Le Washington Post perd 250 000 abonnés après la décision de ne pas soutenir Kamala Harris
Le 30 octobre à 10h41
3 min
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Un journal doit-il prendre position politiquement ? Aux États-Unis, depuis des décennies, différents titres le font pour différents types d’élections. Le New-York Times a par exemple décidé cette année de cesser de soutenir des candidats pour des élections locales, mais de maintenir sa tradition de soutien à un ou une candidate à la présidentielle, qu’il honore depuis 160 ans.
Dans ce contexte, le Washington Post avait préparé un article de soutien à Kamala Harris, dont la publication a été suspendue à la suite d’une décision qui aurait été prise par son propriétaire, le fondateur d’Amazon Jeff Bezos. C’est la première fois en 36 ans que le quotidien ne se positionnera donc pas pour un candidat à la présidentielle.
Dans les jours qui ont suivi, 21 éditorialistes ont co-signé un éditorial qualifiant la décision de « terrible erreur », alors que l’un des candidats « promeut des positions qui menacent directement la liberté de la presse et les valeurs de la Constitution ». Auteurs des révélations du Watergate, Bob Woodward et Carl Bernstein ont déclaré que la décision ignorait la « menace que Donald Trump fait peser sur la démocratie ».
Le directeur exécutif du journal, Sir Will Lewis, a publié le 27 octobre une déclaration selon laquelle la situation était décrite de manière inexacte : Jeff Bezos « n'a pas lu et n'a pas donné son avis sur un quelconque projet ».
Le lendemain, ce dernier a pourtant exprimé son point de vue dans les pages du Washington Post, dans lequel il a donné sa propre vision de la place des médias. Il s'y inclut dans le « nous » lorsqu’il décrit : « Notre profession est aujourd'hui celle qui inspire le moins confiance. »
Et argumente précisément que la confiance dans les médias est trop basse pour que ceux-ci soutiennent un candidat ou un autre – un argument de neutralité fréquent, dans le monde des médias, mais qui ne semble pas convaincre tout le monde : plus de 250 000 personnes auraient mis fin à leur abonnement au Washington Post dans les jours qui ont suivi le refus de soutenir un des deux candidats à la présidentielle, soit 10 % du lectorat payant du journal. Des chiffres confirmés par le Washington Post.
Avec le risque, comme le souligne la journaliste Chloé Woitier, que les principales victimes soient les membres de la rédaction.
Comme le Washington Post, le Los Angeles Times subit des pertes d’abonnements et des démissions après que son propriétaire, le milliardaire Patrick Soon-Shiong, ait décidé de suspendre tout soutien politique.
La plupart des grands patrons de la tech soignent leur positionnement pour plaire à Donald Trump, pointe Platformer. Pour son fondateur Casey Newton, c’est à la fois une manière de se préparer à toutes les possibilités et une forme de réaction au traitement que le camp démocrate a réservé aux géants numériques pendant les quatre ans de présidence de Joe Biden, et notamment aux multiples procès pour antitrust qui visent Apple, Google, Meta et Amazon.
Le 30 octobre à 10h41
Commentaires (64)
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Abonnez-vousModifié le 30/10/2024 à 10h48
Modifié le 30/10/2024 à 12h30
Le 31/10/2024 à 09h12
Le 30/10/2024 à 11h04
Le 30/10/2024 à 13h33
Le 30/10/2024 à 16h22
Le 31/10/2024 à 00h57
Le 31/10/2024 à 09h42
Le pH est juste un nombre compris entre 0 et 14, il ne peut pas être acide ou neutre :)
C'est la solution pour laquelle on mesure le pH qui peut l'être!
[/mode chieur]
Le 30/10/2024 à 11h24
En France idem, pas de RN pour moi, mais une campagne légale de publicités pour un livre de l'un de leurs représentants ne doit pas pouvoir être censuré par une minorité politisée payé par nos impôts (Cf SNCF).
