L’Insee explique que « l’annonce du confinement le 16 mars puis sa mise en place à partir du 17 mars à midi se sont accompagnées de mouvements de population en France métropolitaine […] Cette situation exceptionnelle, pandémie et confinement, a conduit l’Insee à collaborer avec Orange pour élaborer une première description, provisoire, de la nouvelle répartition de la population sur le territoire ».
Voici les premiers éléments qui en ressortent :
- Près de 1,4 million de résidents métropolitains ont quitté un département où ils étaient de passage pour rejoindre leur département de résidence.
- Un flux net de 620 000 à 810 000 personnes ont quitté la métropole. Il s'agit d'un solde entre des départs et des retours en métropole – résidents étrangers de passage en France qui rentrent chez eux a priori et réciproquement.
- Les départements de sports d'hiver se sont vidés avec la fermeture des stations et les départs des skieurs et des travailleurs saisonniers vers le reste du territoire et l'étranger.
- Paris intra-muros voit sa population présente en nuitée diminuer de 580 000 à 610 000 personnes, soit un quart de sa population présente en nuitée avant le début du confinement.
Dans le cas de Paris, l’Insee apporte des précisions importantes. Les départs proviennent de trois situations différentes :
- 40 % de la baisse : des résidents d'autres départements français de passage à Paris sont partis
- 33 % de la baisse : des Parisiens sont allés s'installer dans un autre territoire
- 28 % de la baisse : des étrangers de passage à Paris sont repartis chez eux
Au final, pour l’Institut national de la statistique et des études économiques, 11 % des résidents parisiens ont quitté Paris pour s’installer en province.
Commentaires (118)
#1
Et après, ils vont se demander pourquoi “la province” n’aime pas les parisiens " />
#2
Bah alors les bouzeux deviennent fréquentable?
Alors oui ce mouvement de population soudain n’a pas permis aux villes “touristiques” de faire le plein logisitique comme en saison: stocks, intérim, infrastructure…
Et il y a aussi quelques soucis comme les stations d’épuration qu’il a fallu reconfigurer en urgence.
Au moins les parisiens qui restent ont un bon ratio capacité médicale / popuation.
C’est pas cool de se barrer après avoir bien fait la fête et s’être bousculé dans les trains.
Ca me rappelle une histoire de cigalle et de fourmi…
#3
Quid des autres villes ?
#4
Ben en fait Paris est la seule ville “département”. Donc si tu cliques sur le lien de l’INSEE, tu vois que l’étude est par département.
De plus, quand tu vois le score de paris, ils écrasent tous les autres " />
Mais oui, il serait intéressant qu’ils fassent la même chose sur les grandes métropoles. Strasbourg m’interesserait.
#5
a conduit l’Insee à collaborer avec Orange
C’est à dire ? J’ai un peu peur de cette phrase.
Faut-il comprendre qu’ils ont utilisé des données personnelles mobile/internet pour faire leurs statistiques ?
La source ne donne pas sa méthodologie…
#6
Si on prends la fourchette haute, cela fait seulement 267300 “vrais” parisiens qui sont partis. Soit des catégories CSP++ qui ont une maison à la campagne/mer/montagne, ce qui doit représenter pas plus qu’un mois d’aout classique de l’ancien monde
#7
#8
C’est là qu’on voit les départements de migration (tourisme d’affaire, tourisme de loisirs, métiers saisonniers) et les départements de résidence (agriculture, industrie).
Notamment, on voit la différence entre Paris et le reste de l’île-de-France, ou encore l’Ain coincé entre Lyon et les 2 Savoie.
#9
Un peu étonné du choix des paliers de couleur : si on ne regarde pas les chiffres, un -38% semble similaire à un -5% …
#10
Aller hop, une petite amende à ces gens là qui ont contribué à propager le virus dans toute la France.
#11
" />
#12
question d’occurrence des valeurs je pense (tu vas pas forcément créer un palier pour un cas particulier)
Par ailleurs, ceux que ça intéressent vraiment (pour des raisons de mise à l’échelle des moyens par exemple), se basent probablement sur des chiffres brut plutôt que des pourcentages…
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#14
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#16
Sur les 6 départements concernés par ce dernier pallier, il y en a quand même 3 qui sont entre -23 et -38%
#17
J’ai pas dit “parisien d’origine” => ça change rien.
