Pour l’ONU, WhatsApp « n’est pas considéré comme un moyen sûr » de communiquer

Pour l’ONU, WhatsApp « n’est pas considéré comme un moyen sûr » de communiquer

Pour l’ONU, WhatsApp « n’est pas considéré comme un moyen sûr » de communiquer

C’est en tout cas la déclaration faite par Farhan Haq (porte-parole de l’ONU), expliquant que les principaux responsables de l’organisation « ont reçu pour instruction de ne pas utiliser WhatsApp », comme le rapporte Reuters. Cette instruction n’est en fait pas nouvelle : elle date de juin 2019.

Cette crainte fait suite à la rocambolesque histoire autour du smartphone de Jeff Bezos : il aurait été piraté avec une « possible implication » de Mohammed Ben Salmane, prince héritier d’Arabie saoudite, dans le but d’espionner le journaliste Jamal Khashoggi qui écrivait alors dans le Washington Post.

De son côté, le directeur de la communication de WhatsApp se défend auprès de nos confrères : « Chaque message privé est protégé par un cryptage de bout en bout pour contribuer à empêcher WhatsApp ou d’autres de voir les conversations. La technologie de cryptage que nous avons développée avec Signal jouit d’une grande considération auprès des experts en sécurité et reste la meilleure disponible pour les personnes à travers le monde ».

 

Commentaires (152)


“Cryptage”



Mes yeux. <img data-src=" />


Le cryptochiffrageage y’a que ça de vrai !


Comment on peut avoir confiance en un gars qui ne connait même pas les bons termes !


C’est la trad qui est pas bonne je pense. <img data-src=" />


Je fouette pourtant les journalistes de NXI à chaque fois qu’ils font la faute !


Faut arrêter avec ça cryptage est correcte.



On est pas obligé de respecter le glossaire de l’ANSSI. Ce n’est pas parce-que eux on une définition spspécifique que cela annule la définition du sens commun.


Surtout que la faille vient d’une vidéo lue par le lecteur vidéo intégré à Whatsapp, la robustesse du protocole n’a pas été mise en cause dans l’affaire du piratage de Besos

Y a quoi comme alternatives ? Signal ? Ah oui, ce fameux truc qui est littéralement la base de Whatsapp


Notez les guillemets. En toute logique, il s’agit d’un communiqué en Français donc la faute incombe au directeur de la communication de Whatsapp.


Il y a Jami aussi.








millman42 a écrit :



Faut arrêter avec ça cryptage est correcte.



On est pas obligé de respecter le glossaire de l’ANSSI. Ce n’est pas parce-que eux on une définition spspécifique que cela annule la définition du sens commun.





Non, ce n’est pas correct. Cela a déjà été expliqué de nombreuses fois sur nxi.



C’est correcte. Ce n’est pas correcte uniquement avec la définition de l’ANSSI. Et l’ANSSI ne fait pas autorité en matière linguistique.



&nbsp;Sinon au passage si on suit cette définition qu’elle terme&nbsp; tu utilises pour&nbsp; “chiffrer” un signal analogique ?


Pour une fois, c’est vraiment du travail d’arabe <img data-src=" />


Ce n’est pas correcte.

Crypter = mettre quelque chose dans une crypte. <img data-src=" />



Ça n’existe pas, c’est comme digitale.

&nbsp;








dylem29 a écrit :



Ce n’est pas correcte.

Crypter = mettre quelque chose dans une crypte. <img data-src=" />



Ça n’existe pas, c’est comme digitale.

&nbsp;





Crypter c’est en effet incorrecte. Mais encrypter c’est correcte.









dylem29 a écrit :



“Cryptage”



Mes yeux. <img data-src=" />





Tu m’ôtes le mots de la bouche.



Quand on utilise une clé, on dit chiffrement. Le cryptage consisterait à coder une information sans clé.



NB: je me base sur la définition du Larousse et de Stéphane Bortzmeyer (portrait à lire dans le magazine Next inpact).



https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/cryptage/20841

https://www.bortzmeyer.org/cryptage-n-existe-pas.html


non c’est une traduction (voir l’article de Reuters).



maintenant à l’ONU s’ils n’utilisent pas Whatsapp pour des raisons de sécu, je suis curieux de savoir pourquoi, et ce qu’ils utilisent à la place.

j’ose pas imaginer que ça soit à cause d’une 0day comme CVE-2019-11931. ou alors ils sont revenus au papier. <img data-src=" />


Je ne sais pas si encrypter est correcte.



Mais ici c’est crypter qui a été utilisé, pas encrypter, de plus, le terme n’est jamais utilisé.



Je vois toujours crypter au lieu de chiffrer. <img data-src=" />


https://chiffrer.info/



Encrypter est un anglicisme. Le Larousse n’est pas une autorité linguistique, si tu en veux une, tu as l’Académie Française (avec toutes ses controverses) et la Commission d’enrichissement de la langue française. Cfhttps://m.nextinpact.com/brief/ne-dites-plus—geoblocking—mais—geoblocage–…


D’un côté, on a un terme décrié (à raison je trouve), de l’autre son équivalent français correct et qui fait l’unanimité.



Du coup, je n’ai jamais compris pourquoi certains s’évertuent toujours à utiliser le mauvais malgré tout, esprit de rébellion ? <img data-src=" />


Encrypter est pareil que crypter : c’est un anglicisme, voire du franglais qui dénature le sens du mot en français. Mais bon… On peut utiliser le mot qu’on veut du moment qu’on sait définir précisément de quoi on parle. On peut dire cameraman au lieu de cadreur si on veut : c’est le même métier mais le mot est typé anglophone comme digital ou cryptage.


Sinon, je trouve que Threema est une excellente alternative (mieux) sécurisée (en plus d’être helvétique), qui possède plus de fonctionnalités que WA. Son seul réel “inconvénient” est qu’elle est payante (mais c’est un paiement unique et peu élevé).


Ben… Telegram par exemple ?


On est plus sur des explications linguistiques, mais sur des explications sectaires.

Et certains préfèrent perdre leur temps sur ces dilemme terrible plutôt que sur le fond du sujet.


Parce que tu crois réellement que le directeur de la communication de WhatsApp l’a dit en Français ? Dés lors, pourquoi perdre son temps à critiquer pour ce qu’il n’a ni dit, ni voulut exprimer ? On est donc sur un “problème” (qui n’existe pas en réalité) de traduction qui n’est qu’une question sectaire sur l’usage d’un mot.








dylem29 a écrit :



Je ne sais pas si encrypter est correcte.



Mais ici c’est crypter qui a été utilisé, pas encrypter, de plus, le terme n’est jamais utilisé.





Non Cryptage le terme qui fait débat.

&nbsp;

&nbsp;



Typhlos a écrit :



Encrypter est un anglicisme. Le Larousse n’est pas une autorité linguistique, si tu en veux une, tu as l’Académie Française (avec toutes ses controverses) et la Commission d’enrichissement de la langue française. Cfhttps://m.nextinpact.com/brief/ne-dites-plus—geoblocking—mais—geoblocage–…





L’académie Française n’est une autorité linguistique. Le terme cryptage est utilisé dans le language commun et par les spécialistes (au SSTIC je l’ai entendu souvent) depuis en moment (il est entré dans le Grand Robert en 1980).

Le fait que cela soit un anglicisme ou pas ne change rien.



