Le cours du bitcoin franchit la barre des 1 000 dollars, retour sur un périple long de 3 ans
Buy low, sell high
Le 03 janvier 2017 à 11h02
9 min
Économie
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Le cours du bitcoin est enfin retourné au niveau qu'il avait connu entre fin 2013 et début 2014, avant la chute de Mt.Gox, qui était alors la plus grande plateforme d'échange. Ce niveau est atteint après une hausse soudaine, démarrée fin octobre 2016.
Certains s'attendaient à ce que le bitcoin (BTC) franchisse le seuil des 1 000 dollars avant la fin 2016, il aura fallu attendre le premier de l'an pour qu'il soit finalement atteint. Il s'agit surtout d'un cap symbolique pour la crypto-monnaie, dont la technologie commence à intéresser les milieux plus traditionnels de la finance. Atteindre un tel cap reste une étape importante pour le petit monde des crypto-monnaies, mais avant d'en arriver là, les obstacles ont été plus que nombreux.
2013 : La barre des 1 000 dollars et l'affaire Mt.Gox
Ce n'est toutefois pas la première fois que la célèbre crypto-monnaie franchit ce cap. C'était déjà le cas fin 2013, et à ce moment-là, la plus grande plateforme d'échange mondiale était basée au Japon, s'appelait Mt.Gox et avait été fondée par Mark Karpèles, un entrepreneur français.
Le cours du bitcoin s'est effondré en même temps que cette plateforme. En février 2014, elle annonce avoir été victime d'un « bug dans le protocole Bitcoin ». Celui-ci aurait mené à la perte de plus de 850 000 BTC, pour une valeur approchant les 700 millions de dollars à ce moment. Une théorie rapidement mise de côté par une équipe de chercheurs suisses, expliquant que l'exploitation de ce bug à l'échelle mondiale avant la mise en faillite de Mt.Gox ne concerne que des transactions dont le montant total s'élève à... 400 bitcoins.
Un trou colossal qui sera ramené à environ 650 000 bitcoins, après la découverte dans les locaux de l'entreprise d'un portefeuille physique renfermant 200 000 bitcoins. Le trou reste néanmoins suffisamment important pour que la société ne parvienne pas à refaire surface.
Quelques mois plus tard, une autre théorie est mise en avant par d'autres chercheurs. En analysant des données dérobées sur l'un des serveurs personnels de Mark Karpèles, contenant l'historique des transactions effectuées sur la plateforme entre 2011 et 2013, ils sont parvenus à déterminer que Mt.Gox faisait appel à des bots pour influencer le cours de la crypto-monnaie, notamment à la hausse. Entre le début et la fin du mois de novembre 2013, la valeur d'un bitcoin est ainsi passée de 198 dollars à 1 124 dollars.
2014 : la crise de confiance
Les conséquences de la fermeture de Mt.Gox ne se sont pas limitées au seul cours de la monnaie. Dans de nombreux pays, les autorités ont alors tenté d'imposer une régulation sur la circulation et l'usage des crypto-monnaies. Au Japon, il était ainsi question de chercher un moyen de taxer les transactions réalisées en bitcoins.
En France, Pierre Moscovici, alors ministre de l'Économie et des finances, assurait qu'« Il ne s'agit pas de bannir ces monnaies mais il faut en assurer un encadrement précautionneux ». Il poursuivait alors plusieurs objectifs, la lutte contre le blanchiment d'argent mais aussi la protection des clients des plateformes d'échange afin d'éviter des cas aussi dramatiques que la faillite de Mt.Gox. En juillet, l'Autorité des marchés financiers prend également position sur le sujet en rappelant les « risques particulièrement élevés » qu'elles impliquent, et les qualifiant de « placement hasardeux ».
À cette époque, la moindre rumeur concernant un éventuel bannissement des crypto-monnaies en Chine suffisait à faire chuter significativement le cours du BTC. En janvier 2015, la valeur d'un bitcoin est descendue sous la barre des 200 dollars, avant de se stabiliser sous les 300 pendant une large partie de l'année.
2014 - 2015 : Les banques entrent dans la danse
Pendant ce temps, les banques traditionnelles ont eu vent de l'éclosion du bitcoin, et ont commencé à s'intéresser à la technologie qui l'accompagne : la blockchain. Goldman Sachs est l'une des premières à se pencher sur la question dans un numéro de sa revue maison « Top of Mind », distribuée à certains de ses gros clients.
