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[MàJ] Droit d’auteur : l’équilibre du groupe de travail de Cavada mis en cause

La diversité culturelle parfois, mais pas toujours

[MàJ] Droit d’auteur : l’équilibre du groupe de travail de Cavada mis en cause

Le 24 mars 2015 à 09h41

Une ribambelle d’organisations, des professionnels du numérique à l’Electronic Frontiers Foundation en passant par des chercheurs, des bibliothécaires ou Wikimedia, ont adressé la semaine dernière un courrier à l’eurodéputé Jean-Marie Cavada. Objet de la missive ? Lui réclamer plus d’équilibre dans ses prochains travaux sur le droit d'auteur au Parlement européen.

Julia Reda, l’eurodéputée du Parti Pirate, a été chargée par le Parlement européen de rédiger une résolution portant sur la réforme de la directive Droit d’auteur. Dans son ébauche de cette résolution, un acte politique qui résonnera dans toute l’Europe, elle propose déjà plusieurs pistes : une copie privée harmonisée, des exceptions obligatoires pour les États membres, voire l’instauration du fair use, etc.

Problème : de nombreux europarlementaires refusent de telles pistes. Parmi les français, Jean-Marie Cavada, vent debout. En décembre 2014, il s'est vu confier par la Commission des affaires juridiques la tête d’un groupe de travail sur la propriété intellectuelle. Évidemment, là aussi, le chantier de la réforme de la directive droit d’auteur sera le gros morceau. Des auditions ont déjà été menées sur le sujet, d’autres viendront.

Sur son site, l’eurodéputé assure à cette occasion que « plusieurs représentants d’autres commissions concernées participeront aux réunions mensuelles, auxquelles un large panel de représentants de la société civile et des professionnels sera également associé ».

Plusieurs organisations dénoncent le manque de diversité

Large panel ? Une cohorte d’acteurs, et pas des moindres, dégomment pourtant un tri trop sélectif dans ces échanges : Centrum Cyfrowe Projekt : Polska, Communia, Computer & Communications Industrie Association (CCIA), Copyright for Creativity (C4C), Digital Europe, European Bureau of Library, Information and Documentation Associations (EBLIDA), Electronic Frontier Foundation (EFF), EuroISPA, European Digital Media Association (EDiMA), European Digital Rights (EDRi), European Network for Copyright in support of Education & Sciences (ENCES), Initiative gegen ein Leistungsschutzecht (IGEL), International Federation of Library Associations & Institutions (IFLA), International Music Managers Forum (IMMF), Association of European Research Libraries (LIBER), Libraries & Archives Copyright Alliance (LACA), Modern Poland Foundation, Network of European Museum Organizations (NEMO), OpenForum Europe (OFE), Wikimedia Belgium et (ouf!) Xnet.

réunion cavada droit d'auteurréunion cavada droit d'auteurréunion cavada droit d'auteurréunion cavada droit d'auteur
Différents agendas des réunions du groupe de travail.

Olivier Bomsel, le CSPLA, les ayants droit de la musique, de l'audiovisuel

Dans une lettre adressée à Cavada la semaine dernière, tous se disent « préoccupés au regard du manque de diversité des conférenciers experts ». Le 21 janvier dernier, par exemple, Cavada a auditionné certes les principaux syndicats des bibliothèques, mais surtout des éditeurs, des auteurs de l’industrie de la presse papier, des journalistes et des professionnels du livre.

Dans la réunion programmée ce 26 mars, il y a encore eu les bibliothécaires, mais surgit désormais le nom d’Olivier Bomsel, professeur à Mines ParisTech dont les travaux avaient alimenté la loi Hadopi ou mettaient en cause les intermédiaires techniques. De la partie également, Jean Martin, membre du Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique, l’instance du ministère de la Culture qui démultiplie les manœuvres pour réduire en poudre le rapport Reda, lobbying à l'appui.

En avril, nouvelle rencontre, avec cette fois Pierre Sirinelli, lequel a justement rédigé un rapport au sein du CSPLA pour expliquer premièrement que le droit d’auteur est empreint de modernisme ; et deuxièmement qu’il est surtout nécessaire de modifier la directive sur la responsabilité des intermédiaires techniques (son audition au Sénat).

