[Interview] Le député Bruno Studer relance la piste du contrôle parental par défaut
Remettre de l'humain dans la machine ?
Le 19 mars 2021 à 12h02
7 min
Droit
Droit
Une activation par défaut du contrôle parental. Voilà selon nos informations la piste défendue par Bruno Studer, le président de la commission des Affaires culturelles. Interrogé par Next INpact, le député LREM du Bas-Rhin explique son objectif, alors qu’une série d’auditions est organisée sur le sujet, non sans soulever de difficultés notamment techniques.
En novembre 2019, dans la lignée des propositions de la ministre Laurence Rossignol de 2017, le chef de l’État donnait six mois aux acteurs de l’Internet pour « proposer des solutions robustes » pour lutter contre l’accès des enfants au porno en ligne. À défaut, menaçait Emmanuel Macron, « nous passerons une loi pour le contrôle parental automatique ».
Ne voyant rien venir en mai 2020, l’initiative StopAuPorno.fr avait déjà demandé à l’exécutif de tenir ses promesses. Près d’un an et demi après ce discours présidentiel, le député Bruno Studer revient à la charge. Une série d’auditions est actuellement menée avec, à terme, la piste d’une proposition de loi obligeant les acteurs du numérique à activer par défaut le contrôle parental.
Pourquoi envisagez-vous cette activation par défaut ?
Il ne s’agit pour l’heure que d‘une piste de réflexion. Je repars du discours du Président de la République de 2019 où le chef de l'Etat réclamait une solution robuste pour prévenir l’accès des mineurs aux sites pornos. Un sujet sur lequel je me suis penché. Nous en avons discuté ensemble.
Nous devons désormais arriver à massifier l’utilisation du contrôle parental qui, par ailleurs a d’autres avantages, notamment en permettant aux parents de répondre à la problématique du temps d’écran. C’est une solution globale, mais qui est principalement axée sur l’accès aux sites pornographiques.
La plateforme JeProtegeMonEnfant.gouv.fr a été lancée il y a quelques semaines. C’est très bien, mais quand je regarde les chiffres, je constate que le contrôle parental reste utilisé dans une minorité de cas, et semblerait-il, il y a encore de très gros écarts entre les catégories socio-économiques. Plus vous être un enfant de catégorie sociale aisée, plus vous êtes protégés, et inversement.
La question que je pose : quand est-ce qu’on passe à une étape supplémentaire dans l’utilisation de ces solutions ? C’est dans cet esprit-là que je m’interroge : est-ce qu’une loi est nécessaire, peut-elle être efficace ou pas ?
En tout état de cause, il ne faut pas se tromper dans le sens que l’on peut lui donner. Le contrôle parental est un moyen de remettre du dialogue humain dans la relation entre les parents et leurs enfants autour des écrans, plutôt que de demander à ces parents d'activer une solution techniquement pas forcément accessible à toutes et à tous.
Le point de départ de ma réflexion est que s’il était activé par défaut, sa désactivation supposera une décision de ceux qui sont responsables de l’intérêt psychique et physique des enfants à savoir les parents. Et peut-être qu’à ce moment, on ferait du contrôle parental, un outil de dialogue familial.
Une loi adoptée l’an passé permet déjà d’enclencher des procédures de blocage à l’encontre des sites pornographiques. Est-il nécessaire de cumuler ces législations ?
C’est exactement pour cela que j’ai entamé un certain nombre de consultations. Mon idée est de dire que c’est nécessaire. Il faut remettre de l’humain dans un monde de plus en plus technique. Un certain nombre de parents ne se rendent pas compte de ce qui se passe sur Internet, de la facilité d’accès à ces contenus, ni à quel point il est facile de contourner les interdits sur Internet y compris la désactivation du contrôle parental.
Malgré toutes les mesures qu’on pourra prendre, il faut alerter. Je me dis que si vous êtes un parent et qu’il y a cette démarche nécessaire à la désactivation, cela interpelle, outre que l'on peut profiter de cette étape, que ce soit chez le FAI, le constructeur, etc., pour mettre en place de la prévention ou des explications.
En 2019, le Président de la République avait donné six mois aux acteurs pour trouver des solutions robustes, sous la menace d’une activation automatique du contrôle parental. Où en est ce projet ?
Les acteurs proposent de plus en plus de solutions, il faut le reconnaitre, il y a une vraie volonté de bien faire. Pour autant, ils se renvoient un peu la balle. On est aujourd’hui au-delà des six mois, avec un confinement qui est passé par là et un temps d’écran qui a augmenté. Moi, je fais mon travail de parlementaire et pose des questions. On verra les réponses apportées par les uns et les autres.
Techniquement, un contrôle parental peut fonctionner avec une liste noire des sites à bloquer, qui est susceptible d’être (presque) infinie…
On est en train de réfléchir à cela. Je suis législateur. La loi est là pour fixer un cadre général. Cela ne veut pas dire qu’il faille ignorer les difficultés techniques et juridiques du sujet, mais nous expertisons cela et je me suis rapproché des services de Cédric O à ce sujet. Il y a ce qui relève de la loi et ce qui relève du pouvoir règlementaire.