La banque y explique qu'à ses yeux, le BTC ne peut être considéré comme une monnaie au vu de son énorme volatilité, ou de l'absence de mécanisme garantissant la stabilité de son cours. Elle le définit plutôt comme un bien financier spéculatif utilisé comme moyen d'échange.
Par contre, Goldman Sachs détecte déjà une partie du potentiel de la crypto-monnaie, dans le cadre des échanges interbancaires. Elle estime ainsi que dans un scénario où le protocole Bitcoin serait adopté massivement dans l'ensemble des pays du monde, les différents intermédiaires se chargeant des transactions auraient beaucoup à perdre.
Au total, Goldman Sachs estime alors que 200 milliards de dollars pourraient être économisés par les marchands chaque année s'ils utilisaient Bitcoin pour leurs paiements, plutôt que le système bancaire traditionnel. Les grands gagnants de ce changement seraient les plateformes d'échange de bitcoins, qui s'assureraient un marché très juteux, d'environ 115 milliards de dollars par an.
Un écho tombé dans l'oreille de neuf banques, parmi lesquelles Crédit Suisse, JP Morgan et UBS. Elles ont formé un groupement visant à utiliser cette technologie pour assurer les échanges sur les marchés, et donc économiser d'importants frais de transaction. Pour Bank of England, il s'agit là d'une « innovation technologique clé ».
2016 : Blockchain my heart
Si 2016 est vue par certains comme la pire année de l'Histoire, du côté des amateurs de crypto-monnaies, ce fut pourtant un très bon millésime. Le bitcoin y a connu une croissance quasi permanente de son cours, passant d'environ 400 dollars au début de l'année, à près de 1 000 dollars au 31 décembre.
Il faut dire que de nombreuses initiatives ont été prises tout autour du monde pour remettre les crypto-monnaies sur le devant de la scène. Les gouvernements ne parlent plus d'interdire Bitcoin, mais plutôt d'encadrer son usage, tandis que la blockchain fait valoir ses atouts du côté des banques et des assurances.
Le développement d'Ethereum, un nouveau protocole dérivé de Bitcoin, n'est pas étranger à cet essor. Lors d'un colloque organisé par la CSNP, Sandrine Duchene, directrice des affaires publiques chez Axa, expliquait ainsi que pouvoir inscrire des contrats dans une blockchain, et d'en exécuter les termes quand leurs conditions sont remplies, est à regarder de près. Plusieurs avantages étaient mis en avant par l'assureur, dont la perspective d'avoir sous la main un « registre inviolable » et la possibilité de faire exécuter ces contrats plus rapidement et de façon moins coûteuse.
Encore faut-il que ces contrats soient correctement rédigés. L'incident de TheDAO en juin a montré qu'un contrat mal écrit peut être la source de failles catastrophiques pour une entreprise. Dans le cas présent, 50 millions de dollars avaient pu être dérobés à une entreprise décentralisée hébergée sur la blockchain d'Ethereum. Une situation qui a pu être résolue avec un « fork » de la chaîne de blocs. Un précédent d'une importance cruciale dans l'histoire des crypto-monnaies : pour la première fois, un des fameux « registres infalsifiables » qui plait tant aux assureurs et aux banquiers vient d'être altéré, via un fork permettant de revenir à un statut antérieur.
En janvier 2016, à Davos, MasterCard admettra également « étudier avec attention comment appliquer au mieux le concept de la blockchain » dans ses activités. Et pour cause, les commissions encaissées par les gestionnaires de cartes de paiement étaient le poste d'économies le plus important pointé par l'étude de Goldman Sachs, et seraient donc les premiers perdants en cas d'adoption massive des crypto-monnaies.
L'intérêt croissant des géants des nouvelles technologies
Si le cours du bitcoin a pu dépasser les 1 000 dollars, c'est aussi grâce à l'arrivée de gros acteurs des nouvelles technologies. On se souviendra par exemple en février 2016 de l'arrivée d'IBM et de Microsoft avec des solutions dites de « Blockchain-as-a-service » ou BaaS.
