Plan de départ volontaire : NextRadioTV (BFM, RMC, 01) pourrait se séparer d’un tiers de ses effectifs
Le 18 juin 2020 à 09h38
1 min
Économie
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Dans un tract, l'intersyndicale UES Next dénonce l'ampleur de la coupe annoncée dans les effectifs : 330 à 380 CDI « classiques » et jusqu'à 200 pigistes/intermittents. Soit 1 employé sur 3. Selon Les Echos, RMC Sport serait la première touchée avec la fin de RMC Sport News, BFM TV en partie épargnée.
« Incompréhensible dans un groupe qui réalise structurellement des bénéfices [...] en croissance constante, qui atteignent 120 millions d'euros en 2019, soit + 300 % en 5 ans », évoquant également les bénéfices de 3 milliards d'euros du groupe Altice en 2019.
Cela n'a pas empêché ce dernier de recourir de manière importante au chômage partiel pendant la période de confinement, et la direction d'annoncer sa volonté de vouloir « sauver le groupe média », créé par Alain Weill, désormais à la tête d'Altice en Europe.
Une réunion d'information et de mobilisation est organisée en visioconférence ce jeudi, avant une assemblée générale le 23 juin prochain afin de décider des actions à mener.
Le 18 juin 2020 à 09h38
Commentaires (32)
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Abonnez-vousLe 18/06/2020 à 13h27
1/ Avec quoi sont payées les machines déjà ?
2/ Tout le monde ne souhaite pas travailler gratuitement pour la grande distribution.
Le 18/06/2020 à 13h28
Dis champion, il te vient pas à l’esprit que tpout n’est pas noir ou blanc et que bons nombres d’entreprise profitent de cette situation post confinement pour facilement jsutifier des restructurations ?
Il s’est passé strictement la même chose lors de la crise des subprimes en 2008…
Faut pas être naif.
Le 18/06/2020 à 13h33
Le 18/06/2020 à 14h19
Le 18/06/2020 à 14h21
Le 18/06/2020 à 18h00
Le 18/06/2020 à 22h46
Quand tu bosses, que tu obtiens de bons résultats, tu t’attends à ce que ça te rapporte plutôt qu’à ce qu’on te sorte.
C’est humain, et quelque part logique, et pas uniquement dans la tête des syndicats, la plupart des gens pensent ainsi.
C’est pour cela qu’il y a fréquemment des heurts entre les logiques actionnariales et le personnel. Les deux ont une vision pertinente “de leur point de vue”. Ils n’ont juste pas les mêmes intérêts. Ca s’appelle la lutte des classes.
C’est tempéré comme conflits parce que la plupart des investisseurs savent qu’ils ont besoin que les employés ne voient pas qu’à très court terme pour qu’une boite marche et parce que, côté salariés, l’emploi a évolué vers des comportements plus “mercenaires” qu’avant donc les gens s’investissent moins et acceptent mieux les logiques de rentabilité pure puisqu’ils pratiquent eux même.
Le 19/06/2020 à 09h34
Question de perception je suppose. C’est pourtant un sujet auquel je suis sensible. Peut-être que je retiens mieux les arguments qui m’énervent que ceux avec lesquels je suis d’accord " />
Le 19/06/2020 à 09h54
La question qu’il faut se poser c’est est-ce vraiment le rôle des entreprises d’assurer le rôle de parachute financier / social aux personnes dont l’emploi ne produit plus assez pour être rentable (indépendamment de leur mérite)?
Mon avis personnel est que les entreprises sont là pour créer des richesses, le plus efficacement possible. Il est sain qu’elles cherchent à optimiser la productivité (à résultat égal, pourquoi se fatiguerait-on à travailler plus).
Ça crée par contre un vrai problème de répartition de la richesse produite. Pour moi il vaut mieux qu’il soit traité par des actions de l’état (répartition, revenu universel, réduction du temps de travail…) qu’en imposant aux entreprises d’être peu efficaces en gardant des gens qui ne lui servent plus.
Ne pas être favorable à ce que les entreprise gardent les employés qui ne sont plus rentables ne veut pas nécessairement dire qu’on souhaite que ces gens crèvent la bouche ouverte.
Nul part dans son message macmc ne le laisse entendre. Les seuls à souhaiter explicitement du mal à un autre, c’est les gens qui le conspuent.