Que vous répondent, au fil de vos auditions, les acteurs privés, en particulier les FAI et les opérateurs mobiles ?
Ils pointent effectivement du doigt ces difficultés parce qu’on a affaire à beaucoup de situations différentes. Celles de l’accès aux données mobiles, l’accès sur les box, avec des interfaces techniques différentes. Il y a aussi l’idée que les contenus pour adultes ne sont pas interdits, mais réservés aux adultes.
Les fabricants soulignent pour leur part l’existence du marché du reconditionné. Nous sommes en train de faire le recensement de toutes ces difficultés techniques. Je suis dans une optique de protection des enfants, et bien entendu, ne souhaite pas demander des choses impossibles.
Quel serait le calendrier de votre proposition ?
C’est à la fois urgent et pas urgent. On voit bien qu’entre le moment où le Président de la République a réclamé des solutions robustes en 2019 et l’entrée en œuvre de la plateforme, il s’est passé un certain nombre de temps, car il s’agit de faire travailler des acteurs qui n’ont ni les mêmes intérêts ni les mêmes contraintes et cadres juridiques. Je n’ai pas de calendrier en tête, mais je travaille activement.
Pour trouver des contenus pornographiques, il faut les chercher. Comptez-vous mettre les moteurs de recherche dans la boucle ?
Oui bien sûr et l’avantage quand vous rencontrez Google, comme je l’ai fait hier, vous rencontrez à la fois le moteur de recherche, la plateforme vidéo et le fournisseur de système d’exploitaion, Android, sachant que selon les versions, Google Family Link est parfois activé par défaut, parfois non.
Je rencontre tout le monde, y compris les sites de contenus pour adultes pour voir comment ils répondent à ce souci qui nous anime. Un site pour adulte est un site pour adulte. Le principal argument de ceux qui sont un peu dubitatifs face à ma démarche, est qu’il ne faut pas croire que le contrôle parental est un outil miracle. Évidemment. Je ne suis pas naïf. Je conçois cependant ce projet comme une étape incontournable pour remettre de l’humain entre parents et enfants, mais aussi entre les entreprises et les utilisateurs.
[Interview] Le député Bruno Studer relance la piste du contrôle parental par défaut
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Pourquoi envisagez-vous cette activation par défaut ?
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Une loi adoptée l’an passé permet déjà d’enclencher des procédures de blocage à l’encontre des sites pornographiques. Est-il nécessaire de cumuler ces législations ?
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En 2019, le Président de la République avait donné six mois aux acteurs pour trouver des solutions robustes, sous la menace d’une activation automatique du contrôle parental. Où en est ce projet ?
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Techniquement, un contrôle parental peut fonctionner avec une liste noire des sites à bloquer, qui est susceptible d’être (presque) infinie…
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Que vous répondent, au fil de vos auditions, les acteurs privés, en particulier les FAI et les opérateurs mobiles ?
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Quel serait le calendrier de votre proposition ?
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Pour trouver des contenus pornographiques, il faut les chercher. Comptez-vous mettre les moteurs de recherche dans la boucle ?
Commentaires (59)
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Abonnez-vousLe 19/03/2021 à 12h25
Bon, en tous cas j’apprécie le fait qu’il se pose des questions sans se faire d’illusions.
Après je trouve que l’expérience anglaise, qui a suivi il y a quelque année la même logique “préventive” que celle présenté ici et a fini par jeter l’éponge devant l’impossibilité technique de faire ce qu’ils voulaient reste à prendre en compte.
Il y a quand même des chances que strictement rien ne change….
Le 19/03/2021 à 12h28
Activer le contrôle parental par défaut, ce serait jouable quand ce contrôle consiste à bloquer accès aux sites en liste noir (contrôle de destinaions).
Le contrôle parental en version free consiste juste à appliquer des plages horaires d’accès Internet selon les appareils (contrôle de plages horaires). Je ne vois pas comment on pourrait configurer quoi que ce soit par défaut avec ce type de contrôle.
J’aimerai vraiment que les fai soient tenus de mettre à disposition gratuitement des outils permettant le contrôle des contenus, du temps d’accès et des plages horaires. Quitte à mettre le contrôle de contenu en opt-out via la gestion du compte. Cela devrait également pouvoir être fait sur les abonnement data des momes.
Le 19/03/2021 à 12h41
Reste encore à prouver que le contrôle parental est efficace… Comme dis dans un précédent sujet à ce propos, il sera toujours possible pour les gamins d’échanger du contenu sans passer par internet via clef us / téléphone à téléphone.
Sauf que si techniquement il est impossible de faire appliquer la loi alors il est peut être temps d’avoir un nouveau point de vue vis à vis de ce sujet.
Ça me fait penser au prohibitionniste concernant le cannabis “ il faut protéger les jeunes ” et résultat malgré une politique des plus répressive d’Europe nous sommes les champions de la fumette.
Le paradoxe c’est qu’un gamin de 16 ans peut ne pas être vierge donc en théorie ont devrait aussi interdire le sexe avant la majorité… Le paradoxe c’est qu’un adulte qui en connais un rayon sur le sexe de part son expérience peut être choqué en voyant du porno.
