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Les sénateurs socialistes veulent faire revivre la loi Avia

The Return of the Living Dead

Les sénateurs socialistes veulent faire revivre la loi Avia

Le 26 mars 2021 à 10h36

Les députés socialistes n’ont visiblement pas apprécié la censure de la loi portée par la députée LREM Laetitia Avia. Le groupe propose d’instaurer une obligation de retrait en 24 heures des contenus haineux, mais cette fois à titre provisoire.

Le 18 juin 2020, coup de tonnerre dans le ciel LREM. Le Conseil constitutionnel constate ce que la majorité n’avait voulu entendre, malgré les dénonciations venues de nombreuses organisations : il déclare la loi Avia en quasi-totalité inconstitutionnelle, au regard des textes fondateurs, puisqu’on a beau être En Marche, ces principes ne se piétinent pas.

Le résumé était parfaitement établi dans les « commentaires » du Conseil constitutionnel : « l’atteinte à la liberté d’expression et de communication ne résultait donc pas de ce que des propos illicites devaient être retirés par les opérateurs de plateforme en ligne, mais de ce que le dispositif retenu par le législateur ne pouvait que conduire à entraîner également le retrait de propos licites au seul motif qu’ils ont fait l’objet d’un signalement ». 

En clair ? Le texte défendu mordicus par Laetitia Avia tentait d’imposer une obligation de retrait en 24 heures des contenus « manifestement » haineux, sous peine d’une amende de 250 000 euros (x5 s’agissant des personnes morales). Et ce, pour chaque défaillance.

Seulement, les plateformes ne pouvaient être qu’incitées à retirer les contenus signalés, peu importe qu’ils soient ou non manifestement illicites.

Dans ce délai très bref de 24 h, Twitter, Facebook ou encore YouTube se devait d’analyser des faits possiblement complexes, sans pouvoir s’exonérer de leur responsabilité pénale quand dans les temps impartis, l’examen se révélait difficile ou impossible. Ces opérateurs avaient donc plus de sécurité juridique à supprimer en masse les contenus notifiés plutôt qu’à prendre le risque d’être lourdement condamnés.

Une obligation de retrait en 24 heures, en attente d’un jugement

Au Sénat, le groupe Socialiste, écologiste et républicain entend malgré tout réintroduire cette obligation de retrait en 24 heures, dans une forme toutefois adaptée. 

Avec son amendement déposé sur le projet de loi Séparatisme, il compte obliger les FAI et plateformes à bloquer ou retirer dans les 24 heures les contenus relevant de certaines (injures aggravées, apologies de certains crimes, provocations à la discrimination, à la haine ou à la violence, le harcèlement sexuel, l'exposition de mineurs à des messages violents ou pornographiques, la traite des êtres humains, le proxénétisme, la pédopornographie, la provocation au terrorisme ces infractions, les injures à caractère discriminatoire et le négationnisme).

Cependant, ce retrait ne serait opéré qu’à titre provisoire : il resterait « en vigueur jusqu’à sa validation par le tribunal de grande instance statuant en référé », lequel serait saisi par les intermédiaires.

Le juge des référés aurait alors à se prononcer dans un délai inférieur à quarante-huit heures à compter de sa saisine. Et en cas d’appel, « la cour se prononce[rait] dans un délai inférieur à quarante-huit heures à compter de la saisine ». (Rappelons qu’on ne parle plus en France de tribunal de grande instance, mais de tribunal judiciaire, depuis le 1er janvier 2020).

De fait, le caractère temporaire de ce retrait ou de ce blocage ne réduit en rien la portée de l'atteinte à la liberté d’expression. Elle reste une atteinte, qu’elle soit éternelle ou sur une durée de quelques jours.

De plus, on imagine assez mal les opérateurs supprimer des milliers de contenus chaque jour, pour que soient lancées dans le même temps autant des procédures judiciaires. Et puisque le retrait reste en vigueur tant que le tribunal ne s’est pas prononcé, on se retrouve bien dans la même situation que pour la loi LREM décapitée.

