Au salon du Bourget, l’espace a rendez-vous avec les transports aériens du futur
Toujours aucun TARDIS à l'horizon
Le 23 juin 2017 à 14h20
12 min
Sciences et espace
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Les professionnels et passionnés d'aéronautique et de l'espace ont rendez-vous au salon du Bourget. Les véhicules du futur s'y dévoilent et plusieurs tendances se dégagent. D'un côté des avions et des hélicoptères toujours plus rapides, de l'autre des engins qui surfent sur la vague des drones.
Cette semaine se tient le 52e salon international de l'aéronautique et de l'espace de Paris-Le Bourget. Ce rendez-vous a déjà été le théâtre de nombreuses annonces et démonstrations, aussi bien du côté de l'aéronautique que du spatial. Nous avons par exemple déjà évoqué l'initiative « Satellite for 5G » de l'ESA et d'industriels du secteur, mais ce n'était pas la seule annonce, loin de là.
Le CNES et la NASA main dans la main
Le jour de l'ouverture, Jean-Yves Le Gall (président du CNES) et Robert M. Lightfoot Jr (administrateur de la NASA) ont signé une déclaration commune de coopération entre les deux agences spatiales, avec la présence de l'astronaute français Thomas Pesquet. Elle porte sur deux axes principaux : l'océanographie avec le programme SWOT qui va surveiller le niveau des océans (décollage prévu en 2021), ainsi que l'étude sous toutes les coutures de la planète Mars.
Il était notamment question de la mission InSight repoussée à 2018 à cause d'« un problème technique sur l'instrument SEIS fourni par le CNES ». Les soucis semblent définitivement réglés puisque Jean-Yves Le Gall annonce à son homologue américain que la livraison du sismomètre SEIS « aurait lieu cet été pour un lancement en 2018 ». Concernant Mars 2020, l'instrument SuperCam qui équipera le rover arrivera au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA à l'automne 2018 affirme le président du CNES.
Coopération @CNES et @NASA : signature d'un accord de coopération ; Mars Superstar ! #PAS17 #SpaceBourget17 pic.twitter.com/ZDg3FFBHFR
— Jean-Yves Le Gall (@jy_legall) 19 juin 2017
Le CNES signe deux contrats avec la Guyane
Le Centre national d'études spatiales profite également du salon pour signer « deux contrats de développement Ariane 6 en faveur de la Guyane ». Une annonce qui intervient trois mois après d'importants mouvements sociaux qui avaient paralysé une partie du territoire.
Sur la nouvelle fusée européenne, l’intégration du lanceur (sans la partie haute) se fera à l’horizontale. Il sera ensuite transféré sur sa zone de lancement, puis mis à la verticale via le pont du portique mobile. La partie haute (où se trouvent les satellites) sera ensuite posée sur Ariane 6 explique l'agence spatiale.
Le futur de l'aviation se dévoile au Paris Air Lab
Si le CNES profite de l'exposition médiatique offerte par le salon pour faire diverses annonces dans le spatial, ce n'est évidemment pas le seul centre d'intérêt des 2 400 exposants venus du monde entier. Au Bourget, des prototypes de véhicules futuristes sont également présentés.
Certains ne sont pas des nouveautés de cette année, mais le salon est l'occasion d'en apprendre davantage sur l'avancement des projets. Ils sont pour la plupart regroupés dans un espace dédié à la recherche et à l'innovation de 3 000 m² dans le hall Concorde : le Paris Air Lab, dont c'est la première édition cette année.
CityAirbus : un taxi drone avec quatre places pour 2020
Airbus exposait par exemple un prototype à l'échelle 1/7e (avec déjà 200 heures de vol à son actif) de son CityAirbus, un taxi volant et autonome capable d'emmener jusqu'à quatre personnes. Il ressemble furieusement à un drone avec ses quatre doubles rotors.
Un premier engin grandeur nature est attendu fin 2018 et il devrait atteindre une vitesse proche de 100 km/h. La mise en service du CityAirbus est attendue pour 2020.
Mi-voiture, mi-avion : premiers essais prévus cette année pour AeroMobil 4.0
AeroMobil profite également du salon pour exposer sa voiture hybride « 4.0 ». Celle-ci à la particularité de pouvoir se transformer en avion de manière quasi autonome. Un concept qui n'est pas nouveau, mais qui se développe d'année en année.
Il faut déplier manuellement les hélices sur l'arrière, mais les ailes se mettent automatiquement en place (lorsque le véhicule est à l'arrêt évidemment). Sur route, le fabricant annonce une vitesse de 160 km/h, contre 200 à 250 km/h dans les airs.