Le 21/06/2020 à 09h39
Oui après tout les employés ne sont que du jetable.
Et peut importe les difficultés qui les attendent, les sacrifices qui leur ont été demandé avant et les aides perçues par l’état tel le chômage partiel (indirectement par les salariés donc).
Comme les grands fortunés. Ils ne sont que des parasites faisant fructifier leur richesse (héritée de papa maman) en pillant celle des autres. Alors bon, autant les jeter au compost et prendre leur place : on peut sans difficulté faire mieux pour moins cher !
Ces riches toujours à se plaindre qu’on veuille leur couper la tête… faut changer de disque hein !
Le 18/06/2020 à 09h01
Ils utilisent le chômage partiel, après ils virent des gens….mon dieu.
Le 18/06/2020 à 09h05
Quelle honte… Et comme d’hab c’est Drahi qui va s’en sortir sans soucis… Ce mec est une raclure d’un niveau legendaire…
Le 18/06/2020 à 09h28
Le 18/06/2020 à 09h29
Purée ! Quand est-ce que ces syndicats vont arrêter de sortir ce truc bidon de “ils font des bénéfices”.
Sous prétexte que des bénéfices sont fait, il faudrait garder des emplois même s’ils ne servent plus à rien ?
Par exemple, une entreprise fait d’énormes bénéfices. Elle décide de renouveler son parc de machines dans ces usines. Les nouvelles machines étant très modernes, elles permettent d’avoir un rendement supérieur avec 30 % d’effectifs en moins. Elle va pas garder 30 % de gars à rien foute juste par altruisme…
Aussi crétin que les syndicats qui gueulent sur les caisses automatiques. Pourquoi payer quelqu’un à faire ce que je peux faire moi-même… plus rapidement ?!
Le 18/06/2020 à 09h51
Peut-être parce que, dans l’état actuel des choses, le chômage est presque une mort économique et sociale ?
Si des humains sont remplacés par des machines (ce qui, du point de vue de l’innovation en tout cas, peut avoir un intérêt), que deviennent ces humains ainsi exclus ? Si on pousse cette logique, ils⋅elles ne pourront pas retrouver de travail, car les autres travailleurs⋅euses sont aussi remplacés par des machines.
Dans la société actuelle, l’emploi est obligatoire pour survivre (quoi qu’en disent ceux qui prétendent que les chômeurs⋅euses vivent comme des rois).
Avant que les syndicats arrêtent de défendre les salarié⋅e⋅s qui les ont élu, il faudra déjà concevoir et tester un autre modèle de société, où l’emploi n’est plus nécessaire… et apparemment c’est pas à l’ordre du jour :)
Le 18/06/2020 à 09h53
C’est le conflit de vision classique entre ceux qui pensent qu’une entreprise doit être au service de ses salariés, et ceux qui pense qu’elle soit être au service de ses propriétaires. La plupart des syndicats sont dans la première vision des faits, il est donc logique qu’ils jugent tout choix allant dans l’autre sens comme inacceptable.
Après le ‘incompréhensible’ c’est de la rhétorique. Il comprennent très bien ce qu’il se passent, mais l’admettre reviendrait à accepter qu’il existe une vision autre que la leur.
Le 18/06/2020 à 09h54
Le 18/06/2020 à 09h58
Perso ce qui m’étonne c’est que les syndicats ne semblent pas pousser cet autre modèle de société, ou en tout cas d’y mettre beaucoup moins d’énergie qu’aux luttes plus traditionnelles (confrontation avec l’employeur).
Même quand ils militent pour la réduction du nombre d’heures de travail (par exemple), c’est généralement présenté comme une lutte contre les méchants exploiteurs qui voudraient tuer les employés à la tâche, et quasi jamais comme un effort collectif pour favoriser une meilleure répartition des richesses.
Le 18/06/2020 à 10h08
Tu féliciteras donc ton propre patron quand il te vireras parce qu’une machine ou une IA fait 30% de mieux que toi. Et que tes arguments du genre “J’ai un crédit de 30 ans sur la maison, les études des enfants…” le laisseront totalement de marbre pour n’amener que la réponse que tu viens de faire “Oui, mais ma nouvelle machine/IA fait 30% de mieux que vous. Pensez à bien vider votre bureau avant de partir. Bonne journée et encore merci pour tout”.
