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L’Assemblée rejette les amendements sur le logiciel libre à l’école

Le cas d'école toujours pas

L'Assemblée rejette les amendements sur le logiciel libre à l'école

Le 18 février 2019 à 14h29

Suivant l’avis du gouvernement, les députés ont rejeté plusieurs amendements qui auraient contraint l’Éducation nationale à utiliser uniquement (ou même « en priorité ») des logiciels libres. Et ce au grand dam de l'April, qui a dénoncé le « manque de volonté politique » de l'exécutif sur ce dossier.

« Un consensus semble se dégager sur l’utilisation des logiciels libres dans l’administration ou dans l’éducation, mais il se traduit trop peu en actes et en plans de déploiement ambitieux. » II est près de 23h30, vendredi 15 février, lorsque Elsa Faucillon prend la parole dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale.

La députée communiste a visiblement en tête l’ouverture dont a fait preuve le ministre de l’Éducation nationale, quelques jours plus tôt, suite à une interpellation de son collègue Stéphane Peu. « Il n’y a pas de différence d’état d’esprit entre vous et moi sur ces enjeux » avait notamment déclaré Jean-Michel Blanquer alors que l’élu déplorait que la majorité se soit opposée, en commission, dans le cadre des débats sur le projet de loi « pour une école de la confiance », à ce que les logiciels propriétaires soient exclus des établissements scolaires.

La rapporteure (LREM) était prête à un compromis sur une utilisation « en priorité »

Les yeux rivés sur le partenariat noué avec Microsoft en 2015, les élus du groupe LFI dénonçaient la « mainmise des entreprises privées, notamment des GAFAM », sur les outils numériques utilisés au sein de l’Éducation nationale.

« Les enfants apprennent très jeunes à se servir de ces logiciels et seulement ceux-là. En conséquence, dans leur vie d’adulte, ils ont tendance à acheter des matériels pourvus des logiciels qu’ils connaissent déjà et dont ils savent se servir. Les entreprises privées s’assurent ainsi une clientèle quasi captive », a de nouveau regretté Bastien Lachaud, vendredi, lors des débats en séance publique.

Au nom du principe de « neutralité de l’enseignement », le parlementaire plaidait pour que les élèves n’utilisent que des logiciels libres, « que ce soit au niveau des systèmes d’exploitation, des moteurs de recherche ou encore des logiciels de traitement de texte ». En clair, plus aucun jeune n’aurait été amené à utiliser d’ordinateur fonctionnant sous Windows...

« Ces logiciels pouvant, de surcroît, être gratuits, cela permettrait de faire faire des économies utiles à l’Éducation nationale et de dégager des fonds pour d’autres projets » s’est par ailleurs justifié Bastien Lachaud. Elsa Faucillon a embrayé en ajoutant que contrairement aux solutions propriétaires, les logiciels libres pouvaient être librement « adaptés et enrichis ».

La députée communiste proposait toutefois une réforme moins rigide, puisqu’elle souhaitait que les logiciels libres soient utilisés « en priorité », de même que les « formats ouverts », au sein de l’Éducation nationale.

Invitée à se positionner, la rapporteure Fanette Charvier (LREM) a commencé par rappeler que les établissements scolaires étaient d’ores et déjà encouragés à recourir aux logiciels libres, notamment sur le fondement de la loi Numérique de 2016. Quant à imposer un recours systématique aux logiciels libres, la députée a jugé qu’une telle réforme serait « trop générale pour être applicable », et prédit qu’elle poserait ainsi « des difficultés selon l’offre disponible ».

Fanette Charvier s’est néanmoins montrée favorable à l’amendement de compromis d’Elsa Faucillon, sous réserve de l’adoption d’un sous-amendement précisant que la priorité aux logiciels libres se fasse « à offre équivalente ».

Des dispositions qui « pourraient s’avérer contraires au Code des marchés publics »

Le ministre de l’Éducation nationale a toutefois rejeté l’ensemble de ces propositions. « Le sujet des logiciels libres est très intéressant et je redis ici publiquement que nous devons les encourager. C’est d’ailleurs déjà ce que nous faisons », a assuré Jean-Michel Blanquer. « Toutefois, inscrire dans la loi l’obligation de recourir aux logiciels libres est tout autre chose et peut s’avérer assez contre-productif. »

Le représentant du gouvernement s’est même opposé au compromis porté par la rapporteure, affirmant que les dispositions proposées « pourraient s’avérer contraires au Code des marchés publics ». « Il y a quelque chose d’un peu aventureux dans cette écriture, a poursuivi Jean-Michel Blanquer. Ça ne signifie pas que je ne suis pas d’accord avec l’esprit de la proposition, mais je pense que c’est inopérant » a-t-il conclu.

blanquer assemblée
Crédits : Assemblée nationale

« Il y a un consensus et une volonté », a réagi Elsa Faucillon. Avant de lancer, à l’attention des députés : « Désormais, il faut accélérer le mouvement en faveur des logiciels libres, notamment dans le domaine éducatif où ils offrent, pour les élèves et les enseignants, des possibilités beaucoup plus enrichissantes que les logiciels privés. »

La parlementaire a par ailleurs insisté sur le fait que le Code de l’éducation prévoit – et ce depuis 2013 – que les logiciels libres doivent être utilisés « en priorité » au sein de l’Enseigneur supérieur. Un point qui avait d’ailleurs été rappelé par la rapporteure. « Dès lors, pourquoi ne pas l’inscrire, sous une forme identique, dans les principes généraux du Code de l’éducation ? » a interrogé Elsa Faucillon.

L’élue n’a cependant eu aucune réponse à sa question. Tous les amendements sur le logiciel libre ont été rejetés par l’Assemblée nationale, sans plus de débats.

L'April dénonce le « manque de volonté politique » du gouvernement

Pour l’April, l’association de promotion du logiciel libre, la pilule est d’autant plus difficile à avaler que les arguments du ministre de l’Éducation nationale ressemblent comme deux gouttes d’eau à ceux opposés par le gouvernement de Manuel Valls, en 2016, lors de l’examen du projet de loi Numérique.

« Le gouvernement de l'époque s'était déjà retranché derrière une prétendue incompatibilité juridique », regrette ainsi l’April dans un communiqué. Et pour cause : l’exécutif n’a jamais voulu dévoiler les éléments de droit justifiant son argumentaire. L’association, à l’origine d’une note aux conclusions contraires à celles du gouvernement, en déduit que la position du ministère de l’Éducation nationale vise « une fois de plus à cacher un manque de volonté politique ».

« Le sujet n’est pas clos », prévient toutefois l’April, qui lorgne désormais sur le Sénat. L’organisation réclame désormais « la publication des éléments juridiques qui concernent la priorité au logiciel libre, de manière à éclairer le débat parlementaire et à ce que cesse le recours à un argument d'autorité ». « L'enjeu d'une priorité au logiciel libre, loin d'être uniquement technique, est celui du développement par les élèves d'un rapport critique aux outils informatiques et donc de leur émancipation », souligne au passage Étienne Gonnu, chargé de mission affaires publiques pour l'April.

