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Harder, better, faster, stronger : l’avenir de la Hadopi en 2018

(c) Daft Punk

Harder, better, faster, stronger : l'avenir de la Hadopi en 2018

Le 26 octobre 2017 à 10h13

La Hadopi a détaillé dans les « jaunes budgétaires » ses prévisions pour 2018. Ces documents détaillent pour les parlementaires l’avenir de plusieurs institutions dans des secteurs déterminés. S’agissant de la haute autorité, plusieurs enseignements peuvent être tirés.

Au fil de ces pages (PDF), on découvre ainsi que la Hadopi entend devenir pour la période 2018 - 2020, un tiers de confiance pour caractériser les sites considérés comme massivement contrefaisants.

L’idée ? En coopérant avec les ayants droit, elle veut apporter un coup de pouce « en vue de renforcer l’efficacité et la pérennité des mesures judiciaires de blocage ou de déréférencement de ces sites ».

Une telle intervention pourrait se faire à droit constant comme l’a montré la récente étude du site Zone-Téléchargement.ws, qui a justement fait l’objet en parallèle d’une procédure de blocage avec d’autres sites de téléchargements directs comme l’a révélé Next INpact.

Un tiers de confiance, la question des sites miroirs

Il faut dire que du côté des pro-droit d’auteur, la question de l’efficience des mesures de blocage est « LE » sujet sur le feu. Trop souvent les sites changent de nom après une décision de blocage, contraignant les ayants droit à revenir devant un juge qui croule sous un agenda surchargé.

Sur ce point, le professeur Pierre Sirinelli, intervenant régulier au Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique (CSPLA), a développé quelques pistes d’évolution : il souhaiterait que les mesures de blocage décidées en France soient valables dans tous les pays européens.

Mieux, pour contrer la problématique des sites miroirs, il voudrait que les ayants droit puissent s’adresser directement aux fournisseurs d’accès pour leur ordonner la mise à jour de la liste noire.

La Hadopi n’est pas bavarde sur ce point. Elle indique simplement formuler « des propositions qui s’inscrivent dans un objectif de maîtrise des dépenses publiques, dans le respect des responsabilités incombant aux ayants droit pour les notifications aux sites, l’introduction des instances de blocage ou l’exécution des décisions par les fournisseurs d’accès Internet ».

Une convention avec le ministère de l’Éducation nationale

La même institution a d’autres projets en tête. Elle annonce pour la fin de l’année 2017, une convention signée avec le ministère de l’Éducation nationale. Son objectif ? « Engager un partenariat stratégique visant à fournir à l’ensemble des académies des ressources en ligne et à confier l’animation d’ateliers (théorie et activité créative) à un tiers spécialisé. »

En somme, une société privée sera chargée d’apporter la bonne parole de la propriété intellectuelle auprès des plus jeunes, avec des ressources taillées sur mesure par la Hadopi. Des outils pédagogiques à destination des jeunes, des parents, mais aussi des profs.

L'institution « souhaite d’ailleurs développer une sensibilisation particulière à l’égard des jeunes internautes présentant le taux de pratiques illicites le plus élevé. Elle viserait à les accompagner de manière positive vers de meilleurs usages numériques en mettant en avant les bénéfices réels du recours à l’offre légale ».

Des ressources budgétaires plus contraintes

Sur le terrain de la riposte graduée, l’année 2017 et surtout l’année 2018 contraignent désormais ses ressources budgétaires.

La Hadopi est en effet tenue de compenser les fournisseurs d’accès. Un vœu rédigé en 2009 lors de la gestation de la loi, mais exaucé seulement en mars 2017, après une mise à l’index du ministère de la Culture par le Conseil d’État. 

Pour 2017, elle avait eu une rallonge de 500 000 euros pour couvrir cette obligation survenue en cours d’année. Cette somme doit également soutenir « la prise en charge à hauteur de 50 % de la mise à disposition d’un agent en tant qu’expert national détaché auprès de la Commission européenne », l’autre moitié étant prise en charge par le ministère de la Culture. 

