En janvier, lors du CES de Las Vegas, Mounir Mahjoubi, secrétaire d'État chargé du Numérique, annonçait l’arrivée d’un prix Next40. Objectif, récompenser 40 jeunes pousses françaises de la French Tech affichant un « fort potentiel de croissance » et un « impact positif sur la société et l’environnement ».
« L'objectif du Next40 est de valoriser sur la scène internationale des pépites qui ont le potentiel d'être des "entreprises stars" de demain. Nous croyons profondément que le futur est entre les mains d'entreprises qui portent des valeurs et le Next40 ne fait qu'anticiper cette exigence » indique Mahjoubi dans un communiqué.
Pour recevoir le précieux prix qui ne manquera d’assurer une belle promotion à ses détenteurs, les entreprises doivent faire partie de la dernière promotion French Tech. Il y a cependant un passe-droit : une « hyper-croissance », appuyée sur les deux dernières années par des levées de fonds d’au moins 10 millions d’euros ou une base d’au moins un million d’utilisateurs.
Parmi les critères de sélection, « la promotion d’une croissance verte et la préservation de l’environnement », « l’inclusion sociale », « l’amélioration de la santé » ou encore « la démocratisation de l’accès à un produit ou à un service » et « la contribution à l’expression et la préservation des libertés ». L’appel aux candidatures est lancé jusqu’au 15 mars 2019. Le prix a pour partenaire France Digitale et BpiFrance.
« Les lauréats seront sélectionnés par un jury composé de personnalités indépendantes issues de l'écosystème entrepreneurial et d'acteurs engagés dans le domaine de "l'impact" » ajoute le communiqué.
Les entreprises intéressées ont depuis le 22 février et jusqu’au 15 mars pour s’inscrire. On ne sait pas encore quand seront donnés les résultats de cette course au « CAC40 des licornes » françaises.
Commentaires (34)
#1
Je vois que le système BFM fait des émules.
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#2
Une croissance verte?
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Kessedonc ?
#3
C’est l’histoire d’une licorne européiste qui mange des jeunes pousses de Soja au petit déj ?
On peut remercier la novlangue d’avoir préservé l’écosystème !
#4
C’est une mousse végétale Bryophyta microscopique et invasive qui s’attaque au cerveau humain, créant une relation symbiotique avec l’hôte, le poussant à croire que la croissance et l’écologie sont actuellement compatibles, afin de favoriser le développement de cette mousse en créant des conditions favorables à sa croissance : fort taux de CO2 dans l’air et hautes températures.
C’est une mousse qui se développe particulièrement bien au sein des individus dont le régime alimentaire est sur-riche, très peu actifs physiquement, et on a découvert récemment que le port de la cravate augmentait les risques puisque la faible oxygénation du cerveau présente un terreau fertile pour le développement de cette Bryophyta.
C’est vrai. Je raconte pas de conneries.
#5
Tiens, c’est bizarre…
Mais pourquoi ce besoin de mettre certaines startups sur un piédestal pour leur “impact positif” par rapport à d’autres ?
Ça voudrait donc dire que toutes les entreprises membres de la French Tech ne seraient pas vertueuses et que l’État assurerait la promotion et le soutien de projets socialement nuisibles ?
#6
#7
Un mythe ?
Un fantasme ?
Un faux espoir ?
Une carotte pour faire taire la populace et faire croire que le libéralisme “écolo” va nous sauver du réchauffement climatique ?
Rayez les mentions inutiles s’il y en a.
#8
#9
“T’en as trop pris, gros !”
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#10
J’aurais préféré l’Inpact40 
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#11
On peut prédire que ~100% de ces « pousses » élevées aux bons sentiments et à l’argent (public) des autres se crasheront in fine sans une seule ligne médiatique d’oraison funèbre.
#12
Un prix pour les licornes ?
Belle mentalité que de promouvoir ce type d’entreprise…
#13
La prochaine étape c’est de soutenir les PME et TPME qui disposent de plus de 5000 employées ou qui font 50 milliards de CA
#14
Personne n’en a profité pour lui demander où en était la réparation de l’internet mondial du réseau web ? J’espère qu’on a pris le contrat de confiance de Darty, sinon on n’est pas dans le caca
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#15
En l’occurrence, il ne s’agit pas pour l’Etat d’investir dans ces boîtes (ça ferait partir les autres investisseurs), mais juste d’un label, dans l’espoir (apparent en tout cas) que ça leur donne de la visibilité “sur la scène internationale”.
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Mais comme ça cible des boîtes qui marchent déjà bien et que personne ne regarde ce genre de label “à l’international”, il y a quand même de fortes chances que ça ne serve à rien.
Le pire, c’est que je soupçonne le gouvernement d’en être parfaitement conscient et de n’utiliser cette initiative que comme un coup de com’ pour montrer qu’il agit…mais je ne suis sans doute qu’un vieux con cynique (on s’y fait
#16
Avec tout ces commentaires négatif, pas étonnant qu’aucune boites étrangère ne souhaite s’installer en france
#17
#18
tant il est vrai que les investisseurs épluchent les com de NextInpact avant de décider où s’installer…
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#19
#20
J’imagine pas ce que ça peut donner le jour où Macdo sera implanté.
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#22
ou encore « la démocratisation de l’accès à un produit ou à un service » et « la contribution à l’expression et la préservation des libertés ».
donc les sites de téléchargement pirate, c’est bon ?
#23
Le parasite, c’est lui… Ai-je envie de dire. Il faudrait que la république se meurt pour que ce sacré Mounir disparaisse de nos écrans. C’est pas demain la veille qu’on verra ça.
#24
de 17 bonnes secondes…. et j’étais même pas à fond
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Je ne suis même pas sur que nos gentils commentateurs se rendent compte de l’ironie de leur propos.
" /> C’est beau de toujours être contre tout, par contre on attend avec impatience VOS propositions qu’on rigole un peu 
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1- Poour eux, il faut stopper l’hégémonie des GAFAM et consorts
2- Dès qu’une proposition sort, ou qu’une startup pointe le bout de son nez, on la dézingue.
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Comme s’il n’y avait que Scylla pour contrer Charybde.
Privilégier des “pas startups” qui développent tranquillement un service réellement utile socialement (c’est à dire pas un énième gadget à la con et pas codé/assemblé avec le cul), qui bâtissent peu à peu leur modèle économique en investissant étape par étape, et développent leur activité dans un objectif premier de pérennisation et non pas de rentabilité à tout prix ou d’éradication de la concurrence dans le sang et les larmes, c’est devenu un trip de hippie rasta qui tape sur son djembé autour d’un feu en fumant des oinj ou c’est encore envisageable ?
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C’était pour se moquer de son commentaire et reprendre le même type d’argumentation. Mais j’ai oublié le panneau :ironie: désolé.
PS : attention à l’ortografe et la conjugaison, j’ai relu ton commentaire 3 fois pour arriver au bout.