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Élections européennes : la plateforme FactCheckEU veut lutter contre la désinformation

Élections européennes : la plateforme FactCheckEU veut lutter contre la désinformation

Le 19 mars 2019 à 09h29

13 pays et 19 médias – dont l'AFP, le Monde, Libération et 20 Minutes – se sont regroupés « pour répondre à vos questions sur les élections européennes », et uniquement ce genre de sujets.

La plateforme propose des « articles de vérifications sur les élections publiés par les partenaires, des analyses et réponses sur les idées reçues sur l'Europe, et toutes les réponses à vos interrogations sur ces élections ».

Tous les participants ont signé le code de conduite de l'International Fact-Checking Network (IFCN). Le financement provient de divers organismes, comme le détaille les Echos : 10 000 euros de l'IFCN, 40 000 euros de l'Open Society for Initiative for Europe et 44 000 euros de Google.

Jules Darmanin, coordinateur éditorial du projet, le site devrait « à priori » fermer quelques semaines après les élections de mai… « mais cela dépendra de son succès ».

Le 19 mars 2019 à 09h29

Commentaires (76)

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L’article du Mail indique au moins par 2 fois :

The Bavarian farmers’ association fears the new rules effectively ban them from grazing cows on the slopes - because their cow pats might be construed as fertilising.



Under EU rules, the use of fertilisers is being prohibited on hillsides with gradients of more than 15 per cent and farmers fear it effectively bans them from grazing cows because cow pats might be construed as fertilising



Mais c’est HS ici. La soit disant vérification est une imposture : elle transforme la dénonciation humoristique de l’absurdité réelle des règles UE, un message que l’article fait correctement passer, en suggestion que l’UE interdit la pâture des vaches, suggestion qui est une pure invention mensongère.



On repassera pour le factchecking.

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On reconnaît tout de suite le technocrate absolutiste pour qui une directive [1] n’est pas une règle et qui préfère la forme au fond. <img data-src=" />



Mais pas de chance, en France on parle de « programmes d’action » et de « mesures », la novlangue PC étant passée par là [2].



[1]https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:31991L0676&from=EN

[2]http://draaf.hauts-de-france.agriculture.gouv.fr/Le-nouveau-Programme-d-Actions

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tmtisfree a écrit :



On reconnaît tout de suite le technocrate absolutiste pour qui une directive [1] n’est pas une règle et qui préfère la forme au fond. <img data-src=" />



Mais pas de chance, en France on parle de « programmes d’action » et de « mesures », la novlangue PC étant passée par là [2].



[1]https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:31991L0676&from=EN

[2]http://draaf.hauts-de-france.agriculture.gouv.fr/Le-nouveau-Programme-d-Actions





Je ne préfère pas la forme au fond.

Je préfère les faits.



Dans ton cas: le fond est faux ET la forme permet d’enrober tout cela pour rendre l’Europe responsable des plans d’actions nationaux.



Les mots ont un sens. Tu émets une contre vérité, je te fais simplement remarquer qu’avant de critiquer les sites de fact-checking, tu devrais faire le ménage devant ta porte.


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OK, il y a 19 médias qui participent sur la plateforme mais combien sont indépendants ?

Et certains ont ils une ligne éditoriale souverainiste ou sont ils tous Pro-UE ?

&nbsp;

Parce-que bon, juste en regardant les médias français, ça fait peur.

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Selon tes propres « faits », toutes tes affirmations sont erronées :



1/ « Elle existe en France » fait référence à une règle, or il n’y a pas plus de « règle » en France, seulement un « programme d’action » comportant des « mesures »

2/ l’UE n’a pas « demandé », elle a imposé une directive qui doit être implémentée

3/ il y a une stratégie commune pour l’édiction des « règles » par le Common Implementation Strategy for the Water Framework Directive, ce qui veut dire que les « règles » sont téléguidées depuis l’UE (même si ce sont les États qui les tapent à la machine avec toutes les bureaucraties qui vont avec)

4/ il n’existe pas de « plans d’action » seulement des plans de fertilisation, rien à voir



« Les mots ont un sens. ». Je suis d’accord, reste à te l’appliquer à toi-même maintenant.

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En deux ou trois clics, on peut voir que la ligne éditoriale est assez claire. C’est clairement pro-UE.

&nbsp;https://factcheckeu.info/fr/article/leuro-a-t-il-vraiment-fait-perdre-de-largent…



&nbsp;<img data-src=" />

Extrait de la conclusion :

&nbsp;Un « rééquilibrage » des forces en zone euro supposerait une meilleure

coordination économique entre les Etats-membres : c’est notamment ce que proposait Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle de 2017, ….

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Pour le coup, tu tends le bâton pour te faire battre…



La directive que tu cites dans ton lien demande seulement que les états:

* “établissent un ou des codes de bonne pratique agricole”

* des codes qui seront “mis en œuvre volontairement par les agriculteurs”

* des codes qui “devraient” contenir des éléments (comme l’épandage sur sol en pente) “pour autant qu’ils soient pertinents”.



Le principe des directives UE c’est de fixer ENSEMBLE des objectifs puis de laisser à CHAQUE état le choix de la méthode pour atteindre ces objectifs. On peut certes critiquer l’UE sur le choix des objectifs, mais pour ce qui est de la mise en oeuvre on ne peut que critiquer les états.

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En quoi c’est pro-UE ? Parce qu’ils critiquent une étude dénonçant l’euro ?



Sauf que cette étude est effectivement remplie de biais méthodologiques, et une étude sans barre d’erreur n’a rien de scientifique. Donc oui, cette étude est très critiquable et n’apporte rien sur le fond.



Mais en plus de (correctement) critiquer l’étude, l’article explique bien le contexte que mesurer l’effet précis de l’euro est très compliqué, que des déséquilibres existent toujours alors qu’on espérait que la moniaue unique allait les résorber, et que l’Allemagne a plus profité que les autres pays (mais est-ce dû à l’euro, au marché unique ou à des facteurs propres, on ne sait pas).



Donc pour moi, on a là un article équilibré, qui critique une étude ayant fait les gros titres mais douteuse, et en profite pour expliquer le contexte.

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Ils ont évidement tous la même idéologie pro-européenne.

Une horreur de plus.

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Une directive ne « demande » pas, elle s’impose aux États par subsidiarité : voir par ex. pour l’Irlande p4 [1]. Pourquoi crois-tu que les Anglais fuient l’Europe ?



Ces « codes » sont des mises en œuvre volontaires et obligatoires avec carnet de tenue de fertilisation à la parcelle (ou à l’îlot) et présentation impérative en cas de contrôle. La police de l’eau peut également l’exiger en cas de problème.



Les « méthodes pour atteindre ces objectifs » sont prédéfinies dans le Common Implementation Strategy.



