Connexion
Abonnez-vous

Avec sa fusée BFR, SpaceX veut conquérir la Terre, la Lune, Mars et le reste du système solaire

Big Fucking ou Falcon Rocket, au choix

Avec sa fusée BFR, SpaceX veut conquérir la Terre, la Lune, Mars et le reste du système solaire

Le 02 octobre 2017 à 10h00

Elon Musk annonce un changement important pour SpaceX : la société va concentrer ses efforts sur une fusée unique, la BFR. Elle servira aussi bien à transporter du cargo que des hommes, vers la Station Spatiale Internationale, la Lune, Mars, etc. Le calendrier est ambitieux : le PDG espère que les premiers humains fouleront le sol martien en 2024.

En fin de semaine dernière, Elon Musk était au 68e International Astronautical Congress afin de présenter une mise à jour de son plan pour coloniser Mars dévoilé l'année dernière (lire notre compte rendu).

Hasard du calendrier, cette intervention tombe pile le jour du 9e anniversaire du premier vol réussi de Falcon 1 (le quatrième essai, les trois premiers s'étant terminé par une explosion). Il s'agissait alors de la première fusée mise en orbite entièrement conçue à partir de fonds privés, et la dernière chance pour SpaceX qui était au bord du gouffre.

La « Big Fucking Rocket » de SpaceX

En une décennie, la société a marqué de son sceau le monde de l'aéronautique avec sa fusée réutilisable Falcon 9. Aujourd'hui, son PDG est venu présenter un nouveau lanceur réutilisable dans la catégorie poids lourd : le BFR, pour... Big Falcon Rocket ou Big Fucking Rocket.

Un terme générique qui n'a rien de nouveau puisqu'il était déjà utilisé en 2005 (ici aussi) afin d'évoquer les prochaines fusées de SpaceX. Il est néanmoins largement repris ces derniers jours et permet d'assurer un certain buzz, alors qu'Elon Musk indique encore chercher « le bon nom ».

À terme, cette fusée BFR est prévue pour remplacer les fusées Falcon 9 / Heavy et les capsules Dragon. Elle devra donc mener de nombreuses missions : coloniser Mars évidemment, mais aussi envoyer des hommes sur la Lune et même relier n'importe quel point de la Terre en moins d'une heure, par un vol orbital à 27 000 km/h.

Le travail sur ce nouveau système a déjà commencé, et la construction du premier vaisseau spatial débutera d'ici 6 à 9 mois annonce Elon Musk. Il donne des détails sur le déroulement de son plan et espère profiter de la fenêtre ouverte en 2022 pour envoyer son premier cargo sur Mars.

Une fusée entièrement réutilisable avec 150 tonnes de charge utile en orbite basse

Et l'entrepreneur n'en démord pas : il veut faire des humains une espèce mutiplanétaire, c'est-à-dire vivant sur plusieurs planètes à la fois. Si nous avons déjà posé le pied sur la Lune, aucun être humain n'a pour le moment foulé le sol d'une autre planète, bien que plusieurs rovers se baladent déjà à la surface de Mars.

Son plan de l'année dernière prévoyait d'utiliser une fusée de 122 mètres de haut et de 12 mètres de diamètre, soit respectivement 11 et 2 mètres de plus que l'imposante Saturn V de la NASA. Finalement, il est désormais question d'un « véhicule plus petit, mais encore assez gros pour réaliser tout ce dont on a besoin en orbite terrestre ». Ne vous attendez pas non plus à une fusée miniature puisqu'il est question de 106 m de hauteur pour 9 m de largeur

Ainsi, elle sera quasiment de la même taille que Saturn V selon les croquis présentés par SpaceX. Elle pourra emporter 150 tonnes de charge utile en orbite basse, contre 300 tonnes pour la fusée présentée l'an passé (dans sa version réutilisable) et 135 tonnes pour Saturn V. De 42, le nombre de moteurs Raptor passe à 31. 

Le dirigeant ne s'attarde pas vraiment sur les raisons de cette division par deux de la capacité de chargement, ni sur celles ayant conduit SpaceX à revoir ses plans. BFR promet toutefois d'être largement plus imposante que Falcon Heavy (le premier lancement est prévu d'ici la fin de l'année).

Elon Musk Mars

Elon Musk attaque la concurrence sans donner son coût de remise en état

Le dirigeant en profite d'ailleurs pour tacler ses concurrents : « c'est vraiment fou de faire des fusées très sophistiquées et les crasher à chaque vol ». Pour rappel, Ariane 6 est en cours de construction, mais ne sera pas réutilisable. Elle permettra tout de même de réduire les coûts de 40 à 50 % selon des ingénieurs du CNES

Alors oui, SpaceX a déjà réussi à récupérer pas moins de 16 fois un premier étage – et même à en utiliser un pour plusieurs lancements –, mais la société ne détaille pas combien lui coûte chaque remise en état. Une chose est sûre, elle dispose désormais d'une solide expérience dans ce domaine et a donc une idée précise des frais que cela représente, mais ne souhaite pas communiquer sur le sujet.

Une BFR pour les remplacer toutes...

Avec BFR, le concept est poussé encore plus loin : « Nous voulons avoir un système, un booster et un véhicule qui remplacera Falcon 9, Falcon Heavy et Dragon ». La société veut ainsi concentrer « toutes les ressources vers un seul système, c'est vraiment fondamental » explique Musk. Comme c'est déjà le cas avec Falcon 9 et sa déclinaison Heavy à trois boosters au lieu d'un, SpaceX compte utiliser une formule qui a fait ses preuves dans le monde de l'automobile : la production en série.

Avec BFR, le retour sur terre des différents éléments devrait être encore plus précis. SpaceX explique que la fusée ne disposera pas de jambes pour l'aider à tenir en place après l'atterrissage : elle viendra directement se poser sur son pas de tir. Elon Musk insiste sur le coût : BFR devrait être encore plus économe par lancement que Falcon 9 (Heavy).

Il ne donne par contre aucun chiffre détaillé, seulement un vague comparatif (voir ci-dessous). Il ne précise pas non plus combien de fois une fusée peut être réutilisée.

  • Elon Musk Mars
  • Elon Musk Mars

...avec différentes configurations, jusqu'à 825m³ de volume pressurisé

Comme l'engin présenté l'année dernière, la fusée BFR se décompose en deux étages : les boosters et le compartiment pour la charge utile au-dessus (lui aussi avec des moteurs évidemment). Tous les éléments sont réutilisables. Deux configurations ont été présentées : une coiffe version cargo pour transporter des satellites ou du matériel, une autre pour emmener des humains dans l'espace.

SpaceX compte ainsi utiliser une même fusée pour plusieurs types de missions : envoi de matériel sur l'ISS, coloniser Mars, retourner sur la Lune, etc. BFR serait capable de se poser « n'importe où dans le système solaire ». Pour rappel, la même promesse avait déjà été faite avec la capsule Dragon 2, devant arriver dans quelques mois. 

Le design de la capsule reste le même pour l'ensemble des missions, à l'exception de la présence de fenêtres pour les vols habités. À l'arrière, six moteurs Raptor (neuf sur la version de l'année dernière) : quatre de 2,4 m de diamètre pour la propulsion dans le vide (1 900 kN de poussée) et deux de 1,3 m utilisables dans l'atmosphère (1 700 kN de poussée).

Ces derniers sont redondants : si l'un tombe en panne, la fusée peut quand même se poser sur la terre ferme. Elon Musk essaye ainsi de « réduire le risque au moment de se poser aussi proche de zéro que possible ».

BFR pourra aussi servir de « poubelle » de l'espace

La mission Cargo permet de loger des satellites jusqu'à 9 mètres de diamètre pour une charge utile de 150 tonnes au maximum. Elon Musk lance également une idée lors de la conférence : transformer la capsule en « Pac-Man » de l'espace afin de récupérer des débris. 

