Le rédacteur en chef de Reflets.info avait été filoché par les barbouzes de Nexa/Amesys
Le 11 octobre 2023 à 04h54
2 min
Droit
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Mediapart et Reflets révèlent que deux des salariés de Nexa Technologies (ex-Amesys) avaient filoché jusqu'à son domicile Antoine Champagne, le rédacteur en chef de Reflets.info, également connu sous le pseudo de Kitetoa, allant jusqu'à évoquer le fait de « lui poser un piège », et même (ironiquement) d'y « mettre une bombe ».
Reflets.info avait révélé, aux débuts du printemps arabe en 2011, que la PME française avait livré un système de surveillance de masse de l'Internet (« Eagle ») à Abdallah Senoussi, le chef du renseignement militaire de Kadhafi. Et ce, alors qu'il avait pourtant été condamné en France par contumace pour terrorisme dans le cadre de l’explosion d’un DC10 de la compagnie UTA, qui avait fait 170 morts dont 54 français. Reflets.info a depuis consacré plus de 300 articles, en 12 ans, à cette affaire.
On a depuis appris que le contrat aurait été apporté à Amesys par la DGSE, qui aurait installé une porte dérobée dans le système, afin de pouvoir accéder aux « cibles » (et donc dissidents) visés par les services de renseignement lybiens.
Le 1er mai 2014, Reflets et Mediapart publiaient une enquête sur Qosmos, une autre PME française ayant travaillé avec Amesys pour adapter son système de surveillance de masse pour les services de renseignement syriens.
Le 6 mai 2014, les deux salariés ironisaient quant au fait d'avoir pu identifier la voiture d'Antoine Champagne, ainsi que son domicile, et même d'avoir pu échanger avec lui dans le parking. Le rédacteur en chef de Reflets.info travaillait en effet pour une entreprise du même bâtiment que Nexa.
Le chef de projet d'Eagle, qui avait alors ironisé quant au fait de « mettre une bombe », a depuis été mis en examen pour « complicité d’actes de torture ou acte de barbarie, traitements inhumains et dégradants », mais les mises en examen ont ensuite été annulées.
Son bras droit, qui avait rédigé le mode d'emploi du logiciel, où figurait une liste de poètes, journalistes, écrivains, historiens et intellectuels espionnés par les services de renseignement militaire lybiens, a de son côté depuis été recruté par l'ANSSI, qui a refusé de répondre aux questions de Reflets.
Le 11 octobre 2023 à 04h54
Commentaires (50)
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Abonnez-vousLe 11/10/2023 à 06h29
Elle est belle la démocratie.
Le 11/10/2023 à 06h57
S’agissant de surveiller ce que surveillait la très démocratique Libye puis Syrie, je pense que tous les moyens étaient bons. Il y a un moment ou il faut être réaliste, ce qui ne devrait pas empêcher de lutter contre certains dérapages à domicile qui finissent toujours par ressortir un jour, surtout quand des amateurs d’y essaient.
Le 11/10/2023 à 07h10
Si je comprends bien ton idée, amesys serait en fait des gentils, qui auraient vendu un système vérolé (à la demande de la DGSE) aux méchants pour que l’on sache quels gentils les méchants espionnent ?
Moralement, ça me semble quand même très limite. Bon, après, je sais que je suis un indécrottable naïf…
Le 11/10/2023 à 07h16
Si le but est de surveiller les pays “très démocratiques”, tu utilises ton matériel pour ça au lieu de leur vendre pour qu’ils puissent eux-mêmes surveiller leurs citoyens.
Le 11/10/2023 à 07h45
Il est quand même beaucoup plus facile que ce soit celui que tu veux surveiller qui se charge d’installer le matos (tapé).