Le programme des réunions de mai, juin et juillet est déjà sur la table. Seront alors entendus d'autres éditeurs, le secteur de la musique, celui du cinéma et de l’audiovisuel…

Le numérique est partout

Craignant un déséquilibre patent, les signataires de la missive rappellent à Cavada l'impact du numérique sur une plus « grande variété de parties prenantes » : la société civile, les citoyens, les consommateurs, les institutions œuvrant pour le patrimoine culturel, les chercheurs, les universités ou encore l’industrie des nouvelles technologies. Cette ouverture doit profiter tout autant aux créateurs, du moins ceux « non représentés par les industries du droit d'auteur traditionnelles » (on pense notamment aux Youtubeurs, dont une partie desquels a exprimé son soutien au rapport Reda dans les pages de La Quadrature du Net).

Bref, chacun devrait finalement avoir « sa chance de prendre la parole devant les membres du Parlement » jugent les auteurs de la lettre, qui proposent d’ailleurs à Cavada de lui dresser une liste de conférenciers pour ses prochains meetings.

La réponse du bureau parlementaire de Jean-Marie Cavada

« Il y a certaines organisations qu’on n’a pu convier, concède le bureau bruxellois de l’eurodéputé. Cela correspond à une logique, un besoin de diversité et forcément, il y aura des déçus puisque choisir, c’est renoncer ». Dans les réunions, qui vont s’enchaîner jusqu’en octobre, « il y a un vrai équilibre, nous assure-t-on encore, pas un acteur n’aura une visibilité plus forte qu’un autre. M. Cavada s’efforce toujours de maintenir une certaine diversité des points de vue, d’autant que la mise à jour du calendrier est le fruit de la décision collégiale des dix eurodéputés qui constituent le groupe de travail ». On a beau chercher, nulle Quadrature du Net dans les prochaines réunions... L’attaché parlementaire nous rétorque que LQDN n’a pas fait connaître son souhait d’être convié...

Parmi les cosignataires de la lettre, quatre parties ont de plus déjà été entendues ou vont l’être dans les mois à venir : EBLIDA, l’IFLA, LIBER ou EDMIA, laquelle rassemble Google, Netflix, Twitter, Microsoft et Apple. Quid de ceux restés sur la touche et qui n'ont pu profiter d'un accès direct ? « J’invite les signataires à relayer leurs remarques et propositions auprès de ces interlocuteurs, afin qu’effectivement, tous puissent être entendus lors des auditions » embraye Cavada sur son site, s'étonnant d'une telle missive...

Commentaires (61)

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C’est dingue cette réponse… ils se foutent du monde.



Moi je vois le droit d’auteur (et droits voisins) comme un contrat entre les auteurs (et autres ayants-droits) et la Société. Or, j’ai l’impression que depuis un paquet d’année, la Société n’a plus rien a dire dans les termes du contrat en question…

Et pire : ceux qui doivent la representer et la défendre laisser carrément pisser au nom de la sacro-sainte défense de notre exception culturelle. Elle a bon dos l’exception culturelle car le 1er concerné par cette exception et la 1ere victime de se déséquilibre juridique est justement le peuple qui compose la Société en question…

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Donc le rapport de Reda va servir d’excuse pour remettre un coup de vis ? C’est ça leur nouvelle ruse ? Un rapport fait par une député neutre et son application par un vendu ?

:crain:

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Mimoza a écrit :



Donc le rapport de Reda va servir d’excuseexemple pour remettre un coup de visrenforcer la protection des droits d’auteurs ? C’est ça leur nouvelle ruse front de defence ? Un rapport fait par une député neutrevendu et son application par un venduneutre ?

:crain:





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KP2 a écrit :



Et pire : ceux qui doivent la representer et la défendre laisser carrément pisser au nom de la sacro-sainte défense de notre exception culturelle. Elle a bon dos l’exception culturelle car le 1er concerné par cette exception et la 1ere victime de se déséquilibre juridique est justement le peuple qui compose la Société en question…





L’exception culturelle française, ce n’est qu’un ensemble de lois et de taxe, rien de plus.

Personne ne s’en cache d’ailleurs.



Au passage , le peuple en question, ce sont des consommateurs à l’origine sauf qu’aujourd’hui c’est un impôt (la RCP) monstrueux, surdimensionnés et totalement opaque dans sa redistribution. Donc oui, c’est bien le peuple qui est concerné et pas seulement les consommateurs où les industriels du secteur.