Toutes ces opérations effectuées pour des tiers devront permettre à SpaceX d'engranger des fonds afin de mettre au point son objectif de coloniser Mars. Pour rappel, Jérôme Vila du CNES expliquait il y a quelques mois qu'« aller sur Mars ce n'est pas l'aventure d'Elon Musk ou de la Chine, c'est une aventure de l'humanité ».

« Chacun amène sa meilleure contribution » et 'il y a une « feuille de route » entre les différents acteurs ajoutait-il. Mais pour le moment, Elon Musk semble plutôt décidé à faire cavalier seul.

  • Elon Musk Mars
  • Elon Musk Mars
  • Elon Musk Mars
  • Elon Musk Mars
  • Elon Musk Mars
  • Elon Musk Mars
  • Elon Musk Mars

Toujours la possibilité de faire le plein dans l'espace

Comme cela avait déjà été annoncé l'année dernière, la prochaine fusée d'Elon Musk pourra être rechargée en carburant dans l'espace, sur ce point rien ne change. Afin là encore de réduire les coûts, le réservoir est un clone de la fusée et il utilise le même système de fixation que le premier étage.

Avec un lancement, SpaceX annonce jusqu'à 150 tonnes de charge utile en orbite basse, mais avec un delta v proche de 0. Par contre, en refaisant le plein dans l'espace, les choses changent, comme expliquées dans le graphique ci-dessous.

Le même premier étage peut alors être utilisé plusieurs fois pour emporter des réservoirs dans l'espace afin de remplir à raz-bord le vaisseau spatial. L'année dernière, la société avait déjà expliqué que cela lui évite d'envoyer une charge trop lourde, ce qui nécessiterait un troisième étage et augmenterait grandement le coût du lancement.

  • Elon Musk Mars
  • Elon Musk Mars
  • Elon Musk Mars

Du cargo sur Mars en 2022, des humains dès 2024 ?

Lors de la conférence, Elon Musk annonce un premier voyage sur Mars dès... 2022. Ce n'est « pas une typo, mais plutôt une aspiration » lâche-t-il. Dans cinq ans, il est donc prévu d'envoyer deux cargos sur la planète rouge pour confirmer la présence d'eau, identifier les dangers potentiels et envoyer une première vague de matériel sur place.

Deux ans plus tard, quatre nouveaux vaisseaux seront envoyés vers Mars : deux cargos et deux vols habités. Le but est d'envoyer davantage de matériel et de mettre en place l'usine de production de carburant qui devra ravitailler les vaisseaux qui décolleront de la planète rouge. Son principe a déjà été détaillé dans une précédente analyse.

L'idée est de commencer à construire un petit morceau de ville pour ensuite l'étendre, comme on pourrait le faire dans un Sim City version Mars. 

  • Elon Musk Mars
  • Elon Musk Mars
  • Elon Musk Mars
  • Elon Musk Mars

Des lancements toujours plus nombreux

Les premiers lancements commerciaux de SpaceX remontent à 2012. Depuis, la société a accéléré le rythme. De 6 à 8 entre 2014 et 2016, elle en est déjà à 13 en 2017 et pense en réaliser au total une vingtaine d'ici la fin de l'année. Pour 2018, SpaceX table sur 30 lancements... soit la moitié des 60 lancements effectués en moyenne sur l'année dans le monde selon Elon Musk.

Avec BFR dans sa configuration pour vols habités, SpaceX prévoit d'installer une quarantaine de cabines, chacune pouvant accueillir jusqu'à 5/6 personnes au maximum, mais table plutôt sur 2/3 personnes pour les missions vers Mars. Au total, une fusée BFR pourra donc envoyer une centaine de personnes par voyage. Afin de coloniser la planète, il faut donc accélérer le rythme des lancements, jusqu'à plusieurs par jour selon le PDG de SpaceX. 

« Nous avons déjà commencé à construire le système [...] nous allons commencer à construire le premier vaisseau aux environs du second trimestre de l'année prochaine » affirme Elon Musk. Attendons maintenant de voir si SpaceX arrivera à tenir les délais, un point sur lequel la société a souvent été mise en défaut par le passé. Dernier exemple en date : Falcon Heavy, dont le premier lancement devrait enfin avoir lieu d'ici la fin de l'année.

Elon Musk Mars

Petite digression sur Falcon Heavy et Dragon 2

SpaceX s'explique sur ce retard : « nous avons dû repenser presque tout, excepté l'étage supérieur, afin de supporter une charge plus importante ». Ce n'est donc pas aussi simple qu'ajouter deux boosters et de revoir un peu l'avionique. Bref, Falcon Heavy « est bien plus un nouveau vaisseau que nous le pensions au départ » reconnait Elon Musk.

Il en profite pour revenir sur sa future capsule Dragon 2 : elle « se connectera directement à ISS [...] avec zéro intervention humaine »  sans utiliser le bras articulé de la station. Il en sera évidemment de même avec BFR.

« One more thing » : n'importe où sur Terre en moins d'une heure avec BFR

À la fin de la conférence, le dirigeant a fait une dernière annonce, permettant certainement de rentabiliser plus rapidement BFR : des voyages terrestres à très grande vitesse. New York à Shanghai (11 897 km) en 39 minutes seulement, Hong Kong à Singapour en 22 minutes, New York à Paris en 30 minutes, Delhi à San Francisco en 40 minutes, etc. De manière générale, « n'importe où sur Terre en moins d'une heure ».

Sur Twitter, Elon Musk précise que l'accélération maximale serait de 2 à 3 G, donnant une sensation équivalente à celle d'un parc d'attractions. Concernant le prix, il serait à « peu près équivalent à celui d'un plein tarif dans un avion ». Reste à savoir quelle compagnie et surtout quelle classe sont prises comme référence pour cette comparaison.

Aucun délai n'est par contre précisé concernant la mise en place de vols commerciaux.

Commentaires (76)

Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.

Abonnez-vous
votre avatar

@carbier



 ça serait plus problématique dans l’autre sens, mais vu que Mars a une gravité plus faible,  ça peut pt’être le faire.



au total c’est sûr c’est un pari risqué. mais comme toutes les grandes épopées.

votre avatar







tpeg5stan a écrit :



Je suis loin d’être un expert dans ce domaine, mais il me semble que la fusée supergéante superpuissante supermastoc qui roxxe du poney© Energiya soviétique n’a finalement pas trouvé d’utilité réelle, et j’ai l’impression que la BFG suit des objectifs similaires.



J’espère pour lui que son bébé ne va pas devenir un gouffre à pognon inutile, en tout cas.







Tout est un problème de coût. La taille est accessoire en fait.

Le défaut des fusées super géantes jusqu’à maintenant était que leur coût était complètement dingue, c’est pour ça que les projets se sont foirés…

Mais SI SpaceX réussit réellement à rendre l’utilisation de la BFR aussi peu cher qu’ils le disent, c’est pas la demande qui manquera…

Et comme on dit toujours : qui peut le plus, peut le moins


votre avatar

on va voir les résultats en condition réelle du emDrive lancé récemment par les chinois dans l’espace… (oupas … <img data-src=" />)

votre avatar

Ils vont plus vite, cars au début, ils ont profité des expériences de plusieurs décennies de la NASA et cie. Et surtout moins de bureaucratie pour les ralentir.

votre avatar

Il ne faut pas oublier qu’il faudra faire l’aller-retour. En outre la gravité sur Mars est plus faible et ne permettra pas à ceux qui s’y poseront de vraiment récupérer tout ce qu’ils ont perdu.

Même avec un entraînement régulier, le retour sur terre est toujours un épreuve. Après un tel voyage, les astronautes seront-ils capables de travailler sur mars? Il faut de quelques jours à quelques semaines pour retrouver le tonus d’origine (et surement plus pour récupérer de la masse osseuse)

http://www.20minutes.fr/sciences/1628359-20150610-espace-astronautes-lors-retour…

Il ne faudrait pas se retrouver avec des limaces sur mars…

&nbsp;

Un point important souvent ignoré c’est qu’il a été constaté une perte d’acuité visuelle chez les astronautes après de long séjours.

sante.lefigaro.fr Le Figaro



Un élément problématique reste évidemment les radiations. Hors du champ magnétique terrestre on est bien plus exposé. Si le risque de cancer n’est pas si élevé, il semble y avoir un risque cardio-vasculaire à long terme. Mais cela ne devrait pas dissuader tous les candidats.

http://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronautique-voyage-vers-mar…

&nbsphttps://www.science-et-vie.com/ciel-et-espace/les-radiations-spatiales-a-l-origi…



&nbsp;Mais le plus dangereux reste les éruptions solaires qui pourraient tuer l’équipage.