Le 30/10/2024 à 11h51
Le Monde
« Toutefois, les autres maisons d’édition qui publient des ouvrages politiques ne proposent jamais de telles campagnes d’affichage, sachant pertinemment qu’elles ne seront pas conformes aux conditions générales de vente de l’entreprise, explique Mediatransports. Fayard a tout de même tenté sa chance alors que le projet allait être rejeté, faisant du bruit au passage. »
Le 30/10/2024 à 12h35
Le 30/10/2024 à 14h40
Le Monde
Modifié le 30/10/2024 à 12h14
Au contraire, l'éditeur a fait une belle opération publicitaire en proposant un format qu'il savait incompatible avec les conditions et un emballement médiatique ou un buzz savamment organisé pour qu'on parle du livre partout. Tout ça gratis, à l'oeil, pour un bouquin politique (qui n'interesse que les militants et les journalistes politiques)…
Le 30/10/2024 à 12h41
Le 30/10/2024 à 13h33
Le 30/10/2024 à 13h39
Le 30/10/2024 à 14h33
Le 30/10/2024 à 16h05
Donne un exemple stp.
Le 30/10/2024 à 17h34
Modifié le 30/10/2024 à 18h12
Et ensuite tu ne me donnes pas d'exemple concret de pourquoi ils ont mobilisé l'antenne.
Le 30/10/2024 à 18h46
Le pourquoi importe peu mais plutôt le comment, auquel il est tout aussi difficile de répondre mais un début de réponse vient probablement de la subvention des médias publiques ou bien privés par l'état.
Le 30/10/2024 à 19h05
Toutes aides confondues, le titre de presse qui a touché le plus d’argent public est Aujourd’hui en France, avec 11.897.000 euros (+ 1.623.000 euros pour Le Parisien/leparisien.fr), soit environ 13,5 millions d’euros. Viennent ensuite Le Figaro, avec 7,7 millions d’euros d’aides, Libération (6,7 millions), Le Monde (5,9 millions), L’Humanité (5,1 millions), La Croix (4,9 millions), Ouest-France (2,3 millions), Les Echos (2,2 millions), L’Opinion (2,1 millions), Sud-Ouest (2,1 millions), Le Journal du Dimanche (1,9 million), Le Dauphiné Libéré (1,4 million).
Je ne vois pas trop de quoi étayer tes arguments.
Le 30/10/2024 à 19h46
Il a juste dit que la circulaire du Ministère de l'Intérieur : Il n'a jamais dit que le Ministère de l'Intérieur avait eu raison d'attribuer la nuance politique "Gauche" à LFI et au PC, juste qu'il avait le droit de le faire.
Et comme ces nuances ne servent qu'à agréger les résultats des élections (expliqué là aussi dans sa décision), il est logique de mettre LFI et le PC dans la même nuance que ses alliés du NFP : c'est pour cela que le terme gauche a été utilisé. Il aurait été malvenu d’attribuer la nuance extrême gauche au PS par exemple.
Par contre attribuer la même nuance politique "droite" aux LR (historiques, pas ceux de Ciotti) et au RN et ses alliés Ciottistes n'aurait pas permis de compter les voix de chacun de ces groupes.
Le RN aurait préféré une nuance du type"droite nationale", mais ce n'est pas lui qui choisit mais le Ministère de l'Intérieur qui en a la prérogative.
L'article du 20 minutes est ridicule, il n'explique pas la décision du Conseil d'État qu'il cite mais il indique son opinion sur le classement de ces différents partis.
Modifié le 31/10/2024 à 09h11
Si LFI est plus à gauche que la gauche et qu'il n'y a pas d'autre parti qui soit encore plus à gauche que LFI, alors LFI est bien situé à l'extrême gauche.
Toutes ces désignations ne peuvent être faites que par rapport à un autre point qui sert de référence, il n'existe pas de point de référence absolu de toute façon.
.