De plus faut pas sortir de Saint Cyr pour comprendre que ce style de situation va augmenter les préjugés.
Et je n’ai jamais dit que j’étais d’accord avec ce préjugé " />
Nb : il en serait de même si c’était une histoire de couleur de peau ou autre. Constater que ça va accentuer le préjugé ne veut pas dire que je suis d’accord avec le préjugé.
#18
Ce sont les 3 analysés un peut plus en détail d’ailleurs.
#19
Juger les parisiens sur la base de 10% qui ont déconné soit “l’immense minorité” ? Vous êtes sérieux dans les commentaires ?
D’autant que comme il a dû être précisé avant moi, les “déserteurs” sont très certainement les provinciaux venus s’installer à Paris pour le travail qui sont rentrés auprès de leur famille bien plus que ces prétendus riches qui rejoignent tous leur résidence secondaire…
Dans mon entourage ceux qui ont bougé sont tous des ex-toulousains et autres ex-lyonnais, ça n’en fait pas une généralité mais c’est un scénario qu’il faut considérer dans les critiques.
#20
“SI…il y-a (ne serait-ce) qu’1 jour dans sa vie” : où ‘Orange’ peut aider* tous les ‘Français’, tu ne crois pas :
que c’est le moment ?
* en collaborant avec “l’INSEE” " />
#21
#22
#23
Pareil, autour de moi (voisin), c’est les gosses (enfin, ils ont 30-35 balais quand même) qui sont revenus chez papa/maman car leur logement à Paris est trop petit…
Pas vraiment de résidences secondaires ici dans mon petit patelin…
#24
Ils ont utilisé le service Flux Vision d’Orange Business Services France.
Ce service existait avant et s’appuie sur des infos qui, disent-ils, garantissent une anonymisation irréversible.
Mais dommage qu’il n’y ait rien dans l’article à ce sujet. Le traitement des données personnelles, c’est quand même dans l’ADN du site.
#25
Lol.
Pour sortir une ânerie pareille, t’es forcément un Parisien de base, qui se croit supérieur aux provinciaux quand il paye ses toilettes le prix d’une Clio neuve toutes options.
Pas besoin d’être anti parisien de base pour s’apercevoir que Paris est un concentré de crétins. Surtout quand les personnes qui le disent le plus sont des Franciliens et des Parisiens.
Et vu la 1ere phrase, je ne me suis pas donné la peine de lire la suite, je sais d’avance que ca sera inintéressant au possible.
Les préjugés que tu as, irrécupérable. Je te laisse avec ton champ de vision très exigu. Tu ne connais pas du tout la ville de Paris et tu prends que les points négatifs pour te conforter par ce que tu te complais à avoir de la haine. Tu vois je ne jugerais jamais les gens du lieu où tu habites à travers toi, je ne veux pas devenir comme toi, tu es surement un exception.
PS : t’as réussi à me faire rire avec le coup des toilettes
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C’est d’un ridicule et d’une étroitesse d’esprit ces commentaires ou l’on met tous les Parisiens dans le même panier…. (et je n’en suis pas un…)
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Sachant que la plupart des “parisiens” ne sont pas originaires de Paris mays n’y sont que pour le boulot…
#33
Je suis d’accord avec toi. On le retrouve aussi à des échelles territoriale différentes.
A un détail près c’est que comme il y a plus de parisien (sachant qu’en plu, s de province, les habitants la petite couronne sont inclus dedans), c’est plus visible.
En ce moment, ça parle que de la migration de Paris alors qu’on sait même pas si d’autres métropoles ont pas vaicu la même chose.
#34
Si tu regardes le détail et pas que le gros titre, 68% de ceux qui sont partis sont des “bouzeux” qui travaillent sur Paris…
#35
Waouh le niveau des commentaires, pitoyable…
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Rassurez-moi, c’est une discussion entre Franciliens, n’est-ce pas ?
Je ne peux pas imaginer autant de rancœur dans nos régions de France et de Navarre.
