Pour le PDG de NVIDIA, l'IA comble la fracture numérique, car tout le monde peut développer

Pour le PDG de NVIDIA, l’IA comble la fracture numérique, car tout le monde peut développer

Pour le PDG de NVIDIA, l'IA comble la fracture numérique, car tout le monde peut développer

« Il ne fait aucun doute que nous sommes entrés dans une nouvelle ère informatique », a déclaré Jensen Huang, le PDG de Nvidia Corp, au Computex à Taipei, rapporte l'agence Reuters : 

« La barrière de la programmation est incroyablement basse. Nous avons comblé la fracture numérique. Tout le monde est désormais un programmeur - il suffit de dire quelque chose à l'ordinateur. Cela va toucher littéralement tous les secteurs d'activité. »

M. Huang, qui est né dans le sud de Taïwan avant que sa famille n'émigre aux États-Unis lorsqu'il était enfant, a illustré son propos en demandant à un programme d'écrire une courte chanson pop faisant l'éloge de Nvidia avec seulement quelques mots d'instruction (à partir de 1:02:30 de la vidéo).

Jensen Huang a également expliqué comment les IA génératives allaient permettre de produire facilement des décors virtuels, « générer une foule de publicités, de vidéos et d'expériences en 3D à découvrir sur n'importe quel appareil Web », faciliter la création de jumeaux numériques, simuler, déployer et gérer des flottes de robots mobiles autonomes ou encore « utiliser des robots simulés pour former des robots à fabriquer de meilleurs robots » : « Les plus grandes industries du monde fabriquent des objets physiques. Les construire d'abord numériquement peut permettre d'économiser des milliards ». 

Commentaires (28)


Ah bah ça me promet bien du plaisir pour retrouver du boulot si je suis en concurrence avec des “p’tit jeunes” aidé par une “Intelligence” capable de répondre à des questions sur les œufs de vache (si, si, véridique, testé par un pote).


Cela prouve que les oeufs de vache existent …


elticail

Cela prouve que les oeufs de vache existent …


En France la poule n‘a pas le droit de couper son cordon. Alors se demander si il y a des oeufs de vache ce n’est pas anormal pour une jeunesse réduite à l’hypothèse contrainte par les sages.



AncalagonTotof a dit:


Ah bah ça me promet bien du plaisir pour retrouver du boulot si je suis en concurrence avec des “p’tit jeunes” aidé par une “Intelligence” capable de répondre à des questions sur les œufs de vache (si, si, véridique, testé par un pote).




Pour moi, le problème c’est la maintenance: tout le monde peut créer un programme, mais alors le faire évoluer, pour le moment c’est un peu limité. Et le corriger … c’est très aléatoire.



En gros, en IA de ce que je vois, pour corriger avec l’IA on va plutôt lui faire recréer une partie, avec parfois des effets de bords en plus du fait qu’elle ne va pas forcément recréer 2 fois la même chose.



Il faudrait qu’on puisse faire ingurgiter correctement le cahier des charges qualité à l’IA.


Vu que l’IA va assister à toute les réunions, et va faire les comptes rendus, elle pourra faire le dev également, et les tests, et les livraisons :transpi:
Et pis, elle pourra faire des réunions directement avec l’IA du client, et proposer des évolutions aussi :D



Wosgien a dit:


Il faudrait qu’on puisse faire ingurgiter correctement le cahier des charges qualité à l’IA.




Elle n’en sortira rien, pour le moment elle ne sait qu’assembler de l’existant de manière cohérente



Pour le PDG de NVIDIA, l’IA comble la fracture numérique, car tout le monde peut développer…





  1. des jeux de merde

  2. des jeux qui rament du cul

  3. des jeux pleins de bug Day-1

  4. les 3 réponses ci-dessus.


Il n’y a jamais eu besoin d’IA pour faire ça jusqu’à présent.



Au moins, tu pourras laisser l’IA faire la réunion à ta place et lui demander de faire un résumé de ce qui s’y est dit (en gros 3 phrases max)



tazvld a dit:


Il n’y a jamais eu besoin d’IA pour faire ça jusqu’à présent.




Mais avant c’était réservé aux seuls spécialistes du dev de jeu-vidéo.
Maintenant, tout le monde peut le faire.
Le progrès.


« utiliser des robots simulés pour former des robots à fabriquer de meilleurs robots »



Cela me rappelle quelque chose, mais quoi ?


Tout ça me rappel une définition humoristique du MIT pour la différence entre l’automatisation et l’I.A.:




  • l’automatisation, c’est l’ensemble des problèmes que l’on sait comment les résoudre avec un ordinateur

  • L’I.A. c’est l’ensemble des problèmes qu’on ne sait pas comment les résoudre avec un ordinateur



Force est de constater que la course à l’I.A. compte de plus en plus sur l’ignorance.


On assiste à la naissance programmée de SkyNet.


James Cameron aurait mis en pause terminator 7 en attendant de voir ce qu’il se passe autour de l’IA.




Puisqu’aujourd’hui James Cameron souhaite prendre un peu de recul pour voir comment se développe l’intelligence artificielle de nos jours, on peut présumer qu’il veut apporter des nuances et ne pas se laisser trop vite dépasser par la progression de celle-ci.



“Il suffit de dire quelque chose à l’ordinateur”
Déjà d’une part ça fait des années que c’est le cas depuis l’introduction de Siri&co, avec toutes les dérives qu’on connait sur leur fiabilité, sans parler du fait qu’on est dépendant d’un serveur. En l’état, notamment avec OpenAI, on est dépendant d’eux vu qu’on ne fait rien tourner de leurs outils en local.



D’autre part pour les alternatives “locales”, vu comment ça demande un matos de malade, c’est pas avec Nvidia et leurs tarifs de malade pour un truc qui va tourner lentement que “tout le monde” va pouvoir le faire.