Commentaires (67)

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L’usage exclusif de logiciels libre, je trouve ça discutable (je pense qu’il serait plus instructif pour un élève de manipuler Word ET Writer pour l’aider à réaliser que les principes de la lise en page sont les mêmes et sont plus profond qu’appuyer sur tel bouton à tel endroit de l’interface).



Par contre, les formats ouverts, ça devrait être non négociable, ne serait-ce que pour garantir que les élèves ne soient pas obligés d’acheter des logiciels propriétaires pour réutiliser leur travail à la maison.

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les dispositions proposées « pourraient s’avérer contraires au Code des marchés publics





Quand ça concerne MS, bizzarement ils en oublient l’existence et ça a pas l’air de les déranger plus que ça <img data-src=" />

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  • 1 !



    Le plus important pour commencer c’est l’utilisation obligatoire de formats libres.



    Pour les logiciels, a la fac, on nous a donné des cours de “bureautique” de cette manière. Ils ont essayé de nous inculquer les notions et principes d’utilisation et nous ont montré comment faire sous OpenOffice (je suis un vieux…) et parfois sur la suite Office.



    Le plus gros problème dans cette histoire c’est que beaucoup de politiques sont d’accord sur le principe mais ne font rien pour traduire ça concrètement.

    Idéalement, c’est vrai que l’utilisation de formats ouverts et de logiciels libres seraient cool mais cela demanderait un gros effort et une vision à moyen long terme pour aboutir. C’est malheureusement une chose qu’on ne trouve plus chez nos hommes politiques.

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yadlajoie a écrit :



https://frama.link/xL2FyJhz



test, [img]https://frama.link/xL2FyJhz[/img]







les gens sont déjà trop c pour changer un mot de passe alors installer un linux….


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T’es en train de dire que certains de nos politiques penseraient la leur carrière avant de penser a la France ? 🙊

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Les macros Excel sont un truc trés bien, mais tant que ça reste une “bidouille” qu’on fait de temps en temps pour gérer une exception.&nbsp; Quant une entreprise dit que les macros Excel sont indispensables à son bon fonctionnement cela signifie qu’elle a fait une erreur en terme d’organisation du système d’informations et qu’il y a déjà longtemps qu’elle aurait du se doter d’une vraie base de donnée avec les logiciels métiers qui vont autour.




Et je vous rejoins sur le point qu'ils devraient apprendre à utiliser un traitement de texte et apprendre les formats libres et propriétaires point barre. Après s'ils veulent utiliser office chez eux libre à eux.      

&nbsp;
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Ouf ! Ça me faisais ch<img data-src=" /> de repackager Libreoffice 6.15 pour le distribuer au taf… <img data-src=" /> <img data-src=" />

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n00b a écrit :



En même temps, quoi d’étonnant pour les tenants de la “start up nation” ;) ? Une start up IT, c’est généralement 1-2 brevets pipo et du slideware sans grand chose derrière, ce que montrerait l’ouverture du code source…





vu de ce point là c’est imparable <img data-src=" />


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« Le sujet n’est pas clos », prévient toutefois l’April



C’est si mignon

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darkbeast a écrit :



les gens sont déjà trop c pour changer un mot de passe alors installer un linux….





<img data-src=" /> C’es pas faux. <img data-src=" />


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Juju251 a écrit :



&nbsp; &nbsp; &nbsp;&nbsp;

C’est certain, mais d’un autre côté si les logiciels libres ne sont pas mis en avant dans le domaine de l’éducation / instruction, est-ce que l’on ne réduit pas mécaniquement les chances de former et d’avoir à terme des experts sur ces logiciels là ?



(Je n’ai pas la réponse, hein ^^ )





Pas forcément, car ce n’est pas le fait d’avoir l’expert qui fait que tu choisis le soft. Tu l’embauche ensuite (ou tu prends une presta). Mais le fait qu’il ait besoin d’être là fait que c’est souvent aussi cher. Et honnètement, l’Open Source c’est souvent gratruit pour des fonctions basiques mais ensuite ça se paie quand même, et souvent plus cher quand t’es une grosse entreprise. C’est toi qui finance le modèle. Et tout le monde s’y met à ce modèle, même Microsoft.


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alliocha1805 a écrit :



+1

 

 J’ai beau détester la suite Office (en particulier Excel — paye ta gestion de l’encodage dans ce bousin) il faut voir la réalité en face : soit on fait un truc politique a pousser du libre aux enfants pour lutter contre le propriétaire soit on fait du pragmatique : on leur apprend ce qui leur sera demandé plus tard en entreprise .



Et désolé mais “Suite Office” et “Libre Office”/“Open Office” ca a pas le même poids (malheureusement) actuellement pour des recruteurs qui dans 99% des cas n’en ont que foutre du logiciel Libre ….



Et le serpent se mord la queue : les gens connaissant majoritairement MSO, on utilise MSO en entreprise…


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en même temps .. niveau ergonomie pour l’user lambda voilà quoi le bandeau j’aimais pas trop à la sortie d’office 2007 mais j’ai pris 5 min à m’y faire et c’est agréable que tout ces menus et sous menus , au moins on a les choses à l’oeil et par onglet qu’on peut arranger.



Donc pour libreoffice ça a attendu quoi ? 12 ans pour changer l’interface d’office XP ?

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darkbeast a écrit :



les gens sont déjà trop c pour changer un mot de passe alors installer un linux….





Le fait de ne pas installer LINUX serait une preuve de débilité ?? <img data-src=" />



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secouss a écrit :



On parle d’un logiciel de traitement de texte





Bah non on parle de tout logiciel pas uniquement de Word ou Office.

Je suis partagé préférer le libre me semble logique (simplement dans un soucis d’équité sociale), mais pour moi ça doit rester le cas uniquement quand le logiciel n’est pas l’objet principal de l’apprentissage, mais un simple outil.



Je n’imagine par exemple pas de formations de secrétariat uniquement sous libre office, et des générations de secrétaires qui ne sauraient rien faire de poussé sous ms office.

Ou encore un graphiste qui n’aurait jamais manipulé les outils Adobe, ça n’a pas de sens.



Penser que libre est exact équivalent du propriétaire est quand même un raccourci rapide.


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Ces logiciels pouvant, de surcroît, être gratuits, cela permettrait de faire faire des économies utiles à l’Éducation nationale





Par contre il faudra leur expliquer que si le logiciel est gratuit, les à cotés tels que la formations, le support etc…, le sont moins.

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Elwyns a écrit :



en même temps .. niveau ergonomie pour l’user lambda voilà quoi le bandeau j’aimais pas trop à la sortie d’office 2007 mais j’ai pris 5 min à m’y faire et c’est agréable que tout ces menus et sous menus , au moins on a les choses à l’oeil et par onglet qu’on peut arranger.