Le 04/11/2024 à 11h10
Si tu veux parler d'un temps où la gauche radicale à eu réellement des portes-voix auprès des médias, il faut remonter aux années 70, durant lesquelles le PC faisait des scores tout à fait respectables d'environ 20% des voix à toutes les élections...
Ce qui est troublant pour moi, c'est que je sais que si le PC a complètement dégringolé dans les années 80-90, c'est bien à cause de son dirigeant d'alors, Georges Marchais, pour diverses raisons, dont un manque certain de lucidité et de perspicacité...
...Manques qu'étrangement, je retrouve dans la personnalité médiatique d'un Mélanchon, qui semble, depuis un long moment déjà, avoir sombré dans la même folie idéologique et le même aveuglement que son célèbre prédécesseur...
Modifié le 30/10/2024 à 11h25
"When it comes to the appearance of conflict, I am not an ideal owner of The Post. Every day, somewhere, some Amazon executive or Blue Origin executive or someone from the other philanthropies and companies I own or invest in is meeting with government officials. I once wrote that The Post is a “complexifier” for me. It is, but it turns out I’m also a complexifier for The Post."
Pour le LA Times ça fait une éternité que j'ai arrêté de le suivre régulièrement vu la qualité et ne mettrais pas du tout Soon-Shiong au même niveau de Bezos, ni qu'il ait besoin de la campagne présidentielle pour couler tout seul son journal à chaque décision.
Le 30/10/2024 à 12h04
Je note quand même une certaine ironie dans son message.
Il parle du manque de crédibilité des médias et dit que ceux qui ignorent ce problème se voilent la face en ignorant la réalité.
Moi je me dis que vu la situation en termes de fake news galopantes, d'abus de réseaux sociaux, et surtout de partis politiques qui attisent le feu parce que ça sert leurs intérêts, c'est un peu Bezos qui ignore la réalité en se disant qu'il peut faire quelque chose à l'échelle de ce journal pour lutter contre le phénomène.
Le 30/10/2024 à 14h18
"
Trump dit qu'il enfermera des opposants politiques
Qu'il lâchera nos alliés de par le monde
Déportera des gens,
utilisera l'armée contre les citoyens
fera de la politique avec les catastrophes naturelles
CROYEZ LE!
"
C'est pourtant le principal souvenir qu'il faut avoir de son premier mandat: quand il dit qu'il va faire une grosse connerie, il faut le croire. Ses alliés républicains et donneurs d'ordre milliardaires ont eu de lui ce qu'ils voulaient à l'époque, une baisse massive d'impôts. le reste, ils s'en cognent tant que ça affecte pas le business.
C'est entre autre pour ça que Bezos est incapable de se mettre de ce côté là : au fond il est un multi-milliardaire standard avec des idéologies propres à ce monde là. Ca devrait pas faire de plis pour un propriétaire de média et pourtant lui n'arrive pas à se forcer.
Le 30/10/2024 à 14h55
Le 30/10/2024 à 15h03
Le 30/10/2024 à 15h24
Le 30/10/2024 à 12h06
Le 30/10/2024 à 12h23
Le 30/10/2024 à 12h32
Pas trop entendu parler de démissions cinglantes chez un Tesla ou SpaceX en réaction au militantisme du grand gourou non plus... alors aucun regret à avoir de ce côté, en prime.
Le 30/10/2024 à 12h26
Le 30/10/2024 à 14h46
Le 30/10/2024 à 15h30
mais comme le WaPo, comme le NYT, etc... les milliardaires n'achètent pas leurs médias pour faire du pognon, mais comme porte-voix/influence/lobbying. Musk prouve tout les jours qu'il n'a rien à secouer de la liberté de la presse et de la liberté d'expression.
Le 30/10/2024 à 16h08
Le 30/10/2024 à 17h27
'Quoi ?! T'as pas mis le hashtag #Kamala dans ta bio Twitter !? Je te ban direct !!"