&nbsp;&nbsp;

https://www.nirgal.net/homme2.html

&nbsp;

votre avatar







carbier a écrit :



Balancer une centaine de personnes pendant 6 mois dans l’espace ne verra arriver sur Mars que des “légumes” aux muscles atrophiés et à l’intellect “perturbé”.&nbsp;



thomas pesquet a passé 196 jours dans l’espace, sa tête fonctionne toujours, mais il a dû passer par la case hôpital et faire pas mal de sport au retour, effectivement.&nbsp;



J’imagine que les 100 personnes en question seront dûment sélectionnées sur le plan du cerveau (études psychologiques Mars 500 par exemple), mais également du corps (les gens qui partent sont des militaires, pilotes d’élite, grands sportifs voire souvent les trois à la fois).


votre avatar







KP2 a écrit :



Et comme on dit toujours : qui peut le plus, peut le moins





Certes&nbsp;<img data-src=" />


votre avatar







Ami-Kuns a écrit :



besoin en fonds de roulement



Je me suis abstenu, je pensais avoir été le seul à relever&nbsp;<img data-src=" />


votre avatar

pas sur que le retour soit prévu (pour la partie humaine tout du moins..)

la fusée par contre elle rentre <img data-src=" />

votre avatar

Tous les comptables et financiers, on du y penser.<img data-src=" />

votre avatar

mais je ne suis même pas comptable, en plus, j’ai suivi une formation ingé, avec un cours de finance d’entreprise dedans&nbsp;<img data-src=" />



le seul truc que j’ai retenu, c’est que depuis l’abolition de l’esclavage, tu ne sais plus mettre tes salariés à l’actif du bilan&nbsp;<img data-src=" />

votre avatar

Le coup des voyages Paris-NYC en 30 minutes c’est une folie : 30 min non stop en 2,5G et où faire atterrir ces fusées ?

La démonstration mathématique, à lire !https://medium.com/@vincentpintederegnaucourt/elon-musk-peut-il-vraiment-faire-paris-nyc-en-30-min-9466d931ed2c

&nbsp;

votre avatar







tpeg5stan a écrit :



Je suis loin d’être un expert dans ce domaine, mais il me semble que la fusée supergéante superpuissante supermastoc qui roxxe du poney© Energiya soviétique n’a finalement pas trouvé d’utilité réelle, et j’ai l’impression que la BFG suit des objectifs similaires.



J’espère pour lui que son bébé ne va pas devenir un gouffre à pognon inutile, en tout cas.





Beaucoup de projets n’ont pu voir le jour en raison du coût et des limitations actuelles des fusées.

Enlever ces limitations permettra d’aller bien plus loin que ce qui est fait aujourd’hui.

La demande est là, elle attend juste de pouvoir s’exprimer.



Quant au pognon, il a déjà un carnet de commandes pour 10 milliards de dollars (dixit son site web), je pense qu’il a encore de la marge avant de devenir un gouffre financier.


votre avatar







KP2 a écrit :



Et comme on dit toujours : qui peut le plus, peut le moins





Bof. La grosse fusée aura toujours une masse au décollage plus importante qu’une petite fusée, donc elle aura besoin de (beaucoup) plus de carburant.



Tu peux prendre un A380 pour transporter 50 personnes, mais petit CRJ consommera nettement moins.

&nbsp;


votre avatar







alex.d. a écrit :



Bof. La grosse fusée aura toujours une masse au décollage plus importante qu’une petite fusée, donc elle aura besoin de (beaucoup) plus de carburant.



Tu peux prendre un A380 pour transporter 50 personnes, mais petit CRJ consommera nettement moins.







Oui mais c’est pas le carburant qui est le cout principal d’un lancement de fusée…


votre avatar

Euh non, seulement du premier étage, pas de tous les composants.

Et pour l’instant ils n’ont pas donné les chiffres, il n’est pas sûr que ce soit économiquement (ou meme écologiquement !) moins cher qu’un premier étage jetable :




  • il y a le coût du refurbishing.

  • il y a le coût du carburant (d’où ma Remarque sur l’écologie). Parce que pour lancer une charge utiles là où normalement on embarque le carburant nécessaire pour faire monter la charge utile + le 1er étage et son carburant + 2e étage et son carburant au depart (voire plus certains ont un 3e étage) là il faut embarquer en plus le carburant pour l’atterrissage, + le carburant nécessaire pour envoyer dans l’espace le carburant pour redescendre… C’est bien pour ça qu’on utilise plusieurs étages jetables en temps normal.



    Bref tant qu’ils ne publieront pas leurs chiffres, dur de dire s’ils sont rentables économiquement, d’autant qu’actuellement une bonne partie de leurs lancement viennent de fonds publics volontairement gonflés pour les soutenir (c’est de bonne guerre, c’était la même chose pour Arienespace à ses débuts, et en gros pour toutes les entreprises spatiales, indispensable vu les coûts de développement et les risques associés).

votre avatar

+1



(et en attendant on a 2 lancements à voir en Live Samedi et Lundi prochain).&nbsp;

votre avatar

Sur les gros lanceurs il ne faut pas oublier le dragon de mer

fr.wikipedia.org WikipediaRoquette réutilisable qui devait être lancé de la mer car trop lourde pour le sol et surtout trop bruyante/puissante.

votre avatar







manfried a écrit :



Quoiqu’il en soit, je trouve étonnant qu’une entreprise de ce genre puisse avoir de tels projets et puisse éventuellement les concrétiser. Si coloniser Mars (ou même la Lune) se fait via Space X sans que le moteur du projet soit une course à la domination entre des pays ce serait un changement dans l’histoire de l’humanité (quand bien même on remplace les pays par des entreprises).





En meme temps, les états sont soumis à des lobbys et à des besoins politiques, ici Musk fait ce qu’il veut et se doit d’être rentable.

Regarde, pour les états unis, la réduction de budget de la NASA et l’augmentation de celui de la défense.

La Nasa auraient pu faire beaucoup plus en termes d’exploration spaciale. (nous aussi, avec l’agence européenne)


votre avatar

Bien sur que c’est pour coloniser. Et croire que ça n’à qu’un but altruiste/protecteur de l’humanité c’est se mettre le doigt dans l’œil.



Le premier à atteindre mars pourra jouir de la priorité sur ses ressources.

Dis-toi que si on avait trouvé des gisement de pétrole ou autre ressources un tant soit peu rare/onéreuse sur Mars, on y serai déjà depuis un moment&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;



L’humanité tel qu’elle est aujourd’hui est incapable de s’unir pour un but commun, à moins d’une crise mondial qui mettrai en danger la survie de l’espèce… et encore…

votre avatar







Raikiwi a écrit :



Dis-toi que si on avait trouvé des gisement de pétrole ou autre ressources un tant soit peu rare/onéreuse sur Mars, on y serai déjà depuis un moment&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;





attends de voir les mines d’hélium3 sur la Lune avant de te plaindre pour Mars&nbsp;<img data-src=" />


votre avatar
votre avatar

Tu n’es pas le seul à avoir peur pour les astronautes:

youtube.com YouTube&nbsp;

votre avatar

hum on voit sur une des images “ship refilled on mars using local ressources”



ça y est Elon se croit dans un RTS, où il suffit d’un ouvrier pour bâtir une mine, raffinerie, centrale électrique :p



nan sérieux c’est peut etre possible mais il faudrait envoyer une armée de robots préparer tout ceci avant… avec un vaisseau spatial réutilisable ?

votre avatar







neojack a écrit :



hum on voit sur une des images “ship refilled on mars using local ressources”



ça y est Elon se croit dans un RTS, où il suffit d’un ouvrier pour bâtir une mine, raffinerie, centrale électrique :p



nan sérieux c’est peut etre possible mais il faudrait envoyer une armée de robots préparer tout ceci avant… avec un vaisseau spatial réutilisable ?





bah quoi ca marche comme dans starcraft?&nbsp;


votre avatar

Mais non, Elon a tout simulé sur KSP avec RSS/RO et il a vu que ça fonctionnait nickel.&nbsp;<img data-src=" />

votre avatar

+1.