Donc pour libreoffice ça a attendu quoi ? 12 ans pour changer l’interface d’office XP ?



Les rubans c’est beau, c’est esthétique, mais au final anti-ergonomique dans le fonctionnement (sans compter l’absence de logique par rapport aux anciens menus)…


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Oui, enfin, le support est un truc relatif pour l’utilisateur lambda. Les formations pour les logiciels privateurs ne sont pas magiquement gratuites et pour le support, dans les deux cas, l’utilisateur lambda s’en remettra surtout à la communauté.



La gratuité dans l’ensemble est un mauvais débat, ce qui par contre est important, c’est le coût de ne pas bénéficier des libertés du LL et de l’enfermement propriétaire.



Reste que l’éducation nationale devrait avoir l’obligation de travailler avec des outils accessibles au plus grand nombre et au moindre coût, et s’abstenir d’être un avant-poste de diffusion pour des logiciels nécessitant aux élèves de devoir signer des contrats avec adobe, microsoft et les autres.

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[quote]Le représentant du gouvernement s’est même opposé au compromis porté par

la rapporteure, affirmant que les dispositions proposées «&nbsp;pourraient s’avérer contraires au Code des marchés publics&nbsp;». «&nbsp;Il y a quelque chose d’un peu aventureux dans cette écriture, a poursuivi Jean-Michel Blanquer. Ça ne signifie pas que je ne suis pas d’accord avec l’esprit de la proposition, mais je pense que c’est inopérant&nbsp;» a-t-il conclu.[quote]



Non et non.



Primo: l’administration est libre de favoriser les logiciels libres tant que cela ne constitue pas une atteinte à la concurrence.

Interdire office, utiliser uniquement du libre ne rentre pas dans ce cadre: il s’agit de la base matérielle utilisée, cela ne crée aucune atteinte, MS est tout à fait en capacité de postuler et de faire du libre.



Deuxio: ce ne sera pas contraire au code des marchés publics.

Le code, c’est un ensemble de lois.

Et si une nouvelle loi est adoptée, elle viendra remplacer l’ancienne, il n’y aura pas de contradiction.



Bref, M. Blanquer nous sort des arguments purement fallacieux pour justifier une politique injustifiable, bien loin des principes de libre concurrence.

Direct poubelle, le monsieur.

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Jungledede a écrit :



Autant je te rejoins sur les appli métier, va trouver un catia/Soldi works pour la CAO, idem en electronique, kicad c’est bien beau mais une ergo à chier que ya que le cern qui l’utilise, les autres c’est du eagle/altuim/orcad.

J’imagine en paye, cinéma..



Pour les softs classique du tronc commun il faut pousser le multi os et le multi soft, surtout le pack office.

Chez nous à la COGIP, les offices 2007 dégagent pour la suite Google qui fait le taf pour la base. Il faut justifier d’un besoin précit pour avoir une licence Excel.



Et former les macro excel, ça marche pas sous Libre Office et encore moins avec le JavaScript Google.





Sérieux, la COGIP ?!? <img data-src=" />



Autant c’est problèmatique pour certains logiciels spécifiques pour lesquels on est loin d’avoir des équivalents aussi poussés en Libre (j’ai un autre exemple, LabVIew), autant ce n’est pas le cas pour Excel !

Et pour autant que je sache, Python est de loin préférable à VBA, mais je me trompe peut-être ?



Par contre, je ne vous félicite pas pour le passage sous Google Docs, c’est pire !

(Moins de fonctionnalités, moins stable/performant, Google étant le “nouveau Microsoft (en plus compétent et plus dangeureux)”…)


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secouss a écrit :



Totalement d’accord, autoriser les logiciels libres et les intégrer dans le mix ok, mais imposer des logiciels c’est une connerie.



N’oublions pas une chose, lorsque j’ai été formé en tant que dessinateur industriel mes enseignants ont sondés les entreprises pour connaitre leurs logiciels et en choisir un adapté à la région et au bassin industriel.



Pour office c’est pareil, les sociétés qui utilisent autre choses sont plus que minoritaires (j’ai pas de chiffre mais je m’étonnerais que ça dépasse 10%) il est donc logique que l’Éducation se fasse sur un outil plébiscité.



On parle d’un logiciel de traitement de texte hein, pas de facebook ou d’un programme qui récupère l’empreinte génétique des élèves xD





Pour autant que je sache, l’Education Nationale, dans son immense majorité, que ce soit dans le supérieur ou l’“inférieur”, n’as PAS vocation à faire de la formation professionnelle !



C’est aux entreprises de s’adapter à la socièté, pas l’inverse !

Si les entreprises veulent que leurs employés utilisent un outil spécifique, ils n’ont qu’a les former eux-mêmes !

(D’ailleurs, c’est ce qui se fait déjà très bien par l’intermédiaire des stages…)


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Cumbalero a écrit :



J’ai plutôt l’impression que l’interopérabilité est bien plus simple quand on utilise des formats ouverts et normés comme dans le libre. Tu choisis un des éditeurs les pires à ce niveau.





L’interopérabilité se faisant via des API documentés sur les exemples fournis, comment faire plus ouvert?

A la différence que c’est natif et pas à développer ou attendre que quelqu’un le fasse.

Pour avoir une chaine complète entre toutes les équipes, c’est bien plus simple en passant part des éditeurs qui collaborent. C’est plus cher, mais au final on y gagne. C’est pour cela en général que dans les boites où il y a une vrai gouvernance, c’est fait ainsi.

Je ne me prononcerai pas sur raisons obscurs les choix faits par les boites sans gouvernance et du coup sans cohérence qui elles paient plus cher pour rien.


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letter a écrit :



Ensemble des outils: travail collaboratifs à plusieurs sur un même fichier





https://framapad.org/fr/

https://www.overleaf.com

Git

(En plus là on tu ne parles plus d’Office mais d’Office 365?)



Je ferais des recherches sur tes autres exemples à l’occasion.

 





letter a écrit :



Et surtout, l’intégration complète avec des outils comme Power BI, MS Project, Azure Devops Server ou autre. Le gros souci du libre, c’est l’intégration native entre les softs.



L’interopérabilité se faisant via des API documentés sur les exemples fournis, comment faire plus ouvert?

A la différence que c’est natif et pas à développer ou attendre que quelqu’un le fasse.

Pour avoir une chaine complète entre toutes les équipes, c’est bien plus simple en passant part des éditeurs qui collaborent. C’est plus cher, mais au final on y gagne. C’est pour cela en général que dans les boites où il y a une vrai gouvernance, c’est fait ainsi.

Je ne me prononcerai pas sur raisons obscurs les choix faits par les boites sans gouvernance et du coup sans cohérence qui elles paient plus cher pour rien.





Bah déjà niveau standards, Microsoft est plutôt un mauvais exemple - par exemple sa mauvaise foi avec OOXML.