La seule « liberté » laissée aux États est par ex. : pour un pays qui n’a pas de terrains en pente, pas d’obligation à créer des régulations concernant le ruissellement. Ai-je besoin de mettre un smiley <img data-src=" /> ?



[1]https://www.agriculture.gov.ie/media/migration/ruralenvironment/environment/nitr…

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Super le financement des pro-mondialistes et pro-européens (Open Society, IFCN, Google)…



Remerciez Georges Soros <img data-src=" />

&nbsp;

https://www.opensocietyfoundations.org/explainers/open-society-foundations-and-george-soros/fr&nbsp;

https://www.liberation.fr/checknews/2018/05/22/est-il-vrai-que-checknews-a-recu-50-000-dollars-d-un-institut-finance-par-soros_1655223

&nbsp;

Les fondations Open Society (Open Society Foundations en anglais) ont été fondées par George Soros.&nbsp;Marrant leur page Facebook : 1.7 millions de (faux?) comptes inactifs

facebook.com FacebookVoilà voilà.

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C’est moi ou tu t’es lâchement défilé ? :)



C’est vrai que la directive ne définit pas explicitement les mesures à observer elle considère juste que




  • l’Humain boit de l’eau (déjà ça se discute),

  • L’Humain étant un feignant il boit l’eau de la surface,

  • L’eau de surface des fois elle a un goût de nitrate et l’Humain il aime pas ça,

  • A priori l’arrière goût ne vient pas (uniquement) du fait que le voisin a fait (sa lessive) dans le ruisseau,



    Pour tous ces motifs il semble

  • qu’une action est donc nécessaire au niveau communautaire conformément à l’article 130 R;

  • qu’il faut assurer un certain niveau de protection de l’ensemble des eaux contre la pollution;

  • qu’il convient de prévoir une protection spéciale pour certaines zones dont les bassins versants alimentent des eaux susceptibles d’être polluées par des composés azotés;

  • qu’il convient que les États membres définissent les zones vulnérables, qu’ils élaborent et mettent en oeuvre des programmes d’action visant à réduire la pollution des eaux par les composés azotés dans ces zones;

  • que de tels programmes doivent comporter des mesures visant à limiter l’épandage sur les sols de tout engrais contenant de l’azote et, en particulier, à fixer des limites spécifiques pour l’épandage d’effluents d’élevage;&nbsp;&nbsp;



    …mais bon c’est vrai que dans ce cadre les solutions envisageables sont laissés à la seule discrétion des états.On peut penser qu’il y avait sans doute d’autres possibilités:

  • acclimater l’Humain à autre chose que de l’eau;

  • tarir les sources;

  • tuer le cheptel; (le constiper ?)

  • recycler systématiquement les bouses pour faire des huttes;

  • faire en sorte que les ruisseaux se trouvent sur le haut du relief plutôt qu’en bas;

  • enrichir l’alimentation en H, He et savon pour que les bouses ne descendent pas la colline mais aient plutôt tendance à s’élever (solution mutuellement exclusive de la précédente);



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Bah comme les anti-européens passent leur temps à raconter des mensonges, ils ne vont pas aller financer une initiative qui va montrer qu’ils racontent n’importe quoi…



Et je ne vois pas pourquoi certains passent leur temps à critiquer Soros. Il a fait fortune avec des moyens pas si nobles, mais je ne vois pas pourquoi on le critique d’utiliser ses sous pour promouvoir la démocratie, les droits de l’homme et l’éducation.

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Le RPR renvoyait une mauvaise image. Alors c’est devenu l’UMP.

Les journalistes exercent une des professions les moins appréciées. Alors ils sont devenus fast-checkeurs.

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“Donc pour moi, on a là un article équilibré, qui critique une étude

ayant fait les gros titres mais douteuse, et en profite pour expliquer

le contexte.”



On a une étude économique (qui peut faire débat) mais faites par des chercheurs du centre de politique européenne (CEP) de Fribourg (un think-tank allemand d’inspiration libéral).

La qualifier de douteuse est complètement exagérée.

&nbsp;

Et on a un article qui finit par parler de la “Très ambitieuse proposition” d’Emmanuel Macron avec un petit lien vers le site en marche.



Euh … “article équilibré”, pas de mon avis

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tmtisfree a écrit :



Une directive ne « demande » pas, elle s’impose aux États par subsidiarité : voir par ex. pour l’Irlande p4 [1]. Pourquoi crois-tu que les Anglais fuient l’Europe ?



Ces « codes » sont des mises en œuvre volontaires et obligatoires avec carnet de tenue de fertilisation à la parcelle (ou à l’îlot) et présentation impérative en cas de contrôle. La police de l’eau peut également l’exiger en cas de problème.



Les « méthodes pour atteindre ces objectifs » sont prédéfinies dans le Common Implementation Strategy.



La seule « liberté » laissée aux États est par ex. : pour un pays qui n’a pas de terrains en pente, pas d’obligation à créer des régulations concernant le ruissellement. Ai-je besoin de mettre un smiley <img data-src=" /> ?



[1]https://www.agriculture.gov.ie/media/migration/ruralenvironment/environment/nitr…





Ce qui est bien avec toi, c’est que non seulement tu ne comprends strictement rien sur la répartition des responsabilités entre l’Europe et les Etats, mais en plus tu en fais étalage devant tout le monde.



Finalement ta logorrhée permanente n’est que la suite de la confusion qui règne dans ta tête.


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Ubik! a écrit :



En deux ou trois clics, on peut voir que la ligne éditoriale est assez claire. C’est clairement pro-UE.

 https://factcheckeu.info/fr/article/leuro-a-t-il-vraiment-fait-perdre-de-largent…



 <img data-src=" />

Extrait de la conclusion :

 Un « rééquilibrage » des forces en zone euro supposerait une meilleure

coordination économique entre les Etats-membres : c’est notamment ce que proposait Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle de 2017, ….





Tu es l’exemple même de la personne qui nierait que 2+2=4 car le prof’ qui te l’a dit est “encarté” dans tel ou tel parti.



Tu as lu l’article avec un tel a priori que tu en as loupé la conclusion



« La question de l’effet de l’euro est très complexe, abonde Olivier Lenoir, directeur de projet au sein du programme économique du Groupe d’études géopolitiques (GEG), un think-tank de l’ENS. Il faut toujours se méfier des études qui aboutissent à des chiffrages très précis, sans marge d’erreur. Pour autant, cela ne veut pas dire que l’euro est parfait ».



Et en plus je te suggère de lire les arguments donnés et de me dire en quoi ils sont faux.



Si pour toi le simple fait qu’une étude existe veut dire qu’elle est cohérente, cela montre simplement que fact-checking ou pas tu ne croiras toujours que ce qui tu auras envie de croire.


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ytterbium a écrit :



Sauf que cette étude est effectivement remplie de biais méthodologiques, et une étude sans barre d’erreur n’a rien de scientifique. Donc oui, cette étude est très critiquable et n’apporte rien sur le fond.





