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La SNCF met le cap sur le solaire avec une filiale dédiée aux énergies renouvelables

Décarbonation et (surtout) indépendance

La SNCF met le cap sur le solaire avec une filiale dédiée aux énergies renouvelables

Le 07 juillet 2023 à 15h41

La SNCF vient d’annoncer la création d’une filiale dédiée à la production d’énergie solaire, avec comme objectif de couvrir 15 à 20 % de ses besoins actuels d’ici 2030. Les travaux vont commencer dès cette année et concerneront 1 000 hectares de terrain dans un premier temps.

L’annonce était attendue. La situation actuelle de la SNCF pose en effet problème, dans un contexte durablement incertain sur l’énergie.

La société est en effet le premier consommateur d’électricité en France (2 % du total), avec une moyenne de 9 TWh par an, dont 8 TWh pour la traction électrique et le reste pour les équipements, comprenant les bâtiments. La SNCF possède aujourd’hui un parc de 15 000 trains, dont plus de 80 % roulent à l’électricité (le reste utilise au moins partiellement des énergies fossiles), ainsi que 3 000 gares, auxquelles viennent s’ajouter tous les sites industriels et tertiaires.

Or, avec l’objectif affiché de doubler la part du ferroviaire d’ici 2040, les besoins en énergie vont continuer à grimper. L’année dernière, de manière presque confidentielle, la SNCF avait lancé un projet « Volta Ferro » pour se pencher sur la question. Il vient d’accoucher de SNCF Renouvelables, filiale (à 100%) de l’entreprise dédiée à la production d’énergie renouvelable.

Cap sur le solaire

Avec plus de 12 millions de mètres carrés de bâtiments et plus de 100 000 hectares de terrains divers, la SNCF est l’un des plus gros propriétaires fonciers de France. Premier objectif de SNCF Renouvelables, en consacrer 1 000 à la production d’énergie solaire.

Selon Jean-Pierre Farandou, président du Groupe SNCF, « le train joue un rôle central dans le développement des mobilités décarbonées ». Dans cette perspective, les 1 000 hectares permettront une capacité de 1 000 MWc (mégawatts crête) en 2030, ce que le président compare à l’équivalent d’un réacteur nucléaire.

En pratique, c’est légèrement plus compliqué. Il faudrait déjà parler de réacteur d’ancienne génération. Ensuite, on parle de puissance de crête, donc pas constante. L’énergie solaire n’est pas pilotable et varie profondément selon l’heure de la journée ou la période de l’année.

Actuellement, les 20 % de couverture des besoins semblent un peu optimistes. Si l’on en croit les informations données par Engie, « une installation de 1 kWc peut produire entre 900 et 1400 kWh/an ». Une installation de 1 000 MWc devrait donc produire entre 900 GWh et 1,4 TWh par an. En prenant le maximum, on atteint 15,5 % des 9 TWh que consomme aujourd’hui la SNCF. On ne sait rien non plus des zones géographiques visées et donc du facteur de charge sur lequel tabler.

Réduire la dépendance et le carbone

Le projet va coûter la bagatelle d’un milliard d’euros, dépense qui sera « étalée sur sept à dix ans ». Pour cette somme, l’énergie recueillie va servir à de multiples besoins. Selon Jean-Pierre Farandou, une partie des bâtiments devrait devenir autonome, mais l’énergie pourra être également utilisée directement par une partie des trains. Dans les deux cas, les problématiques de stockage de l’énergie (sujet passé sous silence par la SNCF) sont prégnantes : difficile de faire coïncider les pics de production et de consommation, sans parler de la nuit. 

« Grâce à cette nouvelle énergie, la SNCF ambitionne notamment d’alimenter directement les équipements électriques de ses gares, de ses bâtiments industriels et des bornes de recharge des voitures électriques installées sur les parkings des gares. L’énergie produite devrait ainsi permettre à certains bâtiments d’être autosuffisants », précise la société.

Comme indiqué, on ne connait pas encore les sites prévus, mais la SNCF parle d’une trentaine de zones qui cumuleront les 1 000 hectares de panneaux solaires. Cette surface sera largement augmentée au-delà de 2030. La SNCF ambitionne en effet une puissance de crête de 10 000 MWc, qui représenteraient 150 % de sa consommation actuelle. Au travers de cette montée en puissance, la SNCF revendra une partie de l’énergie à EDF, à qui elle continuera naturellement d’acheter de l’électricité.