Je trouve ça un peu ridicule de s’offusquer de l’utilisation des mots dans son sens commun.



Lis la suite des commentaires, j’ai dit que la traduction était sûrement la cause.



Après oui, c’est stupide comme débat, mais sur un site d’info comme NXi, c’est dommage je trouve. <img data-src=" />


Telegram “l’application cryptée” qui ne chiffre pas les échanges par défaut?

laisse moi rire.


L’ONU recherche des éleveurs capable de fournir des pigeons muets transatlantique.



Si vous êtes intéressé écrire à : [email protected]


ok donc en fait pour dire que l’académie française et le larousse ne sont pas des autorités linguistiques tu cites des on-dit et le petit robert. y’a quand même mieux comme argument. ^^

du coup quelle est l’autorité linguistique qui trouve grâce à tes yeux? ^^



my 2 cents: en français le souci c’est qu’on utilise déchiffrer et décrypter (qui n’ont pas le même sens).

du coup on ne peut logiquement pas utiliser chiffrer et crypter dans le même sens. et donc même chose avec cryptage et chiffrement.



mais sinon on peut aussi utiliser digital à la place de numérique, et c’est la fête du slip. <img data-src=" />


J’ai crypté de manière digitale mon smartphone. <img data-src=" />


Uniquement si tu considères être le seul à détenir la vérité absolue sur l’usage des mots et être ainsi en droit d’imposer cette vision, manifestement non universelle, à l’ensemble des autres locuteurs du forum.



Et clairement, lancer le sujet sur crypter versus encrypter ou chiffrer ou autre n’a aucun intérêt.

Fin du ban pour moi, je vais aller chercher des pigeons voyageurs pour leur proposer une bonne solution.


c’est une citation, donc non modifiée.

et puis c’est vendredi donc ça tombe bien pour les débats stériles. <img data-src=" />


ah non c’est loin d’être le seul, count me in. <img data-src=" />


J’imagine que la citation&nbsp; a été traduite non?



La Washington Post est un journal anglophone,&nbsp; de plus, ça m’étonnerait que le directeur communication de Whatsapp parle français. <img data-src=" />



J’en déduis que NXi a traduit en parti l’interview.








hellmut a écrit :



ok donc en fait pour dire que l’académie française et le larousse ne sont pas des autorités linguistiques tu cites des on-dit et le petit robert. y’a quand même mieux comme argument. ^^

du coup quelle est l’autorité linguistique qui trouve grâce à tes yeux? ^^





Cela n’a rien avoir l’autorité linguistique.



C’était pour souligner que l’ancienneté du l’usage du mot cryptage.



Les dictionnaires reflète avec du retard l’évolution des mots dans la langue française.



&nbsp;





hellmut a écrit :



my 2 cents: en français le souci c’est qu’on utilise déchiffrer et décrypter (qui n’ont pas le même sens).



du coup on ne peut logiquement pas utiliser chiffrer et crypter dans le

même sens. et donc même chose avec cryptage et chiffrement.



&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Je suis d’accord que cela n’est pas très logique mais il y a plein de chose totalement illogique dans la langue française.



J’ai fait des études d’informatique et on m’a toujours dit qu’on ne devait surtout pas dire crypter, sous peine de perte de crédibilité, mais bon…


non la trad vient de Reuters.

le fautif est Bertrand Boucey. <img data-src=" />


Ah, ça change tout alors. <img data-src=" />



Je présente mes excuses à NXi alors. <img data-src=" />



Je pensais que Reuters était anglais. <img data-src=" />



Edit : C’est anglais mais y’a une édition française, je ne savais pas.


bravo. 39 commentaires pour un post scandale qui n’en était pas un.

bravo et merci!

et vive le vendredi, mdr. <img data-src=" />


Désolé d’avoir déclenché la 3e Guerre Mondiale dans les commentaires. <img data-src=" />



Après, le terme reste faux. <img data-src=" />








dylem29 a écrit :



J’ai fait des études d’informatique et on m’a toujours dit qu’on ne devait surtout pas dire crypter, sous peine de perte de crédibilité, mais bon…





J’ai travailler pendant pas mal de temps dans la protection de flux vidéo et on utilisait le terme cryptage (il faut dire qu’a l’origine c’était des technologies analogiques).

&nbsp;

Même si les termes le plus souvent utilisé était embrouillé et désembrouillé.



Mes collègues l’utilisent aussi. <img data-src=" />


On est vendredi on a le droit.


Certes le verbe “crypter” fait débat, mais on parle quand même de “cryptographie”, le verbe facile à mettre en face est celui là.



En plus en Grec ancien ca veut dire “cacher”.



Autant c’est pas le terme admis par la communauté, autant il n’est pas si idiot et incohérent que ça



Donc oui, décrypter à un sens précis qui ne s’accorde pas avec crypter. Tout comme gueuler ne s’accorde pas avec dégueuler <img data-src=" />








millman42 a écrit :



Crypter c’est en effet incorrecte. Mais encrypter c’est correcte.





Pas pour pinailler, mais quand on prétend corriger la terre entière pour satisfaire sa drosophilie …









Vekin a écrit :



en plus d’être helvétique







C’est une belle garantie (l’helvétisme), ils sont tellement fiable et stricts, que quand Papy s’est fait voler son métal jaune mi-20e siècle par nos voisins commun, ils ont même pas voulu le rendre a sa famille…



Bon sang…faudrait corriger cette faille de sécurité dans les commentaires.

Dès que tu introduis le mot “crypter” ça déclenche une boucle infinie.



Et si j’essaye “systemd” ça fait quoi maintenant ?









espritordu a écrit :



…Et si j’essaye “systemd” ça fait quoi maintenant ?





<img data-src=" />









blob741 a écrit :



Pas pour pinailler, mais quand on prétend corriger la terre entière pour satisfaire sa drosophilie …





<img data-src=" /> c’est vendredi.









espritordu a écrit :



Bon sang…faudrait corriger cette faille de sécurité dans les commentaires.

Dès que tu introduis le mot “crypter” ça déclenche une boucle infinie.



Et si j’essaye “systemd” ça fait quoi maintenant ?





Il y a encore plus fort : l’écriture inclusive.



Oh le con il a osé.



BARREZ-VOUS ÇA VA PÉTER !!!!


Facebook utilise aussi PGP, ça ne fait pas pour autant de Facebook un service confidentiel.


J’ai crypté.e.s ?


<img data-src=" /> <img data-src=" />








millman42 a écrit :



C’est correcte. Ce n’est pas correcte uniquement avec la définition de l’ANSSI. Et l’ANSSI ne fait pas autorité en matière linguistique.



 Sinon au passage si on suit cette définition qu’elle quel terme  tu utilises pour  “chiffrer” un signal analogique ?





Mais quelle horreur cette ecriture!

<img data-src=" />

Et tu veux parler de l’usage des mots sinon?



Bonjour, ancien linguiste, j’suis de passage… Les autorités linguistiques, ça n’existe pas. Si quelqu’un a envie de dire « crypter », il peut le dire, et si des gens le comprennent, et bien… c’est que « ça se dit ». Ainsi va la langue.