Déjà que les gens qui découvrent l’informatique et le code trouvent ça magique, mais si en plus maintenant on leur dit qu’il ont juste à parler à l’ordinateur pour écrire un logiciel, alors c’est sur : ils ne comprendront jamais comment ça marche, et la fracture numérique aura été augmentée.



(reply:2134883:eliumnick) Je suis un ancien dev :




Franchement je m’en fout un peu de savoir comment ça marche, si ça permet de simplifier le développement d’un soft pour lui ajouter des tonnes options c’est du tout bon. C’est 100 fois mieux que de passer des heures sur le net pour trouver le bout de code magique et tenter de l’intégrer à ton code.


Tout ce qu’il cite on le fait déjà. La voiture est un objet et autoCAD ne doit pas être loin.



En gros il tente de créer de la demande. Promettre à des zigotos qu’il pourront faire des trucs va créer une demande de budget au boss dudit zigoto. C’est un peu comme Jetson.



(reply:2134898:skankhunt42 )




Ce que j’ai toujours du mal à comprendre, c’est comment les gens vont exprimer ce qu’ils veulent faire à l’IA ?



Car pour moi … c’est ça la partie compliquée du boulot, retranscrire ce qui est nécessaire, le reste c’est de la syntaxe.



Je ne suis pas certain que l’on puisse envoyer un cahier des charges à une IA et qu’elle soit capable de faire le travail derrière.



Ce serait intéressant de voir en quoi NVIDIA utilise l’IA pour ses pilotes ou la création de ses puces.



misocard a dit:


Ce que j’ai toujours du mal à comprendre, c’est comment les gens vont exprimer ce qu’ils veulent faire à l’IA ?




Grace à l’embauche d’une nouvelle compétence: le “Prompt Engineer”.


Super, l’IA est devenu le nouveau framework à la mode :)


Le bonheur des ESN, qui vont vendre encore plus d’appli finies au forceps, en matraquant le client pour valider.



Encore plus de bug ou de fonctionnel incohérent qui rentreront dans la case “vous avez mal formulé votre cahier des charges, la preuve, l’IA n’a pas compris” ou “vous avez validé maintenant, vous payez la correction”. Bref, un monde merveilleux se profile.



J’aime bien l’IA, utile pour les recherches quand je programme. Mais, quand je vois que sur des questions très simple, elle se plante sur des notions aussi simples que “mot” qu’elle confond avec “phrase”, ça va être la fiesta des bug à la con sur du code conséquent….



Et comme en plus, le modèle GPT ne sait pour le moment que faire le commercial, que faire de l’affirmatif, même dans l’erreur, c’est un avenir magnifique pour le dev :incline:



Bref, j’aime bien l’IA pour assister, faire gagner en rapidité/efficacité. Mais en l’état, sans esprit critique de celui qui l’utilise, c’est la grande porte ouverte à de la production de merde en boite.


Après le logiciel gloubi-boulga copié/collé stackoverflow, le logiciel gloubi-bougla copié/collé IA génératrice.



Néanmoins, il y a du positif : les devs n’auront plus à subir l’ami qui-a-une-idée-d’appli-smartphone-révolutionnaire-tu-peux-m’la-dev-steup-?.



Mais bon, y’a un détail qu’on oublie souvent : sans runtime, le code ne sert à rien. Et ça, même avec des IA génératrices, ça n’ira pas loin. Donc une compétence reste nécessaire et “tout le monde” ne l’a pas.



SebGF a dit:


Néanmoins, il y a du positif : les devs n’auront plus à subir l’ami qui-a-une-idée-d’appli-smartphone-révolutionnaire-tu-peux-m’la-dev-steup-?.




Si Bill Glados le demande, Bill Glandouille s’exécute. :fumer:


Si tout le monde peut développer, alors plus personne n’est développeur. C’est donc la fin de ce métier.




TexMex a dit:


En gros il tente de créer de la demande. Promettre à des zigotos qu’il pourront faire des trucs va créer une demande de budget au boss dudit zigoto. C’est un peu comme Jetson.




Il a surtout compris que les investisseurs ne jurent plus que par cela en ce moment. Dès que le mot IA est cité, le cours de l’action explose. Ça a d’ailleurs grimpé de 30 % la dernière semaine.



C’est aussi un moyen de tenter de faire accepter aux gamers le prix actuel de ses cartes, car le DLSS et divers utilise supposément l’IA, au point que c’est limite s’il nous dirait qu’il nous fait une fleur en ne les vendant pas plus cher encore. Comme il l’a dit lui-même durant son speech (et ça ne s’invente pas) : THE MORE YOU BUY, THE MORE YOU SAVE. THE MORE YOU BUY, THE MORE YOU SAVE (oui en double). C’est la seule chose qu’on a besoin de comprendre selon lui.



On devrait plutôt parler d’Inflation Artificielle au lieu d’Intelligence Artificielle… mais pour l’instant ça marche niveau investisseurs donc il aurait tord de s’en priver.



Grâce à l’IA, le géant des puces Nvidia rejoint les GAFAM dans le club des entreprises à 1.000 milliards de dollars (20mn, 31/05/23)



Comme je m’étais posé la question hier, j’en fais profiter les autres ;)



https://www.lalanguefrancaise.com/orthographe/avoir-tort-avoir-tord



(reply:2134933:misocard) Surement un délire en mode codeblocks.



Le secteur bancaire manque de spécialistes du cobol, un code informatique vieux de 64 ans (Le Monde, 23/05/23) !




Ce type de codage, indispensable au fonctionnement des banques et des assurances, n’attire plus les jeunes informaticiens. Une pénurie de main-d’œuvre qui alerte les entreprises.



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