Interrogé par nos confrères de l'Usine Nouvelle, le fabricant indique que les précommandes sont lancées, avec une commercialisation prévue pour 2020. Les premiers essais devraient commencer cette année... en espérant qu'ils se déroulent mieux que ceux de la version 3.0 qui avait été victime d'un crash en mai 2015, heureusement sans faire de victime.
Mi-drone mi moto, voici Flike la « bécane » du futur
Les « motos » du futur commencent aussi à se dévoiler. Au CES de Las Vegas, nous avions ainsi pu voir un prototype de chez Honda capable de tenir toute seule sur ses deux roues, sans béquille. Dans le futur, elles pourraient suivre le même chemin que les voitures : ne plus rouler, mais voler.
Les Hongrois de ByeGravity travaillent sur Flike depuis quelques années déjà. Il s'agit d'un engin équipé de trois rotors (avec deux jeux d'hélices à chaque fois) et d'un siège pour le pilote au milieu. Il serait capable d'atteindre les 160 km/h, avec un rayon d'action de 160 km.
Et oui, il n'est pas sans rappeler les Speeder Bikes de Star Wars... enfin d'une certaine manière. Il va être difficile d'organiser des courses en foret. C'est en effet le gros point noir de Flike : son encombrement. S'il est facile de se garer avec une moto, cet engin prend bien plus de place avec ses trois rotors.
Au Bourget, les passants peuvent se laisser tenter par une démonstration. Il est possible de grimper sur le drone, de prendre en main les deux joysticks qui servent à le contrôler, mais le reste passe par un casque de réalité virtuelle. Pour le moment, aucune date de commercialisation n'est évoquée.
Racer : un hélico-avion capable d'atteindre les 400 km/h
Continuons dans le mélange des genres avec Racer (Rapid and Cost-Effective Rotorcraft) d'Airbus Helicopters. Il s'agit d'un hélicoptère sur lequel ont été ajoutées deux ailes doubles. À leur extrémité, on retrouve des moteurs et des hélices supplémentaires.
Ce système « confèrera à l’appareil de la portance en vol de croisière et, au cours des opérations au sol, isolera les passagers des rotors latéraux chargés de générer la poussée lors du vol » affirme le fabricant. Il s'agit du successeur de l'hélicoptère X3 du constructeur.
Ce dernier espère atteindre une vitesse de croisière de plus de 400 km/h et prévoit d'assembler un prototype en 2019. Un vol inaugural pourrait ensuite avoir lieu en 2020.
XB-1 veut mettre tout le monde d'accord avec un avion capable de voler à Mach 2,2
Relier Londres à New York en 3 heures et 15 minutes seulement ? C'est le pari un peu fou de Boom Super Sonic avec son avion XB-1. Il mesure 51 m de long pour une envergure de 18 m et pourra transporter une cinquantaine de passagers à une vitesse de croisière de Mach 2,2 (2 335 km/h), contre Mach 2,02 (2 145 km/h) pour feu Concorde, dont le dernier vol remonte à 2003.
Le fabricant annonce une autonomie de 8 334 km, avec la possibilité d'effectuer une escale technique pour refaire le plein de carburant. L'avion peut ainsi doubler son rayon d'action : 16 668 km soit quasiment de quoi passer d'un bout à l'autre de la Terre. Les passagers n'auront pas à bouger de leur siège durant cette opération qui devrait durer 1 h.
Un avion coûterait environ 200 millions de dollars selon Boom Super Sonic, sans compter diverses options et la décoration intérieure. Pour les consommateurs, un voyage entre Londres et New York est annoncé à 2 500 dollars, contre 3 250 dollars pour relier Tokyo à San Francisco.
Un premier vol avec le XB-1 Supersonic Demonstrator (à l'échelle un tiers de la version commerciale) est prévu pour 2018. Les premiers voyages avec des passagers sont attendus pour 2020, alors qu'il faudra probablement attendre 2023 pour les vols commerciaux.
XTI Aircraft signe des contrats pour la vente de trois TriFan 600
La société américaine XTI Aircraft semble satisfaite de son passage à Paris puisqu'elle annonce avoir « conclu des accords d'acomptes de réservation d'aéronefs pour la vente de ses trois premières unités de production de l'aéronef à décollage vertical TriFan 600 »... pour un montant qui n'est pas précisé. Le nom de l'acheteur n'a pas été dévoilé non plus, celui-ci souhaitant rester anonyme.