Au delà de la demande de la limite d’age il faudrait peut être aussi ce poser des question sur l’affichage c’est à dire le contenu en lui même.
Tout le monde n’a pas envie de tomber sur une vidéo de fist / pipi / caca lors de sa première visite sur un site porno.
Le 19/03/2021 à 12h46
« Papa, je peux plus accéder à Youporn, tu peux m’aider stp ? »
Visiblement c’est le genre de dialogues qu’on peut entendre au domicile de ce député ?
Le 19/03/2021 à 12h51
Ca ne semble pas une solution mauvaise, cette idée de contrôle parental.
La loi pourrait, par exemple, obliger les sites pour adultes (porn mais aussi jeux d’argent, films gore et autres ?) à utiliser un script ou une extension de domaine (cette piste ayant déjà été évoquée) qui l’inscrirait automatiquement comme “réservé aux adultes” (ou “réservé aux plus de X ans” en fonction du contenu) et serait donc bloqué direct par le contrôle parental.
Et punir avec toute la sévérité possible les manquements, incluant peines de prison et évidemment blocage du site.
Tout le danger de la démarche est qu’il faut impérativement que cela reste à la charge de l’éditeur du site (ou, au pire, de son hébergeur) et non-pas une blacklist établie par les états et leurs gouvernements.
Le 19/03/2021 à 14h15
Il me semble que ça existe déjà, avec une balise “meta” dans le code HTML qui s’appelle “rating”. Par contre, ça a l’air très peu utilisé et relativement inconnu… Google en parle, quelques sites aussi, mais dans mes deux minutes de recherche, je n’ai trouvé que peu de doc sur le sujet.
Googlehttps://www.rtalabel.org/index.php?content=howtofaq
Cela pourrait être intéressant en effet de remettre ça au goût du jour, voire de sortir une norme ou une RFC (oui, je rêve un peu) là-dessus : les sites pourraient en effet être catégorisés en “contenu pour adultes”, mais aussi “jeux d’argent”, “drogues” ou ce genre de trucs… Et si un site / une page ne l’utilise pas alors qu’il devrait, il serait alors dans l’illégalité.
Cependant, ça implique forcément qu’il y ait un contrôle parental bien configuré sur les machines.
Le 19/03/2021 à 14h28
ce genre de solution aurait le mérite d’être assez simple à mettre en place. Et il y a moyen que les sites pour adultes (ou au moins les plus gros) jouent le jeu en utilisant la bonne balise/le bon en-tête/le bon domaine (pour le domaine je suis moins convaincu)
Le 19/03/2021 à 12h52
C’est quand même incroyable que tu arrives à parler de weed quel que soit le sujet d’un article…
Le 21/03/2021 à 18h39
C’est un hors sujet de compétition, et ici il est parvenu à ne pas invoquer une comparaison…
Bref, tu signales et tu passes à la suite.
Le 19/03/2021 à 13h04
Une news sur le pr0n ? un vendredi ?
Je prépare du popcorn, qui en veut ?
Le 19/03/2021 à 13h42
contourner les protections destinées aux enfants, c’est le premier truc que font les parents. Un ado de moins de 13 ans n’est pas sensé avoir accès à Youtube par exemple (même si ça a un peu évolué avec le YT ado pourrit). Smartphone android, création de l’adresse Gmail, fausse date de naissance pour ne pas être embêté. Idem en compte Xbox live etc.
Le 19/03/2021 à 16h26
Youtube kids est une sombre merde à configurer, mon gamin est aux paramètres de son age (7 ans) et il tombe sur des chaines de merde comme FuriousJumper ou JeanFils dont le langage vulgaire et grossier, la vacuité du contenu ainsi que leur beuglage dans le casque sont inintéressants.
Bref, si déjà Familiy Link, et les apss associées pouvaient aider les parents à virer ces saloperies de coquilles vides et bas de plafond, ca nous aiderait.
Seules solutions pour le moment
Et evidemment, pas d’accès au téléphone des parents hein :p
Le 19/03/2021 à 13h50
le contrôle sur le terminal ou la box reste quand même le meilleur moyen d’opérer un filtrage sur les contenus disponibles.
aux parents aussi de prendre leurs responsabilités.
du coup je trouve que son point de vue, qui consiste à faire de l’opt-out concernant le contrôle parental, n’est pas si mal.
après le souci avec ce genre de solution, c’est que c’est aussi une emmerde en plus à gérer. alors quand on n’est pas un peu geek ça devient vite compliqué si le curseur du filtrage n’est pas bien placé, et du coup on aura tendance à tout désactiver plutôt que de se taper de la config.
Le 19/03/2021 à 13h55
La censure est devenu un outil de dialogue familial ? :x
Le 19/03/2021 à 13h57
Pas sur que ça rentre dans la définition de “contrôle parental” , ça :-)
Pourquoi pas.
Sachant que n’importe quel gamin pourra se connecter à un wifi tiers, éventuellement via un point d’accès fait via le téléphone d’un copain … ?