Et si on n’a pas le concours direct du fabricant, cf Cisco qui s’était fait coller à son insu des FW modifiés sur des routeurs destinés à certains clients ciblés par la CIA dans la chaîne logistique d’expédition…
Les USA sont d’ailleurs très bien armés juridiquement pour techniquement permettre ce genre de truc car tout ce qui est considéré d’importance vitale (l’infra réseau/télécoms en fait partie), pour pouvoir être vendu sur leur marché, doit voir ses plans/codes sources/chaînes de génération mis sur un serveur localisé aux US et accessible à la NSA. Le but affiché est de permettre de contrôler qu’il n’y a pas de porte dérobée (accès aux sources+vérifier leur correspondance aux binaires compilés, au bit près), mais cela rends aussi très aisé d’en créer derrière le dos d’un fabricant dès lors qu’il vend sur leur marché…
Le 11/10/2023 à 08h34
Sauf que si tu ne leur donnes pas de produit d’espionnage, ils l’auront auprès d’autre sociétés par exemple israéliennes (exemple complètement au hasard). Et tu perd la garantie d’avoir accès à ce genre d’informations, car c’est bien plus difficile de surveiller depuis l’extérieur.
Le 11/10/2023 à 08h50
Mieux, l’interface commerciale d’Amesys en Libye était Abdallah Senoussi, beau frère du « guide suprême » et accessoirement condamné en France par contumace pour terrorisme dans le cadre de l’explosion d’un DC10 de la compagnie UTA au dessus du Ténéré au Niger, qui a fait 170 morts dont 54 français.
https://reflets.info/articles/quand-il-s-agissait-de-poser-une-bombe-chez-reflets
Du 15 au 20 février 2011, au début de la révolte contre le régime de Kadhafi, il mène une répression violente contre le soulèvement de Benghazi. Ces événements font l’objet d’une enquête de la Cour pénale internationale, qui aboutit le 27 juin 2011 à un mandat d’arrêt international pour crime contre l’humanité6.
Pour ce qui est du soutien apporté à des personnalités occidentales pour leur permettre d’accéder au pouvoir, la somme de 5 millions d’euros a été versée pour la campagne du Président français Nicolas Sarkozy en 2006-2007
Wikipedia
Je peux pas mettre toute sa page wikipedia mais elle vaut le coup
Le 11/10/2023 à 06h53
Moi, je m’interroge sincèrement, comment est ce possible ? Tout le monde a droit à une deuxième chance mais il faut au moins être jugé quand on a grillé sa première chance.
Le 11/10/2023 à 07h16
Je ne regarde pas trop les films d’espionnage, que signifie filocher ? Prendre en filature ?
Le 11/10/2023 à 08h54
filocher (3e définition, bien sûr)
Le 11/10/2023 à 07h19
J’espère que ce genre de choses méritera une peine à la hauteur de la justice : un stage de citoyenneté voire quelques semaines de prison avec sursis !
Le 11/10/2023 à 07h33
HAHAHHHHAAHAH
vous revez
mais d’ailleurs, qu’ont ils fait d’illégal?
-suivre quelqu’un n’est pas illégal, beaucoup de particuliers (notamment de couples) le font, sans compter les employeurs qui grillent leur salariés en arret maladie, alors qu’ils sont en fait sur une autre activité
-repérer la voiture d’un individu, rien d’illégal non plus, pas plus que relever une plaque, celles ci sont de visibilité publiques permanentes
-ni de discuter avec une personne dans l’ascenseur !
une filature n’exige absolument pas de traitement particulier ni d’être détective, mais utiliser des éléments (photos, enregistrements) auprès de la justice est encadré
ici, rien..
Le 11/10/2023 à 07h28
Si surveiller les bonnes personnes, surveillées par les mauvaises, pour les protéger, était le but; il faudrait alors savoir combien de bonnes personnes ont été sauvées des mauvaises. Ensuite on devrait déterminer quel pourcentage de personnes sauvées serait acceptable pour qu’on puisse dire que cela a valu l’effort. Si on a un très faible taux de sauvetage, cela aura été inefficace. A l’inverse, ça peut en valoir la peine. Si c’est mitigé, il faudrait évaluer les “gains” collatéraux. Sans apport des données du dossier: je n’en sais rien et j’éviterai d’émettre un jugement. Aussi, cela s’appelle “donner une valeur à une vie”
Enfin, on digresse encore, ici. Le but de la news est de mettre en avant la menace que pèse parfois sur les journalistes. Le sens du brief n’est pas de dire si une entreprise a fait des conneries ou non; mais de dire que des personnes qui se sentent menacées prennent des mesures ciblées afin de faire pression sur d’autres pour sauver leur intérêts. Et là, ça pourrait être interprété comme association de malfaiteurs en vue de commettre un crime.