Entre l’exécution 2016 et les prévisions 2018, la Hadopi se doit désormais d’allouer plus de 1,4 million d’euros en dépenses de fonctionnement, là où seront piochées les indemnisations dues aux fournisseurs d’accès dans l’identification des adresses IP.

Bientôt de nouveaux FAI visés par la Hadopi

Combien exactement seront versés aux FAI en 2018 ? Selon les barèmes publiés au Journal officiel, les quatre gros fournisseurs d’accès toucheront chacun pour l’année prochaine 80 000 euros de la Hadopi, soit 320 000 euros HT.

À cela s’ajoutera les demandes non forfaitaires payées 160 euros par wagon de fichiers envoyés chaque jour ouvré, soit 166 400 euros HT pour l’année à venir. En ajoutant les demandes individuelles payées 18 euros pièces, la somme totale devrait s’étendre entre 500 000 et 600 000 euros selon les estimations.

Mais ces sommes devraient s’élever davantage encore l'année prochaine, puisque le jaune budgétaire anticipe déjà « l’inclusion (…) de nouveaux FAI conduisant à une hausse du montant des compensations de l’ordre de 100 000 euros entre 2017 et 2018 ».

En clair, la Hadopi entend désormais frapper bientôt à la porte des FAI disposant de parts de marché plus modestes. Nous y reviendrons plus en profondeur. 

Des avertissements plus ciblés, plus de transmission au parquet

S’agissant des avertissements enfin, la Hadopi poursuit sur sa lancée engagée ces dernières années, à savoir des avertissements plus ciblés.

Elle promet « le renforcement du volet pénal de son action en cas de réitération de faits de contrefaçon malgré les avertissements envoyés » et annonce « des saisines plus nombreuses de l’autorité judiciaire, dans le respect de la volonté du législateur de ne pas engorger les tribunaux ». L’autorité si pédagogique veut aussi se montrer énergique.

Sans fournir d’estimation précise, elle annonce toujours « des actions menées sur le double terrain contraventionnel et délictuel pour les cas de '"piratage" considérés comme les plus graves », sachant qu’un dossier relatif au défaut de sécurisation peut être par la suite requalifié en contrefaçon si les faits glanés par la haute autorité sont assez solides.

Ce poste reste fondamental pour l’institution, même si celle-ci dispose d’autres missions, notamment sur l’offre légale.

Selon les prévisions 2017, 279 000 seront ainsi dépensés pour couvrir les « dépenses d’investissement de l’établissement, portant majoritairement sur les installations informatiques : maintenance évolutive du système d’information cible, renouvellement du matériel de sécurisation des réseaux et extension du stockage du réseau administratif et du réseau dédié à la réponse graduée ».

Commentaires (52)

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Apparemment ça existe depuis quelques années. J’ai été choqué quand ma fille, il y a 2 ans (elle en avait alors 6) , à qui je proposais de dl un truc qu’elle réclamait, m’a répondu que c’était pas bien et interdit… on n’en avait jamais parlé entre nous avant ça…

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Toujours aucune quantification du ROI pour les ayants droits (Return On Invest)

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secouss a écrit :



Toujours aucune quantification du ROI pour les ayants droits (Return On Invest)







Il doit peser de tout son OR <img data-src=" />


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Furanku a écrit :



S’infiltre dans le milieu scolaire pour mieux faire passer leur propagande auprès des jeunes… je pense que c’est la partie qui me choque le plus.







T’en fais pas, passé 12-14 ans, ça va être vite contre-productif comme démarche.