C’est bien le problème que les boites telles que Microsoft ne veuillent pas collaborer -

(si par “natif”, tu veux dire dévéloppé avec d’abord les priorités de Microsoft (comme l’intégration entre leurs logiciels) en vue, c’est forcement contraire à l’idée d’un standard ouvert !) -

et quand elles collaborent, l’expérience nous a appris qu’on ne peut pas leur faire confiance !



C’est bien pour ça que le rachat de GitHub par Microsoft et la domination du moteur V8 d’Alphabet dans les navigateurs soient aussi inquiètants !



Que veux-tu dire par “gouvernance” ?


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BlueTemplar a écrit :



https://framapad.org/fr/

https://www.overleaf.com

Git

(En plus là on tu ne parles plus d’Office mais d’Office 365?)



Je ferais des recherches sur tes autres exemples à l’occasion.

&nbsp;&nbsp;





Je comparais avec LibreOffice. Les exemples cités sont des exemples “on line”, impossibles à utiliser dans ma boite à cause de contraintes clients. No cloud. Non négociable. A considérer du soft cloud, en effet, on changerait vraiment d’optique. Mais je vois que les exemples donnés ne sont pas gratuits pour autant non plus.

&nbsp;Git, pour de la collaboration “live”, bof.

Je parle de Office 2016, mais c’était déjà possible avec 2013 sur a minima Powerpoint. Maintenant on le fait même dans Word et Excel.

&nbsp;

Par Gouvernance, j’entend le fait qu’il y ait des décisions fortes et imposées à l’entreprise sur les softs choisis et maintenus et pas que chaque division, voire chaque équipe choisisse sont soft. Les optiques ne sont plus du tout les mêmes quand tu choisi un soft pour une équipe de DEV et quand tu choisi un soft pour toute ta boite. Les considérations budgétaires ne sont pas les mêmes non plus. Et du coup payer un soft propriétaire, sa migration et son support reviennent souvent à moins cher que maintenir tout un bousin hétérogène pour 90 000 personnes.


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Oui cogip ça résume bien les grosses boites ^^



Après je suis comme toi, j’utilise CVI et pas Labview, mais du NI sous Linux déjà c’est moyen, ta pas autant de souplesse que sous Windows.



Et pour la G-suite, je ne compte plus le nombre de ticket ouvert pour fonctionnalité manquante ou bug. Une partie sont escaladés à Google.

Mais en étant objectif, c’est pas tout le monde qui à besoin des fonctions avancé d’une suite bureautique. Pour juste ouvrir et faire une modif une suite light suffit. Typique un doc, j’y touche jamais. Une présentation, je fait avec G-slide qui me suffit. On à moins de possibilité sur les annimations, mais bon les 90’s.. <img data-src=" />

Même pour le tableur, c’est plus les fonctions non dispo hors-ligne, l’import de fichier limité à la liste que google estime OK (alors que excel va chercher à ouvrir n’importe quoi) et la souplesse/UX/UI pour les graph qui fonct que j’ai demander un excel vs un G-Sheet.



Après pour avoir refait toute une moulinette (un parser de fichier maison) en Javascript by google, c’est quand même plus agréable que le vba, le point noire étant la difficulté de trouver la fonction qui va bien, le système de recherche sur ce point est foireux.





Par contre c’est sur que sans offcie, adieux les rapport automatique depuis Labview, et ça c’est chiant&nbsp;

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letter a écrit :



Je comparais avec LibreOffice. Les exemples cités sont des exemples “on line”, impossibles à utiliser dans ma boite à cause de contraintes clients. No cloud. Non négociable.







Vouloir faire du collaboratif avec une suite bureautique est une mauvaise idée de toutes façons.

Héberger sa propre instance Etherpad (sur lequel s’appuie Framapad) est déjà une idée bien plus intéressante AMHA.









letter a écrit :



Et du coup payer un soft propriétaire, sa migration et son support reviennent souvent à moins cher que maintenir tout un bousin hétérogène pour 90 000 personnes.







C’est au moment d’une autre migration que tu t’apercevras à quel prix tu as peut-être réalisé une économie.

Ne pas vouloir de cloud, j’imagine pour des raisons de maîtrise des données, et s’enfermer dans des solutions propriétaires, ça me semble assez paradoxal.



Je ne nie aucunement que dans certains métiers les éditeurs de solutions propriétaires ont des solutions très intéressantes, voire incontournables, ce n’est en aucun cas le mien. iTop, Redmine, MongoDB, PostgreSQL, Ngnix, Apache, MySQL font partie de mes incontournables. Et quand c’est possible, je préfère que ma station de travail soit sous Linux, les serveurs sur lesquels je travaille utilisant majoritairement cet OS.


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Tout ce que tu propose est surement ce qu’il y a d’optimal pour une petite équipe.



Etherpad, c’est super mais ça marche comment offline? On prend un outil online et offline? Sans compter que c’est bien plus limité que Word. Ca ne couvre du coup pas l’ensemble du besoin.



Les seuls environnements viables en open source, ce sont en général les plateformes de dev (en incluant les calculs scientifiques et la gestion de la donnée) ainsi que les serveurs web.

iTop, c’est payant hors version communautaire. Redmine, c’est bien mais rapidement limité quand tu pousses la gestion de projet en suivant les processus qu’on t’impose.

&nbsp;Et sur les DB, même PosrgreSQL qui est quasiment au niveau de SQL Server ou Orable, on ne le retiens pas pour des raisons de maintenance et de support. Et pourtant, on migre nos softs et nos DB de temps en temps donc on pourrait changer (on a bien quitté Oracle pour SQL Server il y a quelques années). Vu les enjeux, toutes les options ont été parcourus, mais sur le libre, c’est le support et la gestion des risques qui ont fait que ça a été rejeté.



Ce n’est pas uniquement dans certains métiers que les propriétaires sont bons, c’est quand tu addresses quasiement toutes les fonctions dans une même boite et du coup que tu as les cas tordus de tout le monde à gérer. SAP est champion du monde pour te vendre son soft qui répond à tout si tu claques 50M€ pour le déployer. Mais pas sur que développer les spécifiques à partir d’un ERP libre te coute moins cher, surtout quand il faut les maintenir et les faire évoluer.

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yadlajoie a écrit :



https://frama.link/xL2FyJhz



test, [img]https://frama.link/xL2FyJhz[/img]





Le but c’est quand même à la base d’éduquer sur des vrais outils qui seront utilisés après. Une ditrib ultra simplifiée, c’est pour les mamies, pas les élèves non ?


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Bah en fait je pensais que tu étais sérieux et que tu bossais vraiment à la :

https://www.cogip.com/



Puisque la discussion a dérivé sur les grandes entreprises,

(quoique celles-ci n’emploient pas la majorité des salariés, même probablement si on inclus les grandes administrations (mais les sous-traitants??))

et spécifiquement Microsoft,

j’aimerais quand même attirer l’attention sur un point très important :

dépuis l’affaire Snowden, il y a des fortes suspicions sur l’existence de portes dérobées dans les logiciels de Microsoft (pour ne citer qu’eux) et les processeurs Intel.