Le 11/10/2023 à 08h58
Donc pendant qu’une société est en procès pour crimes de guerre et complicité d’acte de torture, on peut tranquillou en créer une autre pour continuer ses petites affaires avec les pires dictateurs sur Terre, sans être inquiété ?
Le 11/10/2023 à 09h38
Oui, c’est la différence entre la personne morale et la personne physique.
Le 11/10/2023 à 11h12
C’est la même société, c’est juste un changement de nom, l’ancien ayant trop de casseroles.
Le 12/10/2023 à 06h16
Je pensais (très naïvement) qu’une société condamnée avec de telles charges était liquidée, sans possibilité de faire reprendre son activité par une nouvelle.
Il semble plus facile de dissoudre un mouvement écolo qui manifeste contre un trou dans le sol, qu’une société ayant fourni du matériel d’espionnage aux pires dictatures du monde.
Le 12/10/2023 à 10h39
La société n’a pas (encore ?) été condamnée. Elle est juste poursuivie pour le moment. Pour être précis, elle est mise en examen comme l’indique l’avant dernier lien de la brève (Le Brief NXI du 15/12/2022).
Le 12/10/2023 à 14h25
Anéfé mise en examen != condamnée
Le 11/10/2023 à 10h03
Pour moi le vrai problème c’est que ce genre d’impunité en haut décrédibilise la justice en général auprès du grand public - bien obligé de constater que depuis 1678 et la citation de La Fontaine “Selon que vous serez puissant ou misérable Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir” ça n’a pas vraiment changé.
Pour moi la justice ne sert pas à punir , mais sert à montrer aux autres ce qu’on accepte ou ce qu’on accepte pas en tant que société humaine. Et ce genre d’injustice sert de point d’appui médiatique à tous ceux qui ne valorisent pas la liberté et les débats, et veulent imposer leurs avis & points de vue par les armes , la violence ou la main-mise politique.
(Je rentre là-dedans tout autant la droite que les islamistes intégristes)
=> Le non respect des un par les autres est perçu comme légitime, vu que les opinions ne sont plus échangé ni discutés.
Moi ce que j’en vois c’est que la DGSE et la DGSI sont en “roue libre”, motivés par un gouvernement qui leur a remis les clés du camion à condition que le narratif aille dans leur sens , et l’impunité est totale. Ca vient peut-être aussi de la formation partiale des personnes voire de leur recrutement qui manque d’eclectisme aussi.
( je parle aussi ici des retour du procès en cours concernant la cimenterie lafarge, dont la logique me semble suivre les pas de l’affaire tarnac)
Le 11/10/2023 à 10h04
déjà répondu, commentaire à supprimer
Le 11/10/2023 à 10h43
En l’occurrence c’est pas la démocratie qui est en cause ici mais plutôt l’état de droit
Le 11/10/2023 à 10h45
Le 11/10/2023 à 11h25
Tu peux préciser où tu vois un problème d’état de droit ?
Je préfère parler d’un problème de démocratie quand un organisme étatique refuse de répondre à des journalistes.
Sur l’autre point, l’annulation des mises en examen a été faite par des magistrats (la Chambre d’instruction de la cours d’appel) et les 2 salariés étaient sous le statut de témoin assisté, les preuves étant probablement insuffisantes contre eux. C’est justement la preuve de l’état de droit qu’il y ait eu appel de la décision du juge d’instruction.
Le 11/10/2023 à 10h47
“allant jusqu’à évoquer le fait de « lui poser un piège », et même (ironiquement) d’y « mettre une bombe »” –> je ne suis pas juriste, mais ça ça ne doit pas être très légal… Mais sur le fond je suis d’accords qu’il faut caractériser la faute avant d’espérer la juger, c’est le principe de l’état de droit. On ne peut pas juger Amesys/Nexa pour l’ensemble de leur œuvre sans rentrer dans les détails.
Le 11/10/2023 à 10h48
Je crois qu’il faut vérifier, mais ça semble illégal.
Il y a peut être aussi l’article 226-1 du Code pénal, mais c’est peut être défendable.
Il est possible qu’il y ait des exceptions pour les enquêteurs privés, mais il faut qu’ils soient agréés.
Le 11/10/2023 à 11h55
visite de contrôle à la demande de l’employeur, sauf Alsace-Moselle ?