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Une cohorte d’acteurs, et pas des moindres, dégomment

pourtant un tri trop sélectif dans ces échanges : Centrum Cyfrowe

Projekt : Polska, Communia, Computer & Communications Industrie

Association (CCIA), Copyright for Creativity (C4C), Digital Europe,

European Bureau of Library, Information and Documentation Associations

(EBLIDA), Electronic Frontier Foundation (EFF), EuroISPA, European

Digital Media Association (EDiMA), European Digital Rights (EDRi),

European Network for Copyright in support of Education & Sciences

(ENCES), Initiative gegen ein Leistungsschutzecht (IGEL), International

Federation of Library Associations & Institutions (IFLA),

International Music Managers Forum (IMMF), Association of European

Research Libraries (LIBER), Libraries & Archives Copyright Alliance

(LACA), Modern Poland Foundation, Network of European Museum

Organizations (NEMO), OpenForum Europe (OFE), Wikimedia Belgium et (ouf!) Xnet.



ah, y-a pas à dire: il est TRES représentatif de Société Civile, son Panel ..“au Cavada”* !!!




  • ne nous prendrait-il pas pour des c.. “le Cavada” ?

    (genre) “on fait notre cuisine entre-nous” !



    * 20 contre 2

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Est-ce que j-c_32 (désolé si j’écorche le pseudo) va encore défendre Cavada ?

Si ça :

« Il y a certaines organisations qu’on n’a pu convier, concède le bureau bruxellois de l’eurodéputé. Cela correspond à une logique, un besoin de diversité et forcément, il y aura des déçus puisque choisir, c’est renoncer ».

c’est pas de la langue de bois, sans déconner ?

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KP2 a écrit :



&nbsp;la sacro-sainte défense de notre exception culturelle.






 L'exception culturelle n'a rien a voir la dedans.       






 Pour faire court, l'idée est que la culture n'est pas un bien ou un service comme un autre.        






 Que chaque pays a le droit de protéger sa&nbsp; production culturelle et sa culture (quotas, aides,... ) face au rouleau compresseur de certains grands acteurs du secteur (comme Hollywood par exemple pour le cinéma), sans risquer des sanctions de l'OMC.     



&nbsp;

Que la culture est une exception dans les accords d’échanges à l’OMC. D’où son nom.




 &nbsp;       

&nbsp;

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SI c’est “un contrat” (comme tu dis), on devrait pouvoir le dénoncer (et, SANS pénalités) !!!

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En même temps, en nommant quelqu’un avez un parti pris évident, fallait pas espérer un groupe de travail aux idées très plurielles…

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+1

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Je suis d’accord sur le fait que la culture n’est pas un bien comme un autre. Cependant, je ne pense pas que de la protéger au niveau nationale soit bénéfique pour la culture en soit. Je considère plutôt que la diversité culturelle se protège d’elle même.

Il suffit de voir du coté de la culture vidéo-ludique, culture qui n’est aucunement protégé, là où effectivement nous avons vue des courants majeurs avec une surreprésentation de certain type de jeux (plateformeur, versus fighting, FPS…), il n’ont jamais pour autant écrasé à tel point de faire totalement disparaître les autres types de jeux. Nous voyons même une explosion ces dernières années des indépendants avec des jeux tournant autour de nouveaux concepts explosant finalement la diversité.



Mais aussi, c’est considérer que la culture demande des exceptions lorsque ça arrange et nous la vendre quand même comme si c’était un bien matériel. Il y a un foutage de gueule.

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Ah, cela rappelle furieusement les méthodes de ‘sélection’ du GIEC ! Ou comment assurer la pensée unique. Et après on viendra se plaindre du lobbyisme à Bruxelles ou ailleurs. Heureusement que la société civile a encore quelques contre-pouvoirs pour se défendre des démagos.

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KP2 a écrit :



C’est dingue cette réponse… ils se foutent du monde.



Moi je vois le droit d’auteur (et droits voisins) comme un contrat entre les auteurs (et autres ayants-droits) et la Société. Or, j’ai l’impression que depuis un paquet d’année, la Société n’a plus rien a dire dans les termes du contrat en question…

Et pire : ceux qui doivent la representer et la défendre laisser carrément pisser au nom de la sacro-sainte défense de notre exception culturelle. Elle a bon dos l’exception culturelle car le 1er concerné par cette exception et la 1ere victime de se déséquilibre juridique est justement le peuple qui compose la Société en question…







Si le peuple n’était pas si con, il aurait fait son analyse et procédé à la conclusion qui s’impose : les droits IP sont des faux droits dont se repaissent des parasites sur le dos des auteurs et du peuple lui-même sous couvert de sécurité que les faux ayant droits profiteurs sont incapables de contrôler.