Pour moi on peux éventuellement travailler à bloquer l’accès au porno “par inadvertance”.
Mais chercher à empêcher un ado d’accéder à un tel site, c’est se mettre la tête dans le sable , voire se donner bonne conscience, en évitant d’avoir à discuter de ce sujet avec lui, voire lui montrer des interview des actrices et autres intervenantes (Ovidie, Erika Lust pour ceux que je connais, mais il existe plein de ressources à ce sujet)
Le 19/03/2021 à 13h59
Non recevable.
Si le sujet de la protection des mioches est super important comme ils le disent, alors on se forme et les difficultés n’ont pas d’importance et sont un moindre mal par rapport au benefice attendu.
La contraposition est que si on estime que ca ne vaut pas le coup de se former (trop dur, trop chiant, etc.) c’est que le sujet de la protection des enfants n’est pas si important que ca, et donc OSEF du controle parental.
Le 19/03/2021 à 14h24
Et qui décide qu’il devrait ?
Le 19/03/2021 à 14h50
La justice, en cas de plainte.
Le 19/03/2021 à 15h00
Compliqué. Une balise “porn” dans les pays de bigots (Pologne, pays arabes, etc.) pourrait ne pas etre pertinente dans les autres pays.
Idem, une balise “info” dans quasi tous les pays pourrait devoir être classée “propagande politique” en Chine, etc.
Le 19/03/2021 à 15h14
J’vois pas bien où se situe la complexité.
Soit les limites dépendent du pays, auquel cas l’éditeur du site doit s’adapter à la législation locale en vérifiant les IP (a minima), soit on trouve un accord global, au moins européen, sur ces questions là et les sites qui y contreviennent se mangent une sanction en Europe, on le fait pour plein d’autres choses.
Le 19/03/2021 à 15h27
Juste les articles qui font de la prohibition à l’aveugle ce qui est contre productif.
Le 19/03/2021 à 15h49
Ce ne sera pas possible de filtrer sur un proxy, vu que les connexions sont chiffrées. Cela oblige donc à configurer chaque poste client. Ou alors à faire une configuration centralisée que chaque client synchronise.
Le 19/03/2021 à 16h06
Quand on a une piscine, apprendre à ses enfants à nager c’est plus sûr que faire une petite barrière autour.
Le 19/03/2021 à 16h07
Jouer à CS:GO en étant déchiré est contreproductif, pourtant ça ne t’empêche pas :p
(pardon pour le troll, j’ai lancé une partie entre midi et deux et je pense être tombé sur toi)
Le 19/03/2021 à 16h32
Protéger ses enfants, c’est également éviter qu’ils tentent de regarder leurs écrans le soir avec les effets néfastes que cela a sur leur sommeil, peut importe le contenu regardé.
Il est clair que l’on n’empêchera pas un ado motivé à accéder à du pron et il est préférable qu’il puisse parvenir à accéder à du pron soft pas trop difficilement au final. Un blocage trop efficace ne leurs laisserait que les trucs bien cachés, bien dark.
Avec le blocage DNS des sites les plus faciles à trouver sur un moteur de recherche, ce sont les pré-ados que l’on protège contre les trouvailles accidentelles.
Le blocage DNS par liste noire est donc bien suffisant pour couvrir ces deux besoins. C’est ce que j’ai mis en place avec un PI-hole.
Le 19/03/2021 à 17h50
Le 19/03/2021 à 18h43
Depuis au moins 1990 :
Papa, c’est quoi cette bouteille de lait ?
Papa… , c’est quoi cette bouteille de lait ?
Papa, je peux plus accéder à Youporn, tu peux m’aider stp ?
Le 19/03/2021 à 18h54
Tu voudrais “sanctionner” un site porn dédié au pakistanais, par exemple.
Faudrait redescendre un peu sur terre et prendre en compte que l’internet est mondial et que nous, petits français ne pourrons jamais sanctionner des sociétés qui nous sont étrangère car il faut bien prendre en compte que pour le porn on se fout d’avoir des dialogue en truefrench.
Le plus intelligent serait qu’un organisme prenne en charge la compilation de site à blacklister pour les jeunes et que cette liste soit mise à disposition des FAI.
Tiens, j’y pense, quitte à avoir un organisme qui s’en occupe, pourquoi ne pas filer la mission à hadopi qui nous coûte un bras pour que dalle. Au moins, ils se rendraient utile.
Le 19/03/2021 à 19h10
Je pratique le micro dosage ce qui me permet juste de calmer mon hyperactivité + douleurs.
C’est pas possible car je ne joue plus à cs:go depuis longtemps ( trop mou ). Je préfère jouer à fortnite et tu n’imagine même pas le skill que demande ce jeu. A la limite si le prochain bf6 est bon ont ce croisera peut être dessus !
Le 19/03/2021 à 19h13
Je ne suis pas de ton avis.
Même si je ne fume plus depuis longtemps, je peu t’assurer qu’il est tout à fait possible de s’éclater sur CS:GO en étant complètement déchiré. Tout dépend de l’état d’esprit dans lequel on est.
