qui ils veulent du moment que les prestas ont les compétences.





Selon moi, c’est la théorie. Dans la pratique, j’estime le coût nécessaire à reprendre le projet du même ordre que le coût de développement, rendant ce cas théorique rarissime en pratique.


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Hein ? 1958 et logiciel libre ?

En 1958, un ordinateur, ça ressemblait plutôt à ça (il y a un ordinateur dans l’image : un bull gamma 60). J’ai comme un doute de l’existence même de la notion de logiciel libre à cette époque.

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System de commentaire de merde, 80% des tentatives == inifite load, changez de putain de stack, le ASP ca vous reussit pas

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zitrams a écrit :



Bonjour Scilab !





On en reviens à ce qu’on disait.

Est il mieux ou pas (et pas juste subjectivement).



Et pour qu’elle raison serait il interdit d’utiliser Matlab, parce que encore une fois on ne parle pas de promotion du libre mais d’interdiction du propriétaire et c’est fondamentalement différent !



Bref, on peut de toute façon polémiquer sur un soft en particulier, mais il y en a des milliers avec des libres meilleurs que des proprio et des proprio meilleur que des libres.


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Toorist a écrit :



Et pour qu’elle raison serait il interdit d’utiliser Matlab, parce que encore une fois on ne parle pas de promotion du libre mais d’interdiction du propriétaire et c’est fondamentalement différent !



&nbsp;

Un des gros problèmes dans le processus d’adoption du libre dans l’enseignement, c’est la puissance de Microsoft dans le noyautage des cercles enseignants. Il ne faut pas se leurrer, en l’absence de volonté de pousser le libre en avant, on laisse éduquer les enfants et les adolescents à être des consommateurs de logiciel privateur.



&nbsp;L’éducation nationale ne devrait pas servir de vitrine pour des entreprises commerciales, ne devrait pas pousser les enfants à devoir accepter des CLUFS pour pouvoir continuer leur devoirs à domicile, … c’est aussi une question de neutralité.


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Vu que Microsoft est le contributeur numéro 1 au logiciel libre dans le monde (d’assez loin), c’est un peu le serpent qui se mort la queue non ?



édit: open source pardon… c’est si proche et si loin je sais ^^

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anagrys a écrit :



en fait, il faudrait peut-être que tu commences par te renseigner sur quelles (grosses, voire très grosses) boîtes sont derrière le “logiciel libre” - en incluant bien sûr un certain nombre de distributions Linux.

En vrac, on y trouve : IBM, Google, Oracle, Microsoft…





Oui, c’est la façon la plus simple de voire les choses et c’est ainsi que la majorité des gens choisissent de considérer ce type de situation. En fait, puisque les choses vont ainsi, pourquoi se fatiguer à se battre pour sauver ce qui peut l’être du moment que ce qui est obtenu correspond à ce qui est&nbsp; recherché. Peu importe comment cela est proposé et combien d’entreprises meurent de ces mauvais traitements au profit des trusts étrangers !



Oui, de grosses entreprises n’ont de cesse d’absorber ce qui gêne la promotion de leurs produits. Mais est-ce une raison de ne rien faire et de laisser les charognards s’approprier des territoires entiers de savoir faire par des actes de piraterie ? Comme cela vient d’être fait avec&nbsp;Alstom (Nous allons le payer directement au travers de la facturation de l’électricité…) ! Les USA ne supportent pas le mensonge, la tromperie, la trahison et se livrent à de prétendus actes de justice qui ne sont, en fait, que des actes de piratage, des actes malhonnêtes, qui visent à étendre leur puissance. Faites ce qu’on vous dit, pas ce qu’on fait !Tout le monde semble trouver cela normal… et ne lève pas le petit doigt, sauf pour critiquer ceux&nbsp;qui s’essaient à réveiller les consciences.La France a été maîtresse&nbsp;dans les systèmes d’exploitations en temps&nbsp;réel. Toute son industrie a été sabotée de l’intérieur puis piratée par des entreprises américaines ; encore aujourd’hui, ils sont obligés de s’entourer d’expertises françaises pour perfectionner et entretenir ces systèmes dont ils n’ont pas la maîtrise.


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ce que j’ai trouvé sur :&lt;&nbsp;http://iupnc.pagesperso-orange.fr/donnees/A5—Remettre_de_l-ordre_en_France—V… &gt;

&nbsp;

… Si la technologie permet de faciliter le travail des professeurs

pour la préparation de leurs cours et la gestion de leurs élèves

et, grâce à « l’écran géant » venant en appuis du tableau noir

dans les cours, la sophistication de la visualisation, elle doit

limiter son l’aide à la compréhension et non s’y substituer.

Dans ce dernier cas, elle n’apporterait que « l’illusion de la

compréhension » ; un tel subterfuge ne rend service à

personne. L’illusion de la compréhension ne donne à l’élève

qu’une impression de compréhension et ne permet pas

l’assimilation des méthodes et des exemples. C’est pourquoi il

est nécessaire que l’élève continue à utiliser l’écriture

manuelle, le crayon et la craie, le cahier et le tableau noir. Le

livre, le travail de la main et du parler, restent des éléments

essentiels de l’apprentissage et de la mémorisation.