Un mot d’ailleurs sur les panneaux solaires. Durant la première phase du projet d’ici 2030, les panneaux utilisés seront des modèles classiques. Après 2030, « en fonction de l’évolution des travaux de recherche et développement », la SNCF envisage des panneaux longitudinaux et verticaux. Ils seraient alors installés par segments de 20 à 30 km le long des voies non circulées. Soit 7 000 km environ, sur lesquelles la SNCF ne semble donc pas souhaiter un retour des trains.

Sur la question des panneaux également, la SNCF s’engage « à acheter en Europe, chaque fois que possible, les composants nécessaires à l’établissement de ses projets photovoltaïques ».

Tout ne sera pas rose

Le projet est présenté davantage comme un premier pas que comme une solution miracle. Si la décarbonation revient régulièrement dans le discours, la tension actuelle sur le marché de l’énergie paraît bien être le principal moteur.

« En produisant elle-même une partie de ses besoins, la SNCF réduit son recours au marché et son poids sur les échanges et les achats des autres industriels », peut-on ainsi lire dans la présentation du projet. La société évoque également « la sécurisation d’une partie de ses besoins d’approvisionnement en énergie et le renforcement de la souveraineté énergétique du pays ».

Il est probable qu’un projet de cette ampleur rencontre des problèmes pendant ses années de construction. En outre, une telle quantité de panneaux solaires pose une nouvelle fois la question de l’artificialisation des sols, la nouvelle provoquant déjà des discussions (intéressantes) sur Twitter.

Commentaires (38)

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Et encore 1 Milliard de prétendues EnR foutu par la fenêtre… Surtout en PV.
En plus, pourquoi la SNCF sort de son métier? Des subventions à glaner peut-être?

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Je pense surtout à un revirement de stratégie suite à l’augmentation des prix de l’énergie.
Il faut savoir que jusqu’en 2004 / 2005 la SNCF possédait des moyens de production hydroélectriques hérités de l’ancien PO-Midi lors de la nationalisation en 1938.
https://www.usinenouvelle.com/article/les-barrages-de-la-sncf-bientot-chez-suez.N41430
Faut croire que les stratégies d’entreprise sont un domaine assez variable et très dépendant du contexte ou du sens du vent :D

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Il est prévu d’électrifier de nombreuses activités économiques qui fonctionnent aujourd’hui avec des énergies fossiles. Il faudra déployer de nouvelles capacités de production électrique dans le futur, et rapidement. On n’a pas le temps d’attendre les futurs EPR, il y a une complémentarité entre les deux. Les acteurs privés ne peuvent investir que dans le renouvelable de toute façon.



Je peux comprendre qu’on critique la stratégie allemande qui consiste à remplacer des centrales nucléaires fonctionnelles par du renouvelable et du gaz fossile, mais je vois pas bien les raisons de critiquer cette stratégie de la SNCF. Ils devraient faire quoi à la place au juste selon toi ?

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Quand on voit la rentabilité de certaines fermes solaires je trouve que c’est un bon paris à tenter sans rentrer dans les détails (différence entre autoconsommation et production/revente etc.)

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Moi ce que je vois sur la photo c’est surtout , moins de terre agricole .

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Certaines friches sont incultivables. Le coût de la depollution des sols est supérieur à l’installation de panneaux.



Quant aux terres cultivables l’affectation des sols est privée. Confier des hectares à n’importe qui c’est aussi s’exposer à la culture pour des biocarburants.



Il n’y a presque pas de plan d’affectation rigoureux des sols en France puisqu’on a peur d’artificialiser… alors on zone.
Pourtant chaqun est d’accord pour choisir quels légumes mettre dans son panier au supermarché. :reflechis:

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ce ne sont de toute facon pas des terres agricoles mais des terres en marges des lignes feroviaires qui appartiennent déjà à la SNCF .
Donc remarque sans objet.

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Et des terres en marges des lignes ne peuvent pas être / devenir agricole ? Sur la photo ça me parait pas être un sol dégueulasse



je pensais plus au fait qu’on nous bassine que la France voit son autonomie alimentaire baisser d’année en année

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Elwyns a dit:


Moi ce que je vois sur la photo c’est surtout , moins de terre agricole .


C’est pareil, ce visuel me dérange pas mal. Je suis pour le développement du solaire, mais j’aimerai bien qu’il y ai des réglementations pour éviter de recouvrir des zones naturelles ou agricoles.
Surtout quand on voit les surfaces de hangar, centres commerciaux, bâtiments administratifs et autres parkings qu’on pourrait couvrir avant de manquer de place (voire de silicium pour construire des panneaux :mad2:)

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C’est évidemment déjà le cas. On ne fait heureusement pas ce qu’on veut. Pour qu’un projet de solaire soit accepté sur des terres agricoles il faut en gros continuer à faire de l’agricol sous les panneaux. Maintenant on pose des panneaux motorisés qui se tournent pour laisser passer juste ce qu’il faut de soleil pour les plantes dessous, ça fonctionne très bien.