Alex.d : il parlait clairement du problème musculaire dû au manque de gravité, pas des radiations.

Et le problème des radiations est “résolu” depuis bien longtemps : boucliers en plomb, en eau (eh ouai, h2o est utilisé dans les centrales thermonucléaires), et j’en passe.

Et le problème musculaire est résolu par de la gravité artificielle depuis bien avant 2001 l’odyssée de l’espace. Même si bien évidemment c’est assez compliqué à mettre en place, c’est parmi les mcilleures solutions.

Et enfin comme dit par d’autres, le voyage retour n’est en général pas prévu.

votre avatar







Salamandar a écrit :



le voyage retour n’est en général pas prévu.





ah ces compagnies low-cost qui ne reculent devant rien pour baisser le prix du billet&nbsp;<img data-src=" />


votre avatar

+1. Demandons à Elon Musk de jouer à KSP avant de prévoir le lancement de 50 satellites en one-shot.

En plus, une structure aussi monstrueuse implique deux choses :

* Un risque de défaut plus important (plus de pièces, plus de contraintes mécaniques, j’en passe…) et donc moins bonne fiabilité

* Une perte (argent, matos etc) BEAUCOUP PLUS IMPORTANTE à chaque explosion de fusée. Alors qu’avec les 4 accidents d’Ariane 5 dans toute sa carrière, ya pas eu “beaucoup” de pertes.




votre avatar

On attend donc les compagnies low-cost martiennes qui proposent le trajet retour ? <img data-src=" />

votre avatar

j’ai un peu lu les forums des mod RSS/RO.

il apparait que pour aller sur la lune, un des moyens est d’utiliser les vraies données des lancements Apollo et les reproduire.



donc ça a l’air d’être un simulateur correct :)



ce qui serait drôle, c’est d’utiliser les nouvelles données disponibles sur les nouvelles fusées pour tenter d’aller sur mars dans KSP. histoire de voir si ce que raconte Elon Musk est de la fanfaronnade ou pas



&nbsp;

votre avatar

Les chinois ont un avantage sur les américains, pour un hamburger frite, tu envoie trois bol de riz dans l’espace <img data-src=" />

votre avatar

A voir…



Point positif : il ne parle que de technologies off the shelf ou presque à employer en augmentant le gabarit. Pas de zinzins exotiques et non prouvés, la continuation de ce qui existe déjà en augmentant les cotes, en d’autres termes.



Points négatifs : chiffres non dispo, rentabilité douteuse.



À noter : la bonne idée du ravitaillement en orbite en carburant. J’attends de voir ça en vrai avec un prototype, ça serait quelque chose de vraiment innovant.



Malgré les réserves, à suivre.

votre avatar

Mode calcul à 2 balles = ON



On oublie les vitesses relativistes, la masse embarquée et l’énergie demandée.

&nbsp;Si on considère que la distance terre mars au plus près est de 55,75 millions de kilomètres et que j’ai un moteur de poussée constante = 1G

pendant 50% du trajet il accélère donc 12 a t²=27.5*10^9 m avec une accélération a de1G= 9.81ms-²

t=racine(55,758*10^99,81)=75 391 s soit un peu moins de 24h



Pendant les 50% restant la fusée se retourne et il freine avec la même poussée =&gt; même durée 24h



&nbsp;En 2j j’ai fait le trajet et j’ai pas de problème d’impesanteur puisque dans un vaisseau voyageant à 1G.



reste plus qu’à trouver ce beau moteur :)&nbsp; ça laisse rêveur hein?



Mode calcul à 2 balles = OFF

&nbsp;

Bon en vrai on est TrèEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEs loin de ces poussées à par au décollage mais ça dure que quelques minutes… :(&nbsp; il faudrait pouvoir (au choix):

-courber l’espace [DUNE]

-se téléporter [Stargate]

-manipuler la gravité [MAss Effect]

-changer de dimension [interstellar]



C’est fou comme les auteurs de SF ont plus de solutions que les ingénieurs :)



Bonne soirée à tous

&nbsp;

&nbsp;

votre avatar

Un peu trop de marketing dans ces communiqués, tout comme l’explication pour le retard de FH, qui a dû être totalement repensé par rapport au concept de base pour qu’il soit enfin “réaliste” vis-à-vis des contraintes d’une telle fusée. On peut donc en attendre de même pour cette BFR, sauf que vu la taille, les contraintes sont encore plus importantes. Premier vol en 2030 en résumé.



Belle vidéo marketing aussi pour les voyages intercontinentaux. Vol de 24 minutes, soit, mais vu la nécessité d’une météo exemplaire pour des lancements, il faudrait déjà parler des jours, voir semaine de retard pour un lancement, ce qui finalement annihile le soupçon d’intérêt qu’aurait pu avoir un tel vol.



Il est ambitieux Elon, il y a toujours un bel emballage lors de ses annonces, mais j’ai trouvé cette dernière conférence “too much”. Bon, au moins ça fait progresser le domaine spatiale et il est clair qu’avec le financement du privé, sans toute la bureaucratie et politique du domaine publique, les choses bougent beaucoup plus vite.



&nbsp;

Mentions spécial pour toutes ces images mettant en avant SpaceX niveau coût par rapport au concurrent sans aucun chiffres. Pourtant ils pourraient au moins mettre les chiffres des concurrents qui eux les communiquent <img data-src=" />

votre avatar







Salamandar a écrit :



Et le problème des radiations est “résolu” depuis bien longtemps : boucliers en plomb, en eau (eh ouai, h2o est utilisé dans les centrales thermonucléaires), et j’en passe.



&nbsp;

Le problème des radiations n’est pas résolu à moins qu’on puisse faire des engins spatiaux avec des murs de 10cm de plomb pour arrêter les rayons gamma et d’embarquer le carburant nécessaire à cette surcharge.

L’avenir est peut être dans la création d’un champ magnétique pour dévier les rayonnements, comme le fait la magnétosphère. Malheureusement ces technos ne seront pas prêtes dans 10 ans.

&nbsp;



Salamandar a écrit :



Et le problème musculaire est résolu par de la gravité artificielle depuis bien avant 2001 l’odyssée de l’espace. Même si bien évidemment c’est assez compliqué à mettre en place, c’est parmi les mcilleures solutions.&nbsp;





La gravité artificielle par rotation est une bonne solution. Malheureusement dans 2001 l’odyssée de l’espace, le diamètre du vaisseau discovery et trop faible, les forces de coriolis serait trop importantes. Le moindre mouvement de tête d’un astronaute lui ferait mal à la nuque et s’il marche trop vite dans le sens inverse de la rotation il s’envole <img data-src=" />

Il faudrait un diamètre de plusieurs centaines de mètres pour ne plus ressentir les &nbsp;forces de coriolis (comme la station spatiale dans 2001).

Personnellement, j’imagine une solution en reliant deux vaisseaux par des câbles en acier d’au moins un kilomètre de long et mettre le tout en rotation. J’ai pas fait de calcul pour vérifier mais j’imagine bien que ça doit pas être évident à déplacer un tel bazar dans l’espace.

&nbsp;


votre avatar

À propos des radiations, ça me semblait plus simple et applicable que ça. Au temps pour moi ^^

Pour la gravité artificielle, je crois me rappeler de deux points (pour les missions hypothétiques de l’ESA) :

* Il ne serait pas prévu de générer 1g, mais beaucoup moins (et donc moins de tr/min, et moindre force de Coriolis), du genre 10-20% de la gravité terrestre.