Comme tous les oligopoles artificiels ils restent sur leurs privilèges, et sont dépassés par la technologie : leur seul échappatoire pour les conserver est la fuite en avant pour encore plus de protection légale et politique au détriment du peuple bien entendu et de sa relation avec les artistes.



Il a une sale gueule d’oligarchie institutionnalisée votre soit disant contrat social.


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Jean-Marie Cavada = Nous citoyens

–&gt;fr.wikipedia.org WikipediaPossible que j’ai bien fait de ne pas lui filer de voix …



SixK

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tazvld a écrit :



Je suis d’accord sur le fait que la culture n’est pas un bien comme un autre. Cependant, je ne pense pas que de la protéger au niveau nationale soit bénéfique pour la culture en soit. Je considère plutôt que la diversité culturelle se protège d’elle même.





Je pense le contraire.

Le but de l’exception culturelle est justement de garantir la diversité.

&nbsp;

Cette exception est une réponse à l’hégémonie des USA et à leur volonté de vouloir dumper sans aucune restriction tous les pays avec leurs productions de masse (Cinéma hollywoodien, musique de majors, livres, …)



On dit exception culturelle “française” car c’est la France qui l’a mise sur le tapis au moment des négociations.



Et je suis bien content qu’elle existe.

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jethro a écrit :



L’exception culturelle n’a rien a voir la dedans.







Bien sur que si, TOUT ce qui est fait en France au sujet de la protection des droits d’auteurs (et droits voisins) n’a pour prétexte que cette fameuse exception culturelle.

Je parle bien de prétexte car je comprends pas en quoi la RCP defend l’exception culturelle. J’aurais tendance a dire que pour défendre l’exception culturelle, il faut la multiplier et la diffuser au maximum… mais on préfère justement taxer les supports, taxer les intermediaires de diffusion et laisser les majors organiser une rareté artificielle de cette culture a leur seul profit…







jethro a écrit :



Pour faire court, l’idée est que la culture n’est pas un bien ou un service comme un autre.







Tout a fait…

Néanmoins, qui compare la musique a des baguettes de pain ? qui se nomme elle meme “l’industrie culturelle” ?-

Pour moi, on a engagé un loup pour surveiller un troupeau de moutons… et on y croit quand le loup nous dit que les moutons sont attaqué par des chiens.


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tmtisfree a écrit :



C’est vrai, certaines personnes ont percé la tromperie qui consiste à s’arroger des privilèges (IP et ayant droits) sur le dos des artistes et de leurs clients, puis à tenter de les conserver coute que coute en invoquant l’exception quand ce qui est proposé n’est que du fumier culturel de masse (pour reprendre les termes de l’auteur) formaté, uniformisé et nivelé par le bas : soit l’exact opposé de la diversité recherchée.





Ton argument fumeux de la merde culturelle en barre ne tient pas.

Il y en a toujours eu, de tout temps


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Nikodym a écrit :



But louable, mais tous les acteurs de cette exception sont devenus des corporations imperméables à la critique mais surtout dont le seul travail n’est plus que le lobbying pour défendre la rente.





Sont devenus ?

Ils l’étaient déjà avant.


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t’as raison, surtout en France, histoire de repomper la téléréalité et passer des candidats à poils en prime time. enfin rien de nouveau ça a déjà existait en Angleterre mais sur chaine payante me semble bien ..

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Elwyns a écrit :



t’as raison, surtout en France, histoire de repomper la téléréalité et passer des candidats à poils en prime time. enfin rien de nouveau ça a déjà existait en Angleterre mais sur chaine payante me semble bien ..





Ché pas, je n’ai pas la télé.

C’est peut être pour cela que je suis imperméable à ce genre de chose, Tv réalité, StarAc et consort…



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jethro a écrit :



Ché pas, je n’ai pas la télé.

C’est peut être pour cela que je suis imperméable à ce genre de chose, Tv réalité, StarAc et consort…



Voilà pourquoi tous vos arguments tombent à l’eau, parce que vous ne savez rien <img data-src=" />


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tazvld a écrit :



Mais la musique “française” n’est-elle pas non plus devenu elle aussi une production de masse ? Les star-ac, pop-star, recherche de la nouvelle star … c’était quoi ? le battage à la radio des 15 même musiques de variété conformistes c’est pas de la musique de masse ?