C’est pourquoi, en classe, la tablette et l’ordinateur ne doivent

pas passer du professeur à l’élève, se substituer à l’ardoise (la

vraie) et au livre. Dans le premier cas, l’élève doit assimiler et

maîtriser l’écriture qui participe à sa structuration mémorielle ;

dans le second, il apprend à rechercher manuellement les

informations dont il a besoin et structure ainsi sa propre

organisation mémorielle ; tout ce que ne permet pas le

substitue informatique !

… Beaucoup d’adultes oublient que les enfants ont un intellect

représentant des territoires vierges qu’il s’agit de construire

proprement et avec patience. L’enfant ne naît pas avec la

conscience et le savoir d’un adulte ; de naissance, il ne

dispose pas d’un développement héréditaire intellectuel et

cognitif : acquisition des connaissances, capacité à penser de

façon créative, structuration de son attention, compréhension,

capacité de résoudre des problèmes, mémorisation des

informations, exercice du jugement, représentent un très long

travail d’apprentissage que les adultes, par confort personnel,

se refusent de prendre en compte.

… Jusqu’à la terminale, il n’est pas acceptable de considérer que

des élèves puissent être « en panne intellectuelle »,

dès lors qu’ils ne disposent pas de prothèses technologiques

compensant l’absence des connaissances qu’ils auraient dû

acquérir.

C’est pourquoi il est essentiel d’en revenir aux méthodes

éducatives pratiquées sainement jusqu’aux début des années

1960 et limiter radicalement l’usage des technologies à

destination des élèves jusqu’à la terminale incluse.

.

Pourquoi croyez-vous qu’aux États-Unis, les plus fortunés

mettent leurs enfants dans des écoles ou l’informatique est

exclue des cours portant sur l’enseignement général ?

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Les contributions de Microsoft sont énormes quantitativement, mais regarder juste le nombre de personnes ou de commits sur GitHub pour élire un roi, c’est peut-être un peu rapide en besogne.



Microsoft investi énormément dans l’écosystème opensource car leurs produits privateurs seuls ne peuvent soutenir la croissance qu’ils désirent dans les solutions IAAS, PAAS, … Dans le monde de l’ “infrastructure as a code”, documenter les api, les étendre, créer de nouveaux outils et de nouvelles raisons pour consommer leurs solutions IAAS, PAAS, … est primordial pour ne pas se faire bouffer par Amazon.

&nbsp;

Maintenant, ces technologies sont relativement éloignées des outils généralement utilisées dans l’enseignement. De même, je ne voudrais pas que mes enfants aient l’obligation scolaire d’ouvrir un compte azur/facebook/google et d’accepter leurs conditions d’utilisation.

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Ils s’en foutent les écoles d’avoir du logiciel libre, il y a 10 PC poussiéreux qui tournent sous Windows XP et des tablettes Android pas-a-jour qui on 2-3 ans.



Ils sont pas cons, c’est pas le passage a Linux qui leur donnera des PC neufs.<img data-src=" />

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Faith a écrit :



Oui, c’est ce que je disais (peut-être pas clairement)

Qui dit interlocuteur privilégié fiable dit grosse boite, gros contrats, asservissement à cet interlocuteur, etc… donc aucune différence fondamentale avec le passage par des éditeurs de logiciels propriétaires (sauf que du coup il faut payer des développements spécifiques alors que les éditeurs propriétaires ont la possibilité de mutualiser le besoin pour plusieurs clients)





Les éditeurs de logiciel libre/open-source peuvent aussi mutualiser le besoin…









Faith a écrit :



Ca dépend de ce dont on parle.

Pour le libre “en général”, tu as raison.



Mais dans le cas présent, je ne pense pas. L’EN a besoin d’une adaptation pour le logiciel libre “TuxEN”, logiciel permettant de gérer les plannings d’une école, mais sans entreprise derrière le développement.

L’EN lance un appel d’offre, et l’entreprise XXX (qui n’est pas spécialisée sur TuxEN) obtient le marché (développement + forfait assistance + forfait maintenance). Elle effectue le développement et continue la maintenance.

Quelque temps plus tard, l’Education nationale allemande a une demande proche. Quelle chance a-t-elle de trouver le développement de l’entreprise XXX ? Celle-ci aura-t-elle conservé les ressources expertes sur le sujet ? Et si les modules développés sont-ils libres, est-ce que XXX sera choisie pour la maintenance, ou une entreprise allemande reprendra le marché ? 

 

A coté de ça, une entreprise ayant développé le logiciel propriétaire “MyEN” va se poser en intervenant mondial et contacter activement les écoles de par le monde. Elle va pousser son nouveau développement auprès d’autres écoles, voir l’intégrer à sa branche principale.

(j’extrapole ici ce que je rencontre sur un autre sujet dans mon entreprise)







Rien n’empêche l’entreprise XXX de s’internationaliser et de faire de TuxEN un leader mondial du planning.









Faith a écrit :



Il faut surtout être un pur idéologue pour vouloir imposer une solution, même si elle n’est pas la meilleure.

Privilégier les logiciels libre à cout/fonctionnalités équivalents, c’est une bonne chose, mais imposer les LL par principe, c’est juste absurde.





Absurde pour toi, mais les principes sont les principes.







Faith a écrit :



Surtout que l’EN nécessite parfois des développements spécifiques, il faut bien avoir un interlocuteur pour les réaliser et pas simplement s’appuyer sur “la communauté”.





Tu semble nié la possibilité d’existence d’éditeurs de logiciels libres, ça me fait tiqué.


Rejet de l’amendement sur les logiciels libres à l’école

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