Ce ne sont pas des biais mais les limites de la méthode. On pourrait parler de biais si on avait accès à un univers // où l’étude aurait été menée en réel sans l’Euro pour comparer.



La critique d’être obligé d’exclure des « cobayes » est stupide : comment comparer autrement ? La critique de la sélection de l’Australie est un peu opportuniste et malicieuse : on pourrait aussi contre-argumenter qu’avec un Franc faible la France aurait pu exporter beaucoup plus comme l’Australie l’a fait (position de J. Stiglitz par ex. [1]). L’Australie est aussi pondérée à ~50% avec l’UK, ce qui atténue son effet.



Pour l’absence d’erreur, cela résulte du trop faible nombre de pays contrôle pour le calcul. Il aurait été préférable de donner une fourchette plutôt qu’un chiffre brut dans le tableau (mais cela a moins d’impact).



Ce type d’étude donne juste un ordre d’idée, il ne faut pas se fixer sur les nombres exacts. On peut critiquer l’Euro avec beaucoup d’autres angles [2].



[1]https://inference-review.com/article/one-euro-one-europe

[2]https://inference-review.com/letter/the-euro-is-doomed


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Ubik! a écrit :



“Donc pour moi, on a là un article équilibré, qui critique une étude

ayant fait les gros titres mais douteuse, et en profite pour expliquer

le contexte.”



On a une étude économique (qui peut faire débat) mais faites par des chercheurs du centre de politique européenne (CEP) de Fribourg (un think-tank allemand d’inspiration libéral).





Argument d’autorité. Même une étude par le CNRS peut être critiquée, alors une produite par un obscur think-tank allemand qui n’a pour lui qu’un nom ronflant part avec un a priori assez bas.



Et ensuite l’article explique bien pourquoi cette étude est douteuse (mais il faut le lire) : comparaison entre la France et l’Australie en dépit de divergences macro-économiques, échelle de temps arbitraire, absence de barres d’erreur.



Quant à la citation de Macron, c’est le seul chef d’État européen qui actuellement propose de manière sérieuse des avancées pour résoudre les déséquilibres au sein de l’UE.


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Je suis complètement habituée et amorphe à tes maladroites et pathétiques mais non moins prévisibles tentatives de shaming et d’ad hominem : carbier, adepte du fuck-checking <img data-src=" />

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Ce sont bien des biais méthodologiques : l’étude les ignore totalement.



Quelle est la pertinence de comparer l’Allemagne à 28.1% au Bahreïn ? Quelle est la pertinence de faire coller l’évolution de pays européens à des pays extra-européens n’ayant rien à voir de 1980 à 1996 (soit 3 ans avant l’€) pour en déduire leur évolution qu’ils auraient pu avoir sans l’euro jusqu’en 2018 ?



Quant à la comparaison entre l’Australie et la France, as-tu lu l’article ? L’Australie a profité de la demande chinoise en charbon ce qui a tiré sa croissance. Franc ou euro, la France aurait eu dans tout les cas du mal à exporter son charbon en Chine… Et puis même avec un Franc faible, à qui veux-tu exporter ? À d’autres pays européens avec des frais de change, et qui auraient eux aussi dévalué leur monnaie ? Et pour payer nos importations (bien plus importantes que nos exportations) bien plus cher ?



Enfin, quelle est la crédibilité à accorder une telle étude ? On ne connaît pas les intentions de ses auteurs, qui peuvent très bien être de montrer que l’euro a profité à l’Allemagne. Et en comparaison plus qu’à la France et à d’autres payse

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Et quand ce sont les politiques qui jouent avec les chiffres, on en parle?

quand c’est eux, ils sortent l’excuse de la simple erreur… mais ils jouent bien avec la vérité.

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tmtisfree a écrit :



La diversité des sources est primordiale. Et pas seulement dans sa langue natale. Par ex. pour se faire une opinion sur un évènement UE, on peut aussi et surtout lire la presse étrangère. Les correspondant étranger sur place font généralement un bon boulot.





D’accord, surtout que la couverture de l’europe par les médias français est tout sauf bonne, mais comment faire quand on ne parle que français… <img data-src=" />


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ytterbium a écrit :



…je ne vois pas pourquoi on le critique d’utiliser ses sous pour promouvoir la démocratie, les droits de l’homme et l’éducation les paradis fiscaux, les salaires en baisse et le chômage.







Fixed <img data-src=" />


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Ubik! a écrit :



OK, il y a 19 médias qui participent sur la plateforme mais combien sont indépendants ?





Indépendants de quoi ou de qui ?







Ubik! a écrit :



Et certains ont ils une ligne éditoriale souverainiste ou sont ils tous Pro-UE ?

Parce-que bon, juste en regardant les médias français, ça fait peur.





On peut être pro-UE et pour la défense des faits face aux fausses informations.

Et sur l’UE, on en voit tellement, de fausses informations (coucou le RN et LFI, en particulier).







ytterbium a écrit :



En quoi c’est pro-UE ? Parce qu’ils critiquent une étude dénonçant l’euro ?

Sauf que cette étude est effectivement remplie de biais méthodologiques, et une étude sans barre d’erreur n’a rien de scientifique. Donc oui, cette étude est très critiquable et n’apporte rien sur le fond.



Mais en plus de (correctement) critiquer l’étude, l’article explique bien le contexte que mesurer l’effet précis de l’euro est très compliqué, que des déséquilibres existent toujours alors qu’on espérait que la moniaue unique allait les résorber, et que l’Allemagne a plus profité que les autres pays (mais est-ce dû à l’euro, au marché unique ou à des facteurs propres, on ne sait pas).



Donc pour moi, on a là un article équilibré, qui critique une étude ayant fait les gros titres mais douteuse, et en profite pour expliquer le contexte.





<img data-src=" />



Concernant Soros, c’est apparemment l’homme à abattre pour tous les complotistes de service et pour l’extrême-droite (qui le stigmatisent comme si son action était dissimulée, en plus). Un mec qui cherche à promouvoir une société ouverte, les droits de l’Homme, mon Dieu quelle horreur.







carbier a écrit :



Ce qui est bien avec toi, c’est que non seulement tu ne comprends strictement rien sur la répartition des responsabilités entre l’Europe et les Etats, mais en plus tu en fais étalage devant tout le monde.



Finalement ta logorrhée permanente n’est que la suite de la confusion qui règne dans ta tête.





Bien vu.

Je continue à m’interroger sur ses motivations en venant commenter ici (en nous traitant souvent d’ignorants, ce qui n’est clairement pas le cas d’une partie au moins de ceux qui lui répondent).







tmtisfree a écrit :



Je suis complètement habituée et amorphe à tes maladroites et pathétiques mais non moins prévisibles tentatives de shaming et d’ad hominem : carbier, adepte du fuck-checking <img data-src=" />





T’as vraiment honte de rien, pour ne pas changer : Carbier t’a répondu précisément sur le fond plusieurs fois, espèce d’âne. Souligner ton ignorance ce n’est pas faire du ad hominem, c’est critiquer tes propos, pas ta personne.