Pour rappel, il s'agit d'un avion capable de décoller à la verticale grâce à ses trois rotors, dont deux peuvent ensuite pivoter. Il sera capable d'attendre près de 500 km/h avec une autonomie qui frôlerait les 2 000 km et une altitude de 31 000 pieds maximum (9 450 m environ), le tout avec six personnes à son bord.
Airbus : une boîte noire nouvelle génération qui flotte, un A380 « plus »
Le salon du Bourget est également l'occasion pour les fabricants d'évoquer leurs projets sur des technologies précises, et Airbus ne s'en prive pas. Le constructeur dévoile par exemple une boîte noire capable d'enregistrer jusqu'à 25 heures de données en vol et qui peut se « déployer automatiquement » en cas de crash. De plus, elle est prévue pour flotter, ce qui permet de la retrouver facilement en cas d'accident dans l'océan. Baptisée ADFR (Automatic Deployable Flight Recorder), elle vise principalement les avions long-courriers comme les 321LR, A330, A350 XWB et A380.
Le fabricant annonce d'ailleurs une nouvelle déclinaison de son gros porteur : l'A380Plus. Parmi les changements, il est question d'environ 80 sièges de plus (de 497 en moyenne à 575) grâce à une optimisation de l'espace intérieur et d'une consommation en carburant réduite de 4 %, ce qui permettrait de faire baisser le coût par siège de 13 %.
Dessine-moi les transports aériens du futur
Au salon du Bourget, les expérimentations vont donc bon train sur tous les domaines du transport. Ce n'était évidemment pas le lieu pour les voitures électriques et/ou avec pilote automatique, celles-ci disposant en effet de salons dédiés, comme le Mondial de l'automobile qui se déroule tous les deux ans à Paris (voir notre compte rendu de l'édition 2016).
Les voitures sont tout de même présentes, mais sous la forme de véhicules hybrides capables de décoller... dont on se demande si le concept finira réellement par percer un jour. Les « motos » suivent la même tendance, ce qui soulève évidemment la même question.
Que ce soit pour les drones, les voitures autonomes et véhicules hybrides, se pose la question de la législation qui peine souvent à suivre le rythme par rapport aux avancées technologiques. Une législation européenne sur les drones est attendue pour 2019, mais englobera-t-elle tous les nouveaux moyens de transport qui sont en train de fleurir ? Impossible à dire pour le moment.
Mais l'heure semble être aux moyens de transport hybrides, capables de tirer parti du meilleur de plusieurs technologies et de les combiner. À l'image des « pods » d'Hyperloop qui peuvent être transportés dans des tunnels sous vide et se transformer en véhicules autonomes, les avions et les hélicoptères se rejoignent dans un savant mélange des genres : les premiers décollent à la verticale afin de se poser plus facilement dans les villes, tandis que les seconds gagnent en vitesse pour concurrencer l'avion.
Réduire le prix, le poids, la consommation, le bruit... et ajouter de l'IA
Il ne s'agit que de la partie visible de l'iceberg. Comme l'explique le CNRS dans sa conférence Quel avion pour demain ?, « chercheurs et ingénieurs qui travaillent sur les structures et les matériaux des avions sont parvenus à réduire le poids de ces appareils de plusieurs tonnes », ce qui permet aussi de réduire la consommation en carburant.
Cette économie passe également par des moteurs plus économes, mais aussi moins bruyants ; un point qui est pris en compte depuis de nombreuses années. Super Boom Sonic explique d'ailleurs qu'il a essayé de réduire au maximum le « bang » supersonique lors du franchissement du mur du son. Il serait ainsi « 30 fois plus silencieux » affirme le fabricant, ce qu'il conviendra évidemment de vérifier. Reste encore à faire changer certaines mentalités, comme les États-Unis qui interdisent toujours les vols supersoniques au-dessus de leur territoire.
Ce n'est pas tout, l'avion du futur sera bardé de capteurs et d'intelligences artificielles, et pas uniquement pour le pilotage (comme y pense déjà Airbus). Francisco Chinesta, chercheur au CNRS donne quelques pistes : « C’est le début de l’ère du big data et du "diagnostic en ligne" : toutes les informations que l’on va récolter à chaque moment du vol nous renseigneront sur la tenue de la structure, nous permettront d’affiner les modèles et en retour de prévenir les problèmes. L’intelligence artificielle au cœur même des matériaux, voilà la grande révolution à venir ».
Il faudra maintenant voir quels sont les projets qui passeront le stade du prototype, de la validation par les autorités compétentes et enfin de la commercialisation. 2020 et les années suivantes promettent d'être intéressantes à plus d'un titre. Il sera également question des voitures entièrement autonomes chez de nombreux constructeurs automobiles.