C’est la même chose avec l’alcool, mieux vaut ne pas chercher la performance, à la différence près que l’alcool rend certains méchants/hargneux, ce que je n’ai jamais vu avec la weed.
Le 19/03/2021 à 21h03
Merci de me prendre pour un demeuré, ça fait toujours plaisir.
Comme je l’indiquais dans le message que tu cites, si l’on ne peut sévir autrement que par le blocage du site, la justice procède au blocage DNS.
Si le site a une grosse audience, il a sûrement de gros revenus publicitaires et l’on peut tout à fait imaginer sévir aussi sur les publicitaires s’ils génèrent des revenus en France/Europe. Si le site contrevenant à la loi dépend de ses revenus publicitaires et si les publicitaires sont en coresponsabilité légale, ils ne vont certainement pas traiter cela à la légère.
Bref, tout ça pour dire que des moyens d’action autres que demander à un type de présenter sa CB/CNI à l’entrée d’un site, il y en a, et celui-ci est clairement une idée intéressante.
Pardon pour la méprise, j’ai croisé un type qui avait exactement le même avatar et le même blase (y compris le “42”) mais il doit du coup s’agir d’un personnage connu dont la référence m’échappe.
Quant à Fortnite, Battlefield etc, ce sera sans moi, j’suis beaucoup trop vieux pour avoir encore des réflexes. Si un truc est plus dynamique que CS (genre Unreal), je concède la victoire par avance :)
Le 19/03/2021 à 21h15
Ca, c’est typiquement ce qu’il faut à tout prix éviter. Non-seulement car “l’organisme” sera toujours en retard, par la force des choses, sur le recensement des nouveaux sites, mais aussi car il y aurait alors de grosses chances pour que certaines sites absolument pas liés à la pornographie se retrouvent bloqués par défaut (donc bloqués de facto pour énormément de monde qui ne saura pas comment passer outre le contrôle parental). Que ce soient des sites à portée politique, religieuse ou simplement des concurrents du type qui bosse à “l’organisme” qui sont légalement accessibles au mineurs mais se retrouveraient censurés.
Le 19/03/2021 à 21h28
Et ce alors que yahoo (et d’autres) propose tous les jours des articles putaclic sur X ou Y truc sexuel, citant parfois explicitement youporn ou pornhub.
A un moment, oui, ton pré-ado va chercher. Si il trouve pas avec ta connection parce que t’a mis des blocages, ben….. il ira en utiliser une autre, c’est pas ce qui manque.
Et si il ne chercher pas, ben c’est que ça l’intéresse pas.
(Ou alors l’effet recherché est l’inverse : Tu lui impose cet interdit, ce qui va le motiver d’autant plus à se demander pourquoi tu veux pas qu’il y aille :-) )
Pourquoi pas. J’ai aussi un DNS (unbound) chez moi, pour d’autres raisons (résolution de noms interne et anti-pub). Après, tant que c’est chez toi , tu fais bien ce que tu veux.
Ce qui me dérange c’est quand “on” essaie d’imposer sa façon de faire à tout-un-chacun.
D’autant plus quand c’est pas possible, mais bon dans l’intervalle on va casser des trucs qui marchait jusqu’à présent.
(D’ici que dans les box GP les requêtes DNS vers 8.8.8.8 et autres soient filtrés ….)
Le 19/03/2021 à 21h36
Je suis dubitatif. Le porno en ligne a débuté dans les années 1990. Cela permet de supposer qu’une partie du corps législatif a vécu avec le porno à portée de clic ou presque durant leur enfance et leur adolescence. Cela a-t-il choqué ces enfants, désormais adultes ? Si je ne m’abuse, le porno ne s’impose pas : il se cherche activement.
La génération précédente enregistrait le porno qui passait le premier samedi du mois sur Canal+, ou le film érotique du dimanche soir sur M6, ou piquait dans la collection de K7 des parents, du grand frère, etc. Que je sache, il n’y a pas eu de générations traumatisées par la pornographie.
Je veux bien que l’on protège les enfants. Je veux dire : oui, ce sont des adultes en devenir qui ont besoin d’être protégés. Mais encore faut-il les protéger de véritables dangers, pas de dangers théoriques qui, in fine, n’ont aucune incidence sur leur vie courante ou ultérieure. Et sans considérer que les parents sont totalement ignares quant aux pratiques de leur progéniture…
Le 19/03/2021 à 22h40
En entreprise (même PME), il est possible avec des équipements type TrendMicro ou autre, de filtrer par catégorie/réputation des URLS, avec des bases de données globales + détection du type de contenu (ex : https://success.trendmicro.com/solution/1059905-url-filtering-categories-for-worry-free-business-security-services-wfbs-svc#collapseOne). Pourquoi cela ne serait pas possible par profil utilisateur, dans une box d’un FAI ?
Le 19/03/2021 à 23h03
Parceque c’est:
La question du profil est aussi problématique pusiqu’elle implique une déclaration volontaire des utilisateurs désireux d’accéder aux contenus bloqués… On aura une belle base de données de confession d’amateurs du porno et autres catégories “protégées” qui pourra être ressortie par les autorités si nécessaire.