Le 18/06/2020 à 10h08
Le problème c’est qu’on parle de groupes qui “optimisent fiscalement” dans des paradis fiscaux, profitent du chomage partiel alors qu’ils ont pas de perte (ou très peu), profitent du status intermittent pour faire reposer une partie de leur charge sur l’état et licencient sans concertation et de manière plus ou moins brutale quand ils font des bénéfices.
En gros des sansgues vivant au crochet de l’état. On va pas non plus les féliciter…
Et comme la frontière politique/grande entreprise est poreuse, coucou Bernard Mourad qui passent de Drahi à macron ou encore Macron qui oublie de surveiller que SFR maintient ses engagements suite à son rachat par Drahi, bah personne ne dit rien.
Le 18/06/2020 à 10h11
Le 18/06/2020 à 10h23
Peut-être parce qu’Altice a touché un paquet de pognon au travers du CICE, cet allégement fiscal signifie plus d’impôts pour les français et les PME qui rentrent pas dans le dispositif. Ca les engage la compagnie à créer ou maintenir des emplois, ce qu’ils ne font manifestement pas. On devrait pousser la logique business jusqu’au bout et ponctionner les bénéfices de la société puisqu’ils ne respectent pas leur part du contrat.
Le 18/06/2020 à 10h25
Et tu en fait quoi des gens ?
Le 18/06/2020 à 10h26
J’ai repris les 30% de son argument mais oui, ça pourra être bien plus bas en effet.
Le 18/06/2020 à 10h36
Je suis assez d’accord, la finalité d’une entreprise est de durer, et cela passe parfois par des licenciements. La mentalité française est trop tournée vers l’assistanat. Les gens dont le métier est devenu obsolète doivent se former et se reconvertir dans autre chose, au lieu d’attendre de l’Etat une solution toute cuite.
Le 18/06/2020 à 10h37
Je te souhaite de te faire virer puisque ce n’est rien pour toi.
Et de ne pas toucher d’indemnités chômage non plus, pour éviter d’être un poids pour la société.
Je suis curieux de savoir si tu changerais de mentalité si cela t’arrivait
Le 18/06/2020 à 10h45
Aussi crétin que les syndicats qui gueulent sur les caisses automatiques. Pourquoi payer quelqu’un à faire ce que je peux faire moi-même… plus rapidement ?!
Pourquoi je ferais bénévolement le boulot d’une caissière qui, en plus, se retrouvera au chômage à cause de ça ?
Le 18/06/2020 à 10h47
Même quand ils militent pour la réduction du nombre d’heures de travail (par exemple), c’est généralement présenté comme une lutte contre les méchants exploiteurs qui voudraient tuer les employés à la tâche, et quasi jamais comme un effort collectif pour favoriser une meilleure répartition des richesses.
Au contraire, l’argumentation syndicale est généralement de “travailler moins pour travailler tous”.
Le 18/06/2020 à 11h03
Avec ton raisonnement, en avançant un peu dans le temps, tout le monde se retrouve au chômage. Question, qui achètera les produits/services de ces entreprises puisque tout le monde sera au chômage ?
Ne pas oublier que fournir du boulot au plus grand nombre permet une certaine paix sociale, car quand le peuple a faim et n’a plus rien à perdre, il viendra se servir chez toi sans vraiment te laisser le choix.
Le 18/06/2020 à 11h21
Le 18/06/2020 à 11h28
Très juste mais trop difficile à comprendre pour une “zélite” qui se croit au-dessus de tout.
Supprimer des emplois pour gagner toujours plus de fric c’est aussi supprimer des consommateurs.
Alors qui achètera tous ces trucs qui leur reviendra bien moins cher à fabriquer ?
L’histoire (pas si lointaine que ça) montre bien que des “zélites” qui se croyaient intouchables “ont vu” un jour leur tronche rouler dans la sciure…
Oh vous qui étiez seigneur, vous voilà maintenant saigné !! " />
Croire que ce qui s’est produit dans le passé ne pourra jamais se reproduire est la preuve d’une stupidité profonde de la part de ceux qui sont tellement convaincus d’être supérieurs à tout le monde.
Pousser les gens au désespoir a toujours été une très mauvaise chose car nul ne peut prédire jusqu’où ça peut aller. " />
Le 18/06/2020 à 12h19