Continuer de les utiliser 6 ans après me semble particulièrement irrésponsable dans les grosses boites, au vu des riques d’espionage industriel !

(Et c’est encore pire pour le ministère de la Defense !!)

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Tu veux dire quoi par là?

Mettre des maternelles dirèctement sur Windows/Word/Excel ?

En quoi des environnements adaptés à tout age est une mauvaise idée ?

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Non, je pense que ça pourrait être mieux de les mettre directement sur une distribution type Ubuntu, qui est largement répandue.

Je me souviens avoir fait mes premiers pas dans l’informatique à l’école primaire et élémentaire avec WIndows XP et word 2003. A l’époque, les profs en avaient l’habitude et on nous a formé dessus. Si ça peut être pareil avec une bonne distribution répendue et si les profs sont formés dessus, ça peux devenir la même chose.



Pour moi les contrats de microsoft avec l’éducation nationnale sont prévus pour qu’une chose. Un élève commence avec windows dès le plus jeune age et reste avec windows pour ces études et sa vie. Je suis convaincu qu’on pourrait faire pareil avec les logiciels libres.



Le souci d’une distrib adaptée pour moi, c’est que les élèves sont tout à fait capable d’apréhender les logiciels normaux si le/la prof sait faire.

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Hm, pour ma part c’était Works (une version simplifiée parce que moins chère d’Office ?) au collège.

Mais je ne crois pas que c’était au primaire (dont j’apprends que la 6ème fait partie), plutôt vers 4ème/3ème…

(Enfin bon, les élèves sont mis à l’informatique bien plus tôt ces jours-ci, surtout à la maison !)

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Oui, bien sur :) après à la maison il est fort à parier que c’est du windows ou apple, sauf si les parents bossent dans l’admin sys ou la tech et sont suffisament formés pour mettre un bon linux.

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BlueTemplar a écrit :



Pour autant que je sache, l’Education Nationale, dans son immense majorité, que ce soit dans le supérieur ou l’“inférieur”, n’as PAS vocation à faire de la formation professionnelle !



C’est aux entreprises de s’adapter à la socièté, pas l’inverse !

Si les entreprises veulent que leurs employés utilisent un outil spécifique, ils n’ont qu’a les former eux-mêmes !

(D’ailleurs, c’est ce qui se fait déjà très bien par l’intermédiaire des stages…)







Comme tu le dis “pour autant que tu le sache” tu ne sais pas grand chose, c’est la base de l’éducation nationale de faire de la formation professionnelle. Notre système éducatif vise à donner à chacun les capacités tant dans les connaissances théorique que pratique et logiciel pour réaliser ses “rêves”

Les stages n’ont absolument pas pour objectif d’apprendre un logiciel… ni même un métier… c’est simplement l’occasion de découvrir le monde professionnel ET/OU valider par l’application des acquis (stage ingé/BTS/DUT)



La formation professionnel n’est qu’un versant de la formation en France, l’éducation nationale forme tout au long de la vie, les CFAI, les VAE et autres reprises d’étude et de formation dépendent d’ailleurs du ministre de l’éducation ET/OU de l’enseignement supérieur.



Donc oui il faut ajouter du libre mais non l’imposer. Déjà parce qu’il faudrait faire de la formation pour les profs (et la France ne forme pas ses enseignant tout au long de leur carrière et tout le monde s’en fout sauf les profs qui le demandent depuis 20 ans) et ensuite parce que former un “jeune” à un logiciel qu’il n’utilisera peut être plus jamais n’as pas grand sens. En somme on va au mieux disant, le pack office fait des choses qu’aucun libre ne peut faire. Pour passer sur d’office au libre il pourra, l’inverse n’est pas vrai. C’est donc de la logique de base.



Enfin pour finir sur la formation en France tous les collèges, lycées, univ,… sont réunis dans des comités départementaux et régionaux de pilotage de la formation professionnelle (sisi même les collèges) ce qui as pour but d’adapter l’offre de formation aux besoins du marché. Regarde la localisation des formations de chaudronnerie tu verra qu’elle se situe près de bassins d’emplois adaptés.


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secouss a écrit :



Totalement d’accord, autoriser les logiciels libres et les intégrer dans le mix ok, mais imposer des logiciels c’est une connerie.



N’oublions pas une chose, lorsque j’ai été formé en tant que dessinateur industriel mes enseignants ont sondés les entreprises pour connaitre leurs logiciels et en choisir un adapté à la région et au bassin industriel.



Pour office c’est pareil, les sociétés qui utilisent autre choses sont plus que minoritaires (j’ai pas de chiffre mais je m’étonnerais que ça dépasse 10%) il est donc logique que l’Éducation se fasse sur un outil plébiscité.



On parle d’un logiciel de traitement de texte hein, pas de facebook ou d’un programme qui récupère l’empreinte génétique des élèves xD







Tu confonds éducation nationale et enseignement supérieur je pense. Ta formation en dessin industriel ne dépendait très certainement pas de l’EN



Et non : le but premier de l’EN n’est pas la formation professionnelle en son coeur…

Si tu parles de l’enseignement pro c’est à cheval


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Justement je parle “a cheval” comme tu dis. La logique elle est pas “collège VS lycée VS ens sup” ce serait totalement con puisque tous sont interdépendants.



Imaginons 20 secondes, tu arrive au collège on t’apprend que sur du libre et les PC sont sous linux idem pour les 1ers cours de code qu’on te donnera au lycée (lycée qui au passage devient plus proche d’un choix pro par les passions et désirs éducatifs de chaque élèves avec la réforme).

Tu arrive en BTS par exemple dans le même lycée (ou l’université de la ville) et là merdouille t’es sur du Windows avec du pack office…

Tu décide de te reconvertir quelques années plus tard et là l’université aussi est passé au libre “pour harmoniser l’éducation et la formation” et tu retourne dans ta boite en sachant utiliser Linux et libre office ce qui fera sourire ton chef tout au plus.



Donc faire cohabiter les deux et apprendre aux jeunes que des alternatives existent OK mais les enfermer dans un schéma du “tout libre” qui ne correspond pas du tout à la réalité des usages c’est dangereux.

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secouss a écrit :



Les stages n’ont absolument pas pour objectif d’apprendre un logiciel… ni même un métier… c’est simplement l’occasion de découvrir le monde professionnel ET/OU valider par l’application des acquis (stage ingé/BTS/DUT)







C’est une situation qui est malheureusement trop rare en France: j’ai fait ma formation en alternance.



A l’école, j’ai appris les protocoles réseaux. X25, Frame Relay, ATM, RNIS…

En entreprise, j’ai appris à configurer un DCS, un routeur Cisco, un commutateur Alcatel…



Le connaissances apprises à l’école me servent toujours, 25 ans plus tard. Celles apprises en entreprises ont servi à me rendre employable (mon expérience renforçant alors les connaissances acquises à l’école).