Le 20/03/2021 à 07h43
C’est quoi un “profil utilisateur”, pour une box ?
Une box ne connais pas les gens, juste les ordi et autres appareils.
En entreprise généralement un poste = une personne, et il n’y a pas de “postes non attribués”, ou des smartphone qui vont et viennent.
Logiciellement parlant les box ne sont pas (actuellement) taillée pour faire du filtrage d’URL - plus encore à des débit FTTH : En entreprise ce sont des fortinets , stormshield ou autre qui coutent 500€ pièce et qui déjà plafonnent à 300mbps avec le content-filtering actif.
Et c’est pas une sinécure à configurer.
Donc il faudrait que ce filtrage intervienne:
Techniquement le problème est insoluble sauf à faire comme en chine, avec des FAI d’état et une balle dans la nuque si tu cherche à contourner (ce qui règle effectivement le problème une fois pour toute). Mais bon, on est pas encore à ce niveau de dictature.
Le 20/03/2021 à 09h32
Faux: quand on a une piscine on met une barrière autour jusqu’à ce que les enfants apprennent à nager. Quasi tous les parents un peu responsables et ayant des enfants procèdent comme cela.
Pour les autres il faut juste espérer qu’ils ne passent jamais dans la case faits divers du journal local.
Finalement ton mauvais exemple prouve exactement le contraire de ce que tu croyais affirmer: mettre un controle parental n’est en rien un frein au dialogue et à l’apprentissage.
Le 20/03/2021 à 10h49
Merci pour ton intervention salvatrice. Je pense également que les différentes solutions ne sont pas à être mises systématiquement en opposition.
Personnellement je vois les choses assez largement et ce n’est pas le porn qui me pose le plus de problèmes mais les vidéo en général et particulièrement youtube qui propose aux enfants et aux adultes de visionner en boucle des vidéos toutes plus inutiles les unes que les autres avec une interface addictive.
Avec youtube kids, c’est encore pire car on rend les enfants accros à des vidéos au rythme effréné. Ils se comportent littéralement comme s’il étaient sous cocaïne quand on arrête le visionnage. Et je ne mâche pas mes mots car j’ai un fils qui m’a fait des crises de manque pour avoir ses vidéos. Au passage, Gulli, c’est le même combat.
Ce visionnage met l’activité cérébrale au niveau légume donc j’ai mis un gros frein sur la conso de vidéo et je privilégie les temps d’écrans “actifs” plutôt que les temps d’écran “passifs”.
J’ai instauré en sus la limite de temps d’écran pour laisser part à des activités qui ne bloquent pas la créativité ou l’imagination.
Le 21/03/2021 à 09h43
on rend les enfants accros à ces vidéos au rythme effréné. Ils se comportent
littéralement comme s’il étaient en manque de cocaïne quand on arrête le visionnage
de ces vidéos. Et je ne mâche pas mes mots, car j’ai un fils qui m’a fait des crises de manque
pour avoir ses vidéos. Au passage, ‘Gulli,.’ c’est le même combat.
c’est, très grave, ce qui en train de se passer, encore une fois, j’ai bien peur, qu’on se
réveillera : quand il sera TROP tard………..comme d’hab. !
Le 20/03/2021 à 10h36
Il y a quelques années SFR procédait de cette façon sur ses forfaits mobiles il me semble.
Sur le fond, rien que le fait des bloquer les plages d’IP des principaux sites de porno ça pourrait limiter un peu l’accès à la pornographie. Je ne trouve pas cela complètement déconnant. Bien sur, il y aura des trous dans la raquettes (sites non référencés, VPN, …) mais on parle de limiter ou de compliquer l’accès pas autre chose. Le gamin qui veut voir du porno en verra (téléphone des copains, clés USB, …)
Le 20/03/2021 à 10h45
L’objectif me parait cohérent (bloquer l’inadvertance).
Bloquer les ne IP me parait aujourd’hui plus possible : Bon nombre de sites passent désormais par des CDN. C’est aussi la raison pour laquelle le blocage par DNS est utilisé, malgré son efficacité relative.
Et comme toutes mesure de censure j’y vois 2 problèmes :
ça habitue les gens à placer “8.8.8.8” dans leur DNS, confiant ainsi à Google le soin de logguer leur requête => En voulant contrôler ce que font les gens ont donne les clés du camion à Google.
L’effet ‘pourquoi pas moi’ : A partir du moment où des mesures comme ça sont imposés sur X et Y sujets, alors tous les censeurs-wannabe viendront déposer leur projet de loi avec l’argument : Vous le faites pour X et Y , pourquoi pas pour moi.
Je pense bien sur aux ayants-trop-de-droit, mais tous ceux que la liberté d’expression à la française dérangent y verront une ouverture. Le minitel est regretté par beaucoup…
=> Si l’on veux un minitel plutôt qu’Internet, OK, mais faut que ce soit un débat national et une décision démocratique, et non le lobbies de quelques un qui ne veulent pas voir leur monde qui se meurt.