De même, pour les série “française”…





Tu savais qu’il y a une vie en dehors de la télé et des radio généralistes&nbsp; ? <img data-src=" />

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jethro a écrit :



Ton argument fumeux de la merde culturelle en barre ne tient pas.

Il y en a toujours eu, de tout temps







C’est bien possible, mais avec un rapport signal/bruit minimal parce que la marché n’aime pas la “merde”. Maintenant, on la cultive avec le sceau du sinistère du même nom pour le plus grand bénéfice de quelques uns de ses privilégiés. Grande avancée sociétale.


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Il y a certaines organisations qu’on n’a pu convier, concède le bureau bruxellois de l’eurodéputé. Cela correspond à une logique, un besoin de diversité et forcément, il y aura des déçus puisque choisir, c’est renoncer »



Marrant comme dans certains cas, j’aurais plutôt tendance à comprendre



choisir, c’est museler



ou



choisir, c’est faire taire

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Il ne faut pas confondre culture et art.

Tout est culturel, donc assimilable à un bien culturel.

En revanche, l’art n’est pas seulement de la culture, il n’y est pas réductible : nous pourrions sinon aisément mettre sur la même table le concerto 23 de Mozart et Boulbi de Booba. <img data-src=" />

Ces acteurs de l’exception profitent du manque d’éducation des populations pour renforcer le floue, voire abattre cette barrière, pour défendre l’industrie du divertissement quand ils parlent d’art.

Idée totalement absurde d’ailleurs, car on ne défend pas l’art… (nous guettent sinon les œuvres magistrales des artistes officiels de l’URSS).

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jethro a écrit :



Tu savais qu’il y a une vie en dehors de la télé et des radio généralistes  ? <img data-src=" />





Tu parles des musiciens crève-la-dalle qui ne bénéficient même pas des-dites subventions ? <img data-src=" />


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jethro a écrit :



Ton argument fumeux de la merde culturelle en barre ne tient pas.

Il y en a toujours eu, de tout temps







Etait-elle mise en avant constamment et présenté en tant qu’Exception Culturelle avant ?


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jethro a écrit :



Tu savais qu’il y a une vie en dehors de la télé et des radio généralistes  ? <img data-src=" />





Ce à quoi tu aurait pu cité la suite :





tazvld a écrit :



C’est en”protégeant l’exception culturelle” que ce genre d’horreur sont capables de naître. Les radio sont tenus à un certain pourcentage de musique française, pareil pour les TV… Avec plus de 50% de programme français il faut une bonne quantité de bouse pour contrebalancer la masse internationale (en musique en particulier).







Ce sont ces soupes prêt à bouffer qui justement profitent le plus de l’exception culturelle.


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  • 1 ! <img data-src=" />

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tazvld a écrit :



Ce à quoi tu aurait pu cité la suite :





Ce sont ces soupes prêt à bouffer qui justement profitent le plus de l’exception culturelle.





comme partout.

Il faut donc jeter bébé avec l’eau du bain ?


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jethro a écrit :



comme partout.

Il faut donc jeter bébé avec l’eau du bain ?





Donc, même si dans la globalité c’est contre productif, il faut continuer à garder cette solution car il y a (peut-être ?) quelques exceptions qui fonctionnent ? En faisant 1 pas en avant et 3 pas en arrière, quoi que tu en dises, ce n’est pas ce que j’estime une solution viable pour avancer.


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Hm, je n’aime pas trop le fait qu’on retienne mon nom parce qu’associer à la “défense de Cavana”.

Mon but la dernière fois n’était pas de défendre Cavana, mais de défendre les pro-réformes en leur demandant d’être moins caricatural, car passer pour un con donne les armes à Cavana.

D’ailleurs, pour le panel ci-dessus, Cavana pourra maintenant dire: “mouais, la QdN, vous avez vu ce qu’ils disent: ils font à fond dans la caricature et discuter avec eux ne sert à rien”, et ce sera difficile de le contre-dire.



Bref, la réforme du droit d’auteur n’apparaitra pas de sitôt. Pas parce que Cavana est “trop méchant”, mais parce que pas mal de pro-réformes ont scié la branche sur laquelle ils étaient assis.