* L’idée de relier deux parties de vaisseaux est évoquée aussi par l’ESA, mais plus avec un contrepoids (ou un réservoir) d’un côté et le vaisseau de l’autre.

Dans tous les cas, d’après Wikipedia, il faudrait 224m de rayon pour obtenir 1g à moins de 2tr/min.

Et dans tous les cas, on n’a pas assez d’éléments aujourd’hui pour savoir comment SpaceX compte gérer ces problèmes.

votre avatar

ahem ahem

Et le carburant ?





(oui, ya la propulsion thermonucléaire, ou bien la propulsion ionique, mais ça reste du cadre du théorique)

votre avatar

En fait contrairement à ce que tu pense , le problème des radiations est déjà connu et réglé.

Lors des vols Appollo la NASA a pu vérifier que le blindage seul du vaisseau était suffisant pour protéger les astronautes.

Le seul vrai danger est l’éruption solaire. Dans ce cas l’équipage devra se réfugier dans un endroit protéger du vaisseau, soit par exemple derrière le réservoir d’eau qui les protégera très bien.

Donc non on a pas besoin de 10 cm de plomb pour se protéger et de plus on ne protège pas tout le vaisseau mais seulement une petite zone utilisée seulement pendant les éventuelles éruptions solaire. Enfin un réservoir d’eau (je rappelle suffisamment d’eau pour un équipage pour une mission de plus de 6 mois vers Mars (en supposant que sur place il y a de quoi refaire le plein) est suffisant pour se protéger.

Donc les fameuses radiations sont un faux problèmes.

Le vrai problèmes sera la condition physiques et mentale des astronautes, la quantité d’eau, de nourriture et de carburant nécessaire au voyage au moins allé si l’on a déjà envoyé des cargos sur place pour le ravitaillement.

votre avatar







Rufh a écrit :



En fait contrairement à ce que tu pense , le problème des radiations est déjà connu et réglé.

Lors des vols Appollo la NASA a pu vérifier que le blindage seul du vaisseau était suffisant pour protéger les astronautes.

Le seul vrai danger est l’éruption solaire. Dans ce cas l’équipage devra se réfugier dans un endroit protéger du vaisseau, soit par exemple derrière le réservoir d’eau qui les protégera très bien.

Donc non on a pas besoin de 10 cm de plomb pour se protéger et de plus on ne protège pas tout le vaisseau mais seulement une petite zone utilisée seulement pendant les éventuelles éruptions solaire. Enfin un réservoir d’eau (je rappelle suffisamment d’eau pour un équipage pour une mission de plus de 6 mois vers Mars (en supposant que sur place il y a de quoi refaire le plein) est suffisant pour se protéger.

Donc les fameuses radiations sont un faux problèmes.

Le vrai problèmes sera la condition physiques et mentale des astronautes, la quantité d’eau, de nourriture et de carburant nécessaire au voyage au moins allé si l’on a déjà envoyé des cargos sur place pour le ravitaillement.





Le blindage d’une cabine Apollo n’est pas suffisant pour un voyage vers Mars.

Pendant leur semaine de voyage, les astronautes ont reçu&nbsp;2,24&nbsp;millisieverts alors que&nbsp;la limite annuelle pour les travailleurs du secteur nucléaire en France est de&nbsp;20 millisieverts&nbsp;(https://fr.wikipedia.org/wiki/Ceinture_de_Van_Allen)Donc en &nbsp;moins de 10 semaines ils auraient atteints la limite annuelle.

Et c’est sans parler des éruptions solaires qui peuvent durer des semaines.



Dans tous les cas, SpaceX passe sous silence ces problèmes et ils n’ont pas montré qu’ils les avaient réglés.


votre avatar







DuncanV a écrit :



No bashing please <img data-src=" /> pour ce que je vais dire dans ce message :



[…] Mais je tique toujours un peu lorsque je lis qu’il est question de “coloniser”. Ca me donne l’amer sentiment que cela aura une notion de propriété, qui plus est future propriété de l’homme…





On parle de coloniser parce qu’il s’agit de pouvoir s’y installer et y vivre. Et jusqu’à nouvel ordre, on ne spoliera aucun martien en faisant cela.







DuncanV a écrit :



Ca me donne envie de gerber. alors qu’on est meme pas foutu de protéger notre planète.

J’aimerais bien qu’on mette autant de moyens pour ce qui est déjà notre vaisseau spatial actuel





Tiens, une bassine pour gerber et un anti-émétique pour soigner cette nausée inutile.

Le spatial est justement très utile pour surveiller ce qu’il se passe sur notre planète, depuis le 20e siècle on lance des satellites d’observation, pour la végétation, la pollution (dont celle des pétroliers qui “dégazent” en mer), l’évolution du climat, sans parler de la météo qui permet de sauver des vies en prévoyant les ouragans et inondations, ou du GPS qui a aussi un rôle très positif (dont géologie et sismologie).







maxscript a écrit :



<img data-src=" />





<img data-src=" />







Raikiwi a écrit :



Bien sur que c’est pour coloniser. Et croire que ça n’à qu’un but altruiste/protecteur de l’humanité c’est se mettre le doigt dans l’œil.



Le premier à atteindre mars pourra jouir de la priorité sur ses ressources.

Dis-toi que si on avait trouvé des gisement de pétrole ou autre ressources un tant soit peu rare/onéreuse sur Mars, on y serai déjà depuis un moment



L’humanité tel qu’elle est aujourd’hui est incapable de s’unir pour un but commun, à moins d’une crise mondial qui mettrai en danger la survie de l’espèce… et encore…





Nia nia nia… Pitoyable. <img data-src=" />

Encore un qui ignore volontairement toutes les retombées de la recherche spatiale. <img data-src=" />



Sans parler du fait que :





un traité international établi sous l’égide de l’ONU a, en 1967, stipulé dans son article II que « l’espace extra-atmosphérique, y compris la Lune et les autres corps célestes, ne peut faire l’objet d’appropriation nationale par proclamation de souveraineté, ni par voie d’utilisation ou d’occupation, ni par aucun autre moyen ».



Même si ça s’est un peu compliqué depuis, ça reste encore le cas.



Et le pétrole est un très mauvais exemple, non seulement parce qu’il n’est pas rare, ni cher, et surtout qu’il ne sera jamais rentable d’en rapporter d’une autre planète (déjà que c’est parfois à peine rentable d’en extraire des millions de barils à grande profondeur vu les investissements).







tpeg5stan a écrit :



attends de voir les mines d’hélium3 sur la Lune avant de te plaindre pour Mars <img data-src=" />





Avant de pouvoir extraire et rapporter de l’He3 de la lune et que ça vaille le coût, on a le temps de voir venir.


votre avatar







Rufh a écrit :



Enfin un réservoir d’eau (je rappelle suffisamment d’eau pour un équipage pour une mission de plus de 6 mois vers Mars (en supposant que sur place il y a de quoi refaire le plein) est suffisant pour se protéger.





Tu imagines qu’ils vont emporter 6 mois de consommation d’eau ? (ça ferait une sacrée masse) Tu as peut-être loupé un truc sur le fonctionnement de l’ISS. <img data-src=" />

L’eau est recyclée (que ce soit celle des urines ou de la respiration et transpiration). Tout se passant en vase clos, en principe il n’y a pas de perte, sauf l’eau présente dans les selles (à moins qu’ils la fasse sublimer sous vide partiel), je ne sais pas comment ce serait géré pour Mars. Sur l’ISS avec les ravitaillements tous les 2 mois, on peut compenser des pertes, mais je ne sais pas de quel ordre est le ravitaillement en eau (en équivalent par jour et astronaute).







megabigbug a écrit :



Le blindage d’une cabine Apollo n’est pas suffisant pour un voyage vers Mars.