Je pense qu’il y a de nombreux autres domaines d’activité dans lesquels on pourrait appréhender l’outil informatique de la même façon. En bureautique, tu fais (en gros) toujours la même chose: nouveau document, édition du document, sauvegarde, impression… Que tu le fasses en cliquant sur un icone rond ou carré, dans un menu ou sur un ruban, ce n’est qu’accessoire. Apprendre comment structurer son texte pour avoir une mise en page correcte, comment structurer des données dans un tableau pour les exploiter, tu peux le faire sur n’importe quelle suite bureautique.


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Bien vu pour la formation tout au long de la vie - j’amenderais mon commentaire pour dire :

“Dans leur large majorité, pour ce qui concerne les formations initiales, l’Education Nationale et l’Education Supérieure, n’ont PAS vocation à faire de la formation professionnelle !”





Les stages n’ont absolument pas pour objectif d’apprendre un logiciel… ni même un métier… c’est simplement l’occasion de découvrir le monde professionnel ET/OU valider par l’application des acquis (stage ingé/BTS/DUT)



En pratique, c’est quand même bien en stage qu’on apprend en général à utiliser vraiment des logiciels/équipements métier - la formation initiale étant souvent superficielle/génerale - comme elle se doit de l’être !





Déjà parce qu’il faudrait faire de la formation pour les profs (et la France ne forme pas ses enseignant tout au long de leur carrière et tout le monde s’en fout sauf les profs qui le demandent depuis 20 ans)



Ca, c’est un autre problème.





et ensuite parce que former un “jeune” à un logiciel qu’il n’utilisera peut être plus jamais n’as pas grand sens.



Si, s’il s’agit de principes généraux qu’il retrouvera dans d’autres logiciels.





En somme on va au mieux disant, le pack office fait des choses qu’aucun libre ne peut faire.



Des exemples concrets s’il te plaît ?

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secouss a écrit :



Imaginons 20 secondes, tu arrive au collège on t’apprend que sur du libre et les PC sont sous linux idem pour les 1ers cours de code qu’on te donnera au lycée (lycée qui au passage devient plus proche d’un choix pro par les passions et désirs éducatifs de chaque élèves avec la réforme).





Déjà, les cours de code dans l’EN ces jours-ci sont à ma connaissance fait en général en Python, qui marche (à peu près) tout aussi bien sous Windows que sous Linux.

D’ailleurs, à haut niveau, Python et Java ont tendance a être considérés comme des languages “d’apprentissage” (respèctivement à la programmation impérative/fonctionnelle et objet), plutôt que des langages “métier” - ce qui veut tout dire !



Ensuite, tu as des interfaces graphiques Linux très proches de Windows, je ne pense pas que la transition serait si compliquée que tu puisses le croire…


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secouss a écrit :



Donc faire cohabiter les deux et apprendre aux jeunes que des alternatives existent OK mais les enfermer dans un schéma du “tout libre” qui ne correspond pas du tout à la réalité des usages c’est dangereux.





Il n’y a plus grand-chose dans le libre qui ne corresponde “pas du tout” à la réalité des usages. Dans un nombre croissant de domaines en informatique, considérer des solutions non-libre constitue une bonne manière de passer pour un incompétent.



Il n’y a pas de danger à pousser un agenda tout libre à l’école hormis pour quelques niches avec une forte implantation du logiciel privateur lié souvent à du matériel spécifique.


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OOUPPPSS, sortir de l’Europe ça va pas non?

Tu sais que si on ose tenter de parler de cela, une météorite va venir frapper la France? Que cela sera le retour du Nazisme, du Facisme, de la peste, du choléra et des 4 cavaliers de l’Apocalypse?



Vas vite te faire soigner dans l’hopital psychiatrique le plus proche avant qu’on doive t’y emmener de force.



Et n’oublie pas tes 3 comprimés de BienPensance par jour <img data-src=" />

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Pourquoi tant de haine alors que darkbeast n’a rien écrit de tel ?

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hansi a écrit :



&nbsp;Favoriser les logiciels libres est de fait illégal, puisque cela porte atteinte à la libre concurrence. Par contre,





Perso, je préfèrerais voir une véritable analyse juridique sur le sujet&nbsp; car je n’y crois pas. Si les libertés du logiciel libre s’inscrivent comme réponse à un besoin exprimé correctement dans un cahier de charges pour un appel d’offre, je ne vois pas de raison de bloquer. On peut tout à fait imaginer un contexte où on met une obligation légale obligeant tout développement du secteur public à n’être publié que sous licence libre, justifiant le besoin d’outils compatibles avec cette obligation.



Si dans le cadre d’un besoin pédagogique, les outils doivent être accessibles, modifiables et redistribuables en toute liberté, il n’y a pas de raison de dire non. De même, si on part du mauvais principe que libre=gratuit, l’appel d’offre pourrait porter non-pas sur le logiciel lui-même mais sur le support du logiciel.



&nbsp;


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BlueTemplar a écrit :



Des exemples concrets s’il te plaît ?





&nbsp;Ensemble des outils: travail collaboratifs à plusieurs sur un même fichier

&nbsp;Excel: plusieurs type de graphe pour des séries de données différents sur un même graphique; copier uniquement les cellules visibles quand on met un filtre (de mémoire la 2nde)

Powerpoint: Enregister les notes faits en direct sur une présentation, animer les graphiques

&nbsp;

Et surtout, l’intégration complète avec des outils comme Power BI, MS Project, Azure Devops Server&nbsp;ou autre. Le gros souci du libre, c’est l’intégration native entre les softs.


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si on te donne un marteau pour résoudre tes problèmes, il auront tous tendance a ressembler à un clou.



j’insiste l’intérêt du logiciel libre est sa gratuité et son énorme choix possible pour tous ce qui est possible, ok pour les logiciels metiers pointu, il n’y aura probablement pas d’équivalent, mais les existant remplaceront facilement excel et compagnie et serons plus adapté que excel.



&nbsp;Je l’utilise de temps en temps,&nbsp; parfois on me demande des truc dessus ça m’épate tellement c’est idiot, je suis obligé de dire mais notre SAP fait la même choses en mieux, et plus rapide et depuis quelques années, ah oui il faut réfléchir un peu pour sortir les données ou suivre un processus.



et dans ce cas je vois clairement un manque de formation sur autre chose qu’excel.

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J’avais lu un article (j’arrive plus à retrouver la source…) qui expliquait que justement lors d’un appel d’offre on pouvait exiger que le logiciel soit libre. Ça n’invalidait pas du tout l’appel d’offre.


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letter a écrit :



Et surtout, l’intégration complète avec des outils comme Power BI, MS Project, Azure Devops Server ou autre. Le gros souci du libre, c’est l’intégration native entre les softs.









J’ai plutôt l’impression que l’interopérabilité est bien plus simple quand on utilise des formats ouverts et normés comme dans le libre. Tu choisis un des éditeurs les pires à ce niveau.







sscrit a écrit :



j’insiste l’intérêt du logiciel libre est sa gratuité







Non.