(notez la référence à Henri IV… le huguenot… l’Édit de Nantes… #toussa)
#38
C’est pas une histoire d’origine mais de bêtise qui consiste à fuir une zone fortement contaminée pour aller répandre joyeusement le virus dans d’autres zones plus épargnées.
Cela dit ça a au moins le mérite de montrer que les Parisiens n’ont pas le monopole de la connerie du coup.
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On t’ a reconnu, Patrick Timsit !
#46
Tu es le genre de mec a être raciste alors que tu n’as jamais vu un étranger de ta vie toi " />
C’est vraiment pathétique de généraliser à ce point là.
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#48
Il suffit de se rappeler la chanson de Brassens “Les imbéciles heureux fiers d’être nés quelque part”…
Fier d’être de telle ou telle région ou ville, fier d’habiter dans tel ou tel quartier, fier d’habiter au numéro pair ou impair d’une rue, fier d’habiter au 5 étage gauche d’un immeuble et surtout pas au 5ème étage droite…
Bref, fier d’être con… " />
C’est cette fierté qui, de tous temps, a permis à quelques “petits chefs” d’envoyer des millions de gens s’entretuer juste pour satisfaire la gloriole des ces “petits chefs”.
#49
Je ne pensai vraiment pas qu’il y avait autant de beaufs ici, on apprend tous les jours malheureusement
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#51
La vérité est donc si dure à assumer pour un parisien?
Quant à la généralisation, pour vivre depuis de (trop) nombreuses années à Paris, je confirme, il n’y a pas de comportement plus généralisé qu’ailleurs que chez les parisiens.
A vouloir trop se la péter d’être tous plus intelligent et unique que les autres, je n’ai jamais vu de personnes aussi uniformes dans leur pensée et comportement.
Quant au racisme, tu veux vraiment parler du racisme des Parisiens??
Tu veux parler de ces entreprises parisiennes qui n’emploient jamais aucune personne de couleur autrement que pour faire le ménage?
De ces RER A et B qui rappellent tous les jours qu’il y a 2 mondes: celui des blancs du coté de la Défense nickel chrome, moderne avec tous les investissements qu’il faut, et celui des noirs et arabes du coté du blanc mesnil et aulnay sous bois, vétuste, à l’abandon et sans aucun projet de réhabilitation digne de ce nom?
Et pose donc la question à un parisien de ce qu’il pense de la ligne 13: les pires horreurs sortent de leur bouche en moins de deux.
De toute la France, je n’ai jamais vu de pires racistes que les parisiens.
Donc, franchement, la morale d’un parisien, ça ne vaut rien…
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#53
Pour moi la question est la suivante en cas d’épidémie: vaut-il mieux rester chez soi, attendre de savoir si nous sommes contaminés alors que nous vivons dans une zone surpeuplée ou alors me déplacer dans une zone moins dense ou les risques de transmission seront plus important?
Pour moi, la réponse n’est pas du tout binaire qu’elle n’y parait car elle nécessite une étude approfondie.
Je dirais même que dans la perspective de stopper l’épidémie, la solution prise par les migrants sanitaires semble la meilleure. Voir ce qui se passe dans le 93 où une grande partie de la population vit dans des conditions parfois indignes du niveau de développement de notre pays et paie un lourd tribu à l’épidémie.
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#55
T’as oublié les Normands qui eux aussi détestent Bretons et Vendéens, et vice versa, mais il y a une raison historique à cela : les siècles à se disputer le titre des meilleurs alcooliques de France " /> (d’ailleurs chez les Normands il y a même bataille entre nord et sud, pour les mêmes raisons bien entendu " />)
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Le “heu”/“hin”/“han” ça porte même un nom : le “e prépausal”
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Tout en détestant les Parisiens (comme tout le monde)… je dois avouer que si j’avais été Parisien, j’aurais fait comme eux.
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Je n’ai pas attendu le covid pour quitter l’Ile de France. Vivre pour payer un loger stratosphérique, non merci. En dehors du coté culturel, on peut trouver largement aussi bien en province sur tout le reste, notamment en qualité de vie.
Par contre, merci à ces Parisiens d’avoir gentiment contribué à propager le virus.