Surtout quand les ados concernés verront la gueule de l’offre légale…


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loser a écrit :



Apparemment ça existe depuis quelques années. J’ai été choqué quand ma fille, il y a 2 ans (elle en avait alors 6) , à qui je proposais de dl un truc qu’elle réclamait, m’a répondu que c’était pas bien et interdit… on n’en avait jamais parlé entre nous avant ça…





ça rappelle les pub contre la drogue ou les armes aux Etats-Unis : “Parlez du téléchargement en DDL à vos enfants, avant que quelqu’un d’autre ne le fasse !” <img data-src=" />


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ça leur coute rien aux ayants droits …



l’investissement, c’est nous, les bénéficiaires les ayants droits…



tout benef pour eux en somme, mais je doutes qu’ils gagne grand chose…

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En somme, une société privée sera chargée d’apporter la bonne parole de la propriété intellectuelle auprès des plus jeunes, avec des ressources taillées sur mesure par la Hadopi. Des outils pédagogiques à destination des jeunes, des parents, mais aussi des profs.



L’institution « souhaite d’ailleurs développer une sensibilisation particulière à l’égard des jeunes internautes présentant le taux de pratiques illicites le plus élevé. Elle viserait à les accompagner de manière positive vers de meilleurs usages numériques en mettant en avant les bénéfices réels du recours à l’offre légale ».



Putain mais ça me rend dingue ça, vous occupez-vous de détourner du pognon, nous on s’occupe de nos gamins!! <img data-src=" />

Vous voulez leur parler de “meilleurs usages numériques”? Apprenez-leur l’avantage des licences libres, où trouver des oeuvres de ce genre, etc!



A quand “Le guide du bon petit consommateur” à lire pour la rentrée de CE2? <img data-src=" />

Ou pardon “Comment vivre sa citoyenneté musicale de manière vertueuse ?”

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Ouais très bizarre qu’il y ait 90% de leur énergie pour faire bloquer un max de trucs (même si peu utile), alors qu’il serait bien de nettement améliorer l’offre légale comme cela a été fait pour la musique.

Tant que ce n’est pas fait… des millions sont perdus pas tous. Juste des emplois, mais bon.

Dommage aussi que rien ne se fasse directement au niveau européen. SI chaque pays fait sa sauce… c’est pas gagné et l’offre légale n’avance toujours pas dans le bon sens.

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secouss a écrit :



Toujours aucune quantification du ROI pour les ayants droits (Return On Invest)





Infini vu que I = 0



edit : fort évidemment grilled <img data-src=" />


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WereWindle a écrit :



ça rappelle les pub contre les armes aux Etats-Unis&nbsp;&nbsp;



des pubs contre les armes :o



Que fait la NRA ?&nbsp;


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GSTAR a écrit :



Ouais très bizarre qu’il y ait 90% de leur énergie pour faire bloquer un max de trucs (même si peu utile), alors qu’il serait bien de nettement améliorer l’offre légale comme cela a été fait pour la musique.





Je pense qu’ils ont du faire le calcul qu’avoir une vrai offre légale potable leur fera perdre de l’argent. Ce qui est fou c’est de voir autant d’encre couler et d’argent envolé pour rien alors que :



. Il y à toujours pas eu une vrai étude qui démontre qu’actuellement le piratage fait perdre de l’argent… Après ont est d’accord si c’était légal ça nuirait vraiment à l’industrie.

. Combien touche un studio sur la vente de dvd par rapport à la vod ( achat à l’unité et abo style netflix ), sachant que la somme tombe quasiment à zéro sur de l’abonnement avec la multiplication du contenu visionné et que le prix va baisser ses prochaines années.

. Combien gagnent par mois ces gens qui font ces lois et consomme t’ils du contenu sur internet ? J’ai l’impression de ne pas vivre dans le même monde qu’eux… C’est sur qu’avec 6000€ par mois et un soir sur deux soirée petits four avec un producteur + invitation gratuite au ciné si ça à le temps d’acheter un dvd par mois c’est Byzance.

. Pourquoi personne ne s’attaque au régie publicitaire alors que sans elle la majorité des sites ne survivrais pas ?



Je pense qu’il est légitime de ce poser tout un tas de question au rapport de la somme que nous coute hadopi chaque année… Après je suppose que c’est pas grand chose par rapport au budget annuel de l’état mais pas grand chose + pas grand chose = un peu plus, au bout d’un moment.