Le 23 juin 2017 à 14h20
Au salon du Bourget, l’espace a rendez-vous avec les transports aériens du futur
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Le CNES et la NASA main dans la main
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Commentaires (50)
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Abonnez-vousLe 23/06/2017 à 14h21
#1
Arf tjs pas de catapultes d’humains …déçu " />
Le 23/06/2017 à 14h24
#2
c’est des zorglumobiles leurs taxi-drones " />
Le 23/06/2017 à 14h28
#3
Enfin, la voiture volante arrive ! " />
Le 23/06/2017 à 14h32
#4
Le 23/06/2017 à 14h37
#5
" />
J’aimais au début avant les majs où tu voyais vraiment des joueurs voler ^^” (et non te tp direct à l’arrivé)
Le 23/06/2017 à 14h38
#6
Le 23/06/2017 à 14h49
#7
Ca me fait penser a des mec sur Minecraft qui faisait des canon à vache à partir de TNT ! " />
Le 23/06/2017 à 14h52
#8
Le XB-1 fait un peu beaucoup penser au Carreidas de Vol 714 pour Sydney avec ses carénages carrés sur les réacteurs ^^
Le 23/06/2017 à 14h55
#9
Le seul truc crédible c’est le “A380 plus”.
Le reste ca à l’air de modèles 3D pour les séquences animées d’un jeux vidéo. " />
Le 23/06/2017 à 14h59
#10
Vivement la téléportation
Le 23/06/2017 à 15h05
#11
Le 23/06/2017 à 15h10
#12
J’imagine mal le merdier avec des machins volants en ville, déjà qu’en 2D (au sol) on fait pas mal de bêtises, alors si on rajoute un axe.. la vision façon “5e élément” me semble encore lointaine (et tant mieux) #vieuxcon " />
Le 23/06/2017 à 15h13
#13
Oué " />
Après, pour dépasser le mur son sur ce type d’appareil avec passagers, le nez effilé, les ailes delta proche du nez pour limiter l’effet du bang, réacteurs rectangulaires pour l’aérodynamisme, y’a pas d’autre formes possibles…
Bizarre, la législation américaine sur le dépassement de mach 1 sur son territoire. " />
Les F16 de l’USAF ont l’autorisation, j’espère ? " />
Le 23/06/2017 à 15h23
#14
Le 23/06/2017 à 15h26
#15
Le 23/06/2017 à 15h27
#16
Le 23/06/2017 à 15h28
#17
Le 23/06/2017 à 15h31
#18
Le 23/06/2017 à 15h32
#19
Le 23/06/2017 à 15h35
#20
Tu peu développer ?
Le 23/06/2017 à 15h37
#21
Le 23/06/2017 à 15h42
#22
Racer (hélicos-avions), CityAirbus (hélico-taxi), tout ça … ça fait rêver <3
Par contre c’est quoi l’intérêt du “Concorde 2” ?
Déjà que le projet était considéré comme pas rentable à la moitié de sa réalisation …
Le 23/06/2017 à 15h52
#23
J’attends le système anti-gravité et j’entends un système n’utilisant aucune aile, aucun rotor, aucun ballon (ou baudruche). Bref ….. rêvons ….. " />
Le 23/06/2017 à 16h36
#24
Le 23/06/2017 à 17h18
#25
En voiture volante, si ils pouvait nous faire la Thunderhawk ou l’œuf de Karamazout , ce serait parfait." />
Le 23/06/2017 à 18h19
#26
Le 23/06/2017 à 18h33
#27
Moteur électromagnétique, carapace d’air enveloppante et bio design avant l’heure.
Le 23/06/2017 à 18h52
#28
Tu parle de mon rêve la, mais l’individualiste des conducteur taxi vtc camion etc. vont vouloirs empêcher ce monde merveilleux d’arrivé.
Je leur souhaite la mort par écrasement par la roue de la progression!
Le 24/06/2017 à 03h34
#29
Même s’ils tenteront de freiner le plus possible, le changement est inéluctable. Ce n’est qu’une question de temps.
Le 24/06/2017 à 08h32
#30
A l’heure des économies de carburant, réduction de bruits, poids, compagnies aériennes low-cost, etc, j’ai du mal à saisir l’intérêt du Sonic Boom.
Concorde a été flingué parce qu’il coûtait une blinde, était très bruyant, et avait un coût d’exploitation prohibitif. Les compagnies aériennes mettent en permanence au défi les constructeurs aéronautique de réduire les coûts d’exploitation.