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On apprend l’anglais ?

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carbier a écrit :



Tu es l’exemple même de la personne qui nierait que 2+2=4 car le prof’ qui te l’a dit est “encarté” dans tel ou tel parti.



Tu as lu l’article avec un tel a priori que tu en as loupé la conclusion



Et en plus je te suggère de lire les arguments donnés et de me dire en quoi ils sont faux.



Si pour toi le simple fait qu’une étude existe veut dire qu’elle est cohérente, cela montre simplement que fact-checking ou pas tu ne croiras toujours que ce qui tu auras envie de croire.





Merci de ne pas supposer que je n’ai pas lu l’article, ni que je suis un fanatique qui nie la réalité.



Pour en revenir à l’article, je suis d’accord avec Oliver Lenoir, “La question de l’effet de l’euro est très complexe”.

Il est difficile de trouver des éléments de comparaison dans le temps ou avec d’autres pays. C’est un problème commun en économie et avec toutes les sciences sociales en général.



Les contre-arguments de l’étude sont intéressants mais on aurait aimer une réponse à ceux-ci.

Une présentation de cette étude qui ne serait pas biaisée, devrait appliquer le plan suivant :




  1. Présentation de l’étude

  2. Critiques

  3. Réponses aux critiques

  4. Conclusion (point le plus personnel donc le moins neutre)



    Dans l’article, ce n’est clairement pas le cas car il manque le point 3.

    Et la conclusion est beaucoup trop orientée sur Macron.


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OlivierJ a écrit :



Indépendants de quoi ou de qui ?





Indépendant face au pouvoir politiques, mais aussi face

aux pouvoirs économiques, aux conflits d’intérêt et aux pressions de

toutes sortes.

&nbsp;

https://rsf.org/fr/actions/independance-des-medias


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Quand le site fonctionnera, j’envisagerai de le consulter, pour l’instant j’ai une page blanche (vide de contenu).

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ça n’est ni nécessaire pour avoir une publication de qualité, ni suffisant (quand je vois certaines publications “indépendantes”, côté objectivité bof).



Tu peux à la fois dépendre de subsides étatiques, d’un propriétaire industriel, de recettes publicitaires, et d’un lectorat payant, et être capable de faire du boulot correct ; les influences peuvent s’annuler en bonne partie, et on voit des journaux qui publient “contre leur camp” [supposé ou réel] ; et même en ne dépendant que de tes lecteurs par exemple, tu risques de ne pas vouloir aller contre lui, de peur qu’il ne veuille plus s’abonner.

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Je crois que c’est un problème de CSS ou d’animation.

&nbsp;En scrollant vers le bas, ça devrait fonctionné.

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Bien vu, il y a effectivement du contenu plus bas.

Mais du coup, ça me donne encore moins envie de visiter le site.

Quand le site nécessite une manipulation s’apparentant à un cheatcode de jeu console, merci mais non merci.



Edit : Je constate que nous devons cette œuvre d’art à Datagif.

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Il faut aller voir leur site , qui a le mérite de mieux fonctionner, mais qui est néanmoins aussi une horreur.&nbsp;<img data-src=" />

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Bon bah, on ne se mettra pas d’accord. <img data-src=" />

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ytterbium a écrit :



Ce sont bien des biais méthodologiques : l’étude les ignore totalement.





Ce sont des limitations méthodologiques qui peuvent (ou pas) introduire des biais, nuance.







ytterbium a écrit :



Quelle est la pertinence de comparer l’Allemagne à 28.1% au Bahreïn ? Quelle est la pertinence de faire coller l’évolution de pays européens à des pays extra-européens n’ayant rien à voir de 1980 à 1996 (soit 3 ans avant l’€) pour en déduire leur évolution qu’ils auraient pu avoir sans l’euro jusqu’en 2018 ?





1/ Les critères et la pertinence sont expliqués dans le papier.

2/ On ne peut que comparer les pays UE avec des pays non UE, par définition, et avant/après l’introduction de l’Euro afin de pouvoir se faire une idée de son effet.







ytterbium a écrit :



Quant à la comparaison entre l’Australie et la France, as-tu lu l’article ? L’Australie a profité de la demande chinoise en charbon ce qui a tiré sa croissance. Franc ou euro, la France aurait eu dans tout les cas du mal à exporter son charbon en Chine… Et puis même avec un Franc faible, à qui veux-tu exporter ? À d’autres pays européens avec des frais de change, et qui auraient eux aussi dévalué leur monnaie ? Et pour payer nos importations (bien plus importantes que nos exportations) bien plus cher ?





La critique sur le charbon est infondée : la progression du secteur minier dans la formation du PIB australien est lente et à peu près constante [1]. Les critiques peuvent être utiles, encore faut-il aussi les vérifier.







ytterbium a écrit :



Enfin, quelle est la crédibilité à accorder une telle étude ? On ne connaît pas les intentions de ses auteurs, qui peuvent très bien être de montrer que l’euro a profité à l’Allemagne. Et en comparaison plus qu’à la France et à d’autres payse





Chacun se fait son opinion basée sur la lecture de l’étude et d’autres sources. J’en ai donnée quelques unes plus haut.

Cependant il n’est pas bien difficile de comprendre qu’une union monétaire basée que sur des considérations politiques (UE centralisée sur le modèle français coûte que coûte) et pas sur une analyse et la prise en compte des grandes différences des économies y participant ne peut rien augurer de bon.



[1]

https://www.austrade.gov.au/images/useruploadedimages/5723/iload39917___small.gi…

https://tradingeconomics.com/australia/gdp-from-mining

(cliquer sur MAX pour la courbe entière)


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Un site à boycotter donc…

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Ubik! a écrit :



Indépendant face au pouvoir politiques, mais aussi face

aux pouvoirs économiques, aux conflits d’intérêt et aux pressions de

toutes sortes.

 

https://rsf.org/fr/actions/independance-des-medias







https://rsf.org/fr/rapports/medias-les-oligarques-font-leur-shopping-la-nouvelle…

<img data-src=" />


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Si je pouvais me permettre de donner un conseil, ce serait le suivant :





  1. Brancher son cerveau

  2. Mettre un sac sur la tête des messagers

  3. Lire les messages portés par les messagers précédemment masqués

  4. Croiser les différents messages

    4.5) Retirer les sacs si ceux-ci sont en plastique, il ne faudrait pas qu’ils s’étouffent

  5. Utiliser votre moteur de recherche favori pour retrouver la chronologie de l’information

  6. Procéder à sa propre analyse des faits de manière calme et posée (essayer d’éviter la réactance émotionnelle et de ne pas tomber dans le piège de ceux qui en font leur fond de commerce)



    Croire une seule et unique source, que ce soit un site comme celui cité dans l’actu, un média social, un blog, un mec dans la rue ou que sais-je, c’est le meilleur moyen de succomber à la désinformation.