Sars compter que pour toucher les subventions de la PAC tes revenus doivent principalement venir de l’agricole. C’est un garde-fou supplémentaire.

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Elwyns a dit:


Moi ce que je vois sur la photo c’est surtout , moins de terre agricole .


Pour le coup, ce n’est pas le cas car le foncier de la SNCF n’est pas constitué de terres agricoles à ma connaissance.



Et comme l’activité de la SNCF se concentre principalement le jour, la production solaire peut avoir du sens pour gommer une partie de sa consommation sans avoir besoin de recourir à du stockage.



Utiliser les parkings et les toitures bâtiments, je suis pour. Utiliser les anciens chantiers ferroviaires, c’est triste par contre. Ils vont en avoir besoin pour les trains de marchandises des concurrents comme DB qui savent encore transporter des marchandises efficacement par les rails.



Par contre, ils travaillent également sur la consommation avec la mise à la casse massive des anciennes locomotives électriques des années 50 et 60 dont le rendement électrique était très mauvais. Avec les nouvelles construites à partir des années 90 comme la Sybic, la conso est bien réduite.

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Rozgann a dit:


Ils devraient faire quoi à la place au juste selon toi ?


Des trains tellement à l’heure qu’on pourra de nouveau régler sa montre sur leur arrivée à quai et qui ne risquent plus de dérailler à travers une gare, peut-être?

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micromy a dit:


Passer de l’hydroélectrique, la seule EnR qui fonctionne et pilotable, à du PV peinant à rembourser son coût de fabrication/recyclage sur sa durée de vie espérée… c’est beau le progrès, non?

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Passer de l’hydroélectrique, la seule EnR qui fonctionne et pilotable


On en reparlera d’ici une décennie avec les sécheresse à répétition et la baisse de débit des cours :frown:
L’hydroélectrique commence déjà à ressentir les effets de celles-ci, sur le Rhône entre autre.



Et il est faux de croire que l’hydro est exempt de défauts.

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Je m’interroge sur la tête que fera le Rhône lorsque la quasi-totalité des glaciers alpins aurons disparu…

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Puis on ne peut pas construire un barrage tout les 100 mètres non plus, ça a un impact sur l’écosystème entier et ça nécessite souvent d’importants aménagements voir la réalisation de canaux qui prennent une place gigantesque. Le Rhône à lui seul compte déjà 19 barrages en France.



Quand aux barrages de montagnes, j’en parle même pas de la surface que ça prend.
Et comme dit par mon voisin du dessus, le dérèglement climatique affecte le remplissage des barrages ou le niveau des cours d’eau. Donc les barrages sont en France loin d’être la solution idéale..

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Le RACG a fait un visuel qui résume vachement bien les choses :
twitter.com Twitter



(note, le RACG est un compte parodique qui pointe du doigt certaines idioties)



D’ailleurs, @vincent, ç’aurait été coule de mettre le contexte dans l’article…

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L’économie est un sujet bien plus complexe …




  1. Ce n’est quand même pas la même chose d’exploiter un parc hydraulique et un parc PV. Le PV, tu le poses et ça fonctionne tout seul. Un peu de nettoyage de temps en temps et s’il faut remplacer une pièce c’est simple et rapide. Une maintenance d’une centrale hydraulique (+ barrage + canaux de dérivation), c’est manipuler des pièces lourdes (logistique ++), demandant une expertise en électricité, chaudronnerie et génie civil. Puis il y a la gestion partagée de l’eau avec les agriculteurs, les collectivités locales, les associations écolos qui demande un travail administratif (et des prises de tête) non négligeable.

  2. La vente de cette filiale à Suez s’est peut-être accompagné d’un contrat d’achat d’électricité à une prix très intéressant.

  3. La SNCF est très endettée. Cet apport en trésorerie/remboursement de la dette a fait du bien. Et ce remboursement de la dette a permis d’économiser les intérêts qu’elle aurait du payer pendant 20 ans.

  4. Il faut regarder la rentabilité de l’un par rapport à l’autre car je préfère dépenser 1Md€ avec une rentabilité de 10% que de garder un bien de 500 M€ avec une rentabilité de 3%.



En conclusion, je ne sais pas si la SNCF fait une bonne affaire dans l’histoire, mais c’est sûr que le twit que tu pointes pousse pas la réflexion très loin.