#65
Ils sont très forts les parigots … Champions de France pour nous infliger des leçons d’écologie et cracher sur les moteurs thermiques (ils sont jaloux car ils n’ont pas de parkings). Mais au niveau bêtise et lâcheté, ils sont hors-concours.
#66
#67
C’est quoi ces commentaires de merde ?
EVIDEMMENT que ceux qui ont pu se barrer l’ont fait, on parle d’un virus qui tue les gens, là.
Les gens la jouent perso, la société est ainsi. Sous entendu on est tous ainsi, question de culture individualiste ; et je n’ai absolument aucun doute que la majorité d’entre vous l’auraient fait.
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julsboo a écrit :
Waouh le niveau des commentaires, pitoyable…
+1
Je suis déçu de vois se genre de commentaires ici, je me souviens des années où les désaccords étaient courtois. C’est en train de prendre le chemin de Twitter doucement, une défouloir de haine et de préjugés.
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Mes parents me l’ont proposé, si par hasard, je ramène le virus et qu’ils en meurent, je ne sais pas comment je pourrais vivre ensuite.
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Faut se détendre les parigots, le confinement ne vous réussi pas.
Vous allez pas nous faire comme les amérindiens qui préfèrent qu’on les appelle « Native Americans ». " />
#76
il faut alterner inspiration et expiration et répéter ça 12 à 20 fois par seconde, tu verras, ça aide pas mal. " />
#77
J’avais tout à fait les moyens et la possibilité de me barrer, et de part mon secteur d’activité j’étais tout à fait conscient de la gravité de la situation et pourtant j’ai choisi de rester chez moi au lieu de risquer d’aller contaminer ma famille en province au risque qu’ils puissent en mourir, mes parents n’étant plus tout jeunes.
Merci de ne pas prendre ton cas de petit individualiste égoïste pour une généralité.
#78
Tu es dans le guinness book ? " />
#79
J’ai des bon poumons. Mes voisins viennent parfois me le rappeler.
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#81
La plupart de vos commentaires anti parisiens sont à vomir. J’ai vécu en province et à Paris. J’ai rarement entendu des parisiens cracher sur la province. Une bonne partie de ceux que j’ai pu côtoyer sont arrivés à Paris pour le travail et beaucoup rêvent de retourner en province, souvent apres le premier enfant.
Paris c’est une vie différente, où on peut sortir sans se préoccuper de comment on va rentrer car avec le métro c’est pratique, pas besoin de faire attention plus que ça ou de rentrer bourré en voiture (même si ça empêche pas certains abrutis de le faire comme partout). Il y a aussi beaucoup de côtés négatifs, comme le logement, la pollution, la circulation et bien d’autres. Si cette vie est acceptable pour certains tant mieux pour eux, si ça ne vous plaît pas personne ne vous oblige à aller y vivre, sauf pour le travail et dans ce cas, vous pouvez comprendre pourquoi il y a des gens aigris.
Cela dit, il y a des cons. Et à juger par certain de vos commentaires, Paris n’en a pas le monopole.
C’est assez facile de refaire le monde maintenant mais même au tout début du confinement, tout le monde n’a pas compris l’envergure du problème.
Aussi, beaucoup de parisiens vivent dans des appartements ridicules qui servent de dortoirs et compensent en sortant beaucoup. Enlevez les sorties et ça devient un enfer.
J’entends crier fort mais je n’ai pas l’impression et le virus se développe énormément dans les régions qui étaient peu touché au début du confinement. Donc restez raisonnable et n’en profitez pas pour cracher votre haine des parisiens, que j’ai du mal à comprendre.
J’aimerais bien débattre du sujet plus longtemps, il y a tant de choses à dire.
#82
#83
Oui mais là tu respires soixante fois trop vite. " />
#84
L’individualisme selon les non-malades c’est que les malades circulent.
L’individualisme selon les non-malades qui s’imaginent malades c’est ceux qui ne font pas comme eux.
L’individualisme selon les malades qui s’imaginent non-malades c’est qu’on bloque un pays pour rien du tout.
L’individualisme selon les malades c’est que les moyens pour les soigner se font rares.