(bon, c’est une erreur légitime vu que beaucoup d’entres eux n’ont pas d’expérience politique: c-à-d qu’ils ne savent même pas qu’une opinion différente de la leur peut être tout aussi légitime et qu’il faut savoir garder ça en tête si on veut vraiment faire avancer les choses)

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tazvld a écrit :



Je suis d’accord sur le fait que la culture n’est pas un bien comme un autre. Cependant, je ne pense pas que de la protéger au niveau nationale soit bénéfique pour la culture en soit. Je considère plutôt que la diversité culturelle se protège d’elle même.

Il suffit de voir du coté de la culture vidéo-ludique, culture qui n’est aucunement protégé, là où effectivement nous avons vue des courants majeurs avec une surreprésentation de certain type de jeux (plateformeur, versus fighting, FPS…), il n’ont jamais pour autant écrasé à tel point de faire totalement disparaître les autres types de jeux. Nous voyons même une explosion ces dernières années des indépendants avec des jeux tournant autour de nouveaux concepts explosant finalement la diversité.



Mais aussi, c’est considérer que la culture demande des exceptions lorsque ça arrange et nous la vendre quand même comme si c’était un bien matériel. Il y a un foutage de gueule.





Heu si c’est protégé, tu as des franchises et des licences au même titre que le reste. Des procès entre éditeurs etc… C’est même assez encadré en fait. C’est juste que ca se règle a huis clos en général.



Et heu; tu n’as pas acheté une œuvre mais le média (CD/DVD) sur lequel on a mis une œuvre. D’ailleurs même pour faire du libre et presser ton CD il faut une déclaration SDRM (société de reproduction mécanique) a filer a ton “presseur”. Donc sans même qu’on mettre sur la pochette “tous droits réservés”. Ou qu’on y inscrive œuvre libre. Également un produit acheté sur Steam par exemple n’est pas la vente d’une œuvre mais l’accès à cette œuvre. C’est plein de petites nuances du genre. On a même vu cela avec le logiciel libre. Tu as le choix de payer un service plus rapide ou le choix de payer un service moins rapide…

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Quand je parlais de “protégé” je sous entendais du point de vu des exception culturelle. Je n’ai pas entendu encore un gouvernement défendre l’exception culturelle vidéo-ludique de leur pays (après peut être que du coté coréen ça c’est déjà fait).

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Sacré jean-marie kevadams :(

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Sam LAYBRIZ a écrit :



Sacré jean-marie kevadams :(





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pourquoi je n’y ai pas pensé a celle là, merde <img data-src=" />


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tazvld a écrit :



Ce à quoi tu aurait pu cité la suite :





Ce sont ces soupes prêt à bouffer qui justement profitent le plus de l’exception culturelle.





Quand je vois “exception culturelle, je ne peux m’empêcher de penser que c’est tellement mieux que les autres que personne ne veut la copier.


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les universitaires peuvent être jugés partiaux par tel ou tel camp dont vous faites partie, le statut de leurs travaux n’est pas le même que celui des lobbies





Le travail universitaire est traité exactement comme n’importe quel autre travail : il est jugé sur sa cohérence, sa pertinence, sa plausibilité, son adéquation au problème posé, bref à son mérite. S’il pense le statut de tel ou tel travail académique ou universitaire dépend de celui qui l’a réalisé, alors il va sévèrement déchanter.

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C’est dingue, aujourd’hui, le nombre de gugus (et gugusses) qui se bombardent artistes, produisent de la merde invendable, crèvent la dalle et viennent pleurer.



Si leur production est invendable et ne leur permet pas de vivre, qu’ils cherchent un autre job !

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Ha non !!

L’artiste “crée” de la merde car il n’a pas de talent.

Mais ce sont les producteurs ou autres requins qui la “produisent” sous forme d’album, emissions télé etc et qui eux font de l’argent quand meme.

&nbsp;Je regardais un reportage sur Ozzy Osbourne ce WE. Comme tous les artistes, il a mis des années à se rendre compte que les maisons de prod le depouillait. Pour ça que la prod adore les artistes deglingés, on peu les voler à volonté.

Mais sinon d’accord avec toi, si “l’artiste” est mauvais et qu’il n’a pas de talent ni de public, qu’il fasse autre chose. En general, il passe intermittent et c’est encore un mec qu’on paye à pas faire grand chose.

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tmtisfree a écrit :



Le travail universitaire est traité exactement comme n’importe quel autre travail : il est jugé sur sa cohérence, sa pertinence, sa plausibilité, son adéquation au problème posé, bref à son mérite. S’il pense le statut de tel ou tel travail académique ou universitaire dépend de celui qui l’a réalisé, alors il va sévèrement déchanter.