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Sauf que la densité énergétique est pas la même. Ni la rentabilité énergétique. Ni la pilotabilité…



Bref, techniquement, au moins, c’est tirer vers le bas.



Quant à la dette de la SNCF, ça fait un siècle qu’elle se la traîne, c’est pas maintenant que ça va être réglé.



Enfin, le pompon sur la cerise, dans l’image d’illustration (qui vient du communiqué de presse), il s’agit… d’une loco diesel. Parfait donc pour la transition.



Tout ça pour dire : il s’agit ici de greenwashing, ni plus ni moins.

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Le train de l’image d’illustration de l’article est un Régiolis. Il existe soit en 100% électrique, soit en bimode, mais pas en thermique pur. Et il y a en prévision de remplacer au moins un moteur diesel par un pack de batteries.
Dans le pdf de comm, il y a une seule image avec un train 100% thermique… Mais il faut zoomer et être connaisseur pour le voir. Ce modèle existant là encore en 100% élec, bimode, ou… 100% thermique. Là aussi, des essais sont en cours pour mettre des batteries sur un des moteurs thermiques.

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:chinois:



Sur l’image de tête, je m’appuyais principalement sur l’absence de caténaire.
Dans le PDF, il y a plusieurs trains qui sont illustrés en mode thermique (sans qu’ils soient 100 % thermique, je te l’accorde).

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Rozgann a dit:


Je peux comprendre qu’on critique la stratégie allemande qui consiste à remplacer des centrales nucléaires fonctionnelles par du renouvelable et du gaz fossile, mais je vois pas bien les raisons de critiquer cette stratégie de la SNCF. Ils devraient faire quoi à la place au juste selon toi ?


Car en face de toute production “renouvelable” (sous catégorie non pilotable comme PV/éolien) il faut en face la même capacité en thermique pour compenser ses baisses de régime.



Du nucléaire ne fait ici pas le job, car moins réactif et en prime les variations trop fréquentes/pas assez lissées accélèrent l’usure des réacteurs.



Sur l’éolien, on peine quand même à atteindre sur une année 15% des capacités installées en production réelle… Donc c’est à 85% du thermique qui assure en fait.



La question qui se pose, c’est pourquoi aller couler pas loin du millier de T de béton armé sous chaque éolienne, qui ne seront jamais démentelables, à très grand frais pour cacher ce thermique que personne ne veut voir et qui fait 85% de la prod?



Niveau PV, c’est un peu pareil. Des km2 de résultat de fonderie silicium très coûteux en énergie à produire/recycler et qui ne sont même pas au RDV quand on en a le plus besoin (hiver, entre intempéries et soleil trop bas/durée du jour). Aucun progrès n’a invalidé leur domaine d’application historique: Électrifier un site isolé/non raccordable au réseau.



Pendant ce temps, sur ce qui fonctionne pour déjà moins consommer, il ne reste quasiment plus rien comme aides à l’isolation ou on l’a rendu inutilisable (retour des bouquets de travaux qui avaient été un échec dans le passé)… voir les règles changent entre la signature des travaux et leur réalisation, avec peau d’zob au final: De nombreuses copros, ou les décisions soumises à vote mettent minimum 3 ans (1 année ou on discute du périmètre pour préparer un vote, une ou on vote et 1 ou on lance l’affaire) à se concrétiser, se sont in-fine assises sur les aides prévues. Parfois une partie des bâtiments en a bénéficié (première tranche de travaux), une autre non (les requis avaient changé)…

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Attention il y a plusieurs points qui me semblent faux dans tes affirmations.




  1. Sur le couple éolien+gaz, j’aime beaucoup Jancovici mais cet argument précis est daté techniquement. Autant il avait raison il y a 10 ans quand il affirmait que plus d’éolien entrainait plus de gaz, autant on sait faire sans aujourd’hui. D’une part les opérateurs de réseau sont plus efficaces (et moins frileux) sur l’intégration des EnR intermittentes. Par ailleurs on peut agir en corrigeant l’intermittence de la production avec des batteries. Ca se fait beaucoup dans les ZNI (les îles non interconnectées). Economiquement c’est encore assez cher, mais Kaua’i par exemple prévoit 100% d’EnR, essentiellement éolien + PV, dans son mix d’ici 2025. Ils sont déjà à environ 70%.