Je trouve même dingue de continuer à lire cette affirmation. Free speech, free beer, toussa…


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durthu a écrit :



J’avais lu un article (j’arrive plus à retrouver la source…) qui expliquait que justement lors d’un appel d’offre on pouvait exiger que le logiciel soit libre. Ça n’invalidait pas du tout l’appel d’offre.







Il suffit de mettre quelques contraintes comme le fait que les développements doivent être réutilisables, que la solution doit pouvoir être distribuée/déployée sans surcoût ni avenant, que les formats attendus respectent un format ouvert pour que les LL s’imposent.


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C’était un peu ce qui était expliqué dans cet article. <img data-src=" />

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Totalement d’accord, autoriser les logiciels libres et les intégrer dans le mix ok, mais imposer des logiciels c’est une connerie.



N’oublions pas une chose, lorsque j’ai été formé en tant que dessinateur industriel mes enseignants ont sondés les entreprises pour connaitre leurs logiciels et en choisir un adapté à la région et au bassin industriel.



Pour office c’est pareil, les sociétés qui utilisent autre choses sont plus que minoritaires (j’ai pas de chiffre mais je m’étonnerais que ça dépasse 10%) il est donc logique que l’Éducation se fasse sur un outil plébiscité.



On parle d’un logiciel de traitement de texte hein, pas de facebook ou d’un programme qui récupère l’empreinte génétique des élèves xD

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Bah, le gouvernement français va régler ça comme le réchauffement climatique… il y aura bien un organisme unepte (jeu de mot intentionnel) pour nommer Macron “champion du libre”… juste pour voir deux couches de GAFA tartinées sur l’éducation nationale.

&nbsp;

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secouss a écrit :



Totalement d’accord, autoriser les logiciels libres et les intégrer dans le mix ok, mais imposer des logiciels c’est une connerie.



N’oublions pas une chose, lorsque j’ai été formé en tant que dessinateur industriel mes enseignants ont sondés les entreprises pour connaitre leurs logiciels et en choisir un adapté à la région et au bassin industriel.



Pour office c’est pareil, les sociétés qui utilisent autre choses sont plus que minoritaires (j’ai pas de chiffre mais je m’étonnerais que ça dépasse 10%) il est donc logique que l’Éducation se fasse sur un outil plébiscité.



On parle d’un logiciel de traitement de texte hein, pas de facebook ou d’un programme qui récupère l’empreinte génétique des élèves xD





+1

&nbsp;

&nbsp;J’ai beau détester la suite Office (en particulier Excel — paye ta gestion de l’encodage dans ce bousin) il faut voir la réalité en face : soit on fait un truc politique a pousser du libre aux enfants pour lutter contre le propriétaire soit on fait du pragmatique : on leur apprend ce qui leur sera demandé plus tard en entreprise .



Et désolé mais “Suite Office” et “Libre Office”/“Open Office” ca a pas le même poids (malheureusement) actuellement pour des recruteurs qui dans 99% des cas n’en ont que foutre du logiciel Libre ….


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+1 aussi.

Et au passage durthu m’a fait me souvenir que mon premier contact avec un traitement de texte l’a été en cours de techno en 4e. Le logiciel que nous utilisions au collège à l’époque était… Writing Assistant - en ce temps là la notion même de “logiciel libre” n’avait pas été inventée. Pfiou, ça nous rajeunit pas !

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Oui enfin, il y a deux cas de figure: l’outil est une fin en sois (par exemple dans le cadre d’un bac pro en gestion), ou l’outil est un support à l’apprentissage (à peu près tout le reste). Hormis le premier cas, la question ne devrait pas être de choisir “ce que veulent les entreprises”.



De toutes façons, définir sa carrière sur une version d’un outil à un moment donné n’est pas une approche très sage. Développer une culture, un esprit critique, y compris par le prisme des libertés du LL, est un plus dans le cadre d’une carrière surtout quand on doit faire des choix sur ses outils.

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ça sent le bon gros lobbying bien baveux …

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En même temps, c’est pas comme si on avait crû que ces gens travaillaient pour le peuple français - un peu de sérieux. On connaît bien leur stratégie : beaucoup de bla bla en façade, et au moment du vote, c’est systématiquement un “je retourne ma veste” collectif.

Cela étant, il est vrai que l’UE s’interdit de par ses traités fondateurs tout protectionnisme, et garantit la libre circulation des biens. Favoriser les logiciels libres est de fait illégal, puisque cela porte atteinte à la libre concurrence. Par contre, signer des partenariats sans appel offre avec les GAFAM, là comme par hasard : personne ne retrouve rien à dire ! Pourtant cela fausse aussi la concurrence avec les PME/PMI libristes, lesquelles hallucinent de voir l’état français nous prostituer systématiquement aux GAFAM.

Vivement donc qu’on sorte de l’UE, comme les anglais, via un Frexit salutaire, qu’on vire ces mangeurs de soupe de l’assemblée et du sénat, et qu’on remettre enfin de l’ordre dans ce pays !

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à utiliser uniquement (ou même « en priorité »)



C’est bizarre comme tournure, j’aurais plutôt dit l’inverse :



à utiliser en priorité (ou même « uniquement »)

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c’est un peu dommage, car le logiciel libre ne se contente pas de suite bureautique.



la plupart du temps il y a une mauvaise utilisation d’excel, faire de même avec un libre office cela ne peut être que pire. Pour faire des stats potable et facile il faut utiliser projet R, de beau graphique dynamique avec gnuplot.

&nbsp;Gérer des milliers d’équipements et leur maintenance avec excel ? perdu il faut une base de données.

Des jolie documents bien long avec une mise ne page irréprochable sans se prendre la tête, LaTeX of course.

&nbsp;

je rappel quand même que c’est une méthode de travail&nbsp; qui a été inventé en 1980 peut importe les évolutions cosmétiques fait.

&nbsp;

et la le logiciel libre est utile en entreprise, pas besoin de licence juste l’accord du SI.&nbsp;&nbsp; Il faut apprendre au élève a utiliser le bon outil informatique au bon moment, pour les bonnes données.&nbsp; De ce que je vois excel devrait être interdit en entreprise, sans déconner, je reçois des feuilles excel utilisé comme un traitement de texte car c’est plus facile pour placer du texte ou on veut <img data-src=" />

&nbsp;

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sscrit a écrit :



et la le logiciel libre est utile en entreprise, pas besoin de licence juste l’accord du SI.

&nbsp;





Le logiciel libre en entreprise ce n’est viable que lorsque tu as des experts internes. Et donc que tu as basé la gouvernance sur un besoin précis autour de ce logiciel. Sinon, au moindre souci, tu es incapable de le régler.

Qui déploie du Linux en entreprise sans contrat de support? Et du coup, est-ce toujours moins cher que du Windows? La question n’est clairement pas la même dans une entreprise qui doit tourner pour éviter le chômage technique et l’éducation d’une personne où tu peux recréer ta sandbox tous les matins ou à la maison ou tu as le temps de résoudre tes problèmes (quand tu ne te contente pas de tout réinstaller).