IBM s'est également illustré en apportant quelque 44 000 lignes de codes au projet Hyperledger, soutenu par la Linux Foundation, visant à faire évoluer la technologie de la blockchain. Cet apport n'était toutefois pas innocent, puisque Big Blue avait signé un accord avec Japan Exchange Group (JPX), l'entreprise gérant la bourse de Tokyo. Celle-ci doit grâce au code fourni par IBM à Hyperledger se lancer dans des expérimentations afin de traiter des transactions sur des marchés boursiers à faible liquidité, en employant cette technologie.
Chez Microsoft, c'est au sein d'Azure que les blockchains doivent s'épanouir. Le géant de Redmond avait conclu un accord avec Ethereum pour rendre accessible cette chaine de blocs à ses clients Azure, mais l'entreprise assurait vouloir que ses utilisateurs puissent « accéder à n'importe quelle blockchain, même celle de deux gus dans un garage qui ont fait un fork de Bitcoin avec une idée géniale que les gens veulent essayer ».
Pour IBM, les objectifs sont également très larges, l'entreprise voyant une quantité « quasiment illimité d'endroits où la comptabilité décentralisée peut être employée », et donc autant de marchés à conquérir.
Et pour 2017 ?
Il est toujours compliqué de se lancer dans des prévisions concernant l'évolution du cours du bitcoin tant son marché est volatil. Une chose est cependant certaine, les analystes du secteur sont pour l'instant très optimistes. Michael Terpin, cofondateur de BitAngels, un fonds d'investissement en crypto-monnaies, explique à nos confrères de Coindesk que le cours du BTC pourrait atteindre 2 200 dollars avant la fin de l'année prochaine, voire davantage « si certaines monnaies s'effondrent ». Un risque directement lié aux diverses tensions géopolitiques tout autour du monde.
D'autres entrepreneurs du secteur interrogés par Coindesk sont toutefois un peu plus prudents et s'attendent à une stabilisation autour de la zone des 1 200 à 1 500 dollars, avec pour certains, des pointes ponctuelles autour de 2 000 dollars. À condition que cette fois-ci, aucune plateforme ne vienne soudainement faire faillite en emportant avec elle des centaines de milliers de bitcoins et les espoirs de toute une industrie.
Le cours du bitcoin franchit la barre des 1 000 dollars, retour sur un périple long de 3 ans
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2013 : La barre des 1 000 dollars et l'affaire Mt.Gox
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2014 : la crise de confiance
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2014 - 2015 : Les banques entrent dans la danse
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2016 : Blockchain my heart
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L'intérêt croissant des géants des nouvelles technologies
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Et pour 2017 ?
Commentaires (58)
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Abonnez-vousLe 04/01/2017 à 20h15
Le 04/01/2017 à 20h58
Le 04/01/2017 à 21h29
Ah, le retour de la fameuse tulipe… ça faisait longtemps et ça me manquait presque…
Sinon, je suis tout à fait d’accord avec toi concernant la raréfaction inhérente au protocole Bitcoin… le halving qui a eu lieu le 9 juillet (c’est tous les 4 ans) porte en lui une puissance spéculative insoupçonnée … il n’y a pas, à ma connaissance et en dehors du petit monde des crypto-monnaies, d’autres biens ou commodités qui diminuent par 2 leur production à date fixée et régulière… c’est l’application de la loi de l’offre et de la demande dans toute sa splendeur… c’est l’antithèse parfaite de nombreuses monnaies dans le monde entier qui poursuivent leur fuite en avant “grâce” à l’inflation…
Mais comme plusieurs l’ont soulignés, ça ne va pas durer … Actuellement, les mineurs produisent (et vendent aussi) leur Bitcoins.
Un rapide calcul nous montre : 12,5 blocs toutes les 10 minutes 6 24h * \(1100 = presque 2 millions de \)… ça commence à faire beaucoup de Bitcoins à écouler sur le marché… sur le court terme c’est jouable, mais inévitablement, un jour prochain (mais quand???), ça va crasher…
jusqu’au prochain halving en 2020…
https://imgur.com/5kW2JCM
Le 04/01/2017 à 23h08
Le 05/01/2017 à 09h07
Le 05/01/2017 à 09h18
Le 05/01/2017 à 09h19
Le 05/01/2017 à 09h30
Je te suis en partie sur l’aspect “lisibilité” des prix ; en revanche, la questions de la baguette de pains avec des milliers ou millions (milliards t’es sûr ?) de DM me semble plutôt un problème pratique, avec la brouette de billets :-) , là où pour les BTC tout se fait en dématérialisé, et où des applications peuvent afficher le montant en une autre unité en simultané.