Voilà, c’est tout.



fly away


J’ai fini mes études informatiques il y a un peu plus de trente ans, tu n’as même pas idée du nombre d’éléments “qui sont vrais et gravés dans le marbre le plus solide” a cette lointaine époque et qui ne sont absolument plus vrais aujourd’hui 😁



Être capable de s’adapter et d’évoluer est indispensable dans ce métier si l’on veut y tenir toute une carrière !








millman42 a écrit :



L’académie Française n’est une autorité linguistique.





Un peu que si : « L’Académie française […] est une institution française dont la fonction est de normaliser et de perfectionner la langue française. » (Wikipédia)



<img data-src=" />








Kevsler a écrit :



Bonjour, ancien linguiste, j’suis de passage… Les autorités linguistiques, ça n’existe pas. Si quelqu’un a envie de dire « crypter », il peut le dire, et si des gens le comprennent, et bien… c’est que « ça se dit ». Ainsi va la langue.



Voilà, c’est tout.



fly away





Ouais et puis combien meme sa serais pas du bon francais, temps qu’on comprent ski di&nbsp; sa va hein.



C’est l’futur…


Dans la vie il y a 2 types de personnes: ceux qui sachent, et ceux qui croivent sachoir.




Pour l’ONU, WhatsApp « n’est pas considéré comme un moyen sûr » de communiquer





“Ouais ! utilisez plutot twitter !”



(conseil de D.Trump)


Je plaisante mais je n’ai rien à redire sur l’écriture inclusive



Alors que le crypter utilisé à mauvais escient, ou le “digital”, ou le “au jour d’aujourd’hui”, ou le “Mr” <img data-src=" />


Il faut bien ouvrir les oeils pour sachoir !


Wow wow wow ! T’as reçu le magazine toi ? Ca fait longtemps ?








Kevsler a écrit :



fly away





9gager spotted <img data-src=" />



c’est vrai que là tu mets quand même le doigt sur les pires, bravo. <img data-src=" />

j’ai un petit faible pour le “au jour d’aujourd’hui” qui demande quand même un effort physique non négligeable, ce qui invalide l’excuse de la flemme ou de l’inattention.

après le “digital” est assez savoureux puisqu’il a une signification totalement différente en français, ce qui peut donner des phrases rigolotes.

en fait le “crypter” c’est le moins marrant, je trouve, comme “Mr” qui traduit surtout une méconnaissance des us et coutumes.

à la limite c’est ce dernier qui me dérange le moins. <img data-src=" />


J’ai reçu le magazine avant-hier.








joma74fr a écrit :



Quand on utilise une clé, on dit chiffrement. Le cryptage consisterait à coder une information sans clé.



NB: je me base sur la définition du Larousse et de Stéphane Bortzmeyer (portrait à lire dans le magazine Next inpact).



https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/cryptage/20841

https://www.bortzmeyer.org/cryptage-n-existe-pas.html







Voilà. Dans le milieu de la cryptographie francophone, on fait la différence entre déchiffrer (avec la clé) et décrypter (sans connaître la clé, par force brute et/ou en exploitant une faille). Du coup on peut chiffrer (avec une clé) mais certainement pas crypter ou encrypter (sans connaître la clé ?). Les anglophones ne font pas cette distinction.



Et si on parle de CRYPTOgraphie c’est parce que l’intérêt c’est quand la clé (ou une des clés pour l’asymétrique) est secrète.



Merci, je vais surveiller la boîte au lettre un peu plus intensément alors :)


En plus, je vois ça seulement maintenant en rentrant de manif, mais on ne voir pas que j’avais rayé tes “e” à (in)correct …&nbsp;<img data-src=" />


Et rien de tout ça ne serait arrivé si le communiqué en anglais avait utilisé le terme correct “enciphered” au lieu de “encrypted”.



On dit “chevaux” quand il y a plusieurs chevals.








millman42 a écrit :



Crypter c’est en effet incorrecte. Mais encrypter c’est correcte.







Depuis quand le Larousse fait autorité dans la langue française ?









Lesgalapagos a écrit :



On est plus sur des explications linguistiques, mais sur des explications sectaires.

Et certains préfèrent perdre leur temps sur ces dilemme terrible plutôt que sur le fond du sujet.







Et tu t’y connais dans ce domaine n’est-ce pas ? <img data-src=" />









dylem29 a écrit :



Mes collègues l’utilisent aussi. <img data-src=" />







Bah tu sais, l’autre jour j’ai entendu à la radio un ministre quelconque dire “dans le digital et le numérique”… Alors tu vois, certains se croient plus instruits que d’autres, un peu comme la confiture.



C’est pas faux.


Non.



Explications :&nbsp;https://chiffrer.info/








Ozwel a écrit :



Non.



Explications :&nbsp;https://chiffrer.info/





Perso, sur un chiffrement symétrique, je chiffre et je déchiffre; sur un chiffrement asymétrique je crypte et je déchiffre.

Ne connaissant pas la méthode employée par Whatsapp, je m’en passe.



Le français est une langue vivante et les gens l’utilisent comme ils veulent. Chaque région l’utilise un peu différemment.

Les dictionnaires essaient de suivre avec un peu de retard les grandes tendances sur son utilisation.

Le fait que l’Académie Française existe n’empêche pas chaque pays de l’utiliser et la faire évoluer de leur côté.

C’est comme pour soixante-dix, quatre-vingt et quatre-vingt-dix qui sont remplacés par septante, octante, huitante et nonante suivant les régions et les pays. L’Académie Française a validé notre utilisation tout en reconnaissant qu’il y a d’autres utilisations et qu’elles sont plus juste.

http://www.academie-francaise.fr/questions-de-langue#78_strong-em-septante-octante-nonante-em-strong



Le problème avec “chiffrer” c’est que ça fait “comptable” alors que “crypter” c’est plus parlant pour une personne externe pour qui c’est une “boite noire pour geek”.








Z-os a écrit :



Perso, sur un chiffrement symétrique, je chiffre et je déchiffre; sur un chiffrement asymétrique je crypte et je déchiffre.

Ne connaissant pas la méthode employée par Whatsapp, je m’en passe.



Non, toujours pas.

Ce n’est pas en répétant une ânerie 1000 fois que cette ânerie deviendra vraie.



Si par hasard tu arrives à déchiffrer avec la clef publique, tu préviens tout de suite tout le monde qu’on fasse effondrer le système <img data-src=" />


Note que je critique la raison que donnent certains pour justifier “chiffrer” (dont le site sus-nommé). J’ai l’impression de retrouver la règle que l’on nous donne à l’école primaire “mourir ne prend qu’un R car on ne meurt qu’une fois”…


Bon en fait les gens ne veulent même pas comprendre, autant pisser dans un violon allez va…


C’est pourtant ce que tu fais quand tu vérifies une signature ….


Le problème étant que ceux qui croivent sachoir utilisent le fait qu’ils sont les plus nombreux pour imposer leurs élucubrations à ceux qui sachent vraiment.



Tous les métiers ont des termes techniques précis pour représenter des concepts précis, le fait que le vulgus pecum ne perçoit pas les différences n’est pas suffisant pour que les professionnels de la profession soient regardés de travers s’ils ne changent pas de vocabulaire. Ce n’est pas parce que madame Michu utilise le mot “grippe” pour une laryngite que les manuels de médecine doivent être revus, que je sache.



Surtout, si elle se met à utiliser cancer de la gorge à la place…








Z-os a écrit :



Si par hasard tu arrives à déchiffrer avec la clef publique, tu préviens tout de suite tout le monde qu’on fasse effondrer le système <img data-src=" />









tomdom a écrit :



C’est pourtant ce que tu fais quand tu vérifies une signature ….