  2. Sur le coût complet carbone, l’idée que le solaire ne rembourse pas son investissement sur la durée de vie est faux depuis des années. En termes d’énergie, le temps de retour est de 2 ans si on en croit les ACV. En termes de carbone, évidemment si on considère un combo PV+batteries pour remplacer du nucléaire alors c’est une mauvaise idée. Mais on n’est plus dans une logique de remplacement aujourd’hui. Les scénarios prospectifs de RTE montrent bien qu’on aura besoin de toute l’électricité qu’on peut, du fait de la hausse de la demande électrique notamment. Le nucléaire a plein de qualités mais n’est pas infaillible (cf taux de charge très bas l’année dernière) et de plus très lent à développer.


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Incroyable de lire autant de truc faux.
Non les batteries ne sont pas une solution à l’intermittence des ENRi.
Chaque MW d’ENRi ajouté c’est bien de l’effort en plus qui est demandé au pilotable.
Hâte de voir cette fameuse ile autonome en énergie (spoiler, ce sera un échec, comme tout les autres qui ont voulu faire pareil)
Le solaire est un mauvais investissement (mais toujours meilleur que l’éolien on et offshore)
Le taux de charge du nucléaire n’est pas “très bas”, et un EPR2 ça peut se construire en 7 ans.



C’est le pire endroit où mettre du photovoltaïque. Les panneaux seront soumis à des contraintes fortes et auront un rendement de merde du fait du salissement et de l’angle catastrophique sous nos latitude. Sans compter les dégradations du aux vols.




Rozgann a dit:



Le gestionnaire du réseau électrique RTE a fait plusieurs scénarios de mix électrique pour 2050 : https://rte-futursenergetiques2050.com Tous les scénarios prévoient de se passer de moyens thermiques à terme (certains scénarios en 100% renouvelables, d’autres où le renouvelable et le nucléaire cohabitent). Et même dans le scénario où on déploie le maximum de nucléaire, on a quand même une augmentation très importante de la capacité de production renouvelable (pour le PV, on passe de 9 GW en 2019 à 70 GW en 2050, pour l’éolien terrestre de 17 GW à 43 GW, et pour l’éolien en mer de 0 à 25 GW.


RTE fait ce qu’on lui a demandé de faire, c’est à dire mettre des ENR dans tout ses scénarios, ce n’est en aucun cas un gage de faisabilité ni une preuve que c’est une bonne idée.




La flexibilité est assurée par l’hydroélectrique, un peu de biomasse, et le nucléaire.



Mais même dans le scénario 100% renouvelable, il y a pas de problème à gérer l’intermittence, y compris dans le cas d’hiver froid ou sans vent.


Mdr. Tout ajout d’ENRi est un stress supplémentaire sur le pilotable. Ces moyens mis en place pour assurer l’intérêt des ENRi (qui ne sont pas infini, désolé, on manque cruellement d’hydro) c’est autant de moyen en moins pour assurer la qualité du réseau face aux variation de la demande.

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(reply:2141919:SebGF)
Pour les contraintes mécaniques, c’est sûr que ce sera à prendre en compte, mais je pense pas que ce soit insurmontable. Pour le salissement, il y a des trains qui entretiennent régulièrement la voie, pour désherber par exemple. On peut imaginer de rajouter un wagon qui nettoierait les panneaux. Pour l’angle, c’est vrai. Je suppose que l’expérimentation suisse permettra d’avoir un vrai retour d’expérience sur la rentabilité de ce type d’installation. Ça me parait intéressant à regarder de plus prêt, ça sera probablement pas une solution miracle (il n’y en a pas).



psikobare a dit:


un EPR2 ça peut se construire en 7 ans. […] RTE fait ce qu’on lui a demandé de faire, c’est à dire mettre des ENR dans tout ses scénarios, ce n’est en aucun cas un gage de faisabilité ni une preuve que c’est une bonne idée.


La France n’est pas la Chine. Si le scénario N03 ne prévoit pas plus de 50% de nucléaire en 2050 (14 EPR2 + quelques SMR), c’est parce qu’il s’agit de “la capacité maximale communiquée, à date, par la filière nucléaire”. En clair, on est pas capable d’en déployer davantage d’ici à 2050. On a perdu beaucoup d’industries depuis les années 70, on a plus la main d’œuvre qualifiée et son savoir-faire, et ça mettra énormément de temps à se reconstituer. C’était il y a 20 ans qu’il fallait prévoir le renouvellement du parc nucléaire, maintenant c’est trop tard et il va falloir faire avec.



Sur la faisabilité des scénarios 100% ENR, les modélisations de RTE permettent de vérifier qu’on a un système avec une niveau de stabilité équivalent aux normes actuelles. Ils ont bien vérifié que le système fonctionne, même en conditions exceptionnelles, et qu’il n’y a pas de blackout. Ils estiment les coûts, qui sont affichés de manière transparente pour permettre de comparer les scénarios.