Remettre les moteurs dans la boucle

Le PS voudrait également contraindre le point de contact des plateformes étrangères, chargé de la communication avec les autorités publiques, à répondre non rapidement, mais dans un délai de 48 heures

Il veut également réintégrer les moteurs de recherche dans le spectre du projet de loi, et tout particulièrement son article 19 Bis qui entend prétranscrire en France le Digital Services Act.

En commission des lois au Sénat, les moteurs avaient été finalement exclus du périmètre des obligations de moyens créées par ce texte, au grand dam des sénateurs socialistes : « S’il est vrai que les réseaux sociaux constituent les principaux vecteurs d’échanges de propos haineux illicites, nous estimons que cette justification ne suffit pas à retirer les moteurs de recherche du champ de la régulation du CSA. Au contraire, l’intégration des moteurs de recherche dans le champ d’application du dispositif s’impose en raison de la capacité de ces derniers à accentuer la viralité des contenus haineux sur internet ». 

Dans l’amendement 437 cette fois, les mêmes sénateurs souhaiteraient que les mesures de suspension des comptes considérés comme haineux restent en vigueur non durant une « période raisonnable » mais jusqu’à leur validation par le tribunal judiciaire. Saisi par l’internaute, il devrait rendre sa décision dans les 48 heures, là encore. 

Enfin, au 439, toujours du même groupe, le CSA devrait avoir accès non pas seulement aux principes de fonctionnement des algorithmes, mais directement aux algorithmes des plateformes. Mesure qui viendrait quelque peu bousculer le principe de la liberté d’entreprendre, ces lignes de codes étant aussi protégées et sensibles que la recette du Coca-Cola.

Commentaires (32)

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Punaise et ça se dit socialiste, je crois que l’on n’a pas la même définition.

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J’ai pensé exactement la même chose… Et ça viendra ensuite pleurer dans les chaumières quand une majorité de leurs ex-électeurs ne votent plus pour eux.

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C’est pas faux, ceci dit la résurrection de la loi Avia ne devrait pas être le premier argument justifiant le rejet :francais:

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Même pensée de mon coté.




Soriatane a dit:


Et il y a une évaluation du coût humain pour le tribunal judiciaire de cette surcharge de travail??


Ça fait des années qu’on se soucie pas de savoir si ça va faire une surcharge ou non, alors pourquoi ici ? Surtout que ça aurait mis en valeur le coût de la loi, donc son inutilité.

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oui mais non, les élections approchant, caresser dans le sens du poil le pouvoir qui risque de passer, permet d’avoir une place de ministre, secrétaire d’état, subvention, poste à la con etc …



au mieux la loi passe et ils s’assurent de leur avenir (mais pas du notre) au pire ils diront qu ils ont fait ce qu’il pouvait sans succés, je veux quand même être ministre :).



c’est vraiment faire de la politique cette modification de loi, mais pour eux même

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Et il y a une évaluation du coût humain pour le tribunal judiciaire de cette surcharge de travail??



Autant, je peux comprendre la logique (un juge indépendant, garant des libertés), autant dans les faits, je doute que la Justice française possèdent les moyens humains pour répondre à toute les demandes de retraits.

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Soriatane a dit:


Et il y a une évaluation du coût


Humain et technique ? Non… Leur boulot c’est juste de proposer.

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Mince, le bug est réintroduit dans la branche LREM-unstable :eeek2:

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Putain GG tu m’as fait exploser de rire…



Avant que je réalise que le fait que je comprenne dans la micro-seconde révélait mon degré d’atteinte du virus informatique… :craint:

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(quote:1863554:skankhunt42 )
Humain et technique ? Non… Leur boulot c’est juste de proposer.