Rien n’empêche d’intercepter une clé publique avant qu’elle soit remise au destinataire. La fameuse attaque de l’homme du milieu. D’où la nécessité d’un tiers de confiance authentifiant l’échange de clé. C’est le rôle des certificats par exemple…



Combien d’entreprises injectent des certificats corrompus sur leur réseau et les navigateurs de leurs salariés…









33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48 a écrit :



Le problème étant que ceux qui croivent sachoir utilisent le fait qu’ils sont les plus nombreux pour imposer leurs élucubrations à ceux qui sachent vraiment.



Tous les métiers ont des termes techniques précis pour représenter des concepts précis, le fait que le vulgus pecum ne perçoit pas les différences n’est pas suffisant pour que les professionnels de la profession soient regardés de travers s’ils ne changent pas de vocabulaire. Ce n’est pas parce que madame Michu utilise le mot “grippe” pour une laryngite que les manuels de médecine doivent être revus, que je sache.





+10000









Idiogène a écrit :



Rien n’empêche d’intercepter une clé publique avant qu’elle soit remise au destinataire. La fameuse attaque de l’homme du milieu. D’où la nécessité d’un tiers de confiance authentifiant l’échange de clé. C’est le rôle des certificats par exemple…







Donc tu interceptes une clé publique, tu la modifies (homme du millieu), et tu la transmets au destinataire…. qui ne pourras strictement rien en faire. C’est le principe même de la paire de clés public/privé. Elles fonctionnent ensemble. Une clé publique modifiée ne pourra être utilisée avec sa paire privée puisque ça ne correspond pas.



Tu ne la modifie aucunement. Tu fais en sorte qu’elle n’arrive jamais à son destinataire et tu envoie à ce destinataire une clé publique dont tu as la clé privée correspondance. Ainsi avec 3 paires de clefs tu peux intercepter les échanges dans les deux sens.



C’est pratiqué dans pas mal d’entreprises.


C’est pour cette raison qu’il y a maintenant le HSTS pour éviter cette déconvenue.


Pour que cela fonctionne, il faut que la clé publique que tu envoies soit signée par une autorité reconnue de ton navigateur ou OS. Ça fonctionne en entreprise parce que le certificat maître qui a signé est installé par l’entreprise sur les ordis.









Idiogène a écrit :



C’est pour cette raison qu’il y a maintenant le HSTS pour éviter cette déconvenue.







Oui aussi.



Donc l’ONU déconseille aussi l’usage d’Android et de Windows ?

Il faut être cohérent.

Si on déconseille un truc dès qu’un piratage a eu lieu avec, on va retourner au messager à cheval.


Ah non, même ça, ça a été piraté…



Et il y a ceci aussi:



https://fr.wikipedia.org/wiki/Piratage_du_t%C3%A9l%C3%A9graphe_Chappe








Idiogène a écrit :



Tu ne la modifie aucunement. Tu fais en sorte qu’elle n’arrive jamais à son destinataire et tu envoie à ce destinataire une clé publique dont tu as la clé privée correspondance. Ainsi avec 3 paires de clefs tu peux intercepter les échanges dans les deux sens.



C’est pratiqué dans pas mal d’entreprises.







Valable pour un certificat. Ca fonctionne pas pour une paire public/privée dans PGP par exemple.









Z-os a écrit :



Si par hasard tu arrives à déchiffrer avec la clef publique, tu préviens tout de suite tout le monde qu’on fasse effondrer le système <img data-src=" />



Que le chiffrement soit asymétrique, ca ne change absolument rien : “crypter” reste une ânerie.





Z-os a écrit :



Note que je critique la raison que donnent certains pour justifier “chiffrer” (dont le site sus-nommé). J’ai l’impression de retrouver la règle que l’on nous donne à l’école primaire “mourir ne prend qu’un R car on ne meurt qu’une fois”…



…Et?









Z-os a écrit :



Note que je critique la raison que donnent certains pour justifier “chiffrer” (dont le site sus-nommé).







On n’a vu aucune critique argumentée de ta part à ce sujet, juste des inepties, comme le fait que l’on ne pouvait pas déchiffrer avec une clé publique ce à quoi, on t’a rétorqué que c’était courant ou comme utiliser des verbes différents suivant que le chiffrement soit symétrique ou asymétrique alors que ça n’a pas de sens.







Z-os a écrit :



J’ai l’impression de retrouver la règle que l’on nous donne à l’école primaire “mourir ne prend qu’un R car on ne meurt qu’une fois”…





Là, tu confonds un moyen mnémotechnique qui aide à se souvenir qu’il faut 1 r à mourir et 2 à nourrir avec une règle. Ta confusion entre la notion de règle et de moyen mnémotechnique peux expliquer que tu as du mal à comprendre tout ce qui touche au français en général et le sens des mots en particulier.



Non, c’est valable aussi pour PGP. Qui te dit que l’adresse email de ton contact avec lequel tu n’as précédent échangé n’a pas été usurpée par un tiers ? Le serveur de clefs peut te raconter des cracks.

C’est encore et aussi valable pour le protocole signal… d’où la nécessité d’authentifier les clefs publiques AVANT d’échanger quoi que ce soit.



C’est ce qui me fait marrer avec les “problèmes” des services de renseignement : l’autre jour il y avait une information comme quoi étaient envisagées des autorités de séquestre et que sais-je… c’est bien beau mais un serveur de clefs publiques géré par l’état suffirait à régler le problème, avec un rappel du délit d’usurpation d’identité pour les agents commissionnés c’est plutôt cool comme offre. Et je dirais même que ce serait “civilement” acceptable… étant acquise la CNI… pourquoi se compliquer la vie. <img data-src=" />


Le pigeon voyageur c’est moins cher que les chevals car il n’y a pas de promo lors du black friday sur le foin.

Mais curieusement de l’android crottesque alors là… c’est carnaval. <img data-src=" />


Ce qui m’énerve, c’est cet extrait dans la définition de crypter que je trouve abusif sur le site, et que l’on trouve par ailleurs comme justification :







chiffrer.info a écrit :



En effet, la terminologie de cryptage reviendrait à coder un fichier sans en connaître la clé et donc sans pouvoir le décoder ensuite.





Bien sûr qu’on le fait et c’est courant. Là cela fait moyen mnémotechnique pour le néophyte…



J’avoue qu’en répondant à Patch, je ne pensais pas à l’authentification.









Z-os a écrit :



Bien sûr qu’on le fait et c’est courant.



Non, on ne le fait JAMAIS. Techniquement, c’est impossible (ou alors faudra nous expliques comment tu fais). Et ca serait en prime impossible à déchiffrer, il faudrait décrypter systématiquement.









Idiogène a écrit :



Non, c’est valable aussi pour PGP. Qui te dit que l’adresse email de ton contact avec lequel tu n’as précédent échangé n’a pas été usurpée par un tiers ? Le serveur de clefs peut te raconter des cracks.





Toujours pas. Tu chopes une clé publique, tu la modifies et… t’en fais rien. Les clés PGP ça fonctionne par paire. Et pas besoin d’un serveur de clé d’ailleurs.





C’est encore et aussi valable pour le protocole signal… d’où la nécessité d’authentifier les clefs publiques AVANT d’échanger quoi que ce soit.