Pendant leur semaine de voyage, les astronautes ont reçu 2,24 millisieverts alors que la limite annuelle pour les travailleurs du secteur nucléaire en France est de 20 millisieverts (https://fr.wikipedia.org/wiki/Ceinture_de_Van_Allen)Donc en  moins de 10 semaines ils auraient atteints la limite annuelle.

Et c’est sans parler des éruptions solaires qui peuvent durer des semaines.





Pas des heures, plutôt ?

Je pense que si SpaceX ne parle pas des rayons cosmiques (impossible d’écrire cette phrase sans penser au fameux dessin de CommitStrip “thank god for commenters” :-) ), c’est qu’il ne fait pas partie des problèmes majeurs ou insolubles.


votre avatar







Rufh a écrit :



Enfin un réservoir d’eau (je rappelle suffisamment d’eau pour un équipage pour une mission de plus de 6 mois vers Mars (en supposant que sur place il y a de quoi refaire le plein).





J’ai une réponse récente pour l’ISS avec cet article du 1er décembre 2016 :http://www.huffingtonpost.fr/2016/12/01/ce-que-signifie-la-perte-du-cargo-russe-…





Selon le site Russianspaceweb, le Progress MS-04 embarquait 2,4 tonnes de matériaux. Il y avait notamment 420 kg d’eau et 315kg de nourriture pour réapprovisionner les astronautes. Mais le Français et ses collègues n’ont pas de soucis à se faire. L’ESA a confirmé au HuffPost que les réserves de la station sont amplement suffisantes pour tenir en attendant le prochain ravitaillement, qui aura lieu le 9 décembre, via le cargo japonais HTV6, plus grand encore que le vaisseau russe.



La Nasa précise également que “nos astronautes et les cosmonautes russes sont en sûreté à bord de la station. Les consommables à bord sont à de bons niveaux”. Selon le site Spaceflight, les réserves d’eau et de nourriture courent jusqu’au mois d’avril 2017 et le ravitaillement du Progress MS-04 devait permettre de les prolonger jusqu’en mai.





J’ai lu ailleurs que le recyclage de l’eau (qui n’est pas total manifestement) permet d’alléger de beaucoup le ravitaillement, qui dépasserait la tonne d’eau sinon (de combien, je ne sais pas).


votre avatar







OlivierJ a écrit :



&nbsp;Pas des heures, plutôt ?

Je pense que si SpaceX ne parle pas des rayons cosmiques (impossible d’écrire cette phrase sans penser au fameux dessin de CommitStrip “thank god for commenters” :-) ), c’est qu’il ne fait pas partie des problèmes majeurs ou insolubles.





Une éruption solaire ne dure effectivement pas très longtemps mais le soleil peut rester très actifs pendant une longue durée.&nbsp; Peut être qu’on arrivera à prédire la météo solaire sur une longue durée et qu’on arrivera à choisir des années de faible activité.



Mon avis sur le sujet des radiations c’est qu’ils ont considéré que le risque était acceptable même avec des protections défaillantes. Après tout, il y a plein de gens qui serait prêt à aller sur Mars même s’ils attrapent un cancer. Un peu de lecture sur le sujet pour ceux que ça pourrait intéresser:

https://www.nasa.gov/feature/goddard/real-martians-how-to-protect-astronauts-from-space-radiation-on-marshttps://www.nature.com/articles/s41598-017-02087-3


votre avatar

On est d’accords que se ne sera pas parfait. Il y aura des risques. Mais 20 millisivers c’est une indication de seul de sécurité. Cela doit correspondre à environ 10 radiographies. Dépasser ce seuil ne signifie pas que l’on aura un cancer mais juste que l’on est plus exposé.

Ensuite il y a des tas de façon pour que faire un bouclier partiel efficace comme par exemple ne blinder qu’une partie de la navette et toujours orienter cette partie vers le soleil. Plus si l’on suit ton calcul cela ferait pas loin de 4M cube d’eau à emporter pour le voyage (500 L par mois pour 6 personnes donc 3 000 litres pour 6 mois, plus une bonne marge je compte 4000 L) soit de quoi réaliser un mur de 4m de long sur 2m de haut et 50cm d’épaisseur de quoi faire un beau mur de protection supplémentaire.

Enfin tout cela pour en venir au fait que c’est loin d’être un problème et qu’il y a sans doute bien d’autres choses à prendre en compte que de se focaliser sur les éventuelles radiations.

votre avatar

Minus et Cortex en plus ambitieux <img data-src=" />

votre avatar

Je suis loin d’être un expert dans ce domaine, mais il me semble que la fusée supergéante superpuissante supermastoc qui roxxe du poney© Energiya soviétique n’a finalement pas trouvé d’utilité réelle, et j’ai l’impression que la BFG suit des objectifs similaires.



J’espère pour lui que son bébé ne va pas devenir un gouffre à pognon inutile, en tout cas.

votre avatar

jusqu’à présent il semble avoir bien géré sur l’aspect économique… Disons que c’est l’aspect multi mission qui permettra à la fuser de concurrencer à droite et à gauche. Il compte je pense rentabiliser d’un coté sur des missions commerciale, de l’autre des budget étatique pour les missions d’exploration etc…

votre avatar







tpeg5stan a écrit :



Je suis loin d’être un expert dans ce domaine, mais il me semble que la fusée supergéante superpuissante supermastoc qui roxxe du poney© Energiya soviétique n’a finalement pas trouvé d’utilité réelle, et j’ai l’impression que la BFG suit des objectifs similaires.



J’espère pour lui que son bébé ne va pas devenir un gouffre à pognon inutile, en tout cas.





Je suis d’accord avec ça. C’est bien beau de pouvoir envoyer énormément de masse en orbite, mais il faut aussi les missions qui ont besoin d’autant de capacité. Déjà à l’échelle d’Ariane 5, c’est compliqué de trouver de quoi “remplir” le payload (2 satellite de masse complémentaires, sur une orbite quasi-similaire, prêts en même temps pour le lancement…).



Alors oui, le but c’est justement de créer de nouveaux besoins avec cette nouvelle possibilité, mais cette logique a déjà trouvé ses limites par le passé (la navette spatiale, et Energiya).



&nbsp;Quant aux annonces de coûts et de délais, c’est du SpaceX tout craché, juste ridicule…


votre avatar

Ce qui est bien avec SpaceX c’est qu’à force on finit par connaitre leur ligne de communication:

Toujours inclure 23 histoires pour faire du buzz, autour de la vraie com’ pour les partenaires.



Passons sur le fait d’utiliser une fusée spatiale pour faire du “Terre to Terre” qui outre la dépense énergétique indécente demandera à ses passagers une condition physique irréprochable (sans parler d’une rentabilité à démontrer).



Mais pour le coup de Mars, il faut juste rappeler qu’outre l’aspect technique (fusée) c’est surtout l’humain qui n’est pas prêt à rester aussi longtemps dans l’espace. Balancer une centaine de personnes pendant 6 mois dans l’espace ne verra arriver sur Mars que des “légumes” aux muscles atrophiés et à l’intellect “perturbé”.

Cela pourra éventuellement se faire quand on aura trouvé la parade à ces quelques petits “problèmes” mais certainement pas d’ici 5,7 voire 10 ans.

votre avatar

la différence majeure est quand même la réutilisation de tous les composants ..&nbsp; difficile de comparer ça avec des shuttle ou clones sovietiques.



en revanche c’est étrange de dire qu’il ne compte que garder la BFR à terme et pas de capacité inférieure pour les besoins classiques. (remarque avec 1 BFR il pourra livrer entre 10 000 et 150 000 cubesat d’un coup <img data-src=" />)

votre avatar

vu le nombre de personnes sur terre on est pas à quelques milliers de cobayes (volontaires) près.&nbsp; Les autres espèces le font bien…

votre avatar







maxscript a écrit :



vu le nombre de personnes sur terre on est pas à quelques milliers de cobayes (volontaires) près.  Les autres espèces le font bien…





Le problème ce n’est pas de trouver des volontaires c’est simplement qu’ils puissent réaliser quelque chose.