Le 21/03/2021 à 09h51
Je commençais à regarder un peu ce qui pouvait se faire et je viens de lire que tous les opérateurs mobiles doivent proposer gratuitement des contrôles parentaux sur les forfaits qu’ils commercialisent. Du coup j’ai regardé sur le site de réglomobile (opérateur auprès duquel le petit est abonné) et malgré sa petite taille il propose cette option (c’est un fonctionnement sur liste noire apparemment).
Le 20/03/2021 à 11h47
Mec t’est en train de parler de gens qui ne vivent pas dans notre monde et qui ce payent des prostituée par palette entière…
Le 20/03/2021 à 18h51
Techniquement, un balise avec accès par âge inscrit en dur dans l’en-tête du site, et une lecture du côté des navigateurs, avec la fonction pas de balise = site adulte par défaut, c’est faisable techniquement parlant.
La question, c’est la volonté politique de l’implémenter… Et les dérives possibles.
Le 20/03/2021 à 21h55
Ca me parait une très bonne idée: Techniquement l’impact est minimal pour les sites web.
Et on peux imaginer que la balise n’est pas vérifiée lorsque le navigateur est en “fenêtre privée” , ce qui correspond à l’usage qui est fait de ce mode de toute façon.
La seule chose est que les sites de porn veulent absolument fluidifier l’accès aux contenus, pour maximiser les pubs - donc tout ce qui est un frein au visionnage est considéré comme de la perte sèche pour eux.
Ah et aussi ça bloque l’inadvertance, bien évidemment pas la recherche active par un ado.
Dans le cadre “juste” de l’âge je vois pas trop les dérives possibles, justement.
A la rigueur que le navigateur loggue ? mais bon le navigateur “voit” déjà tout passer, balise ou pas, porn-mode ou pas, donc….
En tous cas la 1ère bonne idée que je vois sur ce sujet ! Merci !
Le 21/03/2021 à 09h22
Bof la balise. Le contournement est simple. Il suffit de l’enlever….
Le 21/03/2021 à 14h44
Ce qui m’impressionne personnellement, c’est qu’habituellement ici on lit de farouches levées de boucliers face aux volontés de blocage en tout genre. Tout en dénonçant les usines à faire des usines à gaz qui s’associent à ce genre de discours.
Mais à ma grande surprise ça ne semble pas déranger et va même dans le sens voulu en proposant des usines à faire des usines à gaz.
Un petit rappel qui s’impose : fermer les yeux n’éteint pas un incendie. Même en y croyant très fort.
Le 21/03/2021 à 17h06
C’est pour ça que l’idée de la balise dans le header me parait bien.
Ce qui me fait peur c’est quand le blocage est implémenté par un intermédiaire, sans contrôle ni de la cible ni de la source.
Dans le cas de la balise, le site la met systématiquement. Ni le navigateur, ni le FAI n’a a “sélectionner” son comportement en fonction de l’IP, URL, NDD, … .
Le navigateur aura certes un comportement différent , mais ça reste sous le contrôle de l’utilisateur (à minima je ne vois pas Firefox ne pas implémenter ça sous la forme d’un élément dans about:config ).
Et si besoin est il y aura des extensions pour, au pire.
Après se pose la question de l’efficacité et du public ciblé.
Si c’est “juste” pour éviter de des gamins tombent sur pornhub en cherchant autre chose, pkoi pas. Si c’est pour empêcher un ado (ou un conjoint…) d’y aller, c’est de doute façon inefficace, et c’est tant mieux.
On peux aussi imaginer des balises genre “content:politic” , “content:complotism” et comme on veux. Tant qu’on a , nous utilisateurs, possibilité de les ignorer.
Le 21/03/2021 à 18h21
C’est pas toi qui me parlais de blocage DNS un peu plus haut ?
C’est aussi de l’après coup et quelque soit la méthode de sanction choisie, c’est toujours de l’après coup.
Nous n’avons pas encore trouvé nos précogs donc nous sommes contraints d’attendre une infraction pour donner une sanction.
edit : Et le contrôle parental n’est pas obligé d’être actif par défaut.
Parental => C’est aux parents de l’activer. Faux juste les informer de sont utilité et les laisser libre d’éduquer leurs enfants comme ils le souhaitent.
Le 21/03/2021 à 18h31
+1
Le 21/03/2021 à 22h56
Sur le serveur ?
Pour rappel, ce que je propose, c’est que la balise soit implémentée dans l’en-tête du site, et que les navigateurs la lisent en fonction de la tranche d’âge qu’elle renvoie. Pas de balise sur le site = contenu adulte par défaut.
Après, le navigateur aura une fonction de réglage de navigation par tranche d’âge. On touche le moins de choses possibles, pour arriver à un fonctionnement simple pour tout le monde.
Le 21/03/2021 à 23h01
C’est l’esprit de ce que je propose. Avec le principe de considérer comme contenu purement adulte celui qui n’a pas de balise par défaut.
Le contrôle est faisable par l’utilisateur final dans les paramétrages de son navigateur. Le site est libre d’implémenter la balise en fonction de la tranche d’âge à laquelle il destine son contenu. Un indicateur de contenu dans le header, et une implémentation dans les navigateurs, et tout fonctionne.