La faisabilité en matière de vitesse de déploiement de ces capacités d’ici à 2050, c’est une autre question. Là-dessus on est d’accord. La demande en métaux (notamment en cuivre) va exploser dans les années qui arrivent, on ouvre pas assez de mines pour y répondre, une ouverture de mine prend 15 ans en moyenne et le taux de concentration des métaux dans les minerais fait en baissant. Et tout ça est très mal pris en compte dans les scénarios prospectifs.

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Du stress sur les sources carbone, ce que tu appelles pilotable, peut-etre, mais moins d’usage et c’est le but final, le nucléaire ce n’est pas vraiment du pilotable, il faut quelques jours pour monter ou descendre en puissance, le plus pilotable c’est clairement l’hydraulique, mais ça a de grosses limites physiques et climatologiques aussi.
il faut aussi voir tout ça au niveau d’une interconnexion européenne et pourquoi pas au delà (afrique) malgré les investissements à réaliser.
Ce qui m’inquiète c’ est comment rentabiliser aussi bien nucléaire que les gros investissements renouvelables, quand je vois les courbes des échanges actuels en particulier aux heures ensoleillées, on se rend compte que l’énergie électrique vaut zéro voire beaucoup moins, vente à perte pour beaucoup de régions, le problème du stockage est clairement la première chose à résoudre, mais les solutions à grande échelle seront trouvées c’est certain.

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Sur le sujet des batteries et de la stabilité réseau (on s’éloigne du sujet initial, désolé pour ceux que ça n’intéresse pas), tu peux par exemple consulter cet article :
https://www.electric.coop/hawaii-kauai-island-utility-cooperative-hits-100-percent-renewable



Le mix de Kaua’i atteint 60% d’EnR en moyenne en 2022, ce qui implique de pouvoir fonctionner régulièrement et pour de longues durées à 100% EnR. Et oui, la gestion de l’intermittence et du placement journalier se fait principalement (pas que) à l’aide de batteries li-ion. Je précise que l’île compte 100 000 habitants, certes ce n’est pas l’Europe mais c’est pas un village en basse tension non plus. Encore une fois, cette option n’était pas viable techniquement il y a 10 ans. Mais les temps changent.



Reste l’arbitrage économique qui n’est pas le même pour l’Europe et pour une île du Pacifique bien entendu. Mais boudiou arrêtons d’opposer nucléaire et EnR, ça n’a pas/plus de sens aujourd’hui.

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J’ai parfois du mal à saisir la valeur ajoutée de ce genre d’article (qui sortent du domaine du numérique, mais que j’apprécie) par rapport au communiqué de presse. Pourquoi pas une brève plutôt que de paraphraser la comm’ et de souligner qu’on n’en sait pas plus ? Si on avait au moins plus de contexte historique sur la SNCF et que ce soit plus bossé (par exemple le paragraphe sur la possible installation de panneaux longitudinaux et verticaux sur les voies non circulées me laisse sur ma faim), ça vaudrait plus le coup d’en faire un article.



Bisous et bonnes vacances :)

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yl a dit:


Car en face de toute production “renouvelable” (sous catégorie non pilotable comme PV/éolien) il faut en face la même capacité en thermique pour compenser ses baisses de régime.


Et




Sur l’éolien, on peine quand même à atteindre sur une année 15% des capacités installées en production réelle… Donc c’est à 85% du thermique qui assure en fait.


Pas cohérent…
Il ne faut pas confondre le facteur de charge enr et la capacité théorique du réseau.
Car le facteur de charge du thermique n’est pas de 100%, notamment.
Aussi. Pour 200mw de capacité théoriques (100th+100enr) on aurait quelque chose comme 15+75 = 90mw de disponnible à l’année.
Soit seulement 15mw manquants et non 100.




Niveau PV, c’est un peu pareil. Des km2 de résultat de fonderie silicium très coûteux en énergie à produire/recycler et qui ne sont même pas au RDV quand on en a le plus besoin (hiver, entre intempéries et soleil trop bas/durée du jour).


Le taux de retour énergétique est positif même en écartant le charbon et les hydrocarbures.
Par contre, il ne faut pas s’attendre en 2300 à en produire aussi rapidement.



Quant à l’hiver on a inventé le réseau pour cette raison.



Personne ne défend 100% n’enr : cela suppose d’envoyer au chômage les moins adaptés à un monde en contraction. :ouimaistusors:




Du nucléaire ne fait ici pas le job, car moins réactif et en prime les variations trop fréquentes/pas assez lissées accélèrent l’usure des réacteurs.