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« jaunes budgétaires »





Ils vont se fournir chez Ricard <img data-src=" />

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skankhunt42 a écrit :



. Pourquoi personne ne s’attaque au régie publicitaire alors que sans elle la majorité des sites ne survivrais pas ?





Ils le font. C’est d’ailleurs souvent ce chiffre qui est mis en avant quand on dit que untel site rapporte aux admins.


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Oui, ils ont l’arme à l’œil



<img data-src=" />

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le professeur Pierre Sirinelli, intervenant régulier au Conseil

supérieur de la propriété littéraire et artistique (CSPLA), a développé

quelques pistes d’évolution : il souhaiterait que les mesures de blocage

décidées en France soient valables dans tous les pays européens



Et pourquoi pas dans toute la galaxie ? <img data-src=" /> Avec la direction nationaliste prise par certains pays européens, bonne chance pour leur imposer nos décisions de justice !

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CounterFragger a écrit :



Et pourquoi pas dans toute la galaxie ? <img data-src=" /> Avec la direction nationaliste prise par certains pays européens, bonne chance pour leur imposer nos décisions de justice !





Bah déjà qu’on ne s’entend pas avec les Chameaux de Pluton depuis qu’on a dégradé leur planète en planétoïde… la galaxie ça aurait été compliqué <img data-src=" />


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La Hadopi étant un spectacle culturel elle seul, elle devrait demandé une partie des 25% réserver à la culture des sommes perçues par Copie France.<img data-src=" />

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loser a écrit :



Apparemment ça existe depuis quelques années. J’ai été choqué quand ma fille, il y a 2 ans (elle en avait alors 6) , à qui je proposais de dl un truc qu’elle réclamait, m’a répondu que c’était pas bien et interdit… on n’en avait jamais parlé entre nous avant ça…





Et qu a t elle repondue lorsque tu lui a repondu que papa n avait pas les moyen de repondre a toutes ses “envies” et qu il fallait qu elle fasse un choix? <img data-src=" />


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MarcRees a écrit :



Faut lire le paragraphe suivant pour comprendre ;)





T’en fait pas, j’ai lu mais lui; tout professeur qu’il est n’est qu’un pion à mes yeux. Une histoire à la Monsanto dernier cru qui sortirai ne m’étonnerai pas. A-t-il rédigé tous ses slides ? <img data-src=" />

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C’est celui qui tient les cartes qui est plus intéressant. Quoiqu’il n’y a pas de suspense en fait.

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Le problème n’est pas d’éduquer à une forme de civisme sur le net.

Mais de vouloir enseigner UNE vision d’internet défendue par la Hadopi et les ayants-droit.

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Furanku a écrit :



Le problème n’est pas d’éduquer à une forme de civisme sur le net.

Mais de vouloir enseigner UNE vision d’internet défendue par la Hadopi et les ayants-droit.





En quoi ce serait UNE vision d’Internet ?


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Tu le fais exprès par pur esprit de contradiction hein ?

Ne me fais pas croire que t’as pas compris ce que je veux dire…



Mais si ça peut t’aider à comprendre : une vision où internet est une zone contrôlée par les Etats (hum) et les ayants-droits, au lieu d’être un espace ouvert et libre, de partage, avec ses bons et mauvais côtés.

Un peu comme Google a sa vision du net, ou encore Facebook.



La HADOPI est une aberration, qui ne cherche qu’à subsister d’année en année en essayant de démontrer une pseudo-efficacité de sa “lutte contre le piratage”. Tellement efficace que le piratage existe toujours d’ailleurs, alors qu’ils engouffrent plusieurs millions par an… pour rien.



Et que les ayants-droit (comme les politiques), au lieu de se poser les bonnes questions et d’essayer de trouver comment exister AVEC le numérique, pensent que taper du poing, faire de la répression et inculquer aux jeunes “le téléchargement c’est le mal, m’voyez”, sera bien plus efficace…



Ça être plus clair ? :)

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Es-tu certain qu’à l’école les enseignants disent juste aux enfants “télécharger c’est mal” ?

Ou bien qu’ils précisent qu’il y a des téléchargements légaux (payants ou pas) et non légaux ?