Modifié le 31/10/2024 à 23h48
La quasi totalité de la rédaction du journal soutient Kamala Harris, et ils avaient préparé une gros éditorial pour bien le mettre en avant, sauf que au dernier moment, des ordres venus d'en haut on stoppé ça net.
A mon avis, la réaction des ex-abonnées c'est plus pour la censure imposée par les proprios du journal, que pour se plaindre du manque de soutien des journalistes à la campagne de Harris.
Modifié le 01/11/2024 à 12h44
Le 02/11/2024 à 01h42
Tu pars du principe que 100% des résiliations proviennent de lecteurs du camp des "démocrates", et qu'ils le font pour punir le journal (au sens de l'entreprise) qui n'a pas osé supporté leur candidate.
Mais il y a probablement dans le tas des "républicains" qui sont très attachés à la liberté d'expression et de la presse et qui ont trouvé la censure inacceptable, même si la censure joue en la faveur du candidat du parti "républicain".
Et ça marche aussi pour des indécis ou des supporteurs de Harris, ils peuvent très bien être indifférents au fait que le journal n'affiche pas un soutien officiel à Harris, mais être sensibles à la question de la censure.
Il y a pleins d'américains qui sont complètement radicalisés et totalement intolérants avec les autres opinions politiques à cause de leur politique très binaire, mais il y reste quand même des gens raisonnables entre les 2 extrêmes.
Si la même chose arrive en France avec un journal qui voulait soutenir un candidat de droite/gauche, et que le propriétaire milliardaire sort de nulle part pour faire la censure, je vais aussi trouver ça très nauséabond, quelque soit le bord politique du journal et du mien, même si c'est par exemple pour soutenir les candidats du partis que je supporte le moins.
Le 01/11/2024 à 14h01
Mais bon, pour moi, Bezos devrait dire : je ne me mêle pas du contenu éditorial du journal parce que je suis attaché à l'indépendance de la rédaction. Le contenu ne m'engage donc pas et ne m'est pas imputable. Ça éviterait qu'on lui reproche quoi que ce soit quel que soit le bord politique.
Le 02/11/2024 à 01h14
Donc c'est peut être pas Jeff Bezos lui-même qui a pris la décision, mais la personne qui a envoyé l'ordre de censure l'a fait en suivant les directives de Jeff Bezos.
Le 30/10/2024 à 19h10
Le 30/10/2024 à 19h47
Le 31/10/2024 à 13h45
Le 30/10/2024 à 23h54
Un journal prend une décision différant de seulement 5 % et c'est l'exode...
Le radicalisme est vraiment un trouble mental à ce stade. Car certes, on peut voir dans ces 250K départs une façon de voter avec son portefeuille qui a enfin un minimum d'impact, mais à terme cela peut causer... un média de gauche en moins. J'espère qu'à terme ces mêmes votants ne se plaindront pas d'un manque de médias de gauche si ce genre d'actions se reproduisait, car c'est leur propre radicalisme qui aura causé ce manque. Encore qu'ils sont capables d'être aveugle à cela.
Oui la décision a probablement été prise en haut lieu pour minimiser les risques en cas de victoire de Trump, mais quand on a un minimum de nuance on ne peut que ne pas être surpris de cela et donc qu'il faut être patient.
Après ce n'est pas grave, ça fera juste quelques memes supplémentaires sur le "go woke go broke"
Le 31/10/2024 à 00h12
Sauf que c'est pas la rédaction du journal qui a décidé, eux ils avaient préparé l'article pour bien mettre en avant le soutien, mais ils se sont pris un taquet de censure au dernier moment.
C'est ça qui fait fuir les abonnés à mon avis : ils votent avec leur portefeuille pour signaler que mettre une muselière sur les journalistes c'est pas dans leurs valeurs.
Modifié le 31/10/2024 à 06h45
Édit: si c'est un problème de « nuance » dans le raisonnement, il faut militer pour le vote blanc.