Le 05/01/2017 à 09h43
Oui oui des milliards " /> (juste l’image à droite si tu veux)
La monnaie réelle commence aussi à tendre vers la dématérialisation avec l’augmentation des transactions par carte bleue ou autres. Il n’empêche que quand on regarde son compte sur l’application de sa banque, on voit ce qu’on dispose et on peut estimer ce qu’on peut en faire, donc ça ne change pas grand chose, le principe reste.
Et c’est en cela qu’il est vrai que les outils disponibles permettent de comparer le ratio BTC/€, mais il est dommage qu’une monnaie alternative soit autant liée à une monnaie réelle. Je préfererai pouvoir estimer directement ce que je peux prendre en BTC sans passer par de la monnaie réelle. Après d’accord c’est encore un peu tôt aussi, mais si rien ne change, elle restera toujours aussi volatile et illisible même dans les dix prochaines années.
Mais bon… L’informatique a montré que souvent, ce n’est pas le premier arrivé sur le marché qui le dominera toujours bien plus tard (Yahoo, etc.). Ce n’est pas une règle (Facebook) mais je pense que BTC mourra et sera remplacée par une monnaie tolérée par le gouvernement plus… exploitable " />
Le 05/01/2017 à 10h01
oui, et il y a un système de sécurisation à posteriori qui permet de s’opposer au paiement, c’est pas toujours simple mais ça existe et en général, on donne raison au client. C’est de ça dont je veux parler, pas d’un système de paiement sans faille mais d’un système qui apporte des solutions à ces problèmes de fraude./utilisation de faille/…
C’est évident que si tu perds ta clef avec des bitcoins … C’est autant pour ta pomme que celui qui perd son portefeuille mais dans le cas d’une arnaque utilisant le système de paiement et ses failles, le système doit pouvoir fournir une solution aux utilisateurs avant de vouloir être généralisé.
Enfin, c’est mon avis
Le 06/01/2017 à 10h12
Qu’aprend-je ce matin sur BFM ?
Le bitcoin chute de 24%
" />
Je ne sais pas qui, parmi les lobbyistes, a orchestré cette annonce sur tous les médias, mais ça sent son attaque coordonnées … style :
Le 09/01/2017 à 19h16
Ouais faut voir… je pense pas du tout que percevoir son salaire en Bitcoin soit réellement indispensable à la “réussite” du Bitcoin…
Sinon, à part ça, l’une des boites, dans le domaine Bitcoin, qui marche le mieux est Bitwage… dont la fonction est de verser des “salaires” en Bitcoins…
http://www.usine-digitale.fr/editorial/bitwage-la-fintech-qui-gere-des-salaires-…
Le 04/01/2017 à 09h28
Un bon moyen de savoir si c’est principalement spéculatif ou principalement un outil de paiement serait de regarder qui vend et qui achète du bitcoin, si ça circule avant d’être revendu…
Dire que le bitcoin n’est pas un outil principalement spéculatif parce qu’on peut l’utiliser pour autre chose et que c’est ton cas, c’est un peu léger du point de vue de la logique.
D’un point de vue purement personnel, la seule explication logique que je puisse trouver à la création d’une monnaie par des anarchistes, c’est de précipiter l’arrivée du Grand Soir. Pour mémoire, les anarchistes sont théoriquement contre la monétarisation de la société, puisqu’elle donne une valeur différenciée au travail de chacun, source de hiérarchisation.
Le 04/01/2017 à 09h43
Le 04/01/2017 à 09h51
Le 04/01/2017 à 10h21
Pour le coup, prévoir l’intérêt du bitcoin A LONG TERME, c’est de la pure spéculation ! " />
Le 04/01/2017 à 12h18
Le 04/01/2017 à 12h43
Quand on regarde le cours de la monnaie en 2016, il y a clairement un avant et un après brexit.
Le 04/01/2017 à 12h49
Le 04/01/2017 à 13h01
Il n’y a pas une “monnaie” mais plusieurs, on parle du Bitcoin mais il y en a plein d’autres non ? Pourquoi celle-là plus qu’une autre devrait rester ? Et si plusieurs devaient rester en activité, il y aura toujours le problème des équivalences de valeurs (paye en BitCoin mais achat en Doge ???). A moins que le choix d’utiliser telle ou telle monnaies soit fait géographiquement ? Actuellement, la monnaie d’un pays est imposée avec la possibilité d’échange mais dans le cas de crypto-monnaies devenus de vrai monnaies comment gérer ça à moins qu’il ne puisse en rester qu’une " /> ? Sinon, cette idée que un bitcoin = un bitcoin est une erreur s’il y a ouatmilles autres monnaies, il faudra bien prévoir les taux de change et ça ne changera pas grand chose.