Absolument pas. Ils sont ceux qui produisent et votes des lois. Ils doivent veiller à leurs applicabilité. Ils ne font pas leur boulot quand elles ne sont pas applicables

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ragoutoutou a dit:


Mince, le bug est réintroduit dans la branche LREM-unstable :eeek2:


Je propose de faire : git push origin –delete LREM-unstable

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refuznik a dit:


Punaise et ça se dit socialiste, je crois que l’on n’a pas la même définition.


Le PS, c’est la gauche caviard: “ l’argent c’est pas bien mais j’en veut beaucoup”



Sinon, pour revenir à l’article, je suis ému de l’entraide entre Maccabés. Un parti enterré qui tente de déterrer une loi fraichement mise en bière, c’est noble.

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Et après ils s’étonnent que plus personne ne vote pour eux. Le PS est devenu un parti de droite qui ne s’assume pas.

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Donc on récapitule : une loi pour forcer à retirer du contenu qui rempli des critères non-objectifs et mal définis, qui s’applique aux plateformes et aux FAI (qui n’ont pas la main sur ces contenus d’ailleurs ?), qui ajouterait pléthore de dossiers à une justice déjà surchargée, puis après 48h ils seraient forcés de remettre en ligne ces contenus jugés « valides » ou non traités par la justice. Simple, basique.



Mais du coup, si un contenu à été retiré temporairement, puis non-jugé, puis remis en ligne, est-ce qu’il doit ensuite être re-retiré sous 24h après sa remise en ligne ? Ça peut boucler à l’infini ce genre de truc, c’est génial !

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Ca existe encores les socialistes ?? Première nouvelle ! :francais:

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J’ai pas compris le sous titre ça concerne les députés ou la loi …

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Soriatane a dit:


Et il y a une évaluation du coût humain pour le tribunal judiciaire de cette surcharge de travail??



Autant, je peux comprendre la logique (un juge indépendant, garant des libertés), autant dans les faits, je doute que la Justice française possèdent les moyens humains pour répondre à toute les demandes de retraits.


Alors justement, l’évaluation de la capacité de la justice à remplir ses missions est bien faite et est justement la cause de ce bordel. C’est une schéma qui se répète régulièrement depuis quelques années :




  • Il est moins coûteux pour le pouvoir judiciaire en charge que ce soit l’accusé qui paye pour prouver son innocence , plutôt qu’elle paye pour prouver sa culpabilité.

  • Pour ne pas aider, de nouvelles formes de criminalité sont sans cesse développées, ce qui augmente la charge de la justice.

  • Mais quelqu’un ne veut pas payer.

  • Alors on délègue par la loi le pouvoir judiciaire, et les coûts afférents, à des entités intermédiaires du privé, sous prétexte que tout est leur faute de toutes les façons, ou d’une urgence nouvellement découverte.

  • Les entités du privé concernées sont motivées en premier lieu par leur propre sécurité financière, et appliquent la solution la moins coûteuse et la moins risquée du “coupable jusqu’à preuve du contraire”. Simplement parce qu’elles, elles le peuvent sans avoir à rendre de compte.



C’est ce risque du retournement de la preuve qui est censuré par le conseil constitutionnel, en filigrane, et la proposition des socialistes ne change absolument rien à l’affaire. Elle ne prévient pas les dégâts causés par une accusation à tort dans un système qui te considère coupable par défaut. Elle ouvre juste la porte à une correction ex post, qui au mieux arrivera bien trop tard, et au pire jamais. Le plus probable étant le pire puisque de toutes les façons l’axiome de départ est “la justice n’a et n’aura pas les moyens de faire le boulot”.

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refuznik a dit:


Punaise et ça se dit socialiste, je crois que l’on n’a pas la même définition.


Ben ça dépend : y a bien “socialisme” dans “national socialisme”. (Et paf, le point Godwin :D)

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tiret a dit:


Et après ils s’étonnent que plus personne ne vote pour eux. Le PS est devenu un parti de droite qui ne s’assume pas.