40 ans de contre-exemple en France.
C’est la demande qui est principalement intermittente, pas l’offre.

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Je suppose que la SNCF va aussi explorer l’installation de panneaux photovoltaïques directement sur la voie, entre les rails, comme ce qu’est en train d’expérimenter son équivalent suisse : https://www.science-et-vie.com/transports/train-rail-panneaux-photovoltaiques-suisse-100981.html
Ca a beaucoup de sens : pas d’artificialisation des sols, une installation mécanisée via un train qui peut les poser et les déposer facilement, il existe déjà un réseau électrique le long des voies pour alimenter les caténaires, on peut se greffer dessus, la maintenance de la voie et des panneaux peut être mutualisée. Et contrairement à la route photovoltaïque promue à l’époque par Ségolène Royal (qui est a fait un gros flop !), les panneaux n’ont pas à supporter d’effort mécanique particulier, donc la conception est très proche d’un panneau standard. Bref, ça peut présenter beaucoup d’avantages potentiels !

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Y’a pas de risque que ça dégrade rapidement à cause des vibrations ou mouvements d’air causés par le passage des trains (genre un TGV à 200km/h) ?

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yl a dit:


Du nucléaire ne fait ici pas le job, car moins réactif et en prime les variations trop fréquentes/pas assez lissées accélèrent l’usure des réacteurs.


Le gestionnaire du réseau électrique RTE a fait plusieurs scénarios de mix électrique pour 2050 : https://rte-futursenergetiques2050.com
Tous les scénarios prévoient de se passer de moyens thermiques à terme (certains scénarios en 100% renouvelables, d’autres où le renouvelable et le nucléaire cohabitent). Et même dans le scénario où on déploie le maximum de nucléaire, on a quand même une augmentation très importante de la capacité de production renouvelable (pour le PV, on passe de 9 GW en 2019 à 70 GW en 2050, pour l’éolien terrestre de 17 GW à 43 GW, et pour l’éolien en mer de 0 à 25 GW. La flexibilité est assurée par l’hydroélectrique, un peu de biomasse, et le nucléaire. Mais même dans le scénario 100% renouvelable, il y a pas de problème à gérer l’intermittence, y compris dans le cas d’hiver froid ou sans vent.




yl a dit:


Pendant ce temps, sur ce qui fonctionne pour déjà moins consommer, il ne reste quasiment plus rien comme aides à l’isolation ou on l’a rendu inutilisable (retour des bouquets de travaux qui avaient été un échec dans le passé)… voir les règles changent entre la signature des travaux et leur réalisation, avec peau d’zob au final: De nombreuses copros, ou les décisions soumises à vote mettent minimum 3 ans (1 année ou on discute du périmètre pour préparer un vote, une ou on vote et 1 ou on lance l’affaire) à se concrétiser, se sont in-fine assises sur les aides prévues. Parfois une partie des bâtiments en a bénéficié (première tranche de travaux), une autre non (les requis avaient changé)…


Sur ce point on est d’accord, on ne parle pas assez de rénovation énergétique des bâtiments, d’amélioration de l’efficacité énergétique et de sobriété.

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ste1000 a dit:


Le mix de Kaua’i atteint 60% d’EnR en moyenne en 2022, ce qui implique de pouvoir fonctionner régulièrement et pour de longues durées à 100% EnR. Et oui, la gestion de l’intermittence et du placement journalier se fait principalement (pas que) à l’aide de batteries li-ion. Je précise que l’île compte 100 000 habitants, certes ce n’est pas l’Europe mais c’est pas un village en basse tension non plus. Encore une fois, cette option n’était pas viable techniquement il y a 10 ans. Mais les temps changent.


Merci du PDF, très intéressant.



J’ai toujours remarqué une très très forte opposition des pro-nucléaires aux batteries - c’est la position d’EDF depuis des années: Notamment, installer chez soit un système de prod solaire qui utilise des batteries est très contraignant en terme de normes & de consuel, contrairement à la “simple” injection gratuite.



A titre personne je trouve ça intéréssant, à condition que ça s’inscrive dans un parcours personnel de réduction de consommation et d’adaptation aux conditions météo & d’ensoleillement (Truc tout con, la gestion du cumulus, ou ne pas se lancer dans une tartiflette au four électrique après 3 semaines de grisaille. Oui, c’est une réduction de confort ;-) )



Par contre ce qui m’ennuie c’est qu’il n’existe pas de filière intéressante pour de la batterie stationnaire , au sodium par exemple. Les Lithium sont très efficace et durable dans une telle utilisation, mais bon… elles sont plus utiles en mobilité.