(parce que les enseignants en général c’est pas des gens très “capitalistes” en plus)



PS : “Un peu comme Google a sa vision du net” : c’est quoi la vision de Google du Net d’après toi ?

(je sens qu’on ne va pas avoir exactement la même vision)

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OlivierJ a écrit :



Es-tu certain qu’à l’école les enseignants disent juste aux enfants “télécharger c’est mal” ?

Ou bien qu’ils précisent qu’il y a des téléchargements légaux (payants ou pas) et non légaux ?

(parce que les enseignants en général c’est pas des gens très “capitalistes” en plus)



Aucun des 2 : c’est une société privée qui intervient. Donc certainement pro-AD.


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D’où tu sors ça ?

Je demanderai à mes amis, mais je crois qu’aucun de leurs enfants (collège et lycée) n’a vu ce genre de chose.

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OlivierJ a écrit :



D’où tu sors ça ?



De l’article, dans la partie sur la convention avec l’EN :



En somme, une société privée sera chargée d’apporter la bonne parole de la propriété intellectuelle auprès des plus jeunes, avec des ressources taillées sur mesure par la Hadopi. Des outils pédagogiques à destination des jeunes, des parents, mais aussi des profs.


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OK. Je ne suis pas fan du procédé.

Je suis curieux de savoir ce que ça donnera en pratique, cet accord/convention (dont certains parlaient comme si c’était déjà d’actualité).

Parce que faire le tour de toutes les classes, ça va prendre du temps (et un budget) :-) .

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OlivierJ a écrit :



OK. Je ne suis pas fan du procédé.

Je suis curieux de savoir ce que ça donnera en pratique, cet accord/convention (dont certains parlaient comme si c’était déjà d’actualité).

Parce que faire le tour de toutes les classes, ça va prendre du temps (et un budget) :-) .



Ah ca, c’est clair. Et au final je ne suis pas sûr que ca aie le moindre effet sur les ventes, comme hahadopi…


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Patch a écrit :



Ah ca, c’est clair. Et au final je ne suis pas sûr que ca aie le moindre effet sur les ventes, comme hahadopi…





C’est pas grave

Regarde la Catalogne, on a pendant des années expliqué subtilement aux enfants que l’Espagne les colonisait

Et maintenant la graine a germé

C’est un investissement pour le futur







OlivierJ a écrit :



Je ne comprends pas où est le problème quand l’école indique aux enfants ce qui est légal ou illégal en ligne.





Les accidents domestiques avec des enfants en tuent des dizaines (centaines, milliers?) par an

D’après mes sources, on n’a toujours aucun cours ni sensibilisation au fait de ne pas boire de la javel, tirer une casserole ou sauter du balcon

Ah par contre pour les AD là il y a des moyens pour diffuser la bonne parole


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jackjack2 a écrit :



Les accidents domestiques avec des enfants en tuent des dizaines (centaines, milliers?) par an

D’après mes sources, on n’a toujours aucun cours ni sensibilisation au fait de ne pas boire de la javel, tirer une casserole ou sauter du balcon





Sensibiliser au fait que des enfants peuvent se blesser à la maison ? T’es sérieux ?

(j’ai un fils de 5 ans, évidemment que je le surveille et que je l’ai mis en garde contre certaines choses depuis longtemps, je n’ai eu besoin de personne pour me le dire).


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OlivierJ a écrit :



Sensibiliser au fait que des enfants peuvent se blesser à la maison ? T’es sérieux ?

(j’ai un fils de 5 ans, évidemment que je le surveille et que je l’ai mis en garde contre certaines choses depuis longtemps, je n’ai eu besoin de personne pour me le dire).





Non, sensibiliser les enfants aux dangers qui les concernent


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jackjack2 a écrit :



Non, sensibiliser les enfants aux dangers qui les concernent





Ben c’est ce que je te disais, on n’a besoin de personne pour ça, on t’a pas attendu.