Le PS est un parti étatiste, comme LFI, LREM, le RN et LR… faut pas s’étonner qu’ils proposent les mêmes méthodes à grand coup de lois de circonstance régissant la vie des gens au fur et à mesure des faits divers sans accorder de moyens pour faire appliquer celles existantes…
Leur crédo est que l’état doit tout donc peut tout. L’état est l’alpha et l’oméga du pays, il doit intervenir sur tout, tout le temps.
C’est ça notre vie politique depuis des décennies, faut pas s’étonner d’avoir l’impression que rien ne change malgré les alternances, ce sont toujours les mêmes recettes qui sont appliquées à 2 ou 3 pétouilles idéologiques près…

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C’est moi, où je vois toujours pas de contrepartie pour “Demande abusive de retrait” ?
Paske dans ce cas là, je frappe à tire-larigot et en attendant que la justice trouve les moyens (tout ce qui lui manque) de faire son job, on a une censure possible à peu de frais …

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the_frogkiller a dit:


Absolument pas. Ils sont ceux qui produisent et votes des lois. Ils doivent veiller à leurs applicabilité. Ils ne font pas leur boulot quand elles ne sont pas applicables


En même temps sa t’étonne qu’il font pas leur boulot ? (quand on voit a quel point la loi de base était inconstitutionnelle) je ne m’étonne même plus de voir qu’il ne font pas leur boulots a fond.

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“c’est pas grave”* le ‘CC.’ est là pour rattraper nos c….. !
bref : c’est le ‘CC.’ qui fait la Loi ! :windu:




  • c’est ce qu’ils se disent

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Macqael a dit:


En même temps sa t’étonne qu’il font pas leur boulot ? (quand on voit a quel point la loi de base était inconstitutionnelle) je ne m’étonne même plus de voir qu’il ne font pas leur boulots a fond.


Non ce que je voulais dire c’est ce qu’ils devraient faire en regard de leur fonction élective

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Vilainkrauko a dit:


Ca existe encores les socialistes ?? Première nouvelle ! :francais:


Je ne sais pas si nous en avions encore mais une chose est sûre, il y en a un qui nous fait son retour d’Espagne. :vomi1:



edit : Un white, un blancos comme il disait. :transpi:

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J’aimerai que nos charmants commentateurs m’explique en quoi cette proposition de loi serait de droite ?



La protection des plus faibles sur les réseaux sociaux serait donc de droite ?
Sachant que ceux qui risquent le plus d’en patir sont les extrémistes (de tous bords) je ne vois toujours pas le rapport.



Avec votre raisonnement NXi est un site de droite vu que la sword n’hésite pas à couper des fils de commentaires.

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De même, la censure comme ça c’est pourtant plus une pratique de gauche, très de gauche même (URSS, Chine…).



Bien sûr qu’un parti de droite peux voter des lois de censure, mais c’est moins dans leur pratique notamment si la censure rentre en contradiction avec la liberté d’entreprendre (probablement vrai justification de l’opposition des Républicains a la loi Avia 1).
D’ailleurs le Figaro fait partie des rares grands médias a s’être opposé à la loi Avia vraiment à fond, les autres était plutôt pour sans vraiment le dire pour la plus part.



Mais comme la droite française est aussi incompétente que la gauche en matière de numérique, ils font aussi des grosses conneries (directive droit d’auteur par exemple).



La question de la protection des plus faibles sur les réseaux sociaux c’est l’excuse pour censurer, comme celle de nous protéger contre les terroristes afin d’implanter des backdoor dans le chiffrement de bout en bout.



Les vraies méchants trouveront toujours une astuce pour contourner, ils sont déjà dans l’illégalité alors l’être un peu plus ou un peu moins a leur niveau change rien.
Les plus faibles seront victimes des dérives du système comme par exemple des raids de signalement.



Surtout parmis “les plus faibles” , ont pense souvent à des communautés comme la communauté LGBT qui est un excellent exemple souvent victime des dérives des algorithmes automatique obligatoire avec ce genre de loi.