Je suis pas opposé au nucléaire dans l’absolu, en particulier pour alimenter les villes et les grosses industries, sans pour autant minimiser les soucis et les problèmes de construction (7 ans…. mouarf… on a réussi ça dans les années 60, j’en convient, mais dans le monde actuel avec les règles de gestion, la sous-traitance à 32 niveaux, bouygues qui essaie de gratter le moindre euros sur le dos de EDF qui le lui rend bien… bref, j’y crois pas une seule nanoseconde, à moins de réinternaliser les métiers).




Reste l’arbitrage économique qui n’est pas le même pour l’Europe et pour une île du Pacifique bien entendu. Mais boudiou arrêtons d’opposer nucléaire et EnR, ça n’a pas/plus de sens aujourd’hui.


A voir si l’europe peux pas être géré comme une collection d’iles juxtaposées ?

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Rozgann a dit:


Le gestionnaire du réseau électrique RTE a fait plusieurs scénarios de mix électrique pour 2050 : Et même dans le scénario où on déploie le maximum de nucléaire, on a quand même une augmentation très importante de la capacité de production renouvelable (pour le PV, on passe de 9 GW en 2019 à 70 GW en 2050, pour l’éolien terrestre de 17 GW à 43 GW, et pour l’éolien en mer de 0 à 25 GW. La flexibilité est assurée par l’hydroélectrique, un peu de biomasse, et le nucléaire. Mais même dans le scénario 100% renouvelable, il y a pas de problème à gérer l’intermittence, y compris dans le cas d’hiver froid ou sans vent.


Cumuler pas loin de 140GW en PV/éolien, c’est l’ordre de grandeur de la capacité de production totale actuelle installée (à considérer qu’on puisse l’utiliser à fond tout le temps ; en pratique l’hiver quand on se rapproche des 100GW c’est que la température est déjà bien basse).



Dire qu’il n’y aura pas de problème dans des conditions ou tout ceci ne produira pas grand chose (déjà qu’en moyenne annuelle, on sera plutôt dans la vingtaine de GW que 140 installés à grand frais pour si peu en pratique) et des variations rapides de dizaines de GW possibles à compenser ne peut pas être réaliste.



C’est pire qu’Enedis qui a avoué il y a 2 mois s’être fourré la calculette dans l’oeuil de la bagatelle de 10GW vs ses prévisions 2030 d’il y a à peine 2 ans, en attendant la prochaine MAJ… Si j’étais complotiste, je dirais qu’ils appliquent la fable de la grenouille. :mad2:

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SebGF a dit:


Y’a pas de risque que ça dégrade rapidement à cause des vibrations ou mouvements d’air causés par le passage des trains (genre un TGV à 200km/h) ?


Si… et ne parlons pas des pulvérisations des purges de chiottes qui parfois vous brumisent sur le quai au passage d’un train en gare.



Dans le genre, la route PV aussi a été tentée et ce fut un échec cuisant dont on a moins parlé que son inauguration avec les politocards d’alors.

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Quand on teste un prototype, on ne peut pas parler d’échec, mais c’est sûr qu’il était difficile d’imaginer une quelconque rentabilité dans un système concurrentiel, c’était plus facile d’installer des panneaux au fond des carrières désaffectées.

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Cqoicebordel a dit:


Sauf que la densité énergétique est pas la même. Ni la rentabilité énergétique. Ni la pilotabilité…



Bref, techniquement, au moins, c’est tirer vers le bas.
[…]
Tout ça pour dire : il s’agit ici de greenwashing, ni plus ni moins.


Je suis d’accord si tu raisonnes au niveau du système électrique national. Mais du point du de vue de la SNCF, sur le plan économique, ce n’est pas la même chose … et je déplore ce nom alignement des intérêts du privé avec celui de l’usager/citoyen. Vu les montants qui vont être investis, je pense que ce n’est un simple greewashing mais une bonne opération financière … pour la SNCF.

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Peut-être. S’ils revendent l’électricité.



Parce que au final, tout compris (donc maintenance incluse), l’hydro-électricité est moins chère à produire (je te laisse googlé pour trouver la myriade de preuves de cela).



Donc ouais, je pense que c’est un problème de gestion court termiste, comme peut l’être l’Etat français (vente des autoroutes, vente d’une partie de la française des jeux…). Un gros paquet de pognon d’un coup, mais au final, ça va coûter plus cher.

La SNCF met le cap sur le solaire avec une filiale dédiée aux énergies renouvelables

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