La table de vérité n’est cependant pas facile a établir, la fonction n’étant pas explicitement définie." />
#85
#86
L’attitude des parisiens ne m’étonne pas pour y avoir vécu 10 ans mais ça reste toujours pathétique de voir des gens qui ne réfléchissent pas une seule seconde aux conséquences de leurs actes et à respecter les ordres de l’état en ce moment où il faut sauver le plus possible de vies .
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C’est marrant cette façon de voir les choses. Pour ma part, je vis à 40 Km de Genève, à 150 Km de Lyon. Je me sens plus Genevois que Lyonnais… beaucoup de gens ici travaillent à Genève, beaucoup de Genevois font leurs emplettes ici, et culturellement je suis aussi proche du Piémont et du Valais que du Lyonnais. Et depuis la création de la nouvelle région Auverge-Rhône-Alpes, je me sens plus Franc-Comtois (région Bourgogne-Franche-Comté) qu’Auvergnat. Ça ne fait pas un plis.
#111
« Par contre, je te confirme, les parisiens ont bien un accent. Il s’entend surtout quand ils sont agglutinés à 40 sur les 10m² de terrasse d’un café à 30 cm des embouteillages d’un boulevard.
En gros, c’est une sorte d’accent haut perché qui met des -ch ou des -tsse à chaque fin de mot : horrible. »
En général, au Nord de la France (Normandie, Paris, Champagne), les gens parlent vite, sans prononcer les sons “e” à l’intérieur des mots. Les Parisiens rajoutent des “e” à la fin des phrases en ralentissant le phrasé comme si ce n’était plus la peine d’accélérer le rythme car ils n’ont plus peur d’être interrompu.
« En même temps, personne n’aime les parisiens. Les parisiens eux-même ne s’aiment pas entre eux et préfèrent se casser en province où on ne les aime pas plutôt qu’à devoir supporter leurs voisins parisiens… Comme dit le proverbe, il n’y a pas de fumée sans feu. »
C’est l’héritage des attaques Vikings au Moyen-Âge, de la Révolution Française et de la Commune/Monarchie de Juillet/2d Empire au XIXe Siècle : le centre politique et culturel de l’Empire et des Lumières qui décrète ce qui doit être. D’ailleurs, Paris est la seule commune de France dont le maire n’a pas de pouvoirs de police, c’est dire comme l’État français se méfie de cette population à proximité des lieux du pouvoir centralisé et comme il centralise plus généralement le contrôle de toutes les régions de France et de Navarre.
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#114
Ce n’est pourtant pas du tout pareil.
Déjà, le cliché d’une génération parfaitement adaptée à internet, ça ne veut pas dire grand chose. Tous les étudiants ne sont déjà pas tous parfaitement adapté à Internet, c’est un fait que je constate tous les jours dans mon boulot. De plus, internet ne remplace pas sa famille surtout sur une durée indéterminée longue comme ce confinement car tout le monde savait que ce confinement allait durer longtemps.
Un adulte, c’est pas du tout pareil. Il a déjà bien plus de vécu, souvent une famille et même sans famille, a l’habitude de vivre seul depuis des années et des années.
Tu vas pas demandé à un collégien de se comporter comme un adulte trentenaire. Et bien, c’est pareil pour un étudiant. Cela reste des ado et des personnes qui sont de l’enfance/ado il y a peu de temps encore.
On ne peut donc pas exiger d’un étudiant la même chose que d’une famille adulte ou d’adultes seuls.
De plus, les familles qui sont parti de Paris, c’est rarement celles qui sont dans des endroits de promiscuité et de difficulté familiale le plus criant. T’as rarement les gens socialement défavorisé qui sont parti car eux n’ont pas de maison de campagne donc aucun endroit pour quitter leur lieu de résidence à l’année.
Ceux qui sont parti sont bien souvent ceux qui peuvent le plus facilement vivre le confinement à Paris.
En plus, ces familles font courir le risque de propager le virus d’une zone où il était visiblement bien implanté dans des zones qui ne l’avaient pas forcément ou très peu.
C’est bien en ça que c’est pathétique cette attitude et que ça montre qu’ils sont très égocentré. Il n’y a bien aucune raison valable pour ces gens là.