Grosso modo ce que m’inspirait sa phrase <img data-src=" />

“oui mais moi, mon avis il compte plus que le vôtre : je suis universitaire !”


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Pour résumer, tu es petit alors tu la fermes :-/

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Sirinelli, Bomsel, comme c’est étonnant…

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choisir, c’est renoncer





C’est le prochain bac de philo ?

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“ il y a un vrai équilibre, nous assure-t-on encore, pas un acteur n’aura une visibilité plus forte qu’un autre. M. Cavada s’efforce toujours de maintenir une certaine diversité des points de vue”





Ouai, la diversité triée sur le volet hein… bien sur…

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KP2 a écrit :



Bien sur que si, TOUT ce qui est fait en France au sujet de la protection des droits d’auteurs (et droits voisins) n’a pour prétexte que cette fameuse exception culturelle.&nbsp;





Cela n’a rien à voir.

Le droit d’auteur est un autre sujet.

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jethro a écrit :



Je pense le contraire.

Le but de l’exception culturelle est justement de garantir la diversité.

 

Cette exception est une réponse à l’hégémonie des USA et à leur volonté de vouloir dumper sans aucune restriction tous les pays avec leurs productions de masse (Cinéma hollywoodien, musique de majors, livres, …)



On dit exception culturelle “française” car c’est la France qui l’a mise sur le tapis au moment des négociations.



Et je suis bien content qu’elle existe.







Ta “diversité culturelle” est un mythe.


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tmtisfree a écrit :



Ta “diversité culturelle” est un mythe.





Je n’ai pas dit que l’EC était 100% efficace.


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Il ne manque pas par hasard le consommateur ?

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Ben selon eux, le rapport Reda est trop côté consommateur donc pour compenser leur truc doit pas en avoir

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c’est beau une démocratie qui se fout de la gueule du peuple régulièrement sans même plus s’en rendre compte &nbsp;<img data-src=" />



&nbsp;Un petit monde qui tourne en cercle fermé sans même plus savoir qu’ils le sont. et ils sont certains d’avoir raison les cons en plus! &nbsp;<img data-src=" />

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Pour ma part, ça fait bien longtemps que je ne me soucis guère de ces “personnes” corrompues, vieillissante qui ne pannent rien a rien du monde numérique actuel. Ils peuvent gesticuler, hurler…. je me passe de leur soupe, je continue a faire comme d’habitude. ils finiront par crever tôt ou tard.

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jethro a écrit :



Je n’ai pas dit que l’EC était 100% efficace.







C’est vrai, certaines personnes ont percé la tromperie qui consiste à s’arroger des privilèges (IP et ayant droits) sur le dos des artistes et de leurs clients, puis à tenter de les conserver coute que coute en invoquant l’exception quand ce qui est proposé n’est que du fumier culturel de masse (pour reprendre les termes de l’auteur) formaté, uniformisé et nivelé par le bas : soit l’exact opposé de la diversité recherchée.


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metaphore54 a écrit :



Il ne manque pas par hasard le consommateur ?





Le quoi? Ah les types qui payent… ça va pas non?! Le consommateur n’est plus dans le débats depuis… le début peut être. ;)


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Dalllas ton univers impitoyable …..



Ça en deviens tellement courant de ne choisir que les copains ou les personnes/boites facile à influencer à coup de réduction d’impôts etc …



Plus c’est gros plus ça passe et ça en deviens lassant&nbsp;<img data-src=" />



Le droit d’auteur à besoin d’un vrai nettoyage et c’est pas en privilégiant les lobbys que ça va avancer dans le bon sens.

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Corrompues, je ne pense pas, mais qui profitent d’une rente. Ce n’est pas que les ayants droits, ce serait trop facile de tout leur mettre sur le dos.

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Kiroha a écrit :



Le droit d’auteur à besoin d’un vrai nettoyage et c’est pas en privilégiant les lobbys que ça va avancer dans le bon sens.





Malheureusement, c’est celui qui est le plus gros qui se fait le plus entendre. On ne pourra pas s’en débarrasser.

Et puis il en faut (un peu) de ces individus.



Ceci dit, M. Cavada, il me semble de ce fait qu’il a oublié ses origines de journaliste, en se ralliant à la “bonne” cause des gros poids lourds. L’appel de la copinerie et des bons dessous de table ?