L’authentification avant te sert juste à connaitre la personne IRL. Quand elle est à l’autre bout du monde quand le message est envoyé, ça ne te garantit pas non plus que c’est bien elle. C’est peut-être sa petite soeur.



Je t’envoie ma clef publique, tu voudrais m’écrire, que fais-tu de ton point de vue ? Tu fais bien une opération de chiffrement sans pouvoir faire l’opération inverse.



Moi, je peux déchiffrer le message mais ce n’est pas le propos.


Tu n’as pas compris. Les maths sur lesquelles reposent le chiffrement asymétrique ne sont pas attaquées.

La seule possibilité de s’intercaler entre deux contacts suffit amplement à faire croire à l’un qu’il parle à l’autre et l’autre qu’il parle à l’un si une troisième paire de cléfs est générée ex nihilo… bon en pratique il en faudrait 2 pour avoir 4 clefs au total mais l’idée reste la même…



L’authentification ne sert pas qu’à connaître la personne avec qui tu communiques, elle permet d’assurer que si tu communiques avec la bonne personne selon ton jugement, alors la dépense d’énergie pour chiffrer en asymétrique n’est pas inutile à cause de la possibilité évoquée ci-dessus.









Ricard a écrit :



Quand elle est à l’autre bout du monde quand le message est envoyé, ça ne te garantit pas non plus que c’est bien elle. C’est peut-être sa petite soeur.







D’où l’utilité du serveur de clefs… encore. <img data-src=" />



Je vois pas ce que le fait de mettre dans une crypte a à voir avec l’informatique <img data-src=" />


Le pire que j’ai c’est quand j’ai un chasseur de tête “spécialisé dans le digitale”. Je cherche dans l’informatique, pas dans le domaine médical <img data-src=" />



Soit tu restes en anglais totalement et tu peux utiliser Digital, soit tu passes en Français et tu utilises Numérique.


Et un code source fermé pour la partie serveur…


<img data-src=" />








Z-os a écrit :



Je t’envoie ma clef publique, tu voudrais m’écrire, que fais-tu de ton point de vue ? Tu fais bien une opération de chiffrement sans pouvoir faire l’opération inverse.



Moi, je peux déchiffrer le message mais ce n’est pas le propos.



Contrairement à toi, je ne chiffre pas moi-même avec mes grandes mains (parce que je suis au courant que même une calculatrice de base sera plus performante que moi à ce jeu). Je laisse faire la machine qui, elle, connait parfaitement la clé à utiliser. Et donc ne crypte pas.



D’accord, <img data-src=" /> J’ai compris : tu ne sais pas ce qu’est le chiffrement asymétrique. Y-a pas de mal.


La clé publique découle de la clé privée, donc si tu sais chiffrer, tu sais déchiffrer et donc y a pas de « cryptage ».


Pas dans une communication entre deux personnes.



Si tu te chiffres un message à toi même oui, mais si je chiffre un message pour toi, moi je ne pourrai pas le déchiffrer car je n’aurai pas connaissance de ta clé privée.


Si je comprends bien, le chiffrement est une sorte de cryptage parmi d’autre comme le Navajo, le but étant de rendre inintelligible pour ceux qui ne sont pas destinataires une information.

Donc pour reprendre l’analogie médicale :

Crypter = Maladie

Chiffrer = Grippe



Si Mme Michu dit qu’elle est malade elle ne fait pas d’erreur de diagnostic et si elle dit que ses messages sont cryptée elle ne fait pas d’erreur de méthode.


Frandroid vient de nous sortir un article justement pour ça :



https://www.frandroid.com/culture-tech/661620_pourquoi-il-ne-faut-pas-utiliser-l…








Tandhruil a écrit :



Si je comprends bien, le chiffrement est une sorte de cryptage



Ca fait juste 12 pages de commentaires qu’on explique que non, le cryptage n’existe pas…



Et donc communiquer en Navajo pendant la guerre c’était du chiffrement ?



Et du coup, la Cryptographie et la Cryptologie n’existent pas non plus ?


Bah non, je crois qu’il sait très bien.



Il est faux de dire que le chiffrement asymétrique utilise deux clés. Il n’en utilise qu’une seule. Cette clé unique est utilisée pour construire deux données dérivées traditionnellement appelées e et d. Ces données dérivées ont la propriété que l’une révèle ce qu’a caché l’autre (et je prends bien soin ici de ne pas utiliser le mot “chiffrer”), mais elles ne peuvent pas être considérées comme indépendantes, notamment il n’est pas possible de déduire l’une de l’autre.



Donc quand un émetteur veut chiffrer un message, il utilise théoriquement la clé complète. L’astuce ici est que l’émetteur n’a pas besoin de connaître intégralement la clé, uniquement la donnée dérivée “e”. Comme cette partie “e” peut être divulguée sans risque, on l’appelle clé publique, mais c’est un abus de langage, ce n’est pas la clé, c’est juste une donnée dérivée de la clé (un peu comme je pourrais donner le hash de mon password : ce n’est pas mon password, juste une donnée dérivée, et c’est pourtant bien mon password le truc important).



“e” seul ne peut pas être considéré comme une clé de chiffrement. En effet, rien ne m’interdit de créer une partie “e” totalement aléatoire et la publier comme étant ma “clé publique”. Un émetteur pourrait l’utiliser pour “cacher” un message, mais comme il est impossible de déduire la parte “d” (et si e est tiré au hasard, il y a de grandes chances pour qu’il n’existe aucun d satisfaisant) l’opération effectuée par l’émetteur n’est pas réellement un chiffrement : c’est juste remplacer un message par du bruit pseudo-aléatoire.


Merci, c’est très clair <img data-src=" />


Beaucoup moins que toi, j’en suis parfaitement conscient.








Tandhruil a écrit :



Et donc communiquer en Navajo pendant la guerre c’était du chiffrement ?



Oui.







Tandhruil a écrit :



Et du coup, la Cryptographie et la Cryptologie n’existent pas non plus ?



Si.

Ce n’est pas parce qu’un mot n’existe pas, que les mots réels avec la même racine n’existent plus…



Crypter : chiffrer sans connaître la clé. Techniquement, c’est impossible. Ou alors tu as réussi à enfreindre une ou plusieurs lois mathématiques ou de la Physique.

Cryptographie : ensemble des procédés visant à crypter des informations pour en assurer la confidentialité entre l’émetteur et le destinataire. Le chiffrement en est une partie.

Cryptologie : science des secrets. La cryptographie en est une partie.









Patch a écrit :



(…)Cryptographie : ensemble des procédés visant à crypter des informations pour en assurer la confidentialité entre l’émetteur et le destinataire. Le chiffrement en est une partie.(…)





On est d’accord.



Pour chiffrer il faut une clé, les Navajo n’avaient pas besoin de clé pour communiquer entre eux. Il n’empêche que les messages en Navajo étaient cryptés pour les japonnais.



Après on peut toujours réécrire l’histoire pour l’adapter à nos connaissances… C’est très à la mode au XXI siècle.



Ah oui, je n’avais pas pensé à ce sens-là.

Mais bon, il faut quand même connaître la clé publique…









33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48 a écrit :



il n’est pas possible de déduire l’une de l’autre.





Je croyais qu’on pouvait reconstruire la clé publique à partir de la clé privée.

Ça dépend de la méthode utilisée ?