Truc tout con dans cet exemple : les LGBT ce sont réapproprier des termes insultant a leur encontre pour les rendre innopérent et défendre leur identité (résumé caricaturale).
Twitter a censurer les messages en question et suspendu des comptes …



Cette mesure gauchos est une industrialisation de cette dérive.
Et c’est que l’un des cas parmis les milliers comme avec la loi Avia où les minorités sont attaqués.



Ces solutions sont pire que le mal, et sous couvert de défendre les minorité, on peux censurer au passage tout ce qui dérange le pouvoir comme par exemple quand des spécialistes dissent que le gouvernement a dis des conneries…



Pour vraiment lutter contre la haine en ligne, faudrai :




  • Déjà accepter qu’il en aura toujours, comme dans la rue on résoud pas tout les actes de délinquance.

  • miser sur l’éducation (la vrai, pas la pseudo éducation d’aujourd’hui dont le but c’est d’aller vers idiotcratie) pour le long terme

  • une justice avec des moyens et expéditive sur les dossiers simple afin de faire peur à la plus part des gens (genre en moins de 3 mois juger un propos réelement haineux et mettre une grosse peine)

  • interdire toute censure par les CGU des réseaux sociaux, seul la loi doit primé, avec des lourdes sanctions en cas de censure abusive (pas de sanction si sous censure dans le cas où la plateforme collabore avec la justice)



Faut être pragmatique et réaliste : seul “la peur de sanction” (comme avec les radars, les masques , les attestations de confinement/couvre-feu…) marche pour faire baisser significativement la haine, même s’il elle je disparaît jamais.



Mais en France, on préfère chez les politiques promettre un internet sans haine, a coup de censure par des robots, une justice à l’agonie pour checker le travail, une éducation aux fraises et sans réel sanction pour les haineux (on n’est même pas foutu de sanctionner comme il faut la dégradation de l’arc de triomphe, alors sanctionner la haine sur FB…)



2022 va être joyeux, vu que la politique française personne ne relève un minimun le niveau global (c’est toujours sur un sujet précis, à l’exception des illuminé comme les écolos toujours aux fraises), compliqué de choisir :/

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ne t’inquiète pas ça censure tout autant à droite. Les colonels en argentines, les généraux aux brésils et pinochet au chili était fan de censure. même s’il n’y faisait pas froid et que les gens ne portaient pas de chaussures à fermeture éclair

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wanou a dit:


Le PS, c’est la gauche caviard: “ l’argent c’est pas bien mais j’en veut beaucoup”


Chez nous on appelle ça la deuxieme droite
http://www.lesmutins.org/La-deuxieme-droite-avec-J-P.html

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” Jean-Pierre Garnier est au moins d’accord sur un point avec Manuel Valls :
il faut changer le nom du parti socialiste”



en tout cas : c’était un visionnaire, déjà en 1983* il le disait !!! :windu:




  • déjà 40 ans :eeek2:

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Perso sur Internet les seuls propos haineux que je vois systématiquement sont dans les commentaires des journaux subventionnés par ces mêmes sénateurs (Le figaro, Le monde,…) et en toute impunité :fumer:

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Envol a dit:


Faut être pragmatique et réaliste : seul “la peur de sanction” (comme avec les radars, les masques , les attestations de confinement/couvre-feu…) marche pour faire baisser significativement la haine, même s’il elle je disparaît jamais.


La sanction fera baisser les manifestations de haine mais ne la fera pas baisser. Les gens la garderont en eux et comme toute cocote minute sous pression, il y a risque d’explosion un jour ou l’autre avec les dégâts que peuvent induire la libération d’une frustration trop contenue.
Nous devons faire avec ce problème et il est urgent d’instaurer des cours de “civisme” pour les jeunes générations, c’est notre seul salut face à ce problème.
Le service national serait aussi une bonne chose, je l’ai fait et ne suis toujours pas mort. :transpi:

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doublon donc j’efface ici ^^

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  • Une obligation de retrait en 24 heures, en attente d’un jugement

  • Remettre les moteurs dans la boucle

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