Après, ce n’est pas une solution parfaite, mais c’est l’une des moins mauvaises possible, avec le fait qu’elle ne coûte pas cher à implémenter de part et d’autre, et sauvegarde la neutralité des FAI et transitaires, qui n’ont rien à faire pour que ça fonctionne.
Le 22/03/2021 à 08h27
C’est aussi facilement contournable qu’une balise dans le code http/JS. Vous voulez placer le filtrage sur le navigateur mais à partir du moment où le choix du navigateur est libre aisin que l’usages d’extensions cela aura autant d’effet que de demander si on est bien majeur pour accéder au contenu.
Ni vous ni moi voulons que le ministère de l’intérieur impose l’usage de ses exécutables pour utiliser Internet donc bon…
Le 22/03/2021 à 11h29
Si tu fais ça, demain matin t’a 99% des sites web qui marchent plus, car ils seront pas mis à jour.
Et les gens bloqueront les mises à jour des navigateur et/ou reviendront en arrière sur ces maj, pour “retrouver un fonctionnement normal”.
Le risque c’est 1) de bloquer les maj de sécu (car les gens mettrons plus à jour) et 2) que seul les “gros” sites activement maintenus prennent en compte cette exigence et placent la balise immédiatement => Ça va avantager les gros, et couper l’accès aux petits sites.
Pour moi il faut être plus progressif, comme pour les certificats :
Je suis 100% d’accord avec ça.
C’est vrai mais tout dépends de l’objectif recherché.
Si c’est “juste” bloquer les visites par “inadvertance”, sur le PC du salon chez les particuliers ou au boulot, alors ça suffit.
Si le but est d’activement empêcher un ado d’aller sur youporn, on se retrouve dans la même exigence que le blocage des sites terroristes , pédophiles ou autre. Et même ça on y arrive pas complètement alors qu’il y a consensus sur le sujet et participation des plateforme.
Alors là, pour du porn, avec des sites qui font officiellement (et légalement) des milliards de business avec, le tout pour un pays microscopique comme la France…
Et pourtant même Mozilla impose l’usage de binaires pour les DRM :-/ ce qui pose d’ailleurs des tas de soucis dès que la plateforme n’est pas un PC normal.
Le 24/03/2021 à 09h00
Effectivement, c’est un problème à prendre en compte. Dans un premier temps, le système pourraît être désactivé par défaut avec accès libre de tout. Je pense que son activation doit rester à l’initiative stricte de l’utilisateur, avec accès total au net avec le système désactivé.
C’est une procédure raisonnable, et qui a le mérite d’être éducative, désolé pour le gros mot.
Le but essentiel de mon idée est de limiter l’accès au net par tranche d’âge, avec un système qui puisse être déverrouillable facilement par l’utilisateur final en fonction des besoins. Je pense plus à la protection des gamins de moins de 12 ans.
Pour les mesures les plus lourdes, on en revient à la base, qui est l’éducation… Un ado qui sait que les films de porn c’est tout du bidon et du truqué parce que ses parents et/ou ses éducateurs le lui ont expliqué, ça ne sera pas dommageable s’il va chercher du pron (passé 14 ans, “tomber dessus par hasard” est une excuse bidon).
Ce que je propose, c’est une aide, pas une mise sous tutelle.
Pour les binaires avec FF, +1, si au moins ça me permettait d’avoir Amazon Prime Video en 1080p avec mon Tux sans devoir passer par Winwin dans qemu…
Le 24/03/2021 à 14h39
Pas de smartphone et contrôle parental d’activé sur la box ?
Le problème en fait c’est les photos sexy légale qui ne sont qu’un pied dans la porte au porno. T’a le kiki tout dur et t’a envie d’en voir un peu plus pour te masturber.
J’aimerais bien avoir un lien sur une étude avec le porno et les ados. Combien d’entre eux savent que c’est du pipeau ? Et pour le porno amateur, c’est toujours du pipeau ?
Le problème c’est que tu ne peut plus dire ça surtout si tu prend en compte l’islamo gauchisme… Dans l’absolu c’est à l’école de s’occuper de ce genre de choses si tu part du principe que les parents ont de moins en moins de temps de s’occuper de leur gamins.
Car après tout il y à 20 ans quand internet n’était pas la source de porno des gamins mal éduqués avaient aussi plus de chance d’avoir du porno qu’un gamin bien éduqué.
Internet ne fait que creuser le gap plus vite… L’ironie c’est que ceux qui bossent dans le porno actuellement sont des gamins qui n’ont pas découvert le porno avec internet.
Le 26/03/2021 à 11h10
y’a 20 ans internet était déjà une source de porno hein ;) entre napster kazaa et que sais je, les ftp pub que je faisais à dom…
Le 26/03/2021 à 11h22
A cette époque il y avait très peu de film de disponible et tu n’avait pas d’aperçu avant de lancer un téléchargement. Bien souvent tu devait attendre le lendemain pour visionner le film.
Maintenant tu n’a plus qu’a tapper un mot clef sur un moteur de recherche et tu aura des centaines de milliers de films / clips avec l’aperçu et en streaming.
Le contenu n’était lui aussi pas vraiment le même !