Tandhruil a écrit :



On est d’accord.



Non.

J’ai fait un copier/coller de la définition sans voir qu’il y avait “chiffrer SANS connaître la clé de chiffrement” dedans. C’était donc bien “chiffrer” tout court qu’il fallait lire.







Tandhruil a écrit :



Pour chiffrer il faut une clé, les Navajo n’avaient pas besoin de clé pour communiquer entre eux.



Tu peux expliquer comment concrètement tu arrives à crypter? Ca va intéresser énormément de personnes, surtout des spécialiste du sujet.

Et si, ils avaient un code pour chiffrer leurs messages. Code qui servait justement de clé.







Tandhruil a écrit :



Il n’empêche que les messages en Navajo étaient cryptés pour les japonnais.



Toujours pas. C’était chiffré et incompréhensible pour eux, pas crypté. Parce que les Japs n’avaient pas le code de déchiffrement, et qu’ils devaient donc décrypter pour comprendre.







Tandhruil a écrit :



Après on peut toujours réécrire l’histoire pour l’adapter à nos connaissances… C’est très à la mode au XXI siècle.



Ou tu peux aussi juste arrêter de sortir des débilités débunkées au moins une dizaine de fois juste ici… <img data-src=" />



PS : tu pourras répéter un milliard de fois que la Terre est plate, ca n’en fera toujours pas une vérité… Ici, c’est pareil.









Patch a écrit :



Crypter : chiffrer sans connaître la clé.







Presque … “Crypter” consiste à cacher le message à transmettre pour qu’il ne puisse pas être compris de l’adversaire. En ce sens utiliser une grille de lecture, un microfilm, de la stéganographie, etc. sont des cryptages mais pas des chiffrements. Parler argot ou Navajo sont une forme de chiffrement par substitution polysémique (un même texte clair correspondant à plusieurs textes chiffrés : “policier” peut être substitué en “flic” ou “keuf”)









33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48 a écrit :



Presque … “Crypter” consiste à cacher le message à transmettre pour qu’il ne puisse pas être compris de l’adversaire. En ce sens utiliser une grille de lecture, un microfilm, de la stéganographie, etc. sont des cryptages mais pas des chiffrements. Parler argot ou Navajo sont une forme de chiffrement par substitution polysémique (un même texte clair correspondant à plusieurs textes chiffrés : “policier” peut être substitué en “flic” ou “keuf”)



Ca, c’est le concept de chiffrer (d’ailleurs ils parlent bien de FORME DE CHIFFREMENT, pas de cryptage).

Crypter, c’est soit en rapport avec une crypte, soit un anglicisme de merde bien foireux. Au choix. Et ici, je ne vois pas le rapport avec une crypte.









Mihashi a écrit :



Je croyais qu’on pouvait reconstruire la clé publique à partir de la clé privée.

Ça dépend de la méthode utilisée ?







On peut toujours déduire l’une de l’autre. Les chiffrements asymétriques sont sécurisés parce que cette opération n’est pas réalisable en pratique (plusieurs millions d’années de calcul sur un ordinateur classique). Certaines de ces opérations pourraient être réalisées en des temps acceptables sur des ordinateurs quantiques, notamment la méthode RSA qui se base sur la difficulté de factoriser de grands nombres.









Patch a écrit :



Toujours pas. C’était chiffré et incompréhensible pour eux, pas crypté. Parce que les Japs n’avaient pas le code de déchiffrement, et qu’ils devaient donc décrypter pour comprendre.







Ouais… donc si on lit bien ce que tu dis, c’est pas crypté, mais il faut décrypter pour comprendre ?



Un poulet, s’il faut le dégeler avant de le manger, c’est qu’il est congelé. Un bonbon, s’il faut le déballer, c’est qu’il est emballé. Une bouteille de vin, s’il faut la déboucher c’est parce qu’elle est bouchée. Ici pareil : il faut décrypter -&gt; c’est crypté…









Idiogène a écrit :



Tu n’as pas compris. Les maths sur lesquelles reposent le chiffrement asymétrique ne sont pas attaquées.

La seule possibilité de s’intercaler entre deux contacts suffit amplement à faire croire à l’un qu’il parle à l’autre et l’autre qu’il parle à l’un si une troisième paire de cléfs est générée ex nihilo… bon en pratique il en faudrait 2 pour avoir 4 clefs au total mais l’idée reste la même…







Toujours pas. Tu chiffres le message avec MA clé publique. Si tu modifies la clé, le message n’est plus chiffré. Et le cas échéant, MA clé privée ne pourrait pas ouvrir le message, puisque les clés ne correspondent pas.





D’où l’utilité du serveur de clefs… encore. <img data-src=" />





Quand tu publies ta clé sur un serveur idoine, ça ne prouve pas ton identité. Dans ce cas, la seule assurance que tu as, c’est que ton message sera délivré et lu par celui qui possède la clé privée. Un serveur de clé n’apporte AUCUN plus dans la sécurité. C’est juste plus pratique.









33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48 a écrit :



Ouais… donc si on lit bien ce que tu dis, c’est pas crypté, mais il faut décrypter pour comprendre ?



Un poulet, s’il faut le dégeler avant de le manger, c’est qu’il est congelé. Un bonbon, s’il faut le déballer, c’est qu’il est emballé. Une bouteille de vin, s’il faut la déboucher c’est parce qu’elle est bouchée. Ici pareil : il faut décrypter -&gt; c’est crypté…



Bon. Jusqu’à présent, personne n’a encore expliqué comment on pouvait chiffrer sans connaître la clé (la définition de base de “crypter”, puisque “décrypter” est “déchiffrer sans connaître la clé”. Et déchiffrer, c’est décoder le message avec la clé connue, soit l’opposé de chiffrer (coder avec une clé connue)).

Donc, tu t’y colles, ou tu cherches juste à passer toi aussi pour un con?



PS : puisque tu ne sembles pas au courant, non, dégueuler n’a jamais été l’inverse de gueuler…









Ricard a écrit :



Tu chiffres le message avec MA clé publique.







Non. Je chiffre le message avec ce que je crois être ta clé publique, nuance. Si, quand tu m’envoies ta clé publique un adversaire (mettons … Ève) intercepte le message et y substitue sa propre clé publique, la garantie s’effondre : je crois avoir ta clé, mais j’ai celle d’Ève.



Je chiffre le message avec la clé publique d’Ève; elle intercepte le message chiffré, le déchiffre avec sa clé privée, le re-chiffre avec ta clé publique et te l’envoie. Tu n’y vois que du feu, moi aussi, et pourtant elle a pu lire le message en clair (et même le modifier si elle t’a aussi injecté une fausse clé que tu crois être la mienne).



Pour éviter cette attaque “man in the middle”, il faut que tu puisses garantir que c’est bien ta clé publique que j’ai et pas celle d’un attaquant. Pour cela, il faut soit un échange sécurisé (de la main à la main, ou via un canal quantique) soit des certificats.
















Patch a écrit :



puisque “décrypter” est “déchiffrer sans connaître la clé”.







Ben … non. Décrypter n’est pas “déchiffrer sans connaître la clé”, c’est juste “révéler le message qui a été caché sans connaître tous les détails de la méthode employée pour le cacher”. Le sens d’un message peut avoir été obscurci par un autre moyen qu’un chiffrement.



