Départ d’un vice-président d’Amazon : « Je choisis de ne pas servir ni boire ce poison »
Le 05 mai 2020 à 09h07
1 min
Économie
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Dans un billet de blog au vitriol (repéré par Ars Technica), Tim Bray explique sa décision de quitter le géant américain de la vente en ligne.
Il met en cause des licenciements de lanceur d’alertes et de ceux qui évoquent les conditions de travail dans les entrepôts de la société. Pour l’ancien dirigeant, « c’est la preuve d’un esprit de toxicité qui traverse la culture de l’entreprise. Je ne choisis ni de servir ni de boire ce poison ».
La société n'a pour le moment pas réagi publiquement.
Le 05 mai 2020 à 09h07
Commentaires (23)
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Abonnez-vousLe 05/05/2020 à 08h50
” Oh bah ça alors “
Petite coucou aux amis de NxI qui se foutaient des moi quand je disais qu’Amazon ne respecte rien ni personne et maltraite ses salariés :)
C’est pas un ptit problème sur un entrepôts, c’est une logique complète pour la société ;)
Le 05/05/2020 à 08h51
Y a pas à dire, il y a le beau geste." />
Maintenant, va savoir si c’est pas une vengeance ou un truc du genre. En tout cas, bravo." />
Le 05/05/2020 à 09h04
Ouai mais du coup, ça va impacter ma prochaine livraison ou pas ? " />
(nan nan, déjà dehors)
Le 05/05/2020 à 09h11
Il est sorti avant d’être mis à la porte apparemment…
Le 05/05/2020 à 09h22
Voilà pourquoi il faut éviter Amazon au maximum.
Le 05/05/2020 à 09h26
Il serait intéressant de voir si ce type de démission arrive courament aux USA ou pas.
En France ce n’est guère courant (l’usage), la dernière en mémoire et celle du responsable compta d’EDF au sujet du projet des réacteurs nucléaires nouvelle génération en Angleterre.
Le 05/05/2020 à 09h49
Une pensée pour la polémique Intermarché et E.Leclerc à propos des stocks de masques vendus soit-disant à prix coutant (courrez-y vite, il n’y en a pas pour tout le monde!) #CeMondePartEnSucette #CircuitsCourts
Le 05/05/2020 à 10h35
Bien. Mais s’il pouvait lui aussi devenir lanceur d’alerte ce serait encore mieux.
Le 05/05/2020 à 10h41
Dans le capitalisme, c’est l’intérêt personnel de chaque propriétaire, de chaque entreprise, d’avoir les travailleurs les plus soumis, lâches et obéissants possible " />
Bravo à cet homme libre et insoumis " />
Le 05/05/2020 à 10h41
Bravo, rien que de le dire, c’est déjà pas mal.
Le 05/05/2020 à 10h57
Courageux vu les conséquences que ça peut avoir pour lui personnellement (la thèse de la vengeance est peu probable puisque ce serait se tirer une balle dans le pied). Un acte de solidarité, contrairement à ceux qui nient les réalités de cette boîte.
Le 05/05/2020 à 12h00
Oui, mais en France, les protections sociales ne sont pas les mêmes quand même. Même si on a matière à s’améliorer, surtout chez Amazon ! on est dans une situation “moins pire” je pense que d’autres pays.
Le 05/05/2020 à 12h38
Le 05/05/2020 à 12h58
Ça se discute. Il avait sûrement une place bien payé (justement pour que ce genre de décision puis se faire sans contrainte financière).
Dans son secteur, son nom va être retenu (en bien ou en mal selon le point de vue).
En général, ceux qui font des coups d’éclats ou les lanceurs d’alerte ne gagnent rarement financièrement, ou en promotion professionnel.
Le 05/05/2020 à 13h03
Le 05/05/2020 à 13h16
quand il veut oui mais où il veut, après ça pas sûr du tout. Je trouve ça clairement noble. Après la directrice d’un centre me semble-t-il on s’aperçoit qu’il y a une prise de conscience plus grande des carences de certains modèles économiques au détriment des salariés et de l’humanité (bezos construisant une fortune toujours plus importante alors qu’on va pas se le cacher, le mec vit déjà bien " />)
Le 05/05/2020 à 13h30
Il faut comprendre un truc avec ce type de déclarations: le mec dit partir car son entreprise n’est pas éthique. Du coup, l’entreprise qui va l’embaucher gagne par ricochet une image de “plus éthique” que la précédente.
Et il est fort à parier qu’il a déjà un nouveau poste qui l’attend.
Le 05/05/2020 à 13h56
Il a 65 ans (il suffit d’aller sur son profil). Je ne suis pas vraiment sûr qu’il ait fait ça par appât du gain ou en tant que tremplin vers de nouvelles destinés.
Vous savez, il existe encore des gens qui sont désintéressés ou qui veulent le bien de leur prochain.
Le 05/05/2020 à 15h02
4 ans chez Google, suivi de 6 ans chez Amazon…
Sera-t-il embauché par Facebook ou Apple, puis claquera-t-il la porte à cause de la conduite honteuse de la société ? Mystère. Une affaire à suivre.
Le 05/05/2020 à 18h05
Le 06/05/2020 à 04h43
Le 06/05/2020 à 09h08
on est d’accord ;)
Le 06/05/2020 à 11h39
je passe en mode philosophe à 2 balles : vouloir le bien de son prochain n’impose pas le désintérêt.
On peut être “un peu” intéressé et “beaucoup” vouloir le bien de son prochain.
On peut aussi considérer de manière très intéressée que le bien de son prochain est profitable pour soi-même.
Il y a même des travaux qui montrent qu’un employé heureux (=bien de son prochain) est plus performant (=patron intéressé). Lesquels travaux sont contestés, à mon avis c’est parce qu’il est difficile de discerner la démarche sincère de la démarche purement intéressée : je ne veux pas vraiment le bien commun, je pense juste à trouver le maximum d’intérêt personnel.