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Ubik! a écrit :



Indépendant face au pouvoir politiques, mais aussi face

aux pouvoirs économiques, aux conflits d’intérêt et aux pressions de

toutes sortes.

 

https://rsf.org/fr/actions/independance-des-medias





Avec ton raisonnement tout salarié est donc un décérébré corrompu à la botte de celui qui le paie.



D’ailleurs comme cela a déjà été dit 1000 fois l’indépendance n’est pas gage d’impartialité, bien loin de la même.


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Patch a écrit :



Le plus comique dans l’histoire du “fact-checking”, c’est qu’à l’origne, c’est le travail de base d’un journaliste…





un gros +1 ^^


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tmtisfree a écrit :



On apprend l’anglais ?





Encore faut il avoir le temps, et les sources intéressantes ne sont pas qu’en anglais


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à mon avis au 1) t’as déjà perdu une bonne partie des gens. ^^

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Si tu crois que je vais me taper une vidéo comme ça, sans aucun commentaire préalable…



Si t’es pas capable d’écrire un commentaire, c’est pas la peine. Bizarrement t’es muet à certains moments, quand on t’a mis le nez dans ton pipi.

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carbier a écrit :



Avec ton raisonnement tout salarié est donc un décérébré corrompu à la botte de celui qui le paie.





<img data-src=" />



Pour certains, il n’y a qu’eux (et quelques autres) qui savant réfléchir sans biais, les autres sont forcément influencés (quand ce ne sont pas soit des influenceurs, soit des moutons - marrante cette vision binaire).

(je ne réponds pas spécialement à l’attitude d’Ubik en disant ça, c’est plus général)







carbier a écrit :



D’ailleurs comme cela a déjà été dit 1000 fois l’indépendance n’est pas gage d’impartialité, bien loin de la même.





On est bien d’accord, et je ne sais pas pourquoi ça échappe à certains.


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SebGF a écrit :



Si je pouvais me permettre de donner un conseil, ce serait le suivant :





  1. Brancher son cerveau

  2. Mettre un sac sur la tête des messagers

    […]





    L’idée n’est pas mauvaise, car même les menteurs habituels ne disent pas que des choses fausses.



    Cela dit, quand je lis un truc dit par Eolas (par ex), et un autre dit par un sympathisant RN ou LFI (ou un des fantaisistes de service ici), j’ai forcément un biais importante de considération pour ce que dit le premier, et l’inverse pour le second, du fait de l’expérience.



    On a tous une échelle de fiabilité a priori pour chaque source. Après, on peut occasionnellement douter de ce que dit une source habituellement fiable (déjà, l’erreur est humaine), en fonction de ses propres connaissances et en ayant entendu une version un peu différente par ailleurs.







    SebGF a écrit :



    Croire une seule et unique source, que ce soit un site comme celui cité dans l’actu, un média social, un blog, un mec dans la rue ou que sais-je, c’est le meilleur moyen de succomber à la désinformation.





    Je me demande s’il y a des gens qui ont vraiment une unique source.

    (même mon pote complotiste atteint regarde Asselineau et Soral, ainsi que RT <img data-src=" /> )


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carbier a écrit :



Avec ton raisonnement tout salarié est donc un décérébré corrompu à la botte de celui qui le paie.



D’ailleurs comme cela a déjà été dit 1000 fois l’indépendance n’est pas gage d’impartialité, bien loin de la même.





Non ce n’est pas mon raisonnement. La plupart des journalistes et des éditorialistes dominants sont vraiment convaincus de ce qu’ils disent. Mais c’est en raison de leurs opinions qu’ils sont recrutés, et qu’ils occupent une place plus ou moins importante.



L’impartialité parfaite n’existe pas. C’est pourquoi le pluralisme est également une valeur essentielle de la liberté de la presse.

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Personnellement je pars sur un principe de non fiabilité des informations par défaut et préfère systématiquement lire plusieurs articles sur le même sujet.

L’exercice n’est pas compliqué (il suffit d’aller sur Gogole News par exemple qui agrège déjà lui-même) et permet de se forger sa propre opinion tout en décelant les sons de cloche qui divergent. Ce qui reste néanmoins assez rare, mais parfois certains auront des conclusions plus arrêtées là ou d’autres seront plus nuancés.



Dans mon cas, il n’y a qu’assez peu de médias qui sont filtrés dessus : magazines people dont je me contrefout, mais aussi BFM, RT, Sputnik, Morandini, et Huffingpost qui m’ont convaincu à plusieurs reprises par le passé qu’ils produisent de la désinformation.

Je filtre aussi l’information qui me paraît partisane car j’estime qu’elle n’a aucun intérêt et je n’ai que faire de l’opinion du journaliste, seuls les faits m’intéressent.

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Ubik! a écrit :



Non ce n’est pas mon raisonnement. La plupart des journalistes et des éditorialistes dominants sont vraiment convaincus de ce qu’ils disent. Mais c’est en raison de leurs opinions qu’ils sont recrutés, et qu’ils occupent une place plus ou moins importante.





Déjà il ne faut pas confondre journalistes et éditorialistes. Et souvent, quand des gens critiquent les journalistes, c’est en fait à quelques éditorialistes connus qu’ils pensent. Beaucoup de journalistes font un travail correct la plupart du temps.

Pour ta 2e phrase, selon les médias, les journalistes ne sont pas forcément du même avis, que ce soit sur les sujets de société (au Figaro par ex il n’y a pas que des conservateurs ou des répressifs) ou sur des aspects scientifiques (par ex au Monde on a Foucart - ouille - et on a Huet, qui est assez sérieux).







Ubik! a écrit :



L’impartialité parfaite n’existe pas. C’est pourquoi le pluralisme est également une valeur essentielle de la liberté de la presse.





C’est certain et peu de monde te contesteront ce point.

Et jusqu’à présent, c’est le cas dans un certain nombre de pays, dont la France.



J’ai noté avec plaisir qu’un ancien de la DGSE (“Talks with a spy” sur Youtube) disait qu’en gros la presse française et européenne faisait un boulot correct concernant la politique étrangère ; qu’il avait eu régulièrement plus d’info (de par son travail d’analyste) que les journalistes, mais que globalement ils étaient plutôt dans le vrai.







SebGF a écrit :



Dans mon cas, il n’y a qu’assez peu de médias qui sont filtrés dessus : magazines people dont je me contrefout, mais aussi BFM, RT, Sputnik, Morandini, et Huffingpost qui m’ont convaincu à plusieurs reprises par le passé qu’ils produisent de la désinformation.