Par exemple, on tente depuis très longtemps de décrypter le manuscrit Voynich, alors qu’il est quasiment certain que le sens n’a pas été obscurci par un chiffrement.









33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48 a écrit :



Ben … non. Décrypter n’est pas “déchiffrer sans connaître la clé”, c’est juste “révéler le message qui a été caché sans connaître tous les détails de la méthode employée pour le cacher”. Le sens d’un message peut avoir été obscurci par un autre moyen qu’un chiffrement.



Merci pour le cours de diptérosodomie, mais je n’en demandais pas tant.









33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48 a écrit :



Par exemple, on tente depuis très longtemps de décrypter le manuscrit Voynich, alors qu’il est quasiment certain que le sens n’a pas été obscurci par un chiffrement.



Et j’attends toujours tes explications sur la mise en place d’un cryptage en bonne et due forme.









Patch a écrit :



Et j’attends toujours tes explications sur la mise en place d’un cryptage en bonne et due forme.







Pas besoin d’attendre, je l’ai déjà fait dans un commentaire précédent… Mais comme tu ne lis pas pour comprendre mais uniquement pour répondre, forcément, t’es passé à côté.










33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48 a écrit :



Pas besoin d’attendre, je l’ai déjà fait dans un commentaire précédent…



Non, tu n’as absolument pas expliqué comment on pouvait chiffrer sans clé. Ou alors montre moi le commentaire en question, parce que je ne le vois absolument pas. J’en vois juste où tu fais tout pour passer pour un con…







33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48 a écrit :



Mais comme tu ne lis pas pour comprendre mais uniquement pour répondre, forcément, t’es passé à côté.



Ah si, je comprends justement. C’est ca le problème. Moi, je comprends que “crypter” ne veut rien dire (et surtout n’est pas l’opposé de “décrypter” tout comme “gueuler” et “dégueuler” ne sont pas non plus des opposés, bien que tu penses que si).









Patch a écrit :



Non, tu n’as absolument pas expliqué comment on pouvait chiffrer sans clé. Ou alors montre moi le commentaire en question, parce que je ne le vois absolument pas.







Cherche mieux, alors, puisque tu es tellement plus intelligent que moi. Indice : je n’ai pas dit que chiffrer sans clé était possible (j’ai même explicitement dit le contraire), j’ai juste dit que crypter a un sens plus général que celui que tu tentes désespérément de lui donner pour avoir raison.







Patch a écrit :



J’en vois juste où tu fais tout pour passer pour un con…







Tu es donc déjà à court d’arguments ? Et puis, hein, passer pour un … aux yeux d’un… non je m’arrête là, on va se faire sworder.



Et puis, honnêtement, tu m’a déjà vu lâcher le morceau ?







Patch a écrit :



Ah si, je comprends justement. C’est ca le problème. Moi, je comprends que “crypter” ne veut rien dire (et surtout n’est pas l’opposé de “décrypter”







“Moi je” “Moi je” “Moi je”…



Toi tu imposes une définition étriquée des mots “crypter” et “décrypter” qu’aucun cryptographe n’utilise, donc oui ça ne veut strictement rien dire… Et ça prouve surtout que tu n’as rien compris aux méthodes cryptographiques: personne, mais vraiment personne, n’envisagerait de “déchiffrer sans connaître la clé”. Quand on “décrypte”, on attaque les faiblesses du cryptosystème (et le chiffrement proprement dit est rarement le point faible) pour retrouver la clé via un moyen tiers, puis on déchiffre avec la clé…







Patch a écrit :



tout comme “gueuler” et “dégueuler” ne sont pas non plus des opposés, bien que tu penses que si).







Encore un exemple typique de ta mauvaise foi. D’une part tu émets l’hypothèse que je pense que tous les mots commençant par dé sont antonymes de leur cousin qui en est dépourvu (cherche : argument de l’homme de paille.) Ensuite tu imposes unilatéralement ta propre définition de “gueuler” - en argot, en plus - en ignorant sciemment qu’il peut avoir d’autres significations.



D’après le wiktionnaire :



gueuler transitif 1er groupe (voir la conjugaison) : (Chasse) Bien saisir le lièvre avec sa gueule, en parlant d’un Lévrier. - Ce chien gueule très bien son lièvre.



gueuler = prendre en bouche, dégueuler = lâcher par la bouche. Oui, l’un est bien l’antonyme (imagé certes) de l’autre.



Quand je pense que déjà dans Pif poche, ils parlaient de crypter décrypter… Sans doute avaient ils pour but de nous inciter à l’anglicisme.



Sauras tu décrypter ce que dit Pifou à Brutos : “Inqr ! Inqr!” ?








33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48 a écrit :



Cherche mieux, alors, puisque tu es tellement plus intelligent que moi. Indice : je n’ai pas dit que chiffrer sans clé était possible (j’ai même explicitement dit le contraire), j’ai juste dit que crypter a un sens plus général que celui que tu tentes désespérément de lui donner pour avoir raison.



En effet, ca signifie avoir un rapport avec une crypte. Ce qui n’a rien à voir avec le chiffrement, donc.











33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48 a écrit :



Tu es donc déjà à court d’arguments ?



Non, je ne fais qu’établir un fait objectif, nuance.







33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48 a écrit :



Et puis, honnêtement, tu m’a déjà vu lâcher le morceau ?



Pour être franc, je n’en sais rien, je ne te suis pas à la trace comme un toutou. Et j’en ai absolument RAB.











33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48 a écrit :



“Moi je” “Moi je” “Moi je”…



Ca résume bien ta position <img data-src=" />







33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48 a écrit :



Toi tu imposes une définition étriquée des mots “crypter” et “décrypter” qu’aucun cryptographe n’utilise,



<img data-src=" />

En effet, aucun cryptographe compétent n’utilisera “crypter”, on est d’accord sur ce point.







33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48 a écrit :



donc oui ça ne veut strictement rien dire… Et ça prouve surtout que tu n’as rien compris aux méthodes cryptographiques: personne, mais vraiment personne, n’envisagerait de “déchiffrer sans connaître la clé”. Quand on “décrypte”, on attaque les faiblesses du cryptosystème (et le chiffrement proprement dit est rarement le point faible) pour retrouver la clé via un moyen tiers, puis on déchiffre avec la clé…



Tu es sûr que tu comprends correctement, quand tu lis qque chose? Il n’y a que toi ici qui affirmes que décrytper n’existe pas. Moi, j’ai juste dit que ca avant un sens différent de déchiffrer, et surtout que ca n’avait absolument avec le mot fantôme “crypter”. Merci de valider une nouvelle fois mon 2eme point.











33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48 a écrit :



Encore un exemple typique de ta mauvaise foi. D’une part tu émets l’hypothèse que[|/quote]Que je préfère utiliser des mots qui existent et pas des anglicismes débiles qui ne veulent rien dire, oui… Parce que contrairement à toi, je ne suis pas un grand spécialiste du “”““digital”“”” <img data-src=" />





[quote:6170950:Tandhruil]Quand je pense que déjà dans Pif poche, ils parlaient de crypter décrypter… Sans doute avaient ils pour but de nous inciter à l’anglicisme.



Sauras tu décrypter ce que dit Pifou à Brutos : “Inqr ! Inqr!” ?