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S’infiltre dans le milieu scolaire pour mieux faire passer leur propagande auprès des jeunes… je pense que c’est la partie qui me choque le plus.

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En tous cas, ils ont plus ta tête de la réprimande que celle du numérique :)

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il souhaiterait que les mesures de blocage décidées en France soient valables dans tous les pays européens.



Grandeur et décadence de l’Empire Français…





Mieux, pour contrer la problématique des sites miroirs, il voudrait que les ayants droit puissent s’adresser directement aux fournisseurs d’accès pour leur ordonner la mise à jour de la liste noire.



Après le lien hypertexte, Pierrot s’attaque au DNS… Toujours sans rien comprendre à l’internet.





accompagner de manière positive vers de meilleurs usages numériques en mettant en avant les bénéfices réels du recours à l’offre légale



Alors celle-là, si quelqu’un en est capable, j’aimerais vraiment en savoir plus. Je vois bien quel bénéfice financier la AD-connection espère (à tort, en grande partie, je pense), mais le bénéfice pour l’utilisateur, je le cherche encore en vain…

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secouss a écrit :



Toujours aucune quantification du ROI pour les ayants droits (Return On Invest)





Ils s’en foutent. Ils veulent faire peur, en espérant gagné quelques % de plus. Mais surtout les changements de loi permet d’encore plus contrôler leur marché, de justifier (même si c’est interdit) la taxe sur la copie privé,…&nbsp;


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“La même institution a d’autres projets en tête. Elle annonce pour la

fin de l’année 2017, une convention signée avec le ministère de

l’Éducation nationale. Son objectif ? « Engager un partenariat

stratégique visant à fournir à l’ensemble des académies des ressources

en ligne et à confier l’animation d’ateliers (théorie et activité

créative) à un tiers spécialisé. »

En somme, une société privée sera chargée d’apporter la bonne parole

de la propriété intellectuelle auprès des plus jeunes, avec des

ressources taillées sur mesure par la Hadopi. Des outils pédagogiques à destination des jeunes, des parents, mais aussi des profs.

L’institution&nbsp;« souhaite d’ailleurs développer une

sensibilisation particulière à l’égard des jeunes internautes présentant

le taux de pratiques illicites le plus élevé. Elle viserait à les

accompagner de manière positive vers de meilleurs usages numériques en

mettant en avant les bénéfices réels du recours à l’offre légale&nbsp;».”



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Ils leur manquent un mot : “du recours à l’offre légale” gratuite

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“Il faut dire que du côté des pro-droit d’auteur, la question de l’efficience”



Je suis un peu choqué par cette expression. On peut être pro droit d’auteur (et surtout d’une autre manière que les majors) sans pour autant être une major ou de leur coté. Cela aurait été bien de les nommer eux. Car ce sont eux seuls qui sont à la manœuvre.



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Faut pas oublier que quand on parle du budget de cette “institution”, ce budget sort de la poche de l’ensemble des citoyens.

Quand on dit “la hadopi doit verser XXX à tel FAI”, en fait c’est tous les gens qui vivent et / ou travaillent en France qui se cotisent pour verser XXX au FAI, c’est pas un machin abstrait qui s’appellerait “hadopi”…

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Pour beaucoup c’est plus qu’abstrait, c’est inconnu comme la redevance copie privée et plein d’autres choses.

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TexMex a écrit :



On peut être pro droit d’auteur (et surtout d’une autre manière que les majors) sans pour autant être une major ou de leur coté. Cela aurait été bien de les nommer eux. Car ce sont eux seuls qui sont à la manœuvre.





+1. Même si de nos jours, la place donnée aux artistes est réduite à la portion congrue, il ne faut pas oublier qu’à l’origine le droit d’auteur avait pour objectif de préserver ces mêmes artistes des vautours de tout poil. Mais ça, c’était avant les industries du divertissement. Et avant le retour des vautours sous la forme très contestable des « sociétés de gestion » (AD), se substituant à l’auteur dans une dynamique que l’on sait (et qui a été maintes fois mise en exergue par la Cour de Comptes).