Le 31/10/2024 à 09h46
Modifié le 31/10/2024 à 13h41
Après d'un point de vue général, aujourd'hui ces termes ne veulent plus dire grand chose. Sur les réseaux il a été souvent parlé d'homophobie pour avoir eu le malheur de critiquer le député LFI qui a acheté de la drogue à un adolescent, alors que la majorité des gens n'était même pas au courant de son orientation. Entre le puritanisme et le radicalisme ambiant, on risque surtout de voir le 95% devenir 80% puis... car on n'a plus envie de faire des efforts pour se faire incendier pour rien, autant aller voir l'autre camp.
D'ailleurs le comique en question avait sorti une phrase juste après le « tu seras accueilli à bras ouverts. » « Ah tu n'es pas homophobe ou autre ? T'inquiètes, ça viendra ! ».
Modifié le 31/10/2024 à 13h42
Mais le pire c'est qu'il n'y a réellement souvent que qques % de différence entre une personne de gauche et une extrême droite. La plupart des extrême droite ont beaucoup de valeurs et de demandes de gauche... Mais sont totalement camouflées, leur racisme et leur fascisme prenant le pas sur tout le reste.
Modifié le 31/10/2024 à 13h44
Le 01/11/2024 à 22h01
Après, sur les RS, ce sont souvent des réactions profondément crétines de personnes pas plus intelligentes que leurs commentaires, qu'on voit passer. Combien de fois je me suis fait traiter de fasciste ou d'homophobe par de purs fascistes et de gros homophobes (encore aujourd'hui pour le fasciste, d'ailleurs)!
Le 02/11/2024 à 21h24
Voir un Wapo faire une incartade et c'est 10% de départs en quelques jours, ce n'est pas courant. Et ça doit être financièrement compliqué à gérer, encore que l'on parle d'un gros journal ici et pas d'un NXI, heureusement.
En tout cas, j'espère que NXI ne choisira pas un camp, car ce scénario recommencera contre tout média maintenant que l'on a un précédent. Enfin... je serai sûrement parti bien avant si NXI part à fond à gauche ou à droite.
Le 02/11/2024 à 21h49
Si Next soutenait plus ou moins ouvertement un candidat à une election présidentielle, les lectrices et les lecteurs en désaccord se désabonneraient d’eux-mêmes, sans penser au WaPo.
Ce qui est un peu paradoxal sur cette histoire du WaPo c’est que c’est précisément l’inverse qui leur est reproché.
C’est leur manque d’engagement politique sur cette election qui leur vaut d’être accusés d’une forme de partialité politique.
Mais il est vrai aussi que le contexte politique US est un peu hors normes ces derniers temps.
Modifié le 02/11/2024 à 21h53
Le 02/11/2024 à 23h36
Trop facile.
Modifié le 03/11/2024 à 15h35
L'Humanité se réfère encore aujourd'hui à son fondateur, Jean Jaurès, mais n'est plus l'organe officiel de presse du PCF depuis 1994. Sûrement que le journal défend des idées communistes qu'on retrouve dans différents partis, mais le journal a-t-il pris position en son nom pour un candidat en particulier ? Je n'en ai pas vu la trace. J'ai seulement trouvé une tribune publiée dans L'Humanité signée par différents responsables ou intellectuels.
Le 03/11/2024 à 13h55
Le 03/11/2024 à 14h25
Modifié le 03/11/2024 à 15h58
Je suis d'accord ce n'est pas neutre et c'est la rédaction de Libération qui a décidé cette Une et qui a éditorialisé la position du journal (contrairement à la décision exceptionnelle du Washington Post de s'abstenir en contradiction de ses habitudes et contre l'avis de sa rédaction). En revanche, ce n'est pas une habitude pour Libération, ça confirme la différence entre le vote US et le vote en France : Libération ne dit pas voter Macron parce que c'est Macron mais parce que c'est Le Pen au 2d tour – Libération s'exprime lors d'un 2d tour qui n'existe pas aux US (il y a toujours des petits candidats à l'élection du PotUS dont personne ne parle).
Le 31/10/2024 à 00h06