Hormis Morandini que je ne lis pas (aucun intérêt selon moi), ni RT/Sputnik (pour les mêmes raisons que toi), concernant BFM et le HuffingtonPost je n’ai pas d’avis ; je ne regarde pas BFM (parfois je tombe sur un article), et pour le HuffingtonPost globalement j’ai pas trop tiqué en lisant des articles.


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Huffingpost et Morandini ont la même tendance aux putaclick onvoudipatou baaaaah agite un épouvantail que RT et Sputnik. Et dans le cas de Huffinpost, le contenu des articles que j’avais déjà lu chez eux était similaire aux deux derniers.



BFM a tendance à aller trop vite en besogne et succomber au sensationnel, sans oublier un parti pris qui me paraît souvent trop évident.



A titre personnel ma source la plus fréquente reste France Info que je croise ensuite avec d’autres. Même s’il leur est déjà arrivé de dire des conneries (et je tique souvent quand je les écoute en voiture) ou quand les interviews partent en nawak, le fait que ce ne soit pas un média financé par la publicité en majorité et qu’il ait mission de service public lui donne des points dans mon estime. Ils pratiquent quasi systématiquement le débat contradictoire dans leur sujet, ce qui est une bonne pratique aussi à mon sens.

Certains diront que c’est le média à la solde de l’Etat, mais dans ce cas ils n’ont jamais écouté une seconde de ce dernier vu comment à tire à boulet rouges dessus assez régulièrement…



Accessoirement, en voiture, je bascule aussi fréquemment sur des radios belges et découvrir notre actualité nationale sur leurs ondes est parfois sympa :)

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SebGF a écrit :



A titre personnel ma source la plus fréquente reste France Info que je croise ensuite avec d’autres. […] Certains diront que c’est le média à la solde de l’Etat, mais dans ce cas ils n’ont jamais écouté une seconde de ce dernier vu comment à tire à boulet rouges dessus assez régulièrement…





Tout à fait.

Je trouve toujours ça tellement bête de prétendre ça, c’est comme pour France Inter, certaines émissions ne se privent pas de critiquer le gouvernement, y compris les journalistes quand ils interrogent un ministre ou député de la majorité, ou via les humoristes en leurs chroniques (sans parler de l’émission “Par Jupiter” à 17 h).



Je n’écoute pas France Info (je trouve que ce genre de chaîne d’info continue n’a pas d’intérêt, que ce soit radio ou télé), et je trouve que FranceInfoTV (le site Web) n’est pas toujours bien, j’ai plus d’une fois trouvé que ce n’était pas sérieux.







SebGF a écrit :



Accessoirement, en voiture, je bascule aussi fréquemment sur des radios belges et découvrir notre actualité nationale sur leurs ondes est parfois sympa :)





Oui sûrement. J’ai d’ailleurs habité en Belgique, mais avant d’être adulte, donc je ne faisais pas attention à la politique (ou de loin).


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L’info continue, ça n’a d’intérêt pour moi que durant mon trajet maison/travail avec l’émission matinale qui traite des sujets m’intéressant (société, politique, économie) et le soir une dose d’info générale et un retour sur les gros sujets du moment. J’aime bien notamment l’interview éco du soir, généralement sympa.



Par contre c’est sûr qu’écouter ça en boucle ne sert à rien, en une heure on a fait le tour et généralement la deuxième heure est une rediff sans vraiment le dire.

Le site web est effectivement fouillis et contient souvent des brèves complétées ensuite par des analyses de font. La TV j’ai arrêté car les émissions proposées durant mes heures habituelles d’écoute ne m’inspiraient plus. Je préfère mettre le site en direct radio à la place que sur le direct TV… et accessoirement la radio n’oblige pas à se concentrer sur l’image <img data-src=" />



En fait, la raison pour laquelle je l’écoute en voiture, c’est qu’elle n’a pas énormément de publicité. Bien que ces derniers temps ça augmente… <img data-src=" />

A une époque sur d’autres stations, durant mes 20min de trajet voiture c’était 15 de pub et là je saturais.

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Difficile quand tout est question de point de vue et de jeux sur les mots.

A quand la même chose sur les sujets économiques? (pour ceux saoulé par la politique balisée)

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Que ce soit un un site de “fact checking” ou un site de “fake news”, tout réside dans la confiance accordée au site par le visiteur.



Les détracteurs auront beau jeu de dire que ce site est financé par des entreprises privées de presse française (classée 33ème en terme d’indépendance par RSF), des GAFA et divers organismes américains… chacun ayant “surement” un agenda secret concernant les élections européennes.



Voyez comme en une phrase il est facile de jeter le discrédit sur une initiative louable.

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Le plus dangereux c’est surtout les sujet dont personne ne veut réellement parler…

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Tout ce que tu cites n’est pas du domaine des fake news mais des opinions.

Ici on s’attaque aux faits (j’espère).

Après chacun est libre de consulter cette plateforme ou non.

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127.0.0.1 a écrit :



Que ce soit un un site de “fact checking” ou un site de “fake news”, tout réside dans la confiance accordée au site par le visiteur.



Les détracteurs auront beau jeu de dire que ce site est financé par des entreprises privées de presse française (classée 33ème en terme d’indépendance par RSF), des GAFA et divers organismes américains… chacun ayant “surement” un agenda secret concernant les élections européennes.



Voyez comme en une phrase il est facile de jeter le discrédit sur une initiative louable.





Il est évident que cette plateforme sera une cible facile pour les complotistes.



Après le mieux n’est pas de faire confiance à la plateforme, mais aux preuves qu’elle avance.



Moi je regarde cela d’un autre point de vue: ce sont des journalistes pro, c’est leur métier, ça ne me parait pas déconnant qu’ils soient volontaires pour décortiquer des info douteuses ou pas. C’est peut-être un argument d’autorité mais je trouve que ça a plus de poids que les articles facebook sans sources.


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AFP, le Monde, Libération et 20 Minutes



Avec de tels poids lourds de la propagande et désinformation industrielles et subventionnées, éviter ce site s’impose d’emblée.



Tout du moins pour ceux qui votent.



Parmi les financeurs, on note Open Society for Initiative for Europe qui obtient ses fonds d’un influenceur (dans le mauvais sens du terme), repris de justice et en cavale. Ça dénote.

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Ce genre d’initiative n’a pas grand intérêt au fond.

Les personnes susceptibles de s’y rendre sont déjà ceux qui ont déjà le réflexe de s’informer et de se poser des questions.



Ceux qui sont sensibles aux fake news resteront informés par Sputnik, le twitter de JeanMicheldu75 et le YT d’Alain Soral en gros. FactCheckEU ne sera qu’une preuve du complot islamo-médiatico-illuminati-gaucho-macroniste.



Chacun reste dans sa bulle, c’est bien confortable, et surtout les outils actuels ne favorisent pas la diversité. Ils donnent l’impression que le monde entier est du même avis…

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Quel média aurait sa place dans un projet de factcheking d’après toi du coup ?