Le 11/10/2023 à 12h21
Oui mais ce n’est pas une filature. C’est un contrôle au domicile.
Et dans le cas de l’employeur c’est fait par un médecin, donc c’est encadré.
Le 11/10/2023 à 14h13
c’est bien ce que je savais, mais j’aurais tendance à dire que le lectorat de NXI peut mener ses recherches et sait que n’importe qui a le droit d’espionner/observer (état de droit), mais utiliser une preuve devant la justice c’est soit huissier, soit détective privé dans un cadre plus discret (eg la personne n’est pas prévenue, et est filochée)
dans tous les cas, la procédure n’est interdite par personne, sauf si devant une cour de justice ou un privé doit être missionné : vu le nombre de privés en activité pour justement des employeurs interrogatifs sur le salarié douteux, cela va de soi que le NXIen moyen connait cette procédure : c’est le genre de reportages qui se trouvent en nombre sur yt
Le 11/10/2023 à 11h25
Quelle pub pour l’ANSSI: férus de sécurité, venez rejoindre nos barbouzes.
Le 11/10/2023 à 13h18
Ça c’est valable au civil, mais au pénal, la preuve est entièrement libre (art. 427 du code de procédure pénale).
Le 11/10/2023 à 14h06
Oui mais le pénal c’est l’état.
Et si on va au pénal suite à une filature de l’employeur (travail au noir, fraude sociale, …) je pense que l’employeur ne gagnera rien.
L’employeur pourrait même être condamné par ce qu’il n’avait pas le droit de commanditer la filature.
L’article que j’avais mis en lien me semble assez clair (avec peu de pubs et il semble respectueux du RGPD)
Le 11/10/2023 à 14h35
Tu n’as pas compris. Ce que je voulais dire, c’est que même si la preuve a été obtenue de façon illégale, dans un procès pénal elle reste valable si elle est amenée par l’une des partie (pas par la police, là c’est une autre histoire).
Donc même si tu fais une filature qui est une atteinte à la vie privée, ça peut quand même servir.
Le 11/10/2023 à 14h49
Oui mais je répondais à un commentaire qui disait que ce n’était pas illégal …
Il me semble clair que c’est illégal
Le 11/10/2023 à 14h23
Attendu qu’il résulte de ces textes qu’une filature organisée par l’employeur pour contrôler et surveiller l’activité d’un salarié constitue un moyen de preuve illicite dès lors qu’elle implique nécessairement une atteinte à la vie privée de ce dernier, insusceptible d’être justifiée, eu égard à son caractère disproportionné, par les intérêts légitimes de l’employeur
Quelqu’un peut m’expliquer ce que je n’ai pas compris ?
Le 11/10/2023 à 14h58
Etonnant le 2eme lien (“Reflets”)
Ils mettent carrement le nom et la tête des gens dans l’article.
C’est légal, ca ?
Le 11/10/2023 à 15h17
Je crois que si ce sont des images publiques “ça passe”, mais ils jouent avec le feu.
Le 11/10/2023 à 15h20
C’est exactement le miroir inverse de ce que tu me dis il y a 2 minutes sur l’autre news
(Sauf la question de la dignité, que je peux comprendre)
Le 11/10/2023 à 15h45
S’il n’y a que ces photos de trombinoscope qui choquent dans cet article, alors tout va bien. L’article parle d’une conversation privée sur Skype. Et plus choquant encore : les propos tenus entre les 2 hommes.
Bref, perso, j’espère que le secret des affaires, le droit à l’image ne s’appliquent pas quand un journaliste a des informations à divulguer, sinon on peut interdire le journalisme tout de suite.
Le 11/10/2023 à 16h05
Les exemples qui suivent ce que tu as cité sont importants et je ne vois rien qui justifie la publication de leurs photos par reflets,
le “Image d’une personnalité publique dans l’exercice de ses fonctions si le but de l’image est d’informer (un élu par exemple).” ne s’applique pas ici : ce ne sont pas des personnes publiques, d’autant plus qu’il ne pèse aujourd’hui aucune charge contre eux (mais ça ne changerait pas grand chose).
Le fait qu’une photo est sur le profil LinkedIn de la personne ne change rien non plus : il l’a publié pour son profil professionnel, pas pour qu’un journal vengeur l’affiche. Il ne manque plus que WANTED DEAD OR ALIVE en dessous des 2 photos !
