Les habitants du Montana et de la Caroline du Nord viennent de rejoindre la liste croissante des États d'Amérique du Nord qui exigent désormais une identification pour regarder du porno, ou qui ne peuvent pas du tout le regarder, relève 404media.
Depuis que la Louisiane a commencé, il y a un an, à exiger une vérification de l'âge pour accéder aux sites pornographiques, huit autres États ont suivi le pas : l'Utah, la Virginie, l'Arkansas, le Mississipi, le Texas et, depuis ce 1er janvier 2024, la Caroline du Nord et le Montana.
Et plutôt que de tenter de résoudre l'usine à gaz de vérification de l'identité de ses utilisateurs, PornHub a là encore décidé de bloquer l'accès à ses habitants.
Toute personne dans ces États visitant un site du groupe Aylo (ex-MindGeek, qui comprend Pornhub, Redtube, Brazzers et YouPorn notamment), reçoit désormais un message vidéo et texte du réseau délivré par l'actrice et réalisatrice américaine de films pornographiques Cherie DeVille, expliquant que le site est bloqué par l'État.
« Bien que la sécurité et la conformité soient au premier plan de notre mission, donner votre carte d’identité chaque fois que vous souhaitez visiter une plateforme pour adultes n’est pas la solution la plus efficace pour protéger nos utilisateurs et, en fait, mettra en danger les enfants et votre vie privée », explique DeVille : « En attendant qu'une véritable solution soit proposée, nous avons pris la décision difficile de désactiver complètement l'accès à notre site Web dans votre État ».
Commentaires (34)
#1
#1.1
Edit: typo.
#1.2
J'ai raté un truc. D'ailleurs, je rigole à chaque pub de services VPN (Mozilla et Proton y compris) qui vantent tantôt la confidentialité (les activités journalistiques citées par ProtonVPN), ou carrément l'accès au catalogue étranger d'une fameuse plateforme SVOD.
#1.3
#1.4
J'ai moyennement confiance dans les VPN commerciaux grands publics.
#2
#2.1
#2.2
Je parlais de Pornhub, dans leur vidéo avec Cherie.
Ça m'aurait bien fait rire qu'à la fin de leur vidéo, ils fassent la promotion d'un système de VPN... Et je voulais faire un clin d'œil à toutes les vidéos Youtube qui le promeuvent. ^^
#2.3
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#3.1
#3.2
#3.3
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#5
#5.1
Du coup, la solution du proxy semble en effet plus adaptée si le blocage est à l'arrivée.
Sinon, on peut sortir via un VPN et passer par un proxy et contourner tout type de blocage
#6
#6.1
#6.2
Tout comme l'interdiction de l'alcool avant 21 ans chez eux.
Mais très surprenant, ils ont reduit de 21 à 18 ans récemment l'age legal de l'achat d'armes.
Protection des mineurs à 2 vitesses ?
#6.3
#6.4
Mais franchement ce serait naïf de nier la poussée conservatrice (sa frange rance et moraliste en tous cas) à l'oeuvre derrière ca.
#6.5
Pas d’enfants donc pas de parents qui bossent donc pas d’activité économique, simple.
Ici on a pas ce problème , plus t’a d’enfant plus c’est les autres qui bossent pour les nourrir "parce que".
#6.6
https://www.elle.fr/Love-Sexe/News/Pourquoi-la-masturbation-booste-la-fertilite-et-limite-les-risques-d-IST-4133216
#6.7
#6.8
Conclusion, cela contrdit ta 1ère intervention
#6.9
Le coussin lui n’a rien demandé et subit bien une interaction physique mais d’un point de vu procréatif ce sera une opération nulle (incompatibilité génétique coussin/humain).
#6.10
#7
#7.1
Et s’il n’y avait que les sites :
https://www.tomsguide.fr/face-a-la-censure-des-chinois-trouvent-du-porno-sur-une-appli-de-fonds-decran/
#7.2
Un système un peu universel permettrait d'être transverse, ça serait quand même bien qu'un seul paramètre sur un device puisse sélectionner le catalogue Netflix, l'accès à NextPorn, le SafeSearch de Google et définir les droits de consultation sur les contenus violents de Twitter.
Aujourd'hui, le débat est le même aux US qu'en France : les plateformes ne veulent pas assumer la responsabilité du contrôle d'âge, sujet ô combien complexe... et coûteux, pour CHAQUE site.
Permettre d'envoyer une info "Ici, contenu 18+" en en-tête qui soit interprétée par le navigateur/logiciel/OS serait une solution qui remettrait la responsabilité là où elle est : c'est aux parents qui fournissent les dispositifs d'empêcher les gamins de regarder des contenus inadaptés.
Alors oui, ça s'outrepasse, ça se hack, les parents trouvent que le jeu 13+ est largement jouable par un 12 ans, etc., mais au moins ça permet à n'importe quel site de mettre en place un verrou fiable en quelques minutes, et vu les OS verrouillés qu'on commence à avoir, ça serait pas compliqué que le contrôle parental puisse être efficace. En tout cas, sur Google Family Link par exemple, ça se grefferait très bien à un tel dispositif.
#7.3
AMHA le contexte du contrôle parental moderne ne ressemble pas à :
"Comment compléter ma démarche actuelle en vu d’être plus efficace ?"
Mais plutôt à :
"Comment ne pas surveiller mon gosse sur son écran pour m’octroyer du temps d’écran ?"
#7.4
Franchement, aujourd'hui le contrôle parental c'est facile quand t'as un enfant en très bas âge, mais à l'approche de l'adolescence, le blocage tout/rien des solutions actuelles est un peu un enfer. Et rester derrière, pareil c'est très théorique. Le net est omniprésent, même dans le parcours scolaire. Rien que pour aller chercher les devoirs maintenant t'as besoin de te connecter sur Pronote...
Quand il doit faire un exposé qui nécessite des recherches sur internet, qu'il bosse dessus aux heures où t'as toutes les corvées à faire, même sans parler de flemmards, y'a une vraie difficulté à avoir un œil sur tout.
Donc avoir déjà un moyen technique qu'un site puisse dire au poste qui se connecte "Oui, je peux avoir du contenu pas adapté à cet âge là", je reste quand même assez circonspect que le W3C ou Google (qui est moteur de recherche, hébergeur web, développeur de navigateur et d'OS mobiles et desktop, qui propose un contrôle parental...) soient pas capables de faire ça.
#7.5
La problématique va bien au delà de ça (en tout cas, en France). D'un coté, on a un législateur qui a dit, on veut du filtrage, mais c'est pas notre problème de vous fournir une solution. De l'autre, on a des sites qui ont proposé de nombreuses solutions :
- plus ou moins viables ;
- plus ou moins attentatoire à la vie privée ;
- plus ou moins efficace
et qui ont TOUTES été retoquées soit par la CNIL, le CSA ou l'Arcep (c'était avant la fusion de mémoire).
La seule solution retenue, en France toujours, est semble-t-il le recours à un tiers de confiance. Il devait y avoir des expérimentations, mais je ne sais pas où cela en est aujourd'hui, ni si le principe a été validé.
La problématique, c'est surtout d'avoir une solution faisable et qui satisfasse l'ensemble des organes de contrôles :
- qui ne soit pas attentatoire à la vie privée
- qui soit efficace.
Et ça... c'est très complèxe.
#7.6