Vu que décrypter existe et a un sens valide en francais de France… Aucun besoin de rajouter quoique ce soit, je préfère te laisser t’enfoncer tout seul <img data-src=" />





PS pour tous les 2 :https://chiffrer.info/









Patch a écrit :



Vu que décrypter existe et a un sens valide en francais de France… Aucun besoin de rajouter quoique ce soit, je préfère te laisser t’enfoncer tout seul <img data-src=" />

PS pour tous les 2 :https://chiffrer.info/







Anssi : XXIe siecle (2009 voir 2001 pour son prédécesseur)

Pif poche : 1962 (perso je le lisais dans les années 70)

Décodeur canal+ : 1984

Comme je disais, on peut toujours réécrire l’histoire au XXIe pour l’adapter à sa limite de connaissance, mais elle ne change pas pour autant.



Avant-guerre le chiffrement était de la responsabilité des bureaux de chiffre. Même en Angleterre.

Crypter est juste plus pratique pour faire comprendre que l’objet est obscurci, fermé, caché… le plus cocasse de cette période c’est l’invention de bombes cryptographiques [pour faire sauter les cryptes]… <img data-src=" />









Patch a écrit :



Non, tu n’as absolument pas expliqué comment on pouvait chiffrer sans clé. Ou alors montre moi le commentaire en question, parce que je ne le vois absolument pas. J’en vois juste où tu fais tout pour passer pour un con…







Il a raison : le chiffrement asymétrique ne repose pas sur des clés. Il repose sur un cas général des maths modernes par lequel on constate notre échec à prédire comment s’agencent certains nombres faute de théorème ou d’exhaustivité des nombres en question….

Par exemple pour le chiffre de césar tu connais l’alphabet servant de base et le nombre de décalages qui est la clé. Ici la base est illimitée (donc pas la peine d’essayer de forcer un nombre infini…) et idem pour le nombre de points sur la courbe elliptique par exemple…



C’est donc presque du cryptage vu qu’on connaît rien. <img data-src=" />







Patch a écrit :



Ah si, je comprends justement. C’est ca le problème. Moi, je comprends que “crypter” ne veut rien dire (et surtout n’est pas l’opposé de “décrypter” tout comme “gueuler” et “dégueuler” ne sont pas non plus des opposés, bien que tu penses que si).







Si, relis un peu l’histoire de la notion.






Personnellement là où je diverge de 33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48, c’est que pour moi chiffrer/déchiffrer sous entends que les messages émis et reçus sont identiques.

[troll]Et ces messages circulent bien cryptés pour toute autre personne que les interlocuteurs.[/troll]



Mais quand on demandait aux Navajos de transmettre un message, celui ci n’était pas transmis à l’identique vu qu’il n’existe pas les même mots en anglais et en navajo et c’est seulement le sens du message qui est transmis, dans ce cas, je ne parlerai pas de chiffrement/déchiffrement mais de cryptage/décryptage.



Idem si une secrétaire prend en sténographie le message de son patron, si celui-ci fait des fautes d’orthographe lorsqu’il conçoit le message, la secrétaire n’en fera pas lorsqu’elle le retranscrira, il n’existe donc pas de “clé” au sens propre du terme.


L’Ansii comme l’académie Française racontent des conneries. Tant que le nom est employé pour désigner la même chose (un message identique), il n’y a pas de troll. Tu n’as pas besoin de préciser d’emploi “labellisé”… L’Ansii voit midi à sa porte comme d’habitude.



Il y a un très bon article du CNRS sur le sujet… qui évite justement de parler d’autre chose que de pratique au sens noble du terme.



Après les autochtones n’étaient pas plus con que les autres… c’est juste une autre manière d’arriver à un résultat identique : pour un observateur non-initié, c’est crypté !!! <img data-src=" />








Patch a écrit :



Tu es sûr que tu comprends correctement, quand tu lis qque chose? Il n’y a que toi ici qui affirmes que décrytper n’existe pas. Moi, j’ai juste dit que ca avant un sens différent de déchiffrer, et surtout que ca n’avait absolument avec le mot fantôme “crypter”. Merci de valider une nouvelle fois mon 2eme point.







Woaw ! À ton tour donc de me dire où j’aurais affirmé que “décrypter” n’existe pas, qu’on rigole un peu sur ton niveau de compréhension du français de base. Parce que j’ai beau me relire, la seule chose que je dis c’est que ta définition de “décrypter” est fausse. Là aussi, je me borne à établir un fait…



C’est marrant comme tu tombes tout seul dans absolument tous les pièges que tu tends.



Stricto sensu, traduire le message en Navajo et retour en Anglais n’est pas un chiffrement mais un codage. La différence est que le chiffrement est une opération systématique de transformation (réversible) qui ne s’attache pas à la sémantique sous-jacente, tandis que le codage, qui n’est finalement qu’un dictionnaire entre des signifiants (les mots) et des signifiés (les idées) ne peut transcrire que ce que le dictionnaire contient (d’où l’idée de 1984 de réduire le nombre de signifiants pour que les signifiés déviants ne puissent plus être codés donc exprimés.)



Mais chuuut, si on ajoute coder/décoder dans le vocabulaire y’en a qui vont péter les plombs <img data-src=" />








Idiogène a écrit :













33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48 a écrit :









OK merci pour les précisions <img data-src=" />



C’est bien résumé. <img data-src=" />








33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48 a écrit :



(d’où l’idée de 1984 de réduire le nombre de signifiants pour que les signifiés déviants ne puissent plus être codés donc exprimés.)



Mais chuuut, si on ajoute coder/décoder dans le vocabulaire y’en a qui vont péter les plombs <img data-src=" />







L’élément de base qui est souvent oublié avec 1984 c’est que la réduction du nombre de réticulages des signifiants s’était déjà opérée dans le graphisme avant-guerre en perdant la tradition classique des grands maîtres pour aller vers des symboles (des codes ? <img data-src=" />). C’est donc souvent en essayant de contenir les signifiés qu’on glisse vers le confort séduisant des dictatures. Le chiffrement moderne n’échappe pas à ce problème bien qu’il soit pourtant assis sur des maths réputées universelles.









33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48 a écrit :



Non. Je chiffre le message avec ce que je crois être ta clé publique, nuance. Si, quand tu m’envoies ta clé publique un adversaire (mettons … Ève) intercepte le message et y substitue sa propre clé publique, la garantie s’effondre : je crois avoir ta clé, mais j’ai celle d’Ève.



Je chiffre le message avec la clé publique d’Ève; elle intercepte le message chiffré, le déchiffre avec sa clé privée, le re-chiffre avec ta clé publique et te l’envoie. Tu n’y vois que du feu, moi aussi, et pourtant elle a pu lire le message en clair (et même le modifier si elle t’a aussi injecté une fausse clé que tu crois être la mienne).



Pour éviter cette attaque “man in the middle”, il faut que tu puisses garantir que c’est bien ta clé publique que j’ai et pas celle d’un attaquant. Pour cela, il faut soit un échange sécurisé (de la main à la main, ou via un canal quantique) soit des certificats.







Merci captain Obvious.

Visiblement, on parle pas de la même chose alors.<img data-src=" />









Ricard a écrit :



Merci captain Obvious.

Visiblement, on parle pas de la même chose alors.<img data-src=" />







Heu désolé alors… Je crois en effet qu’on se comprend de travers.



Mais sinon, c’est pas si obvious que ça qu’une paire privée/publique peut être détournée assez facilement en fait.



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