Mais, c’est à la mode de publier la photo des gens, NXI le fait aussi maintenant que JMM publie ici. Et c’est rien de dire que je n’aime pas cela, ça ne respecte pas le droit à la vie privée. C’est rarement justifiable parce que ça n’apporte le plus souvent rien en terme d’information.
Le 11/10/2023 à 16h33
Ce n’est pas pour rien que j’ai utilisé le vocabulaire “ça passe” et signalé qu’ils jouaient avec le feu.
Je te rejoins sur le fait que les images font penser à du “Wanted” et qu’elles ne sont pas utiles pour l’article.
Mais je ne serai pas catégorique sur l’illégalité de l’utilisation de ces images dans le cadre d’un article.
Wikipedia
Moi je n’aurai pas ajouté ces photos, ça n’apporte rien, c’est juste de la provocation.
Le 12/10/2023 à 17h54
Il ne vous aura pas échappé que ce brief ne mentionne pas les noms des deux personnes en question, pas plus qu’il ne reprend leurs photos ; et s’il m’est arrivé de mentionner le nom du n°3 de Nexa, c’était à l’occasion de sa mise en examen (et j’enquête sur cette affaire Amesys depuis 2011, au sujet de laquelle j’ai consacré des dizaines d’articles, btw).
Et s’il m’est parfois arrivé d’illustrer des articles avec des photos de cyberdélinquants, c’est parce qu’ils faisaient effectivement l’objet de posters “Most Wanted” du FBI, et/ou que leurs photos avaient été largement diffusées dans la presse.
Le 11/10/2023 à 15h24
Je crois que c’est un point important.
Et quand je parle d’images publiques, la première vient de Linkedin, donc diffusée par la personne concernée. (Par contre je ne sais pas d’où vient la 2 eme).
Le 11/10/2023 à 16h12
C’est exactement ce à quoi ça m’a fait penser
Gros +1
Perso les choses que se permettent les journalistes modernes me derangent, d’autant plus que ce sont les premiers d’une à se soutenir en mode corporatiste, et de deux à venir pleurer en mode pucelle à la moindre attaque
Le 12/10/2023 à 20h32
Tu sembles inverser la charge des accusations : c’est Amesys/Nexa qui recherche des gens «DEAD OR ALIVE» et Renaud Roques qui dit à Nicolas Deckmyn : « tu veux pas pousser ta filature jusqu’à avoir son adresse perso en le suivant en scoot un soir ? »
Reflets est un site d’information qui a sûrement plus de déontologie et de respect de l’état de droit que ce que ton commentaire tente maladroitement de nier. C’est étrange de défendre les barbouzeries de cadres d’une entreprise qui agit en dépit de l’état de droit.
Le 13/10/2023 à 07h14
Sans parler des photos, des noms et des agissements, je pense que c’est assez délicat pour un journal de publier sur une affaire qui le concerne directement.
Dur d’être impartial dans cette situation.
Le 13/10/2023 à 07h19
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Le 13/10/2023 à 07h27
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Le 13/10/2023 à 07h31
Critiquer Reflets sur ce point là ce n’est pas “défendre les barbouzeries”, c’est défendre le respect de la loi tout simplement.
Protection de la loi à laquelle, soit dit en passant, les fameux “barbouzes” ont aussi droit, toutes mauvaises personnes qu’il seraient.
C’est vraiment édifiant cette manie argumentatoire qui consiste à dire :
Le 13/10/2023 à 11h13
C’est vrai que rendre justice soi-même en nommant et publiant la photo de personnes avec lesquelles on a des différents, c’est mieux que de porter plainte (ce que j’espère ils ont fait).
Désolé d’être droit-de-l’hommiste, mais je ne changerai pas.
Si tu savais ce qu’est l’état de droit, tu ne l’utiliserais pas ici : cela ne concerne que le fait que l’on peut poursuivre l’état et contester ses décisions devant la justice. C’est donc hors sujet ici.
Et c’est dommage de ne pas avoir cité la suite de mon commentaire, j’y expliquai clairement pourquoi je reproche ce comportement.
Pour finir, la seule chose que je défends ici, ce sont les droits fondamentaux des personnes même éventuellement délinquantes.