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moggbomber a écrit :



c’est beau une démocratie qui se fout de la gueule du peuple régulièrement tout le temps sans même plus s’en rendre compte  <img data-src=" />



 Un petit monde qui tourne en cercle fermé sans même plus savoir qu’ils le sont. et ils sont certains d’avoir raison les cons en plus!  <img data-src=" />





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jethro a écrit :



Je pense le contraire.

Le but de l’exception culturelle est justement de garantir la diversité.

 

Cette exception est une réponse à l’hégémonie des USA et à leur volonté de vouloir dumper sans aucune restriction tous les pays avec leurs productions de masse (Cinéma hollywoodien, musique de majors, livres, …)



On dit exception culturelle “française” car c’est la France qui l’a mise sur le tapis au moment des négociations.



Et je suis bien content qu’elle existe.







Mais la musique “française” n’est-elle pas non plus devenu elle aussi une production de masse ? Les star-ac, pop-star, recherche de la nouvelle star … c’était quoi ? le battage à la radio des 15 même musiques de variété conformistes c’est pas de la musique de masse ?

De même, pour les série “française” dont la moitié sont des repompe honteuse de séries américaines et l’autre moitié sont des série hyper lissé http://rue89.nouvelobs.com/rue89-culture/2014/02/07/voila-serait-passe-si-javais… c’est sûr que ça représente bien de l’exception culturelle française.

C’est en”protégeant l’exception culturelle” que ce genre d’horreur sont capables de naître. Les radio sont tenus à un certain pourcentage de musique française, pareil pour les TV… Avec plus de 50% de programme français il faut une bonne quantité de bouse pour contrebalancer la masse internationale (en musique en particulier).

Et ce n’est pas parce que “vient prendre un café avec moi sur un terrasse un lundi matin” à fait un flop que c’est à cause des grosses productions Hollywoodiennes,il y a plus de chance que ce soit surtout une bouse épaisse qui a été surestimé/sur-vendu.

Et sinon, j’en reviens sur les jeux vidéo, que tu sembles totalement ignorer, mais l’hégémonie des 4 grands Activision, EA, Capcom et Ubisoft n’est pas absolue et les indépendants, avec leur production plus modeste arrive à faire leur petit nids. Et l’on voie justement ces 2 vagues, entre une normalisation des jeux vidéo pour les titres AAA et l’innovation de concept par les indépendant. Et même, j’ai l’impression que les gros éditeurs commence à sentir qu’il ne pourrons pas indéfiniment vendre la même recette chaque année au risque de lasser le publique et commence à recréer des jeux plus modestes mais expérimentaux. Du coup, la scène indé ou des éditeurs plus modeste participent à l’émergence de nouvelles idées et ne sont pas exempte de succès énormes.



J’aime personnellement beaucoup l’idée de mémétique (aucun rapport avec la gérontologie). Et le darwinisme n’aime pas la monoculture, et elle est naturellement en faveur de la diversité tout en éliminant les canards un peu trop boiteux. Et il suffit de se pencher un peu sur les cultures “internet” et des “mèmes internet” dans une certaine mesure pour voir que justement que la diversité existe sans pour autant nécessiter de protection quelconque.


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jethro a écrit :



Je pense le contraire.

Le but de l’exception culturelle est justement de garantir la diversité.

 

Cette exception est une réponse à l’hégémonie des USA et à leur volonté de vouloir dumper sans aucune restriction tous les pays avec leurs productions de masse (Cinéma hollywoodien, musique de majors, livres, …)



On dit exception culturelle “française” car c’est la France qui l’a mise sur le tapis au moment des négociations.



Et je suis bien content qu’elle existe.





But louable, mais tous les acteurs de cette exception sont devenus des corporations imperméables à la critique mais surtout dont le seul travail n’est plus que le lobbying pour défendre la rente.


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tmtisfree a écrit :



C’est vrai, certaines personnes ont percé la tromperie qui consiste à s’arroger des privilèges (IP et ayant droits) sur le dos des artistes et de leurs clients, puis à tenter de les conserver coute que coute en invoquant l’exception quand ce qui est proposé n’est que du fumier culturel de masse (pour reprendre les termes de l’auteur) formaté, uniformisé et nivelé par le bas : soit l’exact opposé de la diversité recherchée.





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Pour une fois, je suis d’accord avec tmtisfree <img data-src=" />


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