Trouver des suicidaires, pourquoi pas… mais si c’est pour avoir des légumes incapables de s’autogérer sur le sol de Mars, je ne vois pas bien l’intérêt: autant y envoyer des cercueils si on veut simplement dire que l’homme est arrivé sur Mars.


votre avatar

Archi faux. Les astronautes séjournent dans la station ISS entre 3 et 6 mois, et de mémoire le plus long séjour était de 340 jours. Avec l’entraînement sportif adéquat (comme on voit dans les films <img data-src=" />), aucun soucis.

votre avatar

Pétage de câble

Comme dit plus haut, ça va être compliqué de trouver des utilisations pour cette giga-putain-de-fusée. La seule que je vois est effectivement le voyage humain vers Mars, mais autant utiliser des fusées plus classiques pour monter le vaisseau en orbite terrestre… Comme l’essentiel des projets raisonnables prévoient. Le pire, c’est que c’est probablement ça qu’il va se passer de toute façon. Ils auront juste besoin de moins lancements, avec plus de risque/enjeu à chaque lancement. Tu perds un lancement, tu perds TOUT, pas juste une partie.










votre avatar

Faut voir si il aura assez d’argent pour son besoin en fonds de roulement pour que ces projets capote pas à cause du manque de trésorerie.<img data-src=" />

votre avatar







maxscript a écrit :



avec 1 BFR il pourra livrer entre 10 000 et 150 000 cubesat d’un coup <img data-src=" />)





C’est les projets universitaires qui seront contents <img data-src=" />


votre avatar







Salamandar a écrit :



Archi faux. Les astronautes séjournent dans la station ISS entre 3 et 6 mois, et de mémoire le plus long séjour était de 340 jours. Avec l’entraînement sportif adéquat (comme on voit dans les films <img data-src=" />), aucun soucis.





Et tu as vu dans quel état ils descendent sur Terre ? <img data-src=" />



Avant

Après 6 mois dans l’espace


votre avatar

C’est amusant de voir comme chaque annonce de space X est tournée en dérision par beaucoup de commentateurs. Sauf qu’en attendant ils vont beaucoup plus vite que n’importe quelle société au monde ^^ et ils y arrivent (avec certes des retards)



Et quoi qu’on en dise, ils lancent plus de fusées et moins cher que quiconque.



ASL (Airbus Safran Launcher) fait de son mieux en ce moment et va pulvériser le record de temps pour concevoir une fusée Ariane. Mais Ariane 6 à un soucis, elle veut faire la même chose en un peu mieux. Elle ne tente même pas d’aller plus loin c’est plutôt l’inverse Oo. (merci l’Europe qui ne voit pas d’intérêt dans le spatial outre mesure)



Cette grosse (énorme <img data-src=" />) fusée à un avenir, plutôt qu’envoyer 4 satellites vous en mettez 10 voir plus. Le télescope James Webb à été réduis car aucune fusée n’aurais pu tirer plus gros ^^

Je suis plus dubitatif pour le ravitaillement qui sera le gros défi, comment être rentable pour transporter du carburant dans l’espace.

Le vrai avantage d’une grosse fusée c’est qu’on économise un vaisseau spatiale qui devrait être assemblé en orbite à partir de plusieurs fusée, c’est la fusée le vaisseau !

votre avatar







Salamandar a écrit :



Archi faux. Les astronautes séjournent dans la station ISS entre 3 et 6 mois, et de mémoire le plus long séjour était de 340 jours. Avec l’entraînement sportif adéquat (comme on voit dans les films <img data-src=" />), aucun soucis.





L’ISS est en orbite basse, protégée des rayons cosmiques par le champ magnétique terrestre. Les seuls à en être sortis, ce sont les missions Apollo qui ne duraient que quelques jours.

&nbsp;

Sans compter que, en fonction de la position des planètes, il faut compter deux à trois ans pour un aller-retour Terre-Mars, pas 3 mois. Après, c’est vrai, certains disent que le voyage aller se fait en 6 mois. Certes, mais quand tu arrives, les planètes ne sont plus placées comme il faut pour que le voyage retour dure lui aussi 6 mois !


votre avatar

Certaines personnes ont (beaucoup) trop joué a doom ! <img data-src=" />







“A chainsaw !! Find sopme meat.” <img data-src=" />

votre avatar

Sauf que la quantité de carburant augmente exponentiellement avec le poids de la fusée. Donc passé une certaine taille, si c’est le carburant qui deviant le principal coût. Il existe même une limite (dont j’ai oublié le nom) au-delà de laquelle on ne peut plus lancer de fusée mono-étage car chaque litre de carburant en plus demande pour être lance une quantité de carburant qui lui est supérieure.

Bon heureusement on coutourne le problème avec les fusées à plusieurs étages, mais comme SpaceX ne recycle que le 1er étage ça va à l’encontre de la reduction des coûts par la reutilisation…

votre avatar

les autres étages doivent également aussi être récupérés dans un avenir proche



Et effectivement difficile de dire si c’est rentable actuellement, mais c’est un peu comme toute filière créée de toute pièce, il faut beaucoup de temps pour mettre en place une économie viable. Il ne sont clairement pas au bout de leurs objectifs, on peut donc s’attendre à voir une vraie diminution des coûts à terme

votre avatar







Poppu78 a écrit :



Sauf que la quantité de carburant augmente exponentiellement avec le poids de la fusée. Donc passé une certaine taille, si c’est le carburant qui deviant le principal coût. Il existe même une limite (dont j’ai oublié le nom) au-delà de laquelle on ne peut plus lancer de fusée mono-étage car chaque litre de carburant en plus demande pour être lance une quantité de carburant qui lui est supérieure.

Bon heureusement on coutourne le problème avec les fusées à plusieurs étages, mais comme SpaceX ne recycle que le 1er étage ça va à l’encontre de la reduction des coûts par la reutilisation…







Dans le cas de BFR, le 2e etage aussi est recyclé.



Sinon, effectivement, Musk fait beaucoup de plans sur la comète (hu ! hu !) mais pour l’instant, il semblerait que son idée tourne. Reste à voir dans le temps si c’est rentable…

De toute façon, on a pas grand chose à faire qu’attendre pour voir et troller dans les forums :)


votre avatar

Certes. C’est bien pour ça que les autres les observent attentivement et ont des projets tous prêts du même type dans leurs cartons. Mais ils ne les sortiront que si ils voient que c’est rentable ;)

votre avatar

La gravité sur Mars est 3 fois moindre que sur Terre. Le “choc” sera loin d’être aussi violent que pour Pesquet et les autres.

votre avatar







Poppu78 a écrit :



Certes. C’est bien pour ça que les autres les observent attentivement et ont des projets tous prêts du même type dans leurs cartons. Mais ils ne les sortiront que si ils voient que c’est rentable ;)







Le problème est qu’à trop attendre, ils vont se faire sortir du marché… les Indiens et les Chinois arrivent en force aussi sur les lancements low cost. Faudra pas qu’ils se mettent à faire du réutilisable eux-aussi…


votre avatar

Yep.

D’ailleurs là où je pense qu’ils ont leur carte à jouer, c’est sur l’idée de faire le plein dans l’espace. Car là effectivement ça permet d’envoyer le carburant en petite quantité, de s’affranchir des dates de lancement (au lieu de ne pouvoir décoller que pendant la fenêtre de tir vers Mars, on peut envoyer le carburant en orbite en pendant que la fusée fait son aller retour) et du coup ça évite d’attendre 18 mois si la météo n’est pas bonne cette semaine là, ou si une panne oblige à décaler le lancement d’une semaine. Ca permet aussi d’envoyer le carburant du voyage retour par une orbite plus longue mais plus économique, contrairement à l’humain on s’en fout si le carburant met 5 ans à arriver en orbite autour de Mars (parce que bon la production de carburant sur place ils ont beau la mettre en avant, je n’y crois pas avant un moment, ne serait-ce que le temps que la colonie soit suffisamment grande pour que des gens aient le temps d’y travailler plutôt que sur la production de bouffe, d’oxygène, etc.).

votre avatar

Se faire sortir je ne pense pas. Le partager par contre oui.