Ce Sonic Boom, bien que potentiellement un beau jouet technologique, me semble totalement hors sujet.
A part pour du riche business-man pressé, j’ai vraiment du mal à saisir l’intérêt par rapport aux exigences des compagnies aériennes.
Le 24/06/2017 à 08h34
#31
Le 24/06/2017 à 10h21
#32
Le 24/06/2017 à 10h40
#33
Le 24/06/2017 à 12h41
#34
Le 24/06/2017 à 14h15
#35
Le 24/06/2017 à 15h11
#36
Le 24/06/2017 à 19h01
#37
Le 25/06/2017 à 06h28
#38
Le 25/06/2017 à 07h37
#39
Concernant les transports individuels et les véhicules personnels qui “dorment” 90% du temps et qui coûtent une fortune à la Société (en espace de stockage, en frais de santé, etc), je dirais simplement qu’on est en France… Je veux dire par là que la limitation de la voiture se fera à coup de réglementation sauvage.
Le 25/06/2017 à 08h00
#40
Le 25/06/2017 à 08h53
#41
La logistique pourra toujours être parfaite, là dessus il n’y aura bien à redire.
Mais comme je disais dans mon commentaire, le gros problème c’est l’humain dans l’histoire. Les gens ne respectent déjà pas leur propre voiture, il n’y a aucune chance qu’ils respectent une qui ne leur appartient pas.
Quand j’ai vu la gueule des autolib à Paris, elles ont l’air dégueulasses à en mourir. Et d’ailleurs, en 2014 ils enregistraient 30 000 réparations en 4 ans… Même si une partie sera supprimée avec l’autonomie (accidents, etc) le reste ça va y aller.
Les bagnoles de location qui puent la clope, les sièges crades.
Et d’une manière générale, regarde l’état d’une rame de métro ou de bus avec des dégradations de partout…
Moi qui aime ma bagnole et en prend soin (à l’inverse d’autres qui aiment défoncer vos portières sur les parkings), j’ai pas trop envie de la troquer contre ça.
Déjà que l’humain de base est con comme un manche, mais quand il s’agit d’un truc qui ne lui appartient pas, il l’est encore plus… Et ça, c’est bien ancré dans la mentalité française…
Dans des pays où le respect existe, je pense que tout ceci se développera bien mieux.
Le 25/06/2017 à 12h05
#42
Si on prend l’exemple du tri des déchets recyclable, on disait la même chose dans les années 1980 : ça ne peut pas exister dans un monde individualiste. Pourtant, même s’il y aura toujours des gens qui ne trieront pas ou qui trieront mal leurs déchets, aujourd’hui ça existe, et les collectivités locales gagnent un peu de revenus en revendant ces déchets à des sociétés qui les revalorisent.
Tout ça pour dire qu’un jour, les individus préféreront louer des services de transports plutôt que de perdre leur temps et leur argent avec une automobile (à part quelques fortunés ou amateurs-passionnés de véhicules de collection ou voitures de standing qui paieront les péages urbains, les péages d’autoroute, et qui se gareront dans des parkings privés ou publiques hors de prix).
(les autobus avec chauffage ou climatisation existent aussi)
Le 25/06/2017 à 13h53
#43
J’imagine que tu auras plusieurs gammes de prix. Les gens irrespectueux prendront sans doute l’option la moins chère.
Ensuite, technologie aidant, on aura sûrement droit à des systèmes pour surveiller le comportement des passagers et faire un état des lieux automatisé avec facturation au client en cas de dégradation. Avec éventuellement refus de les servir la prochaine fois qu’ils feront appel au service.
En général, quand les gens savent qu’ils sont surveillés et que ça leur coûtera plus cher, ils ont tout de suite un autre comportement.
Ça fait très SF, mais je suis convaincu qu’on se dirige de plus en plus vers le tout automatisé. Aussi bien la voiture qui conduit toute seul, que l’état des lieux, la facturation et toute autre question.
Le 25/06/2017 à 14h28
#44
Le 26/06/2017 à 10h46
#45
j’y étais, dommage qu’il n’y avait pas un seul avion russe (par contre du drone chinois, et des missiles sol-air, oui…)
Le 26/06/2017 à 12h04
#46
L’absence d’avions russes n’était peut-être pas plus mal. " />
Le 27/06/2017 à 10h15
#47
Le 27/06/2017 à 10h27
#48
Le 27/06/2017 à 12h15
#49
Le 28/06/2017 à 18h30
#50