Actuellement, la sécurité du système n’est pas géniale avec toutes les arnaques (internes ou externes) qu’il y a eu. Il peut y avoir des attaques équivalentes au niveau des banques mais il y a des assurances et autres méthodes pour sécuriser le système. Même si ce n’est surement pas parfait, ne rien avoir du tout et dire que le système est quasi infaillible et avoir un problème tous les 3 mois ce n’est pas sérieux et le coup du fork, même sans avoir tout compris, je me dis que c’est pas de suite qu’il faudra accorder une confiance absolue à ces monnaies sans solution de contrôle et de garantie. Une monnaie c’est surtout une question de confiance et là, pour l’instant, ce n’est pas tip top.
Mais bon, qui peut savoir, peut être qu’il ne restera qu’une seule monnaie au monde et que ce sera … le Dash (2 en 1) et que cette monnaie aura des systèmes de garantie et de contrôle au niveau de ce qui est fait actuellement.
Le 04/01/2017 à 13h38
Rien ne t’en empêche " />
Le 04/01/2017 à 13h47
jackjack2 en fait un bon résumé en #11
Le dollar américain a su s’imposer de zéro et beaucoup d’entreprises non-américaines font leurs affaires en dollar,
sans conversion, à des prix stables.
Au bitcoin de trouver ses utilisateurs. Ils peuvent se passer de dollars et d’euros s’ils l’utilisent et donc le développent.
Le 04/01/2017 à 14h19
Le 04/01/2017 à 15h12
Pour la première remarque, je suis d’accord, sauf que le dollar est utilisé au Etats Unis (quoique dans son cas, c’est spécial), l’euro dans les pays qui l’utilisent … Donc tu es payé dans cette monnaie et tu payes dans cette monnaie. Il peut y avoir des problèmes à gérer en cas de déplacement à l’étranger mais c’est géré ponctuellement donc il n’y pas de problème.
Dans le cas d’une des nombreuses crypto monnaies, il n’y a pas de relation avec une zone géographique donc on pourrait imaginer que ton entreprise te paye dans une crypto monnaie et que le magasin dans lequel tu vas travaillent avec une autre. A moins que ce soit les états qui imposent le choix ? Car avoir plusieurs crypto monnaies à gérer tous les jours et pas seulement quand on fait un déplacement à l’étranger bonjour l’angoisse. Même si elles sont plus stables, il faudra faire attention que le cours imposé par le vendeur n’est pas celui qui l’arrange le plus et si en plus leur stabilité laisse à désirer, même une partie des monnaies utilisées seulement, ça va être un joyeux bordel.
Et donc, s’il y a plusieurs monnaies pour un même espace géographique, ce n’est pas du tout une avancée, laisser moi l’euro, le franc ou peu importe mais pas 36 monnaies.
Pour la seconde remarque, je ne veux rien empêcher du tout, mais juste réagir au fait que certains d’entre vous envisagent cette solution comme une alternative aux monnaies actuelles ce qui n’est pas une mauvaise idée dans l’absolue. Je veux juste dire qu’une monnaie n’est pas juste un moyen de paiement, c’est aussi associé à un système qui est censé être fiable et surtout garantie même si on peut discuter des limites existantes notamment en cas de crises … Et donc, qu’avant que ces solutions soient envisageables pour remplacer les monnaies existantes, il faudra les fiabiliser et les garantir (surtout la seconde partie car une fiabilité à 100% ça me laisse songeur quant à la crédibilité de celui qui l’affirme)
J’ai trouvé ça sur wikipedia, alors n’étant pas spécialiste peut être que c’est vrai en théorie, mais il me semble qu’il y a eu quelques petits contournements de la théorie surtout la partie usurpation ou alors je comprend pas le terme
“La crypto-monnaie ne peut pas être contrefaite ou usurpée.
Le protocole de chiffrement est aussi conçu pour être très résistant
contre une liste impressionnante d’attaques informatiques, incluant les
attaques par déni de service distribué.”