Faut pas oublier que pour l’instant les compagnies privées y compris SpaceX ne savent faire que du lancement en orbite basse (qui est effectivement un marché en plein boom) ou alors des “petites” charges vers la GTO. Donc tout ce qui est gros satellite en géostationnaire et orbite haute / lointaine pour l’instant ça reste dans le giron des constructeurs “historiques”.

votre avatar

No bashing please <img data-src=" />&nbsp;pour ce que je vais dire dans ce message :



&nbsp;Je suis friant de tout ce qui touche l’espace car cela me facine, et je comprends notre soif de comprendre ce qui nous entoure via l’exploration spatiale .



Mais je tique toujours un peu lorsque je lis qu’il est question de “coloniser”. Ca me donne l’amer sentiment que cela aura une notion de propriété, qui plus est future propriété de l’homme… Ca me donne envie de gerber.&nbsp; alors qu’on est meme pas foutu de protéger notre planète.



J’aimerais bien qu’on mette autant de moyens pour ce qui est déjà notre vaisseau spatial actuel

votre avatar







KP2 a écrit :



Oui mais c’est pas le carburant qui est le cout principal d’un lancement de fusée…





Si la fusée est réutilisable, j’espère bien que si, c’est le carburant qui est le coût principal. Sinon, ça veut dire qu’ils complètement foiré leur concept de réutilisabilité.

&nbsp;


votre avatar







KP2 a écrit :



Dans le cas de BFR, le 2e etage aussi est recyclé.



Sinon, effectivement, Musk fait beaucoup de plans sur la comète (hu ! hu !) mais pour l’instant, il semblerait que son idée tourne. Reste à voir dans le temps si c’est rentable…

De toute façon, on a pas grand chose à faire qu’attendre pour voir et troller dans les forums :)



<img data-src=" />

C’est aussi grâce à des gens comme lui (visionnaires un peu fêlés avec beaucoup d’argent <img data-src=" />) qu’on a pu avoir certaines avancées. Même s’il y a eu pas mal de plantages entre 2 réussites…


votre avatar







topouaibe a écrit :



Le coup des voyages Paris-NYC en 30 minutes c’est une folie : 30 min non stop en 2,5G et où faire atterrir ces fusées ?

La démonstration mathématique, à lire !https://medium.com/@vincentpintederegnaucourt/elon-musk-peut-il-vraiment-faire-paris-nyc-en-30-min-9466d931ed2c

&nbsp;





New York - Paris en 30 minutes: décollage en plein cœur de Manhattan et atterrissage sur la place de la concorde à la place de ce vestige de fusée Falcon datant de l’Egypte antique !


votre avatar

<img data-src=" />



&nbsp;

votre avatar

Entendre les projets de Space X fait toujours rêver, et même si ils prennent toujours du retard sur leurs projets il n’empêche que pour le moment ils finissent pas arriver à faire ce qu’ils prévoient. Comme beaucoup j’ai des doutes sur le délai voire même sur la rentabilité du truc, mais pour le moment si une boite est capable de faire une fusée réutilisable de cette taille ça devrait être eux vu l’expérience qu’ils ont eu sur les Falcon 9.



On verra dans 510 ans où Elon Musk en sera, j’ai toujours du mal à savoir si il avance à vue ou par itération successives planifiées longtemps à l’avance. Je commence à pencher pour la deuxième option, peut-être aussi parce que je l’espère.



Quoiqu’il en soit, je trouve étonnant qu’une entreprise de ce genre puisse avoir de tels projets et puisse éventuellement les concrétiser. Si coloniser Mars (ou même la Lune) se fait via Space X sans que le moteur du projet soit une course à la domination entre des pays ce serait un changement dans l’histoire de l’humanité (quand bien même on remplace les pays par des entreprises).

votre avatar







secouss a écrit :



ASL (Airbus Safran Launcher) fait de son mieux en ce moment et va pulvériser le record de temps pour concevoir une fusée Ariane. Mais Ariane 6 à un soucis, elle veut faire la même chose en un peu mieux. Elle ne tente même pas d’aller plus loin c’est plutôt l’inverse Oo. (merci l’Europe qui ne voit pas d’intérêt dans le spatial outre mesure)



Cette grosse (énorme <img data-src=" />) fusée à un avenir, plutôt qu’envoyer 4 satellites vous en mettez 10 voir plus. Le télescope James Webb à été réduis car aucune fusée n’aurais pu tirer plus gros ^^

Je suis plus dubitatif pour le ravitaillement qui sera le gros défi, comment être rentable pour transporter du carburant dans l’espace.

Le vrai avantage d’une grosse fusée c’est qu’on économise un vaisseau spatiale qui devrait être assemblé en orbite à partir de plusieurs fusée, c’est la fusée le vaisseau !





&nbsp;Ca ne marche pas comme ça malheureusement. Oui, Ariane 6 sera plus petite que Ariane 5. Il y a une raison pour ça, par pitié, ne prend pas les ingénieurs de l’ESA pour des abrutis … Envoyer plusieurs vrais satellites (je ne parle pas des microsat) en un seul lancement, c’est TRES difficile. La première raison est qu’il faut que tes satellites aient des trajectoires proches qui font que le lanceur pourra en envoyer un puis l’autre avec très peu de correction de trajectoire. Donc il faut déjà les trouver, les satellites en question, et qu’ils soient prêts à être lancé en même temps (je doute qu’un client potentiel daigne attendre 2 ans qu’on trouve un autre satellite voisin …) Alors 4 ou 10 satellites … Non c’est juste pas faisable.

&nbsp;

Ensuite, il faut bien comprendre que en astronautique, toute masse supplémentaire au décollage, il faut la porter durant tout le trajet. A cause de ça, doubler la charge utile, ça demande bien plus que de doubler la masse au décollage de la fusée. Tout changement de trajectoire demande du carburant (autre argument contre les X satellites envoyés en même temps), carburant qu’il faudra avoir déjà envoyé dans l’espace. Oui, on se retrouve à dépenser du carburant pour envoyer du carburant, c’est comme ça … C’est la raison pour laquelle on préfère faire de l’assemblage en orbite plutôt que de trouver des lanceurs plus gros. C’est aussi un des soucis qu’a eu la navette américaine, qui était un très gros porteur (à cause des désirs de l’armée de l’air il me semble), ce qui faisait donc qu’elle coûtait cher en elle même tout en ayant peu de débouchés (je passe sur tous ses autres problèmes).



Quand à faire de la fusée un vaisseau, ce sont des idées qui ont déjà été envisagées. Comme par exemple de reconvertir un réservoir en élément, en stockage, en capsule … C’est envisageable, mais ce n’est pas forcément aussi simple, les spécifications ne sont pas les mêmes.



Je souhaite vraiment qu’ils réussissent avec leur fusée géante, car ça ouvre des perspectives pour la Lune et pour Mars, et j’aimerai vraiment voir cela. Mais ce n’est pas une raison de mépriser ce que font les autres agences, même si je regrette le manque d’investissement de l’Europe dans l’espace (et dans toute forme de recherche scientifique au passage).


Avec sa fusée BFR, SpaceX veut conquérir la Terre, la Lune, Mars et le reste du système solaire

  • La « Big Fucking Rocket » de SpaceX

  • Une fusée entièrement réutilisable avec 150 tonnes de charge utile en orbite basse

  • Elon Musk attaque la concurrence sans donner son coût de remise en état

  • Une BFR pour les remplacer toutes...

  • ...avec différentes configurations, jusqu'à 825m³ de volume pressurisé

  • BFR pourra aussi servir de « poubelle » de l'espace

  • Toujours la possibilité de faire le plein dans l'espace

  • Du cargo sur Mars en 2022, des humains dès 2024 ?

  • Des lancements toujours plus nombreux

  • Petite digression sur Falcon Heavy et Dragon 2

  • « One more thing » : n'importe où sur Terre en moins d'une heure avec BFR

Fermer