Pour ma part j’essaie de citer les AD et industries du divertissement spécifiquement à chaque fois que j’aborde le sujet.


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J’ai aussi tiqué en lisant cela de la part d’un journaliste qui vit donc de ses écrits sur un site où l’on trouve en bas de page :

© 2000 - 2017 INpact Mediagroup



On peut comme tu dis être pro droit d’auteurs et ne pas être des vampires.

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TexMex a écrit :



“Il faut dire que du côté des pro-droit d’auteur, la question de l’efficience”



Je suis un peu choqué par cette expression. On peut être pro droit d’auteur (et surtout d’une autre manière que les majors) sans pour autant être une major ou de leur coté. Cela aurait été bien de les nommer eux. Car ce sont eux seuls qui sont à la manœuvre.



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Faut lire le paragraphe suivant pour comprendre ;)


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…jeunes internautes présentant le taux de pratiques illicites le plus élevé. Elle viserait à les accompagner de manière positive vers de meilleurs usages numériques en mettant en avant les bénéfices réels du recours à l’offre légale ».







  • Les enfants, pirater c’est mal, il faut payer les troubadours <img data-src=" />

  • Monsieur, le professeur représentant des achetant-le-droit, je n’ai pas de salaire je fais comment? <img data-src=" />

  • Heu… attendez ce n’est pas indiqué dans mon manuel… <img data-src=" />

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Avec moi ils gagnent plus rien en tout cas :




  • Je ne vais plus au ciné, j’en ai un à la maison ^^’

  • Je n’achète plus de galettes neuves, et je vois presque tout ce que je veux.

  • Généralement j’achète (mes Tera) à l’étranger, vives les frontières.



    Alors qu’avant Dadvsi/Hadopi je tipiakais beaucoup certes, mais j’achetais pas mal aussi.

    J’ai conscience d’apporter de l’eau à leurs moulin (chute des ventes, etc…) mais tant va la cruche à l’eau…



    C’est de la résistance active, tant qu’ils ne feront pas directement une saisie sur salaire…. ou une redevance Hadopi…

    &nbsp;



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Au fil de ces pages (PDF), on découvre ainsi que la&nbsp;Hadopi&nbsp;entend devenir pour la période 2018-2020, un tiers de confiance pour caractériser les sites considérés comme massivement contrefaisants.



&nbsp;Après le flop du label “PUR”, voici venir le label “INPUR”&nbsp;<img data-src=" />

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jdloic a écrit :



Après le flop du label “PUR”, voici venir le label “INPUR” <img data-src=" />







En effet, Hadolfi nous rappelle les pires heures de notre histoire <img data-src=" />


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Furanku a écrit :



S’infiltre dans le milieu scolaire pour mieux faire passer leur propagande auprès des jeunes… je pense que c’est la partie qui me choque le plus.









loser a écrit :



Apparemment ça existe depuis quelques années. J’ai été choqué quand ma fille.









jackjack2 a écrit :



Putain mais ça me rend dingue ça, vous occupez-vous de détourner du pognon, nous on s’occupe de nos gamins!! <img data-src=" />





Je ne comprends pas où est le problème quand l’école indique aux enfants ce qui est légal ou illégal en ligne.



Par ailleurs, dans l’éducation nationale on doit être plutôt pro-libre que pro-business (je parle des enseignants en général), et donc ça m’étonnerait qu’on encourage plus que ça le téléchargement de choses payantes.


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OlivierJ a écrit :



Ben c’est ce que je te disais, on n’a besoin de personne pour ça, on t’a pas attendu.





Toi peut-être, ça veut pas dire que c’est suffisant


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Dans ce cas, la sélection naturelle opère. <img data-src=" />

Harder, better, faster, stronger : l’avenir de la Hadopi en 2018

  • Un tiers de confiance, la question des sites miroirs

  • Une convention avec le ministère de l’Éducation nationale

  • Des ressources budgétaires plus contraintes

  • Bientôt de nouveaux FAI visés par la Hadopi

  • Des avertissements plus ciblés, plus de transmission au parquet

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