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Il existe déjà une page recensant toutes les conneries qui ont été racontées à propos de l’UE dans les médias britanniques. Malheureusement elle n’est disponible qu’en anglais, vu qu’elle est ciblée à la population britannique, mais pour qui comprend, ça vaut vraiment le détour :

https://blogs.ec.europa.eu/ECintheUK/euromyths-a-z-index/



Certains billets sont même écrits avec une touche d’humour (et des jeux de mots pour reprendre la forme des articles de journaux qui ont motivé la rédaction du billet), dont mon préféré :

https://blogs.ec.europa.eu/ECintheUK/udder-nonsense-that-eu-is-forcing-cows-to-w…

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Obidoub a écrit :



Il est évident que cette plateforme sera une cible facile pour les complotistes.



Après le mieux n’est pas de faire confiance à la plateforme, mais aux preuves qu’elle avance.



Moi je regarde cela d’un autre point de vue: ce sont des journalistes pro, c’est leur métier, ça ne me parait pas déconnant qu’ils soient volontaires pour décortiquer des info douteuses ou pas. C’est peut-être un argument d’autorité mais je trouve que ça a plus de poids que les articles facebook sans sources.







Journalistes pros, journalistes pros …Quand tu vois les membres de&nbsp;International Fact-Checking Network&nbsp; pour certains ça ressemble plus à des blogueurs qui ont la folie des grandeurs. Pour certains autres “medias” leur page d’accueil ressemble plus à une profession de foi d’un parti politique qu’à celle d’un journal. Mais au moins ils annoncent la couleur. Pour d’autres, il faut aller dans la liste des parrains journalistiques ou des généreux donateurs pour comprendre que le fact-checking se fera plus probablement dans un sens que dans l’autre.

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Donc une plateforme de factchecking en partie financée par Soros veut contrecarrer les fakenews diffusée par des complotistes.

Bien bien bien.









tmtisfree a écrit :



un influenceur (dans le mauvais sens du terme), repris de justice et en cavale





en cavale??


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A noter que ce site est avant tout animé par les cellules d’analyse de fait et non les médias à proprement parler. Ce sont elles qui sont citées dans la liste des médias.



Cf page “à propos” :https://factcheckeu.info/fr/about



Par contre le site est illisible, uniquement fait d’un point de vu mobile avec un affichage portrait et une police taille 72 rendant la lecture sur desktop dégueulasse au possible.

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Oui, ce sont bien des opinions qui nous font pencher pour un candidat qu’on croit plus crédible qu’un autre.



C’est la top plateforme pour contre-argumenter des opinions qui ne sont pas sous le girons des actionnaires.

Mais est-ce que ce sera aussi la plateforme qui mettra en évidence des correctifs sur les articles du Monde?

Pourquoi un second Decodex? Pourquoi délaisser Hoaxbuster?



Le principale problème est l’urgence de la publication pour que les citoyens se fassent une opinion plus rapidement que les juges et qu’une information en chasse une autre. C’est ce qui fait la valeur du média: quel retour pour ce que donnent les actionnaires? Et les salariés sont contents de travailler dans une entreprise pérenne et qui paie pas trop mal.

La presse traditionnelle s’est lancée depuis les années dans les directs et le journalisme de masse et se fait dépasser avec l’avenement du smartphone (l’immédiateté) et des réseaux sociaux (la masse).

Là, c’est une enième tentative de reprendre la main.

Elle devrait revenir vers du journalisme de qualité. Ca fera moins de stagiaires dans les rédactions ;)&nbsp;



En écrivant ces lignes je me dis qu’il faudrait un PGP pour la presse 2.0 ^^

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C’est moins un problème de « média » que de stratégie d’information (ou de désinformation).



Ici on a l’exemple typique d’infos ou d’intox qui existeront déjà et vont simplement être agrégées, reprises telles quelles ou simplement commentées avec une vignette factchecked en transparence mais sans rien apporter de plus en terme de garantie quant à la véracité.



On ne mène pas une stratégie d’information personnelle en suivant un buzzword (factcheking) just because it’s trendy and cool.



La diversité des sources est primordiale. Et pas seulement dans sa langue natale. Par ex. pour se faire une opinion sur un évènement UE, on peut aussi et surtout lire la presse étrangère. Les correspondant étranger sur place font généralement un bon boulot.

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v1nce a écrit :



Journalistes pros, journalistes pros …Quand tu vois les membres de International Fact-Checking Network  pour certains ça ressemble plus à des blogueurs qui ont la folie des grandeurs. Pour certains autres “medias” leur page d’accueil ressemble plus à une profession de foi d’un parti politique qu’à celle d’un journal. Mais au moins ils annoncent la couleur. Pour d’autres, il faut aller dans la liste des parrains journalistiques ou des généreux donateurs pour comprendre que le fact-checking se fera plus probablement dans un sens que dans l’autre.



Le plus comique dans l’histoire du “fact-checking”, c’est qu’à l’origne, c’est le travail de base d’un journaliste…


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Le site n’est pas accessible si on désactive les cookies ? Bravo.



Au moins sur le blog d’Alard Solain* ça charge sans avoir besoin d’activer les cookies <img data-src=" />





*Le nom a été modifié

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Plastivore a écrit :



Certains billets sont même écrits avec une touche d’humour (et des jeux de mots pour reprendre la forme des articles de journaux qui ont motivé la rédaction du billet), dont mon préféré :

https://blogs.ec.europa.eu/ECintheUK/udder-nonsense-that-eu-is-forcing-cows-to-w…





Cet article lui-même est une escroquerie.



L’agriculteur n’a pas suggest(ed) there are EU rules that ban cows from hillsides or from leaving their usual deposits. Il a dit que les bouses de ses vaches renferment énormément de nitrates et d’autres fertilisants (ce qui est vrai) et que ses troupeaux pâturent sur des terrains en forte pente (ce qui est vrai) sur lesquels l’UE interdit l’utilisation de tout fertilisant pour éviter le ruissellement (cette règle UE existe effectivement).



L’idée du paysan était donc de montrer toute l’absurdité d’interdire cette fertilisation (avec une machine par ex.) tout en autorisant les vaches à le faire quand même.



Son idée de couches à vache est juste géniale !



https://www.dailymail.co.uk/news/article-2785937/Cow-nappies-Udder-nonsense-Bava…


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skan a écrit :



Oui, ce sont bien des opinions qui nous font pencher pour un candidat qu’on croit plus crédible qu’un autre.





Les opinions partent des faits.

Prenons au hasard un candidat qui évoque un attentat en Suède pour promouvoir son programme sécuritaire. Manque de bol (pour lui), il n’y a jamais eu d’attentat = fake news. Ici on déconstruit le matériau de base mais on laisse les gens se faire une opinion.







skan a écrit :



C’est la top plateforme pour contre-argumenter des opinions qui ne sont pas sous le girons des actionnaires.