Le 04/01/2017 à 15h20
Côté sécurité, une carte bancaire est utilisable sans code sur INternet. (et quel code, 4 chiffres " />)
Les détections de fraude sont après que le problème ait eu lieu.
Aux commerçants de payer en plus la mise en place et la maintenance du 3D secure.
Le 04/01/2017 à 15h32
Le 04/01/2017 à 17h23
Quelqu’un qui semble connaître le Bitcoin, comme toi, ne devrait jamais dire “jamais” à propos du Bitcoin… si tu avais une machine à remonter le temps et que tu remontes le temps pour revenir en 2010 et annoncer aux sceptiques que le Bitcoin pourrait valoir plus de $1000 en 2017, on t’aurait répondu “JAMAIS”… c’était, à mon humble avis, impensable, inconcevable et contraire à la plus élémentaire logique et contraire à toutes les lois de l’économie… et pourtant c’est arrivé!
https://linuxfr.org/news/connaissez-vous-les-bitcoins
Le 04/01/2017 à 17h53
Le 03/01/2017 à 11h14
A quand la prochaine faille de sécurité pour que (cette fois) je fasse le plein de bitcoin ?
Le 03/01/2017 à 11h21
Moi j’en ai…
Enfin j’ai +0.01… " />
Le 03/01/2017 à 11h27
x2 en quelques mois. Ça donne vraiment pas envie de s’en servir comme monnaie tant c’est n’importe quoi.
Je ne serai pas étonné si Killdisk et divers ransomwares récents ne seraient pas à l’origine de cette hausse…
Le 03/01/2017 à 11h28
J’adore les prévisions " />
Le 03/01/2017 à 11h36
1 Doge = 1 Doge" />
Le 03/01/2017 à 11h40
Au diable les spéculateurs.
1 bitcoin = 1 bitcoin, ceux qui pensent en équivalent dollar/euro/autre n’ont rien compris à l’esprit de la cryptomonnaie.
Le 03/01/2017 à 12h02
Le 03/01/2017 à 12h06
Pas besoin de penser en équivalent dollar/euro/autre pour se dire que c’est n’importe quoi.
Quand ta pizza passe de 0.1 bitcoin à 0.05 puis à 0.01 et le tout en très peu de temps par rapport à la situation standard d’une monnaie (hors crises), tu te poses de sérieuses questions.
Le 03/01/2017 à 12h19
ben écoute, pour moi l’esprit c’est de pouvoir tout acheter avec, non?
donc si j’ai envie d’acheter des dollars ou des euros…
Le 03/01/2017 à 12h29
Ce niveau est atteint après une hausse soudaine, démarrée fin octobre 2016.
Aucune corrélation avec les paiements demandés par les ransomware… " />
Le 03/01/2017 à 12h36
Le 03/01/2017 à 12h49
Le 03/01/2017 à 13h16
Bonjour jackjack2
J’apprécie beaucoup le bitcoin tout comme toi
Mais je n’arrive pas à comprendre comment le prix d’une pizza en BTC peut être fixe
J’explique, si 1000 personne on 1000BTC, les prix vont être fixe ok
Mais aujourd’hui de plus en plus de personnes s’y intéressent, et le nombre de BTC est limité (entre 15 et 21 million je me rappel plus exactement), donc cette monnaie devient de plus en plus rare à mesure que de plus en plus de personnes en veulent (même si 12,5 BTC sont générés toutes les 10 min)
Donc c’est inévitable que les prix diminuent à mesure que cette masse monétaire BTC est partagée entre de plus en plus utilisateurs
( Ce qui est une bonne chose pour ceux qui en on déjà acheté " /> (mode egoïste) )
Si tu as plus de détails sur comment avoir des prix fixes, je t’écoute avec plaisir " /> Merci
Le 03/01/2017 à 13h22
+1
Comprendre la cryptomonnaie, c’est bien, mais comprendre fonctionne la monnaie et la masse monétaire dans le monde vrai, c’est mieux.
Et voir qu’on ne peut y appliquer la même lecture, c’est salutaire.
Le 03/01/2017 à 13h39
Le 03/01/2017 à 13h46
Merci je comprend mieux
C’est vrai que le BTC gagnerait en stabilité si il était utilisé par plus de personnes, à conditions qu’elle ne l’utilise pas pour spéculer
J’ai l’impression que ces derniers mois, beaucoup de monde en parle, et que les banques commencent à en avoir peur, c’est bon signe !