Tout ça pour dire que en entreprise, tu prends du libre quand c’est moins cher et aussi bien maintenu que du propriétaire. Ce n’est pas systématiquement le cas.


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TriEdge a écrit :



Quand ça concerne MS, bizzarement ils en oublient l’existence et ça a pas l’air de les déranger plus que ça <img data-src=" />



&nbsp;

C’est exactement la réflexion que je m’étais faite …



Lobbying, quand tu nous tiens … <img data-src=" />

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letter a écrit :



Le logiciel libre en entreprise ce n’est viable que lorsque tu as des experts internes. Et donc que tu as basé la gouvernance sur un besoin précis autour de ce logiciel. Sinon, au moindre souci, tu es incapable de le régler.

Qui déploie du Linux en entreprise sans contrat de support? Et du coup, est-ce toujours moins cher que du Windows? La question n’est clairement pas la même dans une entreprise qui doit tourner pour éviter le chômage technique et l’éducation d’une personne où tu peux recréer ta sandbox tous les matins ou à la maison ou tu as le temps de résoudre tes problèmes (quand tu ne te contente pas de tout réinstaller).



Tout ça pour dire que en entreprise, tu prends du libre quand c’est moins cher et aussi bien maintenu que du propriétaire. Ce n’est pas systématiquement le cas.





C’est certain, mais d’un autre côté si les logiciels libres ne sont pas mis en avant dans le domaine de l’éducation / instruction, est-ce que l’on ne réduit pas mécaniquement les chances de former et d’avoir à terme des experts sur ces logiciels là ?



(Je n’ai pas la réponse, hein ^^ )


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ragoutoutou a écrit :



Oui enfin, il y a deux cas de figure: l’outil est une fin en sois (par exemple dans le cadre d’un bac pro en gestion), ou l’outil est un support à l’apprentissage (à peu près tout le reste). Hormis le premier cas, la question ne devrait pas être de choisir “ce que veulent les entreprises”.



De toutes façons, définir sa carrière sur une version d’un outil à un moment donné n’est pas une approche très sage. Développer une culture, un esprit critique, y compris par le prisme des libertés du LL, est un plus dans le cadre d’une carrière surtout quand on doit faire des choix sur ses outils.







Malheureusement, le programme est tellement chargé, les heures allouées sont largement insuffisant pour faire ce genre d’enseignement, les enseignants ne sont pas assez formés et personne n’a le temps de quoi que ce soit : il faut juste aller au plus simple et au plus direct. Ça se résume souvent par des exos no brain : “suivre un tuto pas à pas et si ça ne marche pas, c’est que tu n’as pas bien suivi les instructions : recommence de zéro”.



Pourquoi au lycée les profs de math imposent-t-il une marque spécifique (voir un modèle) de calculette ? tout simplement car ils ne peuvent pas gérer une classe avec 15 calculettes différentes, malgré toute leur bonne volonté, ils n’ont ni le temps, ni les compétences.


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sscrit a écrit :



c’est un peu dommage, car le logiciel libre ne se contente pas de suite bureautique.



la plupart du temps il y a une mauvaise utilisation d’excel, faire de même avec un libre office cela ne peut être que pire. Pour faire des stats potable et facile il faut utiliser projet R, de beau graphique dynamique avec gnuplot.

&nbsp;Gérer des milliers d’équipements et leur maintenance avec excel ? perdu il faut une base de données.

Des jolie documents bien long avec une mise ne page irréprochable sans se prendre la tête, LaTeX of course.

&nbsp;

je rappel quand même que c’est une méthode de travail&nbsp; qui a été inventé en 1980 peut importe les évolutions cosmétiques fait.

&nbsp;

et la le logiciel libre est utile en entreprise, pas besoin de licence juste l’accord du SI.&nbsp;&nbsp; Il faut apprendre au élève a utiliser le bon outil informatique au bon moment, pour les bonnes données.&nbsp; De ce que je vois excel devrait être interdit en entreprise, sans déconner, je reçois des feuilles excel utilisé comme un traitement de texte car c’est plus facile pour placer du texte ou on veut <img data-src=" />

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Je le sais que ca va plus loin mais pour 95% des élèves c’est clairement le logiciel qu’il utiliseront le plus. Tu veux vraiment pousser des enfants a se servir de R alors qu’ils n’ont même pas les bases de l’informatique dans un programme surchargé ?


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secouss a écrit :



Totalement d’accord, autoriser les logiciels libres et les intégrer dans le mix ok, mais imposer des logiciels c’est une connerie.



N’oublions pas une chose, lorsque j’ai été formé en tant que dessinateur industriel mes enseignants ont sondés les entreprises pour connaitre leurs logiciels et en choisir un adapté à la région et au bassin industriel.



Pour office c’est pareil, les sociétés qui utilisent autre choses sont plus que minoritaires (j’ai pas de chiffre mais je m’étonnerais que ça dépasse 10%) il est donc logique que l’Éducation se fasse sur un outil plébiscité.



On parle d’un logiciel de traitement de texte hein, pas de facebook ou d’un programme qui récupère l’empreinte génétique des élèves xD

&nbsp;



Autant je te rejoins sur les appli métier, va trouver un catia/Soldi works pour la CAO, idem en electronique, kicad c’est bien beau mais une ergo à chier que ya que le cern qui l’utilise, les autres c’est du eagle/altuim/orcad.

J’imagine en paye, cinéma..



Pour les softs classique du tronc commun il faut pousser le multi os et le multi soft, surtout le pack office.

Chez nous à la COGIP, les offices 2007 dégagent pour la suite Google qui fait le taf pour la base. Il faut justifier d’un besoin précit pour avoir une licence Excel.



Et former les macro excel, ça marche pas sous Libre Office et encore moins avec le JavaScript Google.


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alliocha1805 a écrit :



Je le sais que ca va plus loin mais pour 95% des élèves c’est clairement le logiciel qu’il utiliseront le plus. Tu veux vraiment pousser des enfants a se servir de R alors qu’ils n’ont même pas les bases de l’informatique dans un programme surchargé ?





Celui qui fera de la stat/scientifique se doit d’avoir une formation à ce genre de soft comme MathLab/scilab/minitab. J’ai connus ces soft à la fac, mais au lycée cela aurait été approprié.&nbsp;


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En même temps, quoi d’étonnant pour les tenants de la “start up nation” ;) ? Une start up IT, c’est généralement 1-2 brevets pipo et du slideware sans grand chose derrière, ce que montrerait l’ouverture du code source…

L’Assemblée rejette les amendements sur le logiciel libre à l’école

  • La rapporteure (LREM) était prête à un compromis sur une utilisation « en priorité »

  • Des dispositions qui « pourraient s’avérer contraires au Code des marchés publics »

  • L'April dénonce le « manque de volonté politique » du gouvernement

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