Source requise, surtout pour un truc qui vient tout juste d’arriver.







skan a écrit :



Mais est-ce que ce sera aussi la plateforme qui mettra en évidence des correctifs sur les articles du Monde?





Tu en as à proposer ? Parce que quand la presse laisse passer une boulette, par exemple annoncer la mort de quelqu’un qui est en fait toujours vivant, ça fait les gros titres. Je rappelle encore une fois qu’on ne parle pas des opinions.



Tiens encore un exemple récent avec le slogan anti-macron photoshopé: ça s’est su, FR3 a du présenter ses excuses parce que pour le coup c’était une fake news.







skan a écrit :



Pourquoi un second Decodex? Pourquoi délaisser Hoaxbuster?





Et pourquoi pas? Je ne crois pas que ces sites ont demandé à avoir l’exclusivité sur leur domaine.







skan a écrit :



Le principale problème est l’urgence de la publication pour que les citoyens se fassent une opinion plus rapidement que les juges et qu’une information en chasse une autre. C’est ce qui fait la valeur du média: quel retour pour ce que donnent les actionnaires? Et les salariés sont contents de travailler dans une entreprise pérenne et qui paie pas trop mal.





Je pense surtout que c’est une manière de traiter les fakes news plus rapidement, c’est à dire avant le vote. Après c’est trop tard.







skan a écrit :



La presse traditionnelle s’est lancée depuis les années dans les directs et le journalisme de masse et se fait dépasser avec l’avenement du smartphone (l’immédiateté) et des réseaux sociaux (la masse).

Là, c’est une enième tentative de reprendre la main.

Elle devrait revenir vers du journalisme de qualité. Ca fera moins de stagiaires dans les rédactions ;)





Je dirais que tu confonds avec le support papier et la télévision, suivi de la crise économique du web. Au contraire ils en ont bien profité puisque les petits ont du accepter de se faire racheter les par les gros pour survivre.





En écrivant ces lignes je me dis qu’il faudrait un PGP pour la presse 2.0 ^^



Je dirais qu’il faut plus d’indépendance, retrouver une multitude de petits acteurs comme avant. Mais je n’ai pas de solution miracle.



Peut-être aussi un changement de mentalité, arrêter de croire tout ce qui circule sur les réseaux sociaux quand c’est pas sourcé et très orienté politiquement. Nous qui avons 10-20 ans d’expérience sur le web nous savons trier, mais pour beaucoup c’est facile de se faire avoir.


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Patch a écrit :



Le plus comique dans l’histoire du “fact-checking”, c’est qu’à l’origne, c’est le travail de base d’un journaliste…







Bof… A l’origine son boulot c’est plutôt la collecte et la diffusion d’information.



La vérification des informations, c’est pas dans le cahier des charges “de base”. Par exemple, je ne pense pas que les news dans #LEBRIEF fassent l’objet d’un fact-checking avant publication.


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tmtisfree a écrit :



Cet article lui-même est une escroquerie.



L’agriculteur n’a pas suggest(ed) there are EU rules that ban cows from hillsides or from leaving their usual deposits. Il a dit que les bouses de ses vaches renferment énormément de nitrates et d’autres fertilisants (ce qui est vrai) et que ses troupeaux pâturent sur des terrains en forte pente (ce qui est vrai) sur lesquels l’UE interdit l’utilisation de tout fertilisant pour éviter le ruissellement (cette règle UE existe effectivement).



L’objet du paysan était donc de montrer toute l’absurdité d’interdire cette fertilisation (avec une machine par ex.) tout en autorisant les vaches à le faire quand même.



Son idée de couches à vache est juste géniale !



https://www.dailymail.co.uk/news/article-2785937/Cow-nappies-Udder-nonsense-Bava…







Tout à fait, mais tu as lu l’article et bien compris que l’éleveur cherche à dénoncer quelque chose, à la différence du lecteur moyen du Daily Mail (qui est un sacré torchon se faisant passer pour un journal sérieux, au passage - une sorte de tabloïde sans les images) qui prendra le titre littéralement. Et le billet indique bien que le fond du problème provient de la manière dont le réglement européen est implémenté par les autorités locales :



But EU rules – decided by elected Ministers and MEPs, not Brussels bureaucrats – do not stipulate in detail how member states should go about keeping nitrate levels under control.



National and local authorities are best placed to decide that and the German authorities are currently revising their national nitrates action programme.



The headlines were sparked by a statement issued by the Bavarian Farm Union protesting about those national revisions.


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Certains commentaires sont pathétiques…

Certains “grands penseurs” se croyant “libres” affirment que par définition le site est biaisé… et le tout bien évidemment sans avoir regardé un seul article.



Le principe du fact-checking c’est de contre-carrer une fake news en lui opposant des faits vérifiables. Or la marque des populistes c’est de dire “tout haut ce que les gens pensent” et donc de nous sortir des énormités dignes du café du coin.

Si ce site ne produit pas d’infos vérifiables, on pourra aisément le voir mais à priori cela semble échapper aux grands esprits de nos “grands penseurs” et prouve simplement leur étroitesse d’esprit.



Pas étonnant que les populistes aient de beaux jours devant eux.

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127.0.0.1 a écrit :



Bof… A l’origine son boulot c’est plutôt la collecte et la diffusion d’information.



La vérification des informations, c’est pas dans le cahier des charges “de base”. Par exemple, je ne pense pas que les news dans #LEBRIEF fassent l’objet d’un fact-checking avant publication.



Parce qu’il n’y a pas forcément besoin pour des trucs sans prétention, ou annoncés par les touchés eux-mêmes.

Mais un journaliste est quand même censé vérifier un minimum les infos avant de les rebalancer, contrairement à ce qui se fait dans 95% des médias actuels.


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Ce genre d’initiative est louable,même si on pourrait dire que toutes les fake news non traitées le sont sciemment car ca va dans le sens de l’affinité politique de la plateforme.

Apres ce site en particulier, bof, il y a des phrases incompréhensibles. et pour cause il y a de la traduction automatique sans relecture.

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tmtisfree a écrit :



Cet article lui-même est une escroquerie.





Et tu es un expert







tmtisfree a écrit :



Il a dit (…) et que ses troupeaux pâturent sur des terrains en forte pente (ce qui est vrai) sur lesquels l’UE interdit l’utilisation de tout fertilisant pour éviter le ruissellement (cette règle UE existe effectivement).





C’est faux. Elle existe en France car l’U.E. a demandé des plans d’action concrets mais sans obliger les pays quant aux règles à mettre en oeuvre.



Mais tu as raison, ne consulte pas les sites de fact-checking, cela pourrait remettre en cause ton omniscience.


Élections européennes : la plateforme FactCheckEU veut lutter contre la désinformation

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