A suivre " />
Le 03/01/2017 à 13h54
Le 03/01/2017 à 14h13
Précisons tout de même qu’il ne s’agit pas ou peu des banques traditionnelles, mais plus des banques d’invesstissements, et encore plus précisement d’une partie des intermédiaires financiers.
Le risque étant pour eux de perdre leur position d’intermédiaire, et que leurs clients communiquement directement, les privant ainsi leurs juteux frais de transaction.
Mais effectement, ils n’en sont pas vraiment inquiet, USD ou BTC, c’est bien de l’opportunisme pour gratter encore un peu plus. Peu de chance que leur rôle d’intermédiaire obligatoire soit chamboulé, peu importe l’unité des transactions.
Le 03/01/2017 à 14h40
Le 03/01/2017 à 14h46
Le 03/01/2017 à 15h00
En 2016, c’est le brexit qui a donné le premier coup de fouet au bitcoin.
Le 03/01/2017 à 15h08
Le 03/01/2017 à 15h14
pareil ^^
Le 03/01/2017 à 16h54
Tout cela me donne envie de m’acheter un BTC pour voir. Et aussi effectivement parce que l’instabilité politique favorise le bitcoin et que l’on a l’impression que nous n’en sommmes qu’au début de l’anarchie (les négociations du Brexit n’ont pas commencé, les catalans veulent un référendum d’indépendance, l’europe de l’est n’est pas très tranquille…).
Le 03/01/2017 à 18h34
Allez, c’est “cadeau”… la pizza à 10.000 Bitcoins (pour ce prix, t’en as 2 en fait)… j’espère qu’il a savouré chaque bouchée…
https://bitcointalk.org/index.php?topic=137.0
2010
Le 03/01/2017 à 19h19
J’adore ta manière un peu “caricatural” de voir le Bitcoin… mais en même temps, j’ai toujours étonné du fait que les personnes les plus douées en économie (comme toi, semble t-il) ne reconnaissent pas la moindre qualité réelle au Bitcoin… c’est étrange…
Comme aussi cet éminent professeur d’économie qui avait ‘prédit” que le Bitcoin retomberait à \(10... en 2014!
http://www.businessinsider.com/williams-bitcoin-meltdown-10-2013-12?IR=T
Alors que moi qui suis qu'un pov' neuneu sans aucune connaissance particulière en économie, je trouve que les possibilités et les perspectives du Bitcoin sont bonnes (à LONG TERME).
Finalement, j'ai bien l'impression que ceux qui réfléchissent trop et se posent trop de questions ne comprennent pas l’intérêt du Bitcoin... bien sur qu'au début ça ressemble étrangement à un scam-ponzi spéculatif... mais c'est seulement en essayant et en l'utilisant SOI-MEME qu'on en comprend l’intérêt... Tu pourras, à mon humble avis, lire des milliers de news concernant le Bitcoin, tu n'en apprendra pas beaucoup plus...
Tu devrais te demander comment une bande d'anarchistes à moitié demeurés et nuls sur tous les plans ont ils pu créer un "truc" qui est passé de \)0,01 en 2010 à $1000 maintenant?
C’est bien de rendre responsable la spéculation et l’évasion fiscale, mais c’était déjà les arguments avancés il y a bien longtemps…
Ca me rappelle ce qu’on trouvait sur certains forums auparavant (le Bitcoin c’est un scam qui va s’écrouler rapidement, c’est pas viable, c’est purement spéculatif…).
Par exemple dans la plupart des commentaires de cette news en 2010.
Le Bitcoin valait 6 centimes…
https://linuxfr.org/news/connaissez-vous-les-bitcoins
Le 03/01/2017 à 19h24
1⁄2 * 2 ?
Le 03/01/2017 à 19h39
Tu ne prends pas en compte le prix de son temps de travail.
Quand le BTC monte, si tu payes le même prix ta pizza, ton pizzaiolo te fais payer 5 fois plus cher son temps de travail.
Note que si c’est ça, pas mal de SSII aimeraient bien facturer 2-2500 € HT / jour leurs clients " /> à la place de 4-500 €HT habituels " /> " />
Le 04/01/2017 à 00